Le Monde diplomatique
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> DÉCEMBRE 2002     > Pages 6 et 7

 

LES ALLIANCES DOUTEUSES DES INCONDITIONNELS D'ISRAËL

Au nom du combat contre l'antisémitisme

Peut-on critiquer la politique palestinienne du gouvernement israélien et lui opposer les principes du droit international sans passer pour antisémite ? C'est la question que pose la campagne de harcèlement des médias menée depuis des mois par les inconditionnels du général Ariel Sharon. Une étrange alliance d'intellectuels issus de l'extrême droite et de la gauche recourt à tous les moyens - y compris les procès - pour disqualifier, voire écarter, les journalistes qui s'efforcent de rendre compte honnêtement du conflit israélo-palestinien.

 

Par DOMINIQUE VIDAL


Ce devait être un colloque scientifique, au cours duquel des spécialistes israéliens, palestiniens et français débattraient des « Médias entre rationalité et émotion ». En fait, Nice fut, du 9 au 11 novembre 2001, le théâtre d'un procès en sorcellerie. Accusés, deux journalistes de l'Agence France Presse (AFP), un ex-correspondant de Libération à Jérusalem ainsi qu'un journaliste du Monde diplomatique, plus - par contumace - un couple de chercheurs, presque tous d'origine juive. Procureurs, Alexandre Del Valle, les universitaires Frédéric Encel et Jacques Tarnero, et le journaliste Maurice Szafran (Marianne). Les organisations juives assuraient la claque, plus inspirée par le général Ariel Sharon que par feu Itzhak Rabin...

Avec le recul, cet épisode fait figure de banc d'essai de la contre-Intifada que les inconditionnels d'Israël ont développée depuis à grande échelle. Ceci explique sans doute cela : L'Express (1) venait alors de publier un impressionnant sondage de la Sofres. Si les Français y expriment plus de sympathie pour Israël (44 %) que pour la Palestine (32 %), ils ne croient plus que les Palestiniens portent la responsabilité exclusive de l'échec du sommet de Camp David, préférant renvoyer les deux parties dos à dos (75 %). Sur Jérusalem, ils se sentent plus proches des positions israéliennes que des Palestiniens (25 % contre 17 %), mais c'est l'inverse sur les colonies (15 % contre 36 %) et même sur le « retour en Israël des réfugiés » (18 % contre 27 %). Et 83 % se prononcent pour la coexistence de deux Etats. Enfin, 61 % jugent la politique française « équilibrée », 12 % trouvant qu'elle soutient trop les Israéliens et 6 % les Palestiniens. jamais les sharonistes n'ont été aussi isolés.

« Ce n'est pas Le Pen notre ennemi »

Président de France-Israël, l'amiral Michel Darmon l'affirme ingénument : « Depuis dix ans, la communauté juive s'est trompée de combat. Ce n'est pas Le Pen notre ennemi, mais la politique étrangère de la France (2). » Peser sur cette dernière implique toutefois de regagner du terrain perdu dans l'opinion. Ce qui suppose la reconquête des médias, car - assure la journaliste Elisabeth Schemla - « en deux ans, Sharon a perdu une bataille quasi-planétaire : celle de la communication (3) ». Mais comment enrégimenter dans cette bataille le maximum de juifs de France ?

« Ces gens misent sur l'idée de la menace existentielle, qui fait directement référence à la Shoah, répond Sylvain Cypel, journaliste au Monde (4). A l'époque, face à la barbarie nazie, les résistants juifs - sionistes de gauche ou de droite, communistes et bundistes(5) - ne pouvaient que s'unir. Actuellement, la conviction que l'existence même d'Israël est en danger doit amener à resserrer les rangs de la communauté et à délégitimer les voix discordantes. » Cette union sacrée s'enracine dans l'angoisse suscitée par les insupportables attentats-kamikazes en Israël et les non moins odieuses agressions antijuives en France - comme, en arrière-plan, par la crise d'identité du judaïsme (6). Ces périls, certains prétendent les combattre en forgeant une étrange alliance entre des intellectuels d'extrême droite et d'autres originaires de la gauche - un concubinage contre-nature fondé sur le ralliement des seconds aux premiers. Au nom de la lutte contre l'islamisme, assimilé à l'islam et au terrorisme, contre lequel le président George W. Bush a déclenché sa folle croisade.

