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Quid 2007

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BRANCHE ORLÉANS (CADETTE)

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Le 21-12-1988, le tribunal de grande instance de Paris avait tranché en faveur du duc d'Anjou et de Cadix (défendu par Jean Foyer) dans le procès intenté par Henri d'Orléans, comte de Mortain (représenté par Paul Lombard) et les Pces Ferdinand de Bourbon-Siciles et Sixte Henri de Bourbon-Parme (représentés par Jean-Marc Varaut) qui souhaitaient que la justice lui interdise de porter le titre de duc d'Anjou et d'user des armoiries de la maison de France (3 fleurs de lis d'or sur champ d'azur). Le jugement constatait que : « Les titres nobiliaires supprimés par les Révolutions de 1789 et de 1848 et rétablis par le décret du 28-1-1852 ne peuvent être régulièrement portés et ne peuvent être donnés à leurs titulaires dans les actes d'état civil qu'en vertu d'un arrêté d'investiture pris par le garde des Sceaux, en application de l'acte royal ou impérial qui les a, à l'origine, conférés. » Un titre de noblesse « ne peut être défendu contre toute usurpation que par celui qui en dispose lui-même dans les conditions rappelées, ou qui fait partie d'une famille à laquelle a été, de la même manière, reconnue cette distinction honorifique ». Or le titre de duc d'Anjou « a été concédé, en dernier lieu, par Louis XV à son 2e petit-fils Louis Stanislas Xavier (futur Louis XVIII) puis a été aboli par l'effet du décret de l'Assemblée nationale constituante du 19-6-1790. La survivance actuelle de ce titre ne pourrait être vérifiée que par le garde des Sceaux, éventuellement saisi. Dans ces conditions, Henri d'Orléans doit être déclaré irrecevable à agir en défense du titre de duc d'Anjou sur lequel il n'établit pas que lui-même ou sa famille aient des droits. Il doit en être de même quant à Ferdinand de Bourbon-Siciles et Sixte de Bourbon-Parme qui ne justifient pas davantage d'un intérêt à intervenir ». Pour le port des armoiries, « il n'appartient pas à une juridiction de la République d'arbitrer la rivalité dynastique qui sous-tend en réalité cette querelle héraldique comme l'ensemble de la procédure ».

L'arrêt de la cour d'appel de Paris (22-11-1989) confirma ce jugement en précisant que les pleines armes de France prises depuis plus de 100 ans par les aînés des Bourbons d'Espagne (depuis la mort d'Henri V en 1883) ne peuvent être contestées au Pce Louis, nouvel aîné. Depuis la chute de Charles X, ce sont des armes privées, non étatiques, elles sont un attribut de la famille.

Lois de dévolution de la couronne de France ou Lois fondamentales du royaume. La couronne est héréditaire dans la maison capétienne de mâle en mâle par ordre de primogéniture. Les femmes sont exclues. Le prétendant doit être français, enfant légitime. Son mariage doit être reconnu par le chef de la Maison. Il doit être catholique. Le chef de la maison de France porte le titre de « Monseigneur » et son épouse celui de « Madame ». Pacte de famille du 29-4-1909 : 1o) signé d'un côté par le duc d'Orléans (1869-1926, sans postérité), son frère, le duc de Montpensier († 1924, sans postérité), son seul cousin germain subsistant, Jean, titré par lui duc de Guise [qui lui succédera en 1926 comme chef de famille (dont un seul fils, le Cte de Paris, 1908-99), qui représente son père le duc de Chartres (1840-1910, qui n'avait pu assister à la réunion)], les 2 cousins germains de son père restés français : le duc d'Alençon (1844-1910 ; fils cadet du duc de Nemours, chef de la branche cadette restée française dite de Nemours et son fils unique, Emmanuel (1872-1931), titré duc de Vendôme par le duc d'Orléans [il n'eut qu'un fils, né 1905 (titré duc de Nemours par le duc d'Orléans), † 1970 sans postérité], le duc de Penthièvre [1845-1919, fils unique du Pce de Joinville (1818-1900)] sans descendance légitime. 2o) d'un autre côté par le Cte d'Eu, frère aîné du duc d'Alençon [devenu Brésilien par son mariage, en 1864, avec la Pcesse impériale du Brésil] et ses 3 fils (Pierre, Louis et Antoine) qui reconnaissaient qu'eux et leur descendance constituaient une maison distincte de l'ensemble des branches de la maison d'Orléans : les Orléans et Bragance, maison impériale du Brésil, en gardant leurs droits de successibilité à la couronne de France, mais en prenant la dernière place dans l'ordre de primogéniture.

