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Principaux gestionnaires.   CA (en Md€) et, entre parenthèses, nombre de passagers (en millions : 2005), BAA (Roy.-Uni) 3,04 (144,3) ; Fraport (All.) 2,09 (72,13) ; ADP (Fr.) 1,91 (72,12).

AÉROPORTS DE PARIS (ADP)

Statut.   Créé 24-10-1945. Établissement public autonome, indépendant des compagnies aériennes qui utilisent ses services. A pour mission de créer, aménager et exploiter les aéroports et aérodromes (50 km autour de Paris). 2005-juillet devient SA. 2006-31-5 ouverture du capital. -16-6 : 1re cotation en Bourse. Comprend : 3 aéroports principaux : Le Bourget (aviation d'affaires), Orly et Roissy-Charles-de-Gaulle (aviation commerciale) ; 10 aérodromes ; 1 héliport.

Chiffre d'affaires et, entre parenthèses, résultat net (en millions d'€ et normes françaises).   1995 : 1 052 (52,6) ; 2000 : 1 387 (121,6) ; 01 : 1 356 (7) ; 02 : 1 413 (11) ; 03 : 1 711,8 (128,9) ; 04 : 1 820,9 (125,9). 05 (normes IFRS) : 1 914,6 (179,9). Ressources (en %, 2005) : services aéroportuaires (dont redevances et taxes) : 60, commerces et parkings 15, immobilier 7,6, escales 8, autres activités 9,4. Autofinancement (en M€) : 1999 : 296 ; 2000 : 338 ; 01 : 319 ; 02 : 329,4 ; 03 : 393,3 ; 04 : 384,2. Investissements : 1995 : 274 ; 99 : 366 ; 2000 : 427 ; 01 : 526 ; 02 : 628 ; 03 : 570,4 ; 04 : 551,9 ; 05 : 578,9. Charges opérationnelles courantes (en M€, 2005) : 1 403,3. Dette financière nette : 2005 : 2 297,7. Bilan : 2005 : 6,06 Md€.

Effectifs des aéroports parisiens.  Plus de 100 000 personnes travaillent pour les entreprises implantées sur les aéroports parisiens. Effectifs de l'établissement ADP (en 2006) : 10 688.

Capacité d'accueil (en millions de passagers).  1990 : 48 ; 91 : 51 ; 94 : 60 ; 98 : 65 ; 99 : 69 ; 2000 : 74 ; 05 : 77.

Compagnies (en 2005).   461 Cies aériennes ont assuré des vols au départ d'Orly et Charles-de-Gaulle vers 550 villes dans 134 pays. Rang dans le monde (Orly + Roissy-Charles-de-Gaulle) : passagers internationaux 6e (2e en Europe après Londres). Fret 8e (1er en Europe avant Londres). Trafic aérien total 6e. 10 Cies ont assuré plus de 72 % du trafic des passagers (dont en %) : Air France-KLM 56,5 ; Easyjet 3,6 ; Corsair 2,4 ; Iberia 1,9 ; British Airways 1,6 ; Lufthansa 1,6 ; Alitalia 1,4 ; Delta Airlines 1,1 ; Air Algérie 0,9 ; Royal Air Maroc 0,9. 15 types d'avion (A-319, -320, -321, B-737, MD-80, B-747...) ont assuré 93 % des mouvements sur Orly et Charles-de-Gaulle.

