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EN DIRECT. Toulouse : le forcené ne veut toujours pas se rendre

Tanguy de l'Espinay, Jacky Guyon, Aurélie Ladet et Adrien Godet, notre envoyé spécial | Publié le 21.03.2012, 10h58 | Mise à jour : 22.03.2012, 08h05

Une guerre d'usure s'est engagée cette nuit à Toulouse entre les policiers et Mohamed Merah, le tueur présumé au scooter, assiégé depuis plus de 26 heures, rue du sergent Vigné.

Une guerre d'usure s'est engagée cette nuit à Toulouse entre les policiers et Mohamed Merah, le tueur présumé au scooter, assiégé depuis plus de 26 heures, rue du sergent Vigné.
| AFP/PASCAL PAVANI

Zoom 1/12
Après 27 heures d'attente et de négociations, les hommes du Raid semblent ce jeudi matin, vouloir prolonger leur stratégie de harcèlement pour capturer vivant le forcené. Le quartier toulousain de la Côte Pavée, théatre de cet évènement est plongé dans le noir depuis mercredi soir, 21 heures. Leur cible, Mohamed Merah, suspect n°1 dans les trois séries de meurtres à Toulouse et Montauban.
L'homme, lourdement armé, reste retranché dans un appartement du 17, rue du sergent Vigné.
Peu avant minuit et jusqu'à 5h30, plusieurs détonations ont retenti dans la nuit toulousaine.
Des déflagrations provenant, selon des experts, de tirs de grenades «flashbang», assourdissantes et aveuglantes, lancées par les équipes du Raid qui testent la résistance du forcené, cerné, reclus dans un , sans eau, sans gaz, ni électricité.
Mais ce Français d'origine algérienne, âgé de 23 ans, qui revendique son appartenance à Al-Qaïda, semble plus déterminé que jamais. Celui qui n'a pas hésité à ouvrir le feu sur des policiers mercredi matin, blessant légèrement trois d'entre eux, refuse de se rendre. Une guerre d'usure est depuis engagée entre Merah et les hommes du Raid.
Le tueur présumé, qui était encore il y a 48 heures, l'homme le plus recherché de France, a reconnu mercredi avoir commis seul les sept assassinats qui ont bouleversé et choqué la toute entière mais aussi Israël. Trois enfants juifs, un rabbin et trois parachutistes ont été exécutés «à bout touchant» depuis le 11 mars.

Les évènements minute par minute

7 h 20. Situation bloquée.
Selon l'AFP qui cite des sources proches de l'enquête, Mohamed Merah se serait complètement refermé sur lui-même depuis mercredi soir. «Il semble depuis hier soir dans une posture très fermée. Il ne veut plus se rendre. Et il a l'air très déterminé», selon cette source.

7 heures. Cela fait maintenant 28 heures que Mohamed Merah résiste à l'incroyable pression que fait peser sur lui le Raid, une pression qui semble s'intensifier.

6h50. Parallèlement aux deux précédentes explosions, un faisceau lumineux a balayé la façade de l'immeuble plongé dans l'obscurité. Des opérations qui semblent montrer que les policiers veulent empêcher le forcené de se reposer, afin de le faire craquer

6h36. Une nouvelle détonation est entendue, sans que le moindre signe d'un dénouement proche soit perceptible. 

6h32. La radio RTL confirme une nouvelle détonation qui serait la douzième de la nuit, mais plus faible que les précédentes.

6h30. Une nouvelle détonation retentit dans le quartier, constate l'envoyée spéciale de BFM TV

6 heures. Cela fait 27 heures que Mohamed Merah est retranché dans son appartement et tient tête aux policiers d'élite du Raid. 
Cette interminable négociation est l'une des plus longues menées par le Raid

5h20. Nouveaux tirs de grenades, selon des journalistes encore sur place. Le bras de fer entre Mohamed Merah et l'Unité d'élite de la police se poursuit.   

4h30. Nouvelle grosse détonation, selon BFMTV.

4h20. Le calme plat.
25 heures après le début de l'intervention du Raid, rue du sergent Vigné à Toulouse, le calme règne de nouveau dans le quartier de la Côte Pavée, toujours plongé dans le noir.

3h40. Des détonations et une interminable attente.
Depuis 23h33, plusieurs détonations ont retenti dans le quartier de la Côte Pavée à Toulouse. Encore deux déflagrations viennent d'être entendues par des journalistes sur place. 

2h50 : Les négociations «rompues».
D'après BFMTV, les discussions entre le forcené et le Raid sont stoppées.
Mohamed Merah serait prostré dans une pièce de l'appartement où il est retranché depuis 24 heures, selon un journaliste d'I-Télé.

2h53.
D'après notre envoyé spécial, plus d'une vingtaine de voisins curieux sont encore présents à attendre l'issue finale au côté des journalistes.

2h30. Nouvelle détonation entendue par l'envoyé spécial d' I-Télé.  Des mouvements de voitures avec à l'intérieur, des hommes du Raid cagoulés.

