Les savants - -  sont divisés sur ce sujet.

La majorité des ulémas ont interdit la lecture du Coran à une femme qui voit sa menstruation, jusqu'à ce qu’elle redevienne propre. Cependant, Il y a quelques exceptions comme, par exemple l’invocation et la formulation des prières ou la prononciation de : “Au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux; Nous sommes à Allah et à Lui nous retournerons, ô Seigneur donne le bien dans ce bas monde”, etc, et tout ce qui est venu dans le Coran comme invocation.

 

Les ulémas ont interdit cette lecture sur la base de ces différents arguments :

Elle est dans la même situation que l’homme souillé, qui doit se laver. Il est rapporté dans un hadith d4Ali ibn Abi Talib  que le Messager d’Allah  leur enseignait le Coran et que rien excepté la souillure ne l’en empêchait  [Rapporté par Abu Dawoud,  Tirmidhi ,An-Nissaï, Ibn Mâdja, Ahmad,  Ibn Khouzayma,  At-Tarmidhi l’a jugé authentique]

 

Certains savants disent qu’il y’a la possibilité pour une femme en période de menstruation de lire le Coran; ceci est la doctrine de Malik. Ibn Taymiya a choici l’avis d’Ahmed . Shaoukni aussi l’a préféré pour les arguments suivants :

1 - Le statut originel des choses veut qu’elles fassent l’objet d'une permission jusqu’à ce que l’on ait une preuve de leur interdiction. Cependant, il n’y a pas de preuve pour interdire à la femme en période de sa menstruation de lire le Coran.  Ibn Taymiya   a dit : « Il n y’a pas de texte clair et vrai pour interdire à la femme en période de sa menstruation de lire le Coran »  Puis il poursuit en disant : « Les femmes qui voyaient leur menstruation à l’époque du Messager d’Allah  étaient autorisées par le Prophète à lire le Coran, à invoquer Allah et à formuler des prières ».

 

2 - Allah  a demandé qu’on lise le Coran et récompensera celui qui le fait. Il a promis de bonnes et grandes récompenses dont on ne doit priver personne sans preuves. Cependant, il n’y a pas de preuves pour interdire à la femme qui voit sa menstruation de lire le Coran.

 

3 - La comparaison entre celle qui voit sa menstruation et celui qui a la souillure, pour ce qui concerne l’interdiction de la lecture du Coran, est une comparaison invalide parce que le souillé peut enlever cet obstacle en se lavant contrairement à celle qui voit sa menstruation. Aussi, la durée de la menstruation peut être longue, en générale, contrairement au souillé qui doit se laver avant l’heure de la prière.

 

4 - Il y a dans l’interdiction de lecture du Coran à la femme en période de sa menstruation une privation des récompenses auxquelles elle a droit. Il est possible qu’elle oublie quelque chose du Coran ou qu’elle ait besoin de le lire pour enseigner ou apprendre. Il est évident que tout ce qui est passé est l’argument de ceux qui considèrent que la femme en période de menstruation peut lire le Coran. Si la femme prend des précautions pour uniquement lire le Coran afin de ne pas l’oublier, cela lui est autorisé.

 

Et Allah est le plus Savant

 

  

 

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