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TITRES SOUS L'ANCIEN RÉGIME (suite)

QUALIFICATIONS DE PRINCES QUI FURENT OU SONT PORTÉES EN FRANCE

Amblise (Champagne) : sirerie possédée avec la qualification de prince par la maison d'Anglure. Amboise : titre porté par Louis d'Amboise (1392-1469), qui était Pce de Talmont. Andlau : l'abbesse était Pcesse du St Empire depuis le XVIe s. Andorre : voir à l'Index. Anet : sirerie, près de Dreux, aux ducs de Vendôme. Antibes (Provence) : attestée 960, passée aux Grimaldi et, par succession, à la maison de Grasse. Arenberg : chef de la maison et, tous les cadets ducs du St Empire, souverain 1806, médiatisé 1815 (une branche cadette devenue française par lettres de grande naturalisation de Charles X), puis pair de France ; sans majorat : non héréditaire. Tous ses représentants portent en France le titre (non français) de Pce et Pcesse d'Arenberg. Assier : aux Uzès. Beaumont (-sur-Sarthe) : le futur Henri IV, avant d'être roi de Navarre, se disait souverain de Béarn (pourtant fief français) ; en réalité, il était, comme héritier de Navarre, Pce de Viane. Beauvau-Craon (St Empire 1775) : admis sous ce titre aux honneurs de la Cour ; seul le chef de famille était prince et le dernier mâle est décédé. Bédeille (Béarn) : souveraineté territoriale à la maison d'Albret passée en 1692 à Charles de Lorraine, Cte de Marsan, qui ne disparut qu'en 1790. Béthune-Hesdigneul (Artois) : branche cadette des ducs de Béthune-Sully, Pces d'Henrichemont, et des ducs de Béthune-Charost ; obtint 1782 l'autorisation de porter en France le titre de Pce octroyé en 1781 par l'empereur Joseph II en tant que souverain des anciens Pays-Bas catholiques (éteinte). Bidache : aux confins du Labourd, de la Guyenne et de la basse Navarre ; franc-alleu de temps immémorial possédé par les Gramont qui s'en déclarèrent souverains en 1570, ce que le roi leur contesta... Cette situation dura jusqu'en 1790 et ne fut jamais régularisée ensuite (prise du titre de prince au XIXe s.). Bouillon : titre ducal (St Empire) lié à partir de 1520 au titre princier de Sedan (créé par François Ier en faveur de Robert II de La Marck) ; titre éteint au XIXe s. Bourbon et Orléans : la qualification de prince est de droit, avec parfois des désignations différentes, dans la descendance des Capétiens dynastes.

Carency (Artois) : terre ayant appartenu à des Bourbons dont les descendants par les femmes se titrèrent Pces de Carency (les La Vauguyon, Bauffremont, etc.). Carignan : près de Sedan ; donnée en 1661 au Cte de Soissons par Louis XIV qui érigea cette terre en duché en 1662, mais ses possesseurs continuèrent à s'en qualifier princes. Céreste : titre porté par le frère du duc de Brancas, au XIXe s. Chabanais (Angoumois) : attesté en 980 ; d'abord comté, puis principauté (XVIe s.), et enfin marquisat. Chalais (Périgord) : terre entrée dans la maison de Talleyrand par mariage après 1321 ; ses possesseurs portèrent le titre de prince ; devenu titre de courtoisie chez les Galard de Brassac de Béarn. Charleville : bâtie en 1609 par Charles de Gonzague, duc de Nevers et de Mantoue ; passa ensuite aux Condé. Châteauneuf-sur-le-Rhône : titre attaché à l'évêché de Viviers, attesté 1718. Château-Porcien (Champagne) : seigneurie du comté de Ste-Ménehould érigée en principauté (1551) pour les Croÿ, elle passa aux ducs de Nevers, puis à Mazarin, aux Richelieu et au Pce de Monaco. Château-Renaud (Hainaut) : érigée en comté (1470) par le duc de Bourgogne pour Jean de Croÿ, dont le petit-fils fut créé Pce du Saint Empire ; passée par alliance à la maison de Ligne, puis d'Hénin-Liétard (éteint 1806 - titre princier relevé par la branche cadette de la maison de Riquet de Caraman). Titre belge : Pce de Caraman-Chimay 1824. Châtelaillon (Ch.-M.). Commercy (Lorraine) : souveraineté, propriété des maisons de Nassau-Sarrebruck, puis Gondi et Lorraine. Condé (Hainaut) : possédée par une branche cadette des Bourbons. Le duc d'Aumale, neveu et filleul du Pce de Condé († 1830), fut son légataire universel, ne releva pas le titre pour lui-même mais le laissa à son fils aîné Louis-Philippe (15-11-1845/24-5-1866, sans postérité). Conti (Picardie, Somme) : terre acquise par le mariage de Louis Ier de Bourbon-Condé en 1551. Le titre de Pce de Conti, porté pour la 1re fois par son fils François (1558-1614), s'éteignit à la mort de Louis François II (13-3-1814). Courtenay : seigneurie qui n'était plus dans la maison des Courtenay quand ils se titrèrent Pces au XVIIe s., ce que le roi n'admit jamais ; une branche cadette des Bauffremont, issue d'une Pcesse de Courtenay au XVIIIe s., devenue aînée, s'est octroyé le nom de Bauffremont-Courtenay au XIXe s.