1h48. Une détonation plus lourde entendue.

1h40. Deux détonations plus faibles.
D'après notre reporter sur place, Adrien Godet, «nous avons entendus comme deux coups de feu, accompagnés d'une lueur du côté des fenêtres du bâtiment où est retranché Merah.

01h35. Les équipes du Raid relevées.
Selon LCI, un roulement est effectuée. L’opération dure depuis près de 24 heures dans ce quartier de la Côte Pavée à Toulouse.

1h30. Une brèche dans le mur ?
D'après l'agence Reuters, le Raid aurait fait sauter une porte donnant sur l'appartement du forcené, après les tirs de grenades entendus vers 23h33. Cette brèche permettrait aux hommes cagoulés d’avoir une meilleure vision sur l’appartement de Mohamed Merah.

1 heure. Reprise des négociations.
D'après la chaîne d'info I-Télé, les négociations auraient repris entre Mohamed Merah et le Raid, via un talkie-walkie.

00h34. Pas un assaut.
Le ministère de l'Intérieur confirme que les détonations entendues à 23h33 à Toulouse ne correspondent pas à un début d'assaut. «Les explosions étaient destinées à intimider le suspect».

00h00. Lui mettre la pression.
Le Raid ne mènerait pas l'assaut. Deux sources proches de l'enquête racontent que les tirs de grenades ont été lancés pour lui «mettre la pression». Merah aurait changé d'avis et décidé de ne plus se rendre. 

23h51. Merah fait de la résistance.
Selon nos confrères de BFMTV, qui cite des sources officielles, le forcené refuserait maintenant de se rendre. Les tirs de grenades seraient une forme d'intimidation. 

23h47. Des flashs illuminent le ciel.
Selon nos reporters du Parisien sur place, ça s'agite au pied de l'immeuble où se cache Mohamed Merah depuis plus de 20 heures. «On aperçoit des flashs en ce moment, on sent qu'il y a de l'activité», raconte Timothé Boutry, reporter au Parisien. 

23h44. Selon l'agence Reuters, qui cite une source policière, l'assaut a débuté.

23h38. De nouveau, c'est le calme le plus plat.

23h33. Trois détonations résonnent dans le quartier de la Cote Pavée à Toulouse. L'assaut pourrait peut-être avoir commencé.
D'après les journalistes sur place, il s'agirait de trois tirs de grenades, ce qui signifie en général le début de l'assaut.

23h30.
Cela fait maintenant plus de 20 heures que le tueur présumé, Mohamed Merah, lourdement armé, est retranché dans un appartement du quartier de la Côte Pavée à Toulouse.

22h06. Des polices s'équipent de gilets pare-balles.
Depuis quelques minutes, trois camions de police font des manoeuvres à proximité de l'immeuble. «Les moteurs des véhicules restent allumés. Une dizaine d'agents s'équipent maintenant de casques et de gilets pare-balles ventraux et dorsaux», observe notre envoyé spécial, Adrien Godet.

22 heures. Une réddition la nuit, pour plus de discrétion ?
Selon le ministre de l'Intérieur, cité sur France Info, le forcené «veut se rendre la nuit pour que ce soit plus discret».

21h43. Le tueur au scooter a pris pour cible l'école juive par hasard.
D'après les informations recueillies par Claude Guéant auprès du suspect, le jeune homme aurait visé lundi le collège d'Ozar-Hatorah, faute d'avoir trouvé un militaire à tuer ce jour-là. «Il a dit qu'il souhaitait tuer un autre militaire et n'en trouvant pas, il a jeté sa vindicte sur le collège, sur cette école juive, ces enfants massacrés», révèle le ministre de l'Intérieur sur LCI.  

21h35. L'assaut se précise.
D'après BFMTV, 55 hommes du RAID viennent d'arriver en renfort. Des amis du forcené auraient été aussi amenés sur les lieux. Peut-être une dernière tentative pour convaincre le suspect de se rendre.

21h34. D'après RTL, une trentaine de policiers du Raid sont postés à l'entrée du bâtiment du suspect.

20h48. Imminence ou pas d'un nouvel assaut ?
Depuis quelques minutes, les éclairages publics dans les rues autour de l'immeuble où se trouve Mohamed Merah sont éteints. Le RAID vient d'installer de gros spots dirigés droit sur leur cible, raconte notre reporter sur place.

20h30. La police veut capturer Merah vivant.
Le ministre de la Défense, Gérard Longuet explique que les autorités et les enquêteurs veulent prendre Mohamed Merah, «vivant pour le juger et connaître ses motivations».

20h22. Mohamed Merah était capable de «rester enfermé pour regarder des vidéos avec des scènes de décapitation»,
raconte le procureur de Paris François Molins. Le tueur présumé est décrit comme quelqu'un de violent, «d'autoradicalisation atypique» parti en Afghanistan «par ses propres moyens», poursuit le procureur.
 
