Anne Sinclair, une femme d'influence

Par Élise Karlin, publié le 16/04/2011 à 10:28

Anne Sinclair, une femme d'influence

Anne Sinclair prépapre un ouvrage consacré à son grand-père.  

AFP

Elle fut hier la journaliste la plus connue de France, elle peut devenir demain une actrice majeure sur la scène politique. L'épouse de Dominique Strauss-Kahn attire aujourd'hui tous les regards. Qui est-elle? Que veut-elle? Enquête.

"Deux ou trois choses vues d'Amérique", le 4 avril 2011 : "Ce lundi, il sera sans doute candidat", prévient Anne Sinclair sur son blog. A ces mots, certains retiennent leur souffle : "Mme DSK", devenue son porte-voix, engagerait-elle enfin le combat ? Le frisson fait long feu : "Obama devrait annoncer le tout premier sa candidature", poursuit la journaliste, avant de préciser que "les commentaires de politique politicienne française, pour ou contre celui-ci ou celui-là, passeront à la trappe. Je suis d'humeur bagarreuse, ce soir !"  

Bagarreuse, facétieuse, frondeuse, qu'importe : depuis quelques mois, l'épouse du directeur général du FMI est l'objet de toutes les attentions, alors qu'il est, lui, contraint au silence. Lorsqu'elle parle, c'est Strauss-Kahn qu'on entend, tant elle est aujourd'hui "la femme de" son mari.  

Drôle de destin que celui d'une ex-icône du petit écran, une étoile du dimanche soir, la journaliste grâce à laquelle toute une génération de Français s'est passionnée pour la politique à la télé! Mais qui est vraiment Anne Sinclair ? Et quel rôle joue-t-elle auprès de celui qui pourrait, un jour, prétendre accéder au sommet de l'Etat ?  

7 sur 7, the place to be

Les puissants et leurs petites médiocrités, le pouvoir, l'argent, elle les connaît intimement. La notoriété? Elle l'a eue à 100%. Elle a incarné une émission qui a mobilisé jusqu'à 12 millions de téléspectateurs à la fin de chaque semaine -les premières notes du générique de 7 sur 7 suffisent à replonger chaque Français de plus de 20 ans en terre familière...  

Son plateau en demi-lune, c'était the place to be à l'heure du souper dominical. Elle est, à l'époque, la journaliste la plus puissante du PAF : "Tous les politiques voulaient passer à 7 sur 7, se souvient Marie-France Lavarini, ancienne rédactrice en chef. Elle recevait une avalanche d'invitations, de coups de fil... C'était une période incroyable." Et pourtant. "Je ne l'ai jamais sentie grisée par le pouvoir, assure Patrick Bruel, un de ses amis. Elle donne plutôt le sentiment d'en avoir perçu les limites, pour l'avoir beaucoup côtoyé professionnellement."  

Anne Sinclair refuse alors les ponts d'or qu'on lui offre pour une participation ici, une apparition là-bas. Comme elle renvoie systématiquement les bijoux dont la couvrent les joailliers. Quand elle porte, elle paie.  

Ce n'est pas l'enjeu. Elle a longtemps vécu de son travail, et elle en a bien vécu: au moment de 7 sur 7, elle gagne environ 33 000 euros par mois, un salaire qui augmente lorsqu'elle prend la direction d'e-TF1, après 1997; sans parler du 1,86 million d'euros qu'elle empoche grâce à sa victoire aux prud'hommes contre la chaîne privée. Avec cet argent, précise-t-elle souvent, elle a acheté le riad que le couple Strauss-Kahn possède à Marrakech: "Bienvenue chez Patrick Le Lay!" lui arrive-t-il de lancer aux invités.  

Mais avant même qu'elle gagne sa vie, l'argent n'a jamais été un problème pour cette petite-fille d'un des plus grands marchands d'art du xxe siècle, fille d'un industriel en cosmétique. Un réalisateur se souvient de la première fois qu'il est allé chez elle: "Ouah! ça doit faire cher de loyer ! Elle m'a répondu: "Non, c'est à nous." L'appartement? "Non, l'immeuble."" 

