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TITRES D'ORIGINE ÉTRANGÈRE (titres portés en France, mais dont beaucoup ne sont pas reconnus)

Princes du Saint Empire.   1576 et 1674 ARENBERG (prince et duc). Sous la Restauration, la Chancellerie opposa constamment à Pierre d'Alcantara d'Arenberg sa renonciation à tous ses titres signée par lui lorsqu'il prit la qualité de Français (arrêté du 6 brumaire an XI : 29-10-1803 publié au Bulletin des lois), mais il figure parmi les 76 pairs nommés par ordonnance le 5-11-1827 et obtient l'autorisation personnelle et exceptionnelle de constituer directement un majorat de duc. Ce majorat n'étant pas encore constitué à la chute de Charles X, les nominations portées par l'ordonnance du 5-11-1827 furent annulées par l'ordonnance de Louis-Philippe du 7-8-1830. 1722 BEAUVAU-CRAON (reconnu en France en 1755, pair impérial 1815, éteint). 1734 LOOZ-CORSWAREM (prince et duc). 1757 MARNAY (Bauffremont, reconnu en France en 1757). 1759 BROGLIE (reconnu en France, par le roi au XVIIIe s., MONTBARREY, voir p. 749 c). 1816 BOUILLON (duc pour le Pce de Rohan, duc de Montbazon).

Grandesses d'Espagne.   Ducs : 1782 DOUDEAUVILLE (La Rochefoucauld, éteint). 1816 SAN FERNANDO LUIS, voir p. 747 c et 749 a. 1830 ALMAZAN DE SAINT-PRIEST pour un Saint-Priest, titre transformé au XXe s. en Almazan de Saint-Priest (voir p. 749 a). 1893 CAYLUS, non régularisé.

Princes espagnols : 1713 ROBECH (Lévis-Mirepoix, venu des Montmorency par mariage en 1906 avec Marie de Cossé-Brissac) éteint, 14e Pce Emmanuel de Lévis-Mirepoix (1909-51), époux de Marie-Louise de Nicolay (1904- 97), revendiqué en Espagne par un Espagnol, non investi en 2005.

Saint-Siège.   Ducs : 1669 GALLÉAN DE GADAGNE (é 1940). 1725 CRILLON (Berton des Balbes, é 1870). 1822 MONTBOISSIER DE BEAUFORT CANILLAC (é 1910). 1824 CANINO et MUSIGNANO vendus 1853 par le Pce Charles- Lucien Bonaparte aux Torlonia. Les Bonapartes princiers s'éteignent par les mâles avec le Pce Napoléon-Charles († 1899), dont les filles meurent en 1947 et 1950. Roland et sa fille Marie (de Grèce) n'étaient ni prince ni princesse. 1831 STACPOOLE (restaurateur de St-Paul-hors-les-Murs, naturalisé Français, créé comte par Louis XVIII). 1869 RARÉCOURT (de La Vallée de Pimodan, tous les hommes sont ducs romains). 1875 ACHÉRY (é 1923). 1875 RENART DE FUCHSAMBERG (é 1881). 1893 LOUBAT (é 1927) ; HENRY DE NISSOLE (é 1927). 1898 ASTRAUDO (é 1944). SAN LORENZO (Dampierre, reconnu en Espagne 1903, éteint 2004). FERRY D'ESCLANDS (é 1969). 1899 LA SALLE (Rochemaure, é 1945). 1900 WARREN (é 1926). 1908 RAVÈSE (Rohan- Chabot, é 1964). 1909 VANDIÈRES (Desrousseaux).

Princes : 1820 POLIGNAC (reconnu en France 1822 pour le ministre). 1823 CLERMONT-TONNERRE (confirmé 1911). 1847 MONTHOLON-SÉMONVILLE (é 1951). 1853 LA TOUR D'AUVERGNE-LAURAGUAIS (reconnu en France 1869), attribué aux Latour de Saint-Paulet (originaires du Languedoc et qui ne portent le nom d'Auvergne que depuis le début du XIXe s.), contesté par une branche cadette des La Tour d'Auvergne portant ce nom depuis le XVIIIe s. 1951 DENTELIN (Le Salle).

