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Le vrai visage d’Obama


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Milliere Guy - mercredi 19 novembre 2008

obama
Je pensais qu’Obama avait très peu de chances d’être élu Président des États-Unis. J’avais tort. En parcourant le pays, année après année, j’avais certes remarqué que, dans les grandes villes universitaires et chez les bourgeois bohèmes, une forme de prurit gauchiste aux accents parfois haineux s’était disséminée qui avait fort peu à voir avec l’esprit de tolérance qui avait prévalu jusque-là, mais je pensais que l’esprit de l’Amérique profonde et des pères fondateurs prévaudrait.

Je me suis trompé. Mais ce qui doit être souligné maintenant, car c’est d’une importance extrême pour les années à venir, est la réponse à une question : qui est Barack Obama ?

Obama, c’est fort peu dit en France, n’est pas simplement un Président qui vient de l’ultra-gauche. C’est, au vu de ses origines intellectuelles, de ses années de formation, de l’essentiel de sa vie d’adulte, le Président le plus à gauche que les États-Unis aient connu dans toute leur histoire. C’est un homme qui, voici quelques mois encore, trouvait très fréquentables d’anciens terroristes non repentis, des islamistes, des antisémites et des ennemis avoués de la civilisation occidentale.

C’est un homme dont la campagne électorale s’est révélée très efficace, mais n’en a pas moins reposé sur des réseaux de militants de gauche et d’extrême-gauche qui n’ont reculé devant rien pour gonfler les listes électorales, y compris la fraude : des plaintes ont été déposées à ce sujet dans quatorze États contre une organisation appelée Acorn, payée par la campagne d’Obama.

C’est un homme qui a bénéficié de financements sans précédent pour parvenir à ses fins, et qui a reçu des fonds d’origine indéterminée, voire très douteuse. C’est un homme qui arrive au pouvoir en même temps qu’un Congrès dirigé par deux individus, Nancy Pelosi et Harry Reid, qui représentent par eux-mêmes la loony left, la gauche cinglée, qu’on rencontre à San Francisco, à Greenwich Village, au Capitole, mais nulle part ailleurs…

C’est un homme qui est arrivé à ses fins par une grande forme d’hypnose collective, en laissant ses stratèges créer autour de lui une vague irrationnelle et délirante comme il ne s’en était pas vu depuis les premiers succès des Beatles, avec cette différence que les Beatles étaient des artistes et ne prétendaient accéder nulle part au pouvoir, et encore moins dans la première puissance du monde.

Si, au-delà des Beatles, je devais procéder à des comparaisons politiques, je n’en trouverais pas sans songer à certains dictateurs d’Amérique latine, Juan ou Evita Peron, par exemple. Et c’est un point qui m’inquiète. Nombre d’Américains ont voté pour Obama parce qu’il leur a semblé séduisant, parce qu’il parlait de changement dans l’espoir ou d’espoir dans le changement. Ils ont voté parce qu’on leur a fait signer un papier et qu’on est venu les chercher en voiture, parce que c’était à la mode, parce que ne pas voter Obama, c’était ringard, voire « raciste ».

Un autre point m’inquiète : les médias américains ont, pendant quelques mois, rendu compte de la campagne électorale comme s’ils étaient devenus les équivalents américains de Voici ou de Gala, comme si Obama était leur idole, comme si McCain était un vieux crétin et Sarah Palin une débile profonde. Voir les médias d’un grand pays tomber à ce niveau d’indigence servile est à pleurer.

Il se dit avec insistance qu’Obama gouvernera au centre en pensant à la trace qu’il voudra laisser dans les livres futurs. Je veux bien l’espérer et lui laisser quelques instants le bénéfice du doute. Mais je suis extrêmement sceptique. S’il a menti trente années durant à tous ceux avec qui il a travaillé et noué des liens amicaux, c’est qu’il est le plus grand manipulateur que la terre ait jamais porté. Je pense plutôt que c’est un radical qui a retenu les leçons de son maître à penser, Saul Alinsky, le père spirituel de tous les agitateurs sociaux américains depuis les sixties. Infiltrez les appareils, disait Alinsky qui, à l’évidence, avait lu Antonio Gramsci, n’hésitez pas à tenir un discours modéré, avancez depuis là graduellement vers vos objectifs.

La démarche sera peut-être graduelle. Le but n’en est pas moins de faire des États-Unis un pays très différent. Le but est aussi de changer le monde. Nous sommes face à des risques majeurs, et potentiellement mortels.

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Discrimination
«Je suis favorable à une discrimination positive temporaire sur critères ethniques…»
Benjamin Lancar,
président des Jeunes de l’UMP

SIC
Obama «Ce n’est pas parce qu’il est noir qu’Obama est gentil. Il est pour la peine de mort, l’intervention armée. C’est avant tout un américain impérialiste !»
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Assimilation «Une démocratie a besoin d’un certain degré d’assimilation. Elle ne peut réussir si elle laisse certains groupes culturels parler leur propre langage et suivre leurs traditions sans vivre vraiment de la communauté d’accueil.»
Francis Fukuyama, essayiste

Liberté «On a considéré ces trente dernières années que la liberté était un point de départ et non un point d’arrivée. Il faut accepter que des choses vous soient imposées pour faire de vous un être libre !»
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