MONTREUIL
d Ă© p ĂȘ c h e
H e b d o
N
N °° 44 55 99
â
du 12 au 18 décembre 2007
00 ,, 66 11€
2/5
ACTUALITĂ
X
Fred Chichin et Catherine Ringer se
sont rencontrés à Montreuil
X
Inscription des citoyens
européens sur les listes électorales
X
La 23
e
campagne
dâhiver des Restaurants du cĆur a dĂ©butĂ©
X
Rentrée
en janvier Ă lâIUT
X
Une nouvelle signalisation pour
mieux circuler Ă Montreuil
X
Transports en commun,
les usagers demandent le respect
X
Ne tardez pas pour
vous inscrire au réveillon du 31 décembre
6
LA SEMAINE
EN IMAGES
X
Le Téléthon
X
Pose de la premiĂšre pierre de
la synagogue
7
HISTOIRE
X
La création officielle de la
premiÚre troupe de théùtre montreuilloise date de 1794
8/9
LIBRE EXPRESSION
X
Les groupes politiques du conseil
municipal
10
DĂVELOPPEMENT DURABLE
X
Maladies
modernes
11
PRATIQUE
X
Les petites annonces
X
Les
activités des associations
X
Menus des Ă©coles
X
Conseils
de la diététicienne
12/13
QUARTIERS
X
Noël au square
RĂ©publique et aux Ramenas
14
SPORT
X
Le Canoë-kayak
Club de Montreuil
15
CULTURE
X
Thierry Escaich Ă lâorgue
S O M M A I R E
La 23
e
campagne dâhiver des Restaurants du cĆur a dĂ©butĂ© lundi 3 dĂ©cembre.
Les bĂ©nĂ©voles de lâantenne montreuilloise accueilleront, jusquâau 30 mars, prĂšs
de mille familles.
S
OPHIE
E
LMOSNINO
Pour mieux circuler
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Canoë-kayak
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Restos du cĆur :
plus que jamais nécessaires
Restos du cĆur :
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2
A C T U A L I T Ă
C
ULTURE
No comprendo
La mort de Fred Chichin, le brillant guitariste et compositeur des
Rita Mitsouko, a suscitĂ© beaucoup dâĂ©motion partout en France et
dans notre ville. Son pĂšre, Jean-Louis, vit Ă Montreuil et participe
activement Ă la vie culturelle de la ville depuis plus de trente ans.
Câest lui qui est Ă lâorigine de la rencontre de son fils avec Cathe-
rine Ringer Ă Montreuil en 1979.
P
eu de gens le savent, mais câest Ă Mon-
treuil que Fred Chichin et Catherine
Ringer se sont rencontrés en 1979. Cette
année-là , Catherine chante dans une
comédie musicale rock
Flashes rouges
. Un
concert est organisĂ© par la Maison populaire Ă
lâauditorium du conservatoire de lâĂcole natio-
nale de musique et de danse, le 17 mai 1979. Ă
cette Ă©poque, Jean-Louis Chichin, le pĂšre de
Fred, est adhérent à la Maison populaire. TrÚs
ami avec son directeur, Francis Gendron, il
lâaide Ă organiser les spectacles. «
En discutant
avec Marcâo, le metteur en scĂšne de
Flashes rou-
ges
, jâapprends quâil cherche un nouveau guita-
riste pour remplacer un musicien qui ne plaisait
pas Ă Catherine Ringer. Je lui parle alors de mon
fils qui est au chĂŽmage et qui veut faire de la
musique depuis quâil a treize ans.
» Et câest
comme ça que Fred intÚgre la troupe comme
guitariste et rencontre pour la premiĂšre fois
Catherine. «
CâĂ©tait une belle rencontre. Ils se sont
bien trouvés,
raconte Jean-Louis.
Ils Ă©taient trĂšs
complémentaires.
» Partageant le mĂȘme goĂ»t
pour le décalage et la provocation, le duo, à la vie
comme Ă la scĂšne, forme, un an plus tard, ce qui
va devenir lâun des plus cĂ©lĂšbres groupes de
rock français : les Rita Mitsouko. Avec onze
albums dont le mythique
No comprendo
avec ses rafales de tubes (
Câest comme ça,
Les histoires dâA, AndyâŠ
), ils réussissent
Ă faire danser la France populaire et les
branchés, à gagner la reconnaissance du
milieu professionnel et celle du grand
public. «
Au dĂ©part, jâĂ©tais un peu scep-
tique. Je mésestimais leur style musical,
admet Jean-Louis, grand fan de jazz.
Mais ils mâont bluffĂ©. Jâai dĂ» admettre
quâils Ă©taient devenus de vĂ©ritables artis-
tes et des auteurs de la mĂȘme famille que
Gainsbourg ou Ferré.
»
Ă ces nombreux admirateurs, Fred
Chichin laisse lâimage dâun gĂ©nial
dandy dégingandé à la fine mousta-
che manouche, dâun guitariste-com-
positeur remarquable, avant-gardiste
et sans concession, mais aussi dâun
homme discret et indépendant qui
souhaitait marquer son Ă©poque.
Quâil se rassure, il y est parvenu.
'
David Lahontan
La rédaction remercie Marie-José
Bloncourt et Jean-Louis Chichin pour
leur gentillesse et leur aide précieuse.
L
es citoyens de lâUnion europĂ©enne
qui rĂ©sident de façon continue Ă
Montreuil pourront participer aux
Ă©lections municipales, les diman-
ches 9 et 16 mars prochains, dans les
mĂȘmes conditions que les Ă©lecteurs fran-
çais. Pour cela, ils ne doivent pas ĂȘtre pri-
vés du droit de vote dans leur pays ni en
France et sâinscrire, dâici au 31 dĂ©cembre,
sur une liste Ă©lectorale au service des affai-
res générales, situé au rez-de-chaussée de
lâhĂŽtel de ville, place Jean-JaurĂšs.
Les piĂšces Ă fournir sont les suivantes : un
formulaire de demande dâinscription sur
les listes Ă©lectorales Ă lâusage des citoyens
non français de lâUnion europĂ©enne
dûment rempli (disponible en mairie ou
sur le site www. service-public.fr), la photo-
copie dâun justificatif dâidentitĂ© (passeport,
carte dâidentitĂ© ou titre de sĂ©jour en cours
de validitĂ©) et la photocopie dâun justifica-
tif de domicile (facture dâĂ©lectricitĂ©, de gaz
ou de téléphone fixe datant de moins de
trois mois). Ces démarches sont gratuites.
La clĂŽture des inscriptions sur les listes Ă©lec-
torales est fixée au 31 décembre mais il
nâest pas nĂ©cessaire dâattendre le dernier
moment pour sâinscrire.
'
Pour tout renseignement supplémentaire,
contacter en mairie le 01 48 70 63 27 ;
01 48 70 64 58 ; 01 48 70 68 01.
Ă
LECTIONS
Inscription des citoyens européens
sur les listes Ă©lectorales
Pour pouvoir voter aux Ă©lections municipales, les dimanches
9 et 16 mars prochains, les ressortissants de la Communauté
europĂ©enne qui vivent Ă Montreuil ont jusquâau 31 dĂ©cembre
pour sâinscrire sur les listes Ă©lectorales.
S
OPHIE
E
LMOSNINO
Les Rita
Mitsouko se
sont produits
Ă la salle
des fĂȘtes de
Montreuil le
21 décembre
1993.
Organisé
par la Maison
populaire,
ce concert
préparait
la tournée
de leur
cinquiĂšme
album
SystĂšme D
.
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g
MONTREUIL DĂPĂCHE HEBDO
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459
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3
A C T U A L I T Ă
D
e certains succĂšs, on se passerait
aisĂ©ment⊠Lâexistence des Restos
du cĆur repose sur ce paradoxe,
tant lâassociation, crĂ©Ă©e en 1985
par Coluche, préférerait ne plus avoir de
raison dâĂȘtre. Mais seulement voilà ⊠Dâan-
née en année, ils sont de plus en plus nom-
breux à fréquenter la banque alimentaire.
Ăvidemment, lâantenne montreuilloise nâĂ©-
chappe pas à la rÚgle. «
Lâan dernier, nous
avons battu un triste record : 1 200 familles,
soit prÚs de 4 000 bénéficiaires, ont fréquenté le
centre. Nous avons distribué 2 100 repas par
jour, et ce, malgrĂ© des critĂšres dâadmission de
plus en plus restrictifs
», explique Françoise
Truffert, la responsable des inscriptions.
«
Pour cette campagne, nous espérons ne pas
dépasser la barre des 1 000 familles. Mais, en
trois semaines, 350 se sont inscrites sachant que
les inscriptions augmentent considérablement
en décembre
. »
Lundi 3 décembre. Sur le parking du 70,
rue Douy-Delcupe, serpente une file dâat-
tente. Puis, les portes de lâantenne ouvrent.
Le rituel de la distribution débute. «
Je pré-
pare le concours dâĂ©cole dâinfirmiĂšre.Pour lâins-
tant, mon mari et moi sommes allocataires du
RMI. Nous vivons Ă lâhĂŽtel avec notre fille, ce
qui ampute grandement notre budget. Lâaide de
lâassociation couvre une grande partie de nos
besoins alimentaires
», explique Marie. Si la
situation dâHakima, venue avec son bĂ©bĂ©
dâun mois, est diffĂ©rente, elle partage la
mĂȘme opinion : «
Mon employeur a mis un
terme Ă ma pĂ©riode dâessai lorsquâil a su que
jâĂ©tais enceinte. Aujourdâhui, jâai deux enfants
Ă charge. Je touche lâallocation de parent isolĂ©
mais je ne mâen sors pas. Lâaide de cette asso-
ciation est donc vitale pour moi
. »
Moments privilégiés
Pour autant, rĂ©sumer lâaction des Restos
du cĆur Ă lâaide alimentaire est rĂ©ducteur.
Car, une fois leurs cabas remplis, certains
bénéficiaires se retrouvent à la cafétéria
pour discuter. Dâautres profitent de la dex-
térité de Louis, coiffeur bénévole. «
La pré-
caritĂ© isole. Cette solitude, qui sâajoute au
dĂ©nuement, aggrave les situations. Câest pour-
quoi nous emmenons aussi les bénéficiaires au
cinéma
», détaille Françoise Truffert.
«
Cela fait du bien de parler et dâĂ©changer des
conseils. Lâan passĂ©, je profitais de la pause cafĂ©
pour donner les vĂȘtements trop petits de ma
fille.Jâaimerais,cette fois,apprendre Ă tricoter Ă
certaines mamans
», assure Marie, une béné-
ficiaire qui «
rĂȘve de passer de lâautre cĂŽtĂ© de la
barriĂšre
».
'
Orlane Renou
S
OLIDARITĂ
Restos du cĆur :
plus que jamais nécessaires
Encore une⊠Lundi 3 décembre, la 23
e
campagne dâhiver des Restaurants du cĆur a dĂ©butĂ©. SituĂ© en plein centre-ville, le local de
lâantenne montreuilloise, mis Ă disposition par la Ville, accueillera, jusquâau 30 mars, prĂšs de mille familles.
Les bébés ont leur resto
Dâun cĂŽtĂ©, un local inoccupĂ© de 200 mĂštres carrĂ©s jouxtant celui des Restos du cĆur. De lâautre,
340 bĂ©bĂ©s qui ont frĂ©quentĂ© le centre, lâannĂ©e derniĂšre. Une Ă©quation dont la solution a vu le jour jeudi
6 dĂ©cembre, date de lâouverture, au 70, rue Douy-Delcupe, dâune antenne BĂ©bĂ©s du cĆur : «
Nous man-
quions de place pour recevoir correctement les
nourrissons et leurs parents. Notre rÎle se résu-
mait Ă de la distribution alors que les parents
ont aussi besoin dâĂȘtre Ă©coutĂ©s et conseillĂ©s.
Par ailleurs, cet espace, conçu pour lâaccueil
des bĂ©bĂ©s, va disposer dâune piĂšce pour les
changer. Quant au coin jeu, il vient tout juste
dâĂȘtre achevĂ©. Ă terme, nous aimerions orga-
niser des permanences du planning familial,
dâun pĂ©diatre et de la PMI
», explique Jac-
queline Bulliot, la responsable des Bébés
du cĆur
.
Ć
Depuis le 3 dĂ©cembre, les bĂ©nĂ©voles des Restos du cĆur ont repris la distribution de vivres.
R
EPOR
T
A
GE
PHO
T
OGRAPHIQUE
S
OPHIE
E
LMOSNINO
De nouvelles modalités
dâaccueil
LâannĂ©e derniĂšre, 1 200 familles ont reçu
lâaide des Restaurants du cĆur de Montreuil.
Parmi elles, 177 familles bagnoletaises, 126
romainvillaises et 75 rosnéennes. Des chiff-
res qui ont contraint les responsables mon-
treuillois de lâassociation Ă ne plus recevoir
les personnes venant des communes de
Bagnolet et de Rosny-sous-Bois. «
Ce nâest pas
une dĂ©cision prise de gaietĂ© de cĆur
, soupire Fran-
çoise Truffert.
Mais lâan passĂ©, les 70 bĂ©nĂ©voles
ne parvenaient plus à réaliser un accueil correct.
Les autres municipalitĂ©s doivent partager lâeffort
consenti par la Ville de Montreuil et prendre leurs
responsabilités
. » Si une antenne des Restos
devrait ouvrir prochainement Ă Bagnolet, des
discussions concernant lâaccueil des Ros-
nĂ©ens sont en cours. Ceux-ci devraient ĂȘtre
accueillis à Neuilly-Plaisance. Quant aux béné-
ficiaires de Romainville, ils continuent Ă se
rendre Ă lâantenne montreuilloise
.
Lise Landrieux,
retraitée bénévole
En trente ans de bénévolat,
nous avons vu la pauvreté
Ă©voluer. Aujourdâhui, il y a
de moins en moins de grands
marginaux. Le nombre de jeunes,
de travailleurs pauvres,
de mamans Ă©levant seules
leurs enfants, de salariĂ©s de 57 Ă
59 ans qui viennent de se faire
licencier, ne cesse dâaugmenter.
Les gouvernements successifs rĂ©pĂštent quâils veulent lutter
contre la pauvreté. Paradoxalement, les bénéficiaires des Restos
sont toujours plus nombreux, et ceux qui nâauraient pas Ă©tĂ© trĂšs
pauvres il y a quelques années le sont devenus.
T Ă M O I G N A G E S
Elsa Cha,
29 ans, bénévole et artiste
Cette année, je me suis réengagée
en tant que bénévole mais aussi
comme artiste. Lâan passĂ©, jâavais
habillé les murs du local en
réalisant des affiches. Et comme
cette initiative a plu, les Restos
mâont passĂ© commande de deux
grandes fresques dans le nouvel
espace des BĂ©bĂ©s du cĆur, avec
lâaide dâautres bĂ©nĂ©voles.
