Publié dans “AL BAYANE” N° 8464 et 8465 respectivement des 23 et 24 avril 2002

 

 

 

 

Histoire d’une recherche :

      La sculpture du lion d’Ifrane.

 

        Par

    Mohammed   EL AOUENE

 

 

 

“On ne revit jamais le même instant

et les paysages les plus familiers,

malgré leur apparente stabilité,

n’échappent jamais à la morsure

du vieillissement.. »

Maurice De GANDILLAC.

 

 

Pensées candides[1]

 

Cela se passait quand je venais à peine d’avoir cinq ans et vous imaginez bien la mémoire d’un enfant de cet âge. Mon père décida de m’emmener en promenade en ville et découvrir ainsi pour la première fois des coins merveilleux qui étaient jusque-là et en grande partie réservés aux Européens.

 

Nous traversâmes à bicyclette de marque « gauloise » et de taille « 750 », si je ne me trompe, que mon père venait juste d’acheter à la vente aux enchères lors du dernier souk. Protégé par les puissants bras de mon père et installé en amazone sur le cadre du « ôud er-rih »[2], je mémorisai les noms de  rues à travers les arbres qui les bordaient. Erables, platanes, tilleuls, acacias, ormes, tous bien taillés, défilaient devant mes yeux comme des soldats en faction. Soudain le grincement des freins me fit signal de la fin de parcours. Mon père dressa son vélo contre un poteau d’électricité, juste au coin de la seule et unique patinoire du  village.

 

Du plus loin que je me souvienne,  je m’accrochais fièrement  à la main de mon père. Et la sensation de cette  main franchement endurcie par le travail de plongeur de cuisine me fait encore tressaillir chaque fois que j’y pense alors qu’aujourd’hui j’ai dépassé, il y a belle lurette, la cinquantaine.

 

 C’était au lendemain d’un Maroc fraîchement indépendant que nous allions en promenade dans le val d’Ifrane communément désigné par «la prairie » ou «  la piscine ». Sillonnée par la rivière aux multiples méandres du nom de l’oued « Tizguit », cette prairie était le lieu le plus prisé des mordus du pique-nique.

 

 A travers une fierté mêlée surtout de nationalisme, mon père tenait absolument à ce que je garde mes habits traditionnels : Un tchamir blanc qui prenait fin au niveau des genoux, un saroual qandrissa bleu et des sandales à semelles de pneu légèrement retroussées au niveau de l’orteil. Ma petite tête, soigneusement rasée la veille, était généreusement  garnie d’une belle et surtout longue tresse qui pendait majestueusement du pariétal droit et qui allait se briser sur une épaule hautaine à côté d’un père d’un grand gabarit qui s’était, toujours, fait respecté. A ce moment là exactement, cette attitude répondait parfaitement à Ernest RENAN qui écrivait : « Une nation ne prend d’ordinaire la parfaite connaissance d’elle-même que sous la pression de l’étranger. ».

 

Nous arrivions au val, et longions progressivement la rivière au courant tantôt tumultueux tantôt paresseux, que Jules BORELY a si bien décrit à la fin de la décennie quarante du siècle dernier : « Un ruisseau fait de creux tranquilles et de petites cascades en forme de franges prises entre deux pierres moussues, coulait devant nous, claire et transparente. […] Penchés sur le bord, nous nous mîmes à regarder curieusement les truites qui allaient et venaient dans une eau pleine de jour. Ces jolis poissons, enjoués, agiles, les nageoires pétillantes de lumière et d’esprit, vivaient là aussi tranquille que des poissons rouges dans un bocal. »[3]

 

Et je me trouvai subitement devant un spectacle extraordinaire. A cette heure de l’après midi d’un samedi, je crois que nous étions, mon père et moi, les seuls « indigènes » à « rôder » autour  de ces « gens-là »[4]. Les uns décontractés  et parfois vautrés sur de l’herbe sauvage nous scrutaient avec des yeux exorbités sous de larges chapeaux de paille ou de casquettes de diverses couleurs. Bien que les yeux soient fixés sur le bouchon, les autres ne pouvaient s’empêcher de jeter de temps à autre des regards furtifs vers ces deux intrus que nous étions. Et comme si notre présence les empêchait de s’adonner tranquillement à leur sport favori : la pêche à la ligne. Et pour les nostalgiques de cette ruisselante rivière, un ancien du Lycée Gouraud[5] né au Maroc en 1931, Pierre METEYER m’écrivait, il y a peu de temps : «  en 1942, je suis tombé dans la rivière qui est en aval de la piscine. Un lieu dit, je crois me souvenir «  les cascades ». Il y avait des truites superbes, qui sautaient pour gober les sauterelles que je leur présentais. Je m’étais trop penché pour les regarder. »

