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MONTREUIL

d Ă© p ĂȘ c h e

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N Â°Â°    44 55 99

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du 12 au 18 décembre 2007

00 ,, 66 11€

2/5

ACTUALITÉ  

X

Fred Chichin et Catherine Ringer se

sont rencontrés à Montreuil

X

Inscription des citoyens

européens sur les listes électorales

X

La 23

e

campagne

d’hiver des Restaurants du cƓur a dĂ©butĂ©  

X

RentrĂ©e 

en janvier Ă  l’IUT  

X

Une nouvelle signalisation pour

mieux circuler Ă  Montreuil  

X

Transports en commun, 

les usagers demandent le respect  

X

Ne tardez pas pour

vous inscrire au réveillon du 31 décembre

6

LA SEMAINE

EN IMAGES  

X

Le Téléthon

X

Pose de la premiĂšre pierre de 

la synagogue

7

HISTOIRE  

X

La création officielle de la

premiÚre troupe de théùtre montreuilloise date de 1794

8/9

LIBRE EXPRESSION  

X

Les groupes politiques du conseil

municipal

10

DÉVELOPPEMENT DURABLE  

X

Maladies

modernes

11

PRATIQUE  

X

Les petites annonces

X

Les

activités des associations

X

Menus des Ă©coles

X

Conseils

de la diététicienne

12/13 

QUARTIERS  

X

Noël au square

RĂ©publique et aux Ramenas

14

SPORT

X

Le Canoë-kayak

Club de Montreuil 

15 

CULTURE

X

Thierry Escaich à l’orgue

S O M M A I R E

La 23

e

campagne d’hiver des Restaurants du cƓur a dĂ©butĂ© lundi 3 dĂ©cembre.

Les bĂ©nĂ©voles de l’antenne montreuilloise accueilleront, jusqu’au 30 mars, prĂšs
de mille familles.

S

OPHIE

E

LMOSNINO

Pour mieux circuler

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Restos du cƓur :

plus que jamais nécessaires

Restos du cƓur : 

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du 12 au 18 décembre 2007

2

A C T U A L I T Ă‰

C

ULTURE

No comprendo

La mort de Fred Chichin, le brillant guitariste et compositeur des

Rita Mitsouko, a suscitĂ© beaucoup d’émotion partout en France et

dans notre ville. Son pĂšre, Jean-Louis, vit Ă  Montreuil et participe

activement Ă  la vie culturelle de la ville depuis plus de trente ans.

C’est lui qui est à l’origine de la rencontre de son fils avec Cathe-

rine Ringer Ă  Montreuil en 1979.

P

eu de gens le savent, mais c’est Ă  Mon-
treuil que Fred Chichin et Catherine
Ringer se sont rencontrĂ©s en 1979. Cette
annĂ©e-lĂ , Catherine chante dans une

comĂ©die musicale rock 

Flashes rouges

. Un

concert est organisé par la Maison populaire à
l’auditorium du conservatoire de l’École natio-
nale de musique et de danse, le 17 mai 1979. Ă€
cette Ă©poque, Jean-Louis Chichin, le pĂšre de
Fred, est adhĂ©rent Ă  la Maison populaire. TrĂšs
ami avec son directeur, Francis Gendron, il
l’aide Ă  organiser les spectacles. Â« 

En discutant

avec Marc’o, le metteur en scĂšne de 

Flashes rou-

ges

, j’apprends qu’il cherche un nouveau guita-

riste pour remplacer un musicien qui ne plaisait
pas Ă  Catherine Ringer. Je lui parle alors de mon
fils qui est au chĂŽmage et qui veut faire de la
musique depuis qu’il a treize ans.

» Et c’est

comme ça que Fred intÚgre la troupe comme
guitariste et rencontre pour la premiĂšre fois
Catherine. Â« 

C’était une belle rencontre. Ils se sont

bien trouvés,

raconte Jean-Louis.

Ils Ă©taient trĂšs

complémentaires.

» Partageant le mĂȘme goĂ»t

pour le dĂ©calage et la provocation, le duo, Ă  la vie
comme Ă  la scĂšne, forme, un an plus tard, ce qui
va devenir l’un des plus cĂ©lĂšbres groupes de
rock français : les Rita Mitsouko. Avec onze

albums dont le mythique 

No comprendo

avec ses rafales de tubes (

C’est comme ça,

Les histoires d’A, Andy


), ils rĂ©ussissent

Ă  faire danser la France populaire et les
branchĂ©s, Ă  gagner la reconnaissance du
milieu professionnel et celle du grand
public. Â« 

Au dĂ©part, j’étais un peu scep-

tique. Je mĂ©sestimais leur style musical,

admet Jean-Louis, grand fan de jazz.

Mais ils m’ont bluffĂ©. J’ai dĂ» admettre
qu’ils Ă©taient devenus de vĂ©ritables artis-
tes et des auteurs de la mĂȘme famille que
Gainsbourg ou Ferré.

»

À ces nombreux admirateurs, Fred
Chichin laisse l’image d’un gĂ©nial
dandy dégingandé à la fine mousta-
che manouche, d’un guitariste-com-
positeur remarquable, avant-gardiste
et sans concession, mais aussi d’un
homme discret et indépendant qui
souhaitait marquer son Ă©poque.
Qu’il se rassure, il y est parvenu.

'

David Lahontan

La rédaction remercie Marie-José
Bloncourt et Jean-Louis Chichin pour
leur gentillesse et leur aide précieuse.

L

es citoyens de l’Union europĂ©enne
qui résident de façon continue à
Montreuil pourront participer aux
Ă©lections municipales, les diman-

ches 9 et 16 mars prochains, dans les
mĂȘmes conditions que les Ă©lecteurs fran-
çais. Pour cela, ils ne doivent pas ĂȘtre pri-
vés du droit de vote dans leur pays ni en
France et s’inscrire, d’ici au 31 dĂ©cembre,
sur une liste Ă©lectorale au service des affai-
res gĂ©nĂ©rales, situĂ© au rez-de-chaussĂ©e de
l’hĂŽtel de ville, place Jean-JaurĂšs.
Les piĂšces Ă  fournir sont les suivantes : un
formulaire de demande d’inscription sur
les listes Ă©lectorales Ă  l’usage des citoyens
non français de l’Union europĂ©enne

dûment rempli (disponible en mairie ou
sur le site www. service-public.fr), la photo-
copie d’un justificatif d’identitĂ© (passeport,
carte d’identitĂ© ou titre de sĂ©jour en cours
de validitĂ©) et la photocopie d’un justifica-
tif de domicile (facture d’électricitĂ©, de gaz
ou de téléphone fixe datant de moins de
trois mois). Ces dĂ©marches sont gratuites.
La clĂŽture des inscriptions sur les listes Ă©lec-
torales est fixée au 31 décembre mais il
n’est pas nĂ©cessaire d’attendre le dernier
moment pour s’inscrire.

'

Pour tout renseignement supplémentaire,
contacter en mairie le 01 48 70 63 27 ; 
01 48 70 64 58 ; 01 48 70 68 01.

É

LECTIONS

Inscription des citoyens européens
sur les listes Ă©lectorales

Pour pouvoir voter aux Ă©lections municipales, les dimanches

9 et 16 mars prochains, les ressortissants de la CommunautĂ©

europĂ©enne qui vivent Ă  Montreuil ont jusqu’au 31 dĂ©cembre

pour s’inscrire sur les listes Ă©lectorales.

S

OPHIE

E

LMOSNINO

Les Rita
Mitsouko se
sont produits
Ă  la salle 
des fĂȘtes de
Montreuil le
21 décembre
1993.
OrganisĂ© 
par la Maison
populaire, 
ce concert
prĂ©parait 
la tournĂ©e 
de leur
cinquiĂšme
album

SystĂšme D

.

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MONTREUIL DÉPÊCHE HEBDO

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n°

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du 12 au 18 décembre 2007

3

A C T U A L I T Ă‰

D

e certains succĂšs, on se passerait
aisĂ©ment
 L’existence des Restos
du cƓur repose sur ce paradoxe,
tant l’association, crĂ©Ă©e en 1985

par Coluche, prĂ©fĂ©rerait ne plus avoir de
raison d’ĂȘtre. Mais seulement voilà
 D’an-
nĂ©e en annĂ©e, ils sont de plus en plus nom-
breux à fréquenter la banque alimentaire.
Évidemment, l’antenne montreuilloise n’é-
chappe pas Ă  la rĂšgle. Â« 

L’an dernier, nous

avons battu un triste record : 1 200 familles,

soit prĂšs de 4 000 bĂ©nĂ©ficiaires, ont frĂ©quentĂ© le
centre. Nous avons distribuĂ© 2 100 repas par
jour, et ce, malgrĂ© des critĂšres d’admission de
plus en plus restrictifs

», explique Françoise

Truffert, la responsable des inscriptions.
«

Pour cette campagne, nous espĂ©rons ne pas

dĂ©passer la barre des 1 000 familles. Mais, en
trois semaines, 350 se sont inscrites sachant que
les inscriptions augmentent considérablement
en décembre

. Â»

Lundi 3 dĂ©cembre. Sur le parking du 70,

rue Douy-Delcupe, serpente une file d’at-
tente. Puis, les portes de l’antenne ouvrent.
Le rituel de la distribution dĂ©bute. Â« 

Je prĂ©-

pare le concours d’école d’infirmiĂšre.Pour l’ins-
tant, mon mari et moi sommes allocataires du
RMI. Nous vivons Ă  l’hĂŽtel avec notre fille, ce
qui ampute grandement notre budget. L’aide de
l’association couvre une grande partie de nos
besoins alimentaires

», explique Marie. Si la

situation d’Hakima, venue avec son bĂ©bĂ©
d’un mois, est diffĂ©rente, elle partage la
mĂȘme opinion : Â« 

Mon employeur a mis un

terme Ă  ma pĂ©riode d’essai lorsqu’il a su que 
j’étais enceinte. Aujourd’hui, j’ai deux enfants
Ă  charge. Je touche l’allocation de parent isolĂ©
mais je ne m’en sors pas. L’aide de cette asso-
ciation est donc vitale pour moi

. Â»

Moments privilégiés

Pour autant, rĂ©sumer l’action des Restos
du cƓur Ă  l’aide alimentaire est rĂ©ducteur.
Car, une fois leurs cabas remplis, certains
bénéficiaires se retrouvent à la cafétéria
pour discuter. D’autres profitent de la dex-
tĂ©ritĂ© de Louis, coiffeur bĂ©nĂ©vole. Â« 

La pré-

caritĂ© isole. Cette solitude, qui s’ajoute au
dĂ©nuement, aggrave les situations. C’est pour-
quoi nous emmenons aussi les bénéficiaires au
cinéma

», dĂ©taille Françoise Truffert.

« 

Cela fait du bien de parler et d’échanger des

conseils. L’an passĂ©, je profitais de la pause cafĂ©
pour donner les vĂȘtements trop petits de ma
fille.J’aimerais,cette fois,apprendre à tricoter à
certaines mamans

», assure Marie, une bĂ©nĂ©-

ficiaire qui « 

rĂȘve de passer de l’autre cĂŽtĂ© de la

barriĂšre

».

'

Orlane Renou

S

OLIDARITÉ

Restos du cƓur : 

plus que jamais nécessaires

Encore une
 Lundi 3 décembre, la 23

e

campagne d’hiver des Restaurants du cƓur a dĂ©butĂ©. SituĂ© en plein centre-ville, le local de 

l’antenne montreuilloise, mis à disposition par la Ville, accueillera, jusqu’au 30 mars, prùs de mille familles.

Les bébés ont leur resto

D’un cĂŽtĂ©, un local inoccupĂ© de 200 mĂštres carrĂ©s jouxtant celui des Restos du cƓur. De l’autre,
340 bĂ©bĂ©s qui ont frĂ©quentĂ© le centre, l’annĂ©e derniĂšre. Une Ă©quation dont la solution a vu le jour jeudi
6 dĂ©cembre, date de l’ouverture, au 70, rue Douy-Delcupe, d’une antenne BĂ©bĂ©s du cƓur : « 

Nous man-

quions de place pour recevoir correctement les
nourrissons et leurs parents. Notre rÎle se résu-
mait Ă  de la distribution alors que les parents
ont aussi besoin d’ĂȘtre Ă©coutĂ©s et conseillĂ©s.
Par ailleurs, cet espace, conçu pour l’accueil
des bĂ©bĂ©s, va disposer d’une piĂšce pour les
changer. Quant au coin jeu, il vient tout juste
d’ĂȘtre achevĂ©. À terme, nous aimerions orga-
niser des permanences du planning familial,
d’un pĂ©diatre et de la PMI

», explique Jac-

queline Bulliot, la responsable des Bébés
du cƓur

.

ƒ

Depuis le 3 dĂ©cembre, les bĂ©nĂ©voles des Restos du cƓur ont repris la distribution de vivres.

R

EPOR

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A

GE

PHO

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OGRAPHIQUE

S

OPHIE

E

LMOSNINO

De nouvelles modalités

d’accueil

L’annĂ©e derniĂšre, 1 200 familles ont reçu
l’aide des Restaurants du cƓur de Montreuil.
Parmi elles, 177 familles bagnoletaises, 126
romainvillaises et 75 rosnéennes. Des chiff-
res qui ont contraint les responsables mon-
treuillois de l’association à ne plus recevoir
les personnes venant des communes de
Bagnolet et de Rosny-sous-Bois. « 

Ce n’est pas

une dĂ©cision prise de gaietĂ© de cƓur

, soupire Fran-

çoise Truffert. 

Mais l’an passĂ©, les 70 bĂ©nĂ©voles

ne parvenaient plus à réaliser un accueil correct.
Les autres municipalitĂ©s doivent partager l’effort
consenti par la Ville de Montreuil et prendre leurs
responsabilités

. » Si une antenne des Restos

devrait ouvrir prochainement Ă  Bagnolet, des
discussions concernant l’accueil des Ros-
nĂ©ens sont en cours. Ceux-ci devraient ĂȘtre
accueillis à Neuilly-Plaisance. Quant aux béné-
ficiaires de Romainville, ils continuent Ă  se
rendre à l’antenne montreuilloise

.

Lise Landrieux, 

retraitĂ©e bĂ©nĂ©vole  

En trente ans de bĂ©nĂ©volat, 
nous avons vu la pauvreté
Ă©voluer. Aujourd’hui, il y a 
de moins en moins de grands
marginaux. Le nombre de jeunes,
de travailleurs pauvres, 
de mamans Ă©levant seules 
leurs enfants, de salariés de 57 à
59 ans qui viennent de se faire
licencier, ne cesse d’augmenter.

Les gouvernements successifs rĂ©pĂštent qu’ils veulent lutter
contre la pauvretĂ©. Paradoxalement, les bĂ©nĂ©ficiaires des Restos
sont toujours plus nombreux, et ceux qui n’auraient pas Ă©tĂ© trĂšs
pauvres il y a quelques annĂ©es le sont devenus.  

T Ă‰ M O I G N A G E S

Elsa Cha, 

29 ans, bĂ©nĂ©vole et artiste 

Cette année, je me suis réengagée
en tant que bénévole mais aussi
comme artiste. L’an passĂ©, j’avais
habillé les murs du local en
réalisant des affiches. Et comme
cette initiative a plu, les Restos
m’ont passĂ© commande de deux
grandes fresques dans le nouvel
espace des BĂ©bĂ©s du cƓur, avec
l’aide d’autres bĂ©nĂ©voles. 