L'exemple vient de haut. Président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), M. Roger Cukierman qualifia le score de l'extrême droite, lors de l'élection présidentielle, de « message aux musulmans leur indiquant de se tenir tranquilles (7) ». Comme en écho, M. Bruno Mégret déclara cet été : « Face à l'intégrisme islamique, nous partageons des inquiétudes communes avec les organisations représentatives des juifs de France (8). »

Commentaire d'une revue néofasciste : « Ce repli communautaire [des juifs] s'accompagne inévitablement d'un discours raciste, souvent primaire, à l'encontre des Arabes. Ainsi, de plus en plus de passerelles sont tendues en direction de certains intellectuels proches de la droite radicale, réputés pour leur anti-islamisme, comme Alexandre Del Valle. Ceux-ci, contre un strict alignement sur les positions sionistes, se voient alors conviés à toutes sortes de colloques regroupant les institutions juives (...) et invités à de nombreuses émissions de radio et de télévision. On a même vu apparaître un site web ultraraciste s'intitulant "SOS-racaille" (...) piloté par des organisations sionistes comme le Betar. Après avoir lutté violemment contre tous les mouvements d'extrême droite depuis trente ans, voilà que ces milices sionistes leur font désormais les yeux doux. On croit rêver(9)  ! »

Alexandre Del Valle est en effet devenu la coqueluche de certaines organisations juives. Et pourtant, Marc d'Anna - - son vrai nom, sous lequel il a signé de nombreux articles - a longtemps écrit et parlé pour les groupes d'extrême droite et catholiques intégristes (10). Devenu chevènementiste le temps d'une campagne, avant de se porter candidat à la vice-présidence de l'Union pour la majorité présidentielle (UMP), a-t-il vraiment renié les délires de ses mouvances d'origine lorsqu'il écrit : « Nous avons affaire au troisième grand totalitarisme, et à un mouvement de fond mondial et durable, dont l'ambition est de soumettre la planète à l'islamisme, après avoir instauré une guerre des civilisations et des religions (11)  » ?

Dans la même veine, M. Jacques Kupfer, président du Likoud-France (sic) et, depuis juin, du Likoud mondial, qualifie les Palestiniens de « horde de barbares » et de « squatters arabes en Eretz Israël ». « On ne peut plus vivre avec eux si tant est qu'ils aient le droit de vivre », ose-t-il affirmer, avant de prôner leur « transfert ». « Encore faut-il, conclut-il, ne pas rater les occasions comme nous l'avons malheureusement fait en 1948 ou en 1967 (12). »

L'ennemi de mon ennemi est mon ami, dit l'adage. Voilà que Pierre-André Taguieff accuse pêle-mêle de « judéophobie » islamistes, antisionistes, gauchistes, altermondialistes et - air connu - juifs en proie à la haine d'eux-mêmes. Ex-chargé de mission auprès de M. Laurent Fabius à Matignon, Jacques Tarnero brode sur « l'habillage neuf, relooké des mots du progressisme, qui donne à la vieille passion antijuive une saveur acceptable, presque vertueuse (13) ». Et, Alain Finkielkraut lâche : « Autrefois, Sartre disait : "Tout anticommuniste est un chien." Aujourd'hui, de Télérama au Monde diplomatique, on dirait : "Tout juif sioniste est un chien", "Tout juif non antisioniste est un chien", ce qui revient à dire : "Tout juif est un chien, sauf Rony Brauman" (14). »

Pour Staline, la fin justifiait les moyens. Apparemment, il ne manque pas d'émules parmi les fanatiques de M. Sharon, qui ont créé des dizaines de sites Internet, souvent scandaleux. L'un d'eux « rectifie » des dépêches de l'AFP, remplaçant - entre autres - l'expression « territoires occupés » par « Eretz Israël occidentale », qualifiant les Palestiniens de « nuisances » et leur assassinat de « neutralisation »...