Suite des prétendants depuis la mort de Louis-Philippe (26-8-1850).   1850 Louis-Philippe, Cte de Paris (24-8-1838/Stowe House, Angl., 8-9-1894). 1894 Philippe, duc d'Orléans (Yorkhouse, près de Twickenham, Angl., 6-2-1869/Palerme, 28-3-1926) son fils, sans postérité. 1926-28-3 Jean d'Orléans, duc de Guise (Paris, 4-9-1874/Larache, 25-8-1940), son cousin germain ; 1891-99 au Danemark (officier 1894) ; 1897 titré duc de Guise par Philippe, duc d'Orléans ; 1899-30-10 épouse à Kingston on Thames (Angl.) Isabelle d'Orléans (Eu, 7-5-1878/Larache, 21-4-1961), sa cousine germaine, sœur de Philippe duc d'Orléans ; 1909 s'installe au Maroc (sous le nom d'Orliac, nom d'un tambour-major du duc d'Aumale) ; 1912-20-3 après la Convention de Fez, la maison de Larache revient au Maroc espagnol et le domaine de Maarif au Maroc français ; 1914 cherche à servir dans l'armée (France, Belgique, G.-B. refusent), servira dans la Croix-Rouge ; 1918 revient à Larache. étés à Vineuil-St-Firmin (Oise) chez la duchesse de Chartres ou à Randan (près de Vichy) chez la Ctesse de Paris ; 1926-28-3 devient chef de la maison de France ; condamné à l'exil avec son fils. -mai s'installent au manoir d'Anjou près de Bruxelles (château de Putdael entouré de 15 ha, d'abord loué par le duc d'Orléans en 1913, puis acheté 75 000 F en 1923 et rebaptisé, ruiné pendant la guerre de 1940).

