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Le Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 22 - novembre 2007
S o m m a i r e
g
Vie de l’association
pages 2
g
Petit-déjeuner
Eurêka
-
Eurostars
page 3
g
Actualités des
membres
pages 4-5
g
Dossier :
Les débris spatiaux
page 6-7
g
Applications
page 8-9
g
Parole à Noveltis
page 10
g
Europe
page 11-12
g
International
page 13-14
g
Manifestations
page 15
g
Publications
page 16
Le
Bulletin
d’I-Space-Prospace
n° 22 - novembre 2007
I-SPACE–PROSPACE
34 rue des Bourdonnais - 75001 Paris - France T. 01 44 88 99 30 - F. 01 44 88 99 39 www.i-space.fr - www.prospace-fr.com
Siret 434 855 045 00028 - Code APE 913E Association loi 1901 - © I-Space-Prospace 2007
I-Space-Prospace renforce ses publications
Avec la parution ce mois-ci d’un nouveau bulletin de veille internationale
consacré au secteur spatial indien et deux dossiers Europe, I-Space-
Prospace renforce sa politique de publications.
De nouvelles publications internationales
Aux Dossiers Japon, publication sur des thématiques spatiales pointues et
dont la parution compte à ce jour une trentaine de numéros, sont venus
s’ajouter récemment deux nouvelles publications de veille sur le secteur spa-
tial, l’une consacrée à l’Europe et à l’Esa, l’autre centrée sur l’Inde. Chacune
de ces publications donne lieu à plusieurs numéros par an. Elles sont acces-
sibles gratuitement pour les membres de l’association sur le site internet ou,
pour les non membres, sur abonnement payant.
Des études en accompagnement des séminaires
Le développement de l’offre de séminaires s’accompagne de la publication,
le plus souvent, de rapports ou d’études en relation avec le thème traité.
Ainsi en a-t-il été avec le séminaire sur les aides à l’exportation et la publica-
tion de l’étude
Le dispositif public d’appui à l’exportation
, de même avec le
séminaire
Perspectives d’évolution des marchés spatiaux
qui a donné lieu à
une étude réalisée par Euroconsult*. Pour ce qui concerne l’Inde, l’étude
Indian Space Programme
a généré plusieurs actions (séminaire, participation
à une exposition, Bulletin de veille et l’ouverture d’un prochain Club Inde).
Ces études sont incluses dans l’inscription aux séminaires (tarifs préféren-
tiels pour les membres) ou disponibles sur demande.
Des périodiques plus nombreux, plus réguliers
Une lettre,
Le Japon et l’Espace
, est publiée au rythme de six numéros par
an. Elle fournit au lecteur une veille ponctuelle sur l’ensemble du secteur
spatial japonais. Enfin, le Bulletin d’I-Space-Prospace, dont le volume est
passé de huit à seize page, diffuse les nouvelles spatiales nationales et inter-
nationales. Il paraît depuis bientôt deux ans à un rythme mensuel.
Voir page 2
* L’impact de la convergence des infrastructures et des applications satellitaires, pour
les liaisons fixes et mobiles et pour les communications et la diffusion.
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Le Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 22 - novembre 2007
Vie de l’association
S
ÉMINAIRES
Les nouveaux
pays
entrants
de
l’Union
européenne
Mardi 15 janvier 2008
9h-17h, Toulouse
Dans le cadre de sa formation In-
tercentre, le Cnes organise un sé-
minaire, ouvert aux membres d’I-
Space-Prospace et consacré aux
nouveaux pays entrants dans l’U-
nion européenne. Au 1
er
mai 2004,
l’Union européenne a connu son
cinquième élargissement, accueil-
lant ainsi dix nouveaux pays*. Le
séminaire qui leur sera consacré,
permettra d’approfondir la connais-
sance que nous avons de ces pays.
* Chypre, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie,
Malte, Pologne, République tchèque, Slova-
quie, Slovénie.
Les aides à
l’exportation
Mardi 19 février 2008
9h-17h, Salle de l’espace
Cnes, Paris
Initialement prévu le 13 novembre
2007, le séminaire sur les aides à
l’exportation a été reporté au mardi
19 février 2008. Il présentera le
dispositif public de soutien aux
entreprises qui veulent développer
leur présence à l’international et
permettra aux participants d’appré-
hender plus aisément ce dispositif
complexe de par sa nature et sa
diversité.