Le site la Mena excelle dans la dénonciation de journalistes. A l'extrême droite, outre SOS-racaille, Amisraelhai.org appelait à « boycotter toutes les vermines antijuives », y compris des juifs « renégats » marqués d'une étoile de David et promis à « un bon coup de batte de base-ball sur la mâchoire (15) ». Un conseil que le Betar et la Ligue de défense juive, liée au parti Kach, interdit en Israël, n'avaient pas attendu : la longue liste des agressions qu'on leur impute s'est enrichie lors de la manifestation du CRIF, le 7 avril 2002, quand 400 à 500 personnes - selon le préfet de police - attaquèrent le cortège de La Paix maintenant, poignardèrent un commissaire et ratonnèrent allégrement...

D'autres militants manifestent devant des médias « ennemis », comme l'AFP, Libération ou France 2. Rue Claude-Bernard, ils ont badigeonné « Le Monde = antisémite » et « Plantu = nazi ». Certains se spécialisent dans le harcèlement par lettres ou mels : « Après certains articles, j'en reçois de dix à cinquante par jour, dont les deux tiers d'insultes et de menaces, souvent en des termes identiques, donc orchestrés », témoigne Sylvain Cypel. Qui raconte aussi comment, interviewé par la Télévision juive française (TFJ) sur ses révélations concernant un réseau d'espionnage aux Etats-Unis, confirmées depuis par le quotidien Yediot Aharonot, il eut la surprise de voir sa « performance » commentée ensuite, à l'antenne, hors de sa présence, par un psychologue chargé de révéler son « profil » de juif haineux de soi !

Six procès en six mois... tous perdus

Mais le dernier chic, c'est le procès. Champion toute catégorie, Gilles-William Goldnadel, président d'Avocats sans frontière (qui, contrairement à l'association éponyme, ne s'intéresse guère au tiers-monde), ne craint pas le grand écart : auteur du Nouveau bréviaire de la haine (16) (antijuive), il n'a pas hésité à défendre le bréviaire de la haine (antimusulmane) d'Oriana Fallaci. Au total, le tableau de chasse des avocats ultrasionistes compte six procès en six mois, tous perdus...

Pourquoi transformer les médias en boucs émissaires, responsables des violences antisémites ? Pour contraindre les journalistes à l'autocensure, et leurs patrons à la censure ? Une étude minutieuse montrerait qu'ici ou là, la prudence tempère désormais la quête de vérité. Ainsi Libération a publié plusieurs enquêtes sur l'antisémitisme des jeunes Beurs, mais aucune sur le racisme anti-arabe parmi certains jeunes juifs français. Cependant, les manipulateurs espèrent plus, cette fois : la tête de certains professionnels, jugés particulièrement dangereux.

« Certains veulent me faire virer, et ils ne s'en cachent pas », confie Charles Enderlin. En Israël, menacés durant la première année de l'Intifada, le correspondant de France 2 et les siens durent déménager. Et voilà qu'à Paris des centaines de manifestants se sont rassemblés devant le siège de France Télévision pour lui remettre le « prix Goebbels ». Son crime ? Avoir témoigné de la mort du petit Mohamed Al-Doura dans les bras de son père. Depuis que le général Giora Eiland a reconnu l'origine israélienne du tir (17), la Mena ne savait qu'inventer : faute d'avoir pu prouver que le feu provenait des positions palestiniennes, elle assure que l'enfant serait... vivant ! « Cette affaire n'est qu'un prétexte, conclut Enderlin. Ces gens ne supportent pas qu'un journaliste franco-israélien fasse son travail honnêtement. D'ailleurs, jamais personne n'a porté plainte contre moi. »

Producteur et animateur de l'émission « Là-bas si j'y suis », sur France Inter, Daniel Mermet sort blanchi de deux procès intentés par l'association de Me Goldnadel, la Ligue internationale contre la racisme et l'antisémitisme (Licra) et l'Union des étudiants juifs de France (UEJF). D'abord accusé d'antisémitisme pour des messages d'auditeurs critiquant fortement la politique du gouvernement israélien, Mermet a fait reconnaître par le tribunal que les émissions incriminées exprimaient « certaines préférences », mais « indépendamment de toute considération raciale ». La seconde affaire relevait du grotesque : les plaignants poursuivaient pour « provocation à la haine raciale » la rediffusion d'une série d'émissions de 1998... grâce auxquelles, pourtant, l'ancien médecin nazi d'Auschwitz Hans Münch, acquitté après la guerre, avait été enfin condamné !