Trafic annuel (en 2005).   2 aéroports aviation commerciale : mouvements d'avions 736 500 [passagers : 78,7 millions (1969 : 10 ; 76 : 20 ; 83 : 30 ; 88 : 40 ; 92 : 50 ; 97 : 60 ; 2003 : 70,7), fret et poste 2 100 000 t] dont Charles-de-Gaulle : mouvements d'avions 475 982, passagers 53 800 000, fret et poste 37 692 t ; Orly : mouvements d'avions 222 866, passagers 24 900 000, fret et poste 12 t ; 1 aéroport d'avions d'affaires : Le Bourget mouvements d'avions 59 152 (1er en Europe pour l'aviation d'affaires), passagers 120 000. 10 aérodromes (aviation légère) en 2004 : mouvements d'aéronefs 572 785 : Toussus-le-Noble 103 155, Lognes 80 411, Coulommiers 69 100, St-Cyr 64 645, Pontoise 61 422, Meaux 60 041, Étampes 42 333, Chavenay 41 120, Persan-Beaumont 31 500, Chelles 19 058. 1 héliport en 2005 : Paris-Issy-les-Moulineaux : 11 343.

Mouvements (commerciaux, en milliers).  Charles-de-Gaulle : 1985 : 143,2 ; 90 : 241,4 ; 95 : 325 ; 97 : 395 ; 98 : 421 ; 99 : 467 ; 2000 : 508 ; 01 : 515 ; 02 : 502 ; 03 : 505 ; 04 : 516 ; 05 : 514. Orly : 1985 : 161,2 ; 90 : 201,8 ; 95 : 233 ; 96 : 245 ; 97 : 237 ; 98 : 242 ; 99 : 241 ; 2000 : 239 ; 01 : 216 ; 02 : 208 ; 03 : 203 ; 04 : 218 ; 05 : 223. Le Bourget : 1996 : 49,7 ; 97 : 52,8 ; 98 : 48,7 ; 99 : 49 ; 2000 : 53 ; 01 : 50 ; 02 : 54 ; 03 : 55,5 ; 04 : 55 ; 05 : 59. Passagers (en 2005) : Charles de Gaulle : 141 000. Orly : 64 000.

Trafic de fret (en milliers de t).  Charles-de-Gaulle : 1985 : 509,6 ; 90 : 617,8 ; 98 : 1 070 ; 99 : 1 226 ; 2000 : 1 609 ; 01 : 1 592 ; 02 : 1 626 ; 03 : 1 723 ; 04 : 1 182,8 ; 05 : 2 000. Orly : 1980 : 168,2 ; 85 : 196,9 ; 90 : 254,5 ; 94 : 294,4 ; 97 : 238 ; 98 : 218 ; 99 : 135 ; 2000 : 121 ; 01 : 114 ; 02 : 125 ; 03 : 105 ; 04 : 66,9 ; 05 : 100.

De passagers (en millions, y compris avions d'État, militaires et aviation générale).  Charles-de-Gaulle : 1985 : 15,1 ; 90 : 22,6 ; 98 : 38,6 ; 99 : 43,6 ; 2000 : 48,3 ; 01 : 48 ; 02 : 48,3 ; 03 : 48,2 ; 04 : 51,3. Orly : 1980 : 15,9 ; 85 : 17,8 ; 90 : 24,4 ; 98 : 25 ; 99 : 25,4 ; 2000 : 25,4 ; 01 : 23 ; 02 : 23,2 ; 03 : 22,5 ; 04 : 24.

Trafic maximal (mouvements).  Orly de 19 h à 21 h, Charles-de-Gaulle entre 11 h et 12 h.

Distance moyenne parcourue   (par chacun des 78 700 000 passagers arrivés ou partis d'Orly ou de Roissy-Charles-de-Gaulle, en 2005). 2 879 km ; 15,7 % moins de 500 km, 28,7 % de 500 à 1 000 km, 18,9 % de 1 000 à 2 000 km, 5,3 % de 2 000 à 3 000 km, 4,9 % de 3 000 à 5 000 km, 25,1 % de 5 000 à 10 000 km et 1,4 % de plus de 10 000 km.

Villes desservies.  Nombre : 550 dans 134 pays sont desservies par les 461 Cies desservant Paris.

Trafic commercial local par faisceau (en millions de passagers, 2005).   Total : 61,1 dont UE 31,2 ; métropole 17,5 ; Afrique 8,2 ; Amérique du Nord 8 ; Asie-Pacifique 5,1 ; DOM-TOM 3,1 ; Moyen-Orient 3 ; Amérique du Sud 2,5.

