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Samedi 7 Février - Ste Eugénie
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Légende : (1) Scrutin uninominal par arrondissement à 2 tours. (2) De liste à 2 tours. (3) De liste départemental à 2 tours (représentation proportionnelle). (4) De liste départemental à 1 tour (représentation proportionnelle). Abréviations : dém. : démocrate(s) ; rad.-soc. : radicaux-socialistes ; rép. : républicain(es), rép.-soc. : républicains-socialistes ; SFIC : Section française de l'Internationale communiste ; SFIO : Section française de l'Internationale ouvrière ; s. : siège(s) ; soc. : socialiste ; v. : voix.

ASSEMBLÉE NATIONALE

8 février 1871.   [43 départements étaient occupés (réunions interdites), pas de campagne électorale sauf à Paris] : suffrage universel, scrutin de liste départemental à 1 tour. Sur 768 sièges prévus par le décret du 29-1-1871 (dont 753 pour la métropole), 675 furent pourvus en métropole (dont 30 en Alsace-Lorraine) par suite de la pluralité d'élections de certains candidats (Thiers élu dans 86 départements, Gal Trochu 10, Gambetta 8, Jules Favre 5...) ; républicains environ 150 (112 modérés ; moins de 40 radicaux) ; conservateurs monarchistes, environ 400 (214 orléanistes, 182 légitimistes) ; libéraux centre gauche 78, bonapartistes 20. Composition sociale : 250 ruraux (hobereaux, propriétaires terriens) ; 200 avocats, magistrats ; 100 anciens officiers ; 90 dans industrie ou commerce.

2 juillet 1871.   114 députés à remplacer dans 46 départements (élections multiples, décès, démissions) : républicains 99 (35 radicaux, 38 modérés, 26 ralliés), 12 monarchistes (dont 3 légitimistes), 3 bonapartistes. 40 % d'abstentions. Échecs de Victor Hugo, Clemenceau, Floquet. Élections partielles de 1871 à 1875 (184 sièges à pourvoir en métropole et 11 en Algérie) : extrême gauche 64, gauche 62, centre gauche 37, centre droite 12, bonapartistes 11, droite 6, extrême droite 3. En fait, il n'y eut que 182 élus en raison des élections multiples ou successives. Composition (février 1875) : 727 députés (10 sièges vacants ; les 30 sièges des départements alsaciens et lorrains et 2 de Meurthe-et-Moselle étaient laissés volontairement vacants) : centre droit 165, gauche 153, centre gauche 132, droite 122, extrême gauche 71, extrême droite 52, bonapartistes 32.

L'Assemblée nationale se sépare le 31-12-1875.

CHAMBRE DES DÉPUTÉS

20 février et 5 mars 1876 1.   Inscrits 9 733 734 (militaires exclus du vote). Votants 7 388 234. Abstentions plus de 25 %. Sièges 533. Républicains (4 028 153 v.), 393 sièges : (union rép. 98, gauche rép. 193, centre gauche 48, centre droite 54 dont 17 rép. modérés, 15 indéterminés, 22 constitutionnels) ; conservateurs (3 202 335 voix), 140 sièges (bonapartistes 76, légitimistes 24, orléanistes 40). Élus célèbres : Gambetta (4 fois), Félix Faure, Loubet, Fallières, Sadi Carnot, Casimir-Perier. Chambre dissoute 25-6-1877 par Mac-Mahon : elle avait refusé le 21-6, par 363 voix contre 143, la confiance au nouveau ministère du duc de Broglie (à la suite du renvoi de Jules Simon le 16-5).

14 et 28 octobre 1877 1.   Inscrits 9 948 449. Votants 8 087 323. Abstentions 20 %. Presque tous les sièges furent attribués dès le 1er tour : il y avait en général 2 candidats par circonscription (1 rép. et 1 monarchiste). 10 députés furent élus au 2d tour. Républicains (4 307 202), 313 sièges ; conservateurs (3 577 282), 208 sièges (bonapartistes 104, légitimistes 44, orléanistes 11, divers 49).

21 août et 4 sept. 1881 1.   Inscrits 10 179 345. Votants 7 181 443. Abstentions 29,45 %. Rivalité entre Gambetta (opportuniste) et Clemenceau avec les « radicaux » reprenant le programme de Belleville. Effondrement de la droite. Sièges 545. Républicains (5 128 142), 457 sièges [union rép. (Gambetta) 204, gauche rép. (Ferry) 168, extrême gauche 46, dont le 1er élu socialiste Clovis Hugues (député de Marseille), centre gauche 39] ; conservateurs (1 789 767), 88 sièges (bonapartistes 46, royalistes 42).