20h20. Al-Qaïda lui aurait demandé de commettre un attentat-suicide en France
. D'après Claude Guéant, au 20 heures de TF1, Mohamed Merah dit avoir accepté «une mission générale pour un attentat en France». «Il est revenu sur son itinéraire et nous a expliqué la façon dont il a reçu des instructions d'Al-Qaïda pendant son séjour au Pakistan. Il lui aurait été proposé de provoquer un attentat suicide, mais il dit avoir refusé. Il a en revanche accepté une mission générale pour commettre un attentat en France», détaille le ministre de l'Intérieur.   

20 heures. Le visage du tueur.
Sur France 2, le journal télévisé de David Pujadas s'ouvre avec les premières photos du tueur de Toulouse, capturées à partir d'une vidéo que s'est procuré un reporter de la chaîne auprès des connaissances du suspect.

VIDEO. Le tueur présumé, Mohamed Merah en 2010


19h50. Barack Obama présente ses condoléances.
Le président américain adresse à Nicolas Sarkozy «ses condoléances personnelles et celles du peuple américain». Il lui a demandé de les transmettre aussi aux familles et proches des victimes, indique l'Elysée.
 
19h42. Un assaut imminent.
Notre reporter sur place, Adrien Godet confirme que les choses commencent à bouger autour de l'immeuble où est retranché Merah depuis plus de 15 heures. «Le camion qui sert de QG à la brigade d'intervention de la police nationale s'est rapproché de l'immeuble cerné. On sent ici qu'un nouvel assaut se prépare», témoigne notre journaliste. 

19h30. Une femme est recherchée en région parisienne.
Selon le Point.fr, cette femme aurait eu une conversation avec Mohamed Merah le 19 mars à 20h30, dans un train de banlieue, partant de la gare de l'Est. Une voisine l'aurait entendue parler au suspect des deux tueries. La femme aurait été identifiée grâce aux caméras de vidéosurveillance des gares de la région parisienne.

18 h 40. Pas l'âme d'un martyr.
Mohamed Merah affirme au négociateur du RAID, qu'il n'a pas l'âme suicidaire et qu'il préfére tuer et rester en vie», rapporte le procureur de la République de Paris, François Molins.

19h29. D'après le Point.fr, les derniers habitants qui étaient encore dans l'immeuble ont été évacués. Un nouvel assaut serait en cours de préparation.

19h20. Garde à vue prolongée.
Selon nos informations, la garde à vue des trois membres de la famille du tueur présumé - son frère, sa belle-soeur et sa mère - va être prolongée dans la soirée pour 24 heures.

19 heures. Hollande reprend sa campagne jeudi.
Le candidat PS à la présidentielle, présent aux obsèques des militaires à Montauban s'explique : «je voulais être là, parce que c'est toute la République qui doit être rassemblée dans ce moment-là» dit-il. Il annonce aussi qu'il compte reprendre sa campagne à la présidentielle dès jeudi.  

18h38. Vendredi soir, les joueurs du Stade toulousain porteront un brassard noir et blanc
lors du match contre Bordeaux, pour «honorer la mémoire des victimes».

18h36. Rassemblement à Drancy.
Environ 200 personnes sont rassemblées devant le Mémorial du camp de Drancy pour dire «non au fondamentalisme» et dire que les communautés juive et musulmane refusent les amalgames, après le septuple meurtre de Toulouse et Montauban.

18h30. Cela fait plus de 15 heures que Mohamed Merah est cerné par les forces du RAID. 

18h18. Des habitants rue du sergent Vigné excédés.
A cause du périmètre de sécurité déployé sur 300 mètres autour de l'immeuble où est retranché Mohamed Mehar, des habitants du quartier s'impatientent. Certaines ne peuvent pas rentrer chez elles. «Du coup, la police est obligée de multiplier les escortes pour raccompagner toutes les personnes à leur domicile», constate notre reporter sur place.

18h15. « «Mohamed, je le connaissais de vue».
Une jeune du quartier, Kemal, une trentaine d'années confie sa stupeur à notre journaliste du parisien.fr sur place. «Mohamed, je le connaissais de vue. Juste bonjour, au revoir. Une fois, j'ai même emmené ma voiture en réparation dans la carrosserie où il travaillait. Rien, mais vraiment rien ne m'aurait laisser penser qu'il était capable d'une telle horreur».

18h12. La Clio blanche recherchée.
D'après notre envoyé spécial à Toulouse, un concierge d'un l'immeuble situé juste au niveau du cordon de sécurité, rue Paul Bonamy, raconte avoir indiqué aux policiers qu'une Clio blanche était stationnée depuis plus d'un mois, derrière l'immeuble.  

18 heures. L'équipe de campagne de François Hollande dénonce des «dérapages indignes» de l'UMP.
Plusieurs ténors du parti majoritaire accusent le candidat PS «d'instrumentaliser» les tueries de Montauban et de Toulouse et de «briser l'unité nationale». «Face à la tragédie qui a frappé notre pays, aucune polémique n'est de mise, aucun abaissement ne saurait être toléré», rétorque le porte parole du la campagne du PS. 