Titres pontificaux concédés à des Français depuis le XVIe s. : 577 [princes 13 (dont 5 héréditaires), ducs 28 (14 héréditaires), marquis 82 (30 héréditaires), comtes 429 (64 héréditaires), vicomte 1 (héréditaire), barons 24 (3 héréditaires) ; plus 9 anoblissements, soit 586 distinctions (117 héréditaires)], dont décernés avant 1804 : 116, de 1804 à 1900 : 418, de 1900 à 1963 (plus de concessions à partir de janvier 1964) : 52, dans 576 familles (233 nobles, 343 bourgeoises). De 1830 à 1877 : 22 titres romains furent reconnus en France ; depuis 1877 : il n'y a plus eu de reconnaissance (d'après Labarre de Raillicourt).

Origines diverses.   Albanie : Pce Béguin Billecocq, duc de Durazzo (15-10-1928 lettres de Zog Ier). Allemagne : CROÿ (Picardie, 1207), duc 1598, 1788 en France, pair 1814. 1803 indemnisé avec Dülmen, donc toujours duc de Croÿ (à Dülmen) ; médiatisé 1806 comme vassal du duc d'Arenberg (pleinement souverain dans la Confédération du Rhin) ; remédiatisé 1815 comme sujet du roi de Prusse et reconnu Pce prussien à diverses dates au XIXe s. Autriche : Pce PONIATOWSKI (1764) [mais les princes Poniatowski habitant en France ont un titre autrichien de 1850], Pce de BLACAS 27-11-1808. Bavière : Pce de LA ROCHEFOUCAULD-MONTBEL (1909), Pce de POLIGNAC (XIXe s.). Belgique : Pce de CHIMAY (Riquet) [roi des Pays-Bas, 1824] et de CARAMAN (Riquet) [roi des Belges, 1856]. Danemark : duc de GLÜCKSBERG (Decazes, 1818, reconnu en France 1822). Espagne : duc de CAYLUS (Rougé, 1817, é 1954). Duc d'ESTRÉES et VALLOMBROSA (assumé 1898 dans la famille de La Rochefoucauld Doudeauville, é 1907). Duc de LA MOTHE-HOUDANCOURT (créé 1722 dans la famille de Cossé-Brissac, é en France dès 1842). Duc de MOUCHY (Noailles, 1867), non investi. Géorgie : Pce AMILAKVARI, Pce BAGRATION, Pce DADIANI. Hainaut : (XVe s.) LIGNE, Pce d'ÉPINOY et du St Empire 1592 ; Pce de LIGNE 20-3-1601 ; d'AMBLISE 20-4-1608 (Pays-Bas), duc belge. Pays-Bas catholiques (anciens) : Pce de BÉTHUNE-HESDIGNEUL (1781, autorisé en France 1782). Pologne : Pce SAPIEHA (Rozanski, 1512). Prusse : SAGAN, (Talleyrand, créé 1846, é 1968). Pce STURDZA (Moldavie). Russie : nombreux princes dont Pce GALITZINE (1841). Sardaigne : duc de VALLOMBROSA (Manca-Amat, 1715). Deux-Siciles : duc de BISACCIA [transféré 1851 par le roi Ferdinand II après le mariage 1807 du duc de Doudeauville, éteint (1785-1864) avec Élisabeth de Montmorency-Laval, é 1968, porté dans la famille La Rochefoucauld-Doudeauville, é]. Duc de DINO (créé 1817, é 1968 dans la famille de Talleyrand). Duc POZZO DI BORGO (créé 1852).

TITRES DUCAUX ET PRINCIERS DE COURTOISIE ACTUELS


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États conférant noblesse et titres :   Belgique, Liechtenstein, Royaume-Uni (avec Canada, Australie, Nlle-Zélande). Conférant des titres sans conférer la noblesse : Espagne, Luxembourg, Monaco. Reconnaissant noblesse et titres sans les conférer : Danemark, Finlande, Malte, Pays-Bas, St-Marin (n'en confère plus depuis une loi de 1983), Saint-Siège (n'en confère plus depuis 1964), Suède. Reconnaissant les titres sans les conférer : France, Irlande, Sri Lanka.

États ayant abrogé noblesse et titres et les prohibant :   Albanie, Bulgarie, Hongrie, Mexique, Norvège, Pologne, Roumanie, Russie, Venezuela. États où, constitutionnellement, il n'y a ni noblesse ni titres : Grèce, Roumanie, ex-Tchécoslovaquie, Yougoslavie.

