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Naissances (France métropolitaine).   Nombre total : 1941 : 300 000 ; 45 : 640 000 ; 46 : 833 000 ; 92 : 743 658 ; 93 : 711 610 ; 94 : 710 993 ; 95 : 729 609 ; 96 : 734 338 ; 97 : 726 768 ; 98 : 738 080 [dont naturels 300 546 (40,7 % de l'ensemble), légitimes 437 534 (du 1er rang : 190 104, 2e et plus : 247 430)]; 99 : 744 791 ; 2000 : 774 782 ; 01 : 770 945 ; 02 : 761 630 ; 03 : 761 464 ; 04 : 767 816 (France entière 800 240) ; 05 : 774 600 (France entière 807 400). Naissances vivantes par sexe (en 2005) : 396 680 garçons, 377 920 filles. Pour 100 filles vivantes, il y a 105 garçons. Nés vivants, par nationalité des parents (en 2004) : légitimes 411 490 dont de 2 parents français 318 018, 1 des 2 parents étranger 49 692, de 2 parents étrangers 43 780. Naturels : 356 326 dont de mère étrangère 24 752 ; par nationalité de la mère (en 2003) : française 673 789 ; étrangère 87 675 dont algérienne 14 177, marocaine 13 818, turque 7 338, portugaise 5 067, tunisienne 3 569, italienne 998, espagnole 952, autres Afrique 20 013, autres Asie 8 602, autres UE 4 321, divers 8 820.

Conceptions prénuptiales (en %).   1957 : 16 ; 65-67 : 22,5 ; 72 : 26,3 ; 80 : 17,7 ; 95 : 3,6 ; 2000 : 4 ; 03 : 3,4. (Maximum pour les mariages célébrés entre 1924 et 1973 : Pas-de-Calais 24,4 ; Indre 24. Minimum : Alpes-de-Haute-Provence 8,8 ; Aveyron 9,6).

Naissances hors mariage (France métropolitaine, en %).   1946-50 : 5,4 ; 60 : 6,2 ; 70 : 6,4 ; 80 : 11,4 ; 90 : 30,1 ; 95 : 37,6 ; 2000 : 43,6 ; 01 : 43,7 ; 02 : 44,3 ; 03 : 45,2 ; 04 : 46,4 ; 05 : 48,3 (France entière).

Avortements enregistrés.   Voir à l'Index.

Familles (France métropolitaine).   Répartition en % selon le nombre d'enfants (de 0 à 18 ans, en 1999) : pas d'enfant : 53,9 ; 1 : 20,6 ; 2 : 17,2 ; 3 : 6,3 ; 4 : 1,4 ; 5 : 0,4 ; 6 et + : 0,2. Familles nombreuses : il y eut une génération où les Gramont furent 12, les Rohan 13, les Croÿ 14, les Catinat et les Montgolfier 16, les La Rochefoucauld et les Carnot 18, Arnauld 19 ; le père de Marie Agnesi (mathématicienne) eut 23 enfants (3 mariages).

Fécondité (France métropolitaine).   Descendance finale des générations (nombre effectif de naissances, par femme en âge de procréer au cours d'une génération) : 1670-89 : 6,5 ; 1690-1719 : 6,2 ; 1720-39 : 6 ; 1740-69 : 5,8 ; 1770-89 : 5,5 ; 1790-1819 : 4,6 ; 1851-55 : 3,4 ; 1870 : 2,7 ; 1900 : 2 ; 30 : 2,6 ; 40 : 2,4 ; 45 : 2,2 ; 55 : 2,1 ; 65 : 1,9 ; 2005 : femmes nées en 1955 : 2,13 ; en 1965 : 1,99 ; en 1970 : 1,70. Au-dessous de 2,08, une population n'assure plus son renouvellement. Indice synthétique (nombre moyen de naissances par femme) : 1950 : 2,93 ; 60 : 2,73 ; 70 : 2,47 ; 80 : 1,94 ; 90 : 1,78 ; 95 : 1,71 ; 2000 : 1,87 ; 01 : 1,88 ; 02 : 1,87 ; 03 : 1,87 ; 04 (est.) : 1,92 ; 05 (est.) : 1,94. Age moyen de la mère à la naissance : 1960 : 27,6 ans ; 70 : 27,2 ans ; 80 : 26,8 ans ; 90 : 28,3 ans ; 95 : 29 ans ; 2000 : 29,4 ans ; 03 : 29,5 ans ; 04 (est.) : 29,6 ans ; 05 (est.) : 29,7 ans.

