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GÉNÉRALITÉS

Définition.   Cours d'eau qui forme avec ses affluents un réseau hydrographique drainant jusqu'à la mer (ex-Congo ou une dépression intérieure ex-Volga) les eaux de ruissellement d'une surface géographique appelée son bassin versant.

Bassins hydrographiques (en milliers de km2).   Les plus grands : Amazone (avec Tocantins) 7 025 ; Congo 3 700 ; Mississippi (avec Red/Atchafalaya) 3 268 ; Nil 2 960 (en grande partie aérique) ; Paraná 2 835 ; Ienisseï 2 580 ; Ob 2 900. Autres bassins : Danube 817 ; Rhin 224 ; Loire 115 ; Rhône 99 ; Seine 78,6 ; Garonne 52.

Bassins montagneux très arrosés.   Jusqu'à 200 à 300 litres/s/km2 : Alaska, Hawaii, Islande, Nouvelle-Zélande, Patagonie chilienne.

Coefficient d'écoulement.   Rapport entre le volume des eaux écoulées jusqu'à la mer et celui des précipitations tombées sur le bassin. Pour certains fleuves le bilan est égal à 0, toute leur eau se perdant en route (par évaporation, infiltration, irrigation). Par exemple, le Syr-Daria (Kazakhstan) n'atteint plus la mer d'Aral. Autres bilans : Colorado 11 %, Seine 30 %, Rhône 48 %, torrents de montagne 85 % et plus.

Crues des fleuves.   Origine : le plus souvent pluviale : cyclones tropicaux, tempête en mer, averses méditerranéennes, cloudburst au Texas. Mais aussi fonte des neiges (Sibérie, Nord Canada, Scandinavie ; 20 % du volume total de la crue du Tarn en mars 1930 ; Isère en novembre 1951). Ou bien éboulement (Indus en août 1929), débâcle (Rhin en février 1784) et remontée de nappe. Prévision : Schapi (Service central d'hydrométéorologie et d'appui à la prévision des inondations), créé juin 2003 à Toulouse, surveille 24 h/24 les cours d'eau en appui aux 22 services de prévision des crues en France, système d'alerte, estimation des hauteurs d'eau maximales.

Crues célèbres. Record : 1935 (juin) : le West Nueces au Texas a débité 15 600 m3/s pour un bassin de 1 800 km2. Autres crues : 1658 : Seine (8,81 m à Paris, 2 500 m3/s) ; 1846 (22-10) : Loire (Amboise ; 9 000 m 3/s) ; 1910 (28-1) : Seine (8,42 m à Paris, 2 180 m3/s) ; 1915 : fleuve Rouge (Viêt Nam) ; 1931 : Yangzi Jiang et Huang He (ou Houang-Ho dit fleuve Jaune, Chine) 1 à 2 millions de victimes ; 1952 (15-8) : Devonshire (Angleterre) ; 1969 : Shantung (Chine) 2 millions de † ; 1972 : Rapid City (Dakota du Sud, USA) 236 † ; 1980 (22-9) : Loire (haute vallée) 5 †, Ardèche (Vallon-Pont-d'Arc, 17,3 m, 8 060 m3/s ; 1998, 2002 : Chine.

