Benjamin Biolay 420

Biolay : "Je ne suis pas là pour choquer le bourgeois"

On a plus parlé de Benjamin Biolay pour ses frasques que pour sa musique. Aujourd’hui, c’est avec un double album d’une grâce redoutable qu’il se fait remarquer.

Pourquoi ce double album ?

 

Benjamin Biolay – Mon album précédent était sorti avec un an de retard à cause des plans sociaux chez EMI, ma maison de disques à l’époque. Pour ne pas devenir taré, je me suis remis au travail rapidement après l’enregistrement, vers 2006. J’ai vite compris qu’EMI n’avait pas spécialement envie de prolonger mon contrat mais ça ne m’énervait pas plus que ça : je me disais que j’allais trouver une autre maison de disques, les gens autour de moi me rassuraient. Finalement, j’ai trouvé une certaine liberté dans cette configuration, je n’avais aucune pression, pas de date précise pour le mixage, rien. Pas de maison de disques pour me dire : “Tiens, ça, c’est le single !” J’ai bossé dans mon coin et essayé des tas de trucs.

 

Pourquoi ta maison de disques a-t-elle décidé de se séparer de toi ?

 

Je sais que ce n’est pas du mépris de leur part. Je n’étais tout simplement pas leur priorité, comme beaucoup d’autres artistes. Mon contrat se terminait, ils ne l’ont pas reconduit. Daft Punk l’aurait été direct. Ils sont dans une logique industrielle et je comprends que je ne sois pas dans leurs plans. Je n’ai pas vécu ça comme un licenciement. Mon père a été licencié et je sais ce que ça fait : c’est terrible. Moi, je me suis davantage senti comme un sportif qui a mouillé le maillot et n’a pas été prolongé. C’est assez dur à vivre aussi bien sûr. Avec EMI, j’ai fait cinq albums pour moi, plus du boulot pour Henri Salvador, Keren Ann, Françoise Hardy – des disques qui ont plutôt marché. C’était de belles années, je ne les regrette pas.

 

Sur ton dernier album, les textes sont de plus en plus crus, au plus proche de l’intimité sexuelle. Il y a ce “J’embrasse ton cul” dans Brandt Rhapsodie, par exemple…

 

Je suis peut-être tordu, mais “J’embrasse ton cul”, je trouve ça plutôt mignon ; pour moi c’est le truc que tu dis à ta meuf au début de la relation. Je ne trouve pas ça spécialement libidineux…

 

Et “Je n’ai plus de tête, je n’ai plus que ma queue” ?

 

Ça, c’est triste… A un moment dans ma vie, j’ai été un peu comme ça. Quand je sortais bourré à partir de 9 heures du soir, c’était parti, je devenais le chanteur en goguette… Je n’aurais jamais pensé écrire cette chanson mais c’est arrivé, comme une parcelle de réalité, la réalité de ce que je suis ou ai été, qui passe en force, même si ça paraît cru et moche. Plein de gens savent de quoi je parle.

 

As-tu l’impression d’être un artiste monomaniaque, tracassé par seulement deux ou trois choses, dont la relation amoureuse et le sexe ?

 

J’ai l’impression que je le suis devenu. Peut-être parce que la politique est tellement épouvantable que j’ai besoin de me concentrer sur d’autres choses, comme le quotidien, l’intime... Il y a des artistes contemporains qui exposent leur caca, ou encore Dash Snow, mort il y a peu de temps, que j’aimais beaucoup, qui exposait des coupures de presse avec son sperme. Chacun exprime sa colère à sa façon. Je n’en suis pas encore là.

 

Tu évoques toujours Francis Scott Fitzgerald dans tes interviews, chez qui le sentiment de perte, de sacrifice, est très présent…

 

Quand j’écris la chanson La Superbe, je pense à Gatsby le Magnifique. Quelle que soit sa situation, il garde une certaine dignité. C’est un truc en moi, Gatsby. Je l’ai lu à 16 ans, c’est un livre qui m’a marqué. Je l’ai d’abord lu en anglais puis en français.