17 heures. David Douillet demande une minute de silence.
Le ministre des sports veut «qu'une minute de silence soit observée, avant chaque compétition sportive, professionnelle ou amateur, jusqu'au dimanche 25 mars au soir».

16h50.  Une caméra retrouvée.
Elle se trouvait dans un sac que Merah a confié à une personne. Le suspect affirme qu'il a diffusé des images sur Internet. Mais «pas de traces pour l'heure», rétorque le procureur de Paris.

AUDIO. Notre reporter sur place : «Les Toulousains sont soulagés»




16h34. Le tueur regrette de ne pas avoir fait plus de victimes.
Le procureur de la République de Paris indique que les discussions se poursuivent avec le tireur. Il échange avec un négociateur du Raid. Merah, qui revendique les trois séries de meurtres, a confié à son interlocuteur du RAID qu'il avait prévu de repasser à l'acte ce matin, contre un militaire qu'il avait identifié. Il avait aussi d'autres projets criminels : celui de tuer deux autres policiers identifiés à Toulouse. Selon le procureur, Mohamed Merah a dit qu'il regrettait de ne pas avoir fait «plus de victimes» et s'est vanté «d'avoir mis la France à genoux».
Les enquêteurs sont actuellement à la recherche d'un véhicule que le tireur présumé aurait loué. Une Clio qui contiendrait des armes. Le tueur affirme qu'il a toujours agi seul. Après avoir certifié qu'il se rendrait dans l'après-midi, il parle maintenant de se livrer aux forces du RAID dans la soirée. 

16h30. Point sur l'enquête.
Le procureur de la République de Paris, François Molins tient une conférence de presse pour faire un point sur l'enquête.

16h23. Pendant ce temps, le tireur reste toujours retranché dans son immeuble à Toulouse.

16h21. Le chef de l'Etat vient serrer les mains
de tous les candidats à la présidentielle présents dans la caserne de Montauban.

16h16. Sonnerie aux morts puis la Marseillaise. Un auvent à proximité s'effondre à cause de rafales de vent.

16h14. Fin du discours. Nicolas Sarkozy s'incline devant chaque cercueil.



16h10. «A l'heure où je vous parle, poursuit Nicolas Sarkozy,
ce tueur est encerclé par les forces de l'ordre. La République n'a pas faibli, la République a fait son devoir et la justice, demain, fera le sien. Ces crimes ne demeureront pas impunis. Nous avons un autre devoir à l'égard de ces soldats, ces hommes, ces enfants lâchement assassinés, ce devoir c'est l'Unité nationale».  

16h09. «Soldats, honneur soit rendu à votre camarade»,
lance Nicolas Sarkozy pour chacun des hommages rendus aux trois paras.

16h05. «A cette armée, je veux ici, lui rendre hommage.
Aujourd'hui, ces régiments ont, non seulement droit au respect de la nation, mais aussi à la justice. Je suis venu me recueillir devant les cercueils de ces soldats assassinés. Soldats aujourd'hui, c'est toute la nation française qui est à vos côtés», déclare solennellement le chef de l'Etat. 


(Les familles des militaires effondrées dans la cour de la caserne de Montauban)

16 heures. Le tireur présumé avait déjà identifié sa prochaine victime.
Mohamed Merah révèle aux enquêteurs qu'il avait décidé de tuer un autre militaire à Toulouse mercredi matin et qu'il l'avait déjà identifié.

15h58. Egalement présents aux obsèques des paras à Montauban,
cinq autres candidats à la présidentielle : François Hollande, Marine Le Pen, François Bayrou, Eva Joly et Nicolas Dupont-Aignan.

15h56. Une minute de silence est observée.
Les cercueils des trois militaires, recouverts du drapeau tricolore, font leur entrée dans la cour de la caserne de Montauban.

15h55. A Montauban, le chef de l'Etat passe en revue les troupes, avec à ses côtés François Fillon avant de prononcer l'oraison funèbre. 

15h51. Nicolas Sarkozy arrive à Montauban
pour présider les obsèques des trois militaires tués la semaine dernière par le tireur.

15h49. D'après l'AFP, qui cite une source proche de l'enquête, le suspect s'apprêtait à tuer un militaire aujourd'hui. 

15h27. «Le tueur devait encore tuer ce matin».
A la sortie d'une réunion avec Nicolas Sarkozy à la caserne de Toulouse, Nicole Yardeni, présidente du Crif de la région Midi-Pyrénées, la même qui a vu les bandes vidéo de la fusillade à l'école juive d'Ozar-Hatorah a confié à notre envoyé spécial sur place être «très soulagée pour Toulouse parce que le tueur devait encore tuer ce matin». Une information que le chef de l'Etat lui a donnée lors de cette réunion.

15h18. Sarkozy quitte sans commentaire la caserne proche de l'immeuble où est retranché Mohamed Merah.

