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Freud dans le domaine public

Par Philippe Chevallier, publié le 27/01/2010 à 15:20 - mis à jour le 27/01/2010 à 17:39

 

Depuis le 1er janvier, l'oeuvre de Freud est tombée dans le domaine public, provoquant une avalanche d'éditions et de rééditions. En raison de l'importance donnée aux lapsus et mots d'esprit, Freud pensait que la psychanalyse était impropre à la traduction. Longtemps les psychanalystes français le crurent, défendant l'irréductible étrangeté du "freudien", devenu un idiome à part entière. Cela donna une traduction rêche et parfois obscure de l'intégralité de l'oeuvre aux PUF, qui ressort aujourd'hui en poche (Quadrige). Si l'on goûte peu les néologismes comme "abréagir" ou "désirance", on profitera de l'aubaine de nouvelles traductions qui prennent le risque de quitter la langue allemande sans pour autant violer la langue française. En grand format, Jean-Pierre Lefebvre fait renaître pour le lecteur français L'Interprétation des rêves au Seuil. Belle réussite, suivie de près par Dominique Tassel pour Totem et Tabou, toujours au Seuil, mais cette fois en poche (Points). Pour lire Malaise dans la civilisation, il faudra choisir entre la traduction de Bernard Lortholary en Points et celle de Dorian Astor en GF-Flammarion, qui opte pour le titre de Malaise dans la culture. Toutes deux sont élégantes, mais la dernière bénéficie d'un remarquable commentaire de Pierre Pellegrin. Gallimard réédite de son côté en Folio deux traductions préfacées par J.-B. Pontalis : Sur la psychanalyse et Conférences d'introduction à la psychanalyse. 

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