14 et 18 oct. 1885 2.   Inscrits 10 278 979. Votants 7 929 503. Abstentions 29,6 %. Sièges 584. Républicains (4 327 162), 383 sièges (opportunistes 200, rép. modérés 83, rad.-soc. 60, radicaux 40) ; union des droites (3 541 384), 201 sièges (monarchistes 73, bonapartistes 65, conservateurs 63). L'extrême gauche (100 sièges) se renforce (surtout Midi, Nord, Massif central, région parisienne).

22 sept. et 6 oct. 1889 1.   Inscrits 10 387 330. Votants 7 953 382. Abstentions 23,4 %. Sièges 576. Républicains (4 350 000), 366 sièges (rép. 216, radicaux 100, centre gauche 38, rép. socialistes et rad.-soc. 12) ; droite (3 600 000 dont 700 000 boulangistes), 210 sièges (royalistes 86, boulangistes 72, bonapartistes 52).

20 août et 3 septembre 1893 1.   Inscrits 10 443 378. Votants 7 425 354. Abstentions 28,8 %. Sièges 581. Républicains (488 sièges) : rép. modérés 317 (opportunistes et progressistes 3 181 670 v.), radicaux 122, socialistes 49 (dont soc. 18, rad.-soc. 16, soc. indépendants 15) ; droite (93 sièges) : monarchistes 58 (1 000 381 v.), ralliés 35 (458 416 v.). A la suite du scandale de Panamá, 50 % des députés sont nouveaux.

8 et 22 mai 1898 1.   Inscrits 10 779 123. Votants 8 106 123. Abstentions 24 %. Sièges 585. Gauche (489 sièges) : socialistes 57 s. (791 148 v.), rad.-soc. 74 (629 572 v.), radicaux 104 (1 293 507 v.), progressistes 254 (3 262 725 v.) ; droite (96 sièges) : monarchistes 44 (887 759 v.), ralliés 32, nationalistes 6 (250 101 v.), révisionnistes 4, divers 10. Jules Guesde et Jean Jaurès battus.

27 avril et 11 mai 1902 1.   Inscrits 11 058 702 (métropole, Réunion et 3 circonscriptions des Antilles). Votants 8 412 727. Abstentions 25 %. Sièges 589. Gauche (465 sièges) : radicaux 129 (1 413 931 v.), rép. progressistes (modérés) 127, rad.-soc. 104 (853 140 v.), rép. de gauche 62 (2 501 429 v.), socialistes 43 (875 532 v.) ; droite (124 sièges) : conservateurs 89 (2 383 080 v.), libéraux 35 (885 615 v.). Jaurès et Briand élus. Le Bloc des gauches (ou Bloc de défense républicaine), formé juin 1899 contre ligues et conservateurs, se dissocia 1906 (les socialistes l'avaient quitté en 1906 après le congrès d'Amsterdam).

6 et 20 mai 1906 1.   Inscrits 11 341 062 (métropole et Algérie). Votants 8 812 493. Abstentions 21 %. Sièges 585. Gauche (411 sièges) : rad.-soc. 132 (2 514 508 v.), rad. indépendants 115 (692 029), rép. de gauche 90 (703 912 v.), socialistes 54 (877 221 v.), soc. indépendants 20 (205 081 v.) ; droite (174 sièges) : conservateurs 78 (2 571 765 v.), libéraux 66 (1 238 048 v.), nationalistes 30.

24 avril et 8 mai 1910 1.   Inscrits 11 326 828 (métropole et Algérie). Votants 8 396 820. Abstentions 22 %. Sièges 590. Gauche (441 sièges) : rad.-soc. (1 727 064 v.) et indépendants (966 407 v.) 149, rép. de gauche 113 (1 018 704 v.), socialistes 75 (1 110 561 v.), union rép. 72 (1 472 442 v.), soc. indépendants 32 (345 202 v.) ; droite (149 sièges) : conservateurs 129 (1 602 209 v.), libéraux 20 (153 231 v.).

26 avril et 10 mai 1914 1.   Inscrits 11 305 986. Votants 8 431 056. Abstentions 22 %. Sièges 601. Gauche et centre (475 sièges) : rad.-soc. (1 530 188 v.) et indépendants (1 399 830 v.) 195, socialistes 102 (1 413 044 v.), union rép. 88 (1 588 075 v.), rép. de gauche 66 (819 184 v.), rép.-soc. 24 (326 927 v.) ; droite : conservateurs (1 297 722 v.) 120 sièges (dont Fédération rép. 37, Action liberté 23, divers droite 15, non inscrits 45). La gauche seule, avec 296 députés, obtenait presque la majorité absolue. 1er député noir africain : Blaise Diagne (Sénégal, 13-10-1872/ 11-5-1934), élu à Dakar, sera sous-secrétaire d'État aux Colonies en 1931.

