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ORDRES ET DÉCORATIONS

ANCIENNE CHRÉTIENTÉ > LES ORDRES MILITAIRES DES LIEUX SAINTS - 2

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ORDRES INTERNATIONAUX

L'ordre souverain de Malte et l'ordre équestre du St-Sépulcre de Jérusalem sont les 2 seuls ordres reconnus par le St-Siège, dont ils dépendent, et dans le monde entier, notamment par la France. Celle-ci reconnaît également, pour des raisons historiques, le grand bailliage de Brandebourg de l'ordre de St-Jean de l'Hôpital de Jérusalem (voir p. 723 c et encadré col. b).

ORDRE SOUVERAIN DE MALTE

Nom.   Ordre souverain militaire et hospitalier de St-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, ou ordre souverain de Malte (OSM).

Origine.   Vers 1050 existent à Jérusalem une église, un couvent et un centre pour les pèlerins malades, fondés par des marchands d'Amalfi (Naples), placés sous le patronage de St Jean l'Aumônier puis de St Jean-Baptiste, où des religieux prodiguent des soins aux pèlerins chrétiens et aux malades de toutes confessions. 1099 quand Godefroy de Bouillon (1re croisade) entre à Jérusalem, l'hôpital est sous l'autorité du bienheureux Gérard [enterré à Martigues en Provence]. 1113-15-2 le pape Pascal II approuve les statuts de l'Ordre et le place sous la protection du Saint-Siège. Le bienheureux Gérard meurt vers 1120. Son successeur, Raymond du Puy, premier qualifié grand maître de l'Ordre, dote l'institution d'une règle inspirée de celle de St Augustin ; l'institution devient également militaire entretenant une armée permanente lorsque Foulques Ier, roi de Jérusalem, lui confie en 1137 la défense de forteresses. 1187 Jérusalem prise par Ottomans. 1291-18-5 le sultan d'Égypte l'Ashréaf-Khalil prend St-Jean-d'Acre. L'Ordre se retire à Chypre dans ses commanderies et à Limassol. Il développe une flotte capable de contrôler l'ennemi sur mer. 1309 Foulques de Villaret (grand maître depuis 1308) conquiert l'île de Rhodes qui devient le nouveau siège de l'Ordre. On parle alors de chevaliers de Rhodes. Le grand maître Hélion de Villeneuve organise en 1327 l'Ordre en 7 langues, suivant les origines : Provence, Auvergne, France (dites les « Trois vénérables langues »), Italie, Aragon, Angleterre et Allemagne ; une 8e apparaît en 1462, « Castille et Portugal », séparée de la langue d'Aragon. Chaque langue est composée de prieurés, bailliages et commanderies, et est placée sous l'autorité d'un « pilier » choisi dans la langue. 1440-44 attaques des Égyptiens. 1480 assiégé par Mahomet II, Pierre d'Aubusson résiste. 1522 Soliman le Magnifique assiège l'île avec 200 000 hommes. 1523-1-1 après une résistance de 6 mois menée par Philippe de Villiers de l'Isle-Adam avec seulement 600 chevaliers et 4 500 servants d'arme, l'Ordre se retire avec les honneurs de la guerre emportant archives, armes, reliques, objets sacrés, etc. Pendant 7 ans, ils se regroupent dans certaines de leurs possessions en Crête, Sicile, à Viterbe et à Nice. 1530 le grand maître Philippe de Villiers de l'Isle-Adam, reçoit en fief de Charles Quint, comme roi des Deux-Siciles, les îles de Malte, Gozo, Comino et la région de Tripoli, et s'installe à Malte. En échange, l'Ordre doit remettre symboliquement un faucon chaque année à l'empereur (le faucon maltais). Jean de Parisot de La Valette, grand maître de 1557 à 1568, donne son nom à la capitale, dont il a conçu les plans. 1565-mai/sept. « Grand Siège » par Ottomans et Barbaresques repoussé. 1571 la flotte de l'Ordre participe à la bataille de Lépante. Les galères de l'Ordre dites de la Religion sont la force marine la plus puissante de la Méditerranée qui pendant 2 siècles protège le commerce méditerranéen. Les hôpitaux de l'Ordre (Rhodes, Malte et en Europe) ont une grande réputation. 1798-10-3 Bonaparte (en route vers l'Égypte) occupe l'île de Malte ; grand maître et chevaliers se rendent sans combat, les chevaliers ne pouvant se battre contre d'autres chrétiens. L'empereur Paul Ier de Russie, offrant asile à quelques chevaliers ne pouvant regagner leur pays d'origine, s'institue « protecteur » de l'Ordre. -27-10 : 249 chevaliers exilés à St-Pétersbourg le proclament « grand maître » mais il est orthodoxe (donc schismatique), marié et n'a jamais appartenu à l'Ordre (étant seulement décoré de la grand-croix d'honneur en tant que monarque ami). Son élection n'étant ni constitutionnellement ni canoniquement valide, Pie VI refuse de la reconnaître. L'empereur Alexandre Ier, son fils, conscient de l'irrégularité de la situation, édicte le 16-3-1801, 4 jours après son accession au trône, que l'Ordre doit élire son grand maître selon ses statuts et usages antiques. Comme on ne peut convoquer une assemblée générale des membres de l'Ordre, il est convenu qu'il sera proposé au pape de choisir, pour cette unique fois, un grand maître parmi les candidats déjà élus par chacun des prieurés de l'Ordre. 1803-9-2 Pie VII choisit le candidat élu par le prieuré de Russie, le bailli Jean-Baptiste Tommasi, qui devient ainsi légitimement le 71e chef suprême de l'Ordre.

