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Copyrights B Frezal-JC Frezal Ă©dition 4/2007

RĂ©flexion sur l’Éthique en 

RĂ©flexion sur l’Éthique en 

intelligence Ă©conomique.

intelligence Ă©conomique.

Un processus permanent.

Ide

ntifier

Cho

Cho

isir

Analyser

Peser

J.C FREZAL

Copyrights B Frezal-JC Frezal Ă©dition 4/2007

DĂ©finition

de 

Philippe Baumard

:

« L’intelligence Ă©conomique n’est plus seulement un art 

d'observation mais une 

pratique offensive et dĂ©fensive de l’information

. Son objet est de relier 

entre eux plusieurs domaines pour servir Ă  des objectifs tactiques et stratĂ©giques de l'entreprise. Elle 
est un outil de connexion entre l’action et le savoir de l'entreprise Â»

«

«

d

d

Ă©

Ă©

finition, sans finition 

finition, sans finition 

»

»

DĂ©finition

de 

Christian Harbulot

: l’intelligence Ă©conomique se dĂ©finit comme la 

recherche et 

l’interprĂ©tation systĂ©matique de l’information accessible Ă  tous

, afin de dĂ©crypter les intentions 

des acteurs et de connaĂźtre leurs capacitĂ©s. Elle comprend toutes les opĂ©rations de surveillance de 
l’environnement concurrentiel (protection, veille, influence) et

se diffĂ©rencie du renseignement 

traditionnel par : la nature de son champ d’application, puisque qu’elle concerne le domaine des 
informations ouvertes

, et exige donc le 

respect d’une dĂ©ontologie crĂ©dible

; L’identitĂ© de ses 

acteurs, dans la mesure oĂč l’ensemble des personnels et de l’encadrement â€“ et non plus seulement les 
experts â€“ participent Ă  la 

construction d’une culture collective de l’information

; ses spĂ©cificitĂ©s 

culturelles, car chaque Ă©conomie nationale produit un modĂšle original d’intelligence Ă©conomique dont 
l’impact sur les stratĂ©gies commerciales et industrielles varie selon les pays.

Des dĂ©finitions multiples, ce qui crĂ©e la confusion.
Parmi les plus claires : 

Philippe Baumard

Professeur des UniversitĂ©s, AgrĂ©gĂ© des FacultĂ©s,  enseignant-chercheur l'UniversitĂ© Paul CĂ©zanne (Aix-Marseille III) (1999-2007).

Christian Harbulot

est directeur de l'École de Guerre Ă‰conomique et directeur associĂ© du cabinet de conseil en communication d'influence, prĂ©sident du groupe " Intelligence 

Ă©conomique et stratĂ©gie des entreprises " au Commissariat GĂ©nĂ©ral du Plan

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INFORMATION OUVERTE

« publique et disponible Ă  tous Â»

Presse, veille, Ă©tudes,panels,..etc

INFORMATION FERMEE

« privĂ©e et acquise Â»

« La visite Ă  7:55 sur le stand du concurrent
 Â»

« le vol du PC Portable
et plus si affinitĂ©

»

propos
.

Bla
Bla

Bla
Bla

Je suis


INFORMATION RESTREINTE

« privĂ©e et appropriĂ©e par certains Â»

« Le vendeur , son copain acheteur et le concurrent â€Š Â»

« visite au cafĂ© d’en face
 Â»

La nature et le mode de collecte 

La nature et le mode de collecte 

des informations

des informations

80 % informations blanches

80 % informations blanches

80 % informations blanches

80 % informations blanches

15% informations grises

15% informations grises

15% informations grises

15% informations grises

5 % informations noires

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CHARTE DE LA FEPIE - FĂ©dĂ©ration des Professionnels de l'Intelligence 
Économique / 

:  

http://www.fepie.com/admin/docs/164.pdf

« Les professionnels de l’éthique s’engagent Ă  

N’avoir recours qu’à des 

moyens lĂ©gaux

quel que soit le lieu

d’application de leur activitĂ©. 

