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PRINCIPAUX PARTIS (suite)

(PCF) PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS (suite)

Quelques dates :   1920-25/31-12 congrès du PS, à Tours, lutte sur 2 motions principales : 1o) Marcel Cachin (1869-1958)-Ludovic-Oscar Frossard (1889-1946), pour l'adhésion à la IIIe Internationale ; 2o) Jean Longuet [(1876-1938), fils de Charles (1840-1903) et de son épouse Jenny (1844-83), fille aînée de Karl Marx]-Paul Faure (1878-1960) pour la reconstruction de la IIe Internationale. La 1re motion recueille 3 208 mandats ; la 2e 1 022. Un amendement Leroy-Heine obtient 44 mandats qui sont reportés sur la motion Cachin-Frossard ; -28-12 « télégramme Zinoviev », du comité exécutif de l'Internationale communiste, réclame l'exclusion du groupe Longuet. Clara Zelkin (Allemande, 1857-1933) implore à la tribune ses camarades français d'adhérer à la IIIe Internationale, fondée par Lénine mars 1919. Vote : motion Daniel Renoult (pour sauver l'unité, pour atténuer la rigueur du télégramme) : 3 247 mandats ; Mistral : 1 398 ; abstentions 143. Les minoritaires quittent la salle du Congrès ; -29-12 (2 h 30) scission : les minoritaires (1 022 mandats) créent la SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière), les majoritaires (3 208 mandats) créent la SFIC [Section française de l'Internationale communiste, devenue PCF après la dissolution du Komintern (1943)] qui pour obtenir son affiliation à la IIIe Internationale accepte les « 21 conditions » d'admission définies au 21e congrès de l'Internationale (Moscou 19-7/7-8-1920) : caractère communiste de la propagande et de l'agitation, mise à l'écart des réformistes, etc. 1921-21-1 l'Humanité se rallie aux communistes. 1922 exclusion du journaliste Henri Fabre (1876-1969) qui critique la terreur policière en URSS [le parti français est alors influencé par 2 communistes d'origine russe, naturalisés français : Boris Souvarine (1894-1984 ; exclu 1924), et Charles Rappoport (1865-1941 ; démissionnaire 1938)]. La SFIC crée l'Union intercoloniale. 1923-1-1 les francs-maçons doivent choisir entre la franc-maçonnerie ou le parti : le secr. général Ludovic-Oscar Frossard quitte le parti, André Marty (1886-1956) et Marcel Cachin rompent avec les Loges (exception : Zéphyrin Camelinat, détenteur d'actions de l'Humanité, resté communiste et maçon jusqu'à sa mort). Simon Sabiani [(1888-1956) futur dirigeant doriotiste] exclu. 1924 Albert Treint (1889-1971) tendance trotskiste, remplace le secr. général Louis Sellier (1885-1978 ; exclu 1929). 1925 Jacques Doriot (1898-1945), député de St-Denis (depuis 1924), secr. général des Jeunesses communistes (1923), joue un rôle important dans le sabotage de la guerre du Rif. 1926 Pierre Sémard (1887-1942, fusillé par les Allemands), secr. général, remplace Treint (exclu). Accusé de passivité, il est remplacé par Henri Barbé (1902-66) et Pierre Celor (1902-57) [exclus 1929 (futurs dirigeants doriotistes)], Benoît Frachon (1893-1975), Maurice Thorez (1900-64 ; principal rival de Doriot). Section de la main-d'œuvre immigrée (MDI) créée. 1927-déc. Fédération nationale des pionniers ouvriers et paysans de France créée, connue sous le nom de « Pionniers rouges » (ne pas confondre avec « Faucons rouges », organisation enfantine du parti socialiste SFIO, créée par Henri Barbusse, Raymond Mittey et Grandjouan). « Ceinture rouge » (communes communistes autour de Paris) en Seine, S.-et-Oise et S.-et-Marne. 1929 Paul Marion (1899-1954), secrétaire de la section propagande (futur dirigeant doriotiste), exclu.