États ayant abrogé les titres, mais les reconnaissant   comme partie du nom : Allemagne, Cuba (dans une certaine mesure) ; faisant figurer le prédicat du titre dans le nom patronyme : Italie (pour les titres existant avant le fascisme, 1922). Mais les tolérant : Autriche (officiellement, il n'y a ni particule, ni titre, ni qualification), Birmanie, États d'Amérique latine, États-Unis, Grèce, Inde, Indonésie, Islande, Norvège, Pakistan, Philippines, Porto Rico, Slovaquie, Suisse, Rép. tchèque.

États possédant des listes officielles :   Belgique, Danemark, Espagne (noblesse titrée), Finlande, Hongrie (avant 1945), Irlande, Malte, Pays-Bas, Royaume-Uni (sauf Écosse), Suède. Des associations ou ouvrages semi-officiels : Allemagne, Autriche, Belgique, Italie, pays baltes, Pays-Bas, Portugal (Conseil de la noblesse). Des ouvrages ou listes exhaustives : Albanie, Espagne, Liechtenstein, Luxembourg, Pologne.

Arenberg (« Pces et ducs d'Arenberg du St Empire », cas unique) duc pair (1827). Beuvron (1784, duc à brevet non héréditaire). Famille d'Harcourt. Cadore (Nompère de Champagny) duc 1809 (é 1893). Caraman (de Riquet) duc et pair par ordonnance du 10-5-1830 non suivie des lettres patentes, duc confirmé par Napoléon III (19-6- 1869), en faveur de son arrière-petit-fils, Victor Charles Emmanuel (1839-1919), célibataire ; son frère Maurice reprit le titre. Castries duc à brevet le 24-1-1784 avec promesse de duché héréditaire, duc et pair héréditaire le 31-5-1817, avec faculté de transmettre par la ligne collatérale ; le titre s'éteignit en ligne directe le 19-4-1886 et une autre ligne, n'ayant pas d'ancêtre commun avec le 1er duc, se saisit du titre de duc. Chaulnes et Picquigny (Chaulnes 1621, é 1793) titres de ducs appartenant à la maison d'Albert de Luynes ; après la mort de Charles d'Albert de Luynes, favori de Louis XIII, créé duc de Luynes en 1619, sa veuve Marie de Rohan se remaria à Claude de Lorraine. Après la mort (sans postérité) en 1657 de ce 2e mari, duc de Chevreuse, Marie de Rohan eut le duché de Chevreuse qu'elle donna à Charles (aîné de son 1er mariage). Honoré, frère de Charles, épousa en 1620 l'héritière du C de Chaulnes, à charge de prendre les noms, titres et armes de cette maison, érigée en duché-pairie en 1621. La maison d'Albert possédait aussi le duché non-pairie de Picquigny (1695). Seule la souche des ducs de Luynes et Chevreuse subsiste et porte alternativement l'un de ces deux titres. Crussol (Uzès) duc à brevet, titre souvent porté par la famille et encore par le fils de l'actuel duc d'Uzès.

Dalmatie (Soult, duc, 1808) relevé par la famille Reille en 1911. Dedeyan (Arménie, maison Arzouni) titre accepté par l'Office français des réfugiés et apatrides le 16-12-1953, comme princes en Sionie 1867. Des Cars (de Pérusse) duc héréditaire créé 11-4-1830, mais la révolution de 1830 empêcha que les lettres fussent scellées. Estissac titre de duc 1737-58 transformé 1817 par lettres en Liancourt ; un cadet fut fait pair de France (non héréditaire) comme duc d'Estissac en 1839. Faucigny-Lucinge Pce, Sardaigne, 1729 ; l'un, époux d'une fille du duc de Berry et d'Amy Brown, fut reconnu en 1829 Pce à titre personnel sans qu'il y ait eu constitution de majorat, puis par lettres patentes. Grasse des princes d'Antibes ; présentation sous ce nom en 1764, 1766 ; origine : Provence Xe s., selon le dossier de la Cour. Guiche le titre de duc (brevet du 16-1-1780) ne paraît pas héréditaire ; porté depuis traditionnellement par le fils aîné du duc de Gramont. La Roche-Guyon La Rochefoucauld (duc 1679, éteint 1762) ; titre relevé au XIXe s., sans lettres de confirmation, par Alfred de La Rochefoucauld (1819- 83), et porté par ses descendants. La Tour d'Auvergne (Pce de) leur qualification de Pce français ne peut se soutenir ; en revanche, leur titre est pontifical (1853). Les La Tour d'Auvergne, vicomtes de Sedan, ducs de Bouillon, Pces de Sedan, sont éteints. Lesparre (duc à brevet, 1739) ; famille de Gramont ; relevé par une branche quand le titre s'éteignit en 1931. Lévis-Mirepoix duc 1723, é 1734. Mais le titre espagnol de duc de San Fernando Luis a été reconnu en France par décret du 24-8-1961 pour un Lévis-Mirepoix. Longueval Pce autrichien 1-6-1688. N'est plus porté depuis 1703.

