quid.fr : le portail de la connaissance universelle et francophone accessible à tous, avec 100% d'informations utiles et fiables.quid - institutions françaises - quelques partis disparus - quelques partis disparus - 1

Accueil
Rechercher dans
Mardi 27 Novembre - St Séverin
33_112

Mot clé : s'y rendre dans la page

Alliance républicaine démocratique (ARD).   Fondée 23-10-1901 par Charles Pallu de la Barrière (secr. général 1901-19) à l'instigation de Waldeck-Rousseau. Pt fondateur : Adolphe Carnot (1839-1920, frère de Sadi). Comprend des leaders de la IIIe République : Paul Reynaud (1878-1966), Charles Reibel (1882-1966), André François Poncet (1887-1978), Pierre-Étienne Flandin (1889-1958), Jean-Louis Tixier-Vignancour (1907-89). Députés et, entre parenthèses, sénateurs : 1902 : 39 (39), 1910-32 : 100 (50). Adhérents : 1910 : 30 000 ; 33 : 14 000 ; 39 : 23 861. Programme initial : pour une république ordonnée et libérale, anticollectiviste, antinationaliste, anticléricale, réformatrice. Les membres se qualifient de républicains de gauche, mais libéraux, récusent le monopole de l'enseignement. 1901-07 font partie du Bloc des gauches, puis tentent de constituer le Bloc des démocrates, et évoluent vers le centre-droit jusqu'en 1933. 1911-4/6-12 : 1er congrès : ARD devient le parti républicain démocratique (PRD). 1913 Poincaré (Pt de la Rép.) et Barthou (Pt du Conseil) sont du PRD. 1918 redevient l'ARD. 1919 législatives (130 élus). 1920-15-6 Charles Jonnart (1857-1927) est Pt ; l'ARD devient parti républicain démocratique et social (PRDS). 1923-1-12 Antony Ratier est Pt. 1924-nov. nombreux élus rejoignent la ligue républicaine nationale créée par Millerand contre le Cartel des gauches. 1926-oct. PRDS devient Alliance démocrate (AD). 1933-janv. Pierre-Étienne Flandin est Pt ; AD réorganisée en parti. 1940-mai cesse toute activité. Représentée au CNR (Conseil national de la Résistance) par J. Laniel. 1948-févr. 2e congrès : se rapproche du RGR (Rassemblement des gauches républicaines). 1952-58 P.-E. Flandin est Pt, puis Georges Portmann (1890-1985). 1954 quitte le RGR et se rapproche des Indépendants. Attire Antoine Pinay (1891-1994), Louis Jacquinot (1898-1983), Édouard Frédéric-Dupont (1902-95). 1964 AD devient un cercle. 1978-10-5 dissolution (enregistrée 7-7 à la préfecture de Paris).

Association des démocrates.   Fondée sept. 1988 par Michel Durafour (né 11-4-1920). Cesse ses activités en 2005.

Démocratie libérale (DL).   Fondée 24-6-1997 par Alain Madelin (né 26-3-1946. Voir à l'Index), élu Pt. Histoire : 1998-16-5 quitte l'UDF. 1999 européennes : liste commune avec RPR, 12,82 %. 2002-21-4 présidentielles : 1er tour Madelin 3,91 % ; -21-9 dissolution du parti dans l'UMP.

Fédération républicaine.   Créée 1903 par des républicains progressistes hostiles au Bloc des gauches fondé en 1899. Club d'idées, orienté vers droite et centre-droit. 1919 sur des listes du Bloc national. 1922 tente de se réorganiser. 1924-mai échec ; Louis Marin (1871-1960) est Pt. Élus : 1924 : 90 ; 28 : 103 (Groupe de l'union républicaine démocratique, présidé par Louis Marin). Membres : 1926 : 30 000 ; 39 : 18 000. Ne devint jamais un parti puissant (comités peu dynamiques). 1934-6-2 dirigeants approuvent les manifestants. Participent aux gouvernements Doumergue, Flandin et Laval. 1940 pleins pouvoirs à Pétain ; mais peu s'engageront dans la collaboration.

