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STATISTIQUES > LE CINÉMA EN FRANCE - 2

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DISTRIBUTION

Distributeur.   Le producteur passe avec le distributeur un contrat de cession de droits ou un contrat de mandat prévoyant un pourcentage sur les recettes des salles. Le contrat peut être assorti d'un minimum garanti pour le financement de la production, remboursable sur la seule part producteur des recettes du film. Le distributeur fait généralement l'avance des frais d'édition [copies (de quelques unités à plus de 1 000) et publicité], autorise les exploitants à diffuser le film, moyennant un % sur la recette. Le distributeur répartit la recette entre les ayants droit. Le CNC contrôle les recettes.


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Films français à l'étranger.   Chiffre d'affaires de l'exportation du cinéma français (en M€) : 2003 : 185,5 ; 04 : 223,4 dont films français 141,2 vers (en %) Allemagne 15,7, Italie 12,5, Japon 12,4, Espagne 8,4, USA et/ou Canada anglophone 5,9, G.-B./Irlande 4,7. Entrées des films français à l'étranger (en millions de spectateurs) et, entre parenthèses, recettes en salles (en M€) : 1995 : 39,7 (156,6) ; 2000 : 26 (133,1) ; 01 : 61,5 (355,4) ; 02 : 55 (305) ; 03 : 46,4 (246) ; 04 : 46,4 (221,8) ; 05 : 73,6 (369) soit pour la 1re fois un score supérieur aux films français en France (64,8 millions d'entrées pour 360 M€ de recettes). Top 10 des succès français à l'étranger (depuis 1990) : le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain 22,29 (133,16), la Marche de l'empereur 16,22 (77,13), Astérix & Obélix contre César 15,35 (76,21), le Transporteur 2 11 (56,46), Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre 10,04 (46,5), le Pacte des loups 7,42 (37,75), la Double Vie de Véronique 6,93 (5,06), Danny the Dog 6,59 (33,64), les Rivières pourpres 6,41 (41,2), Délicatessen 5,54 (10,74).

En 2005 : 322 films français ont été projetés sur les écrans du monde.

Distributeurs.   Nombre : 1990 : 162 ; 95 : 164 ; 2000 : 170 ; 04 : 106 ; 05 : 108. Parts de marché des 10 principaux distributeurs (en %, en termes d'encaissements distributeur, 2005) : Warner Bros France 12,3, UIP (United International Pictures) 12,1, Buena Vista International France 8,6, 20th Century Fox 8,3, TF1 International 8,3, Gaumont Columbia 7,6, Pathé Distribution 6,8, StudioCanal 6,7, Metropolitan Filmexport 4,4, SND 3,8. Taux de TVA : 5,5 % des recettes nettes (5,3 des recettes brutes), 20,6 pour films pornographiques ou pouvant engendrer la violence. Droits musicaux : 1,5 % des recettes nettes dont 1,21 % payés par le distributeur. Taxes nationales : TSA (taxe spéciale additionnelle) 11 % des recettes brutes ; locales : aucune. Délai de sortie pour la vidéo et DVD : 6 mois, la télévision : 2 ans pour chaînes en clair coproductrices, sinon 3 ans, Canal+ : 1 an, autres TV payantes (Pay-TV) : 1 ou 2 ans.

Longs métrages sortis en 1re exclusivité sur les écrans français.   Nombre : 1990 : 370 ; 95 : 397 ; 2000 : 533 ; 01 : 506 ; 02 : 487 ; 03 : 509 ; 04 : 559 ; 05 : 550. Par genre (en 2005) : comédie 134, comédie dramatique 122, drame 102, documentaire 57, aventure 38, policier 30, fantastique 27, animation 23, divers 17. Par nationalité (en 2005) : USA 152, France 236 (100 % Français : 141 ; France majoritaire : 52, minoritaire : 43), G.-B. 35, Japon 17, Allemagne 16, Italie 13, Espagne 10, Corée 9, Danemark 6, Turquie 5, autres 51.