Débit d'un fleuve.   Quantité d'eau qu'il évacue par unité de temps. Dépend de la section du cours d'eau et de la vitesse du courant (selon la pente : torrentielle, rapide, lente, quasi stagnante). Évalué en m3/s : lecture du niveau sur une échelle graduée, jaugeage au moulinet pour déterminer la vitesse pour chaque niveau (courbe de tarage, débit en fonction de la hauteur d'eau). Récemment : traceurs radioactifs, jaugeages chimiques par dilution, traitement par ordinateur. Les débits relatifs ou spécifiques (exprimés en l/s/km2) permettent de comparer les cours d'eau qui ont des caractéristiques hydroclimatiques différentes (pluies, déficit d'écoulement, évaporation) et les bassins versants de tailles différentes. Débits à l'embouchure (en milliers de m3/s) moyen minimum-maximum) : Amazone 200 (70-350). Congo (ex-Zaïre) 41 (40-83). Orénoque 31. La Plata 25 (12-60) [Paraná 18 (minimum 5,3) + Uruguay]. Yangzi Jiang 29 (0,6-85). Ienisseï 18 (maximum 120). Mississippi 18 (maximum 50). Lena 17 (maximum 120). Gange 13 (0,6-50). Ob 12. Amour 11. Volga 8 (2-67). Mackenzie 9,8. Niger 4,9. Zambèze 3,4. Danube 6,3 (maximum 13,5). Rhin 2,2 (0,78-11,5). Nil 2 à 3 (0,5-7). Rhône 1,7 (maximum 11,5). Loire 0,65 (0,075-10). Garonne 0,63 (0,1-7,5). Elbe 0,6 (0,15-3,6). Seine 0,4 (0,05-2,7). Var (0,061-2,57). Argens (0,003-0,6). En raison de l'irrigation, certains fleuves ne coulent presque plus à leur embouchure (Colorado, Nil, Orange, Indus, Amou-Darya) ou sont très diminués (fleuve Jaune, Syr-Darya, Murray, Ebre).

Deltas principaux (en milliers de km2).   Asie : Gange-Brahmapoutre 75. Irraouaddi 35. Mékong 21. Amérique : Mississippi 34. Afrique : Nil 22. Europe : Danube 3,75. Rhône 0,75.

Érosion fluviale.   En plan : le fleuve élargit son lit. S'il coule en terrain meuble, ses crues peuvent créer de larges vallées fluviales. Dans le sens vertical : il modifie son profil en le régularisant ; grosso modo, il tend à transformer un profil en escalier (sur lequel il descend de chute en chute) en plan incliné où sa vitesse reste constante. S'il coule sur des roches dures, il peut s'enfoncer profondément entre 2 rives rapprochées, créant des gorges ou des canyons (par exemple le canyon du Colorado, aux USA). Mécanisme de régularisation : il existe un creux de 60 m au pied de la chute du Niagara, haute de 50 m, et à l'aval de la chute Victoria sur le Zambèze, la profondeur atteint 140 m. La chute, ainsi sapée à son pied, recule ; le creusement remonte donc peu à peu d'aval en amont : c'est l'érosion régressive. A mesure qu'elle recule, la chute diminue de hauteur. Au bout d'un temps plus ou moins long, il n'y a plus de chute, mais une pente plus forte où la vitesse du courant s'accélère, formant des rapides. Captures : un cours d'eau abandonne parfois sa vallée par suite de sa « capture » au profit d'une rivière voisine [exemple : capture (par un affluent de la Meurthe) de la Moselle qui, avant, se jetait dans la Meuse et qui, actuellement, change de direction à Toul pour retrouver la Meurthe à Pompey].

Méandre.   Nom donné aux sinuosités d'un fleuve ; le Bouyouk-Mendérez en Turquie (380 km), jadis appelé en grec Maindros, est célèbre pour ses sinuosités.

Transports solides.   1o) Par charriage : transport sur le fond des matériaux granulaires par roulement, glissement ou petits bonds ; 2o) suspension : transport dans toute la section d'écoulement des matériaux du fait de la turbulence de l'écoulement, 3o) origine des sédiments transportés par les cours d'eau : érosion mécanique des bassins versants (en millions de tonnes/an) : 20 000 dont Amazone 1 200, fleuve Jaune 800 (jadis 1 100), Brahmapoutre 540, Gange 520, Mississippi 500 (305 actuellement), Irrawaddy 260, Indus 250, Magdalena 220, Orénoque 150, Mékong 150, Seine 0,7, Rhône 31 (10 aujourd'hui). Charge en suspension : quantité de matières en suspension (MES ; en g ou mg/l d'eau) ; augmente avec le débit lors des crues (peut atteindre 400 g/l en Asie lors de crues très fortes dans des bassins très érodables). MES moyen : fleuve Jaune 20 000 mg/l, Mékong 320, Amazone 182, Garonne 128, Seine 44. Érosion mécanique moyenne des sols (en mètres par millénaire) : Afrique 0,014, Amér. du Nord 0,034, du Sud 0,039, Asie 0,152 (Houang-ho 0,53), Australie 0,011, Europe 0,02 (Rhône 0,04). Les eaux déposent ces alluvions dans des plaines alluviales et deltas, puis dans les océans. Pour le Nil, l'accumulation était de 30 cm par siècle dans le lit majeur et d'environ 16 cm dans le lit mineur avant la mise en service du barrage d'Assouan.