L’étude (voir ci-contre)
Le dispositif
public de soutien à l’exportation
sera remise à tous les participants
du séminaire. Elle est disponible
dès maintenant sur commande
(voir article ci-contre).
Inscriptions
Monique Brossaud
T. 01 44 88 99 32
monique.brossaud@prospace-fr.com
Dossiers Europe
Comme nous l’annoncions dans
notre précédent numéro, I-Space-
Prospace lance des dossiers d’in-
formation consacrés à l’Europe et à
l’Esa, au fonctionnement des insti-
tutions, à la politique industrielle,
aux grands programmes (Galileo,
GMES,...) et à l’actualité.
Premières parutions :
-
Esa, activités et programma-
tion,
novembre 2007, 16 pages
-
Galileo,
novembre 2007, 10 pages
Disponibles sur le site
www.prospace-
fr.com,
partie privée.
.
francis.fiszleiber@prospace-fr.com
De nouvelles
publications
Etude
Le dispositif public de
soutien à l’exportation
Réalisée par I-Space-Prospace, en
préalable au séminaire sur les
aides à l’exportation, cette étude
de 180 pages présente de façon
concrète les différentes formes de
soutien aux entreprises à l’expor-
tation.
Elle est disponible sur commande
à :
mc.siron@prospace-fr.com
Bulletin Inde
Le 1
er
numéro du
Bulletin Inde
, (16
pages) document de veille sur l’ac-
tivité spatiale indienne a paru. Il a
pour objet de suivre au plus juste
une actualité en mouvement cons-
tant. Trois numéros par an sont
prévus. Ce bulletin est accessible
aux membres d’I-Space-Prospace
sur le site
www.prospace-fr.com
,
partie privée.
Renseignements
nicole.madon@prospace-fr.com
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Le Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 22 - novembre 2007
Vie de l’association
P
ETIT
-
DÉJEUNER
D
’
INFORMATION
L’agenda
d’I-Space-Prospace
Octobre 2007
25
Rencontre avec M
me
Schen-
kel, consultante aux Etats-
Unis.
29 Rencontre avec Nodal
Consultants
Novembre 2007
5
- Participation de Norbert
Paluch à la visite de déci-
deurs coréens et japonais
dans le domaine de l’obser-
vation de la terre.
- Rencontre avec des PME
spatiales de Toulouse et de
sa
région
6 Convention
Novacom
8
- Rencontre avec Chelton
TM
- Préparation du Géo-
évènement 2008
- Exposition Sodern à Limeil-
Brévannes
9
- Réunion du bureau de
l’association : réflexion sur
la stratégie à trois ans
- Rencontre avec le Cnes
(DSP)
10
Participation à la journée
Afigéo
20
Rencontre avec Astech
21 Séminaire
Allemagne
Eurêka
et Eurostars
Lancée en octobre dernier avec une première séance consacrée au Crédit
d’impôt recherche, l’activité Petit-déjeuner porte sur l’actualité de l’entre-
prise. Ces séances d’une heure et demi apporte une information technique
concise et privilégie les échanges entre les participants et l’intervenant.
Deux aides européennes seront présentées au cours de ce prochain petit-
déjeuner :
Eurêka, une démarche constructive sanctionnée par
un label qui facilite l’accès aux financements natio-
naux de projets paneuropéens
Réseau européen intergouvernemental décentralisé qui
réunit 35 états-membres et l'Union européenne, l’initiative
Eurêka a pour mission d'accroître la compétitivité euro-
péenne en complément du programme cadre de l'Union.
Elle repose sur l'initiative même des industriels et non sur
des appels d'offres, et apporte son soutien aux projets
innovants des entreprises et des centres de recherche
afin de favoriser le développement de nouveaux produits,
procédés ou services.
Le programme Eurostars, une action commune
Eurêka - Commission européenne dédiée aux PME de
haute technologie, actives dans la R&D
Le programme Eurostars, élaboré par Eurêka et la Com-
mission européenne, est destiné à soutenir les PME de
haute technologie, orientées marché et à fort potentiel de
croissance, tous les domaines technologiques étant rete-
nus, afin de limiter la fragmentation des programmes
nationaux de R-D.