Aides sélectives à la distribution (en milliers d'€, 2005).   Aide aux entreprises de distribution : 882. Films pour le jeune public : 60. Films de répertoire et rétrospectives : 298.

Soutien automatique à la distribution. Les films agréés par le CNC (longs métrages français ou coproductions franco-étrangères) peuvent obtenir un soutien financier au profit du distributeur (proportionnel à la recette en salles), destiné à être réinvesti dans la production et/ou la distribution d'une nouvelle œuvre agréée.

EXPLOITATION

Nombre de salles actives   entre parenthèses,

de fauteuils et  , en italique,

d'établissements (est. 2005).  Total : 5 366 (1 084 526) 2 143 [dont Paris 383 (75 154). 89]. Écrans créés : 161 dont au sein de multiplexes 111 ; fermés : 142. Nombre d'établissements : 2 143 dont à 1 écran : 1 287 ; 2 écrans : 285 ; 3 : 163 ; 4 : 100 ; 5 : 77 ; 6 : 47 ; 7 : 35 ; 8 : 24 ; 9 : 22 ; 10 et : 103. Plus grande salle de France : Le Grand Rex à Paris (2 750 places sur 3 niveaux). Plus grand écran de France : Villeneuve la Garenne Mégarama Amphithéâtre Horizon (26 mètres de base) ; à Paris : Gaumont Grand Écran Italie salle 1 (24 m de base) et Le Grand Rex [écran Grand Large] (25 m de base). Nombre de salles équipées en cinéma numérique en France : 5 dont 2 à Paris. Cinémas ayant réalisé le plus grand nombre d'entrées en 2004 : UGC Ciné Cité Les Halles (Paris) 3 159 000 ; UGC Ciné Cité Bercy (Paris) 2 864 000 ; Kinépolis Lomme 2 496 000 ; UGC Ciné Cité Rosny-sous-Bois 2 308 000 ; Pathé Belle-Épine Thiais 1 851 000. Multiplexes. Origine : vers 1960 mégaplexes à Houston (USA). 1987 : 1er multiplexe européen à Bruxelles. 1993 : 1er en France : Pathé Grand Ciel à Toulon. Coût (par site) : 6 à 23 millions d'€. Nombre d'établissements multiplexes et, entre parenthèses, d'écrans : 1996 : 22 (284) ; 2000 : 84 (1 025) ; 01 : 97 (1 164) ; 02 : 106 (1 267) ; 03 : 117 (1 375) ; 04 : 127 (1 482) ; 05 : (est.) : 140 dont 13 nouveaux (1 595 écrans, 331 217 fauteuils). Part des multiplexes dans l'ensemble du parc (en %, est. 2005) : entrées 50,6 (88,2 millions), fauteuils 30,5, écrans 29,7, établissements 6,5. Sites ayant le plus grand nombre de fauteuils : Kinépolis Lomme (agglomération de Lille, sept. 1996) 7 408 (23 salles), UGC Ciné Cité Strasbourg (nov. 2000) 5 400 (22), Kinépolis Mulhouse (déc. 1999) 4 500 (14) ; à Paris : UGC Ciné Cité Bercy 4 392 (18), Le Rex 4 212 (7), UGC Ciné Cité Les Halles 3 206 (19) ; MK2 Bibliothèque 2 700 (14) ; Gaumont Aquaboulevard 2 514 (14) ; Paramount Opéra 2 349 (7) ; Pathé Wepler 2 176 (12), Gaumont Parnasse 2 085 (12). Exploitants (est., 2005). Nombre d'écrans et, entre parenthèses, part dans l'ensemble du parc (en %) : Europalaces 593 (11,1), CGR 378 (7), UGC 364 (6,8), Davoine-Ciné Alpes 157 (2,9), autres 356 (6,6).