 

 Et voici le clou de cette scène. Alors que nous marchions nous fûmes « interpellés » par un petit groupe d’enfants de mon âge  qui voulait me prendre en photographie sur l’un des ânes que l’on louait aux visiteurs. De peur d’être contrariés par ces deux « aventuriers » venus perturber cette chasse - trop longtemps- gardée, ce sont, et sans aucune ombre de doute, leurs parents qui les ont envoyés.  Il ne fallait donc que Mohand, le petit berbère, pour compléter le décor du scénario. C’était peut être le dernier souvenir pour les uns, une référence anthropologique pour d’autres ou tout simplement le comportement innocent d’enfant pour d’autres encore. Le regard tantôt luisant et tendre, tantôt aigu et sévère derrière une barbe courte mais plutôt bien fournie, mon père laissait entendre qu’il ne manifestait aucune opposition. Ce changement de  regard venait, d’une façon intermittente, mettre à carreaux les enfants les plus tapageurs.

 

Soudain et d’un pas, pour le moins, nonchalant,  un homme s’avança vers nous et demanda poliment à mon père s’il était possible de me prendre en photographie d’abord seul, ensuite avec les enfants. Avec un large sourire mon père  répliquait prestement qu’il n’y voyait aucun inconvénient pourvu qu’il ne m’arrivât aucun mal. Ce monsieur dont je me souviens, comme si c’était d’hier, avait cette allure franche de l’oncle Jules, le remarquable personnage de Marcel PAGNOL[6]. « Sa figure était vieux-rose, il avait une épaisse moustache châtaine, des sourcils roux bien fournis, de gros yeux bleus, un peu saillants. Sur ses tempes, quelques fils blancs… »

 

Et d’un geste audacieux mon père me déposa sur la selle, bien incompatible au dos, du jeune baudet. Le soleil du contre-jour me frappait droit aux yeux et en courageux, je ne dus que me résigner aux exigences de la circonstance. Les enfants, dans leurs habits du dimanche, quelque peu débraillés, se bousculaient dans un vacarme de cour d’école. Chacun voulait se photographier  à côté du petit marocain. Cette scène, typique par son état, épouse parfaitement l’anecdote amazigh «  n’tcha, n’ssoua, n’kess azzar ha noukni ar n’ssara . » (Littéralement : Nous avons mangé, nous avons bu, nous nous sommes rasés et voilà que nous sommes en train de nous promener). Les enfants riaient de plus en plus fort et « on ne rit pas pour le plaisir, mais pour considérer son état » comme l’a si bien dit Molière. Supplice ou extase, je ne peux exprimer dans quel état j’étais. Tout ce que je sais c’est que ce Monsieur n’a pas tenu sa promesse. Il ne nous a jamais envoyés de tirage de ces prises de vue. Qui sait ? Il se peut que j’aie été l’acteur principal d’une illustration d’une carte postale, d’un livre de lecture ou de géographie...

 

 Il se faisait déjà tard, nous nous empressâmes d’aller voir le fameux lion de l’Atlas.

 

 

Une présence du passé : Le lion d’Ifrane.

 

 Le lion d’Ifrane, c’est cette sculpture, finement taillée sur du granite, qui a fait rêver et fait encore rêver tous ceux qui l’ont vue, et surtout admirée dans sa splendeur. Cette sculpture érigée en plein pays d’Islam où la représentation figurée est strictement interdite, mesure dans sa posture au repos environ  7 mètres de long, 1.50 m. de large et 2.00 m. de hauteur. Bien qu’ il soit un redoutable prédateur, ce lion vous donne l’impression de sortir non pas d’une forêt vierge mais d’une cage de cirque : Un jeune lion bien dressé voir docile mais surtout bien « apprivoisé ». C’est peut être, ce que l’artiste voulait faire  du jeune lion du Moyen Atlas : Education de missionnaires ( ?) ou tout simplement influence d’une conjoncture. Nos professeurs de littérature arabe nous ont toujours dit  et redit que le poète, et par extension l’artiste, subit toujours les influences de son environnement. L’artiste voulait, peut être, encore rendre perpétuel le lion l’Atlas. Ce lion qui fut dix huit fois cité, au XVI ème siècle, par Léon l’Africain [7].