Force démocrate (FD).   Fondée 25-11-1995. Fusion du Centre des démocrates sociaux (CDS), fondé 23-5-1976 à Rennes par la fusion du Centre démocrate créé 1966 par Jean Lecanuet (4-3-1920/21-2-1993. Voir à l'Index) et Pierre Abelin (1909-77) et du Centre Démocratie et Progrès (CDP) créé 1969 par Jacques Duhamel (1924-77) et Joseph Fontanet (9-2-1921/2-2-1980, attentat dans la rue. Voir à l'Index) ; avec le Parti social-démocrate.

Parti social-démocrate (PSD).  Continue le Mouvement démocrate socialiste créé 9-12-1973 par Max Lejeune (19-2-1909/23-11-1995) qui présente Émile Muller à la présidentielle de 1974. Fédère Mouvement socialiste libéral, Socialisme démocratique, Socialisme pour les libertés et la démocratie et, depuis 1986, le Mouvement des jeunes sociaux libéraux (Pt : Thierry Rodier). Secr. général : André Santini. Incarne le courant démocrate-chrétien qu'exprimait le MRP en 1945 et se situe dans le cadre du Parti populaire européen (PPE). Composante de l'UDF. Constitua de 1988 à 1993 le groupe de l'Union du centre (UDC) à l'Assemblée nationale. Pt : François Bayrou (né 25-5-1951). Secr. général : Philippe Douste-Blazy (né 1-1-1953), André Santini (né 20-10-1940), Claude Goasguen (né 12-3-1945), Anne-Marie Idrac (née 27-7-1951). Représentation : 48 députés à l'Ass. nat., 61 sénateurs, 4 députés à l'Assemblée européenne, 315 conseillers généraux, 19 Pts de conseil général, 2 Pts de conseil régional, 105 conseillers régionaux, 20 maires de villes de plus de 30 000 hab. Club associé : France-Forum. Mouvements rattachés : Jeunes démocrates (voir UDF-Jeunes, p. 1203 a), Femmes démocrates (Pte : Colette Ronxin). Équipes rurales. Équipes syndicales. Publications : Démocratie moderne, France-Forum.

Mouvement des citoyens.   Voir Mouvement républicain et citoyen p. 1206 b.

Mouvement des réformateurs (MDR).   7, rue de Villersexel, 75007 Paris. Créé 10-10-1992, fusion de France unie (créée 1990), Association des démocrates (créée 1988) et Performance et partage. Dissous dans l'UMP 2002. Jean-Pierre Soisson (né 9-11-1934).

Mouvement national ethniste   ou

Nouvelle Résistance.  Rejoint en 1987 par des membres des Faisceaux nationalistes européens (FNE) [créés juillet 1980 par Mark Friedriksen, Pt de la Fédération d'action nationale et européenne (Fane, dissoute sept. 1980)] et de la Troisième Voie [créée nov. 1985 par la fusion du Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR) de Jean-Gilles Malliarakis (né 1944), du Mouvement Jeune Garde et du Groupe Union Défense (Gud). But : édification d'une Europe puissante, indépendante des USA et de l'URSS. A éclaté en juillet 1991 (le secr. général créant Nouvelle Résistance dissoute en 1997)].