La gauche dans ce qu'elle peut avoir de plus élitiste

A cette aisance financière s'ajoute une aisance culturelle, liée autant à sa famille, juifs résistants convaincus, après guerre, par les idéaux de Mendès France, qu'au milieu où elle évolue grâce à son premier mariage avec le journaliste Ivan Levaï, dont elle est restée très proche. Les Badinter sont ses amis, comme Simone et Antoine Veil, Jean-François Kahn et sa femme, Rachel, Alain Duhamel, Pierre Arditi, Guy Bedos, Bernard Kouchner, Bernard-Henri Lévy. Dans le temps, il y avait aussi Yves Montand et Simone Signoret, qui lui téléphonait souvent, le dimanche soir, pour commenter l'émission de celle qu'elle appelait "ma p'tite".  

"Anne Sinclair fait fondamentalement partie de ce petit monde de connivence intello-politico-médiatique, dont elle ne comprend même pas qu'il puisse énerver puisque c'est le sien", écrit Emmanuelle Anizon dans Télérama en 2003. 

La femme de DSK incarne la "gauche caviar" dans ce qu'elle peut avoir de plus tape-à-l'oeil et de plus élitiste - "Madame et ses bagouses", résume élégamment Nicolas Sarkozy en privé. Le président est convaincu que cette image caricaturale de la grande bourgeoisie, insouciante et mondaine, lui servira de faire-valoir. Et qu'Anne Sinclair, si populaire ait-elle été, tirera DSK vers le bas, à défendre trop ardemment une gauche morale en total décalage avec les difficultés quotidiennes des Français. Peut-être. 

Travailleuse acharnée, méticuleuse dans ses dossiers

Peut-être pas : Mme Strauss-Kahn est décrite par ceux qui l'ont approchée comme le modèle même de l'anti star, humaine et chaleureuse. "Jamais je n'ai décelé chez elle une once de vanité", témoigne Elisabeth Badinter.  

Jamais un caprice, un mot cruel gratuit, un geste déplacé. Au contraire, dans un choeur étonnant, ses amis, ceux avec qui elle a travaillé, les politiques qu'elle a croisés, tous parlent d'une femme d'une extrême gentillesse, courtoise, fidèle dans les bons et les mauvais moments, travailleuse acharnée, méticuleuse dans ses dossiers. Qui a toujours compensé le ton affable de ses questions par leur précision, ou le ton convenu -voire gnangnan- de son ouvrage sur les personnalités qu'elle a invitées à 7 sur 7 par des interviews sans ménagement. Celle de François Mitterrand en reste un exemple, président qu'elle exaspère en l'interrogeant à plusieurs reprises sur ses relations avec Roger-Patrice Pelat.  

Anne Sinclair fait partie, pourtant, des quelques rares intimes qui ont partagé sa victoire avec le chef de l'Etat dans la chambre de l'hôtel du Vieux Morvan, à Château-Chinon (Nièvre), le 10 mai 1981. Mais elle ne lui a jamais pardonné d'avoir prolongé son amitié avec René Bousquet après 1978, alors que ce dernier est, à cette date, nommément désigné comme l'un des responsables français de la rafle du Vél' d'Hiv en juillet 1942, par Louis Darquier de Pellepoix dans une interview à L'Express.  

Cette interview marque un tournant dans la propre famille d'Anne Sinclair : son père, Robert Schwartz, Sinclair de son nom de guerre, vilipendé, rappelle Ivan Levaï, par le chef de la propagande nazie Joseph Goebbels, découvre alors que son voisin de Valbonne, dans les Alpes-Maritimes, cet aimable M. Jean Leguay, avec lequel la famille entretient d'excellentes relations, était l'adjoint de Bousquet en 1942... 

Pour Anne Sinclair, la rupture avec Mitterrand date de l'affaire Bousquet. Sur d'autres sujets, certes moins tragiques, il y a des manquements qu'elle n'excuse pas. "Je ne te le pardonnerai jamais", promet Anne Sinclair à Michèle Cotta en novembre 1999. Elle reproche à la directrice générale de France 2 de ne pas avoir empêché la "traque journalistique" organisée autour de DSK, à la veille de sa démission du gouvernement Jospin.  

"Une femme de devoir"

Jean-Marie Colombani, lui, se souvient encore du tombereau d'injures dont elle l'abreuve au téléphone, alors qu'elle estime indigne la manière dont son journal, Le Monde, rend compte de l'affaire de la cassette Méry, en septembre 2000. Dans les deux cas, DSK sera blanchi par la justice.  