Henri d'Orléans Cte de Paris (Le Nouvion-en-Thiérache, Aisne, 5-7-1908/Cherisy, E.-et-L., 19-6-1999).   Inhumé à la chapelle royale St-Louis de Dreux (E.-et-L.). Légalement duc d'Orléans, de Valois, de Chartres, de Nemours et de Montpensier, dauphin d'Auvergne, Pce de Joinville et sénéchal héréditaire de Champagne, Mis de Coucy et de Folembray, Cte de Soissons, de Dourdan et de Romorantin, baron de Beaujolais, etc., Pce du sang de France. Fils du duc de Guise. Épouse (8-4-1931, palais d'Orléans à Palerme) Isabelle d'Orléans et Bragance (Eu, S.-M., 13-8-1911/5-7-2003), descendante du duc de Nemours. A la demande de sa femme, séparés de corps et de biens en févr. 1986. Après ses 2 baccalauréats, suit des cours à la faculté des sciences de Strasbourg et à l'université de Louvain (2 ans en sciences, 2 ans en droit), doctorat de droit. Parle français, allemand, anglais, arabe, espagnol, italien. 1929-5-7 titré Cte de Paris par son père. 1931 après son mariage, s'installe au manoir d'Anjou et achète le château d'Agimont près de Givet en Belgique. 1932-27-9 obtient son brevet de pilote. 1934-janv. 1er numéro de Question du jour, revue trimestrielle [avril 1936 après 9 numéros fusionne avec Courrier royal (1er numéro le 1-12-1934), devient le 1-5-1937 l'organe officiel de la maison de France]. 1936 publie Essai sur le gouvernement de demain, le Prolétariat (1937), Programme (1938). 1937-22-11 et -4-12 au nom du duc de Guise, désavoue l'Action française. 1938 dans Le Figaro, prend position en faveur d'un État juif. Maurras ordonne à ses fidèles de résilier leurs abonnements au Courrier royal (qui perd la moitié de ses lecteurs). -21-10 se rend clandestinement à Magny-en-Vexin pour donner une conférence de presse contre les accords de Munich, puis rentre en Belgique. 1939-4-5 Pt Lebrun rejette sa demande de s'engager dans l'armée. -17-9 nouvelle demande refusée. -8-11 refus de la Grande-Bretagne. 1939-fin le gouvernement français lui confie des missions secrètes auprès de Pie XII, Victor Emmanuel III d'Italie, Paul de Yougoslavie, Georges II de Grèce et Boris de Bulgarie. 1940-19-1 rentre à Bruxelles. -21-3 Paul Reynaud l'autorise à s'engager comme 2e classe dans la Légion sous le nom d'Orliac. -Avril missions auprès de Léopold III de Belgique, puis Italie, Vatican et Yougoslavie. -Juillet démobilisé à Marseille. Se replie au Maroc où sont ses parents. -24-8 mort du duc de Guise ; devient chef de la maison de France. S'installe à Rabat avec sa femme et Henri, son fils aîné (les autres enfants les rejoignent en 1941). 1941-1-7 se définit comme prétendant. 1942-6-8 rencontre Pétain à Charmeil. -7-8 Laval à Riom (qui lui propose le ministère du Ravitaillement, mais il refuse). -8-8 rentre au Maroc. -10-12 Alger, participe au complot contre Darlan. 1943-10-1 quitte Alger pour Rabat (maison vendue nov. 1942) et Larache. 1944-janv. s'installe à Pampelune (Espagne) à l'hôtel, puis dans une maison louée. 1946-juillet s'installe au Portugal, à Lisbonne, puis Cintra (Quinta do Anjinho, louée puis achetée). 1947-janv. publie Entre Français. 1948-24-1 : 1er numéro du Bulletin d'information du bureau politique de Mgr le Cte de Paris. 1950-24-6 loi d'exil abrogée ; votée le 16-5 par l'Assemblée nationale par 314 voix contre 179 (communistes et une partie de la SFIO) et le 22-6 par le Conseil de la République par 218 voix contre 84 (seule restriction, possibilité d'expulser le Cte de Paris s'il trouble l'ordre public). -5-7 rentre en France et loge au Crillon. Installe des bureaux rue de Constantine, dans un hôtel particulier mis à sa disposition par Émile Moreau (ancien gouverneur de la Banque de France et ancien Pt de la Banque de Paris et des Pays-Bas). Pierre Delongraye-Montier et Pierre Longone supervisent la rédaction du Bulletin auquel collaborent Louis Franck (directeur général des Prix de 1947 à 62), François Bloch-Lainé (directeur du Trésor de 1948 à 52 et de la Caisse des dépôts), Maurice Lauré (futur Pt de la Sté générale), Joseph Roos (Pt d'Air France), etc. 1952-fin achète le manoir du Cœur-Volant à Louveciennes ; 1953-28-9 s'y installe. 1954-13-7 rencontre de Gaulle ; le verra plusieurs fois et croira en 1962 que de Gaulle l'envisage sérieusement comme successeur en 1965 (mais de Gaulle se représentera). 1967-18-1 cesse la publication du Bulletin, ferme ses bureaux de la rue de Constantine. Il s'occupe de Chantilly et de la fondation Condé (180 lits) dirigée depuis 1974 par Monique Friesz (née 5-11-1922) qui deviendra sa dame de compagnie. 1968 infarctus. 1969-5-3 dépose aux Archives nationales les archives de la maison de Fr. (branche d'Orléans). 1971 s'installe rue de Miromesnil. 1977 infarctus. 1979 publie Mémoires d'exil et de combat, 140 000 ex. 1981 et 88 soutient Mitterrand. 1986 publie Lettre aux Français ; 1987 L'avenir dure longtemps. 1991 opération à cœur ouvert. 1994 déménage aux Hespérides à Levallois-Perret, Monique Friesz l'y accompagne. 1995-1-3 le tribunal de grande instance de Paris déboute 5 de ses enfants qui voulaient lui interdire de vendre chez « Sotheby's » 450 objets « souvenirs de famille ». 1998 s'installe à Cherisy près de Dreux (E.-et-L.).