Mouvement républicain populaire (MRP).   Origine : Parti démocrate populaire (PDP) [créé nov. 1924. 1er parti démocrate chrétien. Regroupe aile gauche du catholicisme social et aile droite de la démocratie chrétienne qui ne suit pas Marc Sangnier (1873-1950), qui avait lancé la Jeune République en 1912. Adhérents : moins de 20 000. Presse : « Petit Démocrate » (hebdomadaire), « Ouest-Éclair » et « l'Aube » ; « Politique » (Marcel Prelot), « Cahiers de la nouvelle journée » (Paul Archambault). Dirigeants : Auguste Champetier de Ribes (30-7-1882/6-3-1967 ; Pt depuis 1926), Robert Cornilleau (dir. du « Petit Démocrate »), Raymond Laurent (secr. général), Ernest Pezet (1887-1966), Louis-Alfred Pagès, Paul Simon. 1928 : législatives : 18 élus. Lutte contre Cartel des gauches et soutien Union nationale et politique de Briand. 1932 et 1936 : tassement. 1933-34 : fermeté face au « néopacifisme » d'une certaine droite. 1944 : disparaît]. 1944-25/26-11 MRP fondé par des chrétiens résistants. 1945-21-10 : 1re Ass. constituante 23,9 % (150 élus). 1946-2-6 : 2e (1er parti devant PCF 25,9 %, 161 élus) ; -10-11 Ass. nationale 25,9 % (173 élus), PCF 28,2 % (182 élus). La référence chrétienne rassurait les conservateurs dont un certain nombre avaient été vichystes (les adversaires du MRP parlaient de « machine à ramasser les pétainistes »). Rompt avec de Gaulle quand il dénonce la Constitution. 1947-51 élément du tripartisme puis de la 3e force (assume 4 fois la présidence du Conseil). 1951-17-6 législatives : 15 %, 95 élus ; concurrencé par le RPF. 1952 succès d'Antoine Pinay, hostilité envers Mendès France, jugé pas assez partisan de la CED. 1954-18-6 gouvernement Mendès France (1 ministre MRP : Robert Buron (France d'outre-mer), 1 secr. d'État : André Morteil (Marine). 1958-mai Pierre Pflimlin Pt du Conseil (seul MRP) favorable au retour de De Gaulle ; -nov. législatives : 57 élus. 1959-janv. participe au gouvernement Debré. 1962-avril au gouvernement Pompidou (5 ministres, qui démissionnent en mai après la conférence de presse du 15 où de Gaulle qualifie l'Europe supranationale de volapük intégré). S'oppose majoritairement à l'élection du Pt au suffrage universel (Cartel des non) ; -nov. législatives : 36 élus. 1963 congrès de la Baule : projet de rassemblement des démocrates dans 1 fédération démocrate socialiste échoue ; le MRP est victime du retour au scrutin majoritaire et du rapprochement socialistes-communistes. 1964 plus de congrès. 1965-déc. présidentielle : Lecanuet (Pt) candidat comme démocrate social et européen : 15,8 %. 1966-2-2 il crée le Centre démocrate (1re convention à Lyon les 23 et 24-4). Les organes nationaux du MRP fonctionnent jusqu'aux élections de 1967, mais Lecanuet demande à ses adhérents de s'inscrire au Centre démocrate. D'autres s'orientent vers UNR, Centre progrès et démocratie moderne (en 1967, autour de Jacques Duhamel), PSU, SFIO, Objectif socialiste (Robert Buron [1910-73]). Les MRP, fidèles à de Gaulle, constituent le groupement des démocrates Cinquième (Maurice Schumann, Marie-Madeleine Dienesch).

Pts :  1944-49 : Maurice Schumann (1911-98), 1949-52 : Georges Bidault (1899-1983), 1952-56 : Pierre-Henri Teitgen (1908-97), 1956-59 : Pierre Pflimlin (1907-99), 1959-63 : André Colin (1910-78 ; professeur de droit, actif résistant au Liban dès 1940), 1963-65 : Jean Lecanuet (1920-93). Secrétaires généraux : 1944-55 : André Colin, 1955-63 : Maurice-René Simonnet (1919-88), 1963-67 : Joseph Fontanet (1921-80). Adhérents : 1945 : 81 000 ; 46 : 125 000 ; 47 : 80 000 ; 48 : 50 000 ; 49 : 29 000 ; 50 : 25 000 ; 55 : 30 000 ; 58 : 28 000 ; 59 : 22 000 ; 65 : 12 000. Une amicale des anciens du MRP subsiste (bulletin : « Le MRP vous parle »). Furent MRP : Alain Poher, Louis Terrenoire (1908-92), Edmond Michelet (1899-1970), Robert Buron, Bernard Lambert qui évolua vers le trotskisme.

Organisation communiste de France (OCF).   Marxiste-léniniste. Militants : 500. Publication : Drapeau rouge.