Montesquiou duc et pair le 30-4-1821, confirmé le 5-2- 1832 ; é 1913, relevé sans collation par une autre branche. Poix (1729) titre donné à Ph. de Noailles, grand d'Espagne (pour Mouchy). Rauzan-Duras (Chastellux) duc, 1819 brevet, duc et pair 1825, mais sans lettres patentes. Tascher de La Pagerie duc 1818, puis réversion 1833, confirmation 1859, é 1901, relevé proprio motu ensuite. Tonnay-Charente (prince 1591) pour le fils aîné du duc de Mortemart (Rochechouart-Mortemart). Le titre de duc de Vivonne (brevet 1668) fut parfois porté, mais seul le titre de Tonnay-Charente est inscrit à l'ANF. Walsh-Serrant (duc de La Mothe-Houdancourt 1830) titre espagnol, reconnu en France 1838, en faveur d'Olivier-Louis de Walsh-Serrant à l'occasion de son mariage avec Élise d'Héricy, descendante des La Mothe-Houdancourt, héritière d'une grandesse d'Espagne donnant droit au titre ducal. Sans postérité, ce titre s'est éteint en 1842. Le titre de duc de Walsh-Serrant a été relevé en France par un porteur du nom, mais l'ANF a refusé au chef de famille (admis le 16-5-1936) l'inscription de ce titre dans son annuaire. La grandesse demeure actuellement vacante en Espagne [les actuels ayants droit (descendance de Jeanne de Chabrillan, Ctesse de la Poeze d'Harambure) s'opposent à toute demande de réhabilitation].

STATISTIQUES DES TITRES

Étienne de Séréville et Fernand de Saint-Simon ont dénombré en France, en 1977, 36 titres de ducs régulièrement portés par 33 maisons ou familles, 3 titres se confondant : Ayen/Noailles, Chevreuse/Luynes, Liancourt/La Rochefoucauld. Sur les 36 ducs, il y avait 29 ducs et pairs (dont : 15 de l'Ancien Régime, 6 ducs de l'Ancien Régime devenus ducs et pairs sous la Restauration, 8 ducs et pairs créés par la Restauration), 7 ducs qui n'étaient pairs ni du premier ni du second Empire. Abrantès (1808-70, Le Ray, éteint). Albufera 1 (1813, Suchet). Audiffret- Pasquier 1 (1862 3, Audiffret). Auerstaedt (1808-64/65 3, Davout). Ayen 1 (1737, Noailles). Bauffremont 1 (1818). Blacas 1 (1821). Brissac 1 (1611-20, Cossé). Broglie 1 (1742). Chevreuse 1 (1667-98, Albert de Luynes). Clermont-Tonnerre 1 (1775). Croÿ 1 (1598-1788). Decazes 1 (1820). Doudeauville 1 (1817, La Rochefoucauld). Feltre (1809-64 3, Goyon). Gramont 1 (1648-63). Harcourt 1 (1700-01). La Force 1 (1637-87, 1784 Caumont). La Rochefoucauld 1 (1622-1758). Liancourt 1 (1758, La Rochefoucauld). Lorge 1 (1773, Durfort). Luynes 1 (1619-47, Albert). Magenta (1859, Mac- Mahon). Maillé 1 (1784, Maillé de La Tour Landry). Montbazon 1 (1588-94/99, Rohan-Rohan). Montebello 1 (1808, Lannes). Mortemart 1 (1650-63, Rochechouart). Noailles 1 (1663). Otrante 1 (1809, Fouché). Poix 1,2 (1817, Noailles). Polignac 1 (1780). Praslin 1 (1762, Choiseul). Rivoli (1808, Masséna). Rohan 1 (1648-52, Rohan-Chabot). Sabran 1 (1825-29 3, Pontevès). Uzès 1 (1565, Crussol).