Transports dissous.   Matières transportées en solution dans l'eau venant de l'érosion chimique des bassins versants, des pollutions anthropiques et des apports atmosphériques (ions + CO2) [en millions de tonnes/an] : 4 000 à 5 000 dont Amazone 287, Yangzi Jiang 193, Mississippi 146, Irrawaddy 98, Gange 92, Danube 88, Ienisseï 67, Salouen 64. Charge en solution : quantité de matières dissoutes (en g ou mg/l d'eau) [Danube 428 mg/l, Mississippi 27,6, Amazone 43,5, Congo 35,4] ; diminue généralement quand le débit augmente par dilution par les eaux de ruissellement moins chargées ; augmente avec les rejets miniers (Rhin 500 mg/l ; Weser 2 460 mg/l).

RÉGIME D'UN FLEUVE

Définition.   Ensemble des variations de son débit : période de hautes eaux (maximum : la crue) et de basses eaux (minimum : l'étiage). Les variations dépendent de plusieurs facteurs : précipitations (pluie ou neige), température (favorisant l'évaporation, le gel ou la fonte des neiges), relief (rapidité de l'écoulement en montagne), sous-sol (perméable ou imperméable) et couvert végétal (le manteau forestier régularise le ruissellement et atténue les fortes crues).

Les aménagements hydrauliques (barrages hydroélectriques, réservoirs pour irrigation, lutte contre les crues) modifient le régime des cours d'eau. Exemples : la Durance à l'aval de Serre-Ponçon (crues moyennes amorties par la retenue), l'Isère à Grenoble (débits d'hiver supérieurs aux débits naturels habituels par utilisation de l'eau accumulée en période de fusion nivale).

Principaux types. 1o) Zones intertropicales :   les régimes suivent les variations des précipitations qui ont lieu le plus souvent en période chaude. Régime équatorial : débits abondants toute l'année (exemple : l'Ogooué au Gabon). Régime pluvial tropical : une saison sèche, une saison humide (exemples : le río Negro, Logone). L'écart entre hautes et basses eaux peut être accentué (exemple : au Sahel, certaines rivières comme le Bénoué, affluent au Niger au Cameroun-Nigéria, peuvent écouler 100 fois plus d'eau en été qu'en hiver). Peuvent entrer dans cette catégorie les fleuves des pays de mousson (Gange, Irrawaddy, Mékong, Mississippi inférieur).

2o) Zones méditerranéennes et subarides :  pénurie grave en été et abondance en période froide, souvent automne et printemps [exemples : Ardèche (France), Èbre (Espagne), Sacramento (USA), Taquari (Brésil), Serpentine (Australie-Occidentale)]. Régime aride : écoulement intermittent, crues torrentielles très rares séparées par de longs intervalles d'aridité (par exemple, les oueds sahariens).

3o) Zones tempérées et froides :  l'influence des températures l'emporte graduellement sur celle des précipitations. Régime pluvial océanique : hautes eaux en saison froide avec des différences peu accentuées mais de fortes variations interannuelles [exemples : Tamise (G.-B.), Coliban (Australie du Sud-Est)]. Régime des plaines continentales : à influences nivales croissantes ; hautes eaux en avril-mai dues à la fonte des neiges, basses eaux en septembre-octobre (exemples : Danube, Volga). Sur les fleuves sibériens et alaskiens, le Yukon, le Mackenzie, le régime commandé par la fonte des neiges présente une brusque montée des eaux (débâcle) en juin, puis une descente lente de juillet à avril.