 

L’élégance, au moins dans le domaine de l’écriture, t’aide à tenir debout ?

 

Si je vois que je suis descendu laper le caniveau dans une chanson, je la dégage. Si je vois que le truc est trop gras ou trop complaisant, je vire. J’adore écrire sur le sexe mais je me fixe des limites, je ne suis pas là pour choquer le bourgeois.

 

As-tu eu du mal à écrire les chansons de ce nouveau disque ?

 

J’ai eu du mal à finir Night Shop. J’étais au studio, je n’avançais pas et je n’avais plus de shit. Le patron m’a dit qu’il restait la “chaussette” de Bashung, où il mettait sa fumette. Il me l’a filée et ça m’a fait penser à lui. J’ai écrit “La nuit je mange” sur une feuille et c’est parti comme ça. Parfois un truc extérieur vient te pousser aux fesses. Je lui dois cette chanson…

 

Que représente Bashung pour toi ?

 

C’est pas la statue du commandeur mais il a écrit de grandes chansons. A chaque album qu’on écoutait de lui, on prenait un coup : on avait l’impression d’être Talking Heads, et en fait on comprenait qu’à côté de lui on était juste Modern Talking (rires). Ses débuts, je n’en suis pas dingue, mais la fin, c’est époustouflant. Et puis c’était un monsieur tellement gentil, généreux avec les jeunes. J’ai passé des après-midi entiers chez lui…

 

Tu t’intéresses à l’autofiction ?

 

Oui, mais j’écris plus sur moi que sur les autres. L’autofiction, bof, c’est un terme marketing, combien de merdes pour un coup de génie. Christine Angot, j’adorais au début, mais son livre avec Doc Gynéco, Le Marché des amants, on dirait le truc d’une bourgeoise du XIXe siècle qui voit un Noir pour la première fois de sa vie. J’étais extrêmement gêné, limite “la bite des Noirs” de Pascal Sevran.

 

La chanson Ton héritage, où tu t’adresses à ton enfant, est assez cruelle sur toi-même…

 

Sous prétexte d’écrire un truc pour ma fille, j’ai un peu dressé le vrai bilan de ce que je suis. J’ai remarqué que mon père avait beaucoup de points communs avec moi. C’est la lettre que j’aurais aimé qu’il m’écrive. Du coup, j’ai choisi une mélodie assez cheesy pour aller avec ce texte très cru. Musicalement, ça frôle le Michel Legrand ou le Francis Lai. S’il y avait une chanson comme ça sur un disque de Miossec, ça ne me dérangerait pas, je n’aurais pas l’impression qu’il a baissé son froc. Quand c’est moi qui le fais, je sais que c’est plus risqué (rires).

 

Tu as le sentiment d’avoir un truc à prouver par rapport à Miossec ?

 

Miossec, comme Dominique A ou Murat, se sont très vite retrouvés au panthéon.

 

Est-ce que c’est une chance ?

 

On verra. Dominique A a fait, en 1995, une couve des Inrocks avec comme accroche “La chanson française dont vous n’aurez pas honte”. J’étais à Lyon, avec Hubert de L’Affaire Louis’ Trio, quand j’ai vu ça, et on s’est dit : “Et nous alors ?” J’espère que cette reconnaissance critique qui leur est arrivée très tôt ne les a pas trop paralysés… De toute façon, pour ces mecs, c’était super mérité. Miossec, quelle écriture il a !

 

Brandt Rhapsodie, est-ce une façon de parodier ce dont tu as dit beaucoup de mal dans les médias : la chanson française un peu sociologique, genre Bénabar ?