 

Principal ornement des armoiries de la ville, le lion d’Ifrane est présent dans le passé de toute une génération. Mon ami d’enfance Henri GIORGI, un français natif d’Ifrane et que je me permets, avec son autorisation de nommer ainsi, de citer le nom, m’écrivait ces derniers jours : « Je me rappelle l’impression qu’il me faisait lorsque avec mon grand-père nous allions nous asseoir à ses côtés. De plus, chaque fois que je rencontre une personne qui est allée à Ifrane, je demande de ses nouvelles comme s’il s’agissait d’un vieil ami. »[8]

 

 

 

 

 

 

 

 

Jusque là, l’histoire du Lion d’Ifrane s’est toujours cantonnée derrière une énigme que j’essaie aujourd’hui de vous livrer quelques  secrets.

 

 

Le choix du site d’Ifrane

 

 Deux projets de création d’une station d’estivage furent proposés à Eirik LABONNE[9], alors Secrétaire Général du Protectorat. Le premier était celui de l’actuelle ville d’Ifrane et le second était celui de la ville de Ksiba Moha ou Saïd. Ce qui caractérisait les deux sites c’était  leur situation au nord dans les confins du Moyen Atlas dans un site verdoyant dominé par des cèdres et des chênes verts ou pédonculés, à une altitude quasi identique aux environs des 1600 mètres.

 

 Le haut fonctionnaire français fut plutôt tenté par Ifrane. D’abord parce que cette dernière est à égale distance de deux villes impériales, Fez et Méknès. Ensuite parce que Fez s’imposait comme capitale intellectuelle et Méknès, comme l’un des fiefs les plus « florissants » de colons terriens.

 

Le choix se confirma par un Arrêté Viziriel de 1928.[10] Le mérite de ce choix revient donc à Eirik LABONNE[11] qui posa la première pierre  et ordonna le lancement des travaux le 16 septembre 1929. 

 

Lorsque les Français arrivèrent à Ifrane, ce dernier n’était qu’un « petit verger »d’où son vrai nom en tamazight « Tourtite ». Madame Josette HENRY-GIORGI, avançait même que «  Déjà connue et appréciée, sans doute, des Romains de Volubilis, il la nommèrent « Horti », les jardins. Le nom déformé devint « Tourtit » »[12]. Les anciens habitants de la région l’appellent toujours ainsi. En effet, c’est à sept kilomètres, allant vers la ville de Méknès du côté de la rivière, que se trouve la vraie agglomération du nom d’Ifrane . Il s’agit de la Zaouïa des Aït Sidi Abdeslam qui était au départ une suite de grottes occupées par les « autochtones », les fameux troglodytes. A notre modeste connaissance, toutes les grandes familles de cette tribu entretiennent avec beaucoup de respect ces legs du passé. Rappelons au passage que le site de ce village est classé comme site naturel  par Arrêté Viziriel du 6 septembre 1947.

 

Le mot « Ifrane » en berbère local est le pluriel du mot « Ifri » qui veut tout simplement dire grotte. Les Français, contrairement à l’appellation  de « tourtite », nous pensons pour le moins, qu’ils avaient choisi le nom d’Ifrane non pas par un respect prononcé, de vouloir  honorer les anciens habitants de la Zaouïa des Aït Sidi Abdeslam mais parce qu’ils avaient trouvé plus facile la prononciation du terme, compte tenu de l’harmonie de son accent.

 

Au départ Ifrane n’était qu’une suite de chalets qui, peu à peu, vont laisser place à de jolies villas pour devenir aujourd’hui l’un des centres d’estivage le plus fréquentés du pays. Chaque villa  porte en elle un nombre non négligeable de caractéristiques. Des toitures, à tuiles rouges, nous pouvons avancer certaines hypothèses notamment celles qui concernent leurs pentes. En effet ces dernières varient de l’angle obtus à l’angle aigu en passant par l’angle droit. Ces inclinaisons rappellent ainsi l’évolution de l’architecture des constructions en France du sud au nord, autrement dit de la Côte d’Azur à la Manche. Nous pouvons même remarquer l’existence de façades typiquement normandes ou bretonnes voire alsaciennes. Par un sentiment manifeste de nostalgie, chaque Français voulait ainsi transposer le mode d’habitation de son pays d’origine et mémoriser par la même occasion son passage. Un français qui a vécu à Ifrane de 1936 à 1992 me confiait, alors que nous discutions de l’évolution du tissu urbain de la ville , qu’en fait les décideurs de l’époque voulaient faire d’Ifrane une ville où le Français ne se sentira à aucun moment dépaysé.

 

 

 

Le lion d’Ifrane à travers une lorgnette.