Un moyen d’égayer un peu cet endroit et de dire aux gens que
nous les respectons, tout simplement.  

Nicole, 

56 ans, retraitĂ©e bĂ©nĂ©vole  

J’ai choisi de m’investir dans les
Restos du cƓur pour la cause
qu’ils dĂ©fendent mais aussi parce
que je me suis sentie tout de suite
intĂ©grĂ©e Ă  l’équipe. Par ailleurs, 
et contrairement Ă  ce que je
redoutais devoir affronter, il n’y a
aucun misérabilisme. Nous
Ă©tablissons, au fil des jours, 
de vrais Ă©changes avec les
bĂ©nĂ©ficiaires. Car, au-delĂ  
des distributions de repas, nous

apportons Ă©galement de la chaleur et des conseils aux personnes
en dĂ©tresse.  

Rachid, 

35 ans, bĂ©nĂ©ficiaire 

Je travaille dans la
restauration mais je ne suis
qu’à mi-temps. Ma femme est
au chĂŽmage et nous avons
deux enfants. Alors, c’est vrai,
avec 500 euros mensuels 
de salaire, nous ne parvenons
pas Ă  joindre les deux bouts.

D’autant que les produits de bouche, les loyers, les prix en
gĂ©nĂ©ral sont en constante augmentation. MĂȘme si ce n’est que
de maniĂšre provisoire, les Restos nous permettent d’allĂ©ger notre
pĂŽle de dĂ©pense de nourriture.  

'

TĂ©moignages recueillis par Orlane Renou et Anne Locqueneaux

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du 12 au 18 décembre 2007

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A C T U A L I T Ă‰

É

DUCATION

IUT : deuxiĂšme
rentrée pour le
département QLIO

C

ITOYENNETÉ

Une cérémonie de bienvenue solennelle

S

uite aux remarques des commer-
çants et des habitants, une nouvelle
signalisation est en cours d’installa-
tion. Son objectif est de clarifier les

circulations de transit pour les Mon-
treuillois et les non-Montreuillois d’une
part, et de faciliter l’accĂšs au centre-ville
d’autre part.
La signalisation de vingt-sept carrefours de
la ville est en cours de modification. Ă€ cette
fin, trente-deux nouveaux panneaux ont
été conçus et sont actuellement posés par
la sociĂ©tĂ© Decaux, qui avait fourni et posĂ©
la signalisation du précédent plan de jalon-
nement. Pour indiquer l’accĂšs au centre-
ville vers les principaux Ă©quipements, les
lieux publics et les commerces, le balisage
commence par une mention « centre ville »
au départ des seize entrées principales de
Montreuil, notamment les rues de Paris,
de Vincennes, Stalingrad et des boulevards
Pasteur, Henri-Barbusse et Aristide-Briand.
Trois directions spécifiques sont ensuite
proposĂ©es. L’indication  Â« Croix-de-Cha-
vaux » permet d’accĂ©der Ă  la place Jacques-
Duclos, au centre commercial et Ă  la rue

piétonne du Capitaine -
Dreyfus. Les automobi-
listes qui se dirigent vers
l’hîtel de ville pourront
choisir entre deux des-
tinations : Â« Mairie
Commissariat » pour
arriver au secteur Pas-
teur et Paul-Vaillant-
Couturier, et la direc-
tion « Mairie Poste » qui
mĂšne au boulevard
Rouget-de-Lisle et Ă  la
bibliothĂšque municipale.
Depuis le réaménagement du parvis
de l’hĂŽtel de ville au profit des bus, des
vĂ©los et des piĂ©tons, les automobilistes
ne peuvent en effet plus passer devant
l’hĂŽtel de ville. Ces nouveaux indica-
teurs complùtent la mise en Ɠuvre du
nouveau plan de circulation en centre-
ville qui permet d’éviter les circulations
de transit. Ce plan sera finalisĂ© par l’ou-
verture, place Jean-JaurĂšs, du parking
public de 500 places, prĂ©vu dans l’opĂ©-
ration CƓur de ville.

'

L’IUT (Institut universitaire de tech-
nologie) de Montreuil organise une
deuxiÚme rentrée,

en janvier 2008, pour

la préparation du diplÎme universitaire de tech-
nologique (DUT) qualité logistique industrielle
et organisation (QLIO). L’objectif de cette 
rentrée est de permettre à tous les étudiants qui
le souhaitent de se rĂ©orienter au terme du 
premier semestre sans attendre la rentrĂ©e 
prochaine.
Les étudiants admis intégreront le premier
semestre du DUT Ă  la mi-janvier 2008. Ils for-
meront un groupe indépendant de la promo-
tion rentrĂ©e en septembre, mais n’en bĂ©nĂ©fi-
cieront pas moins des mĂȘmes enseignements.
Seul le calendrier sera différent.
Le DUT qualité logistique industrielle et orga-
nisation est une formation professionnelle en
deux ans. Elle forme des techniciens supĂ©rieurs
qui ont ensuite pour mission de répondre aux
besoins d’organisation, de planification de la
production et de qualité en production des
entreprises. En plus d’une formation gĂ©nĂ©rale,
technique et spĂ©cialisĂ©e, les Ă©tudiants bĂ©nĂ©fi-
cieront d’équipements performants et inno-
vants. Des projets qui privilĂ©gient le tutorat et
les stages dans les entreprises partenaires font
partie des Ă©lĂ©ments d’un cursus aux dĂ©bouchĂ©s
nombreux.
Le recrutement s’effectue sur dossier à envoyer
au plus tard le 4 janvier à l’adresse de l’IUT.
Le dossier est tĂ©lĂ©chargeable sur le site de l’IUT
(http://www.iut.univ-paris8.fr).

IUT de Montreuil, secrĂ©tariat QLIO, 
140, rue de la Nouvelle-France, 93100 Montreuil.
TĂ©l. : 01 48 70 37 29.

Omar est l’un des quatre-
vingt-neuf Montreuillois  Ă 
avoir acquis la nationalité
française

entre le 1

er

avril et le

30 septembre. Depuis l’indĂ©pen-
dance de l’AlgĂ©rie, il vit en France.
«

J’ai appris Ă  parler français, Ă 

penser  français, Ă  rĂȘver français,

affirme-t-il.

Pourtant, je suis restĂ©

huit ans sans papiers et de nom-

breuses années avec une carte de
séjour.

» Autant dire qu’il Ă©tait « 

trĂšs

heureux

» d’ĂȘtre invitĂ©, mardi 27 no-

vembre, Ă  la troisiĂšme cĂ©rĂ©monie
destinée à accueillir solennellement
les nouveaux citoyens français qui
le sont devenus par un décret pré-
fectoral de naturali-sation. Dra-
peaux tricolores,

buste de

Marianne, hymne national : aucun

symbole ne manquait. Quant au
dĂ©putĂ©-maire, il a insistĂ© sur les
droits et les devoirs que confĂšre la
nationalité française avant de rap-
peler l’importance de la laĂŻcitĂ© en
France. Ă€ l’issue de la cĂ©rĂ©monie,
les participants ont reçu un guide
de la citoyennetĂ©, ainsi qu’un
ouvrage retraçant l’histoire de
Montreuil.

'

O. R.

Canal 593

Le conseil municipal en numĂ©rique

Tous les abonnés au cùble pourront voir le conseil municipal en numérique sur le réseau

cùblé, en réglant leur décodeur sur le canal 593. Cette mise à niveau par le cùblopérateur

rĂ©pond Ă  l’attente des Montreuillois. Mais pas d’inquiĂ©tude pour ceux qui suivent habi-

tuellement le conseil municipal en analogique. « 

Ils peuvent choisir d'y rester,

explique

Sylvain Poubelle, directeur de TVM Est-parisien. 

Simplement, tous les nouveaux abonnements

proposés par Noos-Numéricable sont aujourd'hui en numérique

». Rendez-vous donc le 

13 dĂ©cembre Ă  20 heures pour suivre en direct le conseil municipal, dont le point principal

sera le vote du budget 2008.

Une nouvelle signalisation routiÚre jalonne les rues. Trois nouvelles directions : « Croix de Chavaux »,

« Mairie Commissariat » et « Mairie Poste » facilitent l’accĂšs au centre-ville depuis les entrĂ©es 

principales de Montreuil. Dans le mĂȘme temps, les itinĂ©raires de transit sont clairement indiquĂ©s

pour fluidifier la circulation. 

Montreuil 

en auto 

À partir du 14 dĂ©cembre, les auto-

mobilistes pourront se procurer,

dans les lieux publics, le docu-

ment 

Montreuil en auto

qui com-

prend un plan de la ville et recen-

se les itinéraires conseillés pour

rejoindre le centre-ville.

Une nouvelle
signalisation
dans les rues de
Montreuil est en
cours de
réalisation

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ILLES

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ELBOS

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RANSPORTS

Pour 

mieux 

circuler

Ă  Montreuil 

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5

A C T U A L I T Ă‰

E

CONOMIE

Arborial primé

Connaissez-vous les grands prix SIMI (Salon de
l’immobilier d’entreprise) ? Chaque annĂ©e un jury,
composé de directeurs immobiliers de grandes
entreprises françaises, récompense des immeubles de
bureaux pour leur esthétique, leur confort, leur
fonctionnalitĂ© et pour leur respect de l’environnement.
Arborial, l’immeuble, sis au 12, rue Rol-Tanguy, qui
abrite depuis peu les offices du ministĂšre de
l’Agriculture qui a Ă©tĂ© distinguĂ© dans la catĂ©gorie 
« immeuble rénové ». Ce bùtiment de 33 000 mÚtres
carrés est une ancienne usine dont la rénovation a été
menée par Sexer Loyrette et associés. Le cabinet
d’architectes est parvenu à respecter le caractùre
industriel du lieu tout en l’adaptant aux exigences de
confort actuel. 

L

AÏCITÉ

ConfĂ©rence sur la modernitĂ© intellectuelle 
dans les sociétés islamiques

Le Centre civique d’étude du fait religieux (CCEFR)
propose une conférence le 19 décembre à 20 heures,
dans la salle des fĂȘtes de la mairie. Elle a pour thĂšme :
réceptions et rejets de la modernité intellectuelle dans
les sociétés islamiques. Elle sera animée par
Mohammed Arkoun, président du conseil scientifique et
professeur Ă©mĂ©rite d’histoire de la pensĂ©e islamique Ă 
l’universitĂ© de Paris-III Sorbonne. Le CCEFR est une
plate-forme ouverte Ă  tous les citoyens et institutions
publiques, un lieu de connaissance, de rencontre et de
débat autour du fait religieux, dans une perspective
laĂŻque et rĂ©publicaine. L’entrĂ©e est libre. 
Contact, tĂ©l. : 06 19 89 62 65 ou www.ccefr.org. 

C

OMITÉ DU TOURISME

Visite d’entreprise

Le Comité du tourisme de la Seine Saint-Denis organise
des visites d’entreprises. La prochaine visite aura lieu
jeudi 20 dĂ©cembre Ă  14 h 30 Ă  l’atelier de François
Jauvion : travail de maquettiste, restauration de piĂšces,
conception de prototypes, techniques thermoformage,
usinage, moulage, peinture, soudure... Tarif 5 €.
Renseignements au 01 49 15 98 98.

M

ASSEUR

-

KINÉSITHÉRAPEUTE

Changement d’adresse

Françoise Chayvialle, Laurent Apruzzese et Philippe
Lewi transfÚrent leur activité de masseurs-
kinésithérapeutes, au « Cap Beaune », 14, rue de la
Beaune, tél. : 01 48 51 66 35.

R

ÉVEILLON DU

31 

DÉCEMBRE

L’échappĂ©e belle

Huguette

« Je suis toute seule, donc cette

soirée me donne un but. Comme cela,

je vois du monde, je bouge. Et, chaque

annĂ©e, l’ambiance est chaleureuse et

le buffet trÚs bien. »

L

e collectif interquartiers poursuit sa
mobilisation pour une amélioration
des transports en commun. La pĂ©ti-
tion, lancĂ©e en novembre, a dĂ©jĂ 

recueilli 1 500 signatures auprĂšs des usa-
gers des bus 102, 122, 129, 301 et 322.
Horaires irrĂ©guliers, bus surchargĂ©s, trop
faible amplitude horaire
 les usagers sont
excĂ©dĂ©s. Â« 

On nous transporte comme du

bĂ©tail ! Cela suscite l’agressivitĂ© de tout le
monde et l’on paie le ser vice quand mĂȘme,

dĂ©plore Cosette Martin, utilisatrice du 122.

J’habite au Bel-Air. Mieux vaut encore y
aller Ă  pied.

» MĂȘme constat pour le 129 « 

en

Mardi 4 décembre, le collectif interquartiers sur les transports

et des élus de Montreuil ont rencontré en délégation le vice-

prĂ©sident du syndicat des transports d’Île-de-France pour

faire entendre la voix des usagers.

Illuminations de Noël

Il est encore temps 

de s’inscrire au concours

L’Office de tourisme, en partenariat avec l’association

Montreuil ville fleurie, organise la 4

e

Ă©dition du concours

des illuminations de Noël. Commerçants et habitants sont

invités à décorer leurs vitrines, leurs balcons ou leurs

maisons.

Ce concours est ouvert Ă  tous les particuliers et commer-

çants montreuillois. Les illuminations doivent ĂȘtre visi-

bles depuis la voie publique. L’harmonie des couleurs, les

personnages et le dĂ©cor, la mise en scĂšne, le son et la

lumiÚre seront notés.

Un jury dĂ©cernera le prix de la plus belle rĂ©alisation indi-

viduelle, (catégorie appartement-balcon et catégorie

pavillon), celui de la plus belle vitrine et le prix « Coup de

cƓur du jury ». Des invitations pour une soirĂ©e au Moulin-

Rouge, un spectacle Holiday On Ice, des entrées pour des

spectacles et concerts, visites touristiques et, comme

l’an passĂ©, un week-end pour deux Ă  Marrakech rĂ©com-

penseront les gagnants.

Le bulletin d’inscription est disponible à l’Office de tou-

risme ou tĂ©lĂ©chargeable sur le site 

www.destinationmontreuil.fr. Il devra ĂȘtre dĂ©posĂ©, une

fois rempli, dans une boßte aux lettres destinée à cet effet

avant le 15 dĂ©cembre Ă  l’Office de tourisme 1, rue KlĂ©ber

(tĂ©l. : 01 41 58 14 09, 

courriel : accueil@destinationmontreuil.fr)

retard et bondé le matin comme le soir

», note

une signataire. Â« 

Les voyageurs ne peuvent

pas monter. Quant aux personnes avec des
poussettes, ce n’est mĂȘme pas la peine

», ajoute

une habitante du quartier Montreau-Le
Morillon qui fait signer les pétitions*.
Mardi 4 dĂ©cembre, le collectif interquar-
tiers, accompagnĂ© de plusieurs Ă©lus, s’est
rendu au conseil régional pour rencontrer
Serge MĂ©ry, vice-prĂ©sident du conseil rĂ©gio-
nal d’Île-de-France chargĂ© des transports
et donc du STIF (syndicat des transports
d’Île -de-France), autoritĂ© organisatrice des
transports dans la région.

