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PRÊTRE


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STATISTIQUES MONDIALES

Nombre de prêtres : total (religieux + diocésains) en 1971 : 420 429 ; 90 : 401 479 ; 93 : 404 570 ; 98 : 404 626 ; 2 000 : 405 178 ; 05 : 396 451 ; dont Europe 195 317, Amérique 117 511, Asie 49 308, Afrique 29 619, Océanie 4 686  au 1-1-2004; religieux : 54 620 ; religieuses : 776 269 ; séminaristes : 112 373 ; catéchistes : 2 847 673. Nombre d'habitants par prêtre et, entre parenthèses, de catholiques (en 2005) : Asie 56 532 (2 396), Afrique 27 173 (4 899), Amérique 7 808 (4 846), Océanie 6 550 (1 746), Europe 2 774 (1 129). Pays ayant le plus de prêtres (en 2005) : Europe : Italie 50 148, Pologne 28 457, Espagne 25 281, France 21 930. Afrique : R.D. Congo 4 306, Nigéria 4 437, Tanzanie 2 140, Kenya 1 897, Ouganda 1 584, Cameroun 1 406. Asie : Inde 19 946, Philippines 7 335. Amérique : USA 44 906, Brésil 16 853, Mexique 14 618. Défections : 1964-99 : 60 000 à 100 000 ; 2000 : 588 diocésains (dont Amérique 264, Europe 209, Asie 58, Afrique 44, Océanie 13). Taux de renouvellement : normal : 12,5 séminaristes pour 100 prêtres. Maximal : Pologne 38,1 (en 1985). Minimal : Belgique 3,6 ; France 4,1. Nombre d'ordinations : 1979 : 5 765 ; 87 : 6 739 ; 88 : 7 251 ; 93 : 8 969 ; 94 : 8 734 (dont diocésains 6 313, religieux 2 421) ; 2000 : 9 376 (dont dioc. 6 814, rel. 2 562) ; 01 : 8 908 (dont dioc. 6 428, rel. 2 480) ; 03 : 9 317 (dont dioc. 6 582, rel. 2 735). Age moyen des prêtres : Pays-Bas 73 ans, Belgique 72, France 70 ans 1/2.

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Décembre 2003 Séminaristes Religieux Total
Afrique 15 662 6 247 21 909
Amérique 25 200 11 991 37 191
Asie 15 017 12 914 27 931
Europe 15 751 8 636 24 387
Océanie 636 319 955
Total 72 266 40 107 112 373

CANDIDATS AU SACERDOCE

Nom.   Forme latinisée du grec presbuteros (comparatif de presbus, vieillard), de l'hébreu zaken, ancien. Archiprêtre : titre honorifique accordé dans certains diocèses aux curés de chefs-lieux d'arrondissement et des églises-cathédrales.

Formation.   On devient prêtre par le sacrement de l'Ordre conféré par un évêque. Avant la refonte liturgique de 1972, après 5 années d'études (philosophie 2 ; théologie 3, passées dans un séminaire), les séminaristes recevaient les ordres mineurs, désormais appelés ministères : portier (garder l'église et sonner les cloches), lecteur (chanter les psaumes, lire et enseigner l'Écriture sainte : catéchisme), exorciste (bénir l'eau, chasser les démons), acolyte (faire procession avec le célébrant, servir la messe) : la plupart de ces charges sont confiées aux laïcs et aux enfants (actuellement appelés servant(e)s d'autel aux grands clers) de chœur (portier et exorciste ayant été supprimés en 1972), puis les ordres majeurs : sous-diaconat (supprimé en 1972), diaconat (peut verser l'eau dans le calice à la messe, lire l'Épître et l'Évangile, toucher les vases sacrés, baptiser, marier, donner la communion et prêcher) et sacerdoce [peut dire la messe (saint sacrifice), absoudre les péchés ; a 2 degrés, la prêtrise et l'épiscopat (donne le pouvoir d'administrer les sacrements de confirmation et d'ordination)]. Ces ordres majeurs imposent le vœu de chasteté et l'obligation de lire chaque jour le bréviaire (ou prière des heures) dans l'église latine. Celebret (« qu'il célèbre » en latin) : carte d'identité (valable 1 an) délivrée par l'ordinaire aux prêtres ou par le supérieur aux religieux prêtres, attestant qu'ils ont le droit de célébrer la messe.