15 heures. Mohamed Merah déjà condamné pour conduite sans permis.
Quinze avant les meurtres, le suspect avait été condamné à un mois de prison ferme pour conduite sans permis, révèle son avocat, Me Christian Etelin. Il devait repasser devant un juge en avril pour aménager sa peine.

14h52. Claude Guéant dément l'arrestation du tueur présumé.

14h51. Pour un ancien du RAID, l'opération  «a merdé».
«Ce qui est déjà certain, c'est que les policiers n'ont pas atteint leur objectif de départ: une intervention éclair. Manifestement, ils ne sont pas parvenus à prendre par surprise Mohammed Merah», explique un ancien du Raid sur un blog du Monde.fr. «Cela ne préjuge pas, bien-sûr, de la réussite finale de l'opération.»

14h35. L'Elysée et Claude Guéant ne confirment pas l'arrestation du suspect, selon leMonde.fr.

14h34. Des «explosifs» retrouvés dans la voiture du frère de Mohamed Merah,
lui aussi dans l'idéologie «salafiste». La nature de ces explosifs n'a pas été précisée. Une source proche de l'enquête indique qu'il s'agit «plutôt de poudre noire» voire de «lignite», un combustible. La voiture était stationnée à proximité du domicile du frère.

14h30. L'arrestation du suspect démentie par la DCRI, sur LCI. Le Figaro confirme ce démenti.

14h20. Le tireur présumé aurait été arrêté, selon BFMTV.
Une information non confirmée à prendre avec précaution.

14h16. Sarkozy arrive tout près des lieux où est retranché le suspect, selon l'AFP.

14h07. «Il n'y a pas plus gentil que Mohamed».
Interrogés par le Journal du Dimanche (JDD), deux amis du tireur présumé des tueries de Toulouse et Montauban déclarent l'avoir vu samedi dernier : «On arrive pas à y croire», lâchent Samir et Akim. «Il n’y a pas plus gentil que Mohamed, il s’entendait bien avec tout le monde», selon eux.

13h45. Mohamed Merah a tenté à deux reprises sans succès de s'engager dans l'armée.
En janvier 2008, il s'est présenté au CIRFA de Lille, le centre régional d'information et de recrutement des forces armées, pour ouvrir un dossier, a indiqué à l'AFP le chef du Sirpa Terre, le colonel Bruno Lafitte. Mohamed Merah était alors âgé de 19 ans. «Il a passé l'ensemble des évaluations, mais l'enquête sur ses antécédents judiciaires a conclu au rejet de sa candidature», a-t-il précisé. En 2010, il s'est ensuite présenté au point d'information de la Légion étrangère de Toulouse où il a été «pris en compte» par les responsables locaux. Selon le colonel Lafitte, Mohamed Merah a dormi sur place, mais n'a pas participé aux tests de sélection. «Dès le lendemain, il est parti de son propre chef», a précisé le porte-parole de l'Armée de terre.

AUDIO. Un ancien du Raid raconte les coulisses d'une négociation.




13h30. Aliot (FN) «doute» de l'efficacité de la lutte anti-réseaux islamistes. 
Louis Aliot, vice-président du FN, estime que les déclarations de Claude Guéant selon lesquelles le suspect des tueries de Toulouse et Montauban était surveillé par la DCRI «laissent planer un doute» sur l'efficacité de la lutte contre les réseaux islamistes.

13h25. Nicolas Sarkozy au chevet des policiers blessés.
Le chef de l'Etat est actuellement au chevet des policiers blessés du Raid, à l'hôpital Purpan. Il est attendu un peu après 14 heures à la caserne Pérignon de Toulouse pour faire un point de situation avec les policiers et les magistrats chargés des opérations. Il aura ensuite un échange à huis clos avec les habitants du quartier évacués et pris en charge par la cellule d'urgence médico-psychologique. Une rencontre avec les représentants des communautés juive et musulmane de Toulouse aura lieu ensuite avant que M. Sarkozy se rende à Montauban (15h30) pour la cérémonie d'hommage aux trois militaires tués.

13h15. Les obsèques religieuses du caporal Abel Chennouf,
un des deux militaires du 17e RP de Montauban assassinés par le tueur au scooter, sont célébrées en la cathédrale de la ville. La cérémonie se déroule en présence des parents et de la compagne enceinte du caporal, de dizaines de militaires, ainsi que de représentants religieux des communautés juive, protestante et orthodoxe. «Nous sommes ce matin un peuple uni au-delà des conflits de pensées et des divisions car c'est l'homme qui est en jeu et nous voulons en montrer la dignité», déclare l'évêque de Montauban, Mgr Bernard Ginoux, devant le cercueil recouvert du drapeau tricolore d'Abel Chennouf, âgé de 25 ans.

13h09. Le contact a été rétabli entre le raid et le suspect,
annonce une source proche de l'enquête.