« 

Nous réclamons des transports qui cor-

respondent Ă  nos besoins et respectent notre
dignitĂ© 

», a rĂ©sumĂ©, lors de ce rendez-vous,

Georges Hervo, animateur du collectif et
membre du conseil de quartier Branly-Bois-
siĂšre, rappelant les difficultĂ©s quotidiennes
de nombreux usagers : travailleurs, Ă©coliers,
retraitĂ©s, personnes handicapĂ©es
 

« Les problĂšmes sont posĂ©s, 
il reste Ă  les rĂ©gler » 

Le collectif a aussi demandé le passage de
l’ensemble de la ville en tarification zone 2
et rappelé la nécessité du prolongement du
tramway T1, de la ligne de bus 76 jusqu’au
Centre hospitalier intercommunal AndrĂ©-
Grégoire et celui des lignes de métro 11 et
9. Â« 

La venue conjointe des Ă©lus et des habi-

tants donne du poids à notre démarche,

sou-

ligne Robert Rivoire, animateur du collec-
tif et membre du conseil de quartier
Ruffins-Théophile-Sueur.

Une nouvelle

réunion avec le STIF a été obtenue pour jan-
vier et devrait marquer le dĂ©but d’un travail
en commun pour avancer sur les problĂšmes
concrets.

»

Les membres du collectif restent mobili-
sĂ©s et attentifs. Â« 

DĂ©sormais, les problĂšmes

sont posĂ©s, il reste Ă  les rĂ©gler. On verra Ă 
l’usage... Le STIF et la RATP doivent dia-
loguer avec les usagers,

commente Georges

Hervo,

Ă  l’issue de la rĂ©union. Des solutions

peuvent venir d’une meilleure organisation
des bus existants. Quant aux budgets 
supplĂ©mentaires, il est toujours possible d’en
dĂ©bloquer. Les usagers doivent ĂȘtre sensibi-
lisĂ©s Ă  ce sujet car c’est clairement un rap-
port de forces.

»

'

C. T.

* Les usagers peuvent signer la pĂ©tition 
Ă  l’hĂŽtel de ville, Ă  l’accueil de la tour
administrative ou sur le site
http://tiq.montreuil.free.fr.

T

RANSPORTS

Les usagers demandent 
le 

respect

Parce que tous les Montreuillois quels qu’ils soient ont droit Ă  un rĂ©veillon

digne de ce nom, avec spectacles, animations et buffets, chacun est invité à

partager ce moment festif. 

L

es inscriptions se dĂ©roulent jusqu’au
31 dĂ©cembre, dans la limite des pla-
ces disponibles. Les deux rĂ©ceptions
sont gratuites. Au choix : de 18 Ă  

20 heures ou de 21 h 30 Ă  23 h 30. Venez
rĂ©server votre place au PIC, au rez-de-
chaussĂ©e de l’hĂŽtel de ville, place Jean-Jau-
rĂšs : le lundi, mercredi, jeudi et vendredi de
10 Ă  13 heures et de 14 Ă  18 heures ; le mardi
de 14 Ă  19 heures ; samedis 15, 22 et 
29 dĂ©cembre de 9 heures Ă  midi ; lundi 
31 décembre de 9 heures à midi.
Il est impĂ©ratif de prĂ©senter une piĂšce 
d’identitĂ©, un justificatif de domicile et un
livret de famille pour les enfants.
Lors du rĂ©veillon, les mineurs doivent ĂȘtre
obligatoirement accompagnĂ©s par l’un de
leurs parents ou par leur représentant légal.

Renseignements au service des relations publiques,
tĂ©l. : 01 48 70 63 83 ou 01 48 70 64 76. 

Claude Ertzscheid 
et Joseph Einaudi

« Nous ne sommes que tous les deux, alors
nous venons tous les ans au rĂ©veillon depuis 
le passage à l’an 2000. Le buffet est
sympathique, les animations de qualitĂ©. 
Cela nous fait passer une bonne soirée. »

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MARDI 4 DÉCEMBRE

Hommage aux
sapeurs-pompiers 

Comme chaque annĂ©e 
à l’occasion de la Sainte-
Barbe, la municipalitĂ© 
honore les soldats du feu. 
Une délégation des sapeurs-
pompiers est reçue en 
mairie. Les Ă©lus les ont
remerciĂ©s pour leur 
dĂ©vouement et la qualitĂ© 
de leurs interventions au
profit des Montreuillois.

Âż

SAMEDI 8 DÉCEMBRE

Manifestations aquatiques pour le Téléthon

Entre autres animations, et à l’occasion de la 21

e

Ă©dition du TĂ©lĂ©thon, des baptĂȘmes de plongĂ©e ont Ă©tĂ© organisĂ©s au stade

nautique Maurice-Thorez par le Red Star Club montreuillois et le JAM (Jeunes Aquanautes montreuillois). Des peintures 
subaquatiques ont mĂȘme Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par les participants, avec l’aide d’une artiste montreuilloise.

ÂŹ

DU 30 NOVEMBRE 

AU 7 DÉCEMBRE

Les rencontres 
musicales 
du festival Michto

Tout ouĂŻe, les Ă©lĂšves de Joliot-
Curie. AprĂšs Bumcello et
François Essindi, le musicien
Hilaire Penda a accueilli, dans le
cadre des rĂ©sidences d’artistes
du festival Michto, Ravi le
Magnifique. L’artiste a emmenĂ©
les enfants au pays des rythmes
indiens. Encore un beau moment
d’échange et de partage autour
de ce langage universel 
qu’est la musique.

Âż

MARDI 4 DÉCEMBRE

Plantu Ă  Montreuil : « Le dessin est un combat d’idĂ©es ! »

L’exposition de dessins « Plantu croque la planĂšte » s’est terminĂ©e en beautĂ© puisque 
le cĂ©lĂšbre dessinateur du 

Monde

est venu en personne au pĂŽle d’information et de citoyennetĂ©

pour voir l’exposition rĂ©alisĂ©e par la mission du dĂ©veloppement durable de la Ville. Accueilli par
le dĂ©putĂ©-maire et l’élue dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  l’environnement, il a soulignĂ© « 

la vocation pédagogique

auprĂšs des enfants

» de cette exposition. 

ÂŹ

DU 2 AU 6 DÉCEMBRE

Accueil d’une dĂ©lĂ©gation 
palestinienne

La Ville a accueilli des reprĂ©sentants de Beit-Sira, 
village palestinien avec lequel elle entretient 
des relations de coopĂ©ration, notamment dans le 
domaine des Ă©changes universitaires. Deux Ă©tudiants
palestiniens, hébergés à Montreuil depuis janvier 2006,
ont accompagné la délégation, conduite par son maire,
M. Abusafia. Elle a profité de son séjour pour participer
aux Assises de la coopĂ©ration  franco-palestinienne, 
Ă  l’Institut du monde arabe. 

√

DIMANCHE 9 DÉCEMBRE

PremiĂšre pierre
de la synagogue

La premiĂšre pierre de la
synagogue Samuel-Encaoua
(président honoraire du
foyer israélite de Montreuil)
a Ă©tĂ© posĂ©e en prĂ©sence 
des représentants des com-
munautés juive, catholique,
musulmane et protestante
de la ville, au 158, 
rue Étienne-Marcel. 
Un Ă©vĂ©nement cĂ©lĂ©brĂ© 
pendant Hanoukka, la fĂȘte 
des lumiĂšres.

Âż

VENDREDI 7 DÉCEMBRE

DĂźner de gala en l’honneur de l’école rĂ©publicaine

Gros succĂšs pour le dĂźner-dĂ©bat  placĂ© sous le signe des grands principes de l’école rĂ©publicaine qui a eu lieu 
dans la salle des fĂȘtes de l’hĂŽtel de ville, en prĂ©sence du dĂ©putĂ©-maire. 250 personnes ont participĂ© Ă  cette soirĂ©e
rythmĂ©e par les discussions et animĂ©e par plusieurs compagnies thĂ©Ăątrales. 

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H I S T O I R E

1794 : La crĂ©ation d’une 

troupe 

de théùtre républicaine

L

’annĂ©e 1794 fut ainsi marquĂ©e par un Ă©vĂ©nement
local de grande importance pour la vie culturelle de
notre ville : la crĂ©ation officielle d’une troupe de
thĂ©Ăątre montreuilloise, qui fut la premiĂšre entreprise

de spectacles fondĂ©e Ă  Montreuil, un siĂšcle avant que
Georges MĂ©liĂšs n’y installe ses studios de cinĂ©ma. VolontĂ©
dĂ©libĂ©rĂ©e ou un simple hasard du calendrier ? Toujours est-
il que la demande d’autorisation pour constituer cette
troupe fut présentée au conseil général de la commune le
4 germinal an II (24 mars 1794) – le jour mĂȘme oĂč, Ă  Paris,
sont exécutés les hébertistes

1

–, et l’autorisation accordĂ©e le

16 prairial an II (4 juin 1794) – le jour oĂč Robespierre est
élu président de la Convention.
L’objectif est explicite : plusieurs Montreuillois deman-

dent par voie de pĂ©tition « 

l’établissement d’un spec-

tacle

» pour « 

dĂ©lasser l’esprit par des scĂšnes de gaietĂ©

honnĂȘte

», en cherchant Ă  « 

propager les mƓurs et for-

mer les vertus républicaines

». Ils font donc appel au

«

républicanisme

» des élus qui accueillent cette

demande avec d’autant plus de bienveillance qu’ils
y voient un moyen supplĂ©mentaire de diffuser « 

les

principes de l’égalitĂ©

» et considÚrent de maniÚre

emphatique et quelque peu sybilline qu’une telle
initiative permettra de «

jouir des doux renouvelle-

ments des républicains qui ont cimenté et consolidé les
mƓurs romaines

».

Reste que le caractĂšre inhabituel de la requĂȘte les
dĂ©concerte. Aussi dĂ©cident-ils de se donner un
dĂ©lai de rĂ©flexion et de renvoyer l’examen de cette

question à leur prochaine séance de travail

2

, ce qui leur

permet de solliciter entre-temps l’avis du directoire du dis-
trict de l’égalitĂ©, lui aussi surpris de cette demande, mais
qui ne voit pas d’opposition de principe à donner une
rĂ©ponse positive. Le 4 juin 1794, les autoritĂ©s locales don-
nent donc l’autorisation attendue avec un enthousiasme
non dissimulé.
Elles voient dans cette initiative un moyen efficace « 

pour faire

germer dans les cƓurs des jeunes citoyens et citoyennes les prin-
cipes de la RĂ©volution et leur faire sentir et propager en eux les sen-
timents du rĂ©publicanisme 

3

». PĂ©riode de guerre oblige, deux

conditions sont prĂ©alablement mises Ă  l’exercice de cette
activitĂ©. La premiĂšre est de pure forme : elle prĂ©voit que si la
troupe doit recruter du personnel ou s’adjoindre la collabo-
ration d’autres artistes, ceux-ci devront ĂȘtre « 

des citoyens de

bonne vie et mƓurs et d’un civisme reconnu

». La seconde

tĂ©moigne d’une sourcilleuse vellĂ©itĂ© de contrĂŽle politique
sur le contenu des Ɠuvres reprĂ©sentĂ©es. Avant d’ĂȘtre jouĂ©es
en public, toutes les piĂšces devront ĂȘtre soumises par les
auteurs et les comédiens au conseil général de la commune
qui dĂ©tient le droit de police, et « 

ce ne pourra ĂȘtre qu’aprĂšs

avoir subi cet examen qu’ils seront autorisĂ©s Ă  jouer 

4

».

Le 21 aoĂ»t 1794, les acteurs informent la commune de
l’ouverture prochaine de leur thĂ©Ăątre, prĂ©vue pour le
27 aoĂ»t. Ils invitent la municipalitĂ© Ă  assister Ă  la premiĂšre
représentation et à prendre toutes les dispositions néces-
saires pour y « 

maintenir la police 

5

».

Ce souci fut d’ailleurs permanent durant toute la pĂ©riode
rĂ©volutionnaire. Bien qu’on ait perdu toute trace des Ɠu-
vres jouĂ©es, on peut supposer, sans grand risque de se
tromper, qu’elles suscitĂšrent de nombreuses rĂ©actions et
que l’ambiance des spectacles devait ĂȘtre, pour le moins,
animĂ©e. En effet, pour remĂ©dier Ă  de multiples incidents et
contenir l’enthousiasme des spectateurs jugĂ© trop dĂ©mons-
tratif et souvent encombrant, le conseil gĂ©nĂ©ral fut amenĂ©
Ă  dĂ©libĂ©rer le 19 vendĂ©miaire an III (10 octobre 1794) « 

sur

les mesures à opposer aux désordres qui pourraient se commettre
à l’avenir dans la salle de spectacles de la commune par quelques
malveillants qui chercheraient à s’y introduire

». En clair, il s’a-

gissait d’empĂȘcher que la scĂšne ne devienne un forum poli-
tique permanent et « 

qu’aucun citoyen ni citoyenne autres que

les acteurs et actrices

» ne puissent « 

sous aucun prétexte que ce

soit se permettre de monter sur le théùtre avant ni pendant la
reprĂ©sentation 

6

» !

’

Philippe Hivert

ChargĂ© de la promotion et du dĂ©veloppement 

du patrimoine culturel local au musĂ©e de l’Histoire vivante

1

Jacques-René Hébert (1757-1794) est le fondateur du

journal rĂ©volutionnaire 

Le PĂšre DuchĂȘne

. Il lutte avec

acharnement contre les Girondins, qui le font traduire
devant le tribunal révolutionnaire en mai 1793. Mal leur en
prend, car cette initiative déclenche le mouvement populai-
re de la sans-culotterie (31 mai-2 juin 1793) et précipite la
chute de la Gironde. Politiquement, les hébertistes défen-
dent le programme des « Enragés » : ils prennent une part

active à la déchristianisation et font adopter plusieurs
mesures Ă©conomiques et sociales particuliĂšrement nova-
trices : la gratuitĂ© des produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ©, 
la loi du maximum, l’instauration d’un salaire minimum, 
la mise en place d’un systùme d’assistance sociale pour les
plus démunis, etc. Dénonçant à la fois les « Indulgents »
(dantonistes) et les « Endormeurs » (robespierristes), ils
proposent le programme social le plus avancé qui ait jamais

Ă©tĂ© formulĂ©. ArrĂȘtĂ© par Robespierre qui craint d’ĂȘtre dĂ©bor-
dé sur sa gauche, Hébert est exécuté en mars 1794, ce qui
désoriente profondément les sans-culottes qui vont se
montrer beaucoup plus circonspects avec les robespier-
ristes. 

2

Archives municipales

, délibération du conseil général de

la commune du 24 mars 1794.  

3

Archives municipales

, délibération du conseil général de

la commune du 4 juin 1794. La troupe nouvellement consti-
tuée se compose ainsi des « citoyens Charton, chef de
musique ; Cor, instituteur ; Pierre Frémont fils ; Louis
Rousset ; Jean-Baptiste Gournot ; Bernard Robineau ; Jean-
Louis Doucet ; Jean-OnĂ©sime Lepreux et Étienne Beausse ».  

4

Ibid

.

5

Archives municipales

, procĂšs-verbal du 21 aoĂ»t 1794.  

6

Archives municipales

, dĂ©libĂ©ration du 10 octobre 1794.  