Plus de 25 pays membres d’Eurêka ont d’ores et déjà
décidé de consacrer au programme Eurostars un total de
50 M€ par an dont 5 M€ issus d’OSEO Innovation. La
participation financière de la Commission pourrait attein-
dre un tiers de ces montants sur la durée du 7
ème
PCRDT
qui s’achèvera en 2013.
Patrick Palus, chargé d’affaires à Eurêka France présentera ces programmes
et répondra aux questions des participants.
Conditions d’inscription
Les petits-déjeuners sont réservés aux les membres de l’association
(inscription est indispensable).
Renseignements et inscriptions
Marie-Claude
Siron
mc.siron@prospace-fr.com
T. 01 44 88 99 30
Jeudi 12 décembre 2007
8h30-10h
Salle de l’espace, Cnes
2, place Maurice Quentin
75001 Paris
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n° 22 - novembre 2007
Actualité des membres
L'Agence spatiale européenne
(ESA) a sélectionné Novacom Servi-
ces et TransCore, société propo-
sant un service de localisation par
satellite sur trois continents pour
développer un prototype de locali-
sation mondiale de conteneurs. Ce
prototype assurera la visibilité
continue de conteneurs et élimine-
ra la complication de ligne de visée
qui nuit à la localisation des conte-
neurs en transit dans le monde.
Bien que l'on constate la crois-
sance émergente des produits de
localisation, il n'existe actuellement
aucun produit capable de suivre en
continu les conteneurs à travers les
frontières internationales sans
période d'interruption de service ou
perte de communications résultant
d'une ligne de visée bloquée lors-
que les conteneurs sont empilés en
mer. Pour répondre à cette attente,
il est prévu dans le cadre de ce
projet de mettre en place des pro-
tocoles de communication entre
chaque terminal installé sur les
conteneurs en transit. Une couver-
ture ininterrompue sera ainsi assu-
rée, même si les conteneurs sont
empilés, ce qui représente une
percée majeure en terme de sécuri-
sation. Le projet devrait être termi-
né dès fin 2008.
Nova
Connect
Une nouvelle demande a émergé
des industriels et des collectivités
disposant déjà de leurs terminaux
embarqués ou/et souhaitant s'ap-
provisionner directement auprès du
fabricant. Nova
Connect
comprend
l'étude de faisabilité d'une
connexion des terminaux GPS à la
plate-forme Novacom. Dans la plu-
part des cas, l'utilisateur peut conti-
nuer à utiliser ses terminaux nor-
malement, tout en bénéficiant de
l'interface web Novacom et de tou-
tes ses fonctions avancées : carte,
rapports, alertes, administration, ...
sont a priori éligibles : les PDA/
GPS, les modems GPS/GPRS ou
GPS/Satellite…
v i r g i n i e . b r e m e n t - d ur a n d @n o v a c o m -
services.com
www.novacom-services.com
Thales Alenia Space annonce
avoir transféré le satellite de télé-
communications Rascom-QAF1 sur
le site de lancement de Kourou en
Guyane française.
Le satellite Rascom-QAF1, construit
par Thales Alenia Space dans le
cadre d’un contrat clés en main
avec la société RascomStar-QAF,
fournira des services de télécom-
munications, de télévision directe
et d’accès Internet pendant 15 ans.
Thales Alenia Space a fourni les
équipements de l’électronique cen-
trale formant le cœur du radar à
synthèse d’ouverture (SAR), dont le
but est de fournir une imagerie
radar de haute définition aux forces
armées allemandes. Le programme
SAR-Lupe, qui a une durée de vie
de 10 ans, est constitué d’une
constellation de cinq petits satelli-
tes identiques (720 kg – 250 W)
qui seront placés sur 3 plans orbi-
taux quasi-polaires à 500 km d’alti-
tude, ainsi que d’un segment sol.
Le troisième satellite SAR-Lupe, qui
permettra de fournir des images de
la Terre en haute-résolution et
24h/24 au ministère de la défense
allemand, a été lancé le 1
er
novem-
bre de la base de Plesetsk en Rus-
sie par une fusée Cosmos-3M.
