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Elu dès le 1er tour (le
10 mars 2008)
Eric Besson a été réélu sans difficulté maire de Donzères au premier tour avec près 70 % des voix.
Sans étiquette (le 7 mars 2008)
En 2006, Eric Besson, à la direction du PS depuis 6 ans, choisit de soutenir
la candidature de Lionel Jospin pour les primaires socialistes de la présidentielle.
C'est finalement Ségolène Royal qui sera choisie par les militants
et dont il deviendra conseiller sur l'Economie. Mais après un débat sur
le budget du "Pacte présidentiel" de la candidate, Eric Besson quitte
bruyamment la direction du parti et rejoint Nicolas Sarkozy, en pleine campagne
présidentielle. Conséquence de ce ralliement surprise ou simple coïncidence ?
C'est Nicolas Sarkozy qui s'est finalement imposé dans la 2e circonscription
de la Drôme (56 %), où Eric Besson était député,
et c'est l'UMP Franck Reynier qui lui a succédé à l'Assemblée
en juin 2007 (53 %). Si Eric Besson avait choisi, après son exclusion
du PS, de ne pas se représenter en tant que député, il
n'en sera pas de même pour les municipales à
Donzère, ville de 5 000 habitants dont il est maire depuis 1995.
Car le secrétaire d'Etat chargé de la Prospective se définit
avant tout comme un élu local. Aujourd'hui, il occupe cette fonction sans
étiquette. Si le PS a décidé de présenter un candidat dans la ville, il n'aura
pas de concurrent UMP officiel.
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