Un moyen dâĂ©gayer un peu cet endroit et de dire aux gens que
nous les respectons, tout simplement.
Nicole,
56 ans, retraitée bénévole
Jâai choisi de mâinvestir dans les
Restos du cĆur pour la cause
quâils dĂ©fendent mais aussi parce
que je me suis sentie tout de suite
intĂ©grĂ©e Ă lâĂ©quipe. Par ailleurs,
et contrairement Ă ce que je
redoutais devoir affronter, il nây a
aucun misérabilisme. Nous
Ă©tablissons, au fil des jours,
de vrais Ă©changes avec les
bĂ©nĂ©ficiaires. Car, au-delĂ
des distributions de repas, nous
apportons Ă©galement de la chaleur et des conseils aux personnes
en détresse.
Rachid,
35 ans, bénéficiaire
Je travaille dans la
restauration mais je ne suis
quâĂ mi-temps. Ma femme est
au chĂŽmage et nous avons
deux enfants. Alors, câest vrai,
avec 500 euros mensuels
de salaire, nous ne parvenons
pas Ă joindre les deux bouts.
Dâautant que les produits de bouche, les loyers, les prix en
gĂ©nĂ©ral sont en constante augmentation. MĂȘme si ce nâest que
de maniĂšre provisoire, les Restos nous permettent dâallĂ©ger notre
pÎle de dépense de nourriture.
'
TĂ©moignages recueillis par Orlane Renou et Anne Locqueneaux
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A C T U A L I T Ă
Ă
DUCATION
IUT : deuxiĂšme
rentrée pour le
département QLIO
C
ITOYENNETĂ
Une cérémonie de bienvenue solennelle
S
uite aux remarques des commer-
çants et des habitants, une nouvelle
signalisation est en cours dâinstalla-
tion. Son objectif est de clarifier les
circulations de transit pour les Mon-
treuillois et les non-Montreuillois dâune
part, et de faciliter lâaccĂšs au centre-ville
dâautre part.
La signalisation de vingt-sept carrefours de
la ville est en cours de modification. Ă cette
fin, trente-deux nouveaux panneaux ont
été conçus et sont actuellement posés par
la société Decaux, qui avait fourni et posé
la signalisation du précédent plan de jalon-
nement. Pour indiquer lâaccĂšs au centre-
ville vers les principaux Ă©quipements, les
lieux publics et les commerces, le balisage
commence par une mention « centre ville »
au départ des seize entrées principales de
Montreuil, notamment les rues de Paris,
de Vincennes, Stalingrad et des boulevards
Pasteur, Henri-Barbusse et Aristide-Briand.
Trois directions spécifiques sont ensuite
proposĂ©es. Lâindication « Croix-de-Cha-
vaux » permet dâaccĂ©der Ă la place Jacques-
Duclos, au centre commercial et Ă la rue
piétonne du Capitaine -
Dreyfus. Les automobi-
listes qui se dirigent vers
lâhĂŽtel de ville pourront
choisir entre deux des-
tinations : « Mairie
Commissariat » pour
arriver au secteur Pas-
teur et Paul-Vaillant-
Couturier, et la direc-
tion « Mairie Poste » qui
mĂšne au boulevard
Rouget-de-Lisle et Ă la
bibliothĂšque municipale.
Depuis le réaménagement du parvis
de lâhĂŽtel de ville au profit des bus, des
vélos et des piétons, les automobilistes
ne peuvent en effet plus passer devant
lâhĂŽtel de ville. Ces nouveaux indica-
teurs complĂštent la mise en Ćuvre du
nouveau plan de circulation en centre-
ville qui permet dâĂ©viter les circulations
de transit. Ce plan sera finalisĂ© par lâou-
verture, place Jean-JaurĂšs, du parking
public de 500 places, prĂ©vu dans lâopĂ©-
ration CĆur de ville.
'
LâIUT (Institut universitaire de tech-
nologie) de Montreuil organise une
deuxiÚme rentrée,
en janvier 2008, pour
la préparation du diplÎme universitaire de tech-
nologique (DUT) qualité logistique industrielle
et organisation (QLIO). Lâobjectif de cette
rentrée est de permettre à tous les étudiants qui
le souhaitent de se réorienter au terme du
premier semestre sans attendre la rentrée
prochaine.
Les étudiants admis intégreront le premier
semestre du DUT Ă la mi-janvier 2008. Ils for-
meront un groupe indépendant de la promo-
tion rentrĂ©e en septembre, mais nâen bĂ©nĂ©fi-
cieront pas moins des mĂȘmes enseignements.
Seul le calendrier sera différent.
Le DUT qualité logistique industrielle et orga-
nisation est une formation professionnelle en
deux ans. Elle forme des techniciens supérieurs
qui ont ensuite pour mission de répondre aux
besoins dâorganisation, de planification de la
production et de qualité en production des
entreprises. En plus dâune formation gĂ©nĂ©rale,
technique et spécialisée, les étudiants bénéfi-
cieront dâĂ©quipements performants et inno-
vants. Des projets qui privilégient le tutorat et
les stages dans les entreprises partenaires font
partie des Ă©lĂ©ments dâun cursus aux dĂ©bouchĂ©s
nombreux.
Le recrutement sâeffectue sur dossier Ă envoyer
au plus tard le 4 janvier Ă lâadresse de lâIUT.
Le dossier est tĂ©lĂ©chargeable sur le site de lâIUT
(http://www.iut.univ-paris8.fr).
IUT de Montreuil, secrétariat QLIO,
140, rue de la Nouvelle-France, 93100 Montreuil.
TĂ©l. : 01 48 70 37 29.
Omar est lâun des quatre-
vingt-neuf Montreuillois Ă
avoir acquis la nationalité
française
entre le 1
er
avril et le
30 septembre. Depuis lâindĂ©pen-
dance de lâAlgĂ©rie, il vit en France.
«
Jâai appris Ă parler français, Ă
penser français, Ă rĂȘver français,
affirme-t-il.
Pourtant, je suis resté
huit ans sans papiers et de nom-
breuses années avec une carte de
séjour.
» Autant dire quâil Ă©tait «
trĂšs
heureux
» dâĂȘtre invitĂ©, mardi 27 no-
vembre, à la troisiÚme cérémonie
destinée à accueillir solennellement
les nouveaux citoyens français qui
le sont devenus par un décret pré-
fectoral de naturali-sation. Dra-
peaux tricolores,
buste de
Marianne, hymne national : aucun
symbole ne manquait. Quant au
député-maire, il a insisté sur les
droits et les devoirs que confĂšre la
nationalité française avant de rap-
peler lâimportance de la laĂŻcitĂ© en
France. Ă lâissue de la cĂ©rĂ©monie,
les participants ont reçu un guide
de la citoyennetĂ©, ainsi quâun
ouvrage retraçant lâhistoire de
Montreuil.
'
O. R.
Canal 593
Le conseil municipal en numérique
Tous les abonnés au cùble pourront voir le conseil municipal en numérique sur le réseau
cùblé, en réglant leur décodeur sur le canal 593. Cette mise à niveau par le cùblopérateur
rĂ©pond Ă lâattente des Montreuillois. Mais pas dâinquiĂ©tude pour ceux qui suivent habi-
tuellement le conseil municipal en analogique. «
Ils peuvent choisir d'y rester,
explique
Sylvain Poubelle, directeur de TVM Est-parisien.
Simplement, tous les nouveaux abonnements
proposés par Noos-Numéricable sont aujourd'hui en numérique
». Rendez-vous donc le
13 décembre à 20 heures pour suivre en direct le conseil municipal, dont le point principal
sera le vote du budget 2008.
Une nouvelle signalisation routiÚre jalonne les rues. Trois nouvelles directions : « Croix de Chavaux »,
« Mairie Commissariat » et « Mairie Poste » facilitent lâaccĂšs au centre-ville depuis les entrĂ©es
principales de Montreuil. Dans le mĂȘme temps, les itinĂ©raires de transit sont clairement indiquĂ©s
pour fluidifier la circulation.
Montreuil
en auto
à partir du 14 décembre, les auto-
mobilistes pourront se procurer,
dans les lieux publics, le docu-
ment
Montreuil en auto
qui com-
prend un plan de la ville et recen-
se les itinéraires conseillés pour
rejoindre le centre-ville.
Une nouvelle
signalisation
dans les rues de
Montreuil est en
cours de
réalisation
G
ILLES
D
ELBOS
T
RANSPORTS
Pour
mieux
circuler
Ă Montreuil
N
AMA
M
A
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ASSA
N
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GASSA
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5
A C T U A L I T Ă
E
CONOMIE
Arborial primé
Connaissez-vous les grands prix SIMI (Salon de
lâimmobilier dâentreprise) ? Chaque annĂ©e un jury,
composé de directeurs immobiliers de grandes
entreprises françaises, récompense des immeubles de
bureaux pour leur esthétique, leur confort, leur
fonctionnalitĂ© et pour leur respect de lâenvironnement.
Arborial, lâimmeuble, sis au 12, rue Rol-Tanguy, qui
abrite depuis peu les offices du ministĂšre de
lâAgriculture qui a Ă©tĂ© distinguĂ© dans la catĂ©gorie
« immeuble rénové ». Ce bùtiment de 33 000 mÚtres
carrés est une ancienne usine dont la rénovation a été
menée par Sexer Loyrette et associés. Le cabinet
dâarchitectes est parvenu Ă respecter le caractĂšre
industriel du lieu tout en lâadaptant aux exigences de
confort actuel.
L
AĂCITĂ
Conférence sur la modernité intellectuelle
dans les sociétés islamiques
Le Centre civique dâĂ©tude du fait religieux (CCEFR)
propose une conférence le 19 décembre à 20 heures,
dans la salle des fĂȘtes de la mairie. Elle a pour thĂšme :
réceptions et rejets de la modernité intellectuelle dans
les sociétés islamiques. Elle sera animée par
Mohammed Arkoun, président du conseil scientifique et
professeur Ă©mĂ©rite dâhistoire de la pensĂ©e islamique Ă
lâuniversitĂ© de Paris-III Sorbonne. Le CCEFR est une
plate-forme ouverte Ă tous les citoyens et institutions
publiques, un lieu de connaissance, de rencontre et de
débat autour du fait religieux, dans une perspective
laĂŻque et rĂ©publicaine. LâentrĂ©e est libre.
Contact, tél. : 06 19 89 62 65 ou www.ccefr.org.
C
OMITĂ DU TOURISME
Visite dâentreprise
Le Comité du tourisme de la Seine Saint-Denis organise
des visites dâentreprises. La prochaine visite aura lieu
jeudi 20 dĂ©cembre Ă 14 h 30 Ă lâatelier de François
Jauvion : travail de maquettiste, restauration de piĂšces,
conception de prototypes, techniques thermoformage,
usinage, moulage, peinture, soudure... Tarif 5 €.
Renseignements au 01 49 15 98 98.
M
ASSEUR
-
KINĂSITHĂRAPEUTE
Changement dâadresse
Françoise Chayvialle, Laurent Apruzzese et Philippe
Lewi transfÚrent leur activité de masseurs-
kinésithérapeutes, au « Cap Beaune », 14, rue de la
Beaune, tél. : 01 48 51 66 35.
R
ĂVEILLON DU
31
DĂCEMBRE
LâĂ©chappĂ©e belle
Huguette
« Je suis toute seule, donc cette
soirée me donne un but. Comme cela,
je vois du monde, je bouge. Et, chaque
annĂ©e, lâambiance est chaleureuse et
le buffet trÚs bien. »
L
e collectif interquartiers poursuit sa
mobilisation pour une amélioration
des transports en commun. La péti-
tion, lancĂ©e en novembre, a dĂ©jĂ
recueilli 1 500 signatures auprĂšs des usa-
gers des bus 102, 122, 129, 301 et 322.
Horaires irréguliers, bus surchargés, trop
faible amplitude horaire⊠les usagers sont
excédés. «
On nous transporte comme du
bĂ©tail ! Cela suscite lâagressivitĂ© de tout le
monde et lâon paie le ser vice quand mĂȘme,
déplore Cosette Martin, utilisatrice du 122.
Jâhabite au Bel-Air. Mieux vaut encore y
aller Ă pied.
» MĂȘme constat pour le 129 «
en
Mardi 4 décembre, le collectif interquartiers sur les transports
et des élus de Montreuil ont rencontré en délégation le vice-
prĂ©sident du syndicat des transports dâĂle-de-France pour
faire entendre la voix des usagers.
Illuminations de Noël
Il est encore temps
de sâinscrire au concours
LâOffice de tourisme, en partenariat avec lâassociation
Montreuil ville fleurie, organise la 4
e
Ă©dition du concours
des illuminations de Noël. Commerçants et habitants sont
invités à décorer leurs vitrines, leurs balcons ou leurs
maisons.
Ce concours est ouvert Ă tous les particuliers et commer-
çants montreuillois. Les illuminations doivent ĂȘtre visi-
bles depuis la voie publique. Lâharmonie des couleurs, les
personnages et le décor, la mise en scÚne, le son et la
lumiÚre seront notés.
Un jury décernera le prix de la plus belle réalisation indi-
viduelle, (catégorie appartement-balcon et catégorie
pavillon), celui de la plus belle vitrine et le prix « Coup de
cĆur du jury ». Des invitations pour une soirĂ©e au Moulin-
Rouge, un spectacle Holiday On Ice, des entrées pour des
spectacles et concerts, visites touristiques et, comme
lâan passĂ©, un week-end pour deux Ă Marrakech rĂ©com-
penseront les gagnants.
Le bulletin dâinscription est disponible Ă lâOffice de tou-
risme ou téléchargeable sur le site
www.destinationmontreuil.fr. Il devra ĂȘtre dĂ©posĂ©, une
fois rempli, dans une boßte aux lettres destinée à cet effet
avant le 15 dĂ©cembre Ă lâOffice de tourisme 1, rue KlĂ©ber
(tél. : 01 41 58 14 09,
courriel : accueil@destinationmontreuil.fr)
retard et bondé le matin comme le soir
», note
une signataire. «
Les voyageurs ne peuvent
pas monter. Quant aux personnes avec des
poussettes, ce nâest mĂȘme pas la peine
», ajoute
une habitante du quartier Montreau-Le
Morillon qui fait signer les pétitions*.
