Semaine du 06 Septembre 2004 réalisation de Nathalie Triandafyllides
Jean Douchet est avant tout un " passeur ", c'est à dire qu'il compte parmi ceux qui savent transmettre aux autres leur savoir et leur amour, -du cinéma en l'occurrence-. En témoignent les jeunes cinéastes qui, dans les années soixante et soixante dix ont fait appel à sa complicité de figurant dans leurs films, Godard, Jean Eustache…, ou, aujourd'hui, ceux qui, en reconnaissance de dette affectueuse, lui demandent eux aussi une apparition tutélaire, de Xavier Beauvois à Emilie Deleuze pour ne prendre que deux exemples.
Une telle reconnaissance s'explique : la clarté du propos, l' érudition de Douchet nous font pénétrer aisément dans le monde de l'art cinématographique en dissimulant l'acte même de la transmission si bien que les connaissances qu'il nous propose nous apparaissent évidentes…une fois exposées.
Lundi
Ses années de formation pendant et après la deuxième guerre mondiale
Mardi
Le compagnonnage avec la Nouvelle vague et la revue Les Cahiers du cinéma.
Mercredi
Ecire et réaliser
Jeudi
Parler et transmettre
Vendredi
Ses cinéastes favoris, grands portraitistes de femmes.
Livres
Jean DouchetNouvelle vague F.Hazan (2004) Cet ouvrage retrace l'histoire du cinéma de la Nouvelle vague par une série de chapitres thématiques (la rue, le corps, le studio, etc.) complétée par un répertoire des réalisateurs, acteurs, producteurs et techniciens qui ont fait sa gloire. Contient également des extraits de presse de l'époque (1959-1964).
Jean Douchet Gilles NadeauParis cinéma : une ville vue par le cinéma de 1895 à nos jours Du May (1987) L'histoire du cinéma à Paris de Renoir, René Clair, Marcel Carné jusqu'à la nouvelle vague et au cinéma des années 80.
Jean DouchetAlfred Hitchcock Cahiers du Cinéma (1999) Paru pour la première fois en 1967, l'ouvrage de Jean Douchet privilégie l'axe du suspense pour penser les films de Hitchcock. Un classique des cinéphiles pour s'introduire au coeur de l'oeuvre du maître.
Jean DouchetL'art d'aimer Petite bilbiothèque des Cahiers du cinéma (2003 (1ère éd. 1987)) Cet ouvrage rassemble les textes les plus importants de Jean Douchet parus dans les Cahiers du cinéma et dans Arts à l'orée des années soixante. Il fait partie du groupe de critiques qui a joué un rôle important à cette époque, autour de Godard, Rivette Rohmer, Truffaut. Ils imposent alors la Politique des Auteurs et vont donner naissance à la Nouvelle Vague. Jean Douchet développe une haute conception de la critique, fondée sur le couple passion-lucidité, et appartenant, au même titre que l'oeuvre dont elle traite, au domaine de la création artistique. L'article-phare qui ouvre le livre s'intitule : "La critique est l'art d'aimer".
C'est à sa générosité que nombre de critiques, dont Jean Narboni qui dirige ce recueil, et bien d'autres encore dans la période plus récente, ont dû la possibilité d'accéder aux pages des Cahiers. Depuis la première parution de cd recueil en 1987, il a poursuivi la parution de ses chroniques et critiques de DVD. Il continue à propager sa passion comme enseignant, essayiste et réalisateur d'émissions télévisées et de bonus de DVD.
- Note de l'éditeur -
Paulo Rocha, Jean Douchet, Hugues Quester, Alain Bergala, Paulo Branco........Pour Joao César Monteiro : contre tous les feux, le feu, mon feu Yellow now (février 2004) Présente l'oeuvre du cinéaste portugais J.C. Monteiro (1939-2003) à travers un choix de ses critiques de films, des entretiens avec lui, des témoignages de proches ou de collaborateurs sur sa personnalité et son esthétique. Textes de Paulo Rocha, Luis Miguel Cintra, Claudia Teixeira, Hugues Quester, Paulo Branco, Joaquim Pinto, Jean Douchet, Alain Bergala...
Carole DesbaratsPauline à la plage d'Eric Rohmer Yellow now (1990) Opus 3 des Comédies et proverbes, voici les jeux troubles de la séduction, mis en images par Rohmer. Une analyse du style du cinéaste des gens de la rue.
Carole Desbarats et Jean-Paul GorceL'Effet Godard Milan (1989) Etude sur l'effet que le cinéma et la réflexion de Jean-Luc Godard produisent sur ses contemporains. Des intellectuels répondent. Une grande place est laissée aux images.