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Les handballeurs français seront-ils champions olympiques, demain face à l'Islande?

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COUPE DU MONDE 2006

France - Espagne (mardi, 21 heures)

Deuxième partie
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LE VRAI COMBAT DES BLEUS
Par Cédric ROUQUETTE (Envoyé spécial en Allemagne)

Désignés outsiders de leur huitième de finale par les impressions laissées au premier tour, les Français abordent leur match contre l'Espagne avec l'intime conviction que leur heure à sonné. Les clefs du choc.
 
Zidane et son coup franc victorieux en 2000. (L'Eq)

La confiance : MATCH NUL

Lilian Thuram est convaincu que «ça se jouera dans la tête» plus que sur le pré. Dans ce domaine, difficile d'arbitrer entre deux nations qui débordent de confiance, même si elle s'exprime de façon différente. Côté espagnol, il y a l'impression de tenir une chance historique, celle d'une équipe unie, complète, dynamique, décidée à vaincre les malédictions qui ont jalonné son histoire. «Je suis sûr que nous allons passer» lâche Aragones après quelques formules diplomatiques. Côté français, le syndrome 2002 est enterré. La France n'a «plus à calculer», prévient Thuram, «et c'est une très bonne chose». Si le fameux «frein à main» du premier tour n'a pas disparu, c'est qu'il ne partira jamais. L'attitude des deux équipes ressemble à celles de boxeurs nez à nez après la pesée. «Ils sont peut-être confiants, mais le plus dur reste à venir pour eux», prévient Abidal. «C'est bizarre, constate Dhorasoo. Avant de jouer contre le Togo, on avait intégré qu'on allait partir ou rester. Là, on n'imagine pas ne pas rester après l'Espagne. On a le sentiment qu'on va gagner tous ensemble. J'espère qu'ils nous craignent et qu'ils ne pensent pas à nous battre facilement.» La presse espagnole parle déjà du jubilé de Zidane et qualifie la France de «Real Madrid des nations», cette collection de stars sans idée de jeu. «Ils sont marrants hein ?», sourit Dhorasoo. Le premier tacle mettra peut-être tout le monde d'accord.

Les tendances de l'histoire : avantage FRANCE

L'Espagne a battu la France lors du dernier match entre les deux équipes, en mars 2001 à Valence (2-1), en amical. Mais dans le match qui comptait, neuf mois plus tôt, les Bleus s'étaient imposés en quart de finale de l'Euro (2-1). Ils perpétuaient en cela une vieille tradition : jamais l'Espagne n'a battu la France en compétition officielle. C'est vrai aussi, jamais les deux nations ne se sont affrontées en Coupe du monde. En Championnat d'Europe, la France a gagné (2-0) sa finale de l'Euro 1984, puis ses matches éliminatoires sur la route de l'Euro 1992 (3-1 et 2-1). Il n'y a guère que le 1-1 de l'Euro 1996 pour rapprocher l'Espagne de la vérité. En Coupe du monde, la France n'a pas l'habitude de passer les poules pour rien : c'est à chaque fois demi-finale au moins (1958, 1982, 1986, 1998). L'Espagne, elle, finit toujours pas craquer tôt, même quand elle a beaucoup montré, généralement en quart de finale (1986, 1994, 2002), parfois en huitièmes (1990). Et si le bilan de Raymond Domenech contre l'Espagne Espoirs est déficitaire (1 victoire, 2 nuls, 2 défaites), le sélectionneur n'a pas perdu aux JO d'Athènes (1-1) et reste sur le souvenir d'un net 3-0 contre l'équipe emmenée par Xavi en qualifications pour l'Euro Espoirs 2002.

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