Mardi 4 décembre, le collectif interquar-
tiers, accompagnĂ© de plusieurs Ă©lus, sâest
rendu au conseil régional pour rencontrer
Serge Méry, vice-président du conseil régio-
nal dâĂle-de-France chargĂ© des transports
et donc du STIF (syndicat des transports
dâĂle -de-France), autoritĂ© organisatrice des
transports dans la région.
«
Nous réclamons des transports qui cor-
respondent Ă nos besoins et respectent notre
dignité
», a résumé, lors de ce rendez-vous,
Georges Hervo, animateur du collectif et
membre du conseil de quartier Branly-Bois-
siÚre, rappelant les difficultés quotidiennes
de nombreux usagers : travailleurs, Ă©coliers,
retraitĂ©s, personnes handicapĂ©esâŠ
« Les problÚmes sont posés,
il reste à les régler »
Le collectif a aussi demandé le passage de
lâensemble de la ville en tarification zone 2
et rappelé la nécessité du prolongement du
tramway T1, de la ligne de bus 76 jusquâau
Centre hospitalier intercommunal André-
Grégoire et celui des lignes de métro 11 et
9. «
La venue conjointe des Ă©lus et des habi-
tants donne du poids à notre démarche,
sou-
ligne Robert Rivoire, animateur du collec-
tif et membre du conseil de quartier
Ruffins-Théophile-Sueur.
Une nouvelle
réunion avec le STIF a été obtenue pour jan-
vier et devrait marquer le dĂ©but dâun travail
en commun pour avancer sur les problĂšmes
concrets.
»
Les membres du collectif restent mobili-
sés et attentifs. «
DĂ©sormais, les problĂšmes
sont posĂ©s, il reste Ă les rĂ©gler. On verra Ă
lâusage... Le STIF et la RATP doivent dia-
loguer avec les usagers,
commente Georges
Hervo,
Ă lâissue de la rĂ©union. Des solutions
peuvent venir dâune meilleure organisation
des bus existants. Quant aux budgets
supplĂ©mentaires, il est toujours possible dâen
dĂ©bloquer. Les usagers doivent ĂȘtre sensibi-
lisĂ©s Ă ce sujet car câest clairement un rap-
port de forces.
»
'
C. T.
* Les usagers peuvent signer la pétition
Ă lâhĂŽtel de ville, Ă lâaccueil de la tour
administrative ou sur le site
http://tiq.montreuil.free.fr.
T
RANSPORTS
Les usagers demandent
le
respect
Parce que tous les Montreuillois quels quâils soient ont droit Ă un rĂ©veillon
digne de ce nom, avec spectacles, animations et buffets, chacun est invitĂ© Ă
partager ce moment festif.
L
es inscriptions se dĂ©roulent jusquâau
31 décembre, dans la limite des pla-
ces disponibles. Les deux réceptions
sont gratuites. Au choix : de 18 Ă
20 heures ou de 21 h 30 Ă 23 h 30. Venez
réserver votre place au PIC, au rez-de-
chaussĂ©e de lâhĂŽtel de ville, place Jean-Jau-
rĂšs : le lundi, mercredi, jeudi et vendredi de
10 Ă 13 heures et de 14 Ă 18 heures ; le mardi
de 14 Ă 19 heures ; samedis 15, 22 et
29 décembre de 9 heures à midi ; lundi
31 décembre de 9 heures à midi.
Il est impératif de présenter une piÚce
dâidentitĂ©, un justificatif de domicile et un
livret de famille pour les enfants.
Lors du rĂ©veillon, les mineurs doivent ĂȘtre
obligatoirement accompagnĂ©s par lâun de
leurs parents ou par leur représentant légal.
Renseignements au service des relations publiques,
tél. : 01 48 70 63 83 ou 01 48 70 64 76.
Claude Ertzscheid
et Joseph Einaudi
« Nous ne sommes que tous les deux, alors
nous venons tous les ans au réveillon depuis
le passage Ă lâan 2000. Le buffet est
sympathique, les animations de qualité.
Cela nous fait passer une bonne soirée. »
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MARDI 4 DĂCEMBRE
Hommage aux
sapeurs-pompiers
Comme chaque année
Ă lâoccasion de la Sainte-
Barbe, la municipalité
honore les soldats du feu.
Une délégation des sapeurs-
pompiers est reçue en
mairie. Les Ă©lus les ont
remerciés pour leur
dévouement et la qualité
de leurs interventions au
profit des Montreuillois.
Âż
SAMEDI 8 DĂCEMBRE
Manifestations aquatiques pour le Téléthon
Entre autres animations, et Ă lâoccasion de la 21
e
Ă©dition du TĂ©lĂ©thon, des baptĂȘmes de plongĂ©e ont Ă©tĂ© organisĂ©s au stade
nautique Maurice-Thorez par le Red Star Club montreuillois et le JAM (Jeunes Aquanautes montreuillois). Des peintures
subaquatiques ont mĂȘme Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par les participants, avec lâaide dâune artiste montreuilloise.
ÂŹ
DU 30 NOVEMBRE
AU 7 DĂCEMBRE
Les rencontres
musicales
du festival Michto
Tout ouĂŻe, les Ă©lĂšves de Joliot-
Curie. AprĂšs Bumcello et
François Essindi, le musicien
Hilaire Penda a accueilli, dans le
cadre des rĂ©sidences dâartistes
du festival Michto, Ravi le
Magnifique. Lâartiste a emmenĂ©
les enfants au pays des rythmes
indiens. Encore un beau moment
dâĂ©change et de partage autour
de ce langage universel
quâest la musique.
Âż
MARDI 4 DĂCEMBRE
Plantu Ă Montreuil : « Le dessin est un combat dâidĂ©es ! »
Lâexposition de dessins « Plantu croque la planĂšte » sâest terminĂ©e en beautĂ© puisque
le célÚbre dessinateur du
Monde
est venu en personne au pĂŽle dâinformation et de citoyennetĂ©
pour voir lâexposition rĂ©alisĂ©e par la mission du dĂ©veloppement durable de la Ville. Accueilli par
le dĂ©putĂ©-maire et lâĂ©lue dĂ©lĂ©guĂ©e Ă lâenvironnement, il a soulignĂ© «
la vocation pédagogique
auprĂšs des enfants
» de cette exposition.
ÂŹ
DU 2 AU 6 DĂCEMBRE
Accueil dâune dĂ©lĂ©gation
palestinienne
La Ville a accueilli des représentants de Beit-Sira,
village palestinien avec lequel elle entretient
des relations de coopération, notamment dans le
domaine des Ă©changes universitaires. Deux Ă©tudiants
palestiniens, hébergés à Montreuil depuis janvier 2006,
ont accompagné la délégation, conduite par son maire,
M. Abusafia. Elle a profité de son séjour pour participer
aux Assises de la coopération franco-palestinienne,
Ă lâInstitut du monde arabe.
â
DIMANCHE 9 DĂCEMBRE
PremiĂšre pierre
de la synagogue
La premiĂšre pierre de la
synagogue Samuel-Encaoua
(président honoraire du
foyer israélite de Montreuil)
a été posée en présence
des représentants des com-
munautés juive, catholique,
musulmane et protestante
de la ville, au 158,
rue Ătienne-Marcel.
Un événement célébré
pendant Hanoukka, la fĂȘte
des lumiĂšres.
Âż
VENDREDI 7 DĂCEMBRE
DĂźner de gala en lâhonneur de lâĂ©cole rĂ©publicaine
Gros succĂšs pour le dĂźner-dĂ©bat placĂ© sous le signe des grands principes de lâĂ©cole rĂ©publicaine qui a eu lieu
dans la salle des fĂȘtes de lâhĂŽtel de ville, en prĂ©sence du dĂ©putĂ©-maire. 250 personnes ont participĂ© Ă cette soirĂ©e
rythmée par les discussions et animée par plusieurs compagnies théùtrales.
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H I S T O I R E
1794 : La crĂ©ation dâune
troupe
de théùtre républicaine
L
âannĂ©e 1794 fut ainsi marquĂ©e par un Ă©vĂ©nement
local de grande importance pour la vie culturelle de
notre ville : la crĂ©ation officielle dâune troupe de
théùtre montreuilloise, qui fut la premiÚre entreprise
de spectacles fondée à Montreuil, un siÚcle avant que
Georges MĂ©liĂšs nây installe ses studios de cinĂ©ma. VolontĂ©
délibérée ou un simple hasard du calendrier ? Toujours est-
il que la demande dâautorisation pour constituer cette
troupe fut présentée au conseil général de la commune le
4 germinal an II (24 mars 1794) â le jour mĂȘme oĂč, Ă Paris,
sont exécutés les hébertistes
1
â, et lâautorisation accordĂ©e le
16 prairial an II (4 juin 1794) â le jour oĂč Robespierre est
élu président de la Convention.
Lâobjectif est explicite : plusieurs Montreuillois deman-
dent par voie de pétition «
lâĂ©tablissement dâun spec-
tacle
» pour «
dĂ©lasser lâesprit par des scĂšnes de gaietĂ©
honnĂȘte
», en cherchant à «
propager les mĆurs et for-
mer les vertus républicaines
». Ils font donc appel au
«
républicanisme
» des élus qui accueillent cette
demande avec dâautant plus de bienveillance quâils
y voient un moyen supplémentaire de diffuser «
les
principes de lâĂ©galitĂ©
» et considÚrent de maniÚre
emphatique et quelque peu sybilline quâune telle
initiative permettra de «
jouir des doux renouvelle-
ments des républicains qui ont cimenté et consolidé les
mĆurs romaines
».
Reste que le caractĂšre inhabituel de la requĂȘte les
déconcerte. Aussi décident-ils de se donner un
dĂ©lai de rĂ©flexion et de renvoyer lâexamen de cette
question à leur prochaine séance de travail
2
, ce qui leur
permet de solliciter entre-temps lâavis du directoire du dis-
trict de lâĂ©galitĂ©, lui aussi surpris de cette demande, mais
qui ne voit pas dâopposition de principe Ă donner une
réponse positive. Le 4 juin 1794, les autorités locales don-
nent donc lâautorisation attendue avec un enthousiasme
non dissimulé.
Elles voient dans cette initiative un moyen efficace «
pour faire
germer dans les cĆurs des jeunes citoyens et citoyennes les prin-
cipes de la RĂ©volution et leur faire sentir et propager en eux les sen-
timents du républicanisme
3
». Période de guerre oblige, deux
conditions sont prĂ©alablement mises Ă lâexercice de cette
activité. La premiÚre est de pure forme : elle prévoit que si la
troupe doit recruter du personnel ou sâadjoindre la collabo-
ration dâautres artistes, ceux-ci devront ĂȘtre «
des citoyens de
bonne vie et mĆurs et dâun civisme reconnu
». La seconde
tĂ©moigne dâune sourcilleuse vellĂ©itĂ© de contrĂŽle politique
sur le contenu des Ćuvres reprĂ©sentĂ©es. Avant dâĂȘtre jouĂ©es
en public, toutes les piĂšces devront ĂȘtre soumises par les
auteurs et les comédiens au conseil général de la commune
qui détient le droit de police, et «
ce ne pourra ĂȘtre quâaprĂšs
avoir subi cet examen quâils seront autorisĂ©s Ă jouer
4
».
Le 21 août 1794, les acteurs informent la commune de
lâouverture prochaine de leur thĂ©Ăątre, prĂ©vue pour le
27 août. Ils invitent la municipalité à assister à la premiÚre
représentation et à prendre toutes les dispositions néces-
saires pour y «
maintenir la police
5
».
Ce souci fut dâailleurs permanent durant toute la pĂ©riode
rĂ©volutionnaire. Bien quâon ait perdu toute trace des Ću-
vres jouées, on peut supposer, sans grand risque de se
tromper, quâelles suscitĂšrent de nombreuses rĂ©actions et
que lâambiance des spectacles devait ĂȘtre, pour le moins,
animée. En effet, pour remédier à de multiples incidents et
contenir lâenthousiasme des spectateurs jugĂ© trop dĂ©mons-
tratif et souvent encombrant, le conseil général fut amené
à délibérer le 19 vendémiaire an III (10 octobre 1794) «
sur
les mesures à opposer aux désordres qui pourraient se commettre
Ă lâavenir dans la salle de spectacles de la commune par quelques
malveillants qui chercheraient Ă sây introduire
». En clair, il sâa-
gissait dâempĂȘcher que la scĂšne ne devienne un forum poli-
tique permanent et «
quâaucun citoyen ni citoyenne autres que
les acteurs et actrices
» ne puissent «
sous aucun prétexte que ce
soit se permettre de monter sur le théùtre avant ni pendant la
représentation
6
» !
â
Philippe Hivert
Chargé de la promotion et du développement
du patrimoine culturel local au musĂ©e de lâHistoire vivante
1
Jacques-René Hébert (1757-1794) est le fondateur du
journal révolutionnaire
Le PĂšre DuchĂȘne
. Il lutte avec
acharnement contre les Girondins, qui le font traduire
devant le tribunal révolutionnaire en mai 1793. Mal leur en
prend, car cette initiative déclenche le mouvement populai-
re de la sans-culotterie (31 mai-2 juin 1793) et précipite la
chute de la Gironde. Politiquement, les hébertistes défen-
dent le programme des « Enragés » : ils prennent une part
active à la déchristianisation et font adopter plusieurs
mesures Ă©conomiques et sociales particuliĂšrement nova-
trices : la gratuité des produits de premiÚre nécessité,
la loi du maximum, lâinstauration dâun salaire minimum,
la mise en place dâun systĂšme dâassistance sociale pour les
plus démunis, etc. Dénonçant à la fois les « Indulgents »
(dantonistes) et les « Endormeurs » (robespierristes), ils
proposent le programme social le plus avancé qui ait jamais
Ă©tĂ© formulĂ©. ArrĂȘtĂ© par Robespierre qui craint dâĂȘtre dĂ©bor-
dé sur sa gauche, Hébert est exécuté en mars 1794, ce qui
désoriente profondément les sans-culottes qui vont se
montrer beaucoup plus circonspects avec les robespier-
ristes.
2
Archives municipales
, délibération du conseil général de
la commune du 24 mars 1794.
3
Archives municipales
, délibération du conseil général de
la commune du 4 juin 1794. La troupe nouvellement consti-
tuée se compose ainsi des « citoyens Charton, chef de
musique ; Cor, instituteur ; Pierre Frémont fils ; Louis
Rousset ; Jean-Baptiste Gournot ; Bernard Robineau ; Jean-
Louis Doucet ; Jean-OnĂ©sime Lepreux et Ătienne Beausse ».
4
Ibid
.
5
Archives municipales
, procÚs-verbal du 21 août 1794.
6
Archives municipales
, délibération du 10 octobre 1794.