Delain (Franche-Comté) : sous Charles Quint, Jean de Goux, dit de Rupt, se qualifia souverain de Delain, terre passée aux Clermont d'Amboise. Denain : titre attaché à l'évêché d'Arras ; attesté 1718. Déols (Berry) : les anciens seigneurs s'appelaient « Pces de la principauté déolaise » (éteinte sous Philippe Auguste). Dombes : le Beaujolais « à la part de l'Empire » devint Dombes sous François Ier lors de l'annexion de 1527 ; qualification formée d'un débris du royaume de Bourgogne, fut possédée par les Montpensier, puis rattachée à la Couronne en 1762. Donzère (Dauphiné) : les évêques de Viviers portèrent le titre de Pces de Donzère et de Châteauneuf. Elbeuf : qualification de Pce portée par les cadets de la maison de Lorraine des ducs de ce nom. Embrun : titre attaché à l'évêché ; attesté 1718. Épinoy (Artois) : châtellenie de la maison de Melun 1327, érigée en comté par lettres patentes de Louis XII (1514) en faveur de François de Melun, créé prince par Charles Quint ; passée aux Rohan-Soubise (1724). Espinoy : aux Vaudémont (Lorraine) cité par Saint-Simon en 1720. Fénétrange : seigneurie libre et immédiate de l'Empire, partagée en 1469 en 2 coseigneuries passant aux Saarwerden et aux Croÿ- Havré ; aux Polignac en 1789. Foucarmont : cité par Semonville en 1858. Grenoble : titre attaché à l'évêché. Grimberghe : titre porté dans la maison de Luynes. Guémené (Bretagne) : terre érigée en principauté 1547 pour Louis de Rohan, Cte de Montbazon. Harcourt : Jean VII († 1452) était qualifié Pce d'Harcourt. Henrichemont (Boisbelle-en-Berry devenu Henrichemont sous Henri IV) : franc-alleu de temps immémorial acheté par Sully aux Gonzague. Isenghien et Masmines : à Maximilien de Gand, dit Villain, par lettres patentes de Philippe II du 29-5-1582. Isle-sur-Montréal : qualification portée dans la maison de Mailly-Nesle. Joinville (Champagne) : possédée par les sires de Joinville, puis principauté de la maison de Lorraine (9-5-1552), le Pce de Joinville est sénéchal héréditaire de Champagne ; devint, par succession, bien patrimonial de la maison d'Orléans.

Lamballe (Bretagne) : duché de Penthièvre en 1695 pour le Cte de Toulouse, légitimé de France, qualification de Pce de Lamballe pour ses possesseurs. Lambesc (Provence) : principauté privilégiée érigée par le roi de France, Cte de Provence. Quelques membres de la maison de Lorraine portèrent le titre de prince jusqu'en 1825 ; titre représenté par le chef de la maison de Savoie. La Roche- sur-Yon (Vendée) : simple seigneurie entrée dans la maison de Bourbon (1454) et dont les possesseurs assumèrent la qualification princière. Léon (Bretagne) : les plus anciens seigneurs se qualifiaient de comtes ou vicomtes ; en 1363, le dernier vicomte de la branche aînée, Hervé VIII, mourut à 22 ans ; sa sœur Jeanne épousa le Vte Jean Ier de Rohan, lui apportant ses biens. Lillebonne : cité par Saint-Simon (famille Espinoy) 1720. Linchamps : cité par Semonville 1858. Listenois : qualification princière portée par un Bauffremont (1762). Lixin : qualification portée dans la maison de Lorraine. Longjumeau (Ile-de-Fr.) : baronnie de coutume possédée par les Lusignan (rois de Chypre) puis par la maison de France ; passée par mariage dans la branche aînée des barons de Gaillard, agrandie par mariage, devenue le nom patronymique de la famille. Lorraine : duché créé en 895 (maison attestée depuis 1048). 8 pairies furent instituées en France, au bénéfice de ses différentes branches. Définitivement réunie à la France 1766. L'« archimaison d'Autriche » (actuelle famille Habsbourg-Lorraine) en est issue depuis 1736. Les préliminaires du traité de Vienne (1736) laissent les titres de la famille aux descendants de François III. Othon, fils aîné du dernier empereur, s'est marié le 10-5-1951 à Nancy comme duc de Lorraine et se dit duc de Bar. Les archiducs d'Autriche sont simples Habsburg-Lothringen en Autriche. Les Lorraine installés en France, qui se titraient princes, étaient considérés comme « princes étrangers ». Lure : l'abbé était Pce du St Empire depuis 1232. Lurs : titre porté par les évêques de Sisteron. Luxe (Basse-Navarre) : comté. Passe par dot, 1593, aux Montmorency-Boutteville.