Europalaces.   Créé 27-6-2001 par Pathé (66 %) et Gaumont (34 %) pour l'exploitation de leurs réseaux de salles de cinéma. Réseau (fin 2004) : 730 écrans dont 565 de multiplexes dans 75 sites. Part de marché (en 2004) : 22 % en France, 35 % aux P.-Bas. Chiffre d'affaires (en M€, 2004) : 408.

Union générale cinématographique (UGC).   Créée 8-2-1971 par l'association de réseaux régionaux de salles de cinéma. 1993 création du label Ciné Cité (multiplexes France et étranger). 1995-21-6 1er Ciné Cité (Les Halles, Paris, 2 819 places numérotées, 19 écrans). 2005 ouverture du plus grand UGC Ciné Cité d'Europe près de Rome. Exploitation (UGC CinéCité) : 49 cinémas (553 écrans) en Europe dont France 37 (357), Espagne 5 (88), Belgique 4 (56), Italie 3 (52). Entrées (en 2004) : plus de 39 millions. Autres activités : production et distribution (UGC-Images), droits audiovisuels (UGC DA : plus de 5 000 titres ; vendue à Canal+ en 1996 ; UGC International : créée 1998). P-DG : Guy Verrecchia (né 27-4-1941 ; depuis 1974). Chiffre d'affaires (en M€) : 2002 : 474.

Recette guichet   (en millions d'€). 2000 : 893,95 ; 01 : 1 021,01 ; 02 : 1 030,01 ; 03 : 996,11 ; 04 : 1 137, 24 ; 05 (est.) : 1 023, 14. Recette moyenne par entrée (en €) : 2000 : 5,39 ; 01 : 5,45 ; 02 : 5,59 ; 03 : 5,74 ; 04 ; 5,82 ; 05 (est.) : 5,88. Part de marché selon la nationalité des films (en % des entrées) : films français : 2000 : 28,5 ; 01 : 41,2 ; 02 : 34,9 ; 03 : 34,9 ; 04 : 38,5 ; 05 (est.) : films américains 46,1, français 36,8 (dont 100 % français 23, majoritaires 11,9, minoritaires 2), européens 15,3 (dont britanniques 13,3, allemands 1, italiens 0,4, espagnols 0,2, autres 1,8).

Ciné-clubs.   Origine : 1920-14-1 création du mot « ciné-club » par Louis Delluc. 1res séances en juin. Organisation : associations juridiques, sans but lucratif, constituées selon la loi de 1901, visant à initier leurs adhérents à la culture cinématographique, régies par le statut du cinéma non commercial. Affiliation obligatoire à l'une des fédérations « habilitées à diffuser la culture par le film » : Ufoléis (Union des fédérations des œuvres laïques de l'enseignement par l'image et le son, Caluire, fondée 1933) ; Flec (Fédération loisirs et expression culturelle, Paris, fondée 1946) ; Unicc [Union nationale inter cinéclubs, regroupant le Gacso à Bordeaux et Inter Film à Paris (fondée 1958, édite en juillet un catalogue de plus de 3 500 titres de films, 35 et 16 mm, représentatifs de l'art cinématographique et accessibles, en location, au secteur associatif]. Depuis 1981, la Cofécic (Coordination des fédérations de ciné-clubs) a acquis plus de 100 films (droits non commerciaux et édition de copies 16 et 35 mm) pour diffusion dans le réseau des ciné-clubs français. ADRESSE : Unicc-Cofécic-Fédération internationale des cinés-clubs 22, rue des Cordelières, 75013 Paris.

Cinémas d'art et d'essai.   Origine : Association française des cinémas d'art et d'essai (Afcae) créée 1956 par Jeander et Armand Tallier, présidée par Jean Lescure de 1966 à 1992. A l'origine 5 salles à Paris (studios des Ursulines, des Agriculteurs, de l'Étoile, Parnasse et Cardinet). 1959 accord CNC/Afcae sur critères du classement « art et essai » : valeur culturelle de la programmation de films, mise en œuvre d'une animation importante autour de cette programmation. 1961 décret définissant et classant les « théâtres cinématographiques d'art et d'essai ». 1962 : 1re commission : classe 49 salles « art et essai ». Subventions : les salles classées bénéficient d'une subvention du ministère de la Culture au titre du compte de soutien à l'industrie cinématographique. Montant : 2005 : 11,636 millions d'€. Nombre d'établissements classés (au 1-12-2005) : 1 056.