De lâaccession des Montagnards au pouvoir Ă la promulgation de la Constitution de lâAn III
(1795), la RĂ©volution entreprend de frayer les voies de lâĂ©galitĂ© sociale, alors que le gouver-
nement rĂ©volutionnaire doit affronter dâimmenses pĂ©rils. Aux frontiĂšres, lâarmĂ©e française
recule devant les troupes monarchistes européennes. Les Espagnols prennent Perpignan, les
Autrichiens entrent en Alsace et les Prussiens à Valenciennes. Dans le pays, à la révolte fédé-
raliste des Girondins sâajoutent les insurrections royalistes en Normandie, comme dans le
Sud-Est (Lyon, Toulouse, MarseilleâŠ) et les victoires de la grande armĂ©e catholique et royale
des VendĂ©ens qui enlĂšvent Angers. Au mĂȘme moment, la mort de Marat, assassinĂ© le 13 juillet
1793, donne un regain dâĂ©nergie Ă toutes les forces contre-rĂ©volutionnaires. La RĂ©publique
doit « vaincre ou mourir ». Le 5 septembre 1793, sous la pression des sections parisiennes,
alors quâune crise Ă©conomique effroyable prive le pays de toute subsistance, la Convention
« met la Terreur Ă lâordre du jour ». Les Montreuillois, qui souffrent cruellement de la faim, nâen
continuent pas moins à témoigner un profond attachement aux valeurs de la République par
des biais parfois inattendus.
D. R.
D. R.
D. R.
La création officielle
de la premiĂšre troupe
de théùtre montreuilloise
date de 1794.
Des Montreuillois
avaient demandé
par voie de pétition
«
lâĂ©tablissement
dâun spectacle
»
pour «
dĂ©lasser lâesprit
par des scÚnes de gaieté
honnĂȘte
», en cherchant
à «
propager les mĆurs
et former les vertus
républicaines
».
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L I B R E
E X P R E S S I O N
Les colonnes
de
Montreuil-DĂ©pĂȘche hebdo
sont ouvertes aux différents
groupes politiques
du conseil municipal.
Ils peuvent sây exprimer
en toute liberté
et sous leur entiÚre responsabilité.
Groupe Avec les Verts,
Montreuil ville ouverte
Le MĂ©liĂšs et Le Comoedia,
Un mĂȘme combat
pour la diversité du cinéma
UGC, parfois allié avec MK2, a multiplié les recours
contre des cinémas municipaux ou des cinémas indépen-
dants. Le MéliÚs à Montreuil est dans la premiÚre caté-
gorie. Le Comoedia Ă Lyon est dans la seconde. Ce der-
nier cinéma est non seulement attaqué par UGC devant
le tribunal administratif pour lâaide reçue du Centre
national de la cinématographie (CNC), mais devant un
tribunal de grande instance pour lâutilisation du nom
« Comoedia », avec demande de 1 million dâeuros de
dommages et intĂ©rĂȘts. Ă Bordeaux, câest la municipalitĂ©
qui menace la survie de LâUtopia Ă coup de taxes sur les
parkings.
Quâils soient municipaux, en rĂ©gie municipale directe
comme le MéliÚs, ou en délégation associative comme Le
Kosmos Ă Fontenay-sous-Bois ou Le CinâHoche Ă
Bagnolet (et le MĂ©liĂšs entre 1995 et 2001), quâils soient
privés comme Le Vincennes à Vincennes, Le Comoedia
Ă Lyon ou Les Utopia, ces salles dĂ©fendent un mĂȘme
modÚle culturel. Ce sont des cinémas avant tout de pro-
ximité. Ils sont tous classés « art et essai », parfois « recher-
che » ou « rĂ©pertoire ». Ils ont des objectifs dâanimation
culturelle, de formation des publics et dâĂ©ducation Ă lâi-
mage. Certains, comme le MĂ©liĂšs, Le Trianon (Romain-
ville) et Le Kosmos, sâadressent particuliĂšrement au
jeune public. Ils organisent festivals et manifestations, et
remplissent une mission de service public : diversité cul-
turelle, diversité des films.
En Seine-Saint-Denis, il y a vingt cinémas, associatifs ou
municipaux. Ils ont été créés ou repris par les municipa-
lités dans les années 1980. Avec les changements socio-
logiques récents, ils connaissent un développement
important : prĂšs dâun million d'entrĂ©es en 2006.
Câest une vĂ©ritable Ă©pine dans le pied pour la volontĂ© des
grands rĂ©seaux dâexploitants de conquĂ©rir toujours plus
de parts de marchĂ©, câest une vraie opposition entre le
service public et un libéralisme normalisateur. Il faut
rappeler que le célÚbre AGCS (accord général sur les
commerces et les services, de lâOrganisation mondiale
du commerce) concerne toute la chaßne cinématogra-
phique, de la production Ă la projection.
Les cinĂ©mas dâart et essai sont devenus un enjeu Ă©cono-
mique majeur. Câest dans ce contexte qu'il faut com-
prendre lâagression dâUGC contre plusieurs salles indĂ©-
pendantes, dont le MĂ©liĂšs.
Lâextension du MĂ©liĂšs Ă six salles est une premiĂšre pour
un cinéma municipal. En se positionnant comme « petit
multiplexe », en se battant sur le terrain économique, un
cinéma « de service public » refuse de se laisser étouffer
par les grands circuits cinématographiques.
Tous les cinĂ©mas indĂ©pendants qui dĂ©veloppent le mĂȘme
modĂšle culturel, quâils soient municipaux ou privĂ©s, doi-
vent ĂȘtre solidaires entre eux et regrouper leurs forces
pour résister aux grands circuits.
C'est le sens du soutien des Ă©lu(e)s Avec les Verts, Mon-
treuil ville ouverte au MĂ©liĂšs. Ils avaient prĂ©sentĂ© un vĆu
en ce sens au dernier conseil municipal, vĆu refusĂ© par la
majoritĂ© au profit dâun texte assimilant soutien au MĂ©liĂšs
et soutien général à la politique municipale. La défense
du MéliÚs méritait mieux.
Groupe Avec les Verts, Montreuil ville ouverte,
hĂŽtel de ville 93105 Montreuil cedex
mvo@mairie-montreuil93.fr
Groupe Avec vous
HĂ©bergement dâurgence...
OĂč, qui, quoi, comment ?
La ministre madame Boutin, chargée du Logement et de
la Ville, vient de transmettre une circulaire au préfet rela-
tive aux dispositifs dâaccueil, dâhĂ©bergement et dâinser-
tion pour la période hivernale 2007-2008.
La circulaire
prĂ©cise que des crĂ©dits viennent dâĂȘtre dĂ©lĂ©-
gués au préfet ayant pour objet de «
solder le financement
des mesures décidées par le gouvernement le 8 janvier dernier
au titre de lâhĂ©bergement. Ces mesures sont :
- lâextension des horaires dâouverture des centres dâaccueil,
- lâamĂ©lioration qualitative des places dâhĂ©bergement,
- lâouverture de 6 000 places de stabilisation,
- lâouverture de 9 000 places de maisons-relais,
- la mobilisation de logements dans le parc privé,
- et enfin la transformation de places hivernales en places
pĂ©rennes Ă lâannĂ©e
. »
Pourtant,
actuellement sur le terrain
, lâensemble du rĂ©seau
montreuillois
se heurte Ă une saturation des dispositifs
dâaccueil dâurgence.
Et ce
, malgré les
bonnes
promesses faites par le président
de la République de vouloir créer de nouvelles structures
dâurgence.
Aujourdâhui encore, trouver une place dâaccueil dans une
structure dâurgence
tient du parcours du combattant.
De plus
, le conseil général de la Seine-Saint-Denis et la
DDASS du 93, pour loger des familles avec des enfants
rĂšglent des loyers
EXORBITANTS
,
trop souvent pour des cham-
bres insalubres
à des propriétaires privés et
peu scrupuleux
.
Dâune structure dâurgence dâaccueil et aprĂšs...
Tant que la loi
dite SRU relative à la solidarité et au renouvel-
lement urbain de décembre 2000
, obligeant les communes
Ă construire 20 % de logements sociaux sur leur terri-
toire, ne sera pas appliquĂ©e, ces mesures dâhĂ©bergement
dâurgence
ne sont que de la poudre aux yeux
...
Enfin
, la loi sur le droit opposable au logement nâest-elle
pas un nouveau leurre ?
Pour nous contacter :
www.mariehelene.carlier@mairie-montreuil93.fr
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MONTREUIL DĂPĂCHE HEBDO
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Groupe des Ă©lus communistes,
apparentés et citoyens
Salaires, retraites,
il y a urgence
Le pouvoir dâachat est une question dâactualitĂ©, il est la
préoccupation principale de la population.Tout le monde
attend vainement de réelles augmentations pour les
salaires et les retraites.
Les Montreuillois et Montreuilloises sont directement
concernés, quand on sait que la population dans les
quartiers se paupĂ©rise, que globalement câest prĂšs de
6 400 demandeurs dâemploi et 4 500 RMIstes, 28 000
personnes qui occupent un emploi dans les différents
secteurs tels que lâĂ©ducation, lâadministration, le com-
merce et la construction, secteurs oĂč les salaires ne sont
pas élevés. 18 000 retraités, environ, dont leurs retraites
ne sont pas mirobolantes.
Les annonces du président de la République ne nous
réconfortent pas. à la veille de Noël, « sa hotte est vide ».
Les cadeaux sont rares. DâemblĂ©e il a dâailleurs dĂ©clarĂ©
que le gouvernement nâinvestira pas un centime dans le
pouvoir dâachat des Français car «
il nây a pas dâargent
dans les caisses
», et lâessentiel des mesures annoncĂ©es
consiste à inviter les salariés à puiser dans leurs écono-
mies. Encore faut-il en avoir sur leur compte Ă©pargne
temps, leur RTT et heures supplémentaires pour amélio-
rer lâordinaire. Un trĂšs grand nombre de salariĂ©s, ne
bénéficiant pas des 35 heures, subissent la précarité ou le
temps partiel imposé.
Pour Nicolas Sarkozy, le pouvoir dâachat nâest pas une
priorité. Or, il est plus que temps pour le gouvernement
et le patronat dâapporter des solutions Ă une situation
particuliÚrement dégradée.
Il est urgent aujourdâhui que des mesures immĂ©diates
soient prises pour amĂ©liorer le quotidien, câest-Ă -dire la
revalorisation immédiate et prioritaire des petits et
moyens salaires du public et du privé, la hausse des
retraites et des minima sociaux.
Cela implique une autre politique qui vise le plein emploi,
lâĂ©galitĂ© de traitement pour la santĂ©âŠ
Nous avons le droit dâexiger de vivre dĂ©cemment, ce
nâest pas un privilĂšge rĂ©servĂ© quâĂ une certaine catĂ©gorie
la plus riche.
Contact : patrick.darre@mairie-montreuil93.fr
Groupe des Ă©lus socialistes
Pour lâamĂ©lioration
des transports publics
Ă Montreuil
La semaine derniÚre, une délégation du collectif interquartier
sur les transports, accompagnée par sept élu(e)s représen-
tatifs(ves) de toute la gauche montreuilloise, a été reçue
au conseil rĂ©gional dâĂle-de-France par Serge MĂ©ry, vice-
président (PS) chargé des transports.
Adossé à plus de 1 500 signatures de pétition, le collectif des
usagers des transports souhaitait attirer lâattention de la
RĂ©gion sur la situation des transports en commun dans notre
ville.
1. Transports existants : des efforts Ă faire !
La situation des lignes de bus desservant plus particuliĂš-
rement le Haut-Montreuil est catastrophique. Bus trop
pleins, pas assez nombreux, horaires non respectés, la
liste des dysfonctionnements est longue, et
les Mon-
treuillois ont fait savoir leur mécontentement et leurs attentes
en termes dâamĂ©lioration.
Les représentants de la Région nous ont informé que
malheureusement cette situation nâest pas spĂ©cifique Ă
Montreuil, mais se retrouve dans toute la RĂ©gion. Pour-
tant les budgets consacrés aux transports par la région
Ăle-de-France augmentent dâannĂ©e en annĂ©e mais res-
tent trĂšs insuffisants au vu des besoins.
Ă lâheure oĂč le gouvernement se pique dâĂ©cologie et fait
de grandes dĂ©monstrations au grenelle de lâenvironne-
ment, force est de constater quâil ne dĂ©passe pas le stade
des grandes déclarations. En effet,
pas un sou nâa Ă©tĂ© attri-
buĂ© par lâĂtat
à la Région pour améliorer les transports en
commun qui pourtant en ont grand besoin. Et le trans-
fert de la compĂ©tence transport Ă la RĂ©gion sâest fait sans
compensation financiĂšre, laissant Ă la charge des contri-
buables franciliens les énormes investissements néces-
saires.
2. PremiÚres réponses :
En réponse aux demandes précises portées par le collec-
tif, Serge MĂ©ry a pris
plusieurs engagements
:
- le prolongement de la ligne 11 qui est une priorité ;
- le tramway de Montreuil est bien inscrit au contrat de
plan. Les Ă©tudes sont en cours. Un rapport sera rendu
dans le courant de lâannĂ©e 2008 ;
- un renouvellement complet du matériel est prévu pour
les lignes 121 et 129 ;
- passage en Mobilien du bus 301 (ce qui signifie des bus
plus fréquents).
Une nouvelle rencontre est prévue dans les quinze pre-
miers jours de janvier avec le STIF (Syndicat des
transports dâĂle-de-France) pour Ă©tudier les amĂ©lio-
rations possibles dĂšs Ă prĂ©sent sur le rĂ©seau de bus Ă
Montreuil.
Les élu(e)s socialistes resteront mobilisés au cÎté des habitants
afin que notre ville puisse bĂ©nĂ©ficier dâun rĂ©seau de
transport digne.
Si vous aussi vous souhaitez signer les pétitions, prendre
contact avec le
collectif interquartier sur les transports
:
http://tiq.montreuil.free.fr
Contact groupe socialiste : nicolas.voisin@mairie-montreuil93.fr
Groupe Union
de la droite républicaine
Droit de réponse.
Qui est solidaire ?
Montreuil-DĂ©pĂȘche hebdo
a publié le 22 novembre des
extraits du conseil municipal consacré aux orientations du
budget 2008, qui n'Ă©taient que les caricatures partisanes
exprimées par le maire. Des extraits bien coupés, comme
au bon vieux temps du soviétisme. Nous n'irons pas en jus-
tice chercher un droit de réponse. Nous préférons conser-
ver ce bijou pour les recours d'aprĂšs Ă©lections.
Résumons. L'opposition municipale, c'est le libéralisme du
toujours plus aux riches, et la gauche c'est la solidarité par
le partage. Comme il n'y a pas de débats au conseil munici-
pal, puisqu'on ne peut pas répliquer, voici notre réponse.
