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QUELQUES DATES

Septième Art : expression due à Ricciotto Canudo (critique italien, 1877-1923) qui, le 25-10-1911, publie à Paris « la Naissance d'un 6e art - Essai sur le cinématographe » et, le 25-1-1923, le « Manifeste des 7 arts » dans le no 2 de la Gazette des 7 arts. Écraniste : mot proposé en 1921 par Ricciotto Canudo pour metteur en scène. Cinéaste : proposé le 27-5-1921 par Louis Delluc dans le no 4 de sa revue Cinéa. 1res stars : Henny Porten (Allemand, 1888-1960), débuta dans « la Danse apache » en 1906. Florence Lawrence (1886-1938, suicide) aux USA en 1908.

Antiquité la lanterne magique aurait été connue en Égypte à l'époque des pharaons, et en Italie à l'époque romaine (vestiges à Herculanum).1487-1513 Léonard de Vinci (1452-1519) trace les dessins d'une lanterne de projection.1588 Della Porta, 1er spectacle lumineux pour chambre noire.1646 Athanase Kircher (jésuite allemand, 1602-80) construit une lanterne magique pratique (pouvant projeter des textes à plus de 150 m).1792 Paul Philidor : rétroprojection mobile et 1ers spectacles de fantasmagorie.1816 kaléidoscope (du grec, belle forme) : 1er jouet optique, inventé par David Brewster (pasteur écossais, 1781-1868).1823 le Dr John Ayrton Paris (Anglais) met en vente le thaumatrope (du grec, donner à voir des mirages) inventé par le Dr William Henry Fitten : 1er jouet optique exploitant la persistance de l'image sur la rétine, composé d'un disque et de fils attachés aux extrémités de son diamètre. Sur chaque face il y a un dessin ; en faisant pivoter très vite le disque, on voit simultanément les 2 dessins.1829 Joseph Plateau (Belge, 1801-83) établit qu'une impression lumineuse reçue sur la rétine persiste 1/10 de seconde après la disparition de l'image ; il en conclut que des images se succédant à plus de 10 par seconde donnent l'illusion du mouvement (la découverte du principe de persistance des impressions rétiniennes remonterait au IIe s.). Différents appareils sont construits sur cette base : phénakistiscope (du grec, trompeur ; J. Plateau, 1829), stroboscope [Simon von Stampfer (Autrichien, 1792-1864), 1829], phantascope (Dr Lake, 1832), zootrope ou tambour magique [William George Hörner (Anglais, 1786-1837), 1833], stroboscope projecteur (Simon von Stampfer, 1845), kinétoscope (Dr von Uchatius, 1853).1866 L. S. Beale invente le choreutoscope qui permet à la lanterne magique de projeter des dessins animés.1870 Henry Renno Heyl invente le phasmatrope qui projette des images photographiques en mouvement.1873 Edward James Muybridge [photographe, 1830-1904 (accusé 17-10-1874 du meurtre de l'amant de sa femme, acquitté 6-2-1875)] invente un procédé pour décomposer les mouvements d'un cheval (Occident) au galop avec 12 appareils à enclenchements successifs.1874 Jules Janssen (astronome français, 1824-1907) invente le revolver photographique pour photographier le passage de Vénus devant le Soleil, enregistre 48 images sur un disque de 25 cm de diamètre.1877 Émile Reynaud (Fr., 1844/8-1-1918 à l'hospice, ruiné) invente le praxinoscope, cylindre à miroir qui donne l'illusion du mouvement ;1878 met au point le praxinoscope-théâtre en perfectionnant l'invention précédente.1880 nouveau praxinoscope projette des images en mouvement.1881 Muybridge présente en Europe le zoopraxiscope qui projette des images en mouvement d'après des photographies (le 26-10 à Paris, dans l'appartement de Marey, 11, bd Delessert).1882 Étienne-Jules Marey (physiologiste français, 1830-1904) : fusil photographique enregistrant 12 images par seconde sur une même plaque. Reynaud met au point son théâtre optique.1887 Marey : chronophotographe à pellicule mobile (il en avait déjà construit un à plaque fixe) ; fixera en 1890 le trot d'un cheval.1888-oct. Augustin Le Prince (Fr., 1842-90) : film à 10-12 images/seconde tourné sur bandes de papier sensibilisé de 5,5 cm de largeur, à Leeds (G.