La Pagode : 1895 commandée par M. Morin (dir. du Bon Marché) à l'architecte Alexandre Marcel pour des réceptions mondaines. 1896 inaugurée. 1928 fermée. 1930 rachetée par M. Sucre. 1931-mars transformée en cinéma. 1973 jardin et 2de salle créés. 1997 fermée. 2001 rouverte.

MK2 : réseau de salles de cinéma art et essai créé 1967 par Marin Karmitz (né 7-10-1938). 11 complexes dont le MK2 Bibliothèque (Paris XIIIe) ouvert 19-2-2003 (14 salles) et le MK2 quai de Loire (Paris XIXe) ouvert 5-10-2005 (6 salles). 3e circuit parisien, avec 64 salles, plus de 10 000 fauteuils, environ 5 millions de spectateurs/an. Pt : Nathanaël Karmitz. Chiffre d'affaires 2005 : 70 M€ dont exploitation 54 %, studio 46 %.

Commission supérieure technique de l'image et du son (CST).   Association rassemblant les professionnels du cinéma, de l'audiovisuel et du multi-média. Missions : contrôle et défend la qualité des images et des sons, de leur captation à leur exploitation et diffusion. Pt : Pierre William Glenn. Siègle : 22/24, av. de St-Ouen, 75018 Paris.

Fédération française de cinéma et vidéo (FFCV).   Créée 1933. Regroupe 150 clubs de cinéastes et vidéastes réalisateurs non professionnels dans 8 unions régionales. Organise concours national annuel « Cœur de vidéo » (Bourges). Siège : 53, rue Clisson, 75013 Paris.

Fédération nationale des cinémas français (FNCF).   Union de syndicats professionnels de propriétaires et exploitants de salles de cinéma. Pt d'honneur : Pierre Pezet. Pt : Jean Labé. Siège : 15, rue de la Berri, 75008 Paris.

Fête du cinéma.   Lancée 14-6-1984 par la FNCF, le ministère de la Culture et les professions du cinéma. Au lieu chaque année fin juin sur 3 jours (1 jour de 1984 à 1992, « Le jour le plus long du cinéma ») dans la quasi-totalité des cinémas en France. Principe : pour l'achat d'une place plein tarif, remise d'un carnet-passeport donnant droit à toutes les séances suivantes au tarif unique de 2 € (auparavant 1 F, 10 F puis 1,50 €). Spectateurs (en millions d'entrées) : 2000 : 3,8 ; 01 : 3,1 ; 02 : 3,6 ; 03 : 3 ; 04 : 4,3 ; 05 : 3,2.

Printemps du cinéma.   Créé 2000 par la FNCF. Pendant 3 jours (en mars), places de cinéma à tarif réduit (3,5 € en 2006). Spectateurs : 2006 : 2,6 millions.

ADRC (Agence pour le développement régional du cinéma).   Association créée 1983. Pt : Bernard Rapp, délégué général : Jean-Michel Gévaudan. Adhérents : fin 2005 : 880 (exploitants, programmateurs, distributeurs, réalisateurs et collectivités territoriales). Missions : 1oaide à l'accès aux films : environ 2 000 copies par an ; 2oétudes et assistance sur les projets de salles, conseil aux collectivités territoriales ; 3o) diffusion de films de répertoire.

SPECTATEURS

Spectateurs.   Nombre d'entrées (en millions). 1947 : 423,7 ; 50 : 370,7 ; 60 : 328,3 ; 70 : 184,4 ; 80 : 174 ; 90 : 121,9 ; 95 : 130,24 ; 96 : 136,74 ; 97 : 149,26 ; 98 : 170,60 ; 99 : 153,61 ; 2000 : 165,76 ; 01 : 187,45 ; 02 : 184,41 ; 03 : 173,46 ; 04 : 195,38 ; 05 (est.) : 174,15 dont films américains 80,2, français 64,05.