Thales Alenia Space a annoncé,
le 14 novembre dernier, avoir signé
un contrat avec Hispasat, l’opéra-
teur espagnol de satellites de télé-
communication, pour concevoir,
construire, intégrer et tester le ré-
péteur interactif multimédia Amer-
His-2 qui sera embarqué à bord du
satellite Amazonas-2.
florence.pontieux@thalesaleniaspace.com
Concours sur le réchauffement
climatique
Astrium a lancé un appel à idées
dans l’ensemble de ses sites pour
lutter contre le réchauffement cli-
matique. Sur les 380 idées recueil-
lies, dix ont été sélectionnées sur
quatre thèmes : cartographie des
pertes thermiques des bâtiments,
mesure ciblée d’émissions de gaz à
effet de serre, capture de l’énergie
solaire et transmission sur terre,
analyse des vents pour réduire la
consommation du trafic aérien. Les
quatre domaines retenus vont
maintenant être étudiés de façon
approfondie par des groupes de
travail pour valider leur faisabilité
tant d’un point de vue technique
qu’économique.
www.astrium.eads.net
Inauguration du plateau projet
Perseus
Le président du Cnes, Yannick d’Es-
catha a inauguré le plateau projet
Perseus, à l’université d’Evry-Val-
d’Essonne.
Perseus (Projet étudiant de recher-
che spatial européen universitaire
et scientifique) est un programme
de développement technologique,
intégré à la politique de recherche
et d’innovation de la Direction des
lanceurs du Cnes.
Le projet a deux objectifs : apporter
sa propre contribution à la mise au
point de solutions innovantes, ap-
plicables aux petits lanceurs, et
promouvoir les métiers de l’espace
auprès des jeunes, au travers
d’une collaboration originale entre
le Cnes, l’université, les grandes
écoles, les étudiants, les clubs
aérospatiaux,… et notamment les
PME.
Journée R&T 2008
Jeudi 31 janvier 2008
R e t T @ c n e s . c b o r g . n e t
http://cnes.cborg.net/r&t2008/
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Le Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 22 - novembre 2007
Actualité des membres
ENVI logiciel pour le traitement et
la visualisation d’image géospatiale
propose une nouvelle approche
pour l’extraction d’objet : ENVI Fea-
ture Extraction. Grâce à une appro-
che « orientée objet », le module
ENVI Feature Extraction permet
d’extraire rapidement et facilement
les structures caractéristiques
(bâtits, véhicules, fleuves, routes,
…) des images. Cet outil de seg-
mentation et de classification
prend en compte l’information spa-
tiale et spectrale des images, ainsi
que l’expertise du photo-interprète.
Présentation : 29 novembre 2007
Occupation du sol & Aménagement
du territoire avec ENVI Feature Ex-
traction
elandois@ittvis.com
www.ittvis.com/
envi /featu reext raction /index .asp?
l=French
ESRI France et Geomap Servi-
ces : Deux acteurs importants du
monde des SIG collaborent pour la
1
ère
fois
Geomap Services et ESRI France
sont deux acteurs majeurs du sec-
teur des systèmes d’information
géographiques (SIG) au niveau des
conseils généraux et des gestion-
naires d’infrastructures linéaires.
ESRI France, focalisé sur son mé-
tier d’éditeur SIG, souhaite aujour-
d’hui grâce à ce partenariat avec
Geomap Services, compléter son
offre de solutions métiers afin de
coller au plus près aux attentes de
ses clients.
Geomap Services souhaite de son
côté étendre son offre en s’ap-
puyant sur ESRI France afin de
concentrer ses développements sur
sa valeur ajoutée métier et répon-
dre aux demandes du marché.
Afin de développer et accélérer
leurs croissances respectives, ESRI
France et Geomap Services ont
donc mis en place une collabora-
tion technique et commerciale.
Chacune d’elle pourra dès lors
diffuser largement ses technolo-
gies : les produits SIG client et ser-
veur pour ESRI France, la valeur
ajoutée et les logiciels métiers pour
Geomap Services.
www.esrifrance.fr
motion ainsi que le développement
et la valorisation des activités spa-
tiales.