1930-juillet Maurice Thorez (28-4-1900/dans la nuit du 11 au 12-7-1964. Voir à l'Index) nommé (à Moscou) dirigeant unique du parti. Influence de Eugen Fried (Slovaquie, 13-3-1900/Bruxelles, 17-8-1943, tué par police allemande), alias Clément, agent du Komintern, proche d'Aurore, alors l'épouse de Thorez. 1931-1/8-8 Henri Barbé, Pierre Celor, Henri Lozeray accusés d'avoir constitué un groupe clandestin et fractionnel. 1934-févr. Doriot partisan de l'action directe contre l'agitation fasciste veut s'entendre avec la SFIO ; -11-5 Georgi Dimitrov, secr. gén. de la IIIe Internationale annonce à Thorez à Moscou que le Komintern va se rapprocher des socialistes ; -27-6 exclu, il entraîne de nombreux membres dont Marcel Marshall (né 1901) et Pierre Dutilleul (1901-74) [il fondera avec eux le 28-6-1936 le PPF (Parti populaire français, qui se ralliera au nazisme)] ; -27-7 pacte d'unité d'action PC et SFIO. 1935 municipales : succès dans 27 communes (718 745 habitants) [9 avant] en banlieue ; -14-7 Thorez crée, avec SFIO et radicaux, le Front populaire. 1936-mai législatives : 1 494 337 voix, 72 députés (10 avant), dissidents (socialistes-communistes, pupistes et Unité ouvrière) ont 184 763 voix contre 78 472 (1932), 10 députés au lieu de 11 ; -juin grèves : occupations d'usines ; -13-8 envoi de volontaires en Espagne du côté des Républicains ; André Marty (commissaire général des Brigades internationales), André Malraux (parti de son propre gré), Charles Tillon (3-7-1897/13-1-1993 ; exclu 1970), Pierre-Félix Georges [(21-1-1919/27-12-1944, tué accidentellement, en manipulant des grenades en Alsace) connu en 1941-44 dans la Résistance sous les pseudonymes de Frédo, puis de colonel Fabien]. 1938 Charles Rappoport (1865-1941) rompt avec le parti devant le sort réservé en Russie à Boukharine ; 20-3 Moscou interdit à Thorez de participer à un gouv. Blum d'unité nationale (pour contrer l'All. après qu'elle a annexé l'Autriche) ; oct. les communistes s'opposent à l'accord de Munich. 1939-23-8 à l'occasion du pacte germano-soviétique, nombreuses démissions, notamment celles de Marcel Capron (né 1896), Jean-Marie Clamamus (1879-1973) et l'écrivain Paul Nizan (7-2-1905/23-5-1940, tué au front) ; -31-8 vote crédits spéciaux pour la mobilisation générale ; -8-9 Moscou ordonne au PCF d'abandonner la politique de défense nationale et d'attaquer le gouvernement Daladier ; -26-9 le parti est dissous : 35 députés sur 72 (leader : Arthur Ramette, 1897-1988) fondent le Groupe ouvrier et paysan (seront déférés, pour reconstitution de ligue dissoute, devant la justice militaire) ; les 37 autres quittent le parti ; -1-10 le Groupe demande à Herriot, Pt de la Chambre, que la proposition de paix qui va arriver soit examinée ; -déc. Marthe Desrumeaux (19-10-1897/30-11-1982) est arrêtée par la police belge (incarcérée en France) ; Thorez, J. Vermeersch et Ramette se réfugient à l'ambassade soviétique à Paris, puis en Suisse. En mars 1940, ils demandent au consulat allemand de Zurich un passeport pour l'URSS [2 versions (démenties par le PC) : 1o) il fut accordé et ils ont traversé l'Allemagne pour rejoindre Moscou ; 2o) pris en main par l'appareil clandestin soviétique, ils ont gagné la Russie par Bruxelles (mai 1940) et Stockholm]. Selon François Crémieux et Jacques Estager (1983), il partit pour Moscou en nov. 1939 via Copenhague. Après la Libération, le PCF prétendra que Thorez est resté en Suisse jusqu'en mai 1943.