 

Exactement. Jeanne Cherhal, que j’aime beaucoup, est là pour renforcer cet effet. Comme moi, elle s’est retrouvée cataloguée dans ce truc “nouvelle chanson française”. On a écrit cette chanson tous les deux. Il y a des listes de courses sur sa partie, je ne suis pas encore capable d’écrire un truc comme ça : les oeufs bios, les tampons, non. J’étais heureux qu’elle le fasse, elle (rires). Mais oui, l’idée c’est de se moquer de la “nouvelle chanson française” dans toute sa splendeur.

 

On a le sentiment que, disque après disque, ta musique s’échappe de plus en plus de l’aspect “pop soignée” de ses débuts.

 

Oui, j’en suis content. Je ne renie pas ce que j’ai fait avant, c’était très soigné, j’allais même jusqu’à mettre un costume Dior sur la photo, je jouais le jeu jusqu’au bout. Au mieux, j’avais l’air du nouveau Bryan Ferry, au pire du nouveau glandu Rive gauche. Pour moi, c’était une étape, mais j’y ai mis mon coeur, comme dans tout ce que je fais, aussi bien pour moi que pour Keren Ann ou Henri Salvador.

 

Tu as déjà songé à arrêter ?

 

Oui, bien sûr, si ça devient trop complexe et que le malentendu est trop grand, je n’hésiterai pas une seconde. J’ai la chance de savoir faire d’autres choses.

 

Qu’est-ce que tu entends par malentendu ?

 

J’aimerais que les gens sachent en quoi consiste exactement mon travail, même s’ils ne l’aiment pas. Les gens qui s’intéressent à mon travail, je dois le reconnaître, sont relativement peu nombreux. Ceux qui me connaissent un peu, souvent, ne me connaissent pas pour mon travail mais pour mon mariage, pour les conneries que j’ai dites à la télé, parce que je me suis embrouillé avec Salvador. J’ai parfois le sentiment d’avoir été jeté à l’abattoir sans même le moindre briefing.

 

Tu penses que tes disques ont un potentiel populaire freiné par ton image ?

 

Depuis mon précédent album, Trash yéyé, je pense que oui. Cet album n’aurait pas été honteux s’il avait été disque de platine, c’est-à-dire vendu à 200 000. Finalement, il a fait 70 000, ce qui n’est pas si mal pour la période. Mais c’est un peu de ma faute aussi. Je me suis pointé avec ce disque et le seul truc que j’ai trouvé à dire, c’est : “La chanson française me débecte.” Pas terrible. Pour moi, c’était un acte politique un peu nécessaire mais ça m’a foutu dedans. C’était pour une interview avec Technikart, le mec m’a tendu la perche, j’ai commandé deux vodkas de plus et bim, c’était parti. Mais fondamentalement, je le comprends aujourd’hui, c’est pas comme ça que tu dis bonjour aux gens.

 

As-tu parfois surjoué ton côté mauvais garçon pour te faire remarquer ?

 

Dans cette interview à Technikart, oui. Je me retrouve à dire mes conneries en une du numéro double de l’été. Tout le monde lit ça aux Francofolies de La Rochelle. Mais c’est un peu mon genre aussi. Par exemple, je n’écoute pas de trucs tièdes. Aujourd’hui, j’adore un mec comme Booba. Je reprends des lyrics à lui dans un inédit de ce nouvel album. Booba est un des mecs qui écrit le mieux aujourd’hui. C’est une machine à rimes, surtout les rimes internes. J’écoute ça depuis longtemps, depuis Lunatic, j’adorais La Lettre, une chanson bouleversante. Son disque Ouest Side est une tuerie, j’ai pris une claque… Je pense qu’on ressent son influence sur mon dernier disque, j’ai beaucoup bossé sur les rimes internes, c’est un truc hip-hop. L’un des disques que j’ai le plus écoutés ces derniers mois, c’est celui de Lil’Wayne…

 

Dans le film de Maïwenn Le Besco, Le Bal des actrices, JoeyStarr dit cette phrase : “Y’a pas écrit Benjamin Biolay sur mon front”, pour signifier qu’il est un artiste populaire, pas confidentiel…

 

Je le savais puisque j’ai fait une chanson pour ce film. Maïwenn m’a dit : “Je trouve ça super drôle que Joey dise ça.” Bon, OK, moi pas, mais si elle trouve ça super drôle…

 

Tu as été nommé aux César l’an passé comme meilleur second rôle pour Stella de Sylvie Verheyde. Le cinéma, c’est arrivé comment ?