 

Nous nous sommes retrouvés, mon père et moi, devant ce monument qui me paraissait, à mon âge, d’un aspect massif et grandiose. Et je ne peux franchement vous décrire quelle a été  cette angoisse qui m’avait  subitement contracté la poitrine devant cette colossale sculpture. Je m’accrochais de plus en plus à la main de mon père. L’appréhension que me faisait sa vue s’était, peu à peu, dissipée en voyant d’autres enfants de mon âge roder autour du fameux lion sans aucune crainte d’être « dévorés ». Depuis cet instant, je m’étais toujours posé une question bicéphale : qui a sculpté ce lion et quand ?

 

A cette interrogation, les anciens vous diront, sans trop de précision, que c’était un prisonnier de la Guerre Mondiale. S’agit-il de la première ou la deuxième ?  Quant au prisonnier, il est tantôt qualifié d’allemand tantôt d’italien. D’autres encore avanceront que le sculpteur était un légionnaire. Il fallait donc résoudre cette équation à plusieurs inconnues.

 

Le dépouillement de toutes les informations que j’ai pu recueillir depuis de longues années ont suivi l’acheminement que j’essayerai de vous tracer ci-dessous.

 

J’ai, peut être, eu la chance d’avoir occupé, pendant ma carrière  administrative un poste qui avait un rapport très étroit avec cette recherche. Ce qui m’avait, à l’époque, permis d’inviter des anciens de la ville pour essayer de rassembler le plus de points de repères. Ainsi, j’ai pu découvrir que la sculpture en question était déjà en place en 1936. La période, donc, délimitée va de 1929, date du début des travaux d’aménagement du site choisi devenir plus tard «  la perle du Moyen Atlas » à 1936, date de l’arrivée d’une grande famille française qui a participé à l’évolution de la ville.

 

Quant au rapport de la sculpture avec la « légion française », Pierre METEYER, un natif du Maroc et  ancien du lycée Gouraud[13], m’écrivait : « j’ai été bercé dans l’idée que ce lion de l’Atlas fut sculpté dans un rocher affleurant (Centre d’Ifrane) par un légionnaire. Il aurait été du contingent ayant percé le tunnel dit « du légionnaire » entre Kerrando et Er-Rachidia. »

 

Un autre point de repère vient élucider la situation. La période va se rétrécir quand j’avais reçu un courrier du Conservateur du Patrimoine chargé des Archives diplomatiques de Nantes (France) qui me confirmait qu’à « aucun moment n’apparaît d’indication sur cette sculpture ni sur le nom de son auteur. La seule certitude est que la sculpture était déjà réalisée en 1932, puisqu’elle figure sur un plan d’Ifrane daté le 12 août de cette même année. »[14]

 

Est-ce une inspiration de l’art andalou notamment « la cour des lions »[15] ou tout simplement comme le laissait supposer un autre ancien du Maroc ?  Il s’agit de José Maria MORIDO CHACON  qui m’écrivait : « J’ai entendu dire que ce lion de l’Atlas fut taillé par les légionnaires français, sur une roche vive naturelle qui se trouvait sur place, et qui au départ avait des allures rappelant un lion. ». En effet la position dans laquelle se tient ce lion sculpté rappelle plus ou moins la pose des lions de la cour du même nom  de l’Alhambra de Grenade  en Espagne.

 

Et dans la foulée de cette recherche, une information me parvint en fin de compte pour mettre un terme à cette sorte de boulimie qui s’était emparée de moi. C’est mon ami d’enfance Henri Giorgi, dont la mère était institutrice à l’école européenne d’Ifrane avait, il y a peu de temps, écrit, un livre[16], encore inédit,  intitulé « Les Cytises de Jaba[17] : Retour en mon pays berbère.» sur certains aspects de la vie à Ifrane de sa création, en tant que  Centre d’estivage, à la veille de l’Indépendance du Maroc, m’informait que le lion fut sculpté par un professeur de dessin du lycée Gouraud de Rabat durant les années 1930 et 1931. « Je l’ai vu naître sous le ciseau de Monsieur Moreau, professeur au lycée de Rabat…[…]. On était au mois de juin. […] Les enfants pouvaient témoigner que ce rocher, depuis toujours, renfermait un corps de lion, car le ciseau, le burin et la gouge, maniés par des mains expertes, dégageaient un mufle débonnaire, la crêpelure d’une abondante crinière, une musculature au repos, la courbe souple d’une queue terminée par un pinceau de poils[…].  Monsieur Moreau disparut sans laisser sa signature. » écrivait Madame Josette HENRY-GIORGI [18]. En approfondissant la recherche, je découvris qu’il s’agissait bien du sculpteur Henri Moreau qui enseigna le dessin entre 1930 et 1944 au lycée cité plus haut. Il est aussi l’auteur du monument aux morts des anciens du même établissement