Marnay (Franche-Comté) : pour les Bauffremont. Pce du St Empire (reconnu en France par Louis XV comme Pce de Bauffremont, ne pouvant admettre qu'une terre devenue française soit à nouveau érigée en principauté par l'empereur élu des Romains, roi de Germanie). Marsillac (Angoumois) : terre échue en dot à Gui de La Rochefoucauld, dont l'arrière-arrière-petit-fils François († 1533) fut le 1er à être qualifié de Pce de Marsillac. Martigues (Provence) : terre vicomtale érigée par Henri III, en 1582, en principauté pour Marie de Luxembourg, passa aux Bourbon-Condé puis par acquisition au Mal de Villars ; revendue aux Galliffet (1772), éteinte. Maubuisson (Yvelines) : qualification portée par les Rohan. Metz : l'évêque était Pce du St Empire. Meurs : principauté de la maison de Croÿ. Monaco (voir à l'Index). Montauban (I.-et-V.) : qualification portée par les Rohan. Montbarrey : titre accordé 1774 par l'empereur Joseph II à Alexandre de St-Maurice, Cte de Montbarrey (1732-96), ministre de la Guerre de Louis XVI (1777-80) ; descendant du colonel franc-comtois Jean-Baptiste de St-Mauris, vainqueur de la bataille de Prague 1620. Son fils, guillotiné en 1794, a porté le titre de « Pce de St-Maurice ». Montcornet (Aisne) : Charles Armand, duc de Mazarin, l'acquit en 1666, en même temps que Château-Porcien ; passé dans la maison de Monaco. Mondragon : titre attaché à l'évêché ; attesté 1718. Montlaux : à la famille de Créquy. Mortagne (Saintonge) : quelques seigneurs en ont été qualifiés Pces (1487) ; terre passée des Cœtivy aux La Trémoïlle, Goyon-Matignon et Richelieu. Murbach : l'abbé était Pce du St Empire (titre réuni à celui de Lure 1554).

Nice : l'évêque de Nice (ville non française en 1789) bénéficiait d'un titre de prince reporté sur une autre localité. Orange (Dauphiné) : ville et Pté, enclavée dans la Provence, passée 1173 à la maison des Baux, 1388 à celle de Chalon, puis à celle de Nassau jusqu'à Guillaume- Henri de Nassau, Pce d'Orange, stathouder de Hollande († sans postérité 1702). Louis XIV, après avoir autorisé en 1706 Louis de Mailly-Nesle, héritier de la maison de Chalon, à se qualifier prince d'Orange, réunit Orange à la Couronne et la donna en 1712 à Louis-Armand de Bourbon-Conti. Le Cte de Mailly, dit Mis de Mailly-Nesle, se dit Pce d'Orange. Le roi de Prusse se titrait Pce d'Orange en 1918. Phalsbourg : qualification princière portée dans la maison de Lorraine. Poix (Picardie) : les 1ers seigneurs de cette terre, issus de la maison de Tyrel, se qualifièrent de princes (1159-1236). Cette seigneurie ainsi qualifiée passa à la maison de Créquy, puis fut érigée en duché-pairie (1652) et acquise par les Noailles. Lettres patentes de principauté en 1765. Pce (et duc pair sous la Restauration) de Poix est le seul titre « régulier » du « duc de Mouchy » (titre espagnol dont il n'est pas investi). Pons : qualification princière portée dans la maison d'Albret, passée à celle de Lorraine. Rache (Artois) : aux Berghes Saint-Winocq. Principauté 1682. Raucoux : fief souverain en Luxembourg, aux ducs de Bouillon. Remiremont : l'abbesse était Pcesse du St Empire. Revel : porté par des cadets des Broglie. Rochefort-en-Yvelines : à la maison de Rohan.