DONNÉES PARTICULIÈRES

Le Bourget.   548 ha ; à 13 km au nord de Paris. 1914-oct. base militaire. 1919-8-2 : 1er vol Paris-Londres : Lucien Bossoutrot sur bimoteur Goliath F60, 11 passagers, -avril ligne régulière, 2 h 30 ; -10-2 Paris-Bruxelles, 13 passagers. Aéroport commercial. 1924 aérogare. 1937-12-11 nouvelle aérogare. 1977 réservé à l'aviation d'affaires. Siège du musée de l'Air et d'un parc d'expositions. Accueille le Salon (voir à l'Index). Passagers (en milliers) : 1919 : 0,74 ; 24 : 8 ; 29 : 45 ; 38 : 140 ; 53 : 600 ; 61 : 1 046 ; 70 : 2 174 ; 73 : 2 756 ; 77 : 575 ; 86 : 108 ; 94 : 90 ; 2002 : 81.

Orly (d'Aureliacum, villa d'Aurélien).   1 540 ha ; à 16 km au sud de Paris ; ouvert au trafic commercial en 1948. Orly-Sud inauguré févr. 1961 ; 34 salles d'embarquement ; 29 passerelles télescopiques ; 144 postes de stationnement-avion et 10 millions de passagers/an. Orly-Ouest [mise en service mars 1971 (extension, hall 1 : mise en service 3-6-1993)] ; 12 salles d'embarquement ; 35 passerelles télescopiques ; 47 postes de stationnement et 22 millions de passagers ; 1994-6-10 arrêté (applicable le 30-10) fixe le nombre maximal de créneaux horaires des Cies à 250 000/an, plafond permettant, compte tenu du % habituel de créneaux non utilisés, de stabiliser le trafic réel à environ 200 000 mouvements. 1996 Air France et Air Inter ont été regroupés à Orly-Ouest. Mise en service d'un système de traitement des eaux pluviales (coût : 150 millions de F).

Roissy (Charles-de-Gaulle).   3 257 ha [Seine-et-Marne, Val-d'Oise, Seine-St-Denis (plaine de la Vieille-France) : un des rares sites de la banlieue proche à faible densité urbaine ; 1 seule grosse ferme sur le terrain (ferme des Mortières)], à 22 km au nord de Paris. 1964-13-1 projet Paris-Nord adopté en Conseil des ministres. 1964-67 campagnes de sondage. 1966-1-12 : 1ers coups de pioche au « Fond de la Renardière » (nord de Mitry-Mory). 1968-sept. début des travaux de l'aérogare. Le nom de Roissy-en-France remplace celui de Paris-Nord. 1973-24-10 le nom de Charles-de-Gaulle le remplace. 1974-8-3 inauguration par Pierre Messmer (PM). -13-3 mise en service de CDG 1. 1976 ligne Roissy-Rail (départ : gare du Nord). 1981-82 2 premiers terminaux (A et B) de CDG 2 achevés ; 1989-mars terminal D. 1993 le trafic dépasse pour la 1re fois celui d'Orly avec 26,2 millions de passagers. -3-6 ouverture du 4e terminal (C) de CDG 2. 1994-nov. gare d'interconnexion TGV ouverte (aérogare 2). 1995 ouverture de la Maison de l'environnement. 1997-27-3 autorisation de construire 2 pistes supplémentaires (de 2,7 km de long) parallèles aux 2 existantes [coût (est.) : 1,8 milliard de F]. 1998 ouverture de CDG 2 F 1re partie ; 1999 de la piste 4 (parallèle à la piste 2 au sud) d'un satellite au terminal 2A, d'une seconde tour de contrôle et de la 2e partie de CDG 2F ; 2001-mars de la piste 3 (parallèle à la piste 1 au nord) ; 2003-17-6 terminal E, ouvert en 1998, accueille 10 millions de passagers internationaux. 2004-23-5 terminal 2E, effondrement d'une partie du toit (4 †). Décision prise mars 2005, reconstruction de la jetée (coût : 150 M€). 2006-fin ouverture de GDG Val (ligne de métro gratuite et automatique reliant CDG 1 et 2).