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TITRES PORTÉS EN FRANCE (1990-2000)

  Titres fr. réguliers subsistants (dont Ancien Régime) Titres pontificaux subsistants attachés à des Français
Ducs 35  1  (21) 14
Princes 1  2  (0) 5
Marquis 135  (93) 30
Comtes 167  (43) 64
Vicomtes 35  (5) 1
Barons 304  (24) 3
Total 677 (186) 117

Nota : (1) Authentiques et susceptibles d'être investis au Sceau de France ou réguliers, mais lettres patentes non retirées du fait des événements de 1830, etc. (2) Pce d'Essling, dernier titre de « victoire », avec la dénomination légale de Prince. Tenant actuel : Victor-André, duc de Rivoli, 7e Pce d'Essling (né 1950), seul descendant en ligne directe d'un des 4 maréchaux de Napoléon créés Pce avec un titre de victoire. Les Murat étaient juridiquement membres de la « famille civile de l'Empereur » Napoléon III, avec un système de titres et qualifications dégressifs. Napoléon III avait interdit à Lucien Murat, son cousin germain, d'être prétendant à Naples vers 1858. Seuls étaient Altesse les Murat reçus à la Cour.


Nota : (1) Lettres patentes. (2) En 1817, Louis XVIII décida que le fils aîné du duc de Mouchy (branche cadette des Noailles) serait duc, comme le fils aîné des ducs de Noailles (qui portait le titre de duc d'Ayen). Une branche cadette des Noailles est Pce de Poix avec le titre de duc pour la pairie. Donc Pce-duc de Poix sur lettres patentes. Mais le titulaire préfère se titrer duc de Mouchy (titre espagnol dont il n'est pas investi en Espagne) et laisse le titre de Pce de Poix à son fils. (3) Sur réversion.

Régis Valette dans son Catalogue de la noblesse française (éditions Robert Laffont, 2002) relève 182 titres de l'Ancien Régime qui subsistent (duc 17, marquis 93, comte 43, vicomte 5, baron 24) et 486 du XIXe s. (duc 10, marquis 42, comte 124, vicomte 30, baron 280), soit au total 668 titres réguliers.

Dominique de La Barre de Raillicourt, dans les Titres authentiques de la noblesse en France (Perrin, 2004), a récapitulé 1 304 titres authentiques portés en 2001 (dont 273 de l'Ancien Régime/1 031 du XIXe s.) dont ducs 42 (22/20), princes 18 (5/13), marquis 188 (121/67), comtes 504 (70/434), vicomtes 74 (8/66), barons 478 (47/431).


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Almanach de Gotha.   Origine : créé par Guillaume de Rotberg à Gotha (Thuringe) en 1763, en français (20 pages contenant le calendrier astronomique, des tablettes gravées sur lesquelles on pouvait inscrire jour par jour pertes et gains de jeu, un tableau des départs et des arrivées du courrier et un autre indiquant la valeur des monnaies). Il publiait aussi diverses notices. EXEMPLES : linge de table (1767) ; prix des cartes à jouer (1778) ; histoire de la perruque (1780), de la barbe (1781), des voitures (1783), des montres (1785) ; déclarations d'amour chez divers peuples (1784) ; liste de quelques friandises avec l'adresse de Paris (1793), vente de femmes en Angleterre (1793) ; du luxe des glacières et des gelées (1794) ; histoire du thé (1797), des mouchettes (1803) ; la société des amoureux en France et le sigisbéisme en Italie (1804). En 1807, la censure française en ordonna la saisie (plusieurs princes qui avaient perdu leurs États et avaient été médiatisés étaient encore mentionnés parmi les maisons souveraines). Depuis 1828, il est devenu exclusivement un manuel généalogique et diplomatique et un annuaire statistique des différents États. Il se subdivise en 4 parties : généalogie [1re partie : maisons souveraines ou ci-devant souveraines : A européennes, B non européennes. 2e : maisons seigneuriales médiatisées d'Allemagne (princières ou comtales ayant la qualité d'État du St Empire et qui ont les droits d'égalité de naissance avec les maisons souveraines). 3e : autres maisons princières non souveraines d'Europe]. 4e : annuaire diplomatique, statistique, chronique. Nombre de pages : 1763 : 20 ; 1816 : 296 ; 1824 : 440 ; 1870 : 1 108 ; 1914 : 1 251 ; 1936 : 1 432. Dernière édition : en français : 1944 (tirage : 6 000 exemplaires) ; en allemand : 1942. Le

Starke  lui a succédé depuis 1951 pour la partie nobiliaire. Édition anglaise, aux choix contestés, en 1998 (un éditeur anglais ayant racheté les droits du Gotha), 2003 et 2004.