Prêtres ouvriers (Mission ouvrière) : nés de l'initiative du cardinal Emmanuel Suhard (1874-1949, archevêque de Paris qui a fondé la Mission de France puis la Mission de Paris avant 1945), après la guerre de 1939-45. Le dominicain Loew (docker à Marseille) et le jésuite Magand furent parmi les 1ers. Nombre de prêtres ouvriers en France : 1946 : 25 ; 50 : 100 ; 84 : 700 ; 2000 : environ 500 ; 05 : 400 (dont 39 en activité professionnelle). Le 1-3-1954, leur retrait est exigé sur l'intervention de Rome. Le 23-10-1965, l'envoi de prêtres à plein temps en usine est autorisé, la majorité faisant partie de la Mission ouvrière (fondée 6-7-1954). Leur mission consiste en une évangélisation dans le cadre du travail et non pas de la paroisse.

Sanctions subies.   Suspense (a divinis) : le prêtre est privé par son évêque du droit d'exercer ses fonctions sacerdotales. Il peut, en outre, être frappé d'interdit personnel (sanction non réservée au clergé), qui le tient éloigné de tout acte religieux. Retour à l'état laïque [ou réduit (« reductus = retour ») à l'état laïque] : le prêtre est relevé de ses droits et obligations ecclésiastiques, comme le célibat, la célébration de la messe. Nombre : de 1914 à 63 : 810 demandes ; de 1963 à 78 : 32 231 (la plupart acceptées par Jean XXIII et Paul VI). Excommunication : sur 7 cas d'excommunication encore prévus par le Code de 1983, 2 sont réservés aux prêtres (absolutions illicites, viol du secret de confession). Interdit : interdiction d'administrer les sacrements et de célébrer les messes dans un territoire donné.

Atteintes à la dignité sacerdotale.   Énumérées dans le Code de 1917, supprimées dans celui de 1983 (port d'armes, fréquentation des cabarets...).

Vêtements non liturgiques.   Surplis : robe longue noire avec 33 boutons (symbole de l'âge du Christ à sa mort), blanche chez les missionnaires, rouge pour les cardinaux, violette pour les évêques et blanche pour le pape (depuis Pie V qui portait l'habit des Frères dominicains). Portée dans le privé ou en extérieur. En usage en France depuis le XIXe s., a cessé d'être obligatoire le 1-7-1962. Selon le nouveau Code de droit canonique, canon 284 : « Les clercs porteront un habit ecclésiastique convenable selon les règles établies par la conférence des évêques et les coutumes légitimes des lieux. » En France, la conférence épiscopale a voté : « L'habit ecclésiastique est un vêtement discret comportant un signe distinctif : col romain ou croix sur le vêtement. Cela peut être la soutane. » En Belgique, on préconise soutane ou costume foncé avec col romain ou croix. Au Canada, les clercs doivent se vêtir de façon à être identifiables comme tels. Les diacres permanents ne sont pas tenus aux dispositions du canon 284. Les religieux (canon 669), en signe de leur consécration et en témoignage de pauvreté, portent l'habit de leur institut selon la forme prescrite par le droit propre ; si l'institut n'a pas d'habit particulier, ils adopteront le vêtement du clergé selon le canon 284. Chape (mosette ou mozette) : pèlerine arrivant à mi-bras portée jadis par des ecclésiastiques [couleur : cardinal rouge, évêque violette (ne la revêt que dans son diocèse, la remplaçant ailleurs par la mantelette), chanoine noire avec liseré violet]. Aumusse : bonnet de fourrure, se transforme en cape, porté depuis le XIIe s. par les chanoines. Barrette : petit chapeau autrefois porté par les clercs. Chape (cape) : traîne portée sur l'habit de chœur. Froc : manteau ample à longues manches porté par les moines à l'office. Porter le froc symbolise l'état monacal ; jeter le froc aux orties : renoncer à la vie religieuse, défroqué : religieux ou prêtre ayant quitté sa congrégation ou le clergé. Rochet : surplis de dentelle porté par certains dignitaires ecclésiastiques. Surplis : tunique blanche, de toile fine, descendant jusqu'aux genoux, sans capuchon, à larges manches, que les ecclésiastiques portent dans les cérémonies religieuses où ils n'officient pas. Ils le portaient obligatoirement sur leur soutane.