Fortune : estimée en 1940 à environ 400 millions de F, en 1999 de 40 à 100. Ont été vendus : des immeubles à Neuilly, le manoir d'Anjou (le 28-4-1948 à la maison du Bon Pasteur), le château de Nouvion-en-Thiérache, le palais d'Orléans à Palerme, la Quinta au Portugal (en 1985), le Cœur-Volant (à la BNP en 1971), le château d'Eu (en 1960) [la Ctesse de Paris conservant le pavillon Montpensier, 120 ha de parc et 2 maisons], des objets d'art [exemples : portrait du duc d'Orléans par Ingres (15 millions de F), parures de diamants et saphirs de Marie-Antoinette (au Louvre, 5 millions de F), de la reine Marie-Amélie (en 1997, 5 millions de F), mobilier de la Quinta (en 1996 à Monaco, 14 millions de F)]. Après sa mort, vente de souvenirs les 30-10 et 14-11-2000.

Fondation Saint-Louis : 1974-11-1 constituée à Amboise. 1975-18-3 inaugurée. Prend la suite de la Sté civile du domaine de Dreux créée en 1886 par le Cte de Paris pour assurer la pérennité des biens de la maison de France en indivision. Comprend : château d'Amboise (I.-et-L.), ruines du château de Bourbon-l'Archambault (Allier), chapelle de Dreux (E.-et-L.), chapelle N.-D. de la Compassion porte Maillot [érigée en souvenir de la mort du duc d'Orléans (1810-42) fils aîné du roi Louis-Philippe], monuments du Pce de Condé à St-Leu (juin 1844) et de Madame Adélaïde à Millebosc (S.-M.), archives de la maison de Fr., immeubles rue de Miromesnil et à Neuilly-sur-Seine, tableaux, bijoux, argenterie, etc. Pt d'honneur : l'actuel Cte de Paris mais ne peut y figurer. Pt : duc de Luynes.

Henri d'Orléans (16-1-1822/7-5-1897), duc d'Aumale, 4e fils de Louis-Philippe, hérite en 1830 de la fortune du Pce Louis de Bourbon-Condé (1756-1830), dernier duc de Bourbon, dont Chantilly, 13 000 ha de forêts de l'ancien duché de Guise, et d'une partie de la fortune des Pces de Conti (branche éteinte en 1814). 1848 doit s'exiler, vend Guise à la banque Sellière (13 millions de F). 1852-22-1 les biens des Orléans sont confisqués. 1853-55 le baron Sellière fait construire le Grand Château à Nouvion-en-Thiérache. 1871-8-6 loi d'exil abrogée, Aumale peut rentrer en France et récupérer Guise (la vente ayant été fictive). En 1940, le château du Nouvion revient au Cte de Paris et à ses 3 sœurs, puis, à la suite d'un accord entre les 4 héritiers, au Cte de Paris et au Pce Michel de Grèce (fils de sa sœur Françoise). 1980-3-6 le Grand Château est vendu 1 million de F à la ville de Roubaix et en 1986 le Petit Château à la ville de Nouvion.