Fréquentation moyenne en 2005.   Allant au cinéma (en millions) et, entre parenthèses, part du public (source : CNC-Médiamétrie, enquête 75 000 cinémas, en %) : ensemble 59,9. Par niveau d'instruction : primaire 47,4 (21,6), supérieur 76,2 (24,9). Par profession : chefs d'entreprises, cadres, professions libérales 78 (7), professions intermédiaires 70,4 (10), agriculteurs 39,3 (1,2), employés 57,5 (14,4), ouvriers 47,9 (12,9). Par habitat : rural 51,6 (24,7), agglomération parisienne 68,4 (16,4). Par tranche d'âge : 6-10 ans : 80 (6,6) ; 11-14 : 88 (5,2) ; 15-19 : 92,1 (7) ; 20-24 : 86,7 (6,7) ; 25-34 : 65,5 (14,1) ; 35-49 : 58,4 (23) ; 50-59 : 47,1 (14,7) ; 60 et plus : 36 (22,7).

En 2005 : 33 200 000 personnes de plus de 6 ans sont allées au moins 1 fois au cinéma.

CINÉMA A LA TÉLÉVISION

Obligations des chaînes relatives à la diffusion de films de cinéma.   Maximum : 192 dont 144 entre 20 h 30 et 22 h 30. Depuis le décret du 27-9-1994, les chaînes peuvent diffuser 52 œuvres d'art et d'essai de longue durée au-delà de ce maximum. Quota UE : 60 %. Quota d'œuvres d'expression originale française : 40 % de ces 60 % (reste 40 % aux œuvres hors UE). Interdiction de diffusion (longs métrages, chaînes en clair) : mercredis et vendredis soir (sauf œuvres de « ciné-club » diffusées après 22 h 30), samedi toute la journée et dimanche avant 20 h 30.

Films de cinéma diffusés à la TV française (hors Canal+).   1985 : 500 ; 90 : 933 ; 95 : 1 048 ; 2000 : 1 029 ; 01 : 1 010 ; 02 : 972 ; 03 : 1 002 ; 04 : 1 031 ; 05 : 1 029. Répartition par chaîne en 2005 : Canal+ : 436, TF1 : 191, France 2 : 158, France 3 : 236, Arte : 271, France 5 : 0, M6 : 173.

Films ayant eu la meilleure audience à la TV en 2005.   Audience (en %) et, entre parenthèses, part de marché : le Dîner de cons (TF1) 20,9 (41,9), Spider-Man (TF1) 20,1 (40,7), Hors d'atteinte (TF1) 18,9 (41,6), le Journal de Bridget Jones (TF1) 18,2 (38,6), les Rivières pourpres (TF1) 17,7 (38,5).

Délai minimal pour diffusion à l'antenne après l'obtention du visa d'exploitation du film.   Fixé par contrat ou, le cas échéant, accords collectifs. Canal + : 1 an, chaîne en clair co-productrice : 2 ans, chaîne en clair : 3 ans.

Meilleurs taux d'enregistrement en 2005.   Taux moyen (en %) : les Enfoirés dans l'espace/les Restos du cœur 2005 6,8 ; Star Wars : épisode 2 (l'Attaque des clones) 5,7 ; Dolmen/6e épisode 5,2 ; Homo Sapiens 5,1 ; Star Wars : épisode 1 (la Menace fantôme) 5.