Vêtements liturgiques.   Amict (du latin amicire, envelopper) : fin voile muni de cordons, que le prêtre porte sur les épaules pour la messe ; à l'origine, placé sur la tête comme encore dans certains ordres religieux ; symbole de la protection céleste (d'origine juive, correspond à l'éfod des israélites). Aube : ancien vêtement de dessous des Romains (descendant jusqu'aux pieds). Pendant la nuit pascale, consacrée aux baptêmes, les 1ers chrétiens romains se présentaient en aube (tenue normale pour le bain baptismal). A cause de sa couleur blanche, ce vêtement a été considéré comme un symbole de l'innocence, et son usage s'est généralisé pour toutes les liturgies. Chape : portée par le prêtre, par exemple lorsqu'il se déplace avec l'ostensoir lors de processions. Autrefois surmontée d'un capuchon. Chasuble (du latin casula, petite maison), ancienne penula des Romains : vêtement de dessus, en étoffe lourde. Utilisée pour dire la messe ; figure la charité du Christ qui doit envelopper tout le ministère du prêtre. Autrefois, elle n'était pas échancrée sous les bras et son poids était pénible lors des prières dites avec les bras écartés et levés vers le ciel. A partir du XVe s., la chasuble prend alors la forme d'un scapulaire dépassant à peine les épaules. Depuis 1950, elle retrouve la forme romaine, couvrant les bras jusqu'aux poignets ; autrefois en soie, aujourd'hui souvent en laine ou lin, avec des broderies. Couleur (voir ci-dessous). Cordon : ceinture, symbole de chasteté. Dalmatique : de même couleur et de même étoffe que la chasuble ; réservée aux diacres, elle possède des manches et est fendue sur les côtés. Étole : primitivement, longue robe ornée aux bordures ; n'est plus qu'un bandeau souvent décoré que portent prêtre, diacre et évêque qui la passent derrière le cou, les 2 pans pendant sur le devant ; mêmes couleur et étoffe que la chasuble. Peut être utilisée sans la chasuble, ainsi pour la communion, la confession, l'onction des malades avant la réforme liturgique de 1972. Formal (ou rational ou pectoral) : fermoir en or ou argent orné de pierreries que l'évêque met sur la bande qui attache la chape. N'en fait pas usage en dehors de son diocèse. Grémial : linge en lin blanc (placé sur les genoux de l'évêque pendant certaines cérémonies). Manipule : linge servant à l'origine à s'essuyer le front, porté à l'autel sur le bras gauche (primitivement, en ville aussi) ; devenu un simple ornement liturgique (supprimé le 13-4-1967). Mitre (voir p. 647 a). Pallium (voir p. 647 a). Pluvial : manteau porté pour les processions, vêpres, funérailles, mariages. Tunique : ample vêtement à manches courtes (supprimé avec le sous-diaconat. Voile huméral : enveloppe les mains du prêtre portant l'ostensoir.

Couleurs liturgiques.   Empruntées à la Bible et aux usages de la cour de l'empereur de Byzance. Blanc : fêtes : Seigneur, Marie, saints non martyrs. Bleu : en Espagne, pour certaines fêtes de Marie. Cendré : autrefois en France, pour le carême ; on se mettait de la cendre sur la tête en signe de pénitence (mercredi des Cendres), utilisé à Lyon pour les féries de carême. Noir : autrefois réservé aux offices pour défunts, actuellement remplacé par le violet. Rose : peut remplacer le violet le 3e dimanche de l'Avent (Gaudete) et le 4e dimanche de carême (Laetare). Rouge : feu et sang, pour Rameaux, Pentecôte, apôtres et martyrs. Vert : pour le temps ordinaire. Violet : pénitence : Avent et carême. Les couleurs peuvent être adaptées aux traditions des pays. Pour Honorius d'Autun, le prêtre a 7 vêtements correspondant à 7 vertus : humilité noir, chasteté blanc, discrétion gris, sagesse jaune, foi vert, espérance bleu, charité rouge.

Curé.   Prêtre chargé du soin (cura en latin) des âmes, c.-à-d. de la responsabilité religieuse d'une paroisse. En France et Belgique, en vertu des articles organiques de 1803, certaines paroisses étaient inamovibles. Auparavant (et depuis 1515), la nomination des curés dépendait de l'administration royale et une cure était considérée comme un fief.

Age canonique : entre 40 et 60 ans. Age à partir duquel une femme pouvait vivre aux côtés d'un prêtre dans un presbytère.