Organisation communiste libertaire (OCL).   Egregore, BP 1213, 51058 Reims Cedex. Fondée avril 1976 par la majorité de l'Organisation révolutionnaire anarchiste (Ora). But : participer à tout mouvement social en rupture avec le système capitaliste, oppresseur à l'Est et à l'Ouest. Publication : Courant alternatif (mensuel).

Parti pour une alternative communiste (PAC).   Issu du PCMLF (fondé 31-12-1967 par des exclus du PCF, dont Jacques Jurquet, rejoint dans les années 1970 par de nombreux groupes, actifs en mai 1968). N'existe plus depuis janvier 1989.

Parti républicain (PR).   Origine : 1962-décembre Comité d'études et de liaison des républicains indépendants créé, scission du Centre national des indépendants et paysans (CNIP). 1966-1-6 Féd. nat. des républicains indép. (FNRI) créée par Valéry Giscard d'Estaing (né 2-2-1926), Pt ; se définissent « libéraux, centristes et européens ». 1967-mars Michel Poniatowski (16-5-1922/16-1-2002) secr. gén. ; 1975 Pt. 1977-19/20-5 PR créé ; Jean-Pierre Soisson (né 9-11-1934) élu Pt. 1978 adhère à l'UDF. 1988 François Léotard (né 26-3-1942) Pt. 1990 Gérard Longuet (né 24-2-1946) Pt. 1995 Léotard Pt. 1997-24-6 Démocratie libérale (DL, voir p. 1209 b) succède au PR.

Parti républicain de la liberté (PRL).   Fondé 22-12-1945 par Joseph Laniel (1889-1975), André Mutter (1901-73), Édouard Frédéric-Dupont (1902-95) et Jules Ramarony (1901-94). Suscite l'hostilité de la Fédération républicaine et de Louis Marin. 1946-5-5 fait campagne pour le non au référendum ; -10-11 législatives : 38 élus. Michel Clemenceau (1873-1964), son Pt, obtient 60 voix sur 883 à l'élection du Pt de la Rép. 1947-mars 2e congrès : dissensions (armistice, création du RPF). 1948-nov. élections au Conseil de la République : 11 élus PRL sur 12 appartiennent à l'intergroupe gaulliste, dont les pro-gouvernementaux (Robert Bertolaud, Joseph Laniel) face aux pro-gaullistes [Édouard Barrachin (1900-75), Henry Bergasse (1894-1977) et E. Frédéric-Dupont]. 1951 absorbé par le CNI (créé 1949).

Parti social français (PSF).   1936-7-7 fondé par le Lt-Cel François de La Rocque (6-10-1885/28-4-1946) après les décrets du 18-6-1936 dissolvant les ligues (dont les Croix-de-Feu, voir encadré p. 1086 b). Association régulièrement constituée et déclarée conforme à la loi du 1-7-1901. Pt : La Rocque ; délégué général : Noël Ottavi. Comité exécutif : Jean Ybarnégaray (1883-1956), Jean Mermoz (1901-36 ; aviateur), Georges Riché et Charles Vallin (1903-48) ; -10-7 réunion inaugurale salle Wagram, y participent le Mal Franchet d'Esperey (1856-1942) et Jean Borotra (1898-1994 ; joueur de tennis) ; -1-10 réunion au Vél d'Hiv. ; -4-10 contre-manif. pour s'opposer au meeting du parti communiste au parc des Princes (15 000 à 40 000 personnes). L'extrême droite (Action française et PPF) attaque La Rocque et le PSF. Le duc Joseph Pozzo di Borgo (1890-1966), dans La Rocque fantôme à vendre, accuse La Rocque d'avoir émargé aux fonds secrets, reprenant les allégations de Tardieu (ce que La Rocque démentit) ; -oct. accord avec l'Union nationale des combattants. Le PSF « dénonce l'action de Moscou » et veut « désarmer ceux qui préparent la guerre civile ». Refuse d'adhérer au Front de la liberté constitué autour de Doriot et Taittinger ; -nov. à Paris, salle de Magic-City, 1er congrès national 600 000 adhérents [+ de 2 000 000 (?) en 1937]. Presse : « le Flambeau » (disparu 1937), « le Petit Journal » (acquis par La Rocque). 1937-févr. ouverture des Aéro-clubs Jean-Mermoz (ACJM) ; -avril Fédération Jean-Mermoz regroupe Aéro-clubs et groupements aéronautiques. Le PSF contrôle la Confédération des Syndicats professionnels français (CSPF). Une dizaine de députés se réclament de lui ; -nov. partielles : Charles Vallin élu. 1938-26-1 Union interfédérale du PSF succède au PSF ; comprend des fédérations départementales autonomes ; création d'organismes et d'associations diverses comme les Stés de préparation et d'éducation sportives (SPES). Sur 34 partielles de 1936 à 1939 : obtient 2 sièges (Paris, Remiremont). Munich : La Rocque approuve Daladier ; mais le PSF ne croit qu'à un répit. La Rocque s'oppose aux sections PSF d'Alsace-Lorraine qui souhaiteraient exclure les Juifs. Association des Auxiliaires de la défense passive (ADP) créée par La Rocque. 1940-10-5 Ybarnégaray ministre d'État ; -18-8 les partis politiques ayant été interdits en zone occupée, le PSF devient le Progrès social français et se range derrière Pétain en restant réservé sur le gouvernement de Vichy. Le régime reprendra ce que le Petit Journal affirmait en manchette à l'été 1939 : « L'ordre français a toujours reposé sur trois éléments : Travail, Famille, Patrie. »