De l’accession des Montagnards au pouvoir à la promulgation de la Constitution de l’An III

(1795), la RĂ©volution entreprend de frayer les voies de l’égalitĂ© sociale, alors que le gouver-

nement rĂ©volutionnaire doit affronter d’immenses pĂ©rils. Aux frontiĂšres, l’armĂ©e française

recule devant les troupes monarchistes européennes. Les Espagnols prennent Perpignan, les

Autrichiens entrent en Alsace et les Prussiens à Valenciennes. Dans le pays, à la révolte fédé-

raliste des Girondins s’ajoutent les insurrections royalistes en Normandie, comme dans le

Sud-Est (Lyon, Toulouse, Marseille
) et les victoires de la grande armée catholique et royale

des VendĂ©ens qui enlĂšvent Angers. Au mĂȘme moment, la mort de Marat, assassinĂ© le 13 juillet

1793, donne un regain d’énergie Ă  toutes les forces contre-rĂ©volutionnaires. La RĂ©publique

doit « vaincre ou mourir ». Le 5 septembre 1793, sous la pression des sections parisiennes,

alors qu’une crise Ă©conomique effroyable prive le pays de toute subsistance, la Convention

« met la Terreur Ă  l’ordre du jour ». Les Montreuillois, qui souffrent cruellement de la faim, n’en

continuent pas moins à témoigner un profond attachement aux valeurs de la République par

des biais parfois inattendus.

D. R.

D. R.

D. R.

La crĂ©ation officielle 
de la premiĂšre troupe 
de théùtre montreuilloise
date de 1794.
Des Montreuillois
avaient demandĂ© 
par voie de pĂ©tition 
« 

l’établissement 

d’un spectacle

» 

pour « 

dĂ©lasser l’esprit 

par des scÚnes de gaieté
honnĂȘte

», en cherchant 

Ă  « 

propager les mƓurs 

et former les vertus
républicaines

». 

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L I B R E

E X P R E S S I O N

Les colonnes 
de 

Montreuil-DĂ©pĂȘche hebdo

sont ouvertes aux différents
groupes politiques 
du conseil municipal.
Ils peuvent s’y exprimer 
en toute libertĂ© 
et sous leur entiÚre responsabilité.

Groupe Avec les Verts, 
Montreuil ville ouverte

Le MĂ©liĂšs et Le Comoedia, 

Un mĂȘme combat 

pour la diversité du cinéma

UGC, parfois alliĂ© avec MK2, a multipliĂ© les recours
contre des cinémas municipaux ou des cinémas indépen-
dants. Le MĂ©liĂšs Ă  Montreuil est dans la premiĂšre catĂ©-
gorie. Le Comoedia Ă  Lyon est dans la seconde. Ce der-
nier cinéma est non seulement attaqué par UGC devant
le tribunal administratif pour l’aide reçue du Centre
national de la cinĂ©matographie (CNC), mais devant un
tribunal de grande instance pour l’utilisation du nom
« Comoedia », avec demande de 1 million d’euros de
dommages et intĂ©rĂȘts. Ă€ Bordeaux, c’est la municipalitĂ©
qui menace la survie de L’Utopia à coup de taxes sur les
parkings.
Qu’ils soient municipaux, en rĂ©gie municipale directe
comme le MĂ©liĂšs, ou en dĂ©lĂ©gation associative comme Le
Kosmos à Fontenay-sous-Bois ou Le Cin’Hoche à
Bagnolet (et le MĂ©liĂšs entre 1995 et 2001), qu’ils soient
privĂ©s comme Le Vincennes Ă  Vincennes, Le Comoedia 
Ă  Lyon ou Les Utopia, ces salles dĂ©fendent un mĂȘme
modĂšle culturel. Ce sont des cinĂ©mas avant tout de pro-
ximitĂ©. Ils sont tous classĂ©s « art et essai », parfois « recher-
che » ou « rĂ©pertoire ». Ils ont des objectifs d’animation
culturelle, de formation des publics et d’éducation Ă  l’i-
mage. Certains, comme le MĂ©liĂšs, Le Trianon (Romain-
ville) et Le Kosmos, s’adressent particuliĂšrement au
jeune public. Ils organisent festivals et manifestations, et
remplissent une mission de service public : diversitĂ© cul-
turelle, diversitĂ© des films.
En Seine-Saint-Denis, il y a vingt cinĂ©mas, associatifs ou
municipaux. Ils ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s ou repris par les municipa-
litĂ©s dans les annĂ©es 1980. Avec les changements  socio-
logiques rĂ©cents, ils connaissent un dĂ©veloppement
important : prĂšs d’un million d'entrĂ©es en 2006.
C’est une vĂ©ritable Ă©pine dans le pied pour la volontĂ© des
grands rĂ©seaux d’exploitants de conquĂ©rir toujours plus
de parts de marchĂ©, c’est une vraie opposition entre le
service public et un libĂ©ralisme normalisateur. Il faut
rappeler que le cĂ©lĂšbre AGCS (accord gĂ©nĂ©ral sur les
commerces et les services, de l’Organisation mondiale
du commerce) concerne toute la chaßne cinématogra-
phique, de la production Ă  la projection.
Les cinĂ©mas d’art et essai sont devenus un enjeu Ă©cono-
mique majeur. C’est dans ce contexte qu'il faut com-
prendre l’agression d’UGC contre plusieurs salles indĂ©-
pendantes, dont le MĂ©liĂšs.
L’extension du MĂ©liĂšs Ă  six salles est une premiĂšre pour
un cinĂ©ma municipal. En se positionnant comme « petit
multiplexe », en se battant sur le terrain Ă©conomique, un
cinĂ©ma « de service public » refuse de se laisser Ă©touffer
par les grands circuits cinématographiques.
Tous les cinĂ©mas indĂ©pendants qui dĂ©veloppent le mĂȘme
modĂšle culturel, qu’ils soient municipaux ou privĂ©s, doi-
vent ĂȘtre solidaires entre eux et regrouper leurs forces
pour résister aux grands circuits.
C'est le sens du soutien des Ă©lu(e)s Avec les Verts, Mon-
treuil ville ouverte au MĂ©liĂšs. Ils avaient prĂ©sentĂ© un vƓu
en ce sens au dernier conseil municipal, vƓu refusĂ© par la
majoritĂ© au profit d’un texte assimilant soutien au MĂ©liĂšs
et soutien gĂ©nĂ©ral Ă  la politique municipale. La dĂ©fense
du MéliÚs méritait mieux.

Groupe Avec les Verts, Montreuil ville ouverte, 
hĂŽtel de ville 93105 Montreuil cedex
mvo@mairie-montreuil93.fr

Groupe Avec vous

HĂ©bergement d’urgence...

OĂč, qui, quoi, comment ? 

La ministre madame Boutin, chargĂ©e du Logement et de
la Ville, vient de transmettre une circulaire au prĂ©fet rela-
tive aux dispositifs d’accueil, d’hĂ©bergement et d’inser-
tion pour la période hivernale 2007-2008.

La circulaire

prĂ©cise que des crĂ©dits viennent d’ĂȘtre dĂ©lĂ©-

guĂ©s au prĂ©fet ayant pour objet de « 

solder le financement

des mesures décidées par le gouvernement le 8 janvier dernier
au titre de l’hĂ©bergement. Ces mesures sont :
- l’extension des horaires d’ouverture des centres d’accueil,
- l’amĂ©lioration qualitative des places d’hĂ©bergement,
- l’ouverture de 6 000 places de stabilisation,
- l’ouverture de 9 000 places de maisons-relais,
- la mobilisation de logements dans le parc privé,
- et enfin la transformation de places hivernales en places
pĂ©rennes Ă  l’annĂ©e

. Â»

Pourtant,

actuellement sur le terrain

, l’ensemble du rĂ©seau

montreuillois

se heurte Ă  une saturation des dispositifs

d’accueil d’urgence.

Et ce

, malgrĂ© les 

bonnes

promesses faites par le président

de la République de vouloir créer de nouvelles structures
d’urgence.

Aujourd’hui encore, trouver une place d’accueil dans une
structure d’urgence

tient du parcours du combattant.

De plus

, le conseil gĂ©nĂ©ral de la Seine-Saint-Denis et la

DDASS du 93, pour loger des familles avec des enfants
rĂšglent des loyers 

EXORBITANTS

,

trop souvent pour des cham-

bres insalubres

Ă  des propriĂ©taires privĂ©s et 

peu scrupuleux

.

D’une structure d’urgence d’accueil et aprùs...

Tant que la loi 

dite SRU relative à la solidarité et au renouvel-

lement urbain de décembre 2000

, obligeant les communes 

Ă  construire 20 % de logements sociaux sur leur terri-
toire, ne sera pas appliquĂ©e, ces mesures d’hĂ©bergement
d’urgence 

ne sont que de la poudre aux yeux

...

Enfin

, la loi sur le droit opposable au logement n’est-elle

pas un nouveau leurre ?

Pour nous contacter : 
www.mariehelene.carlier@mairie-montreuil93.fr

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du 12 au 18 décembre 2007

9

Groupe des Ă©lus communistes, 

apparentés et citoyens

Salaires, retraites, 

il y a urgence 

Le pouvoir d’achat est une question d’actualitĂ©, il est la
préoccupation principale de la population.Tout le monde
attend vainement de réelles augmentations pour les
salaires et les retraites.
Les Montreuillois et Montreuilloises sont directement
concernĂ©s, quand on sait que la population dans les
quartiers se paupĂ©rise, que globalement c’est prĂšs de
6 400 demandeurs d’emploi et 4 500 RMIstes, 28 000
personnes qui occupent un emploi dans les différents
secteurs tels que l’éducation, l’administration, le com-
merce et la construction, secteurs oĂč les salaires ne sont
pas Ă©levĂ©s. 18 000 retraitĂ©s, environ, dont leurs retraites
ne sont pas mirobolantes.
Les annonces du président de la République ne nous
rĂ©confortent pas. Ă€ la veille de NoĂ«l, Â« sa hotte est vide ».
Les cadeaux sont rares. D’emblĂ©e il a d’ailleurs dĂ©clarĂ©
que le gouvernement n’investira pas un centime dans le
pouvoir d’achat des Français car « 

il n’y a pas d’argent

dans les caisses

», et l’essentiel des mesures annoncĂ©es

consiste à inviter les salariés à puiser dans leurs écono-
mies. Encore faut-il en avoir sur leur compte Ă©pargne
temps, leur RTT et heures supplĂ©mentaires pour amĂ©lio-
rer l’ordinaire. Un trĂšs grand nombre de salariĂ©s, ne
bĂ©nĂ©ficiant pas des 35 heures, subissent la prĂ©caritĂ© ou le
temps partiel imposé.
Pour Nicolas Sarkozy, le pouvoir d’achat n’est pas une
prioritĂ©. Or, il est plus que temps pour le gouvernement
et le patronat d’apporter des solutions à une situation
particuliÚrement dégradée.
Il est urgent aujourd’hui que des mesures immĂ©diates
soient prises pour amĂ©liorer le quotidien, c’est-Ă -dire la
revalorisation immédiate et prioritaire des petits et
moyens salaires du public et du privĂ©, la hausse des
retraites et des minima sociaux.
Cela implique une autre politique qui vise le plein emploi,
l’égalitĂ© de traitement pour la santé 
Nous avons le droit d’exiger de vivre dĂ©cemment, ce
n’est pas un privilĂšge rĂ©servĂ© qu’à une certaine catĂ©gorie
la plus riche.

Contact : patrick.darre@mairie-montreuil93.fr

Groupe des Ă©lus socialistes

Pour l’amĂ©lioration 

des transports publics 

Ă  Montreuil

La semaine derniĂšre, une dĂ©lĂ©gation du collectif interquartier
sur les transports, accompagnĂ©e par sept Ă©lu(e)s reprĂ©sen-
tatifs(ves) de toute la gauche montreuilloise, a Ă©tĂ© reçue 
au conseil rĂ©gional d’Île-de-France par Serge MĂ©ry, vice-
président (PS) chargé des transports.
AdossĂ© Ă  plus de 1 500 signatures de pĂ©tition, le collectif des
usagers des transports souhaitait attirer l’attention de la
RĂ©gion sur la situation des transports en commun dans notre
ville.

1. Transports existants : des efforts Ă  faire !

La situation des lignes de bus desservant plus particuliĂš-
rement le Haut-Montreuil est catastrophique. Bus trop
pleins, pas assez nombreux, horaires non respectĂ©s, la
liste des dysfonctionnements est longue, et 

les Mon-

treuillois ont fait savoir leur mécontentement et leurs attentes

en termes d’amĂ©lioration.
Les représentants de la Région nous ont informé que
malheureusement cette situation n’est pas spĂ©cifique Ă 
Montreuil, mais se retrouve dans toute la RĂ©gion. Pour-
tant les budgets consacrés aux transports par la région
Île-de-France augmentent d’annĂ©e en annĂ©e mais res-
tent trĂšs insuffisants au vu des besoins.
À l’heure oĂč le gouvernement se pique d’écologie et fait
de grandes dĂ©monstrations au grenelle de l’environne-
ment, force est de constater qu’il ne dĂ©passe pas le stade
des grandes dĂ©clarations. En effet,

pas un sou n’a Ă©tĂ© attri-

buĂ© par l’État

à la Région pour améliorer les transports en

commun qui pourtant en ont grand besoin. Et le trans-
fert de la compĂ©tence transport Ă  la RĂ©gion s’est fait sans
compensation financiĂšre, laissant Ă  la charge des contri-
buables franciliens les énormes investissements néces-
saires.

2. PremiÚres réponses :

En réponse aux demandes précises portées par le collec-
tif, Serge MĂ©ry a pris 

plusieurs engagements

:

- le prolongement de la ligne 11 qui est une priorité ;
- le tramway de Montreuil est bien inscrit au contrat de
plan. Les Ă©tudes sont en cours. Un rapport sera rendu
dans le courant de l’annĂ©e 2008 ;
- un renouvellement complet du matériel est prévu pour
les lignes 121 et 129 ;
- passage en Mobilien du bus 301 (ce qui signifie des bus
plus fréquents).
Une nouvelle rencontre est prévue dans les quinze pre-
miers jours de janvier avec le STIF (Syndicat des
transports d’Île-de-France) pour Ă©tudier les amĂ©lio-
rations possibles dÚs à présent sur le réseau de bus à
Montreuil.

Les élu(e)s socialistes resteront mobilisés au cÎté des habitants

afin que notre ville puisse bĂ©nĂ©ficier d’un rĂ©seau de
transport digne.

Si vous aussi vous souhaitez signer les pĂ©titions, prendre
contact avec le 

collectif interquartier sur les transports

:

http://tiq.montreuil.free.fr

Contact groupe socialiste : nicolas.voisin@mairie-montreuil93.fr

Groupe Union 

de la droite républicaine

Droit de rĂ©ponse. 

Qui est solidaire ?