-B.).1889 William Friese-Greene (Anglais, 1855-1921) : 1re caméra photoramique. Thomas Edison (Amér., 1847-1931) : film de 35 mm.1891 Georges Demenÿ (Fr., 1850-1917) : phonoscope qui reproduit les mouvements de la parole et les jeux de physionomie. Edison dépose le brevet du kinétoscope, appareil à vision individuelle avec un film de 35 mm perforé.1892-12-2 : Léon Bouly (1862-1932) dépose un brevet (no 219 350) pour un « cinématographe ».1894-14-4 : 1re projection payante au Kinetoscope Parlor, Holland Bros., 1155 Broadway, à New York ; mises au point faites par William Kennedy Laurie Dickson (1860-1935), assistant d'Edison. 1re salle au monde réservée à l'exploitation commerciale des photographies animées. Pour 25 cents, on peut examiner une rangée de 5 kinétoscopes passant des films de plus de 750 photographies, tirées sur ruban de Celluloïd de 15 m, large de 35 mm, perforé. Kinetograph (caméra, 1891-93) inspiré du chronophotographe de Marey et d'autres caméras européennes résolvant le problème de l'équidistance des images sur la pellicule, grâce aux perforations. -17-7 : le sénateur Bradley interdit un film du Kinetoscope d'Edison, « la Danse serpentine », la danseuse Carmencita y montrant ses dessous : 1er cas de censure des « vues animées ».Vers 1895 kinétophone (kinétoscope accouplé au phonographe) en couleurs (peinture au pinceau sur la pellicule). 1er gros plan : Fred Ott en train d'éternuer dans « Edison's Kinestoscopic Record of a Sneeze ».1895-13-2 : Auguste (10-4-1862/10-4-1954) et Louis (5-10-1864/6-6-1948) Lumière déposent le brevet (no 245-032) du cinématographe. Ils présentent « la Sortie des ouvriers de l'Usine Lumière » (tournée en hiver 1894, 1 minute, 17 mètres) avec un appareil permettant de passer plus de 18 images/seconde ; -22-3 : 1re représentation privée, 44, rue de Rennes, à Paris, au siège de la Sté d'encouragement à l'industrie nationale du cinéma ; -17-4 : présentation à la Sorbonne ; -10-6 : projection de 8 films Lumière à Lyon (congrès des Stés françaises de photo) ; -28-12 : 1re représentation publique et payante du cinématographe des frères Lumière à Paris, dans le salon indien au sous-sol du Grand Café, 14, bd des Capucines. Un tract annonçait la Sortie des usines Lumière à Lyon, la Voltige, la Pêche aux poissons rouges, le Débarquement du Congrès de photographie à Lyon, l'Arrivée des congressistes à Neuville-sur-Saône, les Forgerons, le Jardinier et le petit espiègle (l'Arroseur arrosé, joué par M. Clerc, jardinier des Lumière, et un apprenti de 14 ans, Duval), le Repas (« le Déjeuner de Bébé »), le Saut à la Couverte, la Place des Cordeliers à Lyon, la Mer (« Baignade en mer ») [en italique, noms donnés sur le tract]. « L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat » sera ajouté au programme en janv. 1896. Georges Méliès assiste à la projection organisée par Antoine Lumière (père des frères) et assurée par Clément Maurice Gratioulet. Chaque film (16 à 17 m) dure 1 minute : 35 personnes ont payé 1 F l'entrée. 3 semaines après : 2 000 à 2 500 entrées par jour ; la salle contient 100 à 120 personnes. 1ers films publicitaires en France : chapeaux Delion, corsets Mystère, chocolat Menier, bière Moritz. G.-B./USA : cigarettes Admiral, whisky Haig... Henri Joly (1866-1945) réalise pour Pathé le 1er appareil français à débiteur ; il sera ruiné en 1897 par l'incendie du Bazar de la Charité (129 †) déclenché par un appareil Joly-Normandin.1896-25-1 : salle de cinéma à Lyon : 1, rue de la République ; -17-2 : à Londres ; -18-2 : à Bordeaux ; -29-2 : à Bruxelles. -23-4 : « Annabel the Dancer » (1re projection aux USA par le Vitascope de Armat et Edison au Koster and Bial's Music Hall, Herald Square à New York). Albert Promio (Fr., 1870-1927) invente panoramique et travelling ; Georges Méliès (Fr., 1861-1938) la surimpression (1re, en 1898, dans la Caverne maudite). 1er film à scénario : « la Fée aux choux », d'Alice Guy (1873-1968). -30-4 : 1re représentation à Berlin. Charles Pathé (Fr., 1863-1957) fonde avec ses frères Pathé frères. Crée les 1res actualités filmées : Pathé-Journal.