Victorieux, Mermet s'avoue pourtant blessé - au point d'écrire un livre intitulé Salir un homme. Car il a vécu cette double épreuve comme « une tentative d'assassinat moral. Et professionnel : la première démarche de ces gens auprès de la direction de Radio France atteste qu'ils entendaient me faire virer ». Pourquoi ? « Dans un univers médiatique dépourvu d'esprit critique, mon émission offre un point de repère. Il fallait donc nous tailler un costard "antisémite de gauche". » Mais la justice a tranché. « Même battus, mes persécuteurs intimident les journalistes. A preuve, la toute petite couverture de ces procès. Une attaque aussi carabinée contre la liberté d'expression exigeait une formidable levée de boucliers. » Reste que le site labassijysuis.org a recueilli 22 000 signatures - plus 5 000 par lettres - au bas de la pétition en faveur de Mermet...

Autre cible privilégiée : Pascal Boniface, le directeur de l'Institut de recherches internationales et stratégiques (IRIS). Dans une note adressée à la direction du Parti socialiste, puis dans une tribune du Monde (18), il met en garde la « communauté juive » contre le risque de voir se créer une « communauté d'origine arabe et/ou musulmane » organisée, sachant que la seconde représenterait dix fois plus de mandants potentiels... « Il serait donc préférable pour chacun de faire respecter des principes universels et non le poids de sa communauté. »

Maladroitement formulée, mais de bon sens, cette réflexion lui vaut une véritable persécution. L'ambassadeur d'Israël en personne le cloue au pilori (19). Me Goldnadel - toujours lui - et Clément Weill-Raynal, président de l'Association des journalistes juifs de la presse française (sic), appellent les membres du conseil d'administration de l'IRIS à démissionner, sans guère de succès. Début novembre, certains exigeront même - vainement - sa démission. Jean-François Strouf, du Consistoire de Paris, s'en mêle, attribuant à Boniface la défaite du candidat Jospin ! Dans le droit-fil de sa récente radicalisation, L'Arche consacre trois pages à « Docteur Pascal et Mister Boniface ». Valeurs actuelles voit dans sa démarche la « clé des agressions(20) ». Pour ne rien dire de la tentative de cabale montée contre lui au sein du Parti socialiste, où sa note avait été bien accueillie au plus haut niveau... « Me traiter d'antisémite est ignoble. Et dangereux, ajoute Boniface - allusion aux menaces de mort reçues. Ce qui est incroyable, c'est le décalage entre mes écrits et ces attaques. J'ai l'impression d'être victime d'une fatwa. »

Alexandra Schwartzbrod a pris ses fonctions de correspondante de Libération à Jérusalem juste avant la seconde Intifada. Elle a dû apprendre vite - « et bien », précise Enderlin. Pourtant, elle va regagner Paris ce mois-ci. Gênés, ses collègues font état de « problèmes politiques et professionnels ». Coïncidence ? La Mena l'accusait systématiquement depuis janvier 2002 d'« incitation à la haine ethnique » et de « propagande anti-israélienne », jusqu'à ce que, le 14 juillet, une dépêche claironne : « Alexandra Schwartzbrod s'en va ! Ce sont nos amis à Libération qui nous ont confirmé la rumeur avec une satisfaction certaine. » Et de raconter par le menu les discussions internes qui aboutirent au rappel de la correspondante et à son remplacement...