Comparaisons (en 2003) : CDG 1 : 47 salles d'embarquement ; 47 passerelles télescopiques ; 101 postes de stationnement et 9,3 millions de passagers. CDG 2 : 6 terminaux ; 118 passerelles d'embarquement, + de 200 postes de stationnement avion et 34,7 millions de passagers. T3 (aérogare vols saisonniers, juin 1991) : capacité de traitement de cinq vols à dix vols simultanés et 3,5 millions de passagers/an. Trafic journalier moyen (Orly + CDG) : 1 942 mouvements d'avions commerciaux, 194 000 passagers, 5 000 t de fret et poste.

Vols de nuit (à Roissy) : 1997 : 21 700, 98 : 23 000, 99 : 26 800, 2000 : 30 700, 01 : 31 000.

Aérodromes.   Superficie (en ha, 2003) : Coulommiers 304, Pontoise 236, Toussus-le-Noble 167, Persan 139, Étampes 113, Meaux 103, Lognes 87, St-Cyr 80, Chavenay 48, Chelles 31, Issy-les-Moulineaux 7.


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Survol de Paris.   Arrêté du 20-1-1948 : art. I : « Le survol de la zone comprise dans les limites des anciennes fortifications de la ville de Paris est interdit à tous les aéronefs, à l'exception des aéronefs de transports publics effectuant un service régulier et des avions militaires assurant un service de transport, sous réserve que soient respectées les conditions d'altitude minima fixées par mesure de sécurité à 2 000 m » ; art. 2 : « Des autorisations de survol de cette zone peuvent être accordées aux aéronefs civils par le secrétariat général à l'aviation civile et commerciale après accord de la préfecture. Les secrétaires d'État aux forces armées (air et marine) peuvent accorder respectivement des autorisations de survol aux aéronefs de l'armée de l'air et de l'aéronautique navale. Ils en informent la préfecture de police en temps utile. Ces autorisations ne sont données qu'à titre exceptionnel, et seulement pour une mission déterminée et un temps limité. [...] Il ne peut être accordé de dérogation permanente [...], sauf en ce qui concerne les avions autorisés à utiliser le terrain d'Issy-les-Moulineaux [...] ». La procédure de départ vers le sud de Charles-de-Gaulle (configuration face à l'ouest) survole l'ouest/sud-ouest de Paris, en général à plus de 3 000 m. Des dérogations sont accordées par la préfecture de police. Autorisations (en 1989) : hélicoptères 25 diurnes et 1 nocturne, avions 1 diurne (non compris les évacuations sanitaires qui nécessitent une autorisation en temps réel). Nombre de survols de Paris : selon la DGAC (Direction générale de l'aviation civile) 100 à 150 survols/j par vent d'ouest, par vent d'est 50, à 3 500 m d'alt. Survols irréguliers : tous les 2 ou 3 j (en 2002 : 164 survols de Paris en dessous de 2 000 m). Survols intempestifs : 7-8-1919 l'adjudant-chef Godefroy passe sous l'Arc de triomphe avec un biplan. Oct. 1981 Alain Marchand passe sous l'Arc de triomphe ; 5 000 F d'amende pour survol d'une zone interdite et vol d'acrobatie au-dessus d'une agglomération. 10-11-1988 Jean Maltret (dit le Baron noir) est condamné à 50 000 F d'amende et suspension de sa licence pour de nombreux survols intempestifs. 20-7-1991 un ULM se pose au pied de la tour Eiffel. Le pilote plante un drapeau tricolore puis s'enfuit à pied sans être identifié. 16-8-1991 un avion de voltige Mudry Cap B-10 (180 ch) volé à l'aéro-club de Lognes passe sous l'Arc de triomphe (voûte de 14,60 m), puis sous la tour Eiffel (largeur 40 m).