Mgr Henri-Philippe d'Orléans, Cte de Paris (né manoir d'Anjou, Belgique, 14-6-1933).   Ascendance sur 10 générations (soit 512 quartiers ; 1 023 personnages) : issu du roi Louis-Philippe (1773-1848) 5 fois, « Monsieur » (1640-1701) 26, Louis XV (1710-74) 5, Louis XIV (1638-1715) 48, Louis XIII (1601-43) 74, Henri IV (1553-1610) 145. Épouse 1o) 5-7-1957 (divorce le 3-2-1984, annulation refusée 2 fois) Dchesse Marie-Thérèse de Wurtemberg (née 12-11-1934), fille de Philippe duc de Wurtemberg et de la Dchesse, née Rosa d'Autriche (le Cte de Paris, son beau-père, la titra le 22-2-1984 à titre personnel Dchesse de Montpensier), dont : MARIE [(3-1-1959) qui épousera (29-7-1989) Gundakar de Liechtenstein (1-4-1949), dont : Léopoldine (27-6-1990), Marie-Immaculée (15-12-1991), Johann-Wenceslas (16-3-1993), Marguerite (10-1-1995), Gabriel (6-5-1998)], FRANÇOIS (7-2-1961, handicapé), titré Cte de Clermont, BLANCHE (10-9-1962, handicapée), titrée 17-6-2000 Melle de Valois, JEAN (19-5-1965), duc de Vendôme (depuis 1987), officier de réserve [fiancé 31-12-2000 à la Dchesse Tatjana d'Oldenbourg (née 11-11-1974) ; 11-6-2001 fiançailles annulées], EUDES [(18-3-1968), duc d'Angoulême, épouse (10-7-1999) Marie-Liesse de Rohan-Chabot (23-6-1969) dont 1 fille] ; 2o) 31-10-1984 Micaëla Ana María Cousino y Quinones de Léon, titrée Pcesse de Joinville le 31-10-1990 [30-4-1938 ; fille de Luis Massimiliano Cousino y Sebire et de doña Antonia María Micaëla Quinones de Léon y Bañuelos, 4e Mise de San Carlos ; divorcée (24-5-1966) de Jean Robert Bœuf (13-2-1934) épousé le 12-6-1961, dont elle avait eu 1 fils Alexis 1964]. 1948 autorisé à venir en France poursuivre ses études malgré la loi d'exil. 1953 titré Monseigneur par son père. 1957-30-6 titré Cte de Clermont ; -5-7 : 1er mariage. -1-9 à sept. 1959 service militaire en Algérie, termine sous-lieutenant. 1959 de Gaulle lui propose un poste au secrétariat de l'Élysée, refus ; -oct. s'engage dans l'armée pour 8 ans. 1959-62 affecté au secrétariat du ministère de la Défense à Paris. 1962-67 légion étrangère en Allemagne et en Corse. 1968-janv. rendu à la vie civile ; -mars entre au Crédit lyonnais. 1972 à la Sté rhodanienne d'investissements internationaux à Genève. 1974 1re exposition de peintures. 1984-3-2 divorce ; -31-10 se remarie civilement [son père, désapprouvant son divorce et son remariage, fait publier le même jour un communiqué l'écartant de la succession au trône ; mais le Cte de Clermont n'acceptant pas de transmettre ses droits de succession à son fils Jean, le Cte de Paris lui ôte le titre de Cte de Clermont, lui conférant celui de Cte de Mortain, et précise qu'à sa mort son 2e petit-fils Jean (François, l'aîné, étant handicapé), sera son successeur et relèvera le titre de Cte de Paris. -1-1 le Cte de Clermont proteste contre cette décision par communiqué et décide de garder son titre]. 1990-31-10 par lettre, son père lui redonne son titre de Cte de Clermont et le réintègre dans ses droits successoraux. 1999-19-6 mort de son père ; prend les titres de Cte de Paris, duc de France, sa femme étant Dchesse de France, Pcesse de Joinville. 2000-22-6 vénérable de la loge le Lys de France (GLNF, initié 1979, avait été exclu 1987). Ouvrages : A mes Fils (1990), Désolé Altesse, c'est mon jour de congé (livre de cuisine) et Adresse au futur chef de l'État (1994), La France survivra-t-elle à l'an 2000 ? (1997), le Passeur de miroir (2000), la France à bout de bras (2002), l'Histoire en héritage (2003). Parfums créés : Lys bleu (1980), Royalisme (1997).