1940-4-4 procès « des 44 » : 35 députés et 9 sénateurs du Groupe ouvrier et paysan condamnés de 2 à 5 ans de prison [9 contumaces : Thorez (dont la peine s'ajoute aux 6 ans du 28-11-1939), Duclos, Péri, Ramette, Tillon, Monmousseau, Catelas, Rigal, Dutilleul] ; les 38 autres, transférés dans le Sud algérien, seront en 1943 le noyau du groupe communiste de l'Assemblée consultative provisoire ; -20-6 Denise Ginolin et Maurice Tréand (1900-49) obtiennent des Allemands le droit de faire reparaître à Paris l'Humanité (interdite depuis 26-9-1939) ; ils sont arrêtés le soir par la police française, sur un ordre venu de Bordeaux où se trouve réfugié le gouvernement (libérés quelques jours après) ; l'Humanité devient clandestine et reparaît le 1-7, prenant parti contre Pétain et de Gaulle ; -10-7 appel (diffusé en août) de Thorez (d'URSS) et Duclos (en France) pour « la constitution du Front de la Liberté, de l'Indépendance et de la Renaissance » ; automne : création des 1ers groupes OS [(Organisation spéciale) ; principaux responsables : Marcel Paul (1900-82) : Bretagne, puis Paris ; Auguste Lecœur (1911-92) : Nord ; Jean-Joseph Catelas (né 6-5-1894, membre de la direction clandestine, arrêté 16-5-1941, guillotiné 24-9)]. 1941-avril Georges Marrane (20-1-1888/27-8-1976) contacte Léo Hamon (12-1-1908/27-10-1993, chef de Ceux de la Résistance) pour constituer un Front national ; -22-6 Dimitrov (secr. gal du Komintern) demande à Fried de prévenir le PCF que les communistes doivent se lancer dans une guerre contre les occupants nazis ; 21-8 : 1er attentat contre armée allemande : Frédo (voir ci-dessus Pierre-Félix Georges) abat l'aspirant de marine Alfons Moser au métro Barbès-Rochechouart. 1941-44 les FTP communistes [chef : Charles Tillon (1897-1993)] participent à la Résistance. Ils auront des milliers de tués, dont Jean Catelas (guillotiné), Danielle Casanova (9-1-1909/10-5-1943 en déportation), Guy Môquet (1924/22-10-1941) et Gabriel Péri (9-2-1902/15-12-1941), fusillés [le 2-11-1944, Marcel Cachin évoque dans l'Humanité 75 000 communistes français fusillés par les Allemands et les Vichyssois (le nombre total des fusillés français étant alors évalué à 200 000) ; le nombre de fusillés actuellement admis est d'environ 9 000 (H. Amouroux) dont 3 500 communistes auxquels il faut ajouter les victimes des massacres, les tués dans la Résistance, les morts en déportation, en nombre indéterminé]. 1943-janv. Fernand Grenier (9-7-1901/1992 ; évadé du camp de Châteaubriant en juin 1941) rejoint à Londres le Comité de la France libre comme délégué du PC ; -3-6 ordonnance du comité français d'Alger amnistiant les parlementaires communistes condamnés le 4-4-1940 (ils pourront faire partie de l'Assemblée consultative). 1944-4-4 Grenier (venu de Londres) et François Billoux (21-5-1903/14-1-1978, incarcéré en Algérie) entrent au GPRF à Alger ; 31-8 le comité central du PCF, sorti de la clandestinité le 25-8, et réuni à Paris, se divise en 2 tendances : 1o) Lecœur-Tillon (prise de pouvoir armée immédiate ; le PC dispose des FTP et des milices patriotiques créées mars 1944) ; 2o) Duclos-Frachon, ayant l'approbation de Thorez à Moscou (acceptation de l'autorité de De Gaulle), laquelle l'emporte ; -sept.