 

Par hasard, un cinéaste assez connu m’a proposé un rôle il y a quelques années, et j’ai refusé : même au lycée, j’avais toujours dit non aux pièces de théâtre. Quand j’ai vu le film, j’ai trouvé le comédien vraiment nul et je me suis dit que j’aurais dû accepter… Enfin, Sylvie Verheyde voulait me donner un rôle de personnage odieux parce qu’elle m’avait trouvé imbuvable à la télé (rires). Je n’ai pas pu le faire. Elle est revenue à la charge plus tard pour Stella (ce qui lui a valu une nomination aux César – ndlr), j’ai aussi tourné dans Didine de Vincent Dietschy avec Géraldine Pailhas.

 

Tu as plein de propositions désormais ?

 

Ouais, ouais, ouais… C’est marrant, le cinéma, c’est le premier truc que je fais dans lequel il n’y a pas le moindre nuage noir. J’attends, j’observe… Je regarde les opérateurs, les techniciens… Plus tard, j’aimerais réaliser un long métrage. Je découvre et c’est assez agréable.

 

Moins douloureux que la musique ?

 

Un peu moins, même si je bosse comme un forcené. Il n’y a pas l’angoisse de la page blanche, tout est déjà écrit, le costume et la coupe de cheveux déjà choisis. Tu es la poupée de quelqu’un. J’ai suffisamment joué à la poupée pour apprécier. 

 

Album La Superbe (Naïve) En concert Le 2 février à Arcachon et les 5 et 6 février au Casino de Paris ///www.benjaminbiolay.com

Anna Xelle : Des bonbons pour se faire les dents dures - lundi 2 novembre 2009 21:34

c'est par là ! http://bonbonniereadeux.canalblog.com/

Damiendamned : je découvre ce Biolay ... - dimanche 1 novembre 2009 13:53

... j'étais à l'agence hier samedi, donc j'ai écouté son album sur Deezer. Je ne connaissais pas ce garçon, puisque je méfie en général de la variété française qui sent souvent la saucisse, faut bien le reconnaitre ... Et bien son élitisme est interessant, son album vraiment bien fait ... Mais peut-être parce que je viens de me séparer et que je suis un peu midinette actuellement ...

elmahi08 : - dimanche 1 novembre 2009 02:11

Je n'aime pas du tout Benjamin Biolay, tant dans sa musique que dans ses attitudes ! J'ai lu cet été une interview de lui dans Technikart et en gros "la scène musicale française, c'est que de la m*rde sauf moi". Arrivé sur un plateau télé, il se défend : "Heu mais non, c'est pas vrai, je n'ai quand même pas dit ça". Il crache dans la soupe et quand ça lui rapporte des sous, il retourne sa veste, cf la star academy. Ce mec n'a aucune intégrité...

jamrok : venus - samedi 31 octobre 2009 17:24

Venus c'est un plaisir de te lire.je n'aurais pas su dire mieux.

liza : - samedi 31 octobre 2009 13:13

Je fus une fan de la première heure, rha les deux premiers albums et les remix aussi. Vu aussi à l'Olympia en 2004 il me semble... Puis j'ai un peu décoché sur les albums suivants à cause notamment du surmixage des titres, du côté auberge espagnole du mixage aussi, le truc qui va dans tous les sens et super compact, plutôt indigeste pour moi mais toujours deux ou trois chansons magnifiques. Nouvel album je l'écoute et je bute encore sur ces mixages et orchestrations en mille-feuilles qui me fatiguent. Et aussi sur certains titres (ton héritage et compagnie), j'aime le titre La superbe qui a la grace. C'est vrai que je ne retrouverai jamais les sentiments des premiers albums que j'ai écouté en boucle, mais je ne désespère pas d'un album un jour plus folk, plus minimaliste. Mais ce ne sont que mes goûts !