1897 1ers films à scénario de Méliès qui invente le fondu. -Oct. : Paris, salle de cinéma Lumière. -25-11 : Raoul Grimoin-Sanson (1860-1941) brevète son cinéorama (Cinécosmorama ; voir ci-après), peut-être inspiré par le cinématorama d'Auguste Baron (1855-1938), reconstituant des scènes sur un écran continu circulaire entourant le spectateur. Il avait groupé en étoile 10 appareils de prise de vues dont les objectifs synchronisés étaient braqués sur l'horizon. 1899 1er fondu enchaîné dans « Cendrillon ».

1900 Exposition universelle de Paris : cinéorama [écran circulaire de Raoul Grimoin-Sanson de 100 m de tour, 10 projecteurs de 70 mm (ne fonctionne pas ; la Sté dépose son bilan 18-8)]. George Albert Smith (Anglais, 1864-1959) utilise le gros plan.1903 1er travelling : film d'Alfred Collins (Anglais). 1er film à intrigue : « The Great Train Robbery » [12 min ; d'Edwin Porter (Amér.)].1905-19-6 : 1er nickelodeon (salle exclusivement destinée au cinéma) à Pittsburgh (Pennsylvanie, USA). Entrée : 1 nickel (5 cents).1906 chronophone de Georges Laudet permettant de diffuser des phonoscènes. 1er long métrage de fiction : « The Story of the Kelly Gang » (Australie). Passion, d'Alice Guy (600 m).1907 1er long métrage commercial réalisé en Europe : « l'Enfant prodigue », de Michel Carré (1865-1945). 1er opéra porté intégralement à l'écran : « Faust » de Gounod, d'Arthur Gilbert. 1908 -17-11 : Charles Le Bargy (Fr., 1858-1936) et André Calmettes (Fr., 1861-1942) : 1er film d'art : « l'Assassinat du duc de Guise », d'Henri Lavedan, musique de Camille Saint-Saëns, 18 min. 1er flash-back de Sigmund Lubin (Amér. d'origine all., 1851-1923), dans « A Yiddisher Boy ». 1er film pornographique : « A l'Écu d'or ou la Bonne Auberge » (France). 1909 format 35 mm, rapport 1,33 × 1 adopté.

1910 invention du Technicolor par Herbert Kalmus (Amér., 1881-1963). 1er film fait à Hollywood : « In Old California », de David Griffith (Amér., 1875-1948).1912 1er concours : Exposition internationale de Turin. Grand Prix de 25 000 F pour « Après 50 ans », de la Cie Ambrosio film.1913 1re coproduction (Autriche-France) : « Das Geheimnis der Lufte ». « Naissance d'une nation », de David Griffith : le langage cinématographique (découpage, montage, plans variés) prend naissance. « Fantômas », 1er cinéroman de Louis Feuillade (Fr., 1873-1924), scénariste chez Gaumont. 1er western de long métrage : « Arizona » de Lawrence B. McGill (Amér.). 1re tarte à la crème : un charpentier ayant fait tomber la tarte de son déjeuner, Mabel Norman la lui relance mais elle vise mal et la tarte atteint en pleine figure Ben Turpin (Amér., 1869-1940), alors en train d'être filmé.