-oct., les communistes de métropole participent à l'épuration, éliminant de nombreux adversaires politiques ; -4-9 Grenier et Billoux font partie du 2e gouvernement provisoire de De Gaulle, à Paris ; -10-9 : 1er ministère de Gaulle ; 2 ministres communistes sur 23 : Tillon (Air), Billoux (Santé publique) ; -28-10 ordonnance de De Gaulle étendant l'amnistie du 3-6-1943 (Alger) à d'autres condamnations militaires (applicable à Thorez) ; le gouvernement demande la dissolution des milices patriotiques (le PC proteste mais accepte après le retour de Thorez) ; -27-11 Thorez arrive d'URSS au Bourget. Nommé membre de l'Assemblée consultative et convaincu par Staline (qui veut vaincre l'Allemagne au plus tôt et redoute l'influence américaine en Europe), il empêche toute tentative révolutionnaire en France qui aurait risqué de détourner une partie des forces alliées et obligé de Gaulle (malgré ses réticences envers eux) à faire appel aux Américains. 1945-22/28-1 congrès du MLN (Mouvement de libération nationale) qui rejette (par 250 voix contre 110) la fusion avec le Front national trop proche du PC [la minorité du MLN constitue avec le Front national le Mouvement unifié de la Résistance française (Murf) ; la majorité du MLN s'associe avec d'autres mouvements de résistance : Organisation civile et militaire (OCM), Libération-Nord, Ceux de la Résistance, pour constituer l'Union démocratique et socialiste de la Résistance (UDSR), associant une fraction de gauche à une fraction gaulliste] ; -21-11 : 2e ministère de Gaulle ; 5 ministres communistes sur 22 : Thorez (min. d'État chargé de la Réforme administrative), Ambroise Croizat [28-1-1901/11-2-1951] (Travail), Billoux (Économie nat.), Marcel Paul [22-7-1900/11-11-1982] (Production industrielle), Tillon (Armement). 1946-janv. les communistes, bien que participant au gouv., s'opposent violemment à sa politique indochinoise (opérations militaires contre Hô Chi Minh, secrétaire général du PC indochinois, qui a proclamé l'indépendance du Viêt Nam en sept. 1945). Leur attitude provoque, entre autres, le départ de De Gaulle le 20-1. Thorez choisit alors le tripartisme (alliance avec SFIO et MRP). Tillon est contre. Participation communiste aux ministères tripartites : 26-1 Gouin : 6 min. communistes sur 22 : Thorez (vice-Pt du Conseil), Tillon (Armement), Croizat (Travail), Marcel Paul (Prod. industrielle), Billoux (Reconstruction), Laurent Casanova [9-10-1906/21-3-72 ; mari de Danielle] (Anciens Combattants) ; 2 sous-secrétaires d'État sur 5 : Marius Patinaud (Travail), Auguste Lecœur [1911-92 (Prod. industrielle)] ; 24-6 Bidault : 7 sur 24 : Thorez (vice-Pt du Conseil), Tillon (Armement), Marcel Paul (Prod. industrielle), Croizat (Travail), Billoux (Reconstruction), René Arthaud (Santé publique), Casanova (Anciens Combattants) ; 3 sous-secr. d'État sur 9 : Lecœur (Prod. industrielle), Patinaud (Travail), Georges Gosnat [3-12-1914/22-5-1982] (Armement). 1947-22-1 Ramadier : 5 sur 27 : Thorez (vice-Pt du Conseil), Billoux (Défense nationale), Tillon (Reconstruction), Croizat (Travail), Marrane (Santé) ; du 11 au 18-3 l'Assemblée nationale discute sur la guerre d'Indochine, les communistes votent contre le gouvernement ; -avril le PC se prononce contre le plan Marshall, adopté par Ramadier ; -4-5 Ramadier exclut de son gouv. les 5 ministres communistes. Le PC redevient un parti d'opposition ; -20-10 il déclenche une grève nationale (qui, le 10-11, entraîne l'arrêt de la circulation ferroviaire, bloquant le ravitaillement de Paris) ; -19-12 scission de la CGT : les communistes (majoritaires) suivent Benoît Frachon, abandonnant Léon Jouhaux qui fonde le syndicat Force ouvrière (FO). 