L’Académie de l’Air et de l’Es-
pace attribue son Grand prix au
système de veille spatiale Graves,
développé par l’Onera. Le système
Graves est constitué d’un radar
spécifique associé à un système de
traitement qui assure en toute au-
tonomie la création et le maintien à
jour d’une base de données des
paramètres orbitaux des satelli-
tes. Ce système est capable de
détecter des objets d’une taille au
moins égale à celle d’un micro-
satellite, évoluant à une latitude
supérieure à 35° et à une altitude
comprise entre 400 et 1000 km, et
d’en fournir l’orbite en moins de 24
heures. Une fois qu’un objet est
catalogué, le système indique où il
sera dans les jours qui suivent.
Depuis sa mise en service opéra-
tionnelle en décembre 2005, Gra-
ves a répertorié et suit quotidienne-
ment plus de 2 200 objets. Parmi
eux se trouvent plusieurs dizaines
de satellites, jugés sensibles, qui
passent au-dessus de la France.
www.onera.fr
Patrice Kerhousse nouveau di-
recteur
Développement commer-
cial et valorisation espace
Patrice Kerhousse, spécialiste des
mécanismes spatiaux, a effectué
une grande partie de sa carrière
comme ingénieur chez Aerospa-
tiale, puis comme responsable de
la section mécanismes à l'Esa en
support à l'ensemble des projets. Il
rejoint l'Onera pour assurer la pro-
Local and Regional Risk Manage-
ment : integrated use of satellite
information and services
Appel à contributions
Eurisy lance un appel à proposi-
tions sur le thème de la gestion des
risques grâce aux satellites.
Cet appel s’inscrit dans le cadre de
la manifestation qu’elle organise
en mars 2008 en Roumanie.
romania2007@eurisy.org
www.eurisy.org
Retrouvez le meilleur de l’archive
récente de Spot Image dans Google
Earth. Ce nouveau service, nommé
Un monde, une année avec Spot
,
est une sélection des meilleures
acquisitions des satellites Spot
avec la couverture nuageuse la
plus faible sur les 12 derniers mois.
Contact :
sales@spotimage.fr
Le meilleur
des images Spot
dans Google Earth
Vega Technologies réalisera le trai-
tement des images du satellite
V enu s (coop éra tion fran co-
israélienne dans le domaine de
l’observation de la terre) pour le
compte du Cnes.
Le contrat porte sur la conception,
le développement et la validation
du système d’exploitation des ima-
ges produites par le satellite.
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Le Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 22 - novembre 2007
Dossier
Les débris spatiaux
Orbites et vitesses
Ces débris se retrouvent surtout sur
les orbites "utiles" où l'activité est la
plus importante : orbite géostation-
naire sur laquelle sont placés la
plupart des satellites de télécommu-
nication, orbites basses entre 200 et
1500 km qui sont utilisées par beau-
coup de missions d'observation de la
terre civiles et militaires, ainsi que
pour les missions habitées.
Ces objets sont animés de vitesses
relatives qui peuvent atteindre 15 à
20 km/s. A ces vitesses l'énergie
cinétique d'une particule même de
faible taille est considérable. Actuel-
lement aucun blindage ne résiste à
des objets ayant une taille supé-
rieure à 1 ou 2 cm. Heureusement la
probabilité de collision reste faible,
mais sur certaines orbites elle est
loin d'être négligeable : ainsi, par
exemple, pour le télescope de Hub-
ble, on estime à 4 % sur la durée de
vie, la probabilité d'un impact par un
débris supérieur à 1 cm. Les princi-
paux modules de la Station spatiale
internationale sont protégés par des
boucliers dont la masse représente
10 % de la masse totale de la sta-
tion.
Nettoyage
A l'heure actuelle, il n'existe pas de
solution technique permettant d'en-
lever les débris déjà en orbite. Le
seul mécanisme de nettoyage est
naturel, mails il n’existe qu’en orbite
basse : il est produit par l'atmos-
phère qui entraîne une usure des
orbites puis à terme la retombée sur
terre des objets. A l'altitude de Spot
(800 km) la durée de vie est de l'or-
dre de un à deux siècles. Sur les
Depuis les débuts de la conquête spatiale, l'activité hu-
maine a entraîné la production dans l'espace d'un très
grand nombre d'objets. La population d’objets créés par
l'homme est maintenant devenue supérieure à la popu-
lation naturelle (météorites).