1914 1er long métrage en couleurs : « The World, the Flesh and the Devil ». 1915 1ers courts métrages en 3 dimensions (procédé par anaglyphe d'Edwin Porter et W. E. Waddell). 1re scène de nu par l'actrice australienne Annette Kellerman (nageuse professionnelle ; 5 ans avant, a porté le 1er maillot de bain une pièce) dans « la Fille des dieux » (production Fox). 1919 1er long métrage de science-fiction : « A Trip to Mars » (Danemark).

1922 1er film long métrage en 3 dimensions : « The Power of Love », de Nat Deverich.1926 -23-8 : Rudolph Valentino, 1re idole masculine, meurt à 31 ans.1927 « Napoléon », d'Abel Gance (Fr., 1889-1981), sur triple écran (magirama). 1929 Claude Autant-Lara (Fr., 1901-2000), « Construire un feu » [1er essai réalisé avec l'objectif Hypergonar du Pr Henri Chrétien (Fr., 1879-1956) présenté le 30-5-1927 à l'Académie des sciences].1932 1er zoom : « Love Me Tonight », de Victor Milner.1936 1er film parlant en 3 dimensions : « Nozze Vagabonde », de Guido Brignone (It., 1887-1959). -9-5 : « l'Ami de Monsieur », film de 950 m ; Sur la Riviera, documentaire de 800 m.

1952 1er spectacle en Cinérama sur écran circulaire (il faut plusieurs projecteurs, USA).1953-16-9 : 1er film en Cinémascope et son stéréophonique [4 pistes ; procédé Henri Chrétien : « la Tunique » (« The Robe »), d'Henry Koster (Amér. d'origine all., 1905-88)].1955 1er film en Todd AO (Todd and American Optical Co) : « Oklahoma », de Fred Zinnemann (Amér., 1907-97), mis au point par Mike Todd (Amér., 1907-58) ; film de 70 mm, format 2,20 × 1, une caméra et un projecteur.1960 Vidiréal : cinéma en relief, inventé par Jean Bourguignon, avec un objectif spécial adapté à la caméra de prise de vues et un autre à la projection.1962 1er film à scénario en Cinérama : « la Conquête de l'Ouest », voir p. 393 a.1977 1re démonstration réussie d'un film holographique (durée 30 s, visible simultanément par 4 spectateurs au max.).

1995 1er film de fiction en Imax 30 : « Wings of Courage », de Jean-Jacques Annaud. 1er film d'animation entièrement réalisé par ordinateur : « Toy Story » (studios Pixar).1999 2e épisode de la « Guerre des étoiles », de George Lucas, en images de synthèse.2001 « Final Fantasy », d'Hironobu Sakaguchi : décors et acteurs [dont l'héroïne, Aki Ross (visage évoquant celui de l'actrice canadienne Neve Campbell)] en images de synthèse.