Le libéralisme est une tarte à la crÚme, un fourre-tout, si
ample que mĂȘme la gauche est obligĂ©e de s'y fourrer, depuis
l'assourdissante faillite du communisme.Voyez la Chine, et
bien d'autres. On peut le déplorer, le regretter, hurler
contre le vent, jusqu'à preuve du contraire, le libéralisme
c'est la respiration dans la marche du monde et de l'huma-
nité. Essayez de vous abstenir de respirer. Vous verrez ce
que ça fait que de vouloir ĂȘtre hors du systĂšmeâŠ
La solidarité est-elle de gauche ou de droite ?
La solidarité
démago, c'est bien à gauche, surtout lorsqu'elle est hors
la loi. La loi du peuple souverain. La solidarité de gauche
qui appĂąte le gogo, qui prostitue le vote citoyen.
La vraie solidarité est bien, historiquement, de droite.
1835 :
rétablissement des sociétés de secours mutuels, que la
gauche révolutionnaire de 1790 avait supprimées. 1864 :
reconnaissance des syndicats et du droit de grĂšve, que les
« Révolutionnaires » de gauche ont interdit en 1791. 1945 :
de Gaulle crée la Sécurité sociale, qu'il avait demandé au
CNR de préparer. 1950 : le SMIG, créé contre la gauche,
vent debout. 1958 : de Gaulle crée l'Unedic/Assedic, pour
l'indemnisation du chĂŽmage. 1970 : le SMIC, un progrĂšs
incontestable. Faut-il continuer ? Extension des congés
payés ? Vote des femmes, auquel la gauche était viscérale-
ment opposé ? Protection maternelle et infantile ? Et qu'on
ne dise surtout pas que ces avancées ont été obtenues sous
la pression des « masses populaires ». Les pressions étaient
nulles. L'actualité était ailleurs.
Ces progrÚs ont été rendus possibles parce qu'on avait, d'a-
bord, créé des richesses.
Et que la droite, qui les avait
crĂ©Ă©es, Ă©tait la mieux placĂ©e pour les partager elle-mĂȘme.
Loin des prétentions de la gauche, si bien stigmatisées
par un humoriste. «
T'as 100 balles ? C'est Ă moi !
»
Au conseil municipal, nous souhaitons favoriser l'implanta-
tion des entreprises offrant réellement des emplois aux Mon-
treuillois.
Nous critiquons donc le matraquage fiscal des
créateurs de richesses. Une fiscalité qui les prend pour
des vaches Ă lait. Parce qu'on n'attrape pas les mouches
avec du vinaigre. Et parce qu'avant de répartir des riches-
ses, il faut d'abord les créer.
Nous recherchons l'efficacité dans la dépense de l'argent du
contribuable.
Nous votons ce qui est utile et nécessaire pour
les Montreuillois. Mais nous avons horreur du gaspillage.
Abattre un cĆur de ville qui avait Ă©tĂ© inaugurĂ© en grandes
pompes voici trente ans, et investir pour un autre qui sera
rasé dans quarante ans, c'est de la gabegie à 100 M
âŹ
. Ne pas
savoir oĂč sont passĂ©s 50 M
âŹ
dans une SEM communale â
rĂ©ponse d'un commissaire aux comptes â, c'est inadmis-
sible. Est-ce que vous toléreriez pareil comportement de
votre syndic d'immeuble ? Vous laisseriez-vous traiter de
libéralisme ? Examinez notre programme pour les munici-
pales, vous comprendrez oĂč est la diffĂ©rence.
Pour nous contacter, Ă©crivez-nous Ă la mairie :
Groupe dâUnion de la droite rĂ©publicaine.
e-mail : monique.clastres@mairie-montreuil93.fr
g
MONTREUIL DĂPĂCHE HEBDO
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n°
459
'
du 12 au 18 décembre 2007
10
L
âĂ©volution de notre mode de vie et le
bouleversement de la nature par
lâhomme favorisent lâĂ©mergence et
la propagation de maladies, notam-
ment infectieuses. Selon le
Rapport sur la
santé dans le monde en 2007
, publié par
lâOrganisation mondiale de la santĂ©
(OMS), «
chaque année,une nouvelle maladie
fait son apparition, ce qui ne sâĂ©tait jamais vu
au cours de lâhistoire
».
Ă une Ă©poque oĂč le transport des person-
nes et des biens Ă des distances lointaines
nâa jamais Ă©tĂ© aussi facile, les microbes ont
de surcroßt la capacité de franchir les fron-
tiĂšres et de se propager trĂšs rapidement. Et
lâhomme, par ses activitĂ©s, est en partie
responsable de lâĂ©mergence de ces ma-
ladies infectieuses.
Le rĂ©chauffement de la planĂšte, dĂ» Ă lâĂ©-
mission par lâhomme de gaz Ă effet de serre,
pourrait avoir de graves conséquences :
selon lâOMS, une Ă©lĂ©vation de tempĂ©rature
de 1 ou 2 °C dans les prochaines décennies
risque notamment dâĂ©tendre vers le nord le
territoire des moustiques vecteurs de ma-
ladies tropicales, comme le paludisme ou la
dengue. La construction de barrages ou de
rĂ©seaux dâirrigation favorise la multipli-
Le mode de développement
des pays industrialisés crée
des richesses, mais Ă quel
prix ? Lâapparition de nou-
velles maladies dues aux
activitĂ©s de lâhomme, aux
conditions de travail diffi-
ciles et à la dégradation de
lâenvironnement interroge
quant aux bienfaits de la
gloire Ă©conomique.
cation de moustiques qui transportent des
maladies.
La déforestation expose
lâhomme Ă de nouveaux germes qui peu-
vent sâavĂ©rer dangereux. Autre exemple,
les systÚmes de climatisation, qui véhicu-
lent dans leurs conduits la bactérie respon-
sable de la légionellose.
Les pays en développement sont les plus
touchés par les maladies infectieuses qui
sont, dans ces régions, responsables de plus de
40 % des décÚs. Mais, dans les pays industrialisés,
dâautres flĂ©aux mettent la santĂ© en danger.
Il en va ainsi des pathologies liées à la pollution.
AprÚs cinquante ans de développement industriel
intensif, il nâest en effet aucun ĂȘtre humain, aucun
organisme vivant qui puissent Ă©chapper aujour-
dâhui Ă la pollution toxique.
On sait que les substances chimiques sont en par-
tie responsables de la multiplication du nombre de
morts par cancer depuis un demi-siĂšcle, sâĂ©levant Ă
150 000 par an aujourd'hui. DĂ©sormais, un enfant
européen sur sept est asthmatique. Les allergies se
multiplient. Dans les pays développés, la fertilité
masculine a chutĂ© de 50 %âŠ
« La convivialitĂ© elle-mĂȘme
est aujourdâhui contaminĂ©e »
Outre les maladies liées aux pollutions, de nouvel-
les formes font leur apparition. LâobĂ©sitĂ©, qui tou-
che surtout les pays riches, constitue un problĂšme
de santĂ© publique rĂ©cent en France. Aujourdâhui,
15 % des enfants français sont obÚses. Une situ-
ation sociale précaire, des horaires de travail qui
rendent les parents moins disponi-
bles, la sollication publicitaire pour
les aliments sont des facteurs dâo-
bésité. Si la tendance se poursuit,
les Français touchés par cette ma-
ladie reprĂ©senteront plus dâun tiers
de la population en 2020, comme
aux Ătats-Unis aujourdâhui.
Autre paradoxe du progrĂšs dans les
pays riches : le mal-ĂȘtre au travail.
Stress, violence, harcÚlement⊠la
souffrance vécue dans le cadre
D. R.
LâaccĂšs aux traitements contre la maladie
du SIDA est reprĂ©sentatif de lâinĂ©galitĂ©
devant lâaccĂšs aux soins de santĂ© dans le
monde. Seul un cinquiĂšme des personnes
contaminĂ©es bĂ©nĂ©ficie dâun traitement.
Par ailleurs, plus de la moitiĂ© dâentre elles
vit en Afrique subsaharienne, une des
régions les plus pauvres de la planÚte.
Le coût des soins sanitaires ne permet pas
aux populations dĂ©munies dây accĂ©der.
Le contraste dans lâaccĂšs aux soins de santĂ©
se vérifie par ailleurs en comparant
les budgets alloués. Il sont mille fois
supérieurs dans les pays riches que dans
les pays les moins avancés. Le secteur
pharmaceutique, qui appartient pour
lâessentiel au systĂšme privĂ© marchand,
accentue cette disparité en conditionnant
lâaccĂšs aux traitements. Il privilĂ©gie les pays
industrialisés, plus solvables.
Dans le domaine de la santé, la France
semble faire figure de modĂšle : lâespĂ©rance
de vie Ă la naissance est de 78 ans homme
et femmes confondus, ce qui place notre
pays en quatriĂšme position en Europe.
Le niveau de la mortalitĂ© infantile â
qui concerne les enfants de moins
de cinq ans â sâĂ©tablit aussi Ă des niveaux
parmi les plus bas dâEurope.
Pourtant, ces rĂ©sultats doivent ĂȘtre
tempérés. La mortalité prématurée
masculine en France est lâune des plus
Ă©levĂ©es dâEurope de lâOuest. Ă 35 ans,
lâespĂ©rance de vie des cadres est supĂ©rieure
de 6,5 années par rapport à celle des
ouvriers. De maniÚre générale, il existe en
France des disparités sociales et spatiales
en matiÚre de mortalité. Ce qui place la
France dans une position paradoxale. Notre
systÚme de santé, considéré comme le
meilleur du monde selon le classement
Ă©tabli par lâOMS en 2000, laisse subsister
des inégalités de santé parmi les plus
Ă©levĂ©es dâEurope de lâOuest.
Les inĂ©galitĂ©s devant lâaccĂšs Ă la santĂ©
F O C U S
professionnel génÚre des maladies poussant par-
fois au suicide. En France, 300 à 400 salariés met-
tent fin à leurs jours chaque année sur leur lieu de
travail. Apparu au cours de la derniÚre décennie,
ce phénomÚne correspondait auparavant à des
situations isolées et touchait surtout le secteur
agricole, qui a connu une crise trĂšs importante.
Aujourdâhui, il concerne tous les secteurs dâacti-
vité et niveaux hiérarchiques professionnels. Selon
Christophe Dejours, professeur de psychologie au
Conservatoire national des arts et métiers, «
la
convivialitĂ© ordinaire elle-mĂȘme est aujourdâhui conta-
minée par des jeux stratégiques qui ruinent les relations
de confiance et colonisent l'espace privé. Notamment
chez les cadres, dont la vie tout entiĂšre est tendue par
une lutte pour progresser dans leur carriĂšre ou pour ne
pas perdre leur position
».
â
Sources :
G
Rapport sur la santé dans le monde 2007 :
www.who.int/whr/2007/fr/index.html
G
Suicide sur le lieu de travail :
www2.cnrs.fr/presse/journal/2198.htm
G
Effets de la pollution sur la fertilité masculine :
www.ecologie.gouv.fr/Baisse-de-la-fertilite-masculine.html
E N T
D U R A B L
D Ă V E L O P P E M
E
Ć
La multiplication des voyages de lâhomme et du transport de marchandises contribue grandement Ă la diffusion de maladies nouvelles.
â
AnophĂšle femelle, vecteur
du paludisme (malaria), ayant pris
son repas de sang.
S
ANTĂ
Maladies modernes :
le paradoxe du progrĂšs
I
NS
TITUT
P
AS
TEUR
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MONTREUIL DĂPĂCHE HEBDO
'
n°
459
'
du 12 au 18 décembre 2007
11
P R A T I Q U E
Pour faire connaßtre vos activités
Si vous souhaitez faire paraĂźtre dans
Montreuil-DĂ©pĂȘche hebdo
des informations concernant lâactivitĂ© de votre association,
il est indispensable de les faire parvenir Ă la Maison des asso-
ciations qui nous les transmettra. Maison des associations,
service municipal des relations avec la vie associative,
37, avenue de la RĂ©sistance. TĂ©l. : 01 48 70 60 13.
Menus
des Ă©coles
et des centres de loisirs
Vendredi 14 décembre
DĂJEUNER :
friand au fromage, brandade de poisson,
petit moulé ail et fines herbes, fruit de saison.
GOĂTER :
chausson aux pommes, lait nature.
Lundi 17 décembre
DĂJEUNER :
betteraves ciboulette, chipolatas
de volaille, carottes et haricots blancs, gouda, fruit
de saison.
GOĂTER :
pain, barre de chocolat, lait nature.
Mardi 18 décembre
DĂJEUNER :
salade iceberg, sauté de veau sauce chas-
seur, coquillettes, kiri, mirabelles au sirop.
GOĂTER :
fleurette, yaourt aromatisé.
Mercredi 19 décembre
DĂJEUNER :
endives aux noix, rĂŽti de bĆuf, purĂ©e
de légumes, yaourt aux fruits, mousse chocolat.
GOĂTER :
croissant, fruit de saison.
Jeudi 20 décembre
DĂJEUNER :
terrine de légumes sauce ciboulette, rÎti
de dinde aux marrons, rösti de légumes, chavroux,
bûche de Noël, jus de fruits, chocolats de Noël.
GOĂTER :
cake, fruit, lait nature.
Vendredi 21 décembre
DĂJEUNER :
salade harmonie, poisson pané au citron,
fondue de poireaux béchamel, yaourt nature
+ sucre, fruit de saison.
GOĂTER :
pain, vache qui rit.
Vous pouvez Ă©galement connaĂźtre les menus des Ă©coles et des centres de loisirs en consultant le site Internet de la ville : www.montreuil.fr
Pharmaciens de garde
'
La pharmacie Maarek, 26, rue de Paris
est ouverte 7 jours sur 7, 24 heures
sur 24.
'
La pharmacie Khaless, 67, rue de Paris
est ouverte 7 jours sur 7,
de 9 Ă 22 heures.
Urgences dentaires
'
Du vendredi soir au lundi matin,
et les jours fériés : 01 48 36 28 87.
SOS Santé 15
'
Le 15 vous met en contact 24 heures
sur 24 avec un service dâurgence : un
mĂ©decin, voire le Samu si cela sâavĂšre
nécessaire.
Urgences hospitaliĂšres
'
Centre hospitalier intercommunal
André-Grégoire, 56, boulevard de
La BoissiĂšre, 01 49 20 30 76, urgences
polyvalentes (adultes, enfants,
maternité).
PĂ©diatre de garde
'
Samedi 15 et 16 décembre :
Dr Michot (Les Lilas), 01 43 62 77 06.