Quant à Lionel Jospin, c'est par courrier qu'elle lui a signifié sa déception et sa colère, à la sortie du livre L'Impasse: l'ancien Premier ministre socialiste y dénonce longuement les travers de Ségolène Royal, "la moins capable de gagner" en 2007 selon lui. Cette fois, c'en est trop -la journaliste, sur l'estomac de laquelle pesaient déjà un repas à la Lanterne, en 1999, et le ton moralisant de l'homme de Matignon, ne le lui fait pas dire: que n'a-t-il exprimé ses doutes plus tôt! Et surtout, que n'a-t-il soutenu DSK, s'il le jugeait le plus capable! 

Ses amis sont unanimes: Anne Sinclair est une femme d'un naturel aimable, mais, si on touche à "Domi", elle devient chienne. "On ne peut pas comprendre Anne si on ne commence pas par dire qu'elle agit par amour pour Dominique, souligne l'un d'eux. Exprimé de cette manière, ça peut paraître ridicule et absolument ringard, mais c'est la pure vérité." "Anne est une femme de devoir, confirme la photographe Micheline Pelletier. La seule fois où elle a dérogé à sa règle personnelle, c'est par amour, par passion même, lorsqu'elle a rencontré Dominique."  

Elle le rencontre, en 1989, au plus haut de sa popularité. Strauss-Kahn, lui, n'est que le président de la commission des Finances de l'Assemblée. Ils se croisent à l'occasion de l'émission Questions à domicile, présentée à l'époque par Anne Sinclair et Jean-Marie Colombani. Il est d'usage qu'un contradicteur vienne porter le fer face à l'invité. Ce soir-là, confortablement installée dans le salon de Dominique Perben, la France découvre DSK, en duplex. Il deviendra deux ans plus tard ministre délégué à l'Industrie et au Commerce extérieur du gouvernement d'Edith Cresson.  

Avec lui, c'est l'aventure, le souffle d'une nouvelle vie. Les Etats-Unis en van, l'Inde en bus, la Chine en famille... Anne Sinclair devient le coeur d'une tribu recomposée, six enfants à eux deux. Elle, fille unique qui a toujours eu des relations compliquées avec sa mère, trouve une famille -au sens large- au sein de laquelle elle s'épanouit.  

Anne Sinclair, une femme d'influence

Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn se sont rencontrés sur l'émission Questions à domicile.  

REUTERS/Charles Platiau

En son nom, elle refuse de présenter le journal de 20 heures de TF1. Aujourd'hui, elle est capable de revenir de Washington à Paris simplement parce que l'un de ses quatre petits-enfants, malade, a besoin de sa "Mamita". En mai, elle sera une cinquième fois grand-mère, par l'un des deux fils qu'elle a eus avec Ivan Levaï: "Anne, s'amuse son amie Rachel Kahn, est la seule de notre génération à avoir endossé avec volupté ce nouveau rôle." 

Au début, lorsque DSK quitte Paris pour le FMI, Anne Sinclair a aimé la vie aux Etats-Unis. Aménager sa maison. Retrouver des soirées à deux, loin de la tourmente parisienne. Prendre le temps d'un pique-nique sur les rives de la baie de Chesapeake. Envoyer des e-mails à ses amis. Jouer les journalistes free-lance -en 2008, elle assiste, anonyme et enthousiaste, à la convention démocrate de Denver, qui intronise la candidature de Barack Obama. Elle écrit des articles pour Le Journal du dimanche sur le bureau qu'elle partage avec son mari - partout, à Washington, à Paris, à Marrakech, ils ont répété la même installation : une grande table, et deux ordinateurs face à face. 

De toutes les réunions, de toutes les discussions

Presque quatre ans plus tard, elle a envie de revenir à Paris -elle l'a dit à plusieurs de ses proches, sans pour autant donner la moindre information sur l'avenir : "On a passé nos vacances à dire "si"", sourit encore Jean Veil (fils de Simone et Antoine Veil), qui était avec eux à Marrakech en décembre 2010. Lorsqu'elle confie au Point, le 9 février 2011, qu'elle ne souhaite pas voir DSK s'engager dans un second mandat, elle est aussi sincère qu'en service commandé. Elle se plie d'autant plus volontiers à cette séquence de communication, organisée pour préparer une éventuelle candidature de Strauss-Kahn, qu'elle en est partie prenante...  

"Anne est avant tout une femme libre"

Anne Sinclair est de toutes les réunions, de toutes les discussions. Lucide souvent sur les difficultés à venir. Aveuglée parfois par son admiration pour les qualités de son mari et son désir qu'il accède au meilleur, comme à l'automne 2006, quand elle ne voit pas Ségolène Royal cristalliser les socialistes autour de sa candidature. Soucieuse de ne pas être un facteur déterminant dans la décision que prendra DSK : "Anne est avant tout une femme libre, résume Ivan Levaï. Libre dans ses choix, elle vous laisse une grande liberté dans les vôtres."  