Montreuil-DĂ©pĂȘche hebdo

a publié le 22 novembre des

extraits du conseil municipal consacré aux orientations du
budget 2008, qui n'Ă©taient que les caricatures partisanes
exprimĂ©es par le maire. Des extraits bien coupĂ©s, comme
au bon vieux temps du soviĂ©tisme. Nous n'irons pas en jus-
tice chercher un droit de rĂ©ponse. Nous prĂ©fĂ©rons conser-
ver ce bijou pour les recours d'aprĂšs Ă©lections.
RĂ©sumons. L'opposition municipale, c'est le libĂ©ralisme du
toujours plus aux riches, et la gauche c'est la solidaritĂ© par
le partage. Comme il n'y a pas de dĂ©bats au conseil munici-
pal, puisqu'on ne peut pas rĂ©pliquer, voici notre rĂ©ponse.
Le libĂ©ralisme est une tarte Ă  la crĂšme, un fourre-tout, si
ample que mĂȘme la gauche est obligĂ©e de s'y fourrer, depuis
l'assourdissante faillite du communisme.Voyez la Chine, et
bien d'autres. On peut le dĂ©plorer, le regretter, hurler
contre le vent, jusqu'Ă  preuve du contraire, le libĂ©ralisme
c'est la respiration dans la marche du monde et de l'huma-
nitĂ©. Essayez de vous abstenir de respirer. Vous verrez ce
que ça fait que de vouloir ĂȘtre hors du systĂšme


La solidarité est-elle de gauche ou de droite ?

La solidarité

dĂ©mago, c'est bien Ă  gauche, surtout lorsqu'elle est hors
la loi. La loi du peuple souverain. La solidaritĂ© de gauche
qui appĂąte le gogo, qui prostitue le vote citoyen.

La vraie solidarité est bien, historiquement, de droite.

1835 :

rĂ©tablissement des sociĂ©tĂ©s de secours mutuels, que la
gauche rĂ©volutionnaire de 1790 avait supprimĂ©es. 1864 :
reconnaissance des syndicats et du droit de grĂšve, que les
« RĂ©volutionnaires » de gauche ont interdit en 1791. 1945 :
de Gaulle crĂ©e la SĂ©curitĂ© sociale, qu'il avait demandĂ© au
CNR de prĂ©parer. 1950 : le SMIG, crĂ©Ă© contre la gauche,
vent debout. 1958 : de Gaulle crĂ©e l'Unedic/Assedic, pour
l'indemnisation du chĂŽmage. 1970 : le SMIC, un progrĂšs
incontestable. Faut-il continuer ? Extension des congĂ©s
payĂ©s ? Vote des femmes, auquel la gauche Ă©tait viscĂ©rale-
ment opposé ? Protection maternelle et infantile ? Et qu'on
ne dise surtout pas que ces avancées ont été obtenues sous
la pression des « masses populaires ». Les pressions Ă©taient
nulles. L'actualitĂ© Ă©tait ailleurs.

Ces progrÚs ont été rendus possibles parce qu'on avait, d'a-
bord, créé des richesses.

Et que la droite, qui les avait

crĂ©Ă©es, Ă©tait la mieux placĂ©e pour les partager elle-mĂȘme.
Loin des prĂ©tentions de la gauche, si bien stigmatisĂ©es
par un humoriste. Â« 

T'as 100 balles ? C'est Ă  moi ! 

»

Au conseil municipal, nous souhaitons favoriser l'implanta-
tion des entreprises offrant réellement des emplois aux Mon-
treuillois.

Nous critiquons donc le matraquage fiscal des

crĂ©ateurs de richesses. Une fiscalitĂ© qui les prend pour
des vaches Ă  lait. Parce qu'on n'attrape pas les mouches
avec du vinaigre. Et parce qu'avant de rĂ©partir des riches-
ses, il faut d'abord les crĂ©er.

Nous recherchons l'efficacité dans la dépense de l'argent du
contribuable.

Nous votons ce qui est utile et nécessaire pour

les Montreuillois. Mais nous avons horreur du gaspillage.
Abattre un cƓur de ville qui avait Ă©tĂ© inaugurĂ© en grandes
pompes voici trente ans, et investir pour un autre qui sera
rasĂ© dans quarante ans, c'est de la gabegie Ă  100 M

€

. Ne pas

savoir oĂč sont passĂ©s 50 M

€

dans une SEM communale –

rĂ©ponse d'un commissaire aux comptes –, c'est inadmis-
sible. Est-ce que vous tolĂ©reriez pareil comportement de
votre syndic d'immeuble ? Vous laisseriez-vous traiter de
libéralisme ? Examinez notre programme pour les munici-
pales, vous comprendrez oĂč est la diffĂ©rence.

Pour nous contacter, Ă©crivez-nous Ă  la mairie : 
Groupe d’Union de la droite rĂ©publicaine. 
e-mail : monique.clastres@mairie-montreuil93.fr

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du 12 au 18 décembre 2007

10

L

’évolution de notre mode de vie et le
bouleversement de la nature par
l’homme favorisent l’émergence et
la propagation de maladies, notam-

ment infectieuses. Selon le 

Rapport sur la

santé dans le monde en 2007

, publiĂ© par

l‘Organisation mondiale de la santĂ©
(OMS), Â« 

chaque année,une nouvelle maladie

fait son apparition, ce qui ne s’était jamais vu
au cours de l’histoire

».

À une Ă©poque oĂč le transport des person-
nes et des biens Ă  des distances lointaines
n’a jamais Ă©tĂ© aussi facile, les microbes ont
de surcroßt la capacité de franchir les fron-
tiĂšres et de se propager trĂšs rapidement. Et
l’homme, par ses activitĂ©s, est en partie
responsable de l’émergence de ces ma-
ladies infectieuses.
Le rĂ©chauffement de la planĂšte, dĂ» Ă  l’é-
mission par l’homme de gaz à effet de serre,
pourrait avoir de graves conséquences :
selon l’OMS, une Ă©lĂ©vation de tempĂ©rature
de 1 ou 2 °C dans les prochaines décennies
risque notamment d’étendre vers le nord le
territoire des moustiques vecteurs de ma-
ladies tropicales, comme le paludisme ou la
dengue. La construction de barrages ou de
rĂ©seaux d’irrigation favorise la multipli-

Le mode de dĂ©veloppement

des pays industrialisés crée

des richesses, mais Ă  quel

prix ? L’apparition de nou-

velles maladies dues aux

activitĂ©s de l’homme, aux

conditions de travail diffi-

ciles et à la dégradation de

l’environnement interroge

quant aux bienfaits de la

gloire Ă©conomique. 

cation de moustiques qui transportent des
maladies.

La déforestation expose

l’homme à de nouveaux germes qui peu-
vent s’avĂ©rer dangereux. Autre exemple,
les systĂšmes de climatisation, qui vĂ©hicu-
lent dans leurs conduits la bactérie respon-
sable de la légionellose.
Les pays en développement sont les plus
touchés par les maladies infectieuses qui

sont, dans ces rĂ©gions, responsables de plus de
40 % des dĂ©cĂšs. Mais, dans les pays industrialisĂ©s,
d’autres flĂ©aux mettent la santĂ© en danger.
Il en va ainsi des pathologies liĂ©es Ă  la pollution.
AprÚs cinquante ans de développement industriel
intensif, il n’est en effet aucun ĂȘtre humain, aucun
organisme vivant qui puissent Ă©chapper aujour-
d’hui à la pollution toxique.
On sait que les substances chimiques sont en par-
tie responsables de la multiplication du nombre de
morts par cancer depuis un demi-siĂšcle, s’élevant Ă 
150 000 par an aujourd'hui. DĂ©sormais, un enfant
europĂ©en sur sept est asthmatique. Les allergies se
multiplient. Dans les pays dĂ©veloppĂ©s, la fertilitĂ©
masculine a chuté de 50 %


« La convivialitĂ© elle-mĂȘme 
est aujourd’hui contaminĂ©e »

Outre les maladies liĂ©es aux pollutions, de nouvel-
les formes font leur apparition. L’obĂ©sitĂ©, qui tou-
che surtout les pays riches, constitue un problĂšme
de santĂ© publique rĂ©cent en France. Aujourd’hui,
15 % des enfants français sont obĂšses. Une situ-
ation sociale prĂ©caire, des horaires de travail qui 
rendent les parents moins disponi-
bles, la sollication publicitaire pour
les aliments sont des facteurs d’o-
bĂ©sitĂ©. Si la tendance se poursuit,
les Français touchés par cette ma-
ladie reprĂ©senteront plus d’un tiers
de la population en 2020, comme
aux États-Unis aujourd’hui.
Autre paradoxe du progrĂšs dans les
pays riches : le mal-ĂȘtre au travail.
Stress, violence, harcĂšlement
 la
souffrance vécue dans le cadre

D. R.

L’accùs aux traitements contre la maladie
du SIDA est reprĂ©sentatif de l’inĂ©galitĂ©
devant l’accĂšs aux soins de santĂ© dans le
monde. Seul un cinquiĂšme des personnes
contaminĂ©es bĂ©nĂ©ficie d’un traitement. 
Par ailleurs, plus de la moitiĂ© d’entre elles
vit en Afrique subsaharienne, une des
rĂ©gions les plus pauvres de la planĂšte. 

Le coût des soins sanitaires ne permet pas
aux populations dĂ©munies d’y accĂ©der. 
Le contraste dans l’accĂšs aux soins de santĂ©
se vĂ©rifie par ailleurs en comparant 
les budgets alloués. Il sont mille fois
supĂ©rieurs dans les pays riches que dans 
les pays les moins avancés. Le secteur
pharmaceutique, qui appartient pour
l’essentiel au systĂšme privĂ© marchand,
accentue cette disparité en conditionnant
l’accĂšs aux traitements. Il privilĂ©gie les pays
industrialisés, plus solvables.

Dans le domaine de la santé, la France
semble faire figure de modĂšle : l’espĂ©rance

de vie Ă  la naissance est de 78 ans homme
et femmes confondus, ce qui place notre
pays en quatriĂšme position en Europe. 
Le niveau de la mortalitĂ© infantile – 
qui concerne les enfants de moins 
de cinq ans – s’établit aussi Ă  des niveaux
parmi les plus bas d’Europe. 

Pourtant, ces rĂ©sultats doivent ĂȘtre
tempérés. La mortalité prématurée
masculine en France est l’une des plus
Ă©levĂ©es d’Europe de l’Ouest. À 35 ans,
l’espĂ©rance de vie des cadres est supĂ©rieure
de 6,5 années par rapport à celle des
ouvriers. De maniÚre générale, il existe en
France des disparités sociales et spatiales
en matiÚre de mortalité. Ce qui place la
France dans une position paradoxale. Notre
systÚme de santé, considéré comme le
meilleur du monde selon le classement
Ă©tabli par l’OMS en 2000, laisse subsister
des inégalités de santé parmi les plus
Ă©levĂ©es d’Europe de l’Ouest.

Les inĂ©galitĂ©s devant l’accĂšs Ă  la santĂ©

F O C U S

professionnel génÚre des maladies poussant par-
fois au suicide. En France, 300 Ă  400 salariĂ©s met-
tent fin à leurs jours chaque année sur leur lieu de
travail. Apparu au cours de la derniĂšre dĂ©cennie,
ce phénomÚne correspondait auparavant à des
situations isolées et touchait surtout le secteur
agricole, qui a connu une crise trĂšs importante.
Aujourd’hui, il concerne tous les secteurs d’acti-
vitĂ© et niveaux hiĂ©rarchiques professionnels. Selon
Christophe Dejours, professeur de psychologie au
Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, Â« 

la

convivialitĂ© ordinaire elle-mĂȘme est aujourd’hui conta-
minée par des jeux stratégiques qui ruinent les relations
de confiance et colonisent l'espace privĂ©. Notamment
chez les cadres, dont la vie tout entiĂšre est tendue par
une lutte pour progresser dans leur carriĂšre ou pour ne
pas perdre leur position

».

‘

Sources :

G

Rapport sur la santé dans le monde 2007 :

www.who.int/whr/2007/fr/index.html

G

Suicide sur le lieu de travail : 

www2.cnrs.fr/presse/journal/2198.htm

G

Effets de la pollution sur la fertilitĂ© masculine : 

www.ecologie.gouv.fr/Baisse-de-la-fertilite-masculine.html

E N T

D U R A B L

D Ă‰ V E L O P P E M

E

ƒ

La multiplication des voyages de l’homme et du transport de marchandises contribue grandement à la diffusion de maladies nouvelles.

√

AnophĂšle femelle, vecteur 

du paludisme (malaria), ayant pris
son repas de sang.

S

ANTÉ

Maladies modernes : 

le paradoxe du progrĂšs

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11

P R A T I Q U E

Pour faire connaßtre vos activités

Si vous souhaitez faire paraĂźtre dans 

Montreuil-DĂ©pĂȘche hebdo

des informations concernant l’activitĂ© de votre association, 

il est indispensable de les faire parvenir Ă  la Maison des asso-

ciations qui nous les transmettra. Maison des associations, 

service municipal des relations avec la vie associative, 

37, avenue de la RĂ©sistance. TĂ©l. : 01 48 70 60 13.

Menus

des Ă©coles 

et des centres de loisirs

Vendredi 14 décembre

DÉJEUNER :

friand au fromage, brandade de poisson,

petit moulé ail et fines herbes, fruit de saison.

GOÛTER :

chausson aux pommes, lait nature.

Lundi 17 dĂ©cembre

DÉJEUNER :

betteraves ciboulette, chipolatas 

de volaille, carottes et haricots blancs, gouda, fruit
de saison.

GOÛTER :

pain, barre de chocolat, lait nature.

Mardi 18 décembre

DÉJEUNER :

salade iceberg, sauté de veau sauce chas-

seur, coquillettes, kiri, mirabelles au sirop.

GOÛTER :

fleurette, yaourt aromatisé.

Mercredi 19 dĂ©cembre

DÉJEUNER :

endives aux noix, rĂŽti de bƓuf, purĂ©e 

de légumes, yaourt aux fruits, mousse chocolat.

GOÛTER :

croissant, fruit de saison.

Jeudi 20 décembre

DÉJEUNER :

terrine de légumes sauce ciboulette, rÎti

de dinde aux marrons, rösti de légumes, chavroux,
bûche de Noël, jus de fruits, chocolats de Noël.

GOÛTER :

cake, fruit, lait nature.

Vendredi 21 dĂ©cembre

DÉJEUNER :

salade harmonie, poisson pané au citron,

fondue de poireaux bĂ©chamel, yaourt nature 
+ sucre, fruit de saison.

GOÛTER :

pain, vache qui rit.

Vous pouvez Ă©galement connaĂźtre les menus des Ă©coles et des centres de loisirs en consultant le site Internet de la ville : www.montreuil.fr

Pharmaciens de garde

'

La pharmacie Maarek, 26, rue de Paris 

est ouverte 7 jours sur 7, 24 heures 
sur 24.

'

La pharmacie Khaless, 67, rue de Paris 

est ouverte 7 jours sur 7, 
de 9 Ă  22 heures.

Urgences dentaires

'

Du vendredi soir au lundi matin, 

et les jours fériés : 01 48 36 28 87.

SOS Santé 15

'

Le 15 vous met en contact 24 heures

sur 24 avec un service d’urgence : un
mĂ©decin, voire le Samu si cela s’avĂšre
nécessaire.

Urgences hospitaliĂšres

'

Centre hospitalier intercommunal

AndrĂ©-GrĂ©goire, 56, boulevard de 
La BoissiĂšre, 01 49 20 30 76, urgences
polyvalentes (adultes, enfants,
maternité).

PĂ©diatre de garde

'

Samedi 15 et 16 dĂ©cembre : 

Dr Michot (Les Lilas), 01 43 62 77 06.

Enfants maltraités

'

Au 119 (appel gratuit), enfants 

et adultes peuvent tĂ©moigner 
et ĂȘtre conseillĂ©s 24 heures sur 24.