Mortalité infantile (France métropolitaine).   Décès à moins d'1 an (taux pour 1 000 nés vivants) et, entre parenthèses, vrais mort-nés (mortinatalité : décès in utero de fœtus de plus de 6 mois, avant ou pendant l'accouchement) : 1960 : 27,4 ; 70 : 18,2 ; 80 : 10 (8,6) ; 85 : 8,3 (7,3) ; 90 : 7,3 (5,9) ; 95 : 4,9 (5,3) ; 2000 : 4,4 (4,6) ; 01 : 4,5 (4,8) ; 02 : 4,1 (8,2) ; 03 : 4 (8,9) ; 04 : 3,9 (9,1) ; 05 (est.) : 3,6 (n.c.). Décès de la 1re semaine (mortalité néonatale précoce) [y compris faux mort-nés, ayant respiré à la naissance mais décédés avant la déclaration à l'état civil (dans les 3 j au plus)] : 1960 : 14,5 ; 65 : 12,7 ; 70 : 10,2 ; 75 : 7,3 ; 80 : 4,4 ; 85 : 3,4 ; 90 : 2,5 ; 95 : 2,2 ; 2000 : 2 ; 01 : 2,1 ; 02 : 1,8 ; 03 : 1,8 ; 04 (est.) : 1,8. Des 28 premiers jours (mortalité néonatale) : 1960 : 17,6 ; 65 : 15,2 ; 70 : 12,6 ; 75 : 9,1 ; 80 : 5,8 ; 85 : 4,6 ; 90 : 3,6 ; 95 : 2,9 ; 2000 : 2,8 ; 01 : 2,9 ; 02 : 2,7 ; 03 : 2,6 ; 04 (est.) : 2,6. Du 29e au 365e jour (mortalité post-néonatale) : 1960 : 9,7 ; 65 : 6,7 ; 70 : 5,5 ; 75 : 4,6 ; 80 : 4,3 ; 85 : 3,7 ; 90 : 3,8 ; 95 : 2 ; 2000 : 1,6 ; 01 : 1,6 ; 02 : 1,4 ; 03 : 1,4 ; 04 (est.) : 1,3.


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Mortalité périnatale : décédés la 1re semaine ou mort-nés ; fœto-infantile : à moins d'un an ou mort-nés.


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RECENSEMENT

1ers recensements modernes.   1665 Québec, 1749 Finlande, 1750 Suède, 1769 Norvège et Danemark, 1790 USA, 1801 G.-B.