Autres livres.   1674 PIERRE DE GUIBOURS (père Anselme, 1625-1694) : le Palais d'honneur (1663) ; le Palais de la gloire (1664) ; Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France, des Pairs et des Grands Officiers de la Couronne (1674, 2e édition après sa mort par Caille de Fourny). De 1726 à 1733, 2 autres augustins déchaussés, François Raffard (1655/4-1-1727, père Ange de Ste Rosalie) et Pierre Lucas (père Simplicien) poursuivent ses recherches. 1678 LA ROQUE (Gilles André de) : Traité de la noblesse, 1re éd. 1678, réédité 1994. 1738 d'HOZIER (Louis-Pierre, 1685-1767) et d'HOZIER DE SERIGNY (Antoine-Marie) : Armorial général de la France, 10 vol. en 6 registres (Paris, 1738 à 1768). 1814 SAINT-ALLAIS (Nicolas Viton de) : Nobiliaire universel de France ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de France, 21 vol. (Paris 1814-43 et 1872-76). 1818 LAINE (P. Louis) : Dictionnaire véridique des origines des maisons nobles ou anoblies du royaume de France, 2 vol. (Paris, 1818-19) ; Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, 11 vol. (Paris, 1828-50). 1820 COURCELLES (chevalier Jean-Baptiste de) : Dictionnaire universel de la noblesse de France, 5 vol. (Paris, 1820-22). 1843 Annuaire de la noblesse de France (fondé sous le titre d'Annuaire de la pairie : 89 volumes (1843 à 1931), publiés avant 1892 par André Borel, dit d'Hauterive [3-7-1812/16-3-1896, frère de Petrus Borel (1809-59)], notices de A. Révérend et Trudon des Ormes jusqu'en 1929, repris 1931 par le Cte de Morant. 1845 MILLEVILLE (Henry J.-G. de) : Armorial historique de la noblesse de France (Paris, 1845). 1846 POL POTIER DE COURCY : Nobiliaire de Bretagne (Paris, 1846, puis 1862 et 1890). 1863 LA CHESNAY-DESBOIS : Dictionnaire de la noblesse contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, 19 vol. (1863-76). 1868 BÉTENCOURT (abbé P.-L.J. de, alias dom Bétencourt) : Nom féodaux de ceux qui ont tenu fief en France depuis le XIIe jusque vers le milieu du XVIIIe s., 2e édition, 4 vol. (1868). BACHELIN-DEFLORENNE : État présent de la noblesse française (1868-88). 1875 POPLIMONT (Ch.) : La France héraldique, 8 vol. (1875). 1899 RÉVÉREND (vicomte A.) : Armorial du Ier empire, 4 vol. (Paris, 1899). Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 6 vol. (1902) ; Titres et confirmation de titres (Monarchie de Juillet, IIe République, IId Empire, IIIe République) 1 vol. (1906). 1903 CHAIX D'EST-ANGE (Gustave) : Dictionnaire des familles françaises anciennes et notables à la fin du XIXe s., 20 vol. de A à Ga (Paris, 1903 à 1929). 1928 Bon DE WŒLMONT : Noblesse française subsistante. 1934 JOUGLA DE MORENAS : Grand Armorial de France, 7 vol. (1934-1952), 5e et 6e vol. par Raoul DE WARREN. 1954 début de la collection des Cahiers nobles. 1975 SÉRÉVILLE et SAINT-SIMON : Dictionnaire de la noblesse française, 2 vol. (Contrepoint, 1975-77). 1996 LEVANTAL (Christophe) : Ducs et pairs et duchés - pairies laïques à l'époque moderne (1519-1790). 2002 VALETTE (Régis) : Catalogue de la noblesse française, 4e édition depuis 1959 (Laffont). 2004 LA BARRE DE RAILLICOURT (Dominique de) : Les titres authentiques de la noblesse de France. Dictionnaire raisonné (Perrin). BODINAT (Jean de), PINOTEAU (Hervé), SAULIEU (Jacques de) et VAULCHIER (Jean de) : Armorial de l'ANF (éd. du Gui).



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