L'origine de ces objets est diverse : il s'agit tout d'abord
des satellites arrivés en fin de vie et qui restent en or-
bite autour de la terre ; il s'agit ensuite des objets mis en
orbite en même temps que le satellite : dernier étage du
lanceur, dispositifs de séparation, capots de protection
par exemple. Mais la très grosse majorité des débris est
le résultat d'explosions, volontaires ou accidentelles,
ayant eu lieu dans l'espace ou bien de collisions entre
objets. Enfin, le vieillissement des matériaux dans l'es-
pace entraîne aussi la production de très nombreux
débris (décollement des cellules photoélectriques, effri-
tement des couvertures de protection thermique...).
orbites plus élevées, les durées de
vie se comptent en millénaires ou
dizaines de millénaires. Enfin, en
orbite géostationnaire, il n'y a plus
de trace d'atmosphère et cette du-
rée est infinie.
Comme il n'existe pas de solution
pour se débarrasser des débris déjà
créés, les principaux acteurs du
domaine spatial ont commencé à
prendre des mesures préventives
pour essayer de réduire la produc-
tion de débris : ces mesures consis-
tent par exemple à désorbiter les
objets en orbite basse (règle des 25
ans) ou à réorbiter vers une orbite
cimetière les objets en orbite géosta-
tionnaire arrivés en fin de vie. Il est
ensuite demandé de les passiver
pour éviter tout risque ultérieur d'ex-
plosion. Une autre mesure efficace
consiste à interdire toute libération
volontaire d’objets au cours des
missions. Ces mesures, qui repré-
sentent un surcoût non négligeable,
sont aujourd'hui appliquées par
quelques opérateurs sur une base
volontaire, mais feront sans doute à
terme l'objet d'une réglementation
qui risque d'être plus contraignante.
Sans l’application de ces mesures la
population d’objets en orbite serait
aujourd’hui deux fois plus impor-
tante.
Attitude du Cnes
Le Cnes applique le
Code de
conduite s
ur les débris spatiaux à
tous ses nouveaux projets. Pour les
satellites déjà en orbite le
Code de
conduite
est appliqué sur une base
des meilleurs
efforts : c’est ainsi
que des opérations de fin de vie ont
été réalisées sur les satellites Spot 1
et Telecom 2A et 2B (désorbitation
ou ré-orbitation puis passivation).
Par ailleurs, le Cnes effectue une
surveillance expérimentale des ris-
ques de collision pour les satellites
sous sa responsabilité, ainsi qu’une
prévision des rentrées atmosphéri-
ques qui pourraient représenter un
risque pour les populations . Un
groupe de travail « surveillance de
l’espace » a été mis en place à DCT
pour proposer un cadre opérationnel
pour ces activités.
En ce qui concerne les étages de
lanceurs abandonnés en orbite la
situation est moins satisfaisante en
raison du partage des responsabili-
tés entre Arianespace, l’Esa et le
Cnes : passivation partielle et durée
de vie en orbite généralement supé-
rieure à 25 ans.
La prise en compte au niveau
international
Au niveau international cette ques-
tion est discutée au sein d’un comité
appelé IADC (
Inter Agency Space
Debris Coordination Committee
) qui
regroupe les principaux acteurs du
domaine spatial à travers le monde:
Etats-Unis, Russie, Ukraine, Japon,
Chine, Inde, Esa, Grande-Bretagne,
Allemagne, Italie et France (qui en
assure le secrétariat).
Enfin, le problème des débris spa-
tiaux est déjà pris en compte par les
Nations Unies dans le cadre du Co-
mité pour l'utilisation de l'espace
extra-atmosphérique (cf. article paru
dans le
Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 21, pages 8 et 9).