Autres agglomérations.  Survol réglementé par le règlement de la circulation aérienne, règles (300 m).

Hauteur minimale de survol   (en dehors des besoins du décollage et de l'atterrissage, en m)

des agglomérations et rassemblements de personnes par les avions équipés d'un seul moteur à pistons et bimoteurs et  entre parenthèses,

par les avions équipés de plusieurs moteurs à pistons ou d'une ou plusieurs machines.  Usines ou installations à caractère industriel, hôpitaux, autoroutes : vol à proximité et parallèle 300 (1 000) ; agglomération d'une largeur moyenne d'au plus 1 200 m, plages, stades, réunions publiques, hippodromes, parcs à bestiaux, etc. : 500 (1 000) ; villes de largeur de 1 200 à 3 600 m, rassemblements de plus de 10 000 pers. : 1 000 (1 000) ; aggl. de plus de 3 600 m de largeur (sauf Paris) et rassemblements de plus de 100 000 pers. : 1 500 (1 500).

Taxe de l'aviation civile (TAC).   Total autorisations de programme (en millions de F) : 1994 : 150 ; 95 : 175 ; 96 : 220 ; 97 : 249 ; 98 : 287 dont contrôle des bagages de soute 209 [dont Paris 98 (dont payé par le BAAC 49, par les aéroports 49), province 112 (dont payé par le BAAC 95, par les aéroports 17)], des accès 33 [dont Paris 13 (dont payé par le BAAC 7, par les aéroports 6), province 20 (financé à 100 % par le BAAC)], inspection filtrage 25, immobilier (police des transports, chenils, grosses réparations) 8, séparation des flux (aérogare) 7, recherche et développement 5.

Sûreté.   Coût pour Aéroports de Paris (en millions d'€) : 2000 : 65, 01 : 94, 02 : 160, 03 : 230. Personnels de sécurité : Roissy : 894 douaniers, 193 gendarmes, 1 400 policiers de la PAF ; Orly : 2 675, 145, 450. + 4 000 agents de sociétés de sûreté privées.


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Projets de 3e aéroport du Bassin parisien.   Sites envisagés : 12 zones proposées (dont Centre 6, Haute-Normandie 2, autres 4) distantes d'environ 100 km de Paris dont : Châteauroux (Indre) : aéroport de fret, Courtalain (E.-et-L.), plateau sud de l'Eure, plateau du Vexin normand.

Centre. Beauvilliers (Eure-et-Loir) : raccordé au TGV Atlantique en 44 min (80 km de Paris gare d'Austerlitz). Proposé par le Conseil général d'E.-et-L. Contesté par les Verts.

Champagne-Ardenne.  Reims-Bertaucry (Marne) : canton fortement peuplé, proche d'usines et de la base aérienne 112 ; abandonnée. Reims-Grandes-Loges (Marne) : près de Mourmelon. Vatry (Marne) : ancienne base utilisée par l'Otan dans les années 1960, devenue aéroport international de fret. Inauguré juin 2000. Propriétaire : Conseil général de la Marne. A 25 km de Châlons-en-Champagne ; zone faiblement peuplée (- de 7 hab./km2). Autoroute A4 et A5. Raccordement possible avec TGV-Est ou création d'une ligne pour rejoindre gares de l'Est, d'interconnexion de Marne-la-Vallée ou de Roissy. Investissement : 2 à 10 MdF pour placer Vatry à 30 min de Paris.