Ne pas porter atteinte aux intĂ©rĂȘts fondamentaux de la France

. Cela doit lui conduire Ă  modifier 

ou refuser une mission 

N’accepter que des missions pour lesquelles ils disposent de la 

compĂ©tence professionnelle

Ne fournir que des 

informations accessibles par des moyens lĂ©gaux

. Ils ne dĂ©livrent et n’utilisent 

que des 

informations

dont ils ont 

vĂ©rifiĂ© la vĂ©racitĂ© et la crĂ©dibilitĂ© de la source

Le contrat Ă©tabli entre les parties comporte obligatoirement une

clause de confidentialitĂ©

S’abstenir de toute pratique

pouvant  porter prĂ©judice Ă  leur profession. 

ne pas travailler pour deux sociĂ©tĂ©s concurrentes

sur des 

problĂ©matiques similaires

risquant 

d’entraĂźner un conflit d’intĂ©rĂȘt. Â»

L’Éthique officielle.

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LĂ©gal

Illégal

Valeurs

MaĂźtre chez 

soi

Éthique 
des 
affaires

Libre ailleurs

L’échiquier Ă‰thique d’hier.

État

État

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É

É

mergence d

mergence d

’

’

une 

une 

É

É

conomie criminelle 

conomie criminelle 

La contrefaçon commerciale reprĂ©sente entre 3% et 9% du commerce international

.(source MINEFI)

Ce qui a changĂ©.

É

É

mergence d

mergence d

’

’

une 

une 

É

É

conomie 

conomie 

Incontr

Incontr

ĂŽ

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l

l

Ă©

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e

e

Sur les 

100 plus grandes entitĂ©s Ă©conomiques du monde

51 

sont des 

compagnies 

privées

;  

49 

sont des 

pay

s. 

(source Â« field guide to the global economy Â» ).

Le contrĂŽle des entreprises est diluĂ© par une absence de Â« patron Â». Le pourcentage du capital 
des  entreprises contrĂŽlĂ© par des Â« corporate insiders Â» (actionnaires travaillant dans 
l’entreprise a des postes clĂ©s) s’élĂšve Ă  moins de 15 % aux USA et moins de 40% en France 
ou au Japon. (source Journal of finance)

L

L

’

’

acc

acc

Ăš

Ăš

s de tous 

s de tous 

Ă 

Ă 

des technologies puissantes.

des technologies puissantes.

Les NTIC, les outils Ă©lectromagnĂ©tiques d’acquisition d’information et la 

naissance de 

rĂ©seaux interconnectĂ©s hors de contrĂŽle des Ă‰tats.

Multiplication des communaut

Multiplication des communaut

Ă©

Ă©

s d

s d

’

’

appartenance.

appartenance.

Le bouleversement de la notion de 

proximitĂ© sociale

gĂ©nĂ©rĂ© par les technologies de 

l’information (individuelles ou de masse) chamboule le notion de loyautĂ© qui 

passe d’un 

fondement

fortement 

ancrĂ© gĂ©ographiquement

(famille,citĂ©,nation,religion) Ă  un 

fondement de plus en plus cognitif

(ma vision) sans limites gĂ©ographiques.

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Les r

Les r

Ăš

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gles et le m

gles et le m

Ă©

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lange des genres

lange des genres

Ce qui a changĂ©.

Le champ Ă©conomique est la zone 
d’affrontement principale de leur 
logique de puissance.

Le citoyen (individu, entreprise, 
organisation)  est devenu un 
acteur majeur de l’affrontement 
capable de faire Â« plier Â» les Ă©tats, 
allant mĂȘme jusqu’a en prendre le 
contrĂŽle.

Le citoyen (individu, entreprise, 
organisation) peut choisir la loi qui 
lui convient le mieux tout en 
bĂ©nĂ©ficiant du profit Ă©conomique 
que lui donne la communautĂ© .

Les Ă‰tats Ă©taient principalement 
concentrĂ©s dans le domaine 
gĂ©opolitique, 

Les affrontements se situaient 
principalement entre les Ă‰tats , le 
citoyen (individu, entreprise, 
organisation) faisant valoir son 
point de vue a travers eux.