Parti socialiste unifié (PSU).   Fondé 3-4-1960. Voulait autogestion et rapports plus égalitaires avec les pays du tiers-monde. Regroupait le Parti socialiste autonome séparé de la SFIO en sept. 1958, avec Édouard Depreux (1898-1981), Daniel Mayer (1919-96), Robert Verdier, Michel Rocard (né 23-8-1930) ; l'Union de la gauche socialiste de Claude Bourdet (1906-96) et Gilles Martinet (8-8-1916/29-3-2006), fondée 7/8-12-1957 à partir principalement de la Jeune République, de la Nouvelle Gauche [résultat d'une 1re fusion entre le Centre d'action des gauches indépendantes (CAGI), formé en 1951 et l'Union progressiste : 2 000 militants] et du Mouvement de libération du peuple, résultat de scissions au sein du MPF (Mouvement populaire des familles), d'action catholique ouvrière qui comptait en 1945 jusqu'à 100 000 adhérents. En 1951, étaient constitués le MLO (Mouvement de libération ouvrière), tourné vers la seule action sociale, et le MLP (amputé en 1953 d'une minorité qui rejoignit le PCF) : 4 000 militants. Groupes de l'action socialiste : Pierre Doridam, Pierre Drevet, Jean Lambert, ont quitté la SFIO en 1956 ; et la tendance Tribune du communisme regroupant un groupuscule minoritaire du PC (recruté, surtout, à la cellule « Sorbonne Lettres »). 1961-68 Mendès France adhère. Tendances : autonomiste dénonçant la politique gaulliste (avec Bourdet, Poperen, Bridier), moderniste-unioniste (Depreux, Martinet, Rocard, Heurgon). 1965 soutient Mitterrand. 1967 Martinet et ses proches (Mallet, Bérégovoy, J. Poperen), pour l'union, s'opposent à Rocard, Heurgon et Bridier, méfiants à l'égard de la FGDS et de la Convention des institutions républicaines. Après 1968, Heurgon et Rocard analysent les événements de mai, les unionistes réclament un groupement élargi. 1969 conseil national d'Orléans, majorité contre l'intégration au PS ; Rocard démissionne et rejoint PS. 1971 militants rejoignent PS. 1983-mars Huguette Bouchardeau sec. d'État chargée de l'Environnement (puis ministre juillet 1984). 1984 15e congrès (Bourges) : H. Bouchardeau et Serge Depaquit démissionnent. 1986 16e congrès (Bourg-en-Bresse) : se prononce pour son « dépassement » dans le cadre d'un large « mouvement pour une alternative socialiste, autogestionnaire et écologiste ». 1989-24-11, 18e et dernier congrès ; -26-11 PSU et Nouvelle Gauche fondent l'Alternative rouge et verte (Arev), 71,6 % des voix pour la fusion, 16,1 % pour constituer un forum. 1990-7-4 dissolution administrative décidée par 91 % des voix. Secrétaires nationaux : 1960 : Édouard Depreux (1908-81) ; 1967 : Michel Rocard (né 23-8-1930) ; 1973 (26-11) : Robert Chapuis (né 7-5-1933) ; 1974 (14-12) : André Barjonet (né 9-1-1921), Pascal Gollet, Victor Leduc, Michel Mousel (né 11-3-1940) et Charles Piaget (né 1928) ; 1979 : Huguette Bouchardeau (née 1-6-1935) ; 1983 : Serge Depaquit ; 1984 (16-12) : Jean-Claude Le Scornet (né 12-2-1943). Législatives : (1er tour) 1967 : 2,26 %, 4 élus dont Mendès France ; 68 : 3,94 % ; 73 : 1,98 % ; 78 : listes MANV (Mouvement pour une alternative non violente) rassemblant PSU, écologistes et régionalistes 1,1 % ; 88 : 1 % ; présidentielle : (1er tour) 1969 Rocard 3,61 % ; 81 Huguette Bouchardeau 1,11 % ; 88 Pierre Juquin 2,1 % ; européennes : 1984 : 0,72 % ; 89 : 0,4 %. Adhérents : 1962 : 15 000 ; 71 : 10 000 à 15 000 ; 81 : 8 000 ; 84 : 2 500 ; 89 : 530.