PROTECTION DU PATRIMOINE CINÉMATOGRAPHIQUE

Archives françaises du film du CNC   (voir p. 402 c), 78395 Bois-d'Arcy Cedex. Créées par décret du 19-6-1969, sur l'initiative d'André Malraux, alors ministre de la Culture. Mission : rassembler, documenter, conserver et dans certains cas restaurer les films reçus en donation ou en dépôt volontaire et dépôt légal (environ 2 000 titres/an dont 1 000 au compte du dépôt légal), notamment la production française (des origines à aujourd'hui). Conservent également les collections de films « flamme » en nitrate de cellulose condamnés à l'autodestruction, pour leur compte et celui d'autres institutions et organismes (ex. : Cinémathèque française, cinémathèques de Corse, Nice, St-Étienne ou Toulouse). Gèrent 100 000 titres (soit environ 1 million de bobines dont 1/4 sur support nitrate). En janvier 1991, instauration d'un plan pluriannuel de transfert de films nitrates sur un support de sécurité (15 000 titres restaurés fin 2005). Budget général (en 2006) : 8 M€ dont 3 affectés au plan de restauration des films anciens.

Bifi (Bibliothèque du film).   51, rue de Bercy, 75012 Paris. Créée 1992, ouverte au public décembre 1996. Pt : Bernard Latarjet (né 27-8-1941). Financée à +85 % par le CNC. Fonds en partie issu de la Cinémathèque française et de la Fémis, renouvelé en permanence : 500 000 photos, 18 000 affiches, 10 500 dessins et maquettes originaux, 17 800 revues de presse numérisées, 19 000 ouvrages, 2 700 vidéos, 1500 DVD, 73 fonds d'archives, 270 périodiques. Médiathèque ouverte au public, centre d'information et de documentation pour renseignement à distance. Édition d'ouvrages de référence. Production audiovisuelle.

Cinémathèque française.   51, rue de Bercy, 75012 Paris. Association de sauvegarde et de diffusion du patrimoine cinématographique français et étranger sous toutes ses formes. 1936-9-9 créée par Henri Langlois (13-11-1914/1977), Georges Franju (1912-87) et Jean Mitry (1907-88). 1948-26-10 inauguration salle de projection (60 pl.) et d'un 1er musée du cinéma, 7, av. de Messine. 1955-décembre déménagement au 29, rue d'Ulm (nouvelle salle 260 pl.). 1963-5-6 installation au palais de Chaillot. 1968-janvier Henri Langlois, écarté de la présidence par pouvoirs publics, déclenche « l'affaire Langlois » (Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, Jeanne Moreau, Bertrand Tavernier, Simone Signoret réclament son retour ; Jean-Pierre Léaud appelle au boycott d'une « cinémathèque d'État »).1972-14-6 ouverture du musée du Cinéma Henri-Langlois (rénové 1994 ; fermé 1997). 1980-août 17 000 titres incendiés au dépôt du Ponte. 1984 Jack Lang (ministre de la Culture) crée le « palais du Cinéma » dans les palais de Tōkyō. 1996 arrêté du patrimoine monumental et urbain sommant la Cinémathèque et le musée de quitter le palais de Chaillot. 1997-22/23-8 incendie du palais : départ définitif. Chaillot est affecté à la future Cité de l'architecture et du patrimoine. 1997-7-11 inauguration de la salle Grands Boulevards (cinéma le Brooklyn). 1998-14-10 ouverture salle du palais de Chaillot. 2004-23-9 le conseil d'administration vote la fermeture des salles Chaillot et Grands Boulevards pour la fin février 2005. 2005-avril installation des équipes au 51, rue de Bercy (voir ci-dessous) ; -28-9 réouverture. Pt : Claude Berri (né 1-7-1934). Directeur général : Serge Toubiana (né 15-8-1949). Effectifs (en 2006) : 100. Budget (en 2006) : 17,8 M€. Statistiques (en 2005) : 536 nouveaux titres déposés (804 copies) par 60 membres, 3 180 boîtes inventoriées (435 titres), 118 films sauvegardés ou restaurés, 24 titres restaurés. Programmation (en 2005) : Chaillot et Grands Boulevards (jusqu'au 28-2-2005) 255 films, présentés, 195 séances, 24 940 spectateurs : 51, rue de Bercy (28-9-2005/31-12-2005) 462 films, 713 séances, 79 650 spectateurs.