1948-6-10 grève insurrectionnelle visant, a-t-on cru, à la prise de pouvoir armée (tendance Tillon), brisée par le min. de l'Intérieur socialiste Jules Moch à l'aide de troupes rappelées d'Allemagne ; -14-11 la situation redevient normale ; -17-11 Jules Moch révèle que les versements d'argent attribués par l'Humanité à la générosité des ouvriers des pays de l'Est atteignent 277 millions de F et viennent des caisses du Kremlin, mettant en relief le rôle joué par la Banque commerciale pour l'Europe du Nord (BCEN, banque d'État soviétique, capital de 100 000 actions dont 99 700 appartiennent à 2 banques du commerce extérieur) qui accordera au PCF d'énormes découverts (l'Humanité était renflouée grâce à des garanties réciproques, permettant l'entrée de fonds importants en devises). 1949-24-1 début procès Kravchenko. Jean-Paul Sartre (1905-80) proclame que « tout anticommuniste est un chien ». Mais le procès rappelle que les camps existent en URSS, comme « un élément fondamental du régime ».

1952-28-5 Jacques Duclos (2-10-1896/29-4-1975. Voir à l'Index), Pt du groupe parlementaire communiste, est arrêté en « flagrant délit » pour « complot contre la sûreté de l'État » (il avait organisé de violentes manifestations contre le Gal américain Ridgway, Cdt les forces de l'Otan et ancien vainqueur de la guerre de Corée : 1 †, 230 blessés à Paris, 518 arrestations). Il est relâché quelques semaines après, ayant pu prouver (après autopsie au Muséum d'histoire naturelle) que les 2 pigeons qu'il transportait dans sa voiture lors de son arrestation n'étaient pas des pigeons destinés à assurer la liaison avec les manifestants comme l'affirmait Charles Brune, ministre de l'Intérieur et ancien vétérinaire ; -nov. Léon Mauvais (1902-80), secr. à l'organisation du PC, présente un rapport contre Tillon et Marty, leur reprochant « des activités fractionnelles et policières ». 1953-janv. Marty exclu ; Tillon déchu de ses responsabilités (réhabilité févr. 1957, puis définitivement exclu 3-7-1970, avec sa femme Raymonde, ancienne déportée). -9-11 Cel Georges Guingouin (2-2-1913/27-10-2005 ; maire de Limoges 1944-47) exclu. 1954-30-11 Lecœur exclu (accusé de « fautes opportunistes » ; rallié 1958 au PS). 1956-6-6 (à partir du) le Monde publie le texte du rapport Khrouchtchev (lu à huis clos 14/25-2 au XXe congrès du PCUS) dénonçant les crimes de Staline ; oct./nov. intervention soviétique en Hongrie. -7-11 manifestants tentent de saccager le siège du PCF, 4, rue Le Peletier, sur le carrefour dit de Châteaudun (plusieurs †) ; de nombreux intellectuels quittent le PC ; Jean-Paul Sartre, sympathisant, prend position contre le PC. Thorez feint de ne pas croire au rapport Khrouchtchev dénonçant les crimes du stalinisme. 1961-24-2 sanctions contre Laurent Casanova (1906-72) et Marcel Servin [né 1922 (remplaçant de Lecœur comme secr. à l'organisation du parti)] qui restent membres du PC jusqu'à leur mort. 1962 le PC se prononce pour un programme commun de la gauche.