Un 1er PSU (Parti socialiste unitaire) formé en 1948 autour de la Bataille socialiste, journal d'une tendance exclue de la SFIO, avec Pierre Stibbe, Claude Estier (né 8-6-1925), Élie Bloncourt, rejoints par Gilles Martinet, avait fusionné en 1950 avec l'Union républicaine et résistante et l'Union des chrétiens progressistes pour former l'Union progressiste.

Rassemblement des gauches républicaines (RGR).   1945-nov. Marcel Antier (20-5-1905/23-10-1996), Paul Anxionnaz (31-12-1902/20-2-1997) prennent contact avec l'UDSR, issue de la Résistance. 1946-avril congrès radical Lyon : rejette alliance avec SFIO et PCF ; -2-6 législatives : 11,6 % ; -10-11 : 12,4 %, 70 élus. 1948 83 sénateurs. Daladier, Pt RGR, espère concurrencer Herriot, Pt du parti radical. 1951 17 500 adhérents. 1955-printemps Mendès France Pt du parti radical ; -juin Edgar Faure, Pt du Conseil, dirige le RGR ; -déc. recueille l'aile droite exclue du parti radical [Jean-Paul David et Bernard Lafay (1904-77)]. 1956-2-1 listes dans 32 circonscriptions, 12 sièges.