Venus : troublant - samedi 31 octobre 2009 12:58

ces histoires d'images ne tiennent pas la route. L'image d'un artiste est différente selon le média qui la véhicule. Un personnage n'est pas la personne. Quand on entend Biolay parler sur France Culture ou sur France Inter, ce n'est pas le même que celui de la presse people. Le mieux est de voir l'artiste sur scène pour en saisir l'intégrité. Quant à La Superbe c'est un univers à la fois personnel et troublant qui me touche dans ce que j'ai de plus fragile, les ratages, les remords et les regrets, l'angoisse du vide, la peur de la mort, la vanité des choses. Et puis cette façon de noyer sa voix douce dans des compositions sublimement violentes relève d'une pureté artistique qu'on ne trouve que chez les plus grands.

sophieartaud : J'aime la musique, mais pas le personnage. - samedi 31 octobre 2009 10:15

J'aime la musique, je n'aime pas le personnage, il me dérange plus qu'autre chose ! Présomptueux, empathique, arrogant, prétentieux. Ce qu'il sait mieux faire ??? Enfoncer d'autres artistes effectivement comme le dis plus bas Franck. Il a beau enfoncer d'autres artistes comme Bénabar (par exemple) mais encore faudrait il qu'il garde en lui la même modestie et la même sympathie. Je reste perplexe. J'écoute tout de même, la musique est bonne, alors que mon oreille fasse abstraction du reste pour passer un agréable moment.

MRCT : Je l'écoute en boucle - samedi 31 octobre 2009 03:03

Excellent, cet album! C'est une révélation pour moi qui n'ai jamais écouté ses précédents, à part le génial premier album de Keren Ann qu'il a produit je crois. Double album qui s'écoute sans lassitude, j'avoue être surpris!

Franck76 : Problème d'image, dommage ! - samedi 31 octobre 2009 02:11

Ca m'a toujours attristé de voir un mec comme Biolay toujours et encore enfoncer les autres. C'est un rituel chez lui à chaque sortie d'album. C'est vraiment dommage ! Benjamin Biolay critique fortement Bénabar pour ses paroles simples, il l'accuse de vanter le retour au terroir, l'attachement au passé. Mais quand Bénabar parle de ses nuits sans sommeil à cause de son bébé, ou de l'affection d'un agent immobilier pour la maison qu'il vend, il fait appel à des sentiments universels... Il dit du mal de tout le monde, mais c'est Christophe Willem qu'il menace de gifler depuis quelques semaines. Quel courage ! Christophe Willem c'est bien le mec super costaud et super méchant ?! Et bein...

Franck76 : Problème d'image, dommage ! - samedi 31 octobre 2009 02:10

Ca m'a toujours attristé de voir un mec comme Biolay toujours et encore enfoncer les autres. C'est un rituel chez lui à chaque sortie d'album. C'est vraiment dommage ! Benjamin Biolay critique fortement Bénabar pour ses paroles simples, il l'accuse de vanter le retour au terroir, l'attachement au passé. Mais quand Bénabar parle de ses nuits sans sommeil à cause de son bébé, ou de l'affection d'un agent immobilier pour la maison qu'il vend, il fait appel à des sentiments universels... Il dit du mal de tout le monde, mais c'est Christophe Willem qu'il menace de gifler depuis quelques semaines. Quel courage ! Christophe Willem c'est bien le mec super costaud et super méchant ?! Et bein...

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