SOS Femmes

'

3914. 

Aide aux victimes

'

Accueil chaque lundi en mairie 

de 9 Ă  13 heures. Sur rendez-vous 
au 01 48 70 63 78 ou 64 78.

Observatoire montreuillois 
des sectes

'

01 48 59 13 12, de 9 Ă  12 heures 

et de 14 Ă  17 heures. 

Jeunes violences Ă©coutes

'

0 800 20 22 23, un numéro vert

anonyme et gratuit contre le racket 
et les violences scolaires. 

Points d’accùs au droit (PAD)

'

PAD de la Maison du Bas-Montreuil

LounĂšs-Matoub,
4-6, place de la RĂ©publique,
TĂ©l. : 01 48 51 35 12. 

'

PAD du Pîle d’information

multiservices (PIMS) Le Morillon,
24, place Le Morillon,
TĂ©l. : 01 45 28 21 05. 

'

PAD du centre-ville,

12, boulevard Rouget-de-Lisle,
TĂ©l. : 01 48 70 68 67. 

Urgences

Du cÎté des associations

Conférence

L’association Taferka propose, samedi 22 dĂ©cembre, Ă  15 heures, au

siĂšge de l’association, 49 bis, avenue de la RĂ©sistance, une confĂ©rence-

dĂ©bat avec l’historien Thierry Deslot sur le thĂšme « Le roi Yuba Â», suivie

d’un pot en l’honneur du confĂ©rencier. EntrĂ©e libre. 

Renseignements au 01 48 57 73 24. 

Expo-vente

L’association  Projet-Action organise une vente de livres neufs 60 Ă  80 %

moins chers, ainsi qu’une vente d’artisanat malgache, pour financer 

un centre de soins dans le village de Tsiafanoke (rĂ©gion de TulĂ©ar, 

Ă  Madagascar), samedi 15 dĂ©cembre, de 14 Ă  18 heures, 61, rue KlĂ©ber. 

Renseignements au 01 48 59 14 53. 

Galette des rois

Le Comité montreuillois de la Fédération nationale des anciens combat-

tants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA) propose, dimanche 6 janvier, à

partir de 14 h 30, dans le grand hall du parc Montreau (entrĂ©e rue Babeuf,

parking), sa traditionnelle galette des rois avec champagne, suivie d’un

aprĂšs-midi dansant avec orchestre, bar et tombola. Les rĂ©servations

accompagnĂ©es du rĂšglement s’effectuent au Foyer des anciens combat-

tants, 9, rue de Stalingrad, jusqu’au 3 janvier. Le tarif est fixĂ© Ă  20 euros,

18 euros pour les adhĂ©rents et 8 euros pour les enfants de moins de 

12 ans. Attention ! le nombre de participants est limitĂ© Ă  250 personnes.

Renseignements au 01 42 87 32 49. 

MONTREUIL-DÉPÊCHE HEBDO

journal d’informations municipales  

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Tour Rond-point 93, 65, rue du Capitaine-Dreyfus,

93100 Montreuil, tĂ©l. : 01 48 70 64 47, fax : 01 48 70 68 91, e-mail : mdh@montreuil.fr  

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Directeur de la publication : AndrĂ© Roch  

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Responsable des publications municipales :

Philippe Deleporte  

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RĂ©dacteur en chef adjoint : NathanaĂ«l Uhl  

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Secrétariat de rédaction

et maquette : Françoise Benoiste  

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Maquette additionnelle : Branko Miljevic  

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RĂ©daction :

Françoise Christmann, Antoine Cousin, Joëlle Cuvilliez, David Lahontan, Anne Locqueneaux,

Orlane Renou, Caroline Thiery  

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Relecture : Brigitte Mugel  

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Conception graphique : Branko

Miljevic  

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Photos : Gilles Delbos, Sophie Elmosnino  

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PhotothĂšque : François Renault  

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SecrĂ©tariat : Nathalie Delzongle  

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Imprimerie PLB Communication, imprimĂ© sur papier 

en partie recyclĂ©  

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PublicitĂ© : MĂ©dias & publicitĂ©, tĂ©l. : 01 49 46 29 46, fax : 01 49 46 29 40, 

e-mail : mpublicite@aol.com  

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Distributeur : Difcom  

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Tirage : 48 000 ex.

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Ă©tage), 65, rue du Capitaine-Dreyfus,

93100 Montreuil. Ne sont pas publiĂ©es les demandes d’emploi ni les transactions immobiliĂšres
ou automobiles. 

Nos petites annonces sont exclusivement rĂ©servĂ©es aux Montreuillois.

Pour que votre annonce puisse ĂȘtre prise en compte, indiquez votre nom et votre adresse en
plus du texte que vous nous adressez. Nous ne publierons que vos coordonnées téléphoniques.

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D I Ă‰ T Ă‰ T I Q U E

L’éducation alimentaire de nos enfants

L

’éducation vient du latin « educare » : prendre soin et aussi action 

de faire grandir. C’est aux parents que revient ce rĂŽle.

L’éducation alimentaire

enseigne aux enfants les rĂšgles sociales 

qui leur permettent de manger avec plaisir et d’adapter ce qu’ils consom-

ment Ă  leurs besoins. 

Cela ne va pas de soi. Sans Ă©ducation, un enfant ne sait pas dire merci, s’il vous plaĂźt, n’apprend

pas les simples rĂšgles de sĂ©curitĂ© : donner la main pour traverser la rue, s’attacher en voiture


Sans Ă©ducation alimentaire, un enfant mange sur un mode sauvageon, n’importe quoi, n’importe

comment, n’importe oĂč et met en danger sa santĂ©.

Dans un environnement alimentaire aussi riche que le nĂŽtre, si l’enfant n’a pas intĂ©grĂ© les rĂšgles 

de base qui lui permettent de réguler ses repas, il mange de maniÚre anarchique et risque de déve-

lopper des troubles du comportement alimentaire et une obĂ©sitĂ©. 

Cette Ă©ducation se fait essentiellement Ă  la table familiale, l’exemple donnĂ© par les parents Ă©tant 

le plus important.

Elle consiste Ă  apprendre Ă  l’enfant Ă  : pouvoir 

prendre du plaisir

Ă  manger ; 

tenir compte 

de ses sensations

alimentaires de faim et de satiĂ©tĂ© ; savoir manger 

en respectant les rĂšgles

de lieu, de temps et de partage du repas ; 

penser

ce qu’on mange, savoir 

en parler

ĂȘtre 

conscient

de ce qui est mangĂ©, ĂȘtre dans le repas et non devant la tĂ©lĂ©. 

Les enfants deviendront peu Ă  peu autonomes et capables de rĂ©guler eux-mĂȘmes leurs besoins 

alimentaires.

‘

Françoise Vauzelle

diététicienne aux centres municipaux de santé

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ILLES

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ELBOS

Repas de Noël

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ÉPUBLIQUE

Mon
beau
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HANZY

Sport Life : articles de sport 

de proximité

Si les baskets et autres articles de sport avaient leur royaume,
Sport Life serait leur temple montreuillois. 

Le moins que l’on

puisse dire, c’est que dans cette agrĂ©able boutique, sise boulevard
Chanzy, il y en a pour tous les Ăąges, tous les goĂ»ts et tous les modes de
vie. Â« 

Montreuil est une ville Ă  la grande mixitĂ© sociale. De fait, notre clien-

tĂšle est trĂšs diverse, du jeune amateur de hip-hop au pĂšre de famille Ă©lĂ©gant,
en passant par les enfants et les adolescentes friandes de mode

», explique

Philippe Nataf. Alors, celui qui a crĂ©Ă© le magasin en 1984 n’a de cesse
de s’adapter à sa clientùle en accueillant constamment de nouvelles
rĂ©fĂ©rences et de nouvelles marques. Â« 

C’est passionnant de travailler dans

une ville comme Montreuil.Ici,la clientĂšle a beaucoup changĂ©.J’ai donc Ă©vo-
luĂ© avec elle. Dans ce mĂ©tier, le secret de la longĂ©vitĂ© est l’adaptation

»,

conclut-il.

‘

O. R.

Sport Life, 

11, boulevard Chanzy.

C

omme l’an passĂ©, Ă  l’occasion
des fĂȘtes de fin d’annĂ©e, les
habitants sont invités à décorer
le square RĂ©publique, mer-

credi 19 dĂ©cembre. De 14 Ă  16 heures, Ă  la salle RĂ©publique,
59 bis, rue BarbĂšs, chacun pourra crĂ©er des dĂ©corations qui
donneront au square sa tenue de NoĂ«l. Ă€ 16 heures, grands
et petits décoreront le jardin public et ses sapins en compa-
gnie des enfants des centres de loisirs. Un goĂ»ter musical
sera ensuite offert.

Pour que la fĂ©erie soit totale, chacun peut, dĂšs Ă  prĂ©sent,
apporter ses propres dĂ©corations de NoĂ«l (non Ă©lectriques) 
Ă  la Maison du Bas-Montreuil LounĂšs-Matoub, 4-6, place
de la RĂ©publique, du mardi au jeudi, de 9 heures Ă  12 h 30 et
de 14 Ă  19 heures, le vendredi de 9 Ă  19 heures et le samedi
de 9 heures Ă  12 h 30.

‘

J. C.

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ONTREUIL

Un CLSPD auprĂšs des habitants

La prochaine réunion du conseil local de

sécurité et de prévention de la délinquance

(CLSPD) sectorisé aura lieu le 18 décembre,

Ă  18 h 30, dans la salle Catherine-Puig du

collĂšge Paul-Eluard, 16, rue Raspail. Elle

concernera tous les quartiers du Bas-

Montreuil. Cette réunion publique constitue

un moment de concertation et de
coordination entre tous les acteurs
concernés par la sécurité afin de définir les
priorités de la prévention dans la commune.
La réunion est ouverte à tous les habitants
et Ă  toutes les associations de ces
quartiers. L’ordre du jour portera sur le
bilan des actions menées dans le secteur,
l’analyse des attentes de la population et
l’élaboration de pistes d’action en rĂ©ponse

aux prĂ©occupations de chacun. 

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OUTE LA VILLE

Permanence

Monique Clastres et Jean-Jacques Reith,
conseillers municipaux du groupe Union 
de la droite rĂ©publicaine, tiennent 
une permanence tous les jeudis, 
de 17 Ă  19 heures, en mairie (petite salle 
du sous-sol).

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HANZY

Morel et associĂ© : l’électromĂ©nager 

de gĂ©nĂ©ration 
en génération

En 1960, le grand-pĂšre d’Adrien crĂ©e une boutique d’électromĂ©-
nager boulevard Chanzy. 

PrĂšs de cinquante ans plus tard, le magasin

est toujours lĂ . Entre temps, Jean-Paul Morel a repris le flambeau qu’il
est en train de passer Ă  Adrien. Ă‰videmment, l’enseigne a Ă©voluĂ© avec
le temps. En tĂ©moignent ce mur d’écrans plats diffusant de maniĂšre
synchrone un film de science-fiction, ces rĂ©frigĂ©rateurs dernier cri et
les nombreux appareils photo numériques qui garnissent les rayons.
Mais, des constantes demeurent, tel ce sens, quasi atavique, du service
et l’attachement Ă  la clientĂšle. Â« 

Nous avons des milliers de références.Nous

dĂ©sirons satisfaire l’ensemble de notre clientĂšle, de l’ouvrier au cadre supĂ©-
rieur. C’est pourquoi nos prix sont identiques, voire infĂ©rieurs, aux prix prati-
qués dans la grande distribution

», explique Adrien, un amoureux de

Montreuil qui atteste que l’enseigne n’est pas prĂšs de dĂ©mĂ©nager.

‘

O. R.

Morel et associĂ©, 

34, boulevard Chanzy.

R E N C O N T R E Z   V O S   Ă‰ L U S

Permanences des délégués aux quartiers

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RANÇAIS

ThérÚse François et Jean-Pierre
Blanchard, le lundi 10 décembre,
de 18 Ă  20 heures, maison de
quartier Annie-Fratellini, 
2-3, place Jean-Pierre-Timbaud.

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RANDS

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ENAN

Rose-Anne Lhermet, le samedi 
15 dĂ©cembre, de 10 heures Ă  

12 h 30, antenne vie de quartier,
31 bis, rue Lenain-de-Tillemont.

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HANZY

Muriel Lusset-Casalaspro, 
le mercredi 19 décembre, de 18 à
19 heures, au centre Jean-Lurçat,
place du marché de la Croix-de-
Chavaux. Uniquement sur rendez-
vous au 01 48 70 64 01.

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OUTE LA VILLE

Jeudis de la propreté

Le jeudi 13 décembre, les services municipaux
consacreront leur attention aux rues des Caillots
et Victor-Beausse. En cas de gel, le nettoyage 
Ă  grande eau n’aura pas lieu pour Ă©viter les
risques de verglas. Il s’agit du dernier Jeudi 
de la propretĂ© de l’annĂ©e. En raison de l’hiver, 
les grands nettoyages sont interrompus pour
trois mois et reprendront en mars. Attention !
Pour que le nettoyage puisse s’opĂ©rer dans les
meilleures conditions et pour pouvoir procéder
aux travaux de rĂ©fection, il est impĂ©ratif qu’il n’y
ait pas de vĂ©hicules en stationnement entre 
6 heures et midi. Tout véhicule en infraction sera
enlevé par les services de police dÚs 6 heures.

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ONTREUIL

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ÉPUBLIQUE

Soirée cinéma

Mardi 18 décembre, la Maison du Bas-Montreuil
LounĂšs-Matoub, 4-6, place de la RĂ©publique,
invite les habitants à participer à une soirée
cinéma. Elle débutera à 19 heures par un
moment convivial oĂč chacun est invitĂ© Ă  apporter
son repas. 

Le Miracle de Candeal

, de Fernando

Trueba, sera ensuite projetĂ©. Ce  film relatant
l’engagement de Carlinhos Brown, percussion-
niste brésilien de renommée internationale,
pourra ensuite faire l’objet d’une discussion 
et d’échanges. 
EntrĂ©e libre. Renseignements au 01 48 51 35 12. 

B

RANLY

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OISSIÈRE

Inauguration de la crÚche Julie-Daubié

La crĂšche Julie-DaubiĂ©, ouverte depuis le 
12 novembre, sera inaugurĂ©e le 15 dĂ©cembre, 
Ă  10 h 30, par le dĂ©putĂ©-maire, en prĂ©sence 
de M. Tourbin, prĂ©sident de la Caisse d’allocations
familiales, de la maire adjointe déléguée à la
petite enfance, de l’architecte ainsi que des
représentants du conseil régional et du conseil
gĂ©nĂ©ral. L’établissement peut recevoir 
85 enfants en mode multiaccueil. À cette
occasion, un totem et une plaque au nom de Julie
DaubiĂ©, la premiĂšre Française ayant obtenu 
le droit de se présenter au baccalauréat en 1861,
seront dévoilés. CrÚche Julie-Daubié, 79, rue
Émile-Beaufils, tĂ©l. : 01 41 58 10 02.

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HANZY

Des  logements sociaux neufs 
rue de Paris

Logis Transports, filiale immobiliĂšre de la RATP,
inaugurera 28 logements sociaux au 108, rue de
Paris, ainsi que 57 logements sociaux au 118-
120, rue de Paris, vendredi 14 dĂ©cembre, 
Ă  18 heures. Ces rĂ©sidences de petit volume 
avec parking sont au cƓur du vaste chantier 
de rĂ©novation de la ZAC Beaumarchais. 