« Le 51 rue de Bercy » (Paris 12e) : construit 1994 par Frank Gehry, pour l'American Center (15 700 m2) ; racheté (1999) 23,5 M€ par l'État. Regroupe depuis 2005 la Cinémathèque française et la Bibliothèque du film (Bifi) ; fusion prévue 1-1-2007. Activités proposées : 4 salles de cinéma (Henri-Langlois 415 pl., Georges-Franju 188, Jean-Epstein 95, ateliers pédagogiques 83), espaces d'expositions permanentes et temporaires d'environ 1 600 m2 sur 4 niveaux, ateliers de formation (enfants et adultes), bibliothèque-médiathèque, librairie, restaurant. Coût des travaux : 28 millions d'€.

Cinémathèque de Nice.   Acropolis, 3, esplanade Kennedy, 06300 Nice. Créée 13-7-1976. Revue : Ciné Nice (trimestrielle).


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Cinéma odorant.   1959-2-12 : 1er film odorant, documentaire la Muraille de Chine (Carlo Lizzani) : durant les 97 minutes de la projection, les spectateurs respiraient 72 odeurs (fumées, épices, orange, jasmin etc.) diffusées par le circuit d'air conditionné. 1960-2-12 Une odeur de mystère (Jack Cardiff) au Cinestage de Chicago. 1981 Polyester (John Waters) : en entrant dans la salle, les spectateurs recevaient un carton numéroté de 1 à 10. Chaque fois qu'un numéro apparaissait à l'écran, ils frottaient avec le doigt l'emplacement indiqué et libéraient ainsi une odeur : ail, essence, gaz, vieille chaussure de tennis.

Cinémathèque de Toulouse.   69, rue du Taur - BP 824, 31080 Toulouse Cedex 6. Créée en 1954. Association loi 1901 à but non lucratif depuis 1964. Activités : séances, expositions, bibliothèque. Collections films : 12 700 longs métrages, 16 450 courts métrages, 86 000 bobines, 3 000 cinéastes de 60 pays.

Fédération internationale des archives du film (Fiaf). 1, rue Defacqz, B-1000 Bruxelles. Créée à Paris en 1938. Membres (en 2006) : 120 institutions de plus de 65 pays.

Forum des images.   Forum des Halles, 75001 Paris. Créé 1988. Rénovation 2007 et création d'une Bibliothèque du cinéma François-Truffaut (Coût des travaux 2004-06 : 5,33 M€). Collection audiovisuelle : 6 600 films en cours de numérisation (budget 2002-06 : 5 M€) ayant Paris pour sujet ou pour décor. Budget (en 2005) : 8,51 M€.

Institut Lumière-musée vivant du Cinéma.   25, rue du Premier-Film, 69008 Lyon (dans la maison familiale des Lumière). Créé 1982. Pt : Bertrand Tavernier. Bibliothèque-médiathèque : 45 000 dossiers de films, 4 000 d'acteurs et de réalisateurs, 8 750 livres, 22 000 dossiers photos, 25 700 affiches. Cinéma vivant (projections du mardi au dimanche), musée Lumière (histoire et inventions des frères Lumière).


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Enseignement professionnel du cinéma.   École nationale supérieure des métiers de l'image et du son : 6, rue Francœur, 75018 Paris (anciens studios Pathé). Origine : 1943 Idhec, 1987 Femis, 1998 Ensmis. Établissement public à caractère industriel et commercial. Ressources (en %, 2003) : subventions du ministère de la Culture 60 (6,37 millions d'€), taxe d'apprentissage 12, autres (ressources propres, droits de scolarité) 8. Élèves : environ 140. Professionnels : environ 450. Disciplines : réalisation, scénario, image, son, montage, décor, production, script, distribution-exploitation (depuis 9-2003). Environ 7 500 m2 de locaux techniques, 4 plateaux, 30 salles de montage, 3 de projection, 3 auditoriums, 1 studio d'enregistrement, 3 salles de projection. Admission : concours à bac + 2.



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