1964-mai Waldeck Rochet (5-4-1905/15-3-1983), secrétaire général (Thorez ayant été nommé « président »). -11-7 mort de Thorez. 1968-mai le PC évite de se mêler au mouvement insurrectionnel avant le 21-5, dans une conférence de presse de Georges Séguy (prenait au nom de la CGT une attitude conciliante et fera en sorte que les payes soient assurées malgré les grèves) ; -22-5 les communistes votent la motion de censure (repoussée par 244 voix contre 233) ; -23-5 le PC appelle la gauche à l'élaboration d'un programme commun ; -27-5 la CGT, obtenant à Grenelle des concessions sociales du gouv., décide la reprise du travail ; la base ne suit pas (6 000 travailleurs de Renault-Billancourt rejettent le protocole de Grenelle). Les étudiants de l'Unef organisent à 17 h 30 une manif. au stade Charléty (avec Mendès France et Rocard), PC et CGT refusent d'y participer. La CGT organise 12 contre-manifestations, notamment place Charles-Michels ; -28-5 à 11 h, Mitterrand se déclare prêt à prendre le pouvoir, Waldeck Rochet déclare à 16 h se ranger à ses côtés ; -30-5 le PC accepte la décision de De Gaulle de recourir à des élections anticipées (dissolution de la Chambre) ; -1-6 il conclut avec la FGDS (Fédération de la gauche démocratique et socialiste) un accord en vue des élections ; -23-6 échec électoral du PC et de ses alliés ; -21-8 le PCF « exprime sa surprise et sa réprobation à la suite de l'intervention militaire en Tchécoslovaquie » ; -déc. manifeste de Champigny (actualise les conditions du passage au socialisme en France par la voie pacifique et démocratique). 1970 -9-6 Roger Garaudy (né 17-7-1913), philosophe et directeur du Centre d'études marxistes exclu. 1972-juin alliance avec PS et P. radical ; -27-6 signature du programme commun ; -déc. Waldeck Rochet (malade) nommé Pt d'honneur.

1972-juin Georges Marchais (7-6-1920/16-11-1997. Voir à l'Index), secr. général. 1976-févr. XXIIe congrès, le PC renonce à la « dictature du prolétariat ». 1977-juillet Marchais, en vacances en Corse, apprend décision de Mitterrand de réclamer un référendum sur la force nucléaire de dissuasion [il dit à sa femme : « Fais les valises, on rentre à la maison. »]. Le PC s'est prononcé pour une force de dissuasion française indépendante et pour une Europe démocratique ; -22/23-9 rupture de l'Union de la gauche ; le PC propose au PS de reprendre la négociation, puis les divergences s'accentuent. 1978-mars législatives : PS 22,5 %, PC 20,7. -5-9 Jean Kanapa (né 2-12-1924) meurt. 1979-17-2 l'Express publie des extraits du livre les Secrets de la banque soviétique en France de Jean Montaldo révélant les mécanismes financiers entre PCF et URSS via la BCEN (voir col. a) ; -mai XXIIIe congrès. Marchais salue le bilan globalement positif des démocraties populaires. 1980-janv. justifie l'invasion de l'Afghanistan par l'URSS. Démissions d'intellectuels. 1981-juin législatives : PC 42 sièges à l'Assemblée nationale ; 4 membres au gouv. Mauroy [Charles Fiterman (né 28-12-1933 ; Transports), Jack Ralite (né 14-5-1928 ; Santé), Marcel Rigout (né 10-5-1928 ; Formation professionnelle), Anicet Le Pors (né 28-4-1931 ; Fonction publique)] ; -oct. Henri Fiszbin (26-6-1930/1990) et 29 autres fondateurs de Rencontres communistes-Hebdo mis « hors du parti ». 1982-févr. XXIVe congrès. 198419-7 ne participe plus au gouvernement. 1987 XXVIe congrès ; -24-6 Pierre Juquin (né 22-2-1930) démissionne du comité central après la désignation officielle d'André Lajoinie (né 26-12-1929) comme candidat à la présidence. 1988-24-4 présidentielle 1er tour : Lajoinie 6,78 %. 1989 européennes ; Philippe Herzog 7,8 %. 1990-8-7 mort de Paul Laurent (né 1-5-1925) secr. du comité central ; -déc. XXVIIe congrès. 1994-janv. XXVIIIe congrès : nouveaux statuts.