Enfants maltraités
'
Au 119 (appel gratuit), enfants
et adultes peuvent témoigner
et ĂȘtre conseillĂ©s 24 heures sur 24.
SOS Femmes
'
3914.
Aide aux victimes
'
Accueil chaque lundi en mairie
de 9 Ă 13 heures. Sur rendez-vous
au 01 48 70 63 78 ou 64 78.
Observatoire montreuillois
des sectes
'
01 48 59 13 12, de 9 Ă 12 heures
et de 14 Ă 17 heures.
Jeunes violences Ă©coutes
'
0 800 20 22 23, un numéro vert
anonyme et gratuit contre le racket
et les violences scolaires.
Points dâaccĂšs au droit (PAD)
'
PAD de la Maison du Bas-Montreuil
LounĂšs-Matoub,
4-6, place de la RĂ©publique,
TĂ©l. : 01 48 51 35 12.
'
PAD du PĂŽle dâinformation
multiservices (PIMS) Le Morillon,
24, place Le Morillon,
TĂ©l. : 01 45 28 21 05.
'
PAD du centre-ville,
12, boulevard Rouget-de-Lisle,
TĂ©l. : 01 48 70 68 67.
Urgences
Du cÎté des associations
Conférence
Lâassociation Taferka propose, samedi 22 dĂ©cembre, Ă 15 heures, au
siĂšge de lâassociation, 49 bis, avenue de la RĂ©sistance, une confĂ©rence-
dĂ©bat avec lâhistorien Thierry Deslot sur le thĂšme « Le roi Yuba », suivie
dâun pot en lâhonneur du confĂ©rencier. EntrĂ©e libre.
Renseignements au 01 48 57 73 24.
Expo-vente
Lâassociation Projet-Action organise une vente de livres neufs 60 Ă 80 %
moins chers, ainsi quâune vente dâartisanat malgache, pour financer
un centre de soins dans le village de Tsiafanoke (région de Tuléar,
à Madagascar), samedi 15 décembre, de 14 à 18 heures, 61, rue Kléber.
Renseignements au 01 48 59 14 53.
Galette des rois
Le Comité montreuillois de la Fédération nationale des anciens combat-
tants en AlgĂ©rie, Maroc et Tunisie (FNACA) propose, dimanche 6 janvier, Ă
partir de 14 h 30, dans le grand hall du parc Montreau (entrée rue Babeuf,
parking), sa traditionnelle galette des rois avec champagne, suivie dâun
aprÚs-midi dansant avec orchestre, bar et tombola. Les réservations
accompagnĂ©es du rĂšglement sâeffectuent au Foyer des anciens combat-
tants, 9, rue de Stalingrad, jusquâau 3 janvier. Le tarif est fixĂ© Ă 20 euros,
18 euros pour les adhérents et 8 euros pour les enfants de moins de
12 ans. Attention ! le nombre de participants est limité à 250 personnes.
Renseignements au 01 42 87 32 49.
MONTREUIL-DĂPĂCHE HEBDO
,
journal dâinformations municipales
X
Tour Rond-point 93, 65, rue du Capitaine-Dreyfus,
93100 Montreuil, tél. : 01 48 70 64 47, fax : 01 48 70 68 91, e-mail : mdh@montreuil.fr
X
Directeur de la publication : André Roch
X
Responsable des publications municipales :
Philippe Deleporte
X
Rédacteur en chef adjoint : Nathanaël Uhl
X
Secrétariat de rédaction
et maquette : Françoise Benoiste
X
Maquette additionnelle : Branko Miljevic
X
RĂ©daction :
Françoise Christmann, Antoine Cousin, Joëlle Cuvilliez, David Lahontan, Anne Locqueneaux,
Orlane Renou, Caroline Thiery
X
Relecture : Brigitte Mugel
X
Conception graphique : Branko
Miljevic
X
Photos : Gilles Delbos, Sophie Elmosnino
X
PhotothÚque : François Renault
X
Secrétariat : Nathalie Delzongle
X
Imprimerie PLB Communication, imprimé sur papier
en partie recyclé
X
Publicité : Médias & publicité, tél. : 01 49 46 29 46, fax : 01 49 46 29 40,
e-mail : mpublicite@aol.com
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Distributeur : Difcom
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Ă©tage), 65, rue du Capitaine-Dreyfus,
93100 Montreuil. Ne sont pas publiĂ©es les demandes dâemploi ni les transactions immobiliĂšres
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sonnes ùgées.
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06 25 28 01 30.
D I Ă T Ă T I Q U E
LâĂ©ducation alimentaire de nos enfants
L
âĂ©ducation vient du latin « educare » : prendre soin et aussi action
de faire grandir. Câest aux parents que revient ce rĂŽle.
LâĂ©ducation alimentaire
enseigne aux enfants les rĂšgles sociales
qui leur permettent de manger avec plaisir et dâadapter ce quâils consom-
ment Ă leurs besoins.
Cela ne va pas de soi. Sans Ă©ducation, un enfant ne sait pas dire merci, sâil vous plaĂźt, nâapprend
pas les simples rĂšgles de sĂ©curitĂ© : donner la main pour traverser la rue, sâattacher en voitureâŠ
Sans Ă©ducation alimentaire, un enfant mange sur un mode sauvageon, nâimporte quoi, nâimporte
comment, nâimporte oĂč et met en danger sa santĂ©.
Dans un environnement alimentaire aussi riche que le nĂŽtre, si lâenfant nâa pas intĂ©grĂ© les rĂšgles
de base qui lui permettent de réguler ses repas, il mange de maniÚre anarchique et risque de déve-
lopper des troubles du comportement alimentaire et une obésité.
Cette Ă©ducation se fait essentiellement Ă la table familiale, lâexemple donnĂ© par les parents Ă©tant
le plus important.
Elle consiste Ă apprendre Ă lâenfant Ă : pouvoir
prendre du plaisir
Ă manger ;
tenir compte
de ses sensations
alimentaires de faim et de satiété ; savoir manger
en respectant les rĂšgles
de lieu, de temps et de partage du repas ;
penser
ce quâon mange, savoir
en parler
;
ĂȘtre
conscient
de ce qui est mangĂ©, ĂȘtre dans le repas et non devant la tĂ©lĂ©.
Les enfants deviendront peu Ă peu autonomes et capables de rĂ©guler eux-mĂȘmes leurs besoins
alimentaires.
â
Françoise Vauzelle
diététicienne aux centres municipaux de santé
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ILLES
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ELBOS
Repas de Noël
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ĂPUBLIQUE
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sapinâŠ
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HANZY
Sport Life : articles de sport
de proximité
Si les baskets et autres articles de sport avaient leur royaume,
Sport Life serait leur temple montreuillois.
Le moins que lâon
puisse dire, câest que dans cette agrĂ©able boutique, sise boulevard
Chanzy, il y en a pour tous les ùges, tous les goûts et tous les modes de
vie. «
Montreuil est une ville à la grande mixité sociale. De fait, notre clien-
tÚle est trÚs diverse, du jeune amateur de hip-hop au pÚre de famille élégant,
en passant par les enfants et les adolescentes friandes de mode
», explique
Philippe Nataf. Alors, celui qui a crĂ©Ă© le magasin en 1984 nâa de cesse
de sâadapter Ă sa clientĂšle en accueillant constamment de nouvelles
références et de nouvelles marques. «
Câest passionnant de travailler dans
une ville comme Montreuil.Ici,la clientĂšle a beaucoup changĂ©.Jâai donc Ă©vo-
luĂ© avec elle. Dans ce mĂ©tier, le secret de la longĂ©vitĂ© est lâadaptation
»,
conclut-il.
â
O. R.
Sport Life,
11, boulevard Chanzy.
C
omme lâan passĂ©, Ă lâoccasion
des fĂȘtes de fin dâannĂ©e, les
habitants sont invités à décorer
le square RĂ©publique, mer-
credi 19 décembre. De 14 à 16 heures, à la salle République,
59 bis, rue BarbÚs, chacun pourra créer des décorations qui
donneront au square sa tenue de Noël. à 16 heures, grands
et petits décoreront le jardin public et ses sapins en compa-
gnie des enfants des centres de loisirs. Un goûter musical
sera ensuite offert.
Pour que la féerie soit totale, chacun peut, dÚs à présent,
apporter ses propres décorations de Noël (non électriques)
Ă la Maison du Bas-Montreuil LounĂšs-Matoub, 4-6, place
de la RĂ©publique, du mardi au jeudi, de 9 heures Ă 12 h 30 et
de 14 Ă 19 heures, le vendredi de 9 Ă 19 heures et le samedi
de 9 heures Ă 12 h 30.
â
J. C.
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ONTREUIL
Un CLSPD auprĂšs des habitants
La prochaine réunion du conseil local de
sécurité et de prévention de la délinquance
(CLSPD) sectorisé aura lieu le 18 décembre,
Ă 18 h 30, dans la salle Catherine-Puig du
collĂšge Paul-Eluard, 16, rue Raspail. Elle
concernera tous les quartiers du Bas-
Montreuil. Cette réunion publique constitue
un moment de concertation et de
coordination entre tous les acteurs
concernés par la sécurité afin de définir les
priorités de la prévention dans la commune.
La réunion est ouverte à tous les habitants
et Ă toutes les associations de ces
quartiers. Lâordre du jour portera sur le
bilan des actions menées dans le secteur,
lâanalyse des attentes de la population et
lâĂ©laboration de pistes dâaction en rĂ©ponse
aux préoccupations de chacun.
T
OUTE LA VILLE
Permanence
Monique Clastres et Jean-Jacques Reith,
conseillers municipaux du groupe Union
de la droite républicaine, tiennent
une permanence tous les jeudis,
de 17 Ă 19 heures, en mairie (petite salle
du sous-sol).
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HANZY
Morel et associĂ© : lâĂ©lectromĂ©nager
de génération
en génération
En 1960, le grand-pĂšre dâAdrien crĂ©e une boutique dâĂ©lectromĂ©-
nager boulevard Chanzy.
PrĂšs de cinquante ans plus tard, le magasin
est toujours lĂ . Entre temps, Jean-Paul Morel a repris le flambeau quâil
est en train de passer Ă Adrien. Ăvidemment, lâenseigne a Ă©voluĂ© avec
le temps. En tĂ©moignent ce mur dâĂ©crans plats diffusant de maniĂšre
synchrone un film de science-fiction, ces réfrigérateurs dernier cri et
les nombreux appareils photo numériques qui garnissent les rayons.
Mais, des constantes demeurent, tel ce sens, quasi atavique, du service
et lâattachement Ă la clientĂšle. «
Nous avons des milliers de références.Nous
dĂ©sirons satisfaire lâensemble de notre clientĂšle, de lâouvrier au cadre supĂ©-
rieur. Câest pourquoi nos prix sont identiques, voire infĂ©rieurs, aux prix prati-
qués dans la grande distribution
», explique Adrien, un amoureux de
Montreuil qui atteste que lâenseigne nâest pas prĂšs de dĂ©mĂ©nager.
â
O. R.
Morel et associé,
34, boulevard Chanzy.
R E N C O N T R E Z V O S Ă L U S
Permanences des délégués aux quartiers
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RANĂAIS
ThérÚse François et Jean-Pierre
Blanchard, le lundi 10 décembre,
de 18 Ă 20 heures, maison de
quartier Annie-Fratellini,
2-3, place Jean-Pierre-Timbaud.
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B
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RANDS
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ĂCHERS
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ENAN
Rose-Anne Lhermet, le samedi
15 dĂ©cembre, de 10 heures Ă
12 h 30, antenne vie de quartier,
31 bis, rue Lenain-de-Tillemont.
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HANZY
Muriel Lusset-Casalaspro,
le mercredi 19 dĂ©cembre, de 18 Ă
19 heures, au centre Jean-Lurçat,
place du marché de la Croix-de-
Chavaux. Uniquement sur rendez-
vous au 01 48 70 64 01.
T
OUTE LA VILLE
Jeudis de la propreté
Le jeudi 13 décembre, les services municipaux
consacreront leur attention aux rues des Caillots
et Victor-Beausse. En cas de gel, le nettoyage
Ă grande eau nâaura pas lieu pour Ă©viter les
risques de verglas. Il sâagit du dernier Jeudi
de la propretĂ© de lâannĂ©e. En raison de lâhiver,
les grands nettoyages sont interrompus pour
trois mois et reprendront en mars. Attention !
Pour que le nettoyage puisse sâopĂ©rer dans les
meilleures conditions et pour pouvoir procéder
aux travaux de rĂ©fection, il est impĂ©ratif quâil nây
ait pas de véhicules en stationnement entre
6 heures et midi. Tout véhicule en infraction sera
enlevé par les services de police dÚs 6 heures.
B
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ĂPUBLIQUE
Soirée cinéma
Mardi 18 décembre, la Maison du Bas-Montreuil
LounĂšs-Matoub, 4-6, place de la RĂ©publique,
invite les habitants à participer à une soirée
cinéma. Elle débutera à 19 heures par un
moment convivial oĂč chacun est invitĂ© Ă apporter
son repas.
Le Miracle de Candeal
, de Fernando
Trueba, sera ensuite projeté. Ce film relatant
lâengagement de Carlinhos Brown, percussion-
niste brésilien de renommée internationale,
pourra ensuite faire lâobjet dâune discussion
et dâĂ©changes.
Entrée libre. Renseignements au 01 48 51 35 12.
B
RANLY
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OISSIĂRE
Inauguration de la crÚche Julie-Daubié
La crÚche Julie-Daubié, ouverte depuis le
12 novembre, sera inaugurée le 15 décembre,
à 10 h 30, par le député-maire, en présence
de M. Tourbin, prĂ©sident de la Caisse dâallocations
familiales, de la maire adjointe déléguée à la
petite enfance, de lâarchitecte ainsi que des
représentants du conseil régional et du conseil
gĂ©nĂ©ral. LâĂ©tablissement peut recevoir
85 enfants en mode multiaccueil. Ă cette
occasion, un totem et une plaque au nom de Julie
Daubié, la premiÚre Française ayant obtenu
le droit de se présenter au baccalauréat en 1861,
seront dévoilés. CrÚche Julie-Daubié, 79, rue
Ămile-Beaufils, tĂ©l. : 01 41 58 10 02.
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ARCEL
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C
HANZY
Des logements sociaux neufs
rue de Paris
Logis Transports, filiale immobiliĂšre de la RATP,
inaugurera 28 logements sociaux au 108, rue de
Paris, ainsi que 57 logements sociaux au 118-
120, rue de Paris, vendredi 14 décembre,
à 18 heures. Ces résidences de petit volume
avec parking sont au cĆur du vaste chantier
de rénovation de la ZAC Beaumarchais.
