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DAVID GUETTA
PAR MYRIAM

C’est THE événement house de l’année. David Guetta sortira un nouvel album, « One Love », le 24 août, deux ans après « Pop Life », qui a fait de lui le roi incontesté de la house et une véritable pop star. Et sur ce nouvel opus, justement, on trouve une liste impressionnante de stars : Kelly Rowland (ex-Destiny’s Child), Ne-Yo, Will I.Am., Akon, Estelle, Kid Cudi ou le fidèle Chris Willis. C’est dans le luxe feutré d’un palace genevois que l’on retrouve David Guetta pour un tête à tête.

-  Comment as-tu fait pour réunir autant de stars ? Ca a coûté cher ?
Non, car c’était un échange. Tous ces chanteurs m’ont demandé de produire des titres pour eux, je leur ai dit oui, mais qu’en échange, je voulais qu’ils soient sur mon album. Ca a commencé avec Kelly Rowland. On s’est rencontrés un jour à Cannes. J’ai joué l’instrumental de « When Love Takes Over », elle était très émue par ce morceau et on l’a enregistré. Après, on a fait plusieurs titres ensemble, elle m’a présenté plein de gens, dont Ne-Yo. Quand il a entendu « When Love Takes Over », il m’a dit : « Tu n’as pas d’autres trucs ? » La suite, c’est du bouche à oreille. Will I.Am m’a appelé pour que je produise des titres de l’album des Black Eyed Peas. Comme il connaît tout le monde, d’autres artistes m’ont demandé de travailler pour eux.

-  C’est le rêve américain ?
A fond ! Là-bas, les artistes ne veulent rien laisser passer. S’ils entendent dire que tu es bon, ils t’appellent tous ! Le premier jour où j’étais en studio à Los Angeles avec les Black Eyed Peas, j’étais très impressionné. En plus, le manager de 50 Cent était là car Will I.Am. lui avait parlé de moi. Ensuite, P. Diddy est entré dans le studio avec Busta Rhymes. J’ai tellement flippé que j’ai décidé de sortir un moment, et quand j’ai ouvert la porte, je suis tombé sur Pharrell Williams ! Quant à Kid Cudi, je l’ai rencontré sur le tournage du clip des Black Eyed Peas. Dans l’avion, j’avais fait un morceau pour passer le temps. Entre deux scènes de la vidéo, je le lui ai fait écouter et il m’a dit : « On l’enregistre demain ». Les choses se sont passées naturellement et facilement.

-  Tu étais intimidé par ces stars ? Pourtant tu as l’habitude d’en rencontrer !
Oui, mais quand je m’occupais de clubs, je ne parlais jamais musique avec elles, je ne me voyais pas leur dire : « Ecoutez mes morceaux ». Accueillir un artiste dans un club et faire de la musique avec lui, c’est complètement différent.

-  C’est le début d’une carrière de producteur international ? A quand une collaboration avec Madonna ?
Pourquoi pas, ce n’est pas impossible ! Mais cette année, je produis des titres pour Black Eyed Peas, Kelis, Estelle, Kelly Rowland, c’est déjà pas mal !

-  Tu n’as pas travaillé avec Joachim Garraud sur cet album. Etes-vous en froid ?
On faisait de la musique ensemble depuis des années, il y avait peut-être une certaine confusion de nos identités, et il voulait enregistrer son album solo. A un moment, il faut marcher tout seul. Il avait une expérience technique que je n’avais pas avant, mais j’ai appris et j’ai aussi voulu me prouver à moi-même que je pouvais me débrouiller sans lui. Mais on est toujours associés et on fera certainement encore de la musique ensemble.

-  Ton album sort trois mois après celui de Bob Sinclar. Vous vous êtes concertés sur la date pour ne pas être en concurrence ?
Non, mais je crois qu’il était assez content que je décale ma sortie (rires). Normalement, je devais sortir « One Love » en même temps que son album. Vu l’ampleur du projet, EMI a décidé d’en faire une priorité internationale, de le sortir simultanément dans le monde entier. Du coup, c’est beaucoup plus long et compliqué.

-  Avec Coldplay, tu es l’un des sauveurs de l’empire chancelant d’EMI ?
C’est effectivement assez flatteur qu’ils misent autant sur moi. Les priorités internationales d’EMI sont Coldplay, Depeche Mode, Gorillaz et moi, c’est assez incroyable ! Mais le sauveur, non, je n’arriverai pas de sitôt à faire la moitié de ce qu’a fait Coldplay. Mais c’est bien de pouvoir vendre des disques par les temps qui courent.

-  Où vas-tu t’arrêter ? On a l’impression que tu vises toujours plus haut ?
C’est un peu vrai. J’ai du mal à me contenter de ce que j’ai. C’est un vrai travail que je fais sur moi-même pour apprécier le moment présent. J’ai du mal à me dire : « Ce qui m’arrive est génial ». Il faut être bien accroché pour faire ça, j’ai enregistré dans 20 villes différentes, en un temps record, car je tourne beaucoup en tant que DJ. Du coup, je ne me rends jamais compte de ce que je vis. Je pense toujours à ce que je dois faire après.

-  Tu viens de mixer pour la deuxième fois en avion. La prochaine étape, c’est quoi ? Sous l’eau, sur la lune ?
J’adore mixer en avion ! Côté trucs extrêmes, j’ai fait pas mal cette année : j’ai joué devant deux millions de personnes au Carnaval de Rio, j’ai fait le Nouvel An dans la neige à Val-d’Isère. J’aime bien ce qui est un peu décalé.



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