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Biographie


Calogero


Propulsé sur le devant de la scène dès l’adolescence, Charlie redevient Calogero à la fin de l’aventure des Charts. Une identité s’affirme pour le talentueux mélodiste qui écrit pour de nombreux artistes de sa génération. Auréolé de sa Victoire de la Musique en 2004, Calogero s’impose comme l'une des nouvelles figures de la variété française.



C’est du côté d’Echirolles, dans la banlieue grenobloise, que naît Calogero Mauricci, le 30 juillet 1971, de parents aux origines siciliennes. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour la musique et apprend à jouer de la flûte avec son frère, né trois ans plus tôt, Giaocchino. En grandissant, le jeune artiste se familiarise avec d’autres instruments : orgue, guitare, piano, et plus tard la guitare basse qui le rendra célèbre. Avec leur ami d’enfance, Francis, les deux frères reprennent des tubes du moment, puis signent leurs premières compositions. Le trio devenu inséparable imagine alors son univers qui donnera naissance aux Charts en 1986.

Avec l’audace de la jeunesse, ils s’invitent à la table de France Gall dans un restaurant de Grenoble et arrivent à séduire la chanteuse, alors qu’ils n’ont même pas de maquettes à lui faire écouter. Calogero devient Charlie, arborant une longue chevelure bouclée, le leader naturel d’un groupe isérois qui vient bientôt tenter sa chance à Paris. Sur recommandation de la chanteuse, leur rencontre avec Philippe Gaillard, auteur-producteur, est déterminante et permet au jeune groupe d’enregistrer un premier album qui leur ouvre la voie du succès, avec un premier tube : "Je m’envole". Entre 1989 et 1997, les Charts enregistrent cinq albums et sillonnent les routes d’Europe. Si "Notre monde à nous", sorti en 1991, obtient un double Disque d’or, le groupe ne s’impose pas durablement et traverse des moments difficiles. Lors des périodes moins fastes de ces jeunes années, Charlie trouve de petits boulots et occupe tour à tour les fonctions de facteur, baby-sitter ou serveur de bar…

Quand Charlie redevient Calogero


En 1992, le jeune chanteur prête sa voix au deuxième album de Pascal Obispo. Une véritable complicité se crée alors entre les deux hommes qui donnera naissance quelques années plus tard au premier opus de la future vedette. À la fin des années quatre-vingt-dix, Calogero écrit pour Florent Pagny, Ismaël Lô, Hélène Ségara, Patrick Fiori ou encore pour la comédie musicale "Les Dix Commandements".

La fin de l’aventure Charts n’empêche pas les trois compères dauphinois de travailler sur les compositions qui donneront naissance en 2000 au premier album de Calogero, "Au milieu des autres". Après avoir été invité par Zazie, puis par Pascal Obispo à assurer leurs premières parties, il se produit désormais seul et connaît un succès d’estime auprès d'un public composé d’anciens admirateurs de son groupe et de nouveaux venus. Il faut attendre 2002 et un second album réalisé par Pierre Jaconelli pour qu’il se révèle véritablement.

"En apesanteur", titre-phare de son deuxième album éponyme, propulse Calogero en tête des charts (palmarès, en bon français). Il s’inspire de ses nombreuses références musicales (de William Sheller aux Cure, de Barbara à Ennio Morricone…) et offre un nouveau répertoire très original, avec ses premiers grands succès "Aussi libre que moi", "Prendre racine" et "Tien An Men". Il invite Françoise Hardy pour une balade autour d’"Une dernière chance", un superbe cadeau pour le jeune chanteur qui reprenait autrefois sur scène les titres de l’égérie des années soixante.

3


S'il rappelle les premières aventures musicales entre amis, le chiffre 3 est également le titre du nouvel opus de Calogero, avec lequel il connaît la consécration. Les textes sont signés Lionel Florence, Patrice Guirao ou Raphaël. L’album sort fin 2003, alors que le précédent est toujours classé dans les meilleures ventes, approchant le million d’exemplaires. Son public s’élargit et ses pairs l’honorent en lui offrant la Victoire de la musique du meilleur interprète masculin de l’année 2003.