C
ANTON NORD
Permanence
Claire Pessin-Garric, vice-présidente du conseil
général et élue du canton Montreuil nord,
le mardi 18 décembre, de 18 h 30 à 20 heures,
à la maison de quartier Gérard-Rinçon,
30, rue Ernest-Savart.
L
A
N
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LOS
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RANĂAIS
Soirée jeux
Rien de tel quâune petite soirĂ©e jeux pour passer
une bonne nuit hivernale. Alors, rendez-vous
le 15 décembre, à 19 heures à la ludothÚque
1, 2, 3⊠Soleil, située au 4, place Jean-Pierre-
Timbaud, pour jouer Ă satiĂ©tĂ©. Ăclats de rire
garantis !
RĂ©servation au 01 43 60 94 90.
Ă partir de 10 ans. Participation : 2 euros et une
boisson ou un grignotage.
C
ENTRE
-
VILLE
Des logements sociaux inaugurés
Une nouvelle résidence comptant dix-sept logements sociaux
a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par la sociĂ©tĂ© Expansiel. Lâimmeuble a Ă©tĂ©
inauguré mercredi 5 décembre, au 49-51, rue Victor-Hugo.
I
l y en aura vraiment pour tous les goûts
lors de la fĂȘte de NoĂ«l le 15 dĂ©cembre, au
centre de quartier des Ramenas. Pour le
plaisir des papilles, tout dâabord, avec un
grand goûter savoureux. Mais avant de dégus-
ter les délicieuses pùtisseries et la traditionnelle
bĂ»che de NoĂ«l, il faudra dâabord les prĂ©parer,
de 14 Ă 16 heures, grĂące aux membres du
comitĂ© des fĂȘtes, du conseil de quartier et Ă tous
les habitants qui souhaitent mettre la main Ă la
pĂąte, avec le soutien de lâantenne Allende.
Pour le plaisir des oreilles et de lâimaginaire,
ensuite, avec un voyage au pays des contes,
Ă 15 heures. Hammadoun Tandina, conteur
malien, mĂȘle le fantastique au quotidien et
transporte les Ăąmes au cĆur de ses histoires
chuchotées, chantées, mimées ou simplement
parlées. Ce spectacle est organisé avec la colla-
boration de la bibliothĂšque municipale Fabien
qui propose, chaque trimestre, une journée
conte destinée aux petits et grands.
Pour le plaisir des oreilles et des pieds, Ă
16 heures, avec une déambulation sonore du
groupe de jazz manouche, Aurore quartet.
Cette formation musicale composée de quatre
instruments Ă cordes (deux guitares, une
contrebasse et un violon) fera danser et swin-
guer les convives du goûter de Noël. Ce quartet
de jazz, bien connu des habitués du restaurant-
jazz club La Grosse Mignonne, a participé en
mars au festival Manouche factory. Un gage de
qualité, donc.
Enfin, Ă 18 heures, ce bel aprĂšs-midi festif sâa-
chĂšvera dans lâĂ©motion avec lâinvitation au
voyage de la compagnie théùtrale mon-
treuilloise Lilamala. Au moyen de marionnet-
tes, les comédiens promÚneront les spectateurs
au Mali Ă la recherche de lâarbre du fruit de lâa-
mitié. Leur piÚce évoquera aussi la magie de
Noël.
â
David Lahontan
Centre de quartier des Ramenas, 149, rue Saint-Denis.
Renseignements : antenne municipale de secteur Allende,
110, avenue du Président-Salvador-Allende, tél. : 01 56 63 00 54.
Les habitants sont invitĂ©s Ă fĂȘter NoĂ«l, le 15 dĂ©cembre, au cen-
tre de quartier des Ramenas lors dâun aprĂšs-midi festif. Grand
goûter musical, spectacles de conte et de théùtre⊠Tout est
réuni pour partager un moment de convivialité et de bonne
humeur au sein du quartier.
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AMENAS
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AGRANGE
Les sens en Ă©veil
pour fĂȘter NoĂ«l
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imanche, ils seront une cinquantaine
de canoĂ©istes et kayakistes ĂągĂ©s de 11 Ă
16 ans Ă se lancer dans le grand bain.
Ils ont en commun dâĂȘtre tous licen-
ciĂ©s de lâannĂ©e. Les CombinĂ©s de lâavenir sont
des rencontres organisées par les ligues
(régions) avec le soutien des clubs pour les
débutants de catégorie jeunes. Des récom-
penses et un classement viendront clĂŽturer
cette journĂ©e dâĂ©preuves. Slalom avec franchis-
sement de portes en avant et en arriĂšre, esqui-
mautage (technique de retournement du
bateau pour le remettre Ă flot aprĂšs un chavi-
rage), parcours de natation avec franchis-
sement dâobstacles subaquatiques, il y aura de
lâeau et encore de lâeau au menu de ces rĂ©jouis-
sances. LĂ©onie, Ketty et Aymeric, 11, 12 et
11 ans, seront Ă la manĆuvre et reprĂ©senteront
le club lors de ce regroupement.
Compte tenu des températures, on compren-
dra aisément que ce type de rassemblement se
fasse en piscine plutĂŽt que sur les cours dâeau
dâĂle-de-France. Pour qui connaĂźt la pratique
de la discipline, le recours Ă lâeau chlorĂ©e nâest
pas un Ă©tonnement. En effet, lâusage dâun bas-
sin de natation,
a fortiori
quand celui-ci est de la
taille de celui de Montreuil, est nécessaire pour
lâactivitĂ© dâun club de canoĂ«-kayak.
sations fortes, goût du défi, spectacle, le rodéo-
kayak possĂšde de nombreux arguments pour
séduire les jeunes. En effet, cette pratique
consiste à réaliser des figures dans des reliefs
du courant, vagues et trous. Alexandre Dimi-
triu a été un des précurseurs les plus brillants
dans la discipline. Le Montreuillois a notam-
ment participé aux Jeux olympiques de Sydney
dans la catĂ©gorie slalom, le rodĂ©o nâĂ©tant pas
discipline olympique.
Les sorties sur les plans et cours dâeau voisins
sont nombreux. La Marne, mais aussi lâĂ©tang
artificiel de Cergy ou le canal de lâOurcq sont
autant de terrains dâentraĂźnement accessibles
pour ces fondus de la glisse. La grande bleue
fait Ă©galement partie des destinations du club Ă
raison de quatre sorties par an «
en Bretagne
essentiellement
», explique Isabelle Laborde. Au
CKCM, Ă lâexception du kayak en ligne, toutes
les formes de pratique sont présentes.
LâactivitĂ© dĂ©bute Ă 11 ans et exige des candi-
dats Ă lâembarquement quâils sachent nager. Le
club met à disposition le matériel, pagaies,
bateaux, gilets, etc. Les licenciĂ©s nâont besoin
que de sâĂ©quiper en combinaisons, chaussons
et K-way pour naviguer au sec.
Afin de permettre lâensemble de ces pratiques,
le club, présidé par Alain Bosc et bien soutenu
par Michel Joli, membre du CKC Montreuil et
président du comité départemental, a décidé
de mutualiser les Ă©nergies et volontĂ©s de lâen-
semble des clubs de Seine-Saint-Denis. Cela
permet de limiter les coûts et de répondre à un
plus grand nombre de demandes en déplace-
ments et sorties. Fort dâune petite quarantaine
de licenciĂ©s, le club montreuillois sâest donnĂ©
les moyens de poursuivre lâaventure au fil de
lâeau dĂ©butĂ©e avant 1970 dans le centre de
vacances de Sampzon, en ArdĂšche.
â
A. C.
CKC Montreuil,
tél. : 01 48 57 50 94 ou 01 48 57 09 79
(Isabelle Laborde). EntraĂźnement le lundi, de 20 Ă 22 heures,
au stade nautique Maurice-Thorez.
Il est, sous nos latitudes, indispensable au bon
fonctionnement dâune association qui a la prĂ©-
tention de permettre la pratique dâactivitĂ©s aussi
variées que le kayak-polo, le rodéo-kayak, le sla-
lom, sans parler de lâapprentissage. Difficile dâi-
maginer sortir sur lâeau les dĂ©butants, mais pas
uniquement, pendant les mois dâhiver et les
exposer Ă des conditions parfois extrĂȘmes. Et
cela dâautant plus que la navigation ne peut se
pratiquer que si les cours dâeau le permettent.
Le kayak se décline comme
on aime : rodĂ©o, polo, riviĂšreâŠ
Car, si la piscine reste un refuge et un outil
essentiel dans le cadre de nombreuses pra-
tiques, le kayakiste est un animal qui vit au
rythme des saisons et se complaĂźt dans la
contemplation de son milieu naturel, explique
Isabelle Laborde, secrétaire du club : «
Les jeu-
nes sont trĂšs souvent sur Internet et sur des sites oĂč
ils savent trouver le débit du barrage de Noisiel. En
fonction de lâĂ©chelle de niveau, ils anticipent leurs
sorties sur place et sont certains dây trouver les
conditions idéales à leur pratique
. »
Le rodéo-kayak ou
freestyle
est nĂ© aux Ătats-
Unis et a fait son apparition en France il y a
prÚs de dix ans. Cette discipline connaßt un réel
engouement auprĂšs des jeunes pagayeurs. Sen-
S
TADE NAUTIQUE
Pour les fĂȘtes, tous Ă lâeau
Samedi 15 décembre, de 20 h 30 à 23 heures, le stade
nautique propose une animation exceptionnelle :
sĂ©ances dâaquagym ouvertes Ă tous (10 min), matchs
de water-polo (10 min), parcours ludique, plongeon,
nage libre, ambiance lumineuse. Ce sera la fĂȘte.
Pour la circonstance, le grand bassin sera aménagé
dans la largeur afin de permettre à toutes ces activités
de se cĂŽtoyer. Ces animations seront accessibles
de 21 à 22 heures. La derniÚre heure sera réservée
Ă la nage libre.
Sortie de lâeau Ă 22 h 45 avec boissons chaudes
offertes par les clubs utilisateurs de lâĂ©quipement.
LâentrĂ©e se fera Ă partir des cartes dâabonnement
ou au tarif unique de 1,90 euro. Une premiĂšre initiative
qui devrait se reproduire dans le courant de lâannĂ©e.
Vendredi 14 dĂ©cembre, en revanche, lâĂ©tablissement
fermera plutĂŽt que dâhabitude, Ă 17 heures. Le
dimanche 16 dĂ©cembre, en raison dâune compĂ©tition
de canoë-kayak, la piscine sera fermée au public. Enfin,
fermeture Ă©galement, du 17 dĂ©cembre et ce jusquâau
6 janvier inclus, pour le nettoyage et la vidange
semestrielle obligatoire des bassins.
Le CanoĂ«-kayak Club de Montreuil, sous lâĂ©gide du comitĂ© rĂ©gional, organise les CombinĂ©s de lâavenir, diman-
che 16 dĂ©cembre, au stade nautique Maurice-Thorez. Il sâagit dâune compĂ©tition destinĂ©e aux jeunes licenciĂ©s
de lâannĂ©e. Slalom en bateau, parcours de natation avec franchissement dâobstacles sous lâeau sont au pro-
gramme de cette journée. Bienvenue dans le grand bain des activités du CKC Montreuil.
R
EPOR
T
A
GE
PHO
T
OGRAPHIQUE
J
EAN
-L
UC
T
ABUTEA
U
Eaux vives,
bassin chloré, et
du bateau !
F O O T B A L L M A S C U L I N
Championnat Paris-Ăle-de-France
Division dâhonneur rĂ©gionale
Vincennes CO â RSCM : 0 â 3.
Division dâhonneur rĂ©gionale (CDM)
Nogent FC â FCM : 2 â 2.
Championnat départemental
Excellence
RSCM â Bourget FC : 1 â 1.
1
re
division
ESDM â Rosny : 2 â 1.
Solitaires FC â RSCM : 0 â 2.
FCM â Montfermeil : 2 â 2.
2
e
division
ESDM â Sevran : 0 â 1.
F O OT B A L L F Ă M I N I N
Championnat
Promotion dâhonneur rĂ©gionale
RSCM â Champcueil FC : 1 â 9.
T I R Ă Lâ A R C
Championnat départemental de tir en salle
Vétérantes femmes, arme classique :
Françoise Vrigneau, mĂ©daille dâargent.
Super véterantes femmes, arme classique :
Claude Thiroine, mĂ©daille dâargent.
Minimes femmes, arc classique :
Gwenaelle Charberge, mĂ©daille dâargent.
Les archers qui se sont présentés sont tous
qualifiés pour les phases finales.
R O L L E R - S K A T I N G
Session de validation de paliers,
le 9 décembre à Sainte-GeneviÚve
Validation palier de bronze :
Carolane Dhaze et Ălise Potet.
Validation palier dâor :
Tiffany Birckenstock.
R Ă S U LTAT S
des 8 et 9 décembre
F O O T B A L L M A S C U L I N
Championnat Paris-Ăle-de-France
Division dâhonneur rĂ©gionale
RSCM â Versailles, dimanche 16 dĂ©cembre
Ă 15 heures, stade Robert-Legros.
Division dâhonneur rĂ©gionale (CDM)
FCM â Yerres, dimanche 16 dĂ©cembre Ă 9 h 30,
stade des Guilands.
Championnat départemental
Excellence
Esp. Paris 19
e
â RSCM, dimanche 16 dĂ©cembre
Ă 15 heures.
1
re
division
ESDM â Stade de lâEst, dimanche 16 dĂ©cembre
Ă 15 heures, stade Jean-Delbert.
RSCM â Enfants Goutte-dâor, dimanche 16 dĂ©cembre
Ă 15 heures, stade Alfred-Wigishoff.
Port. Noisy-le-Grand â FCM,dimanche 16 dĂ©cembre
Ă 9h 30.
2
e
division
ESDM â La Noue, dimanche 16 dĂ©cembre
Ă 15 heures, stade Jean-Delbert.
F O OT B A L L F Ă M I N I N
Promotion dâhonneur rĂ©gionale
FR 94 Perreux â RSCM, samedi 15 dĂ©cembre
Ă 15 heures.
D I V E R S
Gymnase Jean-Moulin : 4
e
journée nationale inter-
clubs organisée par la section badminton du RSCM
le samedi 15 décembre à partir de 13 heures
et le dimanche 16 décembre à partir de 10 heures.
P R O G R A M M E
des 15 et 16 décembre
C
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KAYAK
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du 12 au 18 décembre 2007
15
C U L T U R E
A
mbiance décontractée
dans la salle de travail de
Thierry Escaich. Avec son der-
nier album, il reçoit une fois de
plus toutes les récompenses
quâil collectionne depuis le
Conservatoire national supé-
rieur de musique de Paris. OĂč il
enseigne aujourdâhui alors que
les commandes pleuvent et
quâil enchaĂźne les concerts.