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Couleur.   2 couleurs kinémacolor (2 images : une rouge, une verte, se superposent sur l'écran). 1906 Albert Smith (G.-B.) pour la Cie Charles Urban (Amér., 1871-1942) Trading (21 courts métrages présentés 26-2-1909). 3 couleurs chronochrome (1re 15-11-1912). Technicolor 2 couleurs, inventé par Herbert Kalmus (Amér., 1881-1963) en 1910, The Gulf Between (1917), les Dix Commandements (1923) de Cecil B. DeMille, Ben Hur (1925), MGM, le Fantôme de l'opéra (1925), Universal, les 3 Petits Cochons (1933), dessin animé de Walt Disney, The Trail of the Lonesome Pine (1936), Blanche-Neige et les 7 Nains (1937), Autant en emporte le vent (1939). 1er long métrage en couleurs naturelles (procédé bichrome) : le Vagabond du désert, d'Irving C. Willat (Amér.) [1921]. 3 couleurs Flowers and Trees (1932), dessin animé de Walt Disney. 1er long-métrage Becky Sharp (1935) de Rouben Mamoulian. 1946 1er grand film français en couleurs : le Mariage de Ramuntcho (de Max de Vaucorbeil, avec André Dassary et Gaby Sylvia, en Agfacolor). 1948 la Belle Meunière, de Pagnol [en Rouxcolor, inventé par Lucien Roux (1894-1956) ; objectif à sélection de couleurs : 4 filtres, rouge, vert, bleu, jaune, devant les 4 1res lentilles filtrent et projettent 4 images en 9 × 12 venant du cadrage 18 × 24 d'un film 35. La 2e lentille concentre les images afin de superposer les couleurs, d'inverser et de projeter une vue spectrale ; le procédé, demandant à la projection un appareil spécial, sera utilisé pour 4 films seulement]. 1983 colorisation électronique des films noir et blanc : 1er en France : la Vache et le Prisonnier, d'Henri Verneuil (1990). 1985 inauguration de la Géode, Cité des sciences et de l'industrie (Paris). La plus grande salle Omnimax du monde (écran de 1 000 m2, 12 haut-parleurs d'une puissance totale de 12 000 W). Le projecteur doit utiliser une lampe de 15 kW, et doit être constamment refroidi par eau. Il diffuse l'image à travers un angle optique de 180o [supérieur à celui de la vision binoculaire humaine (120o environ)]. L'écran enveloppe donc le spectateur. La pellicule fait défiler horizontalement 24 images de 6,9 × 4,8 cm par seconde à raison de 102 m par minute. Il faut plus de 6 km de film pour 1 h de projection. 1er film de fiction en Omnimax : J'écris dans l'espace, de Pierre Étaix (histoire de Claude Chappe, inventeur du télégraphe, durée 40 min, coût 35 millions de F).

Son.   1896-23-4 : 1er film sonore d'Oska Messter. 1906-11-8 : 1er son sur pellicule, brevet d'Eugène Lauste (Fr., 1857-1935). 1910 Léon Gaumont (Fr., 1864-1946) réalise un chronophone permettant la sonorisation synchrone des films. Eugène Lauste : enregistrement électroacoustique des sons. 1911 1er film en couleurs parlant : Vals ur Solstålen (Suède). 1921 1er long métrage sonore (en partie) : Dream Street, de D. W. Griffith. -17-9 Berlin, 1er films avec son sur pellicule (dont Der Brandstifler). 1926 1er film sonore : Don Juan, d'Alan Crosland (Amér., 1894-1936) [produit par la Warner Bros suivant les procédés des ingénieurs de l'American Telephone and Telegraph et de la Western Electric, avec John Barrymore (1882-1942) accompagné par l'Orchestre philharmonique de New York]. 1927 1er film avec passages parlants (2, soit 354 mots) ou chantants : le Chanteur de jazz, d'Alan Crosland, produit par la Warner Bros avec le disque synchronisé Vitaphone présenté à Paris en janvier 1929 ; 1er film avec son stéréo. 1928 1er film 100 % parlant : Lights of New York, de Bryan Foy (Warner Bros). 1930 dernier film muet : The Poor Millionaire, de George Melford. -17-2 : Eisenstein, auteur du Cuirassé Potemkine, déclare à la Sorbonne que le cinéma parlant est « une bêtise à 100 % ». 1941 1er système sonore multipiste : Fantasia (Walt Disney). 1971 1er film avec son Dolby : Orange mécanique, de Stanley Kubrick. 1978 1er film en Dolby Stéréo : la Guerre des étoiles, de George Lucas.


