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Nom. De l'allemand Zinke(n), « fourche, excroissance », inspiré par la forme dentelé des cristaux de zinc laminé.
Minerais. Souvent associés au plomb. Blende ou sphalérite, wurtzite (sulfures) ; smithsonite, hydrozincites (carbonates) ; franklinite, zincite (oxydes) ; calamine, villemite (silicates). Plus grosse mine, Queensland (Australie) 1999. Utilisation : zinc laminé : couvertures, bardages, accessoires d'évacuation d'eaux pluviales, ornementation métallique. Revêtement anticorrosion et décoration : zingage électrolytique, galvanisation, peintures riches en zinc, métallisation, shérardisation (procédé de cémentation de pièces d'acier ou de fonderie), matoplastie. Alliages de fonderie comme le Zamak (zinc + 3,9 à 4,3 % d'aluminium, 0,03 à 0,06 % de magnésium et éventuellement 1 à 3 % de cuivre) : automobile, bâtiment, jouets, électroménager, composants électroniques, décoration, habillement, matériel de bureau, phonie-TV, transport. Oxydes de zinc : caoutchoucs et élastomères, chimie-électrochimie, parachimie, agriculture, alimentation animale, peintures, verres, émaux, céramiques, électroreproduction, pharmacie (cosmétiques, dermatologie), électronique, matières plastiques. Poussière de zinc : pour peintures, matoplastie, shérardisation, cémentation, agent de réduction. Poudre pour piles. Anodes pour protection cathodique.
Dans le monde. Minerai (Zn contenu) : réserves/réserve base (en millions de t, 2005) : 220/460 dont Chine 33/92, Australie 33/80, USA 30/90, Kazakhstan 30/35, Pérou 16/20, Canada 11/31, Mexique 8/25. Production (minerai, en milliers de t, 2005) : 10 100 dont Chine 2 300, Australie 1 400, Pérou 1 300, Canada 790, USA 760, Mexique 380, Kazakhstan 370, Irlande 277 1, Inde 234 1, Russie 174 1, Pologne 152 1, Suède 149 1, Bolivie 141 1, Brésil 133 1, Iran 121 1, Maroc 91 1, Espagne 70 1, Turquie 43 1, Namibie 41 1, Thaïlande 23 1. Métal, production (en milliers de t) : 2002 : 9 721 dont Chine 2 106, Canada 793, Japon 640, Corée (Rép.) 608, Australie 567, Espagne 512, Allemagne 379, France 359, Mexique 302, USA 294, Kazakhstan 286, Russie 276, Brésil 249, Inde 246, Belg.-Lux. 239, Finlande 235, Pays-Bas 204, Italie 176, Pérou 171, Pologne 159 ; 03 : 9 869 ; 04 : 10 167. Consommation (en milliers de t) : 2002 : 9 086 dont Chine 1 681, USA 1 061, Japon 603, Allemagne 495, Corée du S. 476, Italie 374, Belg.-Lux. 352, Inde 310, Taïwan 302, France 300, Espagne 226, Mexique 225, Australie 223, Brésil 215, Canada 192, G.-B. 185, Russie 171, Pays-Bas 114, Thaïlande 107, Turquie 99 ; 03 : 0,828 ; 04 : 10 466.
Nota : (1) En 2002.
En France. Production (en milliers de t) : minière : 1960 : 17,2 ; 80 : 37 ; 90 : 23,9 ; 93 : 13,8 ; depuis 1994 : 0 ; métallurgique : 1960 : 149 ; 80 : 253 ; 90 : 276 ; 2000 : 318 ; 01 : 328,9 ; 02 : 333,3 ; 03 : 252,7. Importations et, entre parenthèses, exportations (en milliers de t) : 1960 : 22 (3) ; 80 : 105 (33) ; 90 : 119 (83,8) ; 2000 : 129 (112) ; 01 : 127 (127) ; 02 : 98,4 (143,3) ; 03 : 115,5 (109,8). Approvisionnement (en milliers de t, 2003) : 116 dont P.-B. 38, Belg.-Lux. 18, Allemagne 18, Finlande 15, Espagne 14. Société (capacités, en milliers de t) : Umicore (ex-Union minière) à Auby (Nord) 220.
Source : Chambre syndicale du zinc et du cadmium.
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NODULES POLYMÉTALLIQUES
Définition. Concrétions de quelques centimètres à 1 m, formées de couches concentriques contenant principalement des oxydes de métaux à teneurs faibles : manganèse, fer, silicium, aluminium, sodium, calcium, magnésium, cobalt, nickel, cuivre, titane, vanadium. Découverte : 1873 (expédition du Challenger). Formation annuelle : environ 10 milliards de t ; concentration voisine de 40 000 t/km2.
Situation. Pacifique [environ 1 500 milliards de t dont manganèse 360 (réserves continentales reconnues 1), nickel 15 (rés. continentales 0,0015), cuivre 7,5 (0,1), cobalt 5,2 (0,001)], Atlantique (densité variable ; de 1 000 à 6 000 m), océan Indien au large de la Réunion (densité jusqu'à 100 kg au m2, teneur 0,5 à 1 %).
Exploitation. En 1980, on estimait que les nodules pourraient servir la demande à 100 % pour le manganèse, 400 % cobalt, 65 % nickel, 6,5 % cuivre. On peut exploiter ceux qui ont 7 kg de densité par m2 et contiennent 2,6 % de leur poids sec en nickel, cuivre et cobalt (le fer, 25 à 30 % du poids, est inintéressant ; le manganèse, 29 à 30 %, intéresse les USA). Techniques de remontée : hydraulique, « ligne continue de bennes », chantier sous-marin à navettes autonomes. Le Cyana, submersible de poche français (1980), a pu recueillir les roches à 4 000 m de fond à l'aide d'un bras articulé fixé sur la proue. A partir de 1983, remplacé par SM 97, en titane (jusqu'à 6 000 m de fond). Des camions sous-marins télécommandés pourront être employés. Ifremer explore des gisements à partir de la Polynésie française, depuis 1970, en association avec la Sté Le Nickel.
On exploite au large des côtes des gisements superficiels formés d'éléments alluviaux et de dépôts côtiers : d'or, de diamants (au large du Sud-Ouest africain), d'étain (mer de Chine et Cornouaille britannique), de sables ferrugineux, de minéraux divers.
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