C

ANTON NORD

Permanence

Claire Pessin-Garric, vice-présidente du conseil
gĂ©nĂ©ral et Ă©lue du canton Montreuil nord, 
le mardi 18 dĂ©cembre, de 18 h 30 Ă  20 heures, 
Ă  la maison de quartier GĂ©rard-Rinçon, 
30, rue Ernest-Savart. 

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RANÇAIS

Soirée jeux

Rien de tel qu’une petite soirĂ©e jeux pour passer
une bonne nuit hivernale. Alors, rendez-vous 
le 15 dĂ©cembre, Ă  19 heures Ă  la ludothĂšque 
1, 2, 3
 Soleil, située au 4, place Jean-Pierre-
Timbaud,  pour jouer Ă  satiĂ©tĂ©. Éclats de rire
garantis ! 
RĂ©servation au 01 43 60 94 90. 
À partir de 10 ans. Participation : 2 euros et une
boisson ou un grignotage. 

C

ENTRE

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VILLE

Des logements sociaux inaugurés

Une nouvelle résidence comptant dix-sept logements sociaux
a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par la sociĂ©tĂ© Expansiel. L’immeuble a Ă©tĂ©
inauguré mercredi 5 décembre, au 49-51, rue Victor-Hugo.

I

l y en aura vraiment pour tous les goûts
lors de la fĂȘte de NoĂ«l le 15 dĂ©cembre, au
centre de quartier des Ramenas. Pour le
plaisir des papilles, tout d’abord, avec un

grand goĂ»ter savoureux. Mais avant de dĂ©gus-
ter les délicieuses pùtisseries et la traditionnelle
bĂ»che de NoĂ«l, il faudra d’abord les prĂ©parer,
de 14 Ă  16 heures, grĂące aux membres du
comitĂ© des fĂȘtes, du conseil de quartier et Ă  tous
les habitants qui souhaitent mettre la main Ă  la
pĂąte, avec le soutien de l’antenne Allende.
Pour le plaisir des oreilles et de l’imaginaire,
ensuite, avec un voyage au pays des contes,
Ă  15 heures. Hammadoun Tandina, conteur 
malien, mĂȘle le fantastique au quotidien et
transporte les ñmes au cƓur de ses histoires

chuchotĂ©es, chantĂ©es, mimĂ©es ou simplement
parlĂ©es. Ce spectacle est organisĂ© avec la colla-
boration de la bibliothĂšque municipale Fabien
qui propose, chaque trimestre, une journĂ©e
conte destinée aux petits et grands.
Pour le plaisir des oreilles et des pieds, Ă 
16 heures, avec une dĂ©ambulation sonore du
groupe de jazz manouche, Aurore quartet.
Cette formation musicale composée de quatre
instruments Ă  cordes (deux guitares, une
contrebasse et un violon) fera danser et swin-
guer les convives du goĂ»ter de NoĂ«l. Ce quartet
de jazz, bien connu des habituĂ©s du restaurant-
jazz club La Grosse Mignonne, a participĂ© en
mars au festival Manouche factory. Un gage de
qualitĂ©, donc.

Enfin, Ă  18 heures, ce bel aprĂšs-midi festif s’a-
chĂšvera dans l’émotion avec l’invitation au
voyage de la compagnie théùtrale mon-
treuilloise Lilamala. Au moyen de marionnet-
tes, les comĂ©diens promĂšneront les spectateurs
au Mali à la recherche de l’arbre du fruit de l’a-
mitiĂ©. Leur piĂšce Ă©voquera aussi la magie de
Noël.

‘

David Lahontan

Centre de quartier des Ramenas, 149, rue Saint-Denis.

Renseignements : antenne municipale de secteur Allende, 

110, avenue du PrĂ©sident-Salvador-Allende, tĂ©l. : 01 56 63 00 54.

Les habitants sont invitĂ©s Ă  fĂȘter NoĂ«l, le 15 dĂ©cembre, au cen-

tre de quartier des Ramenas lors d’un aprùs-midi festif. Grand

goûter musical, spectacles de conte et de théùtre
 Tout est

réuni pour partager un moment de convivialité et de bonne

humeur au sein du quartier.

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AMENAS

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ÉO

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AGRANGE

Les sens en Ă©veil

pour fĂȘter NoĂ«l

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imanche, ils seront une cinquantaine
de canoéistes et kayakistes ùgés de 11 à
16 ans Ă  se lancer dans le grand bain.
Ils ont en commun d’ĂȘtre tous licen-

ciĂ©s de l’annĂ©e. Les CombinĂ©s de l’avenir sont
des rencontres organisées par les ligues
(régions) avec le soutien des clubs pour les
dĂ©butants de catĂ©gorie jeunes. Des rĂ©com-
penses et un classement viendront clĂŽturer
cette journĂ©e d’épreuves. Slalom avec franchis-
sement de portes en avant et en arriĂšre, esqui-
mautage (technique de retournement du
bateau pour le remettre Ă  flot aprĂšs un chavi-
rage), parcours de natation avec franchis-
sement d’obstacles subaquatiques, il y aura de
l’eau et encore de l’eau au menu de ces rĂ©jouis-
sances. LĂ©onie, Ketty et Aymeric, 11, 12 et
11 ans, seront Ă  la manƓuvre et reprĂ©senteront
le club lors de ce regroupement.
Compte tenu des tempĂ©ratures, on compren-
dra aisément que ce type de rassemblement se
fasse en piscine plutît que sur les cours d’eau
d’Île-de-France. Pour qui connaĂźt la pratique
de la discipline, le recours Ă  l’eau chlorĂ©e n’est
pas un Ă©tonnement. En effet, l’usage d’un bas-
sin de natation,

a fortiori

quand celui-ci est de la

taille de celui de Montreuil, est nĂ©cessaire pour
l’activitĂ© d’un club de canoĂ«-kayak.

sations fortes, goĂ»t du dĂ©fi, spectacle, le rodĂ©o-
kayak possĂšde de nombreux arguments pour
sĂ©duire les jeunes. En effet, cette pratique
consiste à réaliser des figures dans des reliefs
du courant, vagues et trous. Alexandre Dimi-
triu a été un des précurseurs les plus brillants
dans la discipline. Le Montreuillois a notam-
ment participé aux Jeux olympiques de Sydney
dans la catĂ©gorie slalom, le rodĂ©o n’étant pas
discipline olympique.
Les sorties sur les plans et cours d’eau voisins
sont nombreux. La Marne, mais aussi l’étang
artificiel de Cergy ou le canal de l’Ourcq sont
autant de terrains d’entraünement accessibles
pour ces fondus de la glisse. La grande bleue
fait Ă©galement partie des destinations du club Ă 
raison de quatre sorties par an « 

en Bretagne

essentiellement

», explique Isabelle Laborde. Au

CKCM, Ă  l’exception du kayak en ligne, toutes
les formes de pratique sont présentes.
L’activitĂ© dĂ©bute Ă  11 ans et exige des candi-
dats Ă  l’embarquement qu’ils sachent nager. Le
club met Ă  disposition le matĂ©riel, pagaies,
bateaux, gilets, etc. Les licenciĂ©s n’ont besoin
que de s’équiper en combinaisons, chaussons
et K-way pour naviguer au sec.
Afin de permettre l’ensemble de ces pratiques,
le club, prĂ©sidĂ© par Alain Bosc et bien soutenu
par Michel Joli, membre du CKC Montreuil et
prĂ©sident du comitĂ© dĂ©partemental, a dĂ©cidĂ©
de mutualiser les Ă©nergies et volontĂ©s de l’en-
semble des clubs de Seine-Saint-Denis. Cela
permet de limiter les coûts et de répondre à un
plus grand nombre de demandes en déplace-
ments et sorties. Fort d’une petite quarantaine
de licenciĂ©s, le club montreuillois s’est donnĂ©
les moyens de poursuivre l’aventure au fil de
l’eau dĂ©butĂ©e avant 1970 dans le centre de
vacances de Sampzon, en ArdĂšche.

‘

A. C.

CKC Montreuil, 

tĂ©l. : 01 48 57 50 94 ou 01 48 57 09 79

(Isabelle Laborde). EntraĂźnement le lundi, de 20 Ă  22 heures, 

au stade nautique Maurice-Thorez.

Il est, sous nos latitudes, indispensable au bon
fonctionnement d’une association qui a la prĂ©-
tention de permettre la pratique d’activitĂ©s aussi
variĂ©es que le kayak-polo, le rodĂ©o-kayak, le sla-
lom, sans parler de l’apprentissage. Difficile d’i-
maginer sortir sur l’eau les dĂ©butants, mais pas
uniquement, pendant les mois d’hiver et les
exposer Ă  des conditions parfois extrĂȘmes. Et
cela d’autant plus que la navigation ne peut se
pratiquer que si les cours d’eau le permettent.

Le kayak se dĂ©cline comme 
on aime : rodéo, polo, riviÚre


Car, si la piscine reste un refuge et un outil
essentiel dans le cadre de nombreuses pra-
tiques, le kayakiste est un animal qui vit au
rythme des saisons et se complaĂźt dans la
contemplation de son milieu naturel, explique
Isabelle Laborde, secrĂ©taire du club : Â« 

Les jeu-

nes sont trĂšs souvent sur Internet et sur des sites oĂč
ils savent trouver le dĂ©bit du barrage de Noisiel. En
fonction de l’échelle de niveau, ils anticipent leurs
sorties sur place et sont certains d’y trouver les
conditions idéales à leur pratique

. Â»

Le rodĂ©o-kayak ou 

freestyle

est nĂ© aux États-

Unis et a fait son apparition en France il y a
prĂšs de dix ans. Cette discipline connaĂźt un rĂ©el
engouement auprĂšs des jeunes pagayeurs. Sen-

S

TADE NAUTIQUE

Pour les fĂȘtes, tous Ă  l’eau 

Samedi 15 décembre, de 20 h 30 à 23 heures, le stade
nautique propose une animation exceptionnelle :
sĂ©ances d’aquagym ouvertes Ă  tous (10 min), matchs
de water-polo (10 min), parcours ludique, plongeon,
nage libre, ambiance lumineuse. Ce sera la fĂȘte. 
Pour la circonstance, le grand bassin sera aménagé
dans la largeur afin de permettre à toutes ces activités
de se cĂŽtoyer. Ces animations seront accessibles 
de 21 Ă  22 heures. La derniĂšre heure sera rĂ©servĂ©e 
Ă  la nage libre. 
Sortie de l’eau à 22 h 45 avec boissons chaudes

offertes par les clubs utilisateurs de l’équipement.
L’entrĂ©e se fera Ă  partir des cartes d’abonnement 
ou au tarif unique de 1,90 euro. Une premiĂšre initiative
qui devrait se reproduire dans le courant de l’annĂ©e.
Vendredi 14 dĂ©cembre, en revanche, l’établissement
fermera plutît que d’habitude, à 17 heures. Le
dimanche 16 dĂ©cembre, en raison d’une compĂ©tition 
de canoë-kayak, la piscine sera fermée au public. Enfin,
fermeture Ă©galement, du 17 dĂ©cembre et ce jusqu’au 
6 janvier inclus, pour le nettoyage et la vidange
semestrielle obligatoire des bassins.

Le CanoĂ«-kayak Club de Montreuil, sous l’égide du comitĂ© rĂ©gional, organise les CombinĂ©s de l’avenir, diman-

che 16 dĂ©cembre, au stade nautique Maurice-Thorez. Il s’agit d’une compĂ©tition destinĂ©e aux jeunes licenciĂ©s

de l’annĂ©e. Slalom en bateau, parcours de natation avec franchissement d’obstacles sous l’eau sont au pro-

gramme de cette journée. Bienvenue dans le grand bain des activités du CKC Montreuil.

R

EPOR

T

A

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OGRAPHIQUE

J

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-L

UC

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ABUTEA

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Eaux vives,

bassin chlorĂ©, et 

du bateau !

F O O T B A L L   M A S C U L I N

Championnat Paris-Île-de-France

Division d’honneur rĂ©gionale 

Vincennes CO â€“ RSCM : 0 – 3.

Division d’honneur rĂ©gionale (CDM)  

Nogent FC – FCM : 2 – 2.

Championnat départemental

Excellence 

RSCM – Bourget FC : 1 – 1. 

1

re

division 

ESDM – Rosny : 2 – 1.

Solitaires FC – RSCM : 0 – 2. 

FCM – Montfermeil : 2 – 2.

2

e

division 

ESDM – Sevran : 0 – 1. 

F O OT B A L L   F Ă‰ M I N I N

Championnat

Promotion d’honneur rĂ©gionale 

RSCM – Champcueil FC : 1 – 9.

T I R   Ă€   L’ A R C

Championnat départemental de tir en salle

VĂ©tĂ©rantes femmes, arme classique : 
Françoise Vrigneau, mĂ©daille d’argent.

Super vĂ©terantes femmes, arme classique : 
Claude Thiroine, mĂ©daille d’argent.

Minimes femmes, arc classique : 
Gwenaelle Charberge, mĂ©daille d’argent.

Les archers qui se sont prĂ©sentĂ©s sont tous 
qualifiés pour les phases finales.

R O L L E R - S K A T I N G

Session de validation de paliers, 

le 9 dĂ©cembre Ă  Sainte-GeneviĂšve 

Validation palier de bronze : 
Carolane Dhaze et Ă‰lise Potet.

Validation palier d’or : 
Tiffany Birckenstock.  

R Ă‰ S U LTAT S

des 8 et 9 décembre

F O O T B A L L   M A S C U L I N

Championnat Paris-Île-de-France

Division d’honneur rĂ©gionale 

RSCM – Versailles, dimanche 16 dĂ©cembre 
Ă  15 heures, stade Robert-Legros.

Division d’honneur rĂ©gionale (CDM) 

FCM – Yerres, dimanche 16 dĂ©cembre Ă  9 h 30,
stade des Guilands.

Championnat départemental

Excellence 

Esp. Paris 19

e

– RSCM, dimanche 16 dĂ©cembre 

Ă  15 heures. 

1

re

division 

ESDM – Stade de l’Est, dimanche 16 dĂ©cembre 
Ă  15 heures, stade Jean-Delbert.

RSCM – Enfants Goutte-d’or, dimanche 16 dĂ©cembre
Ă  15 heures, stade Alfred-Wigishoff.

Port. Noisy-le-Grand – FCM,dimanche 16 dĂ©cembre
Ă  9h 30. 

2

e

division 

ESDM – La Noue, dimanche 16 dĂ©cembre 
Ă  15 heures, stade Jean-Delbert. 

F O OT B A L L   F Ă‰ M I N I N

Promotion d’honneur rĂ©gionale 

FR 94 Perreux â€“ RSCM, samedi  15 dĂ©cembre 
Ă  15 heures. 

D I V E R S

Gymnase Jean-Moulin : 4

e

journée nationale inter-

clubs organisée par la section badminton du RSCM
le samedi 15 dĂ©cembre Ă  partir de 13 heures 
et  le dimanche 16 dĂ©cembre Ă  partir de 10 heures. 