En France.   1ers recensements réalisés par les Romains. 786 : Charlemagne fait dresser un « inventaire ». 1326 : Philippe VI de Valois commande « l'état des paroisses et des feux » (env. 19 millions d'hab.). 1686 : Vauban propose une « méthode générale et facile pour faire le dénombrement des peuples ». Il s'intéresse au sujet pour des raisons économiques, fiscales et politiques plutôt que scientifiques. XVIIe et XVIIIe siècles : méthode du « multiplicateur » utilisée (repose sur l'idée qu'il existe des quantités en rapport simple et relativement constant avec la population totale ; par exemple : le nombre de maisons, de familles, d'hommes en âge de porter les armes, les naissances, décès, mariages sur une année, etc.). 1746 : Antoine Deparcieux publie la table de mortalité des rentiers. 1772 : l'abbé Terray prescrit aux intendants de lui fournir, avec le concours des curés, des tableaux annuels du mouvement de la population qui ont été dressés jusqu'en août 1792. 22-7-1791 : la loi prévoit un rec. Préparé par Lucien Bonaparte et Chaptal, le recensement dit de l'an VIII, prescrit par une circulaire du 16 floréal (16-5-1800), a lieu en 1801 (33 111 962 hab. dans les 98 départements de l'époque, dont 27 349 000 sur le territoire attribué à la France par le traité de 1815). Lucien Bonaparte a exigé des maires qu'ils fournissent un état de la population de leur commune, répartie entre hommes mariés, veufs, femmes mariées, veuves, garçons, filles et défenseurs de la patrie vivants. Dans quelques communes, les maires font établir une liste nominative, dans d'autres ils utilisent le registre de population, resté théoriquement obligatoire ; la plupart du temps, ils se contentent d'évaluations approximatives, souvent au-dessous de la vérité. Puis (par l'ordonnance du 16-1-1822) on effectue 1 recensement tous les 5 ans (années terminées par 1 et 6) ; le 1er est effectué en 1831. A cause des guerres, le recensement de 1871 est reculé d'un an et il n'y en aura pas en 1916 et 1941. Après 1945, le recours aux enquêtes par sondage doit, pense-t-on, permettre d'effectuer 1 recensement tous les 10 ans ; mais un rythme plus rapide se révèle nécessaire dès 1946. On a depuis réalisé 7 recensements : 1954, 1962, 1968, 1975, 1982, 1990, 1999 (33e recensement, initialement prévu pour 1997 et reporté pour raisons budgétaires : du 8-3 au 3-4). Coût du recensement (en millions de F) : 1975 : 211,2 ; 82 : 450 ; 90 : 1 000 ; 99 : 1 200 [115 000 agents recenseurs (dont 5 000 à Paris) encadrés par 3 600 délégués de l'Insee et recensant chacun environ 530 personnes]. Résultats : obtenus par comptabilisation des bulletins individuels, ils sont authentifiés par un décret et prennent, de ce fait, le nom de population légale. Avec doubles comptes, la population comptée à part (militaires, élèves internes) est comptée 2 fois : dans la commune où se trouve la caserne ou l'établissement, et dans celle de la résidence personnelle. De nombreux textes législatifs s'y réfèrent, notamment dans les domaines suivants : crédits aux départements et aux communes ; subventions de l'État aux collectivités locales ; élections municipales ; détermination du nombre des emplois communaux ; traitement et indemnités des fonctionnaires des collectivités locales ; règles d'adjudication des marchés ; plans et travaux d'urbanisme ; impôts et taxes ; législation des loyers ; hygiène, nombre d'officines de pharmacie. Un recensement complémentaire peut être effectué dans les communes en forte expansion.

Prescriptions : les renseignements obtenus servent à établir des tableaux statistiques anonymes, mais jamais à des fins fiscales ou pour un contrôle administratif quelconque. Tout participant aux opérations du recensement étant astreint au secret professionnel, l'Insee ne pourra communiquer aucun résultat individuel des questionnaires avant 100 ans. La Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) a autorisé l'Insee à vendre certaines analyses statistiques (20 millions de F gagnés avec le recensement de 1982) mais elle a exigé en avril 1989 des protections, interdisant notamment la diffusion de résultats portant sur des zones de moins de 5 000 hab.

Nouvelle méthode   depuis 2004 (loi du 27-2-2002 sur la démocratie de proximité) : recensement annuel par sondages et échantillons tournants (proposée par le chercheur américain Leslie Kish). Communes de moins de 10 000 hab. (env. 35 500) : recensement exhaustif tous les 5 ans, à raison d'un cinquième des communes chaque année (communes réparties par décret en 5 groupes, constitués sur des critères exclusivement statistiques et dispersés sur l'ensemble du territoire). Communes de 10 000 hab. et + (939 communes) : enquête annuelle par sondage auprès d'un échantillon d'adresses (adresses distribuées en 5 groupes, tous répartis sur l'ensemble du territoire de la commune). Chaque année, un échantillon d'adresses différent représentant 8 % des logements est tiré au sort (40 % de la population consultée au bout de 5 ans). Résultats : chaque année, l'Insee disposera de chiffres pour 14 % de la population française (20 % pour celles des communes de moins de 10 000 hab., 8 % pour les autres), soit 8,4 millions de personnes (dont zone rurale 6, urbaine 2,4). Ensuite, extrapolations aux niveaux régional et national. Fin 2008 sera publié le chiffre de la population légale au 1-1-2006, fin 2009 celui au 1-1-2007 et ainsi de suite. Coût annuel : 31 millions d'€. 1re enquête : du 15-1 au 12-3-2004, 18 000 agents recenseurs, taux de non-réponse grandes villes 6 %, petites 2,5 % (résultats début 2005). 2e enquête : début 20-1-2005. 3e enquête : 19-1-2006.

Enquête obligatoire pour toute personne physique ou morale (loi du 7-6-1951) sous peine d'amende (jusqu'à 150 €, 300 à 2 250 € si récidive).



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