Désormais, rien ne semble pouvoir arrêter le talent d’un jeune artiste qui a déjà dix-huit ans de métier. Les tubes de "3" s’enchaînent tout au long de l’année 2004 : un duo rap-pop surprenant avec Passi pour "Face à la mer"; une chanson de l’espoir, "Yalla", en hommage à l’action de Soeur Emmanuelle ; et un cri du coeur émouvant avec "Si seulement je pouvais lui manquer". Si certains trouvent les productions de Calogero en studio aseptisées, l’artiste offre un tout autre visage sur scène. Il déploie toute son authenticité devant son public qui lui réserve un triomphe lors d’une tournée dans toute la France entamée à l’automne 2004, avec des étapes parisiennes à l’Européen et au Zénith.

Calogero continue sa tournée à travers les grandes villes de France, en profitant pour sortir "Live 1.0", son premier album enregistré en public, le 22 août 2005. L'opus contient les plus grands succès du chanteur grenoblois, de "De cendres et de Terres" jusqu'à "Tien An Men" en passant par ses duos sur scène avec la Grande Sophie sur "Du courage", ou avec Raphael  pour "Sur la route". En septembre, il se marie avec sa compagne depuis 4 ans, Hortense, avec qui il a eu une petite fille, Nina (née en 2003).

"Live 1.0" est un véritable succès, et le DVD qui en est tiré, est nominé dans la catégorie "DVD musical de l'année" aux Victoires de la Musique 2006. Ces Victoires qui récompensent le titre "Si seulement je pouvais lui manquer", dédié à son père, comme Chanson originale de l'année.

2007 : "Pomme C"


Calogero fait une pause puis s'exile en Toscane pendant quelques mois pour préparer un nouvel album avec les musiciens de sa dernière tournée. Le quatrième album studio de l'artiste sort en mars 2007. "Pomme C" (en référence à la fonction "copier" des ordinateurs MacIntosh) rassemble onze titres tous écrits par son amie Zazie. "Suis-je assez clair" rappelle l'histoire de son père, immigré arrivé en France dans les années 50. "Mélodie en sous-sol" évoque la violence et la haine évacuées grâce à la musique. Dans "Me dit-elle", il se met dans la peau d'une femme. Le premier simple s'intitule "Le saut de l'ange".

Influencé par des groupes comme Muse et Coldplay, le musicien dit haut et fort son attachement à la musique anglo-saxonne. On retrouve ainsi des arrangements très pop rock même si parfois, Calogero reprend les chemins de la variété. Toujours efficaces, les mélodies sont accrocheuses. Et ravissent toujours autant le public fidèle de Calo.

Ecoulé à 400.000 exemplaires, "Pomme C" se vend moins bien que les deux précédents albums de Calogero (trois millions en tout). Les trois Bercy et la gigantesque tournée prévue pour "Pomme C" ne rencontrent pas le succès espéré. Le chanteur vit mal cet échec relatif et sombre dans une période assez noire. Il se sépare de sa compagne avec qui il vivait depuis sept ans et avec qui il a eu deux filles. Il remonte la pente en se consacrant, en 2008, à la création d’un nouvel album.

2009 : "L’Embellie"


"L’Embellie" sort le 20 avril 2009 chez Mercury. Les douze titres – qui parlent d’amitié, de regrets, de chaos, d’espoir, de ses filles… - disent toute la volonté de Calogero d’aller de l’avant. Lui-même a dépassé ses craintes en signant sur ce disque son premier texte : "Je me suis trompé". Le simple extrait de l'album, "C’est dit", est de Jean-Jacques Goldman, mais Calogero s’offre aussi des plumes plus surprenantes, comme celles de Dominique A (qui lui écrit trois textes), Kent, Dick Annegarn, le Québécois Pierre Lapointe ou encore Marc Lavoine. Sur de "l’Ombre et la lumière", il chante en duo avec le slammeur Grand Corps Malade. Avec ces collaborations inattendues, la critique regarde Calogero d’un autre œil. Celui-ci claironne partout que "l’Embellie" est son meilleur album.

Il le défend dans un premier temps sur la scène de la Cigale à Paris, les 28 et 29 avril 2009.

Mai 2009


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