P R O G R A M M E

des 15 et 16 dĂ©cembre

C

ANOË

-

KAYAK

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MONTREUIL DÉPÊCHE HEBDO

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n°

459

'

du 12 au 18 décembre 2007

15

C U L T U R E

A

mbiance décontractée
dans la salle de travail de

Thierry Escaich. Avec son der-
nier album, il reçoit une fois de
plus toutes les récompenses
qu’il collectionne depuis le
Conservatoire national supé-
rieur de musique de Paris. OĂč il
enseigne aujourd’hui alors que
les commandes pleuvent et
qu’il enchaüne les concerts.
«

Ma carriÚre est plutÎt axée vers

la composition, mais je veux gar-
der le contact direct avec le public.
Et le lien avec l’instrument. L’or-
gue est l’instrument de l’improvi-
sation. C’est une façon naturelle
de “parler”, pour  moi

. Â» Qu’il 

apprend Ă  Montreuil. Â« 

J’ai pris mon premier cours d’orgue Ă  l’église Saint-Pierre-Saint-Paul. C’est un instrument

puissant et veloutĂ©, de belle facture. J’ai aussi Ă©tudiĂ© la composition Ă  l’École nationale de musique et de danse dĂšs l’ñge
de dix ans. J’ai tissĂ© des relations avec des interprĂštes comme Jean-Pierre Baraglioli. J’ai beaucoup de liens musicaux
avec la ville

. Â» Dimanche 16 dĂ©cembre, Thierry Escaich interprĂ©tera des piĂšces d’Olivier Messiaen et deux 

Ɠuvres pour orgues et chƓurs qu’il a crĂ©Ă©es. Â« 

Ce sera le dernier concert de l’annĂ©e, et nous annoncerons la crĂ©ation

d’une nouvelle association, Les Musicales

, complĂštent RenĂ©e et RenĂ© Richard, de l’association Sauvegardons

Saint-Pierre-Saint-Paul.

Nous allons poursuivre nos actions de prĂ©servation du patrimoine et les Ă©largir  notamment

pendant les JournĂ©es du patrimoine. Mais nous ne pouvions pas envisager de devenir organisateurs de spectacles.
La nouvelle association remplira cette mission

. Â» DĂ©signĂ© prĂ©sident d’honneur des Musicales, Thierry Escaich 

y prodiguera ses conseils.

'

Françoise Christmann

63, rue Victor-Hugo. TĂ©l. : 01 48 70 48 90.
Entrée 9 € pour les Montreuillois.

La MĂšr(e) des histoires

Un conte thĂ©Ăątral et musical dont l’histoire
nous rappelle l’importance de rester attentif 
Ă  l’imaginaire. ComĂ©dienne, marionnettes,
objets se répondent dans cette folle épopée
d’un jeune garçon qui veut redonner à son
pĂšre le plaisir de conter. 

ThĂ©Ăątre de La Noue, 

les 13 et 14 décembre

‘

Le 13 Ă  10 h 15 et 14 h 30, le 14 Ă  10 h 15 
et 17 heures. 12, place Berty-Albrecht. 
Tél. : 01 48 70 00 55. Entrée 4 €, 6 € et 8 €.

La Lune et l’ampoule

Entre théùtre et cabaret, variété et chanson,
les histoires de Dario Fo mises en scĂšne par le
truculent Luciano Travaglino et Cathie Biasin
nous transportent dans un univers fellinien,
burlesque et poétique. Régal pour tous.

La Girandole, 

lundi 17 dĂ©cembre

‘

À 20 h 30. 4, rue Édouard-Vaillant. 
Tél. : 01 48 57 53 17. Entrée 6 €.

Le Cheval formidable

Le jeune public Ă  partir de 4 ans apprĂ©cie 
ce spectacle gai et festif. MĂȘme si le cheval
de cirque se fait renvoyer
 Textes tendres 
et accordéon construisent un univers gorgé
d’humour, et l’animal reprend confiance en lui.

La Girandole, 

les 12, 19 et 23 dĂ©cembre

‘

Les 12 et 19 Ă  14 heures, le 23 Ă  16 heures.
4, rue Édouard-Vaillant. 
Tél. : 01 48 57 53 17. Entrée 6 €.

Fabienne Burckel

AprĂšs le Salon du livre et de la presse jeunesse,

la bibliothĂšque-discothĂšque fait durer le plaisir

avec une exposition captivante pour les

enfants. L’illustratrice Fabienne Burckel

s’inspire d’Ɠuvres du courant surrĂ©aliste, et

les visiteurs découvrent le chemin de création

empruntĂ© par l’artiste pour son album 

Une si jolie rencontre

. Fabienne Burckel 

animera deux ateliers pour les enfants 

de 8 Ă  12 ans, mercredi 15 dĂ©cembre, 

Ă  11 heures et Ă  15 heures.

BibliothĂšque-discothĂšque Robert-
Desnos, 

jusqu’au 5 janvier

‘

14, boulevard Rouget-de-Lisle. 
Inscription aux ateliers, tél. : 01 48 70 69 04.
Entrée libre.

Brut alors !

Au milieu des Ɠuvres d’art brut exposĂ©es 

dans la galerie, la compagnie La Sybille invite

le visiteur à une « lecture déambulatoire »,

avec des textes de personnes ayant Ă©tĂ© 

psychiatrisĂ©es entre 1850 et 1950. 

Fragments de lettres ou de « délires »

recueillis par les médecins.

Galerie ABCD, 

les 14, 15 et 16 décembre

‘

Le 14 Ă  19 heures, les 15 et 16 dĂ©cembre 
Ă  18 heures. 12, rue Voltaire. 
TĂ©l. : 06 16 29 21 04. 
Entrée pour le spectacle : 5€.

E

X P O S I T I O N S

Thierry Escaich,

Montreuil comme point d’orgue

Il compte dĂ©jĂ  comme l’un des plus grands compositeurs internationaux du 

XXI

e

siĂšcle. Thierry Escaich,

primĂ© pour ses piĂšces en solo ou pour orchestre symphonique, interprĂ©tera deux d’entre elles, Ă  l’orgue
de l’église Saint-Pierre-Saint-Paul. Rendez-vous dimanche 16 dĂ©cembre, Ă  17 heures. Du grand Ɠuvre !

Programmation du cinĂ©ma 

GEORGES-MÉLIÈS,

centre commercial de la Croix-
de-Chavaux. TĂ©l. : 01 48 58 90 13.

Du 12 au 18 décembre

Le Renard et l’enfant (France), 
un film de Luc Jacquet

(sortie nationale)

Mer. : 14h, 16h 15, 18h 15, 20h 15. Jeu. : 
18h 30, 20h 45. Ven. : 17h 30, 19h 30, 
21h 30. Sam, dim. : 13h 30, 15h 30, 17h 30,
19h 30, 21h 30. Lun. :12h, 14h, 16h, 18h, 20h.
Mar. : 18h 30, 20h 30.

Courts métrages montreuillois

Jeu. : 20h 30 + concert ChimĂšre.

Les Aventures du prince Ahmed
(Allemagne), 
un film de Lotte Reiniger

(sortie nationale)

Mer. : Ven. : 17h. Sam. : 13h 45, 15h 15. 
Dim. : 16h. Lun. : 17h.

I’m not there (États-Unis), 
un film de Todd Haynes

(Prix spĂ©cial du jury 
Ă  la Mostra de Venise 2007)

(sortie nationale)

Mer. : 18h. Jeu. : 21h. Ven. : 18h 45. Sam. :
16h 45, 21h 15. Dim. : 17h 45. Lun. : 14h 15,
18h 45. Mar. : 20h 15.

Un jour sur Terre (Grande-Bretagne),
un film d’Alastair Fothergill

Ven. : 16h 45. Sam. : 14h 30.

La Petite Taupe 
(RĂ©publique tchĂšque), 
film d’animation de Zdenek Miller

Voyage dans la Lune

Mer. : 15h 45. Sam, dim. : 16h 30.

My Blueberry Nights (Hong Kong),
un film de Wong Kar Wai

(sortie nationale)

Mer. : 17h 30. Jeu. : 18h 45. Ven. : 18h 30.
Sam. : 19h 45. Dim. : 14h 15, 20h 15. Lun. :
14h 30, 21h. Mar. : 20h 45.

Faut que ça danse ! (France), 
un film de Noémie Lvovsky

Mer. : 13h 30. Ven. : 20h 45. Sam. : 17h 45,
22h. Dim. : 18h. Lun. : 12h 30, 18h 30. 
Mar. : 18h 15.

La nuit nous appartient (États-Unis),
un film de James Gray

(sortie nationale)

Mer. : 16h, 20h 30. Jeu. : 18h. Ven. : 21h 15.
Sam. : 19h 15. Dim. : 14h, 20h 30. Lun. : 12h 15,
16h 45, 21h 15. Mar. : 18h.

In the Mood for Love (Chine), 
un film de Wong Kar-Wai

Mer. : 20h + Ă©cran philosophique.

Africolor

Dernier concert hors les murs, le Nouveau
ThĂ©Ăątre de Montreuil prĂ©sente la « Diva 
de Bamako » avec une formation de musique
traditionnelle malienne. En seconde partie, 
le duo féerique composé de Mamani Keita,
lauréate de la Biennale artistique et culturelle
de Bamako, qui mĂ©lange musique malienne 
et Ă©lectro. Avec elle, Nicolas Repac, qui tra-
vaille notamment avec Arthur H, se distingue
comme un inclassable sampleur, arrangeur 
et guitariste.

ThĂ©Ăątre Berthelot, 

dimanche 16 décembre

‘

À 16 heures. 6, rue Marcellin-Berthelot. 
Tél. : 01 48 70 48 90. Entrée 12 €.

Flamenco traditionnel

À Jerez de Frontera, une ville d’Andalousie,
une danseuse française devient une réfé-
rence. La voici, La Rubia, entourée de deux
guitaristes et d’un chanteur.

PlanĂšte Andalucia, 

M

U S I Q U E

C

I N Ă‰ M A

samedi 15 décembre

‘

À 20 h 30. 56, rue Émile-Zola. 
TĂ©l. : 01 48 51 04 51. 
Entrée 20 € pour les Montreuillois.

C’est la tournĂ©e du pĂšre NoĂ«l

C’est une tradition annuelle, le concert surpri-
se du cafĂ© La PĂȘche permet aux spectateurs
de venir avec un jouet neuf qui sera distribué
aux enfants de Montreuil lors de l’arbre de
NoĂ«l de l’association Montreuil solidaritĂ©. Une
occasion de découvrir de nouveaux artistes et
que les petits Montreuillois passent un joyeux
Noël.

CafĂ© La PĂȘche, 

samedi 15 décembre

‘

À 20 heures. 16, rue PĂ©pin. 
Tél. : 01 48 70 69 65. Entrée : un jouet neuf.

Conférence sur la photographie

Pourtant reproductibles facilement, il existe
des photos considérées comme rares, qui
atteignent des sommes faramineuses sur le
marchĂ© de l’art. Analyse des mĂ©canismes de
ce phénomÚne mystérieux par un historien
d’art.

ThĂ©Ăątre Berthelot, 

mardi 18 décembre

‘

À 18 heures. 6, rue Marcellin-Berthelot. 
TĂ©l. : 01 41 72 10 35. EntrĂ©e libre. 

Maflohé Passedouet

Peintre et scĂ©nographe, MaflohĂ© Passedouet
s’interroge sur les interactions entre nos sens
et le matériel numérique. Comment relie-t-elle
le corps et le virtuel ? Par la poĂ©sie. Cette 
rencontre permettra au visiteur de dĂ©couvrir 
le travail en rĂ©sidence qu’entreprend l’artiste
avec les participants aux ateliers d’arts plas-
tiques. Une démarche de création à vivre.

Maison populaire, 

samedi 15 décembre

‘

À 14 heures. 9 bis, rue Dombasle. 
Tél. : 01 42 87 08 68. Entrée libre.

Bavardages en attendant 
la mort de Louis XIV

Sainte-Beuve dit de Saint-Simon a consignĂ© 
en secret les moindres faits et gestes de
Louis XIV et de sa cour. Et Mme de Saint-
Simon bĂ©nĂ©ficie de l’Ɠil impitoyable de son
duc de mari. Elle est avec une amie marquise
pendant la nuit oĂč le souverain agonise au
chĂąteau de Versailles. Leurs dialogues crous-
tillants qui peuplent leur ennui en attendant le
moment fatal reprend les textes pimentés sur
des Ă©pisodes de la vie du roi et de son entou-
rage. Adaptation de Christine Vallat et Nicolas
Will, mise en scĂšne par Christine Vallat, avec
Fabienne BarthĂ©lĂ©my et Christine Vallat.

Les Roches, 

les 14, 15 et 16 décembre

‘

Les 14 et 15 Ă  20 h 30, le 16 Ă  17 heures. 
19, rue Antoinette. TĂ©l. : 01 49 88 79 87.
Entrée 8 €.

Ciel les Martiens !

Quand de drĂŽles d’extraterrestres dĂ©barquent
dans un appartement et bousculent la vie quo-
tidienne de trois personnages, le jeune public
est enchantĂ© par l’imaginaire et l’humour de
Gianni Rodari qui perce notre société interpla-
nétaire. Son texte est mis en scÚne avec brio
par la compagnie Le Regard du loup.

T

H Ă‰ Ă‚ T R E

R

E N C O N T R E S

P O R T R A I T

ThĂ©Ăątre Berthelot, 

les 19, 21, 22 et 23 dĂ©cembre

‘

Le 19 Ă  14 h 30, le 21 Ă  16 h 30, les 22 et 
23 Ă  15 heures. 6, rue Marcellin-Berthelot. 
Tél. : 01 41 72 10 35. Entrée 5 € et 8 €.

MĂ©li MĂ©lo

Harpe, accordéon et balafon accompagnent
les lectures pour les « lecteurs » de 18 mois Ă 
3 ans et de 3 à 6 ans. Les albums racontés
dialoguent avec la musique.

BibliothĂšques, 

les 12, 15, 22 dĂ©cembre 
et 9 janvier

‘

Le 12 Ă  10 h 30 Ă  la bibliothĂšque Paul-Eluard ;
le 15 Ă  10 heures, et pour les enfants 
de 3 Ă  6 ans Ă  15 heures, Ă  la bibliothĂšque-
discothĂšque Robert-Desnos ; le 22 Ă  10 h 30
Ă  la bibliothĂšque Colonel-Fabien ; 
le 9 janvier Ă  10 h 30 Ă  la bibliothĂšque
Daniel-Renoult. Entrée libre.

Gaff Aff

Circassien, danseur et DJ se croisent pour
virevolter sur un plateau transformĂ© en 
tourne-disque géant. Martin Zimmermann et
Dimitri de Perrot ont mis en scùne l’histoire
dĂ©jantĂ©e d’un homme apparemment employĂ©
du secteur tertiaire. Enfermé dans une sorte
de baraque foraine entiĂšrement construite en
carton d’emballage, le voilà dans un univers
absurde soumis à la société de consom-
mation
 Ça vous rappelle quelque chose ? 
Oui, mais ici plus de logique, ni de leçon 
de morale, juste le rire.

Salle Maria-CasarĂšs, 

jusqu’au 16 dĂ©cembre

‘

Nouveau ThĂ©Ăątre de Montreuil. 

Concert dimanche 16 dĂ©cembre, Ă  17 heures, 2, rue de Romainville. Renseignements et rĂ©servation Ă  l’Office de tourisme, 1, rue klĂ©ber. TĂ©l. : 01 41 58 14
09. Entrée 5 € et 8 €.

G

ILLES

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