1994-29-1 Robert Hue, secr. national (né 19-10-1946. Voir à l'Index). 1995-23-4 présidentielle 1er tour : Hue 8,64 %. 1996-19-1 Marseille, 1er forum avec Ligue communiste révolutionnaire (LCR), Mouvement des citoyens, Radical et les Verts ; -2-4 Paris, forum avec L. Jospin, J.-P. Chevènement, J.-M. Baylet, D. Voynet et A. Krivine ; -18/22-12 XXIXe congrès à La Défense. Louis Viannet (secrétaire général de la CGT) quitte le bureau national du PC. Nouvelle équipe : 154 délégués dont femmes 37 % ; âge moyen : 42 ans. 51 % des délégués au congrès sont syndiqués (ouvriers 35, employés 25, enseignants 13). 1997-juin Marie-George Buffet (Jeunesse et Sports), Michelle Demessine (née 18-6-1947 ; Tourisme), Jean-Claude Gayssot (né 6-9-1944 ; Équipement, Transports, Logement) membres du gouv. Jospin. 1998-17-11 le PCF « déclare nulles et non avenues toutes les sanctions, exclusions ou mises à l'écart effectuées à partir des conceptions politiques, de principes d'organisation ou de pratiques que le PCF, en décidant sa mutation, a décidé de transformer. » 2000-23/26-3 XXXe congrès à Martigues ; -mars : Michel Duffour (né 8-11-1940) devient Secr. d'État (Patrimoine et Décentralisation culturelle). 2001-19-5 l'Humanité s'ouvre à des investisseurs privés (dont TF1 et Lagardère, le PCF gardant 40 %) ; 26/28-10 XXXIe congrès : Hue Pt du PCF, Marie-George Buffet secr. nat. Nouveaux statuts ; -8-11 Robert Hue (mis en examen en oct. 1996 pour recel de trafic d'influence) relaxé (selon l'accusation, le PCF avait reçu entre 1990 et 1994, 190 millions de F de la CGE à travers ses filiales de la Sicopar et le groupe Gifco ; 8 dirigeants de filiales seront condamnés avec sursis).

2001-oct. Marie-George Buffet (née 7-5-1949, voir à l'Index), secr. nationale 2002-21-4 présidentielle : Hue 3,37 %. 2003-26-1 législative partielle Hue battu 2d tour (Argenteuil) 48,22 % ; -3/6-4 XXXIIe congrès : M.-G. Buffet réélue secr. nat. ; adhésion de Roger Hanin, beau-frère de François Mitterrand. 2004-mars régionales 1er tour environ 8 %, cantonales 7,79 % ; -juin européennes 5,25 % ; septembre sénatoriales 11 nouveaux élus. 2005-1-7 ouverture des archives (St-Denis) au public. 2006-26-3 XXXIIIe congrès : Marie-George Buffet réélue (91,25 %) secr. nat. devant André Gérin (8,75 %).

Selon un sondage (réalisé 15/16-3-2006 par CSA auprès de 1 007 personnes), 54 % des Français considèrent que « le communisme n'est plus d'actualité », 46 ont « une plutôt ou très mauvaise opinion » du PCF ; 45 % considèrent qu'il faut « aménager le capitalisme sur quelques aspcets », 34 qu'il faut « le réformer en profondeur », 11 « le transformer radicalement ».



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