La loi Ă©conomique Ă©tait 
majoritairement commune Ă  tous 
les membres d’une mĂȘme 
communautĂ© Ă©conomique,

HIER

AUJOURD’HUI

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Géoéconomique

Micro Ă‰conomique

Les trois niveaux de l’IE

le rĂŽle Trouble des Ă‰tats

Valeurs

Gendarme

DĂ©linquant !

Destructeur ?

État

État

État

Mon intĂ©rĂȘt 

national

Ma Vision

nationale

Ma Justice

«

«

ni sanctuaire,ni tabou, ni bon 

ni sanctuaire,ni tabou, ni bon 

Ă©

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l

l

Ăš

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ve

ve

»

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Copyrights B Frezal-JC Frezal Ă©dition 4/2007

Préventif

Offensif

Prédictif

La logique de 

puissance

Les trois volets de l’IE

le rĂŽle Trouble des Ă‰tats

État

«

«

ni sanctuaire,ni tabou, ni bon 

ni sanctuaire,ni tabou, ni bon 

Ă©

Ă©

l

l

Ăš

Ăš

ve

ve

»

»

Je suis 

ETHIQUE 


.!

Je 

m’occupe 

de tout 


.!

État

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LĂ©gal

Illégal

Raison
d’État

LĂ©gitime

Illégitime

Offensif

L’Éthique en IE

le rĂŽle central 

des loyautĂ©s

Loyautés

CommunautĂ©s 

de

Valeurs

CommunautĂ©s 

de

Vie

Communauté

nationale

Je classe 

mes 

loyautĂ©s et 

j’assume !

Ouf ! De ce 

cotĂ© lĂ  j’ai 

au moins 

« la lĂ©gitime 

dĂ©fense Â»

Préventif

Ma position

Ma position

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Les savoirs.

Les savoirs.

Les savoirs seront-ils partagĂ©s ou confisques Ă  mon seul profit, sont-ils admis ou exclus par l’autre ?

Les actions.

Les actions.

Les actions visent la sphĂšre privĂ©e ou la vie publique, respectent les reprĂ©sentants lĂ©gitimes ou visent-
elles a les Â« influencer Â» de l’intĂ©rieur ?
Les actions respecteront les rĂšgles et les points de vue de l’autre ou visent-elles Ă  modifier les rĂšgles et 
les perceptions ?

Les m

Les m

Ă©

Ă©

thodes.

thodes.

A base de manipulation ou de conviction, utilisant des techniques de mise en condition ou d’éducation ?
En respectant les liens et les rĂŽles ou en cherchant a les modifier.

Dimensions pour une Ă‰thique en IE

Ce que je fais 

Pour influencer

la cible

Ce que je veux 

obtenir 

de la cible

Les champs d

Les champs d

’

’

action.

action.

Que ce soit les croyances, les reprĂ©sentations, les liens et les enjeux Ă©conomiques qui s’y rapportent, 
nous sommes tous sujets et objets.C’est un continuum entre le professeur qui prĂ©sente les points de 
vue  et la secte qui affecte les liens, les reprĂ©sentations et les croyances dans un but Ă©conomique en 
passant par le vendeur et l’homme de marketing
etc

La Profondeur de l

La Profondeur de l

’

’

action.

action.

Que ce soit les valeurs, ce qui est vital, secondaire ou accessoire nous sommes tous potentiellement 
prĂ©dateur ou victime.
C’est un continuum entre le vendeur qui veut vous convaincre et celui qui vous fait chanter aprĂšs vous 
avoir photographiĂ© en galante compagnie
etc

La nature du 

La nature du 

«

«

butin

butin

»

»

.

.

Le Â« butin Â» (ce que je veux obtenir) bĂ©nĂ©ficiera-t-il Ă  celui qui influence ou Ă  celui qui est influencĂ©. 
Le Â« butin Â» sera-t-il pris Ă  la cible ou Ă  un tiers.
etc

La nature de la cible.

La nature de la cible.

Transparente, morale, lĂ©gale, respectueuse des usages
etc. 

J’examine 

chaque cas et 

action
c’est 

mieux que rien

Éthique