Fernand Alby, Cnes
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Le Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 22 - novembre 2007
Dossier
Les chiffres des débris spatiaux
Les débris en bref
Space Situational Awareness
L’Esa a lancé une réflexion sur un
système spatial dont l’objectif se-
rait de surveiller et de pister les
débris, les satellites, les astéroïdes
et autres objets spatiaux mais aus-
si de les cartographier et de les
évaluer afin de déterminer les me-
naces et les risques qu’ils repré-
sentent. Ce système aurait par
ailleurs le mérite de réduire la dé-
pendance de l’Europe par rapport
au recensement américain publié
dans
US Space Command Catalo-
gue
, par ailleurs incomplet.
Une orbite cimetière
Située à environ 300 km au-dessus
de l’orbite géostationnaire, l’orbite
cimetière engrange les satellites en
fin de vie. On observe qu’un tiers
seulement des opérateurs a correc-
tement effectué cette manœuvre et
un tiers n’a même pas essayé de le
faire.
Cilas
Cilas, Compagnie industrielle des
lasers, mène des études sur le
traitement des débris depuis le sol
à l’aide d’un laser de puissance.
La technique consisterait à créer
avec le laser un plasma à la sur-
face du débris qui, en s’éjectant,
crée une poussée capable de dé-
sorbiter le débris.
Un débris de 15 mm
On estime qu’un débris de 15 mm
est capable de détruire un satellite.
© Esa - Trou dans le télescope Hubble
Population d’objets artificiels en orbite autour de la terre
12 000 objets d’une taille supérieure à 10 cm (catalogués par le réseau
américain de surveillance de l’espace, sans les satellites américains clas-
sifiés)
200 000 objets (environ) compris entre 1 et 10 cm
35 millions d’objets (environ) compris entre 1 mm et 1 cm
4349 lancements ont eu lieu depuis 1957 (chiffres 2004)
Masse totale des objets de plus de 10 cm : 5100 tonnes
Répartition des 12 000 objets catalogués
600 satellites actifs (opérationnels)
2200 satellites abandonnés
1700 étages de lanceurs
1300 débris opérationnels (objets volontairement libérés au cours des
missions)
6200 fragments
(Dans le catalogue des Etats-Unis, 346 objets sont attribués à la France)
194 fragmentations ont eu lieu dans l’espace : explosions et collisions
(accidentelles et volontaires)
L’année 2007 a très mal commencé avec cinq fragmentations dont deux
événements très graves :
- la destruction volontaire du satellite chinois Fengyun 1C en janvier 2007
qui a produit 1000 débris d’une taille supérieure à 10 cm entre 200 et
4000 km d’altitude
- l’explosion en orbite de l’étage supérieur Breeze qui avait mal injecté
Arabsat 4A : plusieurs centaines de débris entre 500 km et 14000 km
d’altitude
Collisions
Trois collisions confirmées entre objets catalogués :
- 24 juillet 1996 : micro satellite militaire français Cerise avec un débris
résultant de l’explosion de l’étage supérieur Ariane V16
- 17 janvier 2005 : étage de lanceur Thor (Etats-Unis) et fragment prove-
nant d’un étage de lanceur Chinois CZ-4
- Décembre 1991 (collision identifiée en 2005) : satellite de navigation
Russe Cosmos 1934 et débris du satellite Cosmos 926
En moyenne un objet catalogué passe à moins de 1500 m de chacun de
des satellites d’observation européens toutes les 2 semaines.
- 6 manœuvres d’évitement effectuées sur l’ISS qui fait l’objet d’une sur -
veillance particulière trois fois par jour en considérant 600 objets poten-
tiellement dangereux
- 6 manœuvres d’évitement effectuées sur la navette spatiale
- au Cnes : de nombreuses alertes et 4 manœuvres d’évitement réalisées
sur Spot 2 (1997), Demeter (2006), Parasol (2007), Essaim (2007)
Rentrées
- Entre 1957 et 2002, 18 000 objets catalogués sont rentrés dans l’at-
mosphère, représentant une masse totale d’environ 27 000 tonnes : entre
10 et 40 % de cette masse a atteint le sol.
- Retombée de Cosmos 854 en 1978 dans le nord du Canada et de Cos-
mos 1402 dans l’Atlantique sud en 1983 avec des matériaux radioactifs
- Rentrée contrôlée de la station MIR en mars 2001
- Rentrées contrôlées d’Astra1K et Arabsat 4A réalisées par le Cnes avec
le support d’Alcatel et d’Astrium.