Frères et sœurs (Pces et Pcesses). Isabelle (8-4-1932), épouse (à Dreux, 10-9-1964) Cte Frédéric-Charles de Schönborn-Buchheim (30-3-1938) : dont DAMIEN (17-7-1965), VINCENT (28-11-1966), LORRAINE [3-1-1968, ép. 1997 Wilhelm von Spee (10-9-1963), dont Gustave (1998)], CLAIRE (7-10-1969), MELCHIOR (22-10-1977). Hélène-Astrid (17-9-1934) ; épouse 17-1-1957 Cte Évrard de Limburg-Stirum (31-10-1927/5-3-2001, fils du Cte Thierry de Limburg-Stirum et de la Ctesse née Pcesse Marie-Immaculée de Croÿ), dont : CATHERINE [(21-10-1957), épouse 18-11-1988 Ortis Galraô (6-7-1955), dont Céleste (12-12-1988), Orian (5-12-1993) ; divorce en 1994], THIERRY [(24-7-1959), épouse 8-9-1990 Katia della Faille de Leverghem, dont Gloria (23-9-1993)], LOUIS [(16-6-1962), épouse 6-9-1996 Belen Lopez y Montero (25-12-1965)], BRUNO [(20-2-1966), épouse 22-7-1995 Christine de Lannoy (15-7-1967), dont Gaspard (16-11-1996)]. François (15-8-1935, tué en Algérie 11-10-1960, duc d'Orléans à titre posthume). Anne (4-12-1938) épouse 12-5-1965 Pce Charles de Bourbon-Siciles (16-1-1938), duc de Calabre [infant d'Espagne, fils de l'infant d'Espagne Alphonse de Bourbon (1901-64), duc de Calabre et de l'infante née Pcesse Alice de Bourbon de Parme], dont : CRISTINA [(15-6-1966), épouse 15-7-1994 Pedro Lopez-Quesada y Fernandez-Urrutia (26-7-1963), dont Victoria (1997)], MARIA PALOMA [(5-4-1967), épouse 13-7-1996 archiduc Siméon d'Autriche (29-6-1958), dont Johannes (29-10-1997)], PEDRO [(16-10-1968), titré duc de Noto, épouse 20-3-2001 Maria Landaluce dont il avait eu Jaime (1993, enfant naturel reconnu) Juan (2003), Pablo (2004)], INÈS (20-4-1971) épouse 2001 Michele Carrelli Palombi des Mis di Montrone (né 1965), VICTORIA (24-6-1976) épouse 2003 Markos Nomikos (né 1965), Pcesses et Pce des Deux-Siciles. Diane (24-3-1940, a publié, avec Stéphane Bern, Diane de France, princesse rebelle, 2003) épouse 21-7-1960 Carl duc de Wurtemberg (1-8-1936) frère de Marie-Thérèse (voir col. b), chef de la maison de Wurtemberg, dont : FRÉDÉRIC [(1-6-1961), épouse 13-11-1993 Pcesse Marie de Wied (27-12-1973), dont Wilhelm (13-8-1994), Maria-Amalia (12-3-1996), Sophie-Dorothée (19-8-1997)], MATHILDE [(11-7-1962), épouse 19-11-1998 Cte héritier Erich von Waldburg-Zeil (21-11-1962), dont Marie-Thérèse (4-10-1989), Élisabeth (31-12-1990), Marie-Charlotte (10-5-1992), Hélène (29-11-1993), Marie-Gabrielle (29-11-1996)], ÉBERHARD (20-6-1963), PHILIPPE [(1-11-1964), épouse 27-7-1991 Pcesse Marie-Caroline duchesse en Bavière (23-6-1969), dont Sophie (15-1-1994), Pauline (15-4-1997)], MICHEL (1-12-1965), ÉLÉONORE-FLEUR (4-11-1977). Michel (25-6-1941) Cte d'Évreux (depuis 10-12-1976), employé du conseil général des Hauts-de-Seine, épouse 18-11-67, sans l'autorisation du Cte de Paris, Béatrice Pasquier de Franclieu (24-10-1941), directrice de Dior à Madrid, séparation (février 1994), dont : CLOTILDE [(28-12-1968), épouse 18-9-1993 Édouard Crépy (19-1-1969), dont Louis-Nicolas (4-8-1995), Charles-Édouard (13-7-1996)], ADÉLAÏDE (11-9-1971), CHARLES-PHILIPPE (3-3-1973), titré duc d'Anjou par son oncle Henri-Philippe Cte de Paris, et déclaré « Gd maître de St-Lazare » (8-12-2004). FRANÇOIS (10-2-1982). Jacques (25-6-1941), son jumeau, duc d'Orléans (depuis 1969), épouse 3-8-1969 Gersende de Sabran-Pontevès (29-7-1942), fille de Foulques de Sabran-Pontevès, duc de Sabran, dont : DIANE (24-6-1970), CHARLES-LOUIS [(11-7-1972) duc de Chartres, épouse 28-6-1997 Ileana Manos (22-9-1970) dont 5 enfants], FOULQUES (9-7-1974) Cte d'Eu. Claude (11-12-1943), épouse 1o) 22-7-1964 Pce Amédée de Savoie, duc d'Aoste (27-9-1943), fils du Pce Aimon de Savoie, duc d'Aoste (1900-48) et de la Dchesse née Pcesse Irène de Grèce [divorcée 26-4-1982 (annulation 8-1-1987)], dont : BIANCA [(2-4-1966), épouse 11-9-1988 Cte Giberto Arrivabene-Gonzaga (5-7-1961), dont : Viola (31-5-1991), Vera (18-8-1993), Mafalda (27-12-1997)], AIMON (13-10-1967), MAFALDA [(21-9-1969), épouse 18-9-1994 Alessandro Ruffo di Calabria (4-11-1964), séparation juillet 1997 ; 2o) 27-4-1982 Arnaldo La Cagnina (26-7-1929), divorce en 1995]. Chantal (9-1-1946) épouse 28-7-1972 Bon François-Xavier de Sambucy de Sorgue (20-8-1943), dont : AXEL (4-7-1976), ALEXANDRE (26-3-1978), KILDINE (5-5-1979). Thibaut (21-1-1948/23-3-1983), Cte de La Marche (10-12-1976), emprisonné 14 mois (inculpé 26-4-1980) pour complicité dans tentative de vol, épouse 23-9-1972 Marion Gordon-Orr (4-9-1941 ; union non agréée par le Cte de Paris), dont : ROBERT (6-9-1976), Cte de La Marche, LOUIS-PHILIPPE (1979-80).