4o) Zones de montagnes :  l'altitude accroît les précipitations et abaisse les températures ; les débits suivent fidèlement les variations thermiques. Régime glaciaire : dans les plus hauts bassins (Arve, Aar, Matter-Visp) : débit maximal de juillet-août très prononcé, étiage prononcé l'hiver, oscillations diurnes très fortes l'été ; bassins moins élevés : débit maximal avancé en juin (Romanche, Isère) ; montagnes moyennes : débit maximal en mai et 2e période de hautes eaux en automne-hiver (Garonne, Durance).

Cas particuliers : 1o) les plus grands fleuves traversant des zones variées ont des régimes complexes (exemples : les 2 plus grands fleuves tropicaux, le Congo et l'Amazone, ayant des affluents de chaque côté de l'équateur, ont un régime quasi équatorial. Le Mississippi garde son régime pluvio-nival jusqu'à son cours inférieur alors que la Floride voisine a un régime tropical. Le Nil, bien alimenté en amont avec un régime tropical, peut traverser une zone d'aridité complète sans jamais s'assécher. De même le Tigre et l'Euphrate se maintiennent grâce à la fonte des neiges des chaînes du Kurdistan). 2o) On trouve un régime pondéré (sans variations saisonnières) à la sortie des grands lacs (exemples : le St-Laurent à la sortie du lac Ontario, le Waiau à la sortie du lac Te Anau, le Waikato après le lac Taupo en Nlle-Zélande). Des variations très amorties existent aussi dans les terrains très perméables (exemples : craie de la Somme, karst yougoslave, cours de la Sogid dans les laves d'Islande, sables du Kalahari).

COURS D'EAU PRINCIPAUX (Longueur en km)

Afrique.   Nil-Kagera 6 671 (bassin 2 960 000 km2, débit moyen 3 000 m3/s) [voir Nil à l'Index]. Congo (ex-Zaïre, déformation de nzadi ou nzari, fleuve) 4 700 (bassin 3 710 000 km2, débit moyen 40 600 m3/s), parmi ses affluents : Kasaï 2 000, Oubangui 1 300. Niger 4 184 (bassin 1 100 000 km2). Zambèze 2 575. Orange 2 092. Volta 1 900. Sénégal 1 609. Limpopo 1 600. Chari 1 505. Gambie 1 127.

Amérique du Nord.   Missouri Read Rock 5 970. Mackenzie/Peace 4 240 (bassin 1 760 000 km2). Mississippi 3 779 (bassin 3 238 000 km2, débit moyen 18 000 m3/s). Yukon 3 701. Río Grande 3 060 (bassin 896 000 km2). St-Laurent 3 057. Arkansas 2 348. Colorado 2 317. Ohio/Alleghany 2 102. Red 2 076. Columbia 2 000. Saskatchewan 1 931. Snake 1 670. Tennessee/French Broad 1 387. Churchill 1 094. Yellowstone 1 080.