Salon : titre attaché à l'archevêché d'Arles ; attesté 1718. Sayans (Vivarais) : chef-lieu d'une viguerie avec château, dont les ducs d'Uzès et les évêques de Valence se qualifièrent quelquefois de princes (vraisemblablement en raison de leur suzeraineté en « paréage », comme, encore, de nos jours, l'Andorre). Sedan, Jametz, Raucourt : principauté composée de 32 paroisses, qui fut abandonnée au profit du roi Louis XIII le 15-9-1642 par le duc souverain de Bouillon (Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne), frère aîné de Turenne et complice de Cinq-Mars (exécuté pour avoir comploté contre le roi). Cet abandon lui sauva la vie. En mai 1647, Frédéric Maurice, demeuré duc de Bouillon, réclama la restitution de sa principauté (échec). Le 20-3-1651, il consentit à sa cession définitive, en échange du duché d'Albret. Ses descendants ont fait passer le titre princier sur leur V de Turenne (voir ci-dessous). Sieviers (aux Lannes de Montebello) : principauté faisant partie de la dotation de l'évêché de Cracovie (Pologne) et incluse dans la dotation accordée par Napoléon Ier au Mal Lannes, par décret du 30-6-1807. Bien que le majorat n'ait pas été constitué, le titre de Pce de Sieviers a été parfois utilisé à tort dans cette famille. Solre : titre princier par diplôme espagnol (1677) pour le lieutenant général de Croÿ au service de la France. Soubise : sur la Charente, en Saintonge, d'abord seigneurie en 1218, avec Guillaume l'Archevêque, de Parthenay et de Soubise, titre de Pce en 1667 pour les Rohan [qui s'ajoute pour cette famille à ceux de Rochefort (1728) et Guémené (1570)]. Strasbourg : titre de Pce du St Empire attaché à l'évêché attesté avant 1718.

Talmont : Louis de La Trémoïlle reçut Talmont lors de son mariage en 1446 avec Marguerite d'Amboise et se qualifia Pce de Talmont, ainsi que ses descendants. Tancarville (Normandie) : dans la famille de Montmorency. Tarentaise (Savoie) : titre princier porté par les évêques de Moûtiers. Tarente (Naples) : porté par François de La Trémoïlle, arrière-petit-fils de Louis Ier (car il avait épousé, en 1521, Anne de Laval, héritière de sa mère, Charlotte d'Aragon, qui pouvait prétendre au royaume de Naples). Titre reconnu en 1651 par Louis XIV pour les aînés et dignité princière pour tous les mâles. Dernier titulaire Louis Jean (1910-33), 12e duc de La Trémoïlle, 13e duc de Thouars, 13e Pce de Tarente, 17e Pce de Talmont. Tingry (Picardie) : qualification portée dans la maison d'Albret, puis de Luxembourg, par érection de la baronnie de Tingry, Hesdigneul et Hucqueliers par lettres patentes de janvier 1587 d'Henri III. Un Montmorency fut dit Pce de Tingry au XIXe s. Tonnay-Charente (Saintonge) : à la maison de Rochechouart (depuis le XIIIe s.), qui en porta le titre à partir de 1591. Tourrette : un des fiefs de l'évêché d'Apt qui bénéficia d'immunités accordées par la reine Jeanne en 1355. Turenne : vicomté souverain passé aux La Tour d'Auvergne, qui furent un temps simultanément ducs de Bouillon et Pces de Sedan ; comprenait une centaine de paroisses dans les départements actuels de Corrèze avec droit de frapper monnaie ; avant 1700, les Vtes de Turenne prirent la qualification de Pces de Turenne. Vaudémont : à la maison de Lorraine. Vergagne : aux cadets de la maison de Mancini. Vivarais : cité par Semonville.

Yvetot : le Viking Ivar, originaire de Toft, en Norvège (d'où Ivar Toft, devenu Yvetot), eut ce territoire du pays de Caux en alleu souverain, ce qu'acceptèrent Hrolf (Rollon) et ses successeurs, à partir du Xe s. Attesté pour la 1re fois en 1024. 3 paroisses d'Yvetot : Ste-Marie-des- Champs, St-Clair et une partie de celle d'Écalle-d'Aix. Les seigneurs portaient souvent le titre de « roi » et bénéficiaient de tous les privilèges de souveraineté jusque sous Henri II (1551). Tout en conservant de larges immunités et exemptions fiscales, ses possesseurs se qualifièrent sous Louis XIV de princes et princesses. Le château fut rasé sous la Révolution et les biens vendus en 1789. Au XXe s., le titre de Pce d'Yvetot a été porté pendant une génération, par un Mis d'Albon (Antoine, 1892-1965), sa famille, et quelques autres, descendant par les femmes des anciens souverains du lieu.




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