Républicains indépendants (RI).   Histoire : 1962-avril 4 indépendants [(Valéry Giscard d'Estaing (né 2-2-1926), Raymond Marcellin (19-8-1914/8-9-2004), Louis Jaquinot (1898-1993) et Jean de Broglie (1921-76) sont membres du gouvernement Pompidou mais le CNI (Centre national des Indépendants) désapprouve le choix de Pompidou comme 1er ministre] ; -15-5 de Gaulle dénonce l'Europe supranationale et l'Ipas (groupe parlementaire Indépendants et paysans d'action sociale) demande la démission des ministres Indépendants ; -24-5 ceux-ci ayant refusé sont exclus ; -6-6 Paul Reynaud, Aimé Paquet (1913-2001), Broglie, Marcellin constituent un groupe d'études ; -nov. ils sont élus avec, pour certains, le soutien d'André Malraux ; l'Ipas disparaît faute d'élus suffisamment nombreux ; -déc. un groupe de 36 députés RI se constitue. Ils renoncent à créer un parti politique. 1965 Giscard remplacé aux Finances par Michel Debré. Les RI réactivent le groupe ; création des clubs Perspectives et réalités. 1966-3-6 Fédération nationale des RI (FNRI) créée (Pt : Giscard). 1967-janv. « oui mais » puis utilise la formule du « gaullisme réfléchi » ; entouré de Michel d'Ornano (12-71924/8-5-1991, renversé par camionnette), Jean-Pierre Soisson (né 9-11-1934), Roger Chinaud (né 6-9-1934) ; -mars Michel Poniatowski (1922-2002) secr. général. Les RI se qualifient de « libéraux, centristes et européens ». 1969 Marcellin et 80 % du groupe pour le « oui » au référendum (régionalisation et réforme du Sénat) malgré réserves de Giscard. Présidentielle : Giscard soutient Pompidou. 1974 Giscard élu Pt. 1977-19/20-6 création du parti républicain (PR) ; Pt : Jean-Pierre Soisson, composante de l'UDF à sa création le 1-2-1978 (voir p. 1203 a). Représentation à l'Assemblée nationale (FNRI) : 1962 : 33 sièges ; 67 : 42 ; 68 : 62.

Tripartisme.   Période allant du départ du Gal de Gaulle (20-1-1946) à la formation du 1er gouvernement Ramadier (5-5-1947), où MRP, SFIO et PCF se partagèrent le pouvoir après avoir signé le 23-1-1946 une charte de collaboration. Le 19-11-1945, l'UDSR avait fait voter un amendement stipulant la nécessité de former « un gouvernement tripartite résolu à réaliser, sous le contrôle de l'Assemblée et conformément au programme du CNR, les réformes réclamées par le suffrage universel, l'œuvre de reconstruction et la défense de la paix ».

Troisième Force.   Période de 1947 à 1951, marquée par le rassemblement des forces attachées à la IVe République face à l'opposition gaulliste et communiste (dans les années 1930, Georges Izard (1903-73) avait défini la recherche d'une 3e voie entre capitalisme et communisme). 1947-28-11 gouvernement Schumann ouvert au centre-droit, la SFIO abandonnant au MRP le rôle de pivot des majorités de Troisième Force. 1947-fin majorité divisée sur politique économique et financière et question scolaire ; -24-12 appel pour une « troisième force » par 32 hommes politiques. Prône fédération de partis avec des liens organiques au niveau national et local autour d'un noyau SFIO-MRP. 1948-10-1 bureau exécutif formé [3 socialistes, 3 MRP, 1 jeune républicain, 1 radical, 1 UDSR, 2 syndicalistes (CFTC et FO) et 4 personnalités] dirigé contre RPF ; s'arrête en juillet 1948 ; -mars René Pleven ouvre en vain la Troisième Force au RPF ; -19-7 chute du gouvernement Schumann ; -26-7 gouvernement André Marie ; -11-9 Henri Queuille, radical. Majorité SFIO-PRL, immobilisme. 1951-17-6 législatives : Pleven forme un gouvernement de Troisième Force, échec (refus socialiste sur la question scolaire). 1952-janv./mars gouvernement Edgar Faure ; -6-3 Antoine Pinay investi par la majorité de droite après dissidence de 27 députés RPF. Fin de la Troisième Force.



Liens promotionnels


(*) quid.fr = 1,000,000 de visiteurs par mois (source DART)


Grands thèmes d'actualité vus par quid.fr

Départements

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

L

M

N

O

P

R

S

T

V

W

Y

Itinéraires routiers

Table du chapitre Quid 2007

Souverains et chefs d'état

Descendants des anciens souverains

Symboles

Histoire des institutions

Le président de la république

Le gouvernement

Le parlement

Autres organismes

Administration locale

Élections

Élections présidentielles

Élections législatives

Élections sénatoriales

Élections régionales

Élections cantonales

Élections municipales

Plebiscites et referendums

Partis, clubs et mouvements

Quelques partis disparus

Quelques personnalités politiques récentes

L'encyclopédie quid

Masquer toutes les tables



generated in 0.141825 second(s) - [1]