Tantes du Cte de Paris (sœurs de son père). Isabelle (1900-83) épouse 1o) Cte Bruno d'Harcourt (1899-1930) ; 2o) Pce Pierre Murat (1900-48). Françoise (1902-53) épouse 11-2-1929 Pce Christophe de Grèce (1889-1940), dont MICHEL (né 7-1-1939), écrivain. Anne (1906-86) épouse 5-11-1927 Pce Amédée de Savoie, duc d'Aoste (1898-1942).

Branches cadettes issues des fils de Louis-Philippe. 1o)   Du Pce Louis d'Orléans, duc de Nemours (1814-96) : branche d'Orléans et de Bragance, héritière des droits impériaux du Brésil, par le Pce Gaston d'Orléans (1842-1922), Cte d'Eu, fils aîné (qui épousa Isabelle Pcesse héritière du Brésil) et branche de Nemours (éteinte en 1970) par le Pce Ferdinand d'Orléans, duc d'Alençon, son 2e fils [(1844-1910), épouse Sophie, Dchesse en Bavière (22-2-1847/4-5-1897, dans l'incendie du Bazar de la Charité)], dont Emmanuel, duc de Vendôme [(1872-1931), épouse 1896 Henriette de Belgique (1870-1948), dont Charles Philippe, duc de Nemours (1905-1970) ; épouse en 1928 Marguerite Watson (1899-1993)].

2o)  Du Pce Antoine d'Orléans, duc de Montpensier [(1824-90, épouse 1846 Louise d'Espagne (1832-97)] : branche des ducs de Galliera par Antoine d'Orléans, 4e duc de Galliera 1895 (1866-1930), épouse 1886 Eulalie d'Espagne (1864-1958), dont Alphonse d'Orléans, 5e duc de G. [(1886-1975), épouse 1909 Béatrice de Saxe-Cobourg-Gotha (1884-1966), dont Alvare d'Orléans, 6e duc de G. (1910-97) dont petit-fils Alphonse d'Orléans, 7e duc de G. (né 1968)].

Droits dynastiques en France : les deux branches, étant composées de princes ayant une nationalité étrangère (brésilienne, espagnole), ne sont pas en principe reconnues comme dynastes par les orléanistes. Cependant le pacte de famille conclu le 26-4-1909 avait stipulé que les Orléans-Bragance, devenus étrangers en tant que maison impériale du Brésil, n'auraient aucun droit à la couronne de France sauf en cas d'extinction des Orléans français.


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