15 juillet 1948 Naissance à New York. 

1976 Première émission sur FR3. 

30 novembre 1983 Présente Edition spéciale, sur TF1. 

16 septembre 1984 Premier 7 sur 7. 

28 mars 1985 Inaugure l'émission mensuelle Questions à domicile, sur TF1, avec Pierre-Luc Séguillon puis avec Jean-Marie Colombani. 

1986 Sept d'or de la meilleure journaliste. 

26 novembre 1991 Mariage avec Dominique Strauss-Kahn. 

Juillet 1995 Nommée directrice adjointe de l'information de TF1. 

6 juillet 1997 Arrêt de 7 sur 7. 

2 novembre 1999Elle est au côté de DSK, qui annonce, à Bercy, sa démission du ministère de l'Economie. 

Juin 2001 Licenciée "en un quart d'heure" après dix-sept ans de carrière à TF1. 

Novembre 2007 Départ pour Washington, où DSK est nommé directeur général du Fonds monétaire international. 

Une nouvelle campagne ne paraît pas lui faire peur -son couple a déjà traversé des déserts et des orages. Même si la réputation de séducteur de Strauss-Kahn, renforcée par le scandale de sa liaison avec l'une de ses subordonnées du FMI, reste le tabou : invitée du Grand Journal de Canal +, le 10 novembre 2010, c'est le seul sujet qu'il est demandé aux journalistes de ne pas aborder. Egal silence chez ses amies : "Lorsque je la regarde au milieu des siens, élude Rachel Kahn, je vois une femme épanouie, heureuse, amoureuse, et un homme attentionné." 

Aujourd'hui, le souci d'Anne Sinclair -l'"obsession", précise un proche- c'est le livre qu'elle est en train de consacrer à son grand-père. La rumeur affirme que cet ouvrage, à quelques mois de l'élection présidentielle, servirait à justifier la provenance de son immense fortune.  

Une épouse à temps plein

Des propos qui exaspèrent son ami l'écrivain Dan Franck, avec lequel elle discute depuis longtemps de ce travail sur ses origines. Un travail commencé après la mort de sa mère, lorsqu'en triant des photos elle a retrouvé deux clichés: sur le premier, la galerie de Paul Rosenberg, son grand-père marchand d'art, rue La Boétie, à Paris, avant la guerre.  

Sur le second, la même galerie sous l'occupation nazie: un lieu d'exposition sur la manière de reconnaître un juif. Cet homme, qu'elle a à peine connu, devint soudain une sorte de fil rouge pour remonter aux origines, elle qui ne respecte de la tradition juive que le jeûne de Kippour. Ses indignations, ses colères, sa certitude d'être dans le bon camp, même si elle s'avoue moins intolérante en vieillissant, tout a semblé prendre sens. Mais, malgré la masse de documents qu'elle continue d'accumuler, il est décidément plus facile de préparer une interview que d'écrire sur les fondements de sa propre identité. 

Quand elle passe à Paris, Anne Sinclair expédie les affaires courantes, le dentiste, les papiers. Elle qui a renoncé à un métier qu'elle a adoré pour devenir l'épouse à plein-temps de son mari, reste sa première groupie, téléspectatrice attentive : le 20 février, sur le plateau du 20 Heures de France 2, elle l'a trouvé "un peu tendu, au début". Mais c'est DSK qui s'est mis aux fourneaux en rentrant chez lui ce soir-là, pour nourrir Pierre Arditi, Dan Franck et quelques autres -Madame n'a jamais réussi à l'égaler dans la fabrication du foie de volaille haché. 

Commentaires (49)

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raskaz

raskaz - 18/04/2011 23:48:00

DSK est le candidat le plus sérieux non seulement contre Sarkozy mais surtout contre la droite . Il devient de plus en plus évident qu'un candidat de gauche , socialiste certainement , sera élu en 2012 . Mais DSK est le seul à pouvoir espérer faire gagner la gauche une deuxième fois en 2017 , et c'est ça qui met la droite en fureur .

cartolle

cartolle - 18/04/2011 22:36:09

Ils ne vont pas nous refaire le coup des SARKO. Leurs rencontres personnelles, leurs fréquentations, on s'en moque. Que son cher et tendre époux nous parle le plus vite possible de ses projets et de son programme, c'est ça qui nous intéresse. Les repas qu'ils font avec leurs copains, on s'en balance.