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L'Ordre fut un novateur : 1er service hospitalier : un hospice international à Jérusalem pouvant recevoir plus de 2 000 malades à la fois (fin du XIe s.) ; 1re armée permanente ; 1re école navale ; 1re retraite du combattant.

Entre-temps, l'Angleterre a ravi Malte aux Français, en novembre 1800, mais le traité d'Amiens (25-3-1802) confirme les droits de l'Ordre sur l'île et ses dépendances. Les hostilités ayant repris entre France et G.-B., celle-ci n'applique pas les clauses du traité. 1801 le nouveau grand maître Tommasi s'installe en Sicile, à Messine puis à Catane, y attendant la possibilité de recouvrer son territoire. 1814 le traité de Paris entérine une situation de fait en reconnaissant à la G.-B. la possession de Malte, décision confirmée par les traités suivants, bien que l'Ordre spolié n'ait jamais renoncé à sa souveraineté ainsi bafouée. 1822 la convention de Vérone reconnaît son caractère souverain. 1826 l'Ordre s'installe à Ferrare puis, en 1831, définitivement à Rome, le palais de la via Condotti, son ambassade près du St-Siège, devenant le grand magistère. A partir de 1864, l'organisation en « langues » ayant disparu, les membres constitueront des associations nationales ou des prieurés et Léon XIII rétablit (28-3-1879) la dignité de grand maître, vacante depuis 1805 (mort de Tommasi).

Statut.   Monarchie élective. A Malte, l'Ordre fut très tôt une monarchie élective et constitutionnelle fortement hiérarchisée dont les membres étaient recrutés parmi de nombreuses nations (France, Italie, Espagne, Angleterre, Allemagne). Il possédait un territoire, une population, une autorité responsable, une armée, le droit de battre monnaie et d'entretenir des relations diplomatiques avec d'autres nations par des ambassadeurs accrédités [jusqu'à son départ de Malte en 1798, l'Ordre entretenait 4 ambassades de la religion de Malte : auprès du pape, de l'empereur des Romains roi de Germanie (Autriche), du roi de France et du roi d'Espagne ; il en aurait eu auprès du roi d'Angleterre si Henri VIII n'avait dissous et spolié l'Ordre dans ses États en 1540]. De nos jours, sujet de droit international public, il possède dans Rome un territoire de 12 000 m2 [2 parties : villa Malta, sur l'Aventin (ancien bien des Templiers, dévolu aux Hospitaliers en 1312 et devenu siège du grand prieuré de Rome avec l'église Ste-Marie, seul monument dû à Piranèse), également résidence des ambassadeurs auprès du Quirinal et du St-Siège ; palais 68, via Condotti, siège du grand magistère et du gouvernement jouissant de l'extraterritorialité, 2 000 m2. En 1994, le gouvernement de l'île de Malte lui a concédé la jouissance du fort St-Ange à La Valette (bail de 99 ans)]. L'Ordre dispose d'une décoration du « Mérite », émet des passeports, traite des conventions diplomatiques, frappe monnaies et médailles et émet des timbres pour les correspondances avec les États ayant passé des conventions postales avec lui.

Drapeau.   Rouge à croix blanche, l'un des plus anciens du monde (aurait été approuvé par le pape Innocent II en 1130).

Armes.  De gueules à la croix d'argent.

Décorations.  Pro merito melitensi (mérite de l'Ordre), croix 5 classes et médaille 3 classes.

Langue officielle.  Italien.

Langues de travail.  Allemand, anglais, espagnol, français, italien.