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Chasse aux sorcières.   1947 l'HUAC (Commission des activités anti-américaines de la Chambre des représentants), créée 1938, entame des auditions publiques : des témoins « amicaux » parmi lesquels Jack Warner, Louis B. Mayer, Adolphe Menjou, Robert Taylor, Robert Montgomery, George Murphy, Ronald Reagan, Gary Cooper, Sam Wood, Leo McCarey, Walt Disney, sont invités à dénoncer les éléments subversifs. Durant la 2e semaine, audition de 19 témoins « inamicaux », 10 (Adrian Scott, Herbert Biberman, Edward Dmytryk, John Howard Lawson, Dalton Trumbo, Albert Maltz, Alvah Bessie, Samuel Ornitz, Ring Lardner Jr, Lester Cole) refusent de répondre sous serment à la question : « Êtes-vous ou avez-vous été membre du Parti communiste ? » Ils sont assignés en justice pour « outrage au Congrès » (peines de prison de 6 mois à 1 an). Les patrons des studios et de la MPAA déclarent « déplorer l'attitude des 10 et s'engagent à ne plus employer à l'avenir aucun communiste, ou membre d'un parti ou d'une association “préconisant le renversement du gouvernement des États-Unis par la force, ou par une méthode illégale ou anticonstitutionnelle” ». 1950-22-10 à l'assemblée générale de la Screen Director's Guild (Syndicat de cinéastes), Cecil B. DeMille dénonce 25 réalisateurs s'opposant « à sa prise de pouvoir, à sa volonté de faire notre devoir d'Américains » (parmi lesquels Mankiewicz, Losey, Kazan, George Stevens, Billy Wilder, William Wyler), dont certains, dit-il, ont un nom à consonance juive. Les auditions de l'HUAC durent plus d'un an. Une liste de plusieurs centaines de noms (« rouges » avérés ou présumés) sera établie. Certains dénoncent leurs anciens camarades (Dmytryk dénonce John Berry, Robert Rossen ; Elia Kazan « donne » 16 noms). Certains s'expatrient (Jules Dassin, Joseph Losey, John Berry, Cy Endfield, Charles Chaplin). D'autres ont leur carrière brisée (Larry Parks, Anne Revere, Paul Robeson, John Garfield, qui meurt un an plus tard d'une crise cardiaque). La HUAC juge communiste toute œuvre racontant « une histoire de découragement et de désespoir à la manière des Russes ». Homme d'affaires antipathique, juge vénal, banquier mesquin ou député corrompu sont jugés démoralisateurs.

Code Hays.   Élaboré à la demande des principales compagnies regroupées au sein de la MPPDA (Motion Picture Producers and Distributors Association) par William Hays (moyennant un salaire annuel de 100 000 $). Après plusieurs ébauches (dont les « Don't and be careful », 1927), rédaction du « Production Code » en 1930 par Martin Quigley (éditeur catholique) et Daniel Lord (père jésuite). 12 sections d'interdits : crimes contre la loi, sexualité [adultère (à ne pas présenter sous forme attrayante), viol (seulement suggéré), perversions, traite des Blanches, accouchements, mélange des races (entre acteurs) et organes sexuels des enfants (interdits)], vulgarité, obscénité, jurons (liste de ceux interdits), costumes [nudité et exposition indécente (exhibition des seins et parties sexuelles interdites)], danses (suggérant des actions sexuelles interdites), religions (à ne pas ridiculiser), décors (bon goût dans chambres à coucher), sentiment national (considération et respect), titres (sans suggestions licencieuses), sujets repoussants (7 catégories : exécution capitale, application du « 3e degré », brutalité et horreur macabres, marquage au fer, vente des femmes et femmes vendant leur vertu, cruauté envers enfants et animaux, opérations chirurgicales). EXEMPLES DE DÉTAILS INTERDITS : nombril, système pileux (le torse de Tarzan sera rasé), strip-tease, décolletés de dos (permis jusqu'à la taille) et de face (de la naissance des seins au cou) ; dans les dessins animés : animaux buvant ; danses du ventre ; personnages à peau noire ; traite des vaches ; les êtres humains peuvent embrasser les animaux, non l'inverse. Remplacé en 1966 par le Code of Self-Regulation of the Motion Picture Association. Violé régulièrement dans les années 1950 (notamment sur drogue et perversions sexuelles autorisées dès 1956). Des indépendants n'appartenant pas à la MPPDA n'étaient pas tenus de le respecter.



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