VIDEO. Une ancienne voisine : «Merah, c'était déjà un individu très dangereux»




12h50. Marine Le Pen : «L'homme qui a tué se considérait musulman avant d'être français».
Marine Le Pen a estimé que l'homme soupçonné de meurtres de sept personnes dans le Sud-Ouest se «considérait comme musulman avant d'être français», affirmant refuser tout «amalgame» entre les Français musulmans et les fondamentalistes.

Risque fondamentaliste en France : retrouvez les réactions politiques


12h42. Merah travaille «dans la carrosserie», selon un homme qui dit être un proche.
Mohammed Merah travaille «dans la carrosserie», a indiqué un jeune homme se présentant comme un proche venu de leur quartier d'origine pour proposer à la police de lui parler.

Comment Mohammed Merah s'est radicalisé

12h40. EXCLUSIF. Le concessionnaire nous raconte comment il a guidé les policiers vers Mohamed Merah.
Venus le voir avec les bandes vidéos de la tuerie de Toulouse, les policiers ont demandé hier à Christian, concessionnaire 2-roues à Toulouse, s'il avait «récemment repeint un scooter comme celui-là» . «C'est à ce moment-là que l'un de mes employés s'est souvenu de la visite, quelques jours avant la première fusillade, d'un client qui avait posé des questions sur des travaux de peinture» révèle Christian, qui confie également au Parisien-Aujourd'hui en France comment, à l'aide d'un employé, il a retrouvé le nom du client en question, Abdelkader Merah, frère du suspect. Retrouvez cette interview exclusive ici.

12h35. C'est une «personnalité complexe», mais un individu «doux, courtois, policé»,
affirme, à propos du suspect, Christian Etelin, l'avocat l'ayant défendu en France pour des actes délictueux, interrogé sur BFMTV. «J'ai appris par son entourage qu'il s'était subitement radicalisé. Je l'avais appris il y a deux ans. Je lui avait dit, à son retour d'Afghanistan, que vu ses déplacements, il était sous surveillance très certaine».

12h30. Mohamed Merah a comparu le 24 février en correctionnelle pour conduite sans permis,
affirme son avocat Christian Etelin sur BFM-TV. «Il avait rendez-vous avec le juge début avril.»

VIDEO. Plusieurs opérations en cours à Toulouse




12 h 15. L'Autorité palestinienne rejette toute justification de la tuerie de Toulouse par le sort des enfants palestiniens. «
Il est temps que ces criminels arrêtent de revendiquer leurs actes terroristes au nom de la Palestine et de prétendre défendre la cause de ses enfants, qui ne demandent qu'une vie décente, pour eux-mêmes et tous les enfants du monde», a affirmé le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, dans un communiqué de son bureau.

12 heures. Il y avait des armes à bord de la voiture du suspect.
C'est sans doute pour cette raison que les policiers ont décidé de faire sauter le véhicule. C'est Mohammed Merah qui a «lui-même dit aux négociatieurs qu'il avait une voiture (Renault) Mégane à proximité (de l'immeuble) avec des armes entreposées», et «en effet des armes ont été aperçues dans ce véhicule», a confirmé Claude Guéant.

11h53. Tous dans le même avion. François Hollande, Manuel Valls, Marine Le Pen, Eva Joly, Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Michel Baylet et de nombreux journalistes ont pris place dans le même avion partant pour Toulouse.

VIDEO. Bayrou pose la question des armes


VIDEO. Badinter met en garde contre les amalgames



11h40. «L'extrême droite cherche à surfer sur la situation» estime François Bayrou.

11h35. La marche commune entre Juifs et musulmans dimanche à Paris est annulée. «La marche de dimanche n'a plus lieu d'être, elle est effectivement annulée», a déclaré à la presse Richard Prasquier (Crif) à l'issue de cette rencontre d'environ une heure à l'Elysée. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France a toutefois précisé qu'«il doit y a voir cet après-midi une manifestation devant le mémorial de Drancy, avec des imams».
Le Grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a de son côté «demandé à tous les rabbins de réciter des psaumes à l'occasion de l'office de samedi matin à la mémoire des victimes juives et non juives». «Il y a aura un office à la grande synagogue de la Victoire à Paris lundi prochain à 19 heures et je rappelle là aussi que nous ne prions pas seulement pour les nôtres mais pour toutes les victimes du racisme», a-t-il ajouté.

11h30. Sarkozy va à Toulouse «au chevet des victimes et des policiers blessés».
Nicolas Sarkozy a annoncé à l'Elysée qu'il allait se rendre à Toulouse ce mercredi dans l'après-midi, «au chevet des victimes et des policiers blessés» dans l'opération de police menée dans cette ville contre un homme suspecté des tueries de Toulouse et Montauban.

VIDEO. Terrorisme : Sarkozy appelle à ne pas céder à «l'amalgame»




11h20. Les habitants de l'immeuble assiégé ont été évacués. Notre envoyé spécial a aperçu le bus spécialement affrété quitter la zone, sans en connaître la destination.