Monnaies (non reconnues).  Scudo, tari, grani.

Timbres  (il y a un surintendant des postes magistrales et de la monnaie) valables pour la correspondance avec 51 pays grâce à un agrément avec l'Italie. Relations diplomatiques avec 94 États. Afghanistan, Albanie, Angola, Argentine, Arménie, Autriche, Bélize, Bénin, Biélorussie, Bolivie, Bosnie-Herzégovine, Brésil, Bulgarie, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Cap-Vert, Centrafrique, Chili, Colombie, Comores, Congo, Congo dém., Costa Rica, Côte d'Ivoire, Croatie, Cuba, Égypte, Équateur, Érythrée, Espagne, Éthiopie, Gabon, Géorgie, Guatemala, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Guyane, Haïti, Honduras, Hongrie, Italie, Jordanie, Kazakhstan, Kiribati, Lettonie, Liban, Libéria, Liechtenstein, Lituanie, Macédoine, Madagascar, Mali, Malte, Maroc, Marshall (îles), Maurice, Mauritanie, Micronésie, Moldavie, Mozambique, Nicaragua, Niger, Panamá, Paraguay, Pérou, Philippines, Pologne, Portugal, République dominicaine, Roumanie, Russie, Ste-Lucie, St-Marin, St-Siège, St-Vincent et Grenadines, Salvador, São Tomé et Príncipe, Sénégal, Serbie et Monténégro, Seychelles, Slovaquie, Slovénie, Somalie, Soudan, Suriname, Tadjikistan, Tchad, Thaïlande, Togo, Uruguay, Venezuela. Représentant : auprès de Belgique, France (représentation officielle), Suisse et Commission européenne, Luxembourg, Conseil de l'Europe, etc., délégués officiels en Allemagne, Monaco, Unesco, observateurs permanents à l'Onu et dans ses agences OMS, FAO, UNHCR, etc.).

Prince et grand maître.   Élu parmi les chevaliers religieux (profès) par le Conseil d'État de l'Ordre. Le grand maître Pierre d'Aubusson fut fait cardinal après avoir soutenu, victorieusement, le siège de Rhodes en 1480. Hugues de Verdalle (grand maître de 1581 à 98) fut également cardinal. Depuis 1630, le grand maître jouit des honneurs cardinalices, d'où le prédicat d'Altesse Éminentissime, mais il ne participe ni aux conclaves, ni aux conciles, ni aux assemblées du Sacré Collège. Titre habituel : Son Altesse Éminentissime le prince et grand maître ; dans ses actes : « frère N... par la grâce de Dieu, humble maître de l'hôpital sacré de St-Jean de Jérusalem et de l'ordre militaire du St-Sépulcre du Seigneur et gardien des pauvres du Christ. » Grand maître (78e) : Son Altesse Éminentissime frà Andrew Bertie (Londres 15-5-1929), élu 8-4-1988. Il gouverne, assisté d'un Souverain Conseil (conseil des ministres). Existent également un Conseil du gouvernement, une Chambre des comptes (dans lesquels siège un membre de l'Ordre français), et des tribunaux.

De l'origine à 1798 : 69 grands maîtres dont 48 Fr.

Membres dans le monde.   Nombre : 11 000 [France 521 dont 3 chevaliers profès de vœux de religion et 20 chevaliers en obédience]. Classes : 1o) chevaliers de justice et chapelains conventuels, profès de vœux de religion (pauvreté, obéissance, chasteté). 2o) Chevaliers et dames en obédience et donats de justice (promettent de tendre à la perfection de la vie chrétienne). 3o) Ceux qui ne font ni vœu ni promesse de religion, divisés en 6 catégories : chevaliers et dames d'honneur et de dévotion ; chapelains conventuels « ad honorem » ; chevaliers et dames de grâce et de dévotion ; chapelains magistraux ; chevaliers et dames de grâce magistrale ; donats de dévotion. Les catégories de « grâce magistrale et donat de dévotion » (aucun principe de noblesse requis) constituent plus de 60 % des effectifs. Le Souverain Conseil examine environ 300 demandes d'admission par an.

Activités par le truchement des associations nationales d'œuvres hospitalières.   Léproseries, hôpitaux, dispensaires, centres de rééducation, services d'ambulances, précarité, etc., dans le monde entier. Équipes médicales et d'urgence pour victimes de guerres ou de cataclysmes (Malteser International). Importantes actions : Liban, Palestine, Extrême-Orient, Afrique et Amér. latine.


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PRIÈRE QUOTIDIENNE DES CHEVALIERS DE MALTE.