esope

esope - 18/04/2011 08:34:06

De quels regards s'agit t'il?De ceux des amis de son mari,de ceux des socialistes qui sont favorables a DSK ou encore de ceux qui ne peuvent pas la piffrer. Quant aux français mis a part les quelques uns qui se rappelle 7 sur 7 ,ils s'en foutent complétement de Anne Sinclair ou de madame Schwartz épouse DSK,ils ont d'autres soucis que celui là .

vavou

vavou - 18/04/2011 00:29:04

DSK le candidat des marchés que l'oligarchie mondiale essaie de nous vendre sur papier glacé, à commencer par l'Express....Attention il est pire que Sarko: demandez aux grecs! Quant à Anne Sinclair, il y a longtemps qu'elle n'influence plus les français....Un peu à des années lumieres d'une France qu'ils ne connaissent pas vraiment sauf Neuilly.

internaute

internaute - 17/04/2011 23:02:31

Le riche DSK est vraiment Le candidat qui va balayer Sarkozy le pauvre qui gagne moitié moins de son salaire au FMI. DSK le riche voudra-t-il rétrograder? Rien n'est moins sûr. Après avoir connu la vie opulente il faudra revenir sur terre,dans notre petit pays de pauvres...

Jacko34

Jacko34 - 17/04/2011 22:44:22

Si les français mettent ce couple au pouvoir, c'est comme si les américains votaient pour Lénine.

ontont

ontont - 17/04/2011 20:49:33

A lire cet article, Anne Saint Clair ferait plus(sse)envie que DSK,plus classique:elle a du punch,la niaque:elle sait engueuler ses "proches" (sympa le tombereau d'ordures sur Colombani:on aurait eu envie,aussi,parfois:c'est bien de l'avoir réalisé !);il y a qlq années certains se gaussaient,bètement, de ses pulls Mohair roses et chics;mais qu'une femme à l'abri du besoin puisse afficher des convictions plutot génèreuses,humanistes,ça rappelle des grands-bourgeois comme MM Blum,Mendès-france:ça ferait plus rèver que Sarkosy et son Allègre de Service Scientiste,et ses autres sbires:espèrons,aussi,qu'elle ne soit pas trop,pro sioniste,et que la Palestine soit dans sa mémoire:ce serait pas mal une femme comme elle à l'Elysée:plus intéréssant qu'une Carla !

lba972

lba972 - 17/04/2011 17:59:13

je crois fermement que c'est plus madame qui a envie d’être première dame que dsk, car passer de 500000 dollars a 200000 euros de revenus, ça fait réfléchir. sauf peut être si on en a déjà assez (des sous), dans ce cas monsieur , madame dsk, partagez et on vous croira peut être un peu.

nanou30g

nanou30g - 17/04/2011 17:40:58

Mme Elise Karlin est vraiment une FAN inconditionnelle d'Anne Sinclair et du couple merveilleux qu'elle forme avec son mari. Quand je pense aux sarcasmes que l'on a entendu concernant le train de vie des Sarkosy, j'imagine que si DSK débarquait à l'Elysée avec Madame, il va falloir qu'ils changent leurs habitudes en dignes représentants de la gauche. Holala, Martine, ségolène, Francois et les autres qui n'aiment pas les "riches" auront du souci à se faire. Mais bon, je ne m'inquiète pas trop car DSK n'appliquera jamais le programme enfanté (dans la douleur) par le PS.

Harmony

Harmony - 17/04/2011 17:28:04

Le fabuleux destin socialiste des SKS: un appart à Paris de 2,5 millions d'euros, un pieds à terre à Washington de 4,5 millions de dollars, un Riad de plusieurs millions d'euros pour recevoir la gauche cous-cous, un salaire de 360,000 euros, des tableaux et dessins vendus pour 66 millions de dollars, une fabuleuse collection de tableaux inchiffrable bien au chaud à l'étranger, un immeuble à Paris, des bureaux de campagnes à prix modérés, des bijoux bling-bling, des bagnoles et tout ce qui reste dans l'ombre...Il ne reste plus à DSK que d'acheter le pouvoir avec l'argent de celle qui l'aime comme au premier jour, les mains dans les poches et le cigare aux lèvres. Et le plus drôle c'est que ça ne choquerait pas les socialos. Le pouvoir vaut bien quelques sacrifices idéologiques.

 

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