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Il y a environ 250 ans, le gouverneur des Pays-Bas autrichiens, Charles de Lorraine, constituait un cabinet de curiosités. À cette époque, des collections d’histoire naturelle étaient en vogue chez les riches amateurs. Après sa mort et bon nombre de péripéties, cette collection est entrée dans les celles de la Ville de Bruxelles. Finalement, en 1846, elle a trouvé un hébergement dans le Musée d’Histoire naturelle, où elle a connu une expansion explosive jusqu’à compter aujourd’hui 37 millions de spécimens ! Cette collection d’histoire naturelle et la recherche sur les objets constituent la base du Muséum des Sciences naturelles. Ce que vous voyez dans les salles du Muséum ne constitue que le sommet d’un iceberg gigantesque ! Vous pouvez admirer les plus belles pièces dans les salles d’expositions permanentes et, maintenant aussi, dans la salle 250 ans de Sciences naturelles.

Saviez-vous qu’il y avait autrefois un zoo dans le Parc Léopold, derrière le Muséum ? Que l’éléphant qui y vivait a été naturalisé en 1880 et qu’il vous accueille désormais à l’entrée de la salle 250 ans de Sciences naturelles ? D’autres pièces remarquables sont les baleines d’Anvers, trouvées lors des travaux de construction des forts d’Anvers. Clin d’œil vers les iguanodons dans la salle contiguë, le tableau du premier montage – coup de génie – d’un squelette d’iguanodon, vous attend aussi. Découvrez la plus ancienne collection de minéraux russes, l’intriguant bâton d’Ishango (*) ou les restes fossilisés d’animaux mis au jour à Messel. Admirez un très beau spécimen naturalisé - offert en 1871 au Muséum - de loup de Tasmanie, une espèce aujourd’hui disparue. Fouinez dans les livres de bords, manuscrits et trésors des scientifiques de l’Institut qui ont pris part à la première expédition du Belgica au Pôle Sud en 1897. Deux gorilles représentent les parcs nationaux congolais créés par notre Institut vers 1930 avec l’appui de la Maison Royale. D’autres spécimens plus récents comme un tigre et une tortue géante naturalisés illustrent la Convention pour la défense des espèces en voie de disparition (CITES). La forêt pétrifiée découverte à Hoegaerden lors des travaux du TGV témoigne aussi de l’activité de notre 21ème siècle.