 

S’agissant de la question qui m’a préoccupé, des années durant, à savoir quand et par qui a été sculpté le fameux lion d’Ifrane ? , je pense avoir, en guise de conclusion, assouvi, personnellement, ma faim. Et tout en rappelant que c’est au profit d’un autre âge qu’on plante un arbre, je souhaite, à travers ce court essai, avoir stimulé certains détenteurs d’informations historiques sur la ville d’Ifrane et crée en eux, non pas une radicale réticence mais plutôt une saine émulation.

 

 

Mohammed   EL AOUENE [19]



[1] Expression empruntée à Victor HUGO.

 

[2]  Le mot « ôud er-rih » correspond à vélo.

[3] BORELY (Jules).- Le Maroc au pinceau.- Paris : Ed. Denoël, 1950. p.88.

 

[4]  Expression empruntée à Jacques BREL.

 

[5] L’actuel lycée Hassan II de Rabat portait en effet le nom du lycée Gouraud, Général français qui fut adjoint de Lyautey en 1912.

 

[6] PAGNOL (Marcel).- La gloire de mon père : extraits.- Paris : Librairie Marcel DIDIER, 1964.- p.16.

 

 [7]  MONTEIL (Vincent).- Maroc,petite planète […] p.6.

 

[8] C’est grâce à l’Internet que nous avons, Giorgi et moi-même, pu renouer contact.

 

[9] Après avoir occupé le poste de Secrétaire Général du Protectorat, Eirik LABONNE fut nommé Résident Général du Protectorat sur le Maroc. Il fut par la suite renvoyé le 23 mai 1947 par le Gouvernement du socialiste Paul RAMADIER pour avoir été trop libéral et laissé passé le message contenu dans discours historique de Feu Mohammed V prononcé à Tanger le 10 avril 1947.

[10] PARJOU (Laïdi)..- Ifrane : Un plan provincial de développement in Le Matin du Sahara

 du 4 février 2002.- p.5

 

[11] Eirik LABONNE  qualifié par Abdallah STOUKY de “philo indigène” dans « La vie économique du 4 au 10 avril 199 7 ».

 

[12] HENRY-GIORGI (Josette) .- Les cytises de Jaba : Retour en mon pays berbère. Magny-lesVillers : 24 juin 2000. p. 26. [Document inédit]

[13]  C’est Le lycée Hassan II de Rabat, actuellement.

 

[14] Suite à un  courrier électronique que j’avais envoyé au  Centre des Archives Diplomatiques de Nantes (France), Viviane MELAINE et Damien HEURTEBISE, furent chargés par Annie-France RENAUDIN, Conservateur en Chef du Centre cité plus haut, de mener des recherches pour répondre à ma demande. Je les remercie infiniment.

 

[15] L’Alhambra, fut, à partir du XIII siècle, la  résidence principale des monarques nasrides de Grenade (Andalousie). C’est au nasride Mohammed V que revient la construction de la cour des lions. Son nom lui vient de sa fontaine dont la vasque repose sur douze lions de pierre.

 

[16]  Le fait d’avoir appris l’existence de ce livre avait crée en moi une sorte de commotion. Cette émotion violente, cette secousse nerveuse s’est accentuée au moment où le vaguemestre me remettait une copie du livre que Madame Josette HENRY-GIORGI a bien voulu m’envoyer.

 

[17]  Jaba désigne un lieu géographique situé à la lisière de la forêt du même nom en venant de la ville d’El Hajeb vers celle Ifrane. Prononcer Jaaba ou Jâba au lieu de Jaba.

 

[18] HENRY-GIORGI (Josette). - Les cytises de Jaba : Retour en mon pays berbère. Magny-lesVillers : 24  juin 2000. pp. 18 et 19. [Document inédit]

 

[19] Je tiens à remercier vivement toutes les personnes qui m’ont aidé de près ou de loin à la réalisation de cet article. Je nommerai, en plus de ceux cités dans le texte mesdames et messieurs, Claire BECHU, Denise KAHN, Madani  SAID , Jean-Claude AUTRAN, Vladimir TROUPLIN, Khalifa EL AOUANE, Abdelaziz MESSAOUDI, Krzysztof SERDAKOWSKI et Abdelaziz BENNOUNA..