16 et 30 novembre 1919 3.   Inscrits 11 604 322 (métropole et Algérie). Votants 8 148 090. Abstentions 28 %. Sièges 613. Bloc national (433 sièges ; présentait des listes uniques des partis de droite et du centre, sous l'impulsion de l'Alliance démocratique) : union rép. et démocratique 183 (1 819 691 v.), gauche rép. et démocratique 93, rép. de gauche 61 (889 177 v.), indépendants 50 (1 139 794 v.), groupe d'action rép. et sociale 46 ; gauche (180 s.) : rép. et rad.-soc. 86 (1 420 381 v.), SFIO 68 (1 728 663 v.), rép.-soc. 26 (283 001 v.). On l'appelle Chambre bleu horizon (couleur de l'uniforme de beaucoup d'anciens combattants). Le succès du Bloc national s'explique : mécontentement contre les députés (rendus responsables de la préparation insuffisante de la guerre), peur du « péril bolchevique » et popularité de Clemenceau ; le Bloc bénéficia de la division de la gauche et présenta d'ailleurs des radicaux dans certains départements.

11 et 25 mai 1924 4.   Inscrits 11 187 745 (métropole et Algérie). Votants 9 000 091. Abstentions 16 %. Sièges 581. Droite et centre (268 sièges) : union rép. et démocratique 104 (3 190 831 v.), gauche rép. et démocratique 43, gauche rép. 40 (rép. gauche et gauche rép. 1 058 293 v.), rép. de gauche 38, indépendants 29 (375 806 v.), démocrates populaires 14 ; gauche [Cartel (287 sièges) dont : rad.-soc. 139 (1 612 581 v.), SFIO 104 (1 814 000 v.), rép.-soc. et soc. français (non SFIO) 44] ; SFIC (Parti communiste) : 26 s. (885 993 v.).

22 et 29 avril 1928 1.   Inscrits 11 557 764 (métropole et Algérie). Votants 9 469 861. Abstentions 16 %. Sièges 606. Droite et centre (338 sièges) : union rép. et démocratique 102 (2 082 041 v.), rép. de gauche 64, gauche radicale 54, indépendants et conservateurs 37 (215 169 v.), Action démocratique et sociale 29, Démocratie populaire 19, gauche unioniste et sociale 18, indépendants de gauche 15 (RG et GR 2 196 243 v.) ; gauche (268 sièges) : rép.-rad. et rad.-soc. 125 (1 682 543 v.), SFIO 100 (1 708 972 v.), rép.-soc. et soc. français 31 (rép.-soc. 432 045 v.), SFIC 12 (1 066 099).

1er et 8 mai 1932 1.   Inscrits 11 740 893 (métropole et Algérie). Votants 9 579 482. Abstentions 16 %. Sièges 614. Droite et centre (258 sièges) : centre républicain et rép. de gauche 76 (1 299 936 v.), gauche radicale et indépendants de gauche 74 (955 990 v.), fédération rép. du centre 41, groupe républicain et social 18 (582 095 v.), démocratie populaire 17 (309 336 v.), indépendants 16, indépendants d'action économique sociale et paysanne 7, rép. du centre 6, isolés 3 ; gauche (356 sièges) : rép.-rad. et rad.-soc. 160 (1 836 991 v.), SFIO 132 (1 964 384 v.), Parti soc. français et rép.-soc. 29 (515 176 v.), gauche indépendante 15, SFIC 11 (796 630 v.), Unité ouvrière 9. Majorité : Cartel des gauches avec 345 voix, renforcé à l'extrême gauche par les voix de l'Unité ouvrière (détachée de la SFIC depuis l'élimination de Trotsky par Staline). Communistes : 8 % des suffrages exprimés (12 % en 1928). Recul de la droite important dans le Sud.

26 avril et 3 mai 1936 1.   Inscrits 11 971 923 (métropole et Algérie). Votants 9 847 266. Abstentions 15 %. Sièges 612. Front populaire (389 sièges) : SFIO 149 (1 955 306 v.), 1er parti de la coalition ; les rad.-soc. perdent le contrôle de la gauche pour la 1re fois, mais conservent un rôle d'arbitrage. Rép.-rad. et rad.-soc. 111 (1 422 611 v.), SFIC 72 (1 502 404 v.), Union sociale rép. (néo-socialistes) 29, divers gauche 28 (748 600 v.). Opposition (223 sièges) : droite 128 (dont Fédération rép. de France 59) (1 666 004 v.), centre et centre droit 95 (2 536 294 v.).

2/3 des députés de la IIIe Rép. n'ont siégé que 1 ou 2 législatures. 2 271 députés sur 4 892 (soit 46 %) furent élus 1 seule fois et 1 032 (21 %) 2 fois. La plupart se représentèrent à l'expiration de leur mandat et échouèrent.



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