11h18. Les autorités palestiniennes en France condamnent l'attaque de l'école de Toulouse


11h15. «Je tiens au nom de la Nation à féliciter les services de police
pour la rapidité de l'enquête et à rendre hommage à la mobilisation exceptionnelle des forces de l'ordre», déclare Nicolas Sarkozy. «Le ministre de l'Intérieur et les hommes du Raid mettent tout en oeuvre pour que ce suspect soit arrêté, déféré devant la justice et puisse ainsi rendre des compte des crimes dont il est soupçonné» précise-t-il.

11h13. Sarkozy : ne pas céder «à l'amalgame», à «la vengeance» face au «terrorisme»
. Le président Nicolas Sarkozy estime que le «terrorisme ne parviendra «pas à fracturer notre communauté nationale» et a appelle à ne «céder ni à l'amalgame ni à la vengeance», après l'identification de l'auteur présumé des tueries de Toulouse et Montauban. «Je le dis à la Nation tout entière, nous devons être rassemblés. (...) Le terrorisme ne parviendra pas à fracturer notre communauté nationale», affirme le chef de l'Etat dans une allocution. «Nous ne devons céder ni à l'amalgame ni à la vengeance» ajoute Nicolas Sarkozy, qui vient de recevoir les représentants des communautés juive et musulmane.

11h12. Allocution du chef de l'Etat. Dans une allocution depuis l'Elysée, Nicolas Sarkozy explique que « l'auteur présumé a été identifié » et que « d'autres arrestations ont eu lieu dans la nuit » et félicite les services de police pour le travail accompli. « J'ai une pensée profondément émue pour les victimes de cette barbarie » et pour les policiers blessés, poursuit le chef de l'Etat, qui se rendra à Montauban pour les obsèques des militaires et, auparavant, à Toulouse, au chevet des forces de l'ordre blessées par l'auteur présumé de la tuerie.

11h11. François Hollande dit son «soulagement» que l'auteur présumé des tueries de Toulouse et Montauban ait été «identifié» et localisé et a souhaite «que l'opération» en cours «se dénoue dans les meilleurs délais».

VIDEO. Hollande : «La lutte contre le terrorisme doit être poursuivie sans relâche»




11h10. Les religions soudées. Dalil Boubaker, recteur de la Grande mosquée de Paris, déclare sur le perron de l'Elysée : « Ce sont des criminels, ne donnons pas d'autres adjectifs qui expliquerait l'inexpliquable, l'inommable ». Peu avant, Gilles Bernheim, grand rabbin de France a déclaré : « Il y a des actes monstrueux dont la finalité a pour objet d'opposer les juifs et les musulmans, c'est peut peut-être ce qu'a voulu faire » l'auteur présumé de la tuerie de Toulouse.

10h53. Le tueur présumé était suivi depuis des années par la DCRI
, selon Claude Guéant.

10h52. Le suspect, «pas celui qui faisait le plus de bruit». Le père d'un voisin de Mohammed Merah, suspecté d'être l'auteur des sept assassinats visant les militaires français et la communauté juive depuis le 11 mars, a décrit le jeune homme comme une "personne normale", et "pas celui qui faisait le plus de bruit".

10h50. «Les conversations se sont interrompues»
, entre le suspect et les négociateurs, déclare Claude Guéant lors d'un point presse.

10h49. La mère du forcené, son frère et la compagne de ce dernier sont en garde à vue.

10h40. Le FN, visé pendant un temps, règle ses comptes.
Le FN s'en prend «aux salauds» qui selon lui, on «instrumentalisé la tragédie de Toulouse» contre le FN et Marine Le Pen, sa candidate à l'élection présidentielle. «A l'attention de Mme Buffet, de MM. Mélenchon, Bayrou, Sopo et autres : vous avez cru pouvoir misérablement instrumentaliser la tragédie de Toulouse contre le Front national» écrit le parti en tête d'un communiqué intitulé «Aux salauds».

10h22. Mélenchon salue une bonne nouvelle. « L'identification du criminel dégénéré qui nous défiait est une bonne nouvelle », déclare Jean-Luc Mélenchon. « Dorénavant, notre premier devoir est de lutter contre les assimilations et stigmatisations haineuses à qui cette situation pourrait servir de prétexte » ajoute-t-il.

AUDIO. Une voisine de l'immeuble attend «dans l'attente et dans la peur»





10h13. Richard Prasquier, président du Crif, exclue tout « amalgame » entre des mouvements islamistes et « l'islam de France », en arrivant à l'Elysée avec Mohammed Moussaoui, président du CFCM. Pour ce dernier,  les musulmans de France sont « offensés » que le tueur se revendique de l'islam

9h48. Toulouse: « C'est le sang de nos deux pays qui a coulé »
, dit Juppé en Israël. « Je suis venu ici au nom du président de la République et du gouvernement français pour partager la douleur des familles Monsonego et Sandler, si tragiquement éprouvées », a déclaré lors d'une conférence de presse conjointe Alain Juppé, arrivé en Israël avec les dépouilles des quatre victimes et une cinquantaine de leurs proches. « D'une certaine manière, c'est le sang de nos deux pays qui a coulé lundi à l'école Ozar Ha Torah », a-t-il rappelé.