« Seigneur Jésus, qui avez daigné m'appeler dans les rangs des chevaliers de St-Jean de Jérusalem, je vous supplie humblement par l'intercession de la Très Sainte Vierge de Philerme, de saint Jean-Baptiste, du bienheureux Gérard et de tous les saints, de m'aider à rester fidèle aux traditions de notre ordre, en pratiquant la religion catholique, apostolique et romaine, en la défendant contre l'impiété et en exerçant la charité envers le prochain, avant tout envers les pauvres et les malades. Donnez-moi les forces nécessaires pour pouvoir mettre en exécution ces désirs, selon les enseignements de l'Évangile, avec un esprit désintéressé et profondément chrétien, pour la gloire de Dieu, la paix du monde et le bien de l'ordre de St-Jean de Jérusalem. Amen. »

En France.   Avant la Révolution, il y avait 250 commanderies (sur 600 en Europe). La plus ancienne (vers 1130) serait celle de Villedieu-les-Poêles (Normandie), où on célèbre le « Grand Sacre », tous les 4 ans depuis 1954. Ordre interdit sous la Révolution. Sous la Restauration, une circulaire du grand chancelier de la Légion d'honneur, du 5-5-1824, spécifia : « Malte est un ordre étranger, les chevaliers doivent avoir une autorisation de port. » Interdit sous le IId Empire (décret du 10-6-1853) bien que l'impératrice en fût grand-croix d'honneur et de dévotion (bulle du 15-8-1857). Reconnu après la guerre de 1914-18. Le Cte Thierry Michel de Pierredon, délégué de l'Ordre en France, avait fait valoir que : 1o) si la grande maîtrise avait été supprimée en 1805, la France avait continué à reconnaître, après 1798, l'Ordre en tant qu'ordre « souverain », quoiqu'il fût privé de Malte, son territoire, par la non-application du traité d'Amiens de 1802 ; 2o) la grande maîtrise ayant été rétablie (bulle de Léon XIII du 28-3-1879, constituant l'Ordre en puissance « souveraine » sans territorialité), on devait reconnaître ses insignes en tant qu'insignes officiels. Il fut admis à les porter en France (décret du 28-3-1924) et depuis les titulaires de l'Ordre peuvent se pourvoir devant le grand chancelier de la Légion d'honneur pour y être autorisés. Représentant officiel auprès de la France : S.E. l'ambassadeur John Stuart Bellingham (né 24-9-1929) depuis 1-3-2002 [avant : S.E. l'ambassadeur bailli Cte Géraud Michel de Pierredon (né 22-4-1916)]. Association française des membres de l'Ordre, fondée 24-6-1891, successeur des 3 vénérables langues de Provence, d'Auvergne et de France, Pt : S.E. Dominique, Cte de La Rochefoucauld-Montbel (né 6-7-1950). Œuvres hospitalières françaises de l'Ordre, créées 1927. Rup 1928. Pt : Thierry Cte de Beaumont-Beynac (né 30-12-1952). Budget (en 2005) : 42 millions d'€. Activité : 10 établissements en France dont centre pédiatrique de Roquetaillade (Gers), centre pour personnes âgées (Nice), maison d'accueil pour handicapés (Rochefort), centre pour autistes (Sallanches), service de Samu social, écoles d'ambulanciers (Garches, Bordeaux, Brest et Toulon). Finance maternité à Bethléem, centres médico-sociaux au Liban, hôpital au Bénin, foyer pour orphelins sidéens au Burkina, service de chirurgie infantile à Madagascar, institut de léprologie au Sénégal, etc., et actions de secours d'urgence international. 5 000 bénévoles dont un millier de délégués et correspondants et 11 000 quêteurs. Publication : « Hospitaliers » (trimestriel, 230 000 ex). Fondation des œuvres hospitalières de l'ordre de Malte, créée 1992. Rup 1994. Pt : S.E. Jean-Pierre Mazery. Sté de l'histoire et du patrimoine de l'ordre de Malte : fusion en 1992 de la Sté de l'histoire de l'ordre de Malte créée 1947 et de la Fondation de l'ordre de Malte pour la recherche et la sauvegarde de son patrimoine créée 1986. Rup 2005. Pt : S.E. l'ambassadeur bailli Cte Géraud Michel de Pierredon.

Siège : 42, rue des Volontaires, 75015 Paris. St Jean-Baptiste : Fête patronale de l'Ordre célébrée au château de Versailles : messe dans la chapelle royale, cérémonies dans les salles des Croisades, la galerie des Batailles et sur le parterre du Midi. Pèlerinage : à Lourdes 1 fois/an en mai.



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