Recteurs d'églises.   Du latin regere, diriger. Selon le droit canon, un recteur d'église est un prêtre préposé à une église qui n'est ni paroissiale, ni capitulaire (c.-à-d. dépendant d'un chapitre de chanoines), ni annexée à une communauté religieuse (comme à Paris, la basilique de Montmartre). Il n'a pas le droit de remplir les fonctions paroissiales (baptêmes, mariages, enterrements) mais peut célébrer la liturgie. Dans certaines régions (notamment en Bretagne), on appelle recteurs les curés de paroisse. (On appelle ainsi également certains directeurs d'universités, académies ou collèges.)

Fidei donum (« don de la foi ») : institution, tirant son nom d'une encyclique de Pie XII (21-4-1957), chargée d'envoyer des prêtres dans les diocèses qui en manquent. Séjour moyen 12 à 15 ans.


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Célibat.   Traditions : les ministres du Temple de Jérusalem doivent observer la continence avant de remplir leurs fonctions. Ier s. l'apôtre Pierre qui fut le 1er pape était marié. Dans l'Évangile selon St Matthieu, la parole du Christ concernant le célibat en vue du Royaume ne s'adresse qu'aux seuls disciples et suppose, selon Paul, un appel spécial. Le texte de Luc a pu être compris comme un devoir pour tous les disciples de quitter leur femme. Ier au IIIe s. un homme n'ayant eu qu'une seule femme dans sa vie peut devenir évêque, et un prêtre devenu veuf ne peut se remarier. IVe s. un prêtre ne peut se marier avant d'être ordonné, mais un prêtre marié peut le rester après. Peu à peu, des décisions locales, conciles d'Elvira (300), Arles (314), Ancyre (315), Nicée (325, 1er concile œcuménique), Carthage (340), Néocésarée, Antioche (341), Carthage (390, déclare que le célibat est une loi apostolique remontant à l'origine de l'Église), Tolède (400), pour ne citer que les plus anciens, imposèrent le célibat pour le clergé d'Occident. VIe s. le célibat s'impose définitivement. 691 concile Quinisexte (Constantinople) réuni pour compléter la législation disciplinaire du 5e (553) et du 6e concile (680-81) de Constantinople. Les Églises d'Orient acceptent le mariage. 952 le concile d'Augsbourg défend aux prêtres de se marier sous peine de déposition, et à tous les clercs de recevoir des femmes de mauvaise vie. « Toute concubine de clerc doit être appréhendée, fouettée et tondue. » 1045 le pape Benoît IX renonce au pontificat pour se marier. Les décisions locales seront reprises par les décrétales du pape Sirice (386), les instructions d'Innocent Ier (pape 401-417), le concile du Latran (1059) [excommunie et sanctionne tout clerc détenteur des ordres majeurs qui aurait épouse ou concubine], le rescrit d'Ulric (1060) [favorable au mariage des clercs ; s'appuie sur la théorie du libre arbitre formulée par Anselme du Bec mais en 1074, le concile de Paris refuse], les canons du 2e concile du Latran (1139) et du concile de Trente (1545-63). XXe s. le Code de droit canon de 1917, le concile Vatican II, dans son décret Presbyterorum ordinis (le ministère et la vie des prêtres) promulgué par Paul VI le 7-12-1965 : c'est pour des motifs fondés sur le mystère du Christ et sa mission que le célibat, d'abord recommandé aux prêtres, a été ensuite imposé par une loi dans l'Église latine à tous ceux qui se présentent aux ordres sacrés. Mais tout en recommandant le célibat ecclésiastique, le Concile n'entend pas modifier la discipline différente légitimement en vigueur dans les Églises orientales. L'encyclique Sacerdotalis cœlibatus de Paul VI (1967), la lettre aux prêtres de Jean-Paul II (8-4-1979), le code de 1983, l'exhortation papale Pastores dabo vobis (7-4-1992) insistent sur cette question du célibat.