Picardie. Chaulnes-Vermandovillers (Somme) : accolé à gare TGV d'Ablaincourt-Pressoir. Soutenu par Maxime Gremetz (communiste) et industriels locaux. Population : 18 000 hab. sur bande de 40 km (100 km de Paris, 28 d'Amiens) [avantage pour emplois, inconvénients pour environnement : Gilles de Robien (maire d'Amiens) opposé]. Tous les sites de la Somme auront à composer avec des couloirs aériens militaires réservés. Courboin (Aisne) : à 8 km de Château-Thierry, Juvincourt-et-Damary. Projet déposé par le gouvernement. Au bord du camp militaire de Sissonne, affecterait - de 6 000 hab. Reims à 25 km. Jouxte A26 rejoignant l'A4 vers Paris (trafic moins dense que sur A1). Futur TGV-Est à proximité : à + de 45 min de Roissy. Méry-la-Bataille, Rouvilliers (Oise) : à 19 km de Compiègne. Montdidier-Nord-Hangest-en-Santerre (Somme) : 10 km plus au nord. Proposé par le gouvernement. 4 000 hab. sur la bande d'emprise directe. Risques d'affaissement de terrain suite aux inondations. Montdidier-Sud-Assainvillers (Somme) : projet déposé par chambre de commerce d'Amiens). 73 km de Roissy (21 min en TGV). Peu peuplé sur zone de l'emprise directe de l'aéroport (760 hab.) et dans la bande de nuisance de 42 km sur 8 (10 000 hab.). Connexion 10 km avec autoroute A1 (saturée) et ligne TGV proche de le devenir. Coût du doublement de ces équipements à prendre en compte.

Calendrier des débats.   1994 Bernard Bosson (min. des Transports de Balladur) engage une « réflexion globale ». Préfère extension de Roissy. Régions Centre, Picardie, Hte-Normandie et Champagne-Ardenne candidates. 1995 Bernard Pons (min. des Transports de Juppé) pour une plate-forme au-delà de l'Ile-de-Fr. 1996 mission d'étude : Jacques Douffiagues prône augmentation des capacités de Roissy sans exclure solution du 3e aéroport. Site le plus approprié : Beauvilliers (E.-et-L.). 1997 Jean-Claude Gayssot (min. des Transports de Jospin) gèle le projet et lance travaux pour 2 pistes supplémentaires à Roissy (engagement de ne pas dépasser 55 millions de voyageurs/an). 2000-25-7 accident du Concorde. -Sept. 4e piste de Roissy ouverte. -Oct. Jospin soutient principe d'un 3e aéroport. 2001-avril Ducsai (Démarche d'utilité concertée pour un site aéroportuaire international) lancée ; dépend du min. de l'Équipement et des Transports. -Juin 1re phase de concertation : définit critères et conditions d'un 3e aéroport. -Sept. 8 sites candidats présentés. 2002-mai remis en cause par gouv. Raffarin. 2003-16-7 jugé inopportun par mission d'information parlementaire.

Débats.   Économie : pour : relié par autoroute et TGV à 100 km de Paris, permettrait de consolider le « hub » de Roissy et positions d'Air France. Un aéroport de 30 millions de passagers génère 30 à 40 000 emplois. Contre : coût (50 milliards de F), concentration des nouveaux emplois sur périmètre réduit. Environnement : pour : soulagerait voisins de Roissy (victimes du bruit et d'un air plus pollué), permettrait de plafonner le trafic à 55 millions de passagers/an. Contre : ciel déjà encombré. Trafic sur autoroute en hausse. Aménagement du territoire : pour : développement d'un territoire défavorisé. Contre : conception centralisatrice. Il vaudrait mieux développer les principaux aéroports régionaux.

Extensions envisagées.   Orly : mais nuisances sonores, capacité limitée et obligation de couvre-feu nocturne (zone très urbanisée). Roissy : niveau sonore accru. Coût : évalué entre 50 et 100 milliards de F pour le foncier (2 800 ha), plus la plate-forme, les installations et les raccordements. Prévu pour 2015-2020.

A l'étranger : aéroport de Mirabel (60 km de Montréal) : les hommes d'affaires préfèrent transiter par Toronto. Stansted (55 km du centre de Londres) : ils préfèrent Heathrow (25 km de Hyde Park).


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