Amérique du Sud.   Amazone [Apurímac-Ucayali (fleuve des Amazones)] 6 400 ; débit moyen 200 000 m3/s (9 fois celui du Mississippi) ; bassin 7 045 000 km2 (on pourrait lui adjoindre le haut bassin de l'Orénoque, dont un bras, le Casiquiare, se jette dans le río Negro, principal affluent de la rive gauche de l'Amazone) ; alluvions : 1 milliard de tonnes/an (la plupart se déposent en mai, lorsque le niveau des eaux est le plus élevé, dans la basse et la moyenne Amazone, le reste se déversant dans l'océan). Profondeur maximale : 90 m. Source [découverte en 1953 par Michel Perrin (Fr., 21-4-1912/23-2-2001)] : au sommet du Nevado Huacra (glacier, 5 238 m) au Pérou d'où descend le Huaraco à l'ouest, qui, après confluence avec le Toro à l'est, devient le Santiago, qui, après confluence avec le Huarahuarco, devient l'Apurímac, puis l'Ene (sur la partie inférieure du cours), puis le Tambo ; à partir de Atalaya (où il reçoit les eaux du Vilcanota-Urubamba), il prend le nom de Ucayali ; à Puerte Franco (près de Nauta), où l'Ucayali conflue avec le Marañón, son nom devient Amazone pour les Péruviens et Solimoes pour les Brésiliens ; en aval de Téfé (confluence du rio Japurá), il reçoit du Brésil son nom de fleuve des Amazones. Largeur : 10 km, à 1 600 km de son embouchure (300 km à l'embouchure) ; remontée par les bateaux de mer : jusqu'à Iquitos, à 3 500 km de l'embouchure car la pente est faible (65 m pour les 3 000 derniers km) ; affluents et sous-affluents : environ 15 000 dont 4 de plus de 1 600 km [dont Madeira 3 380 km (le plus long affluent du monde), río Negro 2 253 [transporte autant d'eau que le Congo (2e fleuve mondial pour le débit)] ; Ucayali 2 000 ; Xingu 200] et 17 de plus de 1 320 km. On a imaginé de régulariser l'Amazone en barrant son cours principal dans la région de Santarem (à 700 km de l'embouchure) ; on créerait la plus importante ressource hydroélectrique au monde et on libérerait en aval 600 000 km2 de terres inondables fertiles (mais en amont, le lac de retenue noierait une surface presque aussi importante). Les écologistes craignent que le projet ne détruise l'équilibre biologique de la forêt.

AUTRES FLEUVES ET RIVIÈRES : Paraná 4 025 (bassin 2 835 000 km2). Purus 3 380. São Francisco 3 198. Tocantins 2 698. Japurá 2 414. Paraguay 2 206. Orénoque 2 062. Uruguay 1 609. Magdalena 1 537. Tapajos 1 500.

Asie.   Ob 5 410 (le plus long estuaire du monde, 885 km de long., 85 km de larg., bassin 2 500 000 km2). Gange-Brahmapoutre 5 401 [(le plus vaste delta du monde 75 000 km2), Gange 3 090 (bassin 2 165 000 km2), Brahmapoutre 2 704 (bassin 900 000 km2)]. Yangzi Jiang ou Yang-Tsé-Kiang (dit fleuve Bleu) 4 989 (ou 5 980 km avec affluent, bassin 1 830 000 km2, débit moyen 34 000 m3/s). Huang he ou Houang-ho (fleuve Jaune) 4 845 (bassin 745 000 km2). Amour 4 667 (bassin 1 845 000 km2). Lena 4 400 (bassin 2 490 000 km2). Irtych (affluent de l'Ob) 4 248 (bassin 1 643 000 km2). Ienisseï 4 129 (bassin 2 600 000 km2). Mékong 4 023 (bassin 800 000 km2, source découverte à 4 975 m le 17-9-1995 par Michel Peissel). Syr-Daria 2 860. Tigre-Euphrate 2 800. Indus 2 736 (bassin 1 165 000 km2). Tarim 2 700. Si-Kiang 2 655. Kolyma 2 599. Salouen 2 500. Amou-Daria 2 414. Irrawaddy 2 012. Sungari 1 819. Kama 1 280.

Australie.   Murray 2 575. Murrumbidgee 1 680. Darling 1 298. Sepik 1 127.

Europe.   Volga 3 701 (bassin 1 360 000 km2, débit moyen 8 000 m3/s). Danube 2 857 (bassin 817 000 km2, delta 3 750 km2, débit 6 300 m3/s). Oural 2 500. Dniepr 2 300. Kama 1 805. Don 1 770. Tizsa 1 358. Rhin 1 298. Elbe 1 127. Vistule 1 091. Tage 1 038. Loire  1 012 (bassin 115 200 km2). Warta 974. Meuse 950. Èbre 927. Oder 911. Douro 850. Rhône 812 (delta 750 km2). Pruth 811. Seine 776 (estuaire 114 km). Maros (ou Muresh) 756. Weser 732. Drave 724. Save 712. 675. Gotaelf 659. Guadiana 640. Guadalquivir 579. Garonne 575. Moselle 550. Inn 525. Main 524. Maritza 437. Escaut 430.


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