Décrets conciliaires pour la France actuelle : interdiction d'accéder au diaconat ou au sacerdoce pour un homme remarié ou marié à une veuve : Agde (506), Epaon (517), Orléans (538 et 541) ; pour un homme adultère ou vivant en concubinage : Orléans (538). Obligation pour un homme marié devenant diacre ou prêtre (et parfois simplement sous-diacre) de vivre dans la continence en s'abstenant de poursuivre toute relation conjugale : décrétale du parpe Sirice (386), conciles d'Agde (506), Orléans (511, 538, 541 et 549), Eauze (551), Tours (567), Lyon (581/583), Mâcon (583), Auxerre (585), Soissons (889), Trosly (909), Anse (994), Clermont (1095), St-Omer (1099), Troyes (1107), Reims (1119), Clermont (1130), Reims (1131 et 1148), Rouen (1190)... Interdiction pour un diacre, prêtre ou évêque de se marier après l'ordination : conciles d'Orléans (538), Châlons-en-Champagne (805/900), Lisieux (1064), Rouen (1072)... Interdiction de concubinage pour un clerc : conciles d'Anse (994), Bourges (1031), Limoges (1031), Lisieux (1055), Toulouse (1056), Tours (1060), Toulouse (1068), Rouen (1072), Clermont (1095), Troyes (1107), Rouen (1128), Clermont (1130), Reims (1148)... Tout mariage d'un clerc (à partir du sous-diaconat) est nul et invalide : concile de Pise (1135).

Nicolaïsme : refus du célibat (du nom de Nicolas, diacre de l'Église romaine vivant en concubinage).

Prêtres mariés (environ 80 000 prêtres ou ex-prêtres mariés dans le monde).   Églises occidentales : très peu nombreux. Églises orientales : des hommes mariés peuvent devenir prêtres (et c'est l'usage), mais un prêtre célibataire ou veuf ne peut pas se marier ; les hommes mariés ne peuvent devenir évêques ou moines. En 1899, ce régime avait été étendu aux prêtres paroissiaux des Églises de rite oriental fondées en Amérique, mais le célibat y a été rendu obligatoire en 1929. [Église anglicane : admet pour évêques des hommes mariés. Église réformée : les pasteurs dirigeant la prière peuvent être mariés. Luther (qui avait épousé une religieuse) et Calvin ont toujours protesté contre la règle du célibat.]

Des évêques ont récemment démissionné annonçant leur paternité : Mgr Casey (Irlande, 1992), Vogel (Bâle, Suisse, 1995), Wright (Écosse, 1996).

Prêtres homosexuels.   22-11-2005, la congrégation de l'éducation catholique rappelle que les actes homosexuels sont des « pêchés graves, intrinsèquement immoraux et contraires à la loi naturelle » et que, si ces tendances « sont objectivement désordonnées », les femmes et les hommes homosexuels doivent cependant être accueillis avec « respect et délicatesse ». « On ne peut pas admettre aux séminaires et aux ordres sacrés [diaconat et sacerdoce] ceux qui pratiquent l'homosexualité, qui présentent des tendances homosexuelles profondément enracinées et soutiennent ce qu'on appelle la culture gay. » Aux USA, 25 à 50 % des séminaristes aurait des tendances homosexuelles.

Femmes.   1987 lors du voyage de Jean-Paul II aux USA (du 10 au 20-9), 2 manifestations féministes ont lieu : 1o) sœur Rita Jirak, Pte de la Conférence pour l'ordination des femmes, invite le pape à une veillée de prières la nuit du 2 au 3 oct. ; 2o) sœur Theresa Kane, supérieure générale de l'Union des religieuses des USA, l'exhorte à permettre aux femmes d'accéder aux ministères. Le pape répond de prendre « Marie comme modèle de la place des femmes dans l'Église ». 1988 (30-9) le pape confirme sa position dans une lettre apostolique (Mulieris dignitatem). 1990 une commission d'évêques américains présidée par Mgr Imech (évêque de Joliet, Illinois) prône l'accession des femmes au diaconat. En Tchécoslovaquie, pendant la période communiste, des femmes ont été ordonnées dans le clergé clandestin. 1994 (22-5) Jean-Paul II précise dans la lettre Ordinatio sacerdotalis : « L'Église n'a aucunement la faculté de conférer l'ordination aux femmes, et cette position doit être considérée comme définitive par tous les fidèles de l'Église » (lettre considérée comme « infaillible »). 2002 (29-6) Romulo Braschi, évêque argentin, ordonne à Passau (Bavière) 7 femmes prêtres qui seront excommuniées par l'Église. 2003 (13-2) excommunication confirmée.

1987, la Stampa révèle le cas d'un prêtre transsexuel qui à 50 ans changea de sexe (selon le droit canon, il dut cesser d'exercer son ministère).

Simonie.   Trafic des faveurs, des réalités spirituelles (tel un sacrement), des charges ecclésiastiques en échange d'un bien temporel. Simon le Magicien avait offert à Pierre de l'argent pour acquérir lui aussi le pouvoir de donner le Saint-Esprit.



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