«
Ma carriÚre est plutÎt axée vers
la composition, mais je veux gar-
der le contact direct avec le public.
Et le lien avec lâinstrument. Lâor-
gue est lâinstrument de lâimprovi-
sation. Câest une façon naturelle
de âparlerâ, pour moi
. » Quâil
apprend à Montreuil. «
Jâai pris mon premier cours dâorgue Ă lâĂ©glise Saint-Pierre-Saint-Paul. Câest un instrument
puissant et veloutĂ©, de belle facture. Jâai aussi Ă©tudiĂ© la composition Ă lâĂcole nationale de musique et de danse dĂšs lâĂąge
de dix ans. Jâai tissĂ© des relations avec des interprĂštes comme Jean-Pierre Baraglioli. Jâai beaucoup de liens musicaux
avec la ville
. » Dimanche 16 dĂ©cembre, Thierry Escaich interprĂ©tera des piĂšces dâOlivier Messiaen et deux
Ćuvres pour orgues et chĆurs quâil a crĂ©Ă©es. «
Ce sera le dernier concert de lâannĂ©e, et nous annoncerons la crĂ©ation
dâune nouvelle association, Les Musicales
, complĂštent RenĂ©e et RenĂ© Richard, de lâassociation Sauvegardons
Saint-Pierre-Saint-Paul.
Nous allons poursuivre nos actions de préservation du patrimoine et les élargir notamment
pendant les Journées du patrimoine. Mais nous ne pouvions pas envisager de devenir organisateurs de spectacles.
La nouvelle association remplira cette mission
. » DĂ©signĂ© prĂ©sident dâhonneur des Musicales, Thierry Escaich
y prodiguera ses conseils.
'
Françoise Christmann
63, rue Victor-Hugo. TĂ©l. : 01 48 70 48 90.
Entrée 9 € pour les Montreuillois.
La MĂšr(e) des histoires
Un conte thĂ©Ăątral et musical dont lâhistoire
nous rappelle lâimportance de rester attentif
Ă lâimaginaire. ComĂ©dienne, marionnettes,
objets se répondent dans cette folle épopée
dâun jeune garçon qui veut redonner Ă son
pĂšre le plaisir de conter.
Théùtre de La Noue,
les 13 et 14 décembre
â
Le 13 Ă 10 h 15 et 14 h 30, le 14 Ă 10 h 15
et 17 heures. 12, place Berty-Albrecht.
Tél. : 01 48 70 00 55. Entrée 4 €, 6 € et 8 €.
La Lune et lâampoule
Entre théùtre et cabaret, variété et chanson,
les histoires de Dario Fo mises en scĂšne par le
truculent Luciano Travaglino et Cathie Biasin
nous transportent dans un univers fellinien,
burlesque et poétique. Régal pour tous.
La Girandole,
lundi 17 décembre
â
Ă 20 h 30. 4, rue Ădouard-Vaillant.
Tél. : 01 48 57 53 17. Entrée 6 €.
Le Cheval formidable
Le jeune public à partir de 4 ans apprécie
ce spectacle gai et festif. MĂȘme si le cheval
de cirque se fait renvoyer⊠Textes tendres
et accordéon construisent un univers gorgé
dâhumour, et lâanimal reprend confiance en lui.
La Girandole,
les 12, 19 et 23 décembre
â
Les 12 et 19 Ă 14 heures, le 23 Ă 16 heures.
4, rue Ădouard-Vaillant.
Tél. : 01 48 57 53 17. Entrée 6 €.
Fabienne Burckel
AprĂšs le Salon du livre et de la presse jeunesse,
la bibliothĂšque-discothĂšque fait durer le plaisir
avec une exposition captivante pour les
enfants. Lâillustratrice Fabienne Burckel
sâinspire dâĆuvres du courant surrĂ©aliste, et
les visiteurs découvrent le chemin de création
empruntĂ© par lâartiste pour son album
Une si jolie rencontre
. Fabienne Burckel
animera deux ateliers pour les enfants
de 8 à 12 ans, mercredi 15 décembre,
Ă 11 heures et Ă 15 heures.
BibliothĂšque-discothĂšque Robert-
Desnos,
jusquâau 5 janvier
â
14, boulevard Rouget-de-Lisle.
Inscription aux ateliers, tél. : 01 48 70 69 04.
Entrée libre.
Brut alors !
Au milieu des Ćuvres dâart brut exposĂ©es
dans la galerie, la compagnie La Sybille invite
le visiteur à une « lecture déambulatoire »,
avec des textes de personnes ayant été
psychiatrisées entre 1850 et 1950.
Fragments de lettres ou de « délires »
recueillis par les médecins.
Galerie ABCD,
les 14, 15 et 16 décembre
â
Le 14 à 19 heures, les 15 et 16 décembre
Ă 18 heures. 12, rue Voltaire.
TĂ©l. : 06 16 29 21 04.
Entrée pour le spectacle : 5€.
E
X P O S I T I O N S
Thierry Escaich,
Montreuil comme point dâorgue
Il compte dĂ©jĂ comme lâun des plus grands compositeurs internationaux du
XXI
e
siĂšcle. Thierry Escaich,
primĂ© pour ses piĂšces en solo ou pour orchestre symphonique, interprĂ©tera deux dâentre elles, Ă lâorgue
de lâĂ©glise Saint-Pierre-Saint-Paul. Rendez-vous dimanche 16 dĂ©cembre, Ă 17 heures. Du grand Ćuvre !
Programmation du cinéma
GEORGES-MĂLIĂS,
centre commercial de la Croix-
de-Chavaux. TĂ©l. : 01 48 58 90 13.
Du 12 au 18 décembre
Le Renard et lâenfant (France),
un film de Luc Jacquet
(sortie nationale)
Mer. : 14h, 16h 15, 18h 15, 20h 15. Jeu. :
18h 30, 20h 45. Ven. : 17h 30, 19h 30,
21h 30. Sam, dim. : 13h 30, 15h 30, 17h 30,
19h 30, 21h 30. Lun. :12h, 14h, 16h, 18h, 20h.
Mar. : 18h 30, 20h 30.
Courts métrages montreuillois
Jeu. : 20h 30 + concert ChimĂšre.
Les Aventures du prince Ahmed
(Allemagne),
un film de Lotte Reiniger
(sortie nationale)
Mer. : Ven. : 17h. Sam. : 13h 45, 15h 15.
Dim. : 16h. Lun. : 17h.
Iâm not there (Ătats-Unis),
un film de Todd Haynes
(Prix spécial du jury
Ă la Mostra de Venise 2007)
(sortie nationale)
Mer. : 18h. Jeu. : 21h. Ven. : 18h 45. Sam. :
16h 45, 21h 15. Dim. : 17h 45. Lun. : 14h 15,
18h 45. Mar. : 20h 15.
Un jour sur Terre (Grande-Bretagne),
un film dâAlastair Fothergill
Ven. : 16h 45. Sam. : 14h 30.
La Petite Taupe
(RĂ©publique tchĂšque),
film dâanimation de Zdenek Miller
Voyage dans la Lune
Mer. : 15h 45. Sam, dim. : 16h 30.
My Blueberry Nights (Hong Kong),
un film de Wong Kar Wai
(sortie nationale)
Mer. : 17h 30. Jeu. : 18h 45. Ven. : 18h 30.
Sam. : 19h 45. Dim. : 14h 15, 20h 15. Lun. :
14h 30, 21h. Mar. : 20h 45.
Faut que ça danse ! (France),
un film de Noémie Lvovsky
Mer. : 13h 30. Ven. : 20h 45. Sam. : 17h 45,
22h. Dim. : 18h. Lun. : 12h 30, 18h 30.
Mar. : 18h 15.
La nuit nous appartient (Ătats-Unis),
un film de James Gray
(sortie nationale)
Mer. : 16h, 20h 30. Jeu. : 18h. Ven. : 21h 15.
Sam. : 19h 15. Dim. : 14h, 20h 30. Lun. : 12h 15,
16h 45, 21h 15. Mar. : 18h.
In the Mood for Love (Chine),
un film de Wong Kar-Wai
Mer. : 20h + Ă©cran philosophique.
Africolor
Dernier concert hors les murs, le Nouveau
Théùtre de Montreuil présente la « Diva
de Bamako » avec une formation de musique
traditionnelle malienne. En seconde partie,
le duo féerique composé de Mamani Keita,
lauréate de la Biennale artistique et culturelle
de Bamako, qui mélange musique malienne
et Ă©lectro. Avec elle, Nicolas Repac, qui tra-
vaille notamment avec Arthur H, se distingue
comme un inclassable sampleur, arrangeur
et guitariste.
Théùtre Berthelot,
dimanche 16 décembre
â
Ă 16 heures. 6, rue Marcellin-Berthelot.
Tél. : 01 48 70 48 90. Entrée 12 €.
Flamenco traditionnel
Ă Jerez de Frontera, une ville dâAndalousie,
une danseuse française devient une réfé-
rence. La voici, La Rubia, entourée de deux
guitaristes et dâun chanteur.
PlanĂšte Andalucia,
M
U S I Q U E
C
I N Ă M A
samedi 15 décembre
â
Ă 20 h 30. 56, rue Ămile-Zola.
TĂ©l. : 01 48 51 04 51.
Entrée 20 € pour les Montreuillois.
Câest la tournĂ©e du pĂšre NoĂ«l
Câest une tradition annuelle, le concert surpri-
se du cafĂ© La PĂȘche permet aux spectateurs
de venir avec un jouet neuf qui sera distribué
aux enfants de Montreuil lors de lâarbre de
NoĂ«l de lâassociation Montreuil solidaritĂ©. Une
occasion de découvrir de nouveaux artistes et
que les petits Montreuillois passent un joyeux
Noël.
CafĂ© La PĂȘche,
samedi 15 décembre
â
Ă 20 heures. 16, rue PĂ©pin.
Tél. : 01 48 70 69 65. Entrée : un jouet neuf.
Conférence sur la photographie
Pourtant reproductibles facilement, il existe
des photos considérées comme rares, qui
atteignent des sommes faramineuses sur le
marchĂ© de lâart. Analyse des mĂ©canismes de
ce phénomÚne mystérieux par un historien
dâart.
Théùtre Berthelot,
mardi 18 décembre
â
Ă 18 heures. 6, rue Marcellin-Berthelot.
Tél. : 01 41 72 10 35. Entrée libre.
Maflohé Passedouet
Peintre et scénographe, Maflohé Passedouet
sâinterroge sur les interactions entre nos sens
et le matériel numérique. Comment relie-t-elle
le corps et le virtuel ? Par la poésie. Cette
rencontre permettra au visiteur de découvrir
le travail en rĂ©sidence quâentreprend lâartiste
avec les participants aux ateliers dâarts plas-
tiques. Une démarche de création à vivre.
Maison populaire,
samedi 15 décembre
â
Ă 14 heures. 9 bis, rue Dombasle.
Tél. : 01 42 87 08 68. Entrée libre.
Bavardages en attendant
la mort de Louis XIV
Sainte-Beuve dit de Saint-Simon a consigné
en secret les moindres faits et gestes de
Louis XIV et de sa cour. Et Mme de Saint-
Simon bĂ©nĂ©ficie de lâĆil impitoyable de son
duc de mari. Elle est avec une amie marquise
pendant la nuit oĂč le souverain agonise au
chĂąteau de Versailles. Leurs dialogues crous-
tillants qui peuplent leur ennui en attendant le
moment fatal reprend les textes pimentés sur
des Ă©pisodes de la vie du roi et de son entou-
rage. Adaptation de Christine Vallat et Nicolas
Will, mise en scĂšne par Christine Vallat, avec
Fabienne Barthélémy et Christine Vallat.
Les Roches,
les 14, 15 et 16 décembre
â
Les 14 et 15 Ă 20 h 30, le 16 Ă 17 heures.
19, rue Antoinette. TĂ©l. : 01 49 88 79 87.
Entrée 8 €.
Ciel les Martiens !
Quand de drĂŽles dâextraterrestres dĂ©barquent
dans un appartement et bousculent la vie quo-
tidienne de trois personnages, le jeune public
est enchantĂ© par lâimaginaire et lâhumour de
Gianni Rodari qui perce notre société interpla-
nétaire. Son texte est mis en scÚne avec brio
par la compagnie Le Regard du loup.
T
H Ă Ă T R E
R
E N C O N T R E S
P O R T R A I T
Théùtre Berthelot,
les 19, 21, 22 et 23 décembre
â
Le 19 Ă 14 h 30, le 21 Ă 16 h 30, les 22 et
23 Ă 15 heures. 6, rue Marcellin-Berthelot.
Tél. : 01 41 72 10 35. Entrée 5 € et 8 €.
MĂ©li MĂ©lo
Harpe, accordéon et balafon accompagnent
les lectures pour les « lecteurs » de 18 mois Ă
3 ans et de 3 à 6 ans. Les albums racontés
dialoguent avec la musique.
BibliothĂšques,
les 12, 15, 22 décembre
et 9 janvier
â
Le 12 Ă 10 h 30 Ă la bibliothĂšque Paul-Eluard ;
le 15 Ă 10 heures, et pour les enfants
de 3 Ă 6 ans Ă 15 heures, Ă la bibliothĂšque-
discothĂšque Robert-Desnos ; le 22 Ă 10 h 30
Ă la bibliothĂšque Colonel-Fabien ;
le 9 janvier Ă 10 h 30 Ă la bibliothĂšque
Daniel-Renoult. Entrée libre.
Gaff Aff
Circassien, danseur et DJ se croisent pour
virevolter sur un plateau transformé en
tourne-disque géant. Martin Zimmermann et
Dimitri de Perrot ont mis en scĂšne lâhistoire
dĂ©jantĂ©e dâun homme apparemment employĂ©
du secteur tertiaire. Enfermé dans une sorte
de baraque foraine entiĂšrement construite en
carton dâemballage, le voilĂ dans un univers
absurde soumis à la société de consom-
mation⊠Ăa vous rappelle quelque chose ?
Oui, mais ici plus de logique, ni de leçon
de morale, juste le rire.
Salle Maria-CasarĂšs,
jusquâau 16 dĂ©cembre
â
Nouveau Théùtre de Montreuil.
Concert dimanche 16 dĂ©cembre, Ă 17 heures, 2, rue de Romainville. Renseignements et rĂ©servation Ă lâOffice de tourisme, 1, rue klĂ©ber. TĂ©l. : 01 41 58 14
09. Entrée 5 € et 8 €.
G
ILLES
D
ELBOS
g