9h47. Toulouse: éviter « amalgames » et « stigmatisation »
, demande Borloo. Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, demande mercredi que l'on évite « amalgames » et « stigmatisation », au moment où la police tente d'interpeller un Français d'origine algérienne se réclamant du jihad. Il « salue l'efficacité de la police nationale ainsi que le courage des forces de l'ordre et notamment des hommes du Raid actuellement en opération », écrit son mouvement dans un communiqué.

9h46. Les parents d'élèves attendent la délivrance. Les parents d'enfants de l'école Ozar Hatorah de Toulouse, qui rouvre mercredi, sont « soulagés » de savoir le suspect cerné par la police, attendant désormais « la délivrance », avec son arrestation. « Nous sommes soulagés que cet agresseur soit assiégé par les forces de police et nous attendons la délivrance maintenant. La délivrance de savoir qu'il a été arrêté », confiait Sabine Lévy, mère de Jennifer, 12 ans, élève de 5e au collège « qui n'a pas assisté à tout cela ».

VIDEO. Dans le quartier bouclé, la réaction des voisins




9h38. Une journaliste appelée par le suspect dans la nuit ? Une journaliste de France 24 a reçu vers 1 heure mercredi un appel de revendication d'un homme se présentant comme le suspect des tueries de Montauban et de Toulouse, pris très au sérieux par les enquêteurs, a-t-on appris de source proche du dossier.

9h35. Le suspect a été physiquement repéré mardi par une équipe de surveillance. L'enquête a été conduite grâce à des adresses IP et au scooter du du suspect. La première victime du «tueur au scooter» avait passé une annonce sur internet pour la vente de sa moto, qui avait reçu «près de 500 connexions sur son site», parmi lesquelles un membre d ela famille de Mohammed Merah.  D'autres éléments sur le scooter Yamaha T max 530, repéré sur les lieux des crimes, sont venus petit à petit s'ajouter aux informations, notamment le fait qu'un individu avait interrogé un concessionnaire de la marque pour savoir comment désactiver le "tracker" installé sur l'engin pour le localiser en cas de vol.



9h33. Le suspect cerné est Mohamed Merah, 24 ans, Français d'origine algérienne.


9h40. Toulouse: des «germes explosifs» dans la société française (Bayrou). Il existe des «germes explosifs» dans la société française et les responsables politiques doivent veiller à ce que des «conflits» ou des «affrontements» extérieurs ne soient pas "importés" dans le pays, a souligné mercredi François Bayrou sur France Info.

9h35. C'est «un soulagement pour l'ensemble des Toulousains»
, déclare le maire de Toulouse, Pierre Cohen.

9h31. La détonation entendue à 9 heures serait due à une initiative du Raid.
Selon BFMTV, les policiers ont «sécurisé» une voiture suspecte.

9h30. Selon BFMTV, l'immeuble n'a pas encore été évacué.

9h19. «C'est une opération conduite de manière très remarquable»
, déclare Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP à propos de l'intervention en cours du RAID, selon des participants à la réunion hebdomadaire à huis clos du bureau politique du parti présidentiel, qui s'est ouverte par une minute de silence à la mémoire des victimes.

9h16. Soulagement au Consistoire. Le président du Consistoire central israélite Joël Mergui, qui vient d'arriver à Jérusalem, déclare : «Je suis à la fois soulagé, mais j'éprouve une inquiétude réelle. Soulagé parce que les meurtres de ce barbare vont s'arrêter. Inquiet parce que nous nous demandons si d'autres personnes en France sont capables de commettre de tels meurtres».

9h14. Le suspect a été identifié hier. Le suspect a été «identifié mardi» après que les enquêteurs ont pu effectuer tous les recoupements nécessaires entre les éléments de renseignements et ceux de l'enquête de PJ, expliquent des sources proches de l'enquête. La direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) avait dressé «deux courtes listes de suspects potentiels dans les deux pistes principales retenues, celle de l'ultra-droite radicale et celle de l'islamisme radical dans la région Midi-Pyrénées», ont-elles poursuivi. Parallèlement, l'enquête de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) «a rassemblé de son côté de nombreuses indications dans différents domaines».

Le Raid, une unité d'élite
Le Raid, est l'unité d'élite de la police nationale. Ses 170 membres sont triés sur le volet et passent des tests sans pitié pour y entrer. Ils suivent ensuite une formation très stricte et doivent faire preuve de leur aptitude physique ainsi que d'une bonne «gestion du stress et analyse du comportement».

L'une des qualités nécessaires est «l'humilité», parce qu'au Raid, entend-on souvent, «on a besoin de tout, sauf de cow-boys». Il faut aussi «du courage, bien sûr», mais pas aveugle, car «la sécurité des hommes et des femmes du Raid est érigée en priorité dans l'unité».La fo

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