Diffamez, diffamez, il en restera toujours quelque chose. Conformément au vieil adage, le cocktail de calomnies et de propagande dont les organisateurs de cette campagne ont régalé maints journalistes a bien sûr laissé des traces. Sans pourtant tromper l'opinion, au contraire : selon un sondage inédit, d'octobre 2000 à avril 2002, la « sympathie » est passée pour les « positions israéliennes » de 14 % à 16 %, et pour les « positions palestiniennes » de 18 % à 30 % (21). En cas de conflit militaire, 31 % des sondés en attribueraient la responsabilité aux autorités israéliennes (contre 20 % en octobre 2000), et 12 % aux autorités palestiniennes (contre 14 %). Enfin, 47 % jugent l'attitude des médias « objective » (56 % en octobre 2000), 16 % « trop favorable aux positions israéliennes » (contre 9 %) et 14 % « aux positions palestiniennes » (contre 9 %).

Cinglant, cet échec provoque d'ailleurs de premières hésitations. Lors de la provocation contre Charles Enderlin, le CRIF s'est démarqué de ses ultras. Dans le nouveau procès, intenté cette fois à Edgar Morin, Danielle Sallenave et Sami Naïr, Me Goldnadel doit se passer de la Licra et de l'UEJF. Un temps en pointe dans la dénonciation des intellectuels juifs critiques (22), Marianne est revenue à plus de raison. Les démocrates, les hommes de gauche juifs auraient-ils enfin compris qu'ils ne peuvent plus, au nom de la lutte contre l'antisémitisme, cautionner l'idéologie et les agitateurs de l'extrême droite ? Il est temps en tout cas d'en finir avec cette situation où - pour citer la Lettre ouverte aux juifs de France(23) de M. Elie Barnavi - « les extrémistes clament leur extrémisme, sans doute parce qu'ils en sont inconscients. Les autres, c'est-à-dire l'immense majorité, chuchotent ».

DOMINIQUE VIDAL.

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Lire :
-  Une « Année de cristal » ?
-  Virage à droite

(1) 8 novembre 2001.

(2) Témoignage chrétien, Paris, 6 juin 2002.

(3) Le Figaro, Paris, 23 septembre 2002.

(4) Les citations non référencées sont extraites d'entretiens réalisés au cours de cette enquête.

(5) Le Bund, né en Russie, dans la clandestinité, en 1897, est une formation juive socialiste non sioniste.

(6) Lire « Juifs de France en quête d'identité », Le Monde diplomatique, août 2002.

(7) Haaretz, Tel-Aviv, 22 avril 2002. Dans le même numéro, Pierre-André Taguieff dit de Jean-Marie Le Pen : « Personne n'a jamais été capable de l'identifier sans équivoque comme un antisémite. »

(8) Le Parisien, Paris, 28 août 2002.

(9) Jeune Résistance, Paris, n° 25, hiver 2001.

(10) Lire René Monzat, « L'étonnant parcours d'Alexandre Del Valle », Ras l'Front, Paris, avril 2002.

(11) Le Figaro, 16 octobre 2002. Voir Le Totalitarisme islamiste à l'assaut des démocraties, Editions des Syrtes, Paris, 2002.

(12) Editorial de la radio Arouts 7, 11 août 2002. Consulter le site www.a7fr.com

(13) Le Figaro, 16 janvier 2002.

(14) Intervention à la journée « Le sionisme face à ses détracteurs », Paris, 13 octobre 2002. Alain Finkielkraut a par ailleurs, comme Alexandre Adler, témoigné à charge contre Daniel Mermet.

(15) Cf. Le Monde, 23 août 2002.

(16) Ramsay, Paris, 2001.

(17) Haaretz, 25 janvier 2002.

(18) Le 4 août 2001.

(19) Le Monde, 8 août 2001.

(20) 7 décembre 2001.

(21) Enquête BVA pour la Revue d'études palestiniennes.

(22) Voir notamment les numéros du 5 novembre 2001 et du 28 janvier 2002.

(23) Stock-Bayard, Paris, 2002.



 


LE MONDE DIPLOMATIQUE | DÉCEMBRE 2002 | Pages 6 et 7
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