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Le Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 22 - novembre 2007
Applications
Le 6 novembre dernier, Novacom Services organisait sa convention annuelle, occasion particulière cette année
de fêter ses cinq ans d’existence. Spécialisée dans la géolocalisation, la société occupe une place de taille
moyenne dans un marché dominé par le géant Masternaut et constitué pour beaucoup d’une multitude de pe-
tits acteurs éphémères. Ce marché est essentiellement marqué par une très forte croissance et animé par une
évolution technologique particulièrement rapide.
Sur ce créneau de la géolocalisation, Novacom Services a personnalisé son offre en commercialisant du service
mais aussi de l’accompagnement et propose du « sur mesure au prix du prêt à porter ». L’offre est constituée
de 80 % de briques standard et de 20 % de service personnalisé. En 2007, Novacom Services a choisi de cen-
trer son activité autour d’un axe nouveau, en passant « du véhicule à la personne », et en s’intéressant plus
particulièrement à la sécurité du travailleur isolé, au suivi des malades d’Alzheimer, aux interventions urgentes,
aux agents de réseaux…
C’est dans ce cadre qu’ont été présentés plusieurs services parmi lesquels nous avons choisi de vous faire
découvrir les projets conduits par Securitas, société de télésurveillance et par l’UNHCR (
United Nations High
Commissioner for Refugees
).
Novacom Services
Les chiffres de l’évolution
Chiffre d’affaires
-
2007 : 4 M€
-
2006 : 2,5 M€
Taux de croissance : 60%
Personnel : 20
Disponibilité du système :
99,7% en 2007 contre 99,6%
en
2006.
Securitas Alert Services
En 1996, Securitas s’est lancée
dans la télésurveillance avec géolo-
calisation en créant une filiale,
Securitas Alert Services. Signé fin
2006, le partenariat avec Novacom
Services concerne la gestion des
alarmes pour une compagnie de
transports. Pour mieux guider les
services de police, les deux parte-
naires ont associé brique sécuri-
taire et géolocalisation des véhicu-
les.
En matière de surveillance du fret,
85 % des 2546 vols déclarés à la
police ont lieu sur les aires de re-
pos, les parkings, la voie publique.
Le service rendu comporte plu-
sieurs étapes : gestion des alar-
mes, des appels d’urgence, des
ouvertures de porte non autorisées,
les levées de doute, la localisation
et le suivi du véhicule et l’appel aux
forces de l’ordre.
Pour ce qui concerne la protection
du travailleur isolé, Securitas Alert
Services part d’un constat : sur 14
500 accidents mortels en 13 ans,
4 % concernent le travailleur isolé.
Aux étapes de vérification de base
(gestion des appels d’urgence,
levée de doute …) s’ajoute la perte
de verticalité du travailleur.
Securitas Alert Services a mis en
œuvre d’autres applications : télé-
surveillance des engins de chan-
tiers, des bateaux, des véhicules de
particulier. Si la société relève que
son métier consiste pour beaucoup
à traiter les fausses alarmes (soit
99,9 % de ses interventions), elle
met en avant l’effet dissuasif que
représente son activité et l’impor-
tante réduction des conséquences
en matière de sinistre, d’accident,
de vol…
www.alert-services.fr/
herve.broutin@securitas.fr
UNHCR
Agence des Nations Unies pour les
réfugiés, l’UNHCR dispose de près
de 6700 salariés répartis dans 261
bureaux et 117 pays et on réperto-
rie actuellement 19,2 millions de
réfugiés dans le monde.
Pour se déployer un peu partout
sur la planète, l’agence dispose
d’une flotte de 8500 véhicules
(avions, hélicoptères, camions,
voitures, motos,…) représentant
une somme de 275 millions d’eu-
ros. C’est ce patrimoine que l’UNH-
CR a voulu protéger en s’adressant
à Novacom Services pour renforcer
la sécurité du personnel, améliorer
la gestion de sa flotte, suivre des
véhicules en temps réel, gérer les
zones d’exclusion, les évènements
d’urgence…
Son besoin technique : équipement
discret, montage facile et rapide,
ports Entrée/Sortie pour télécom-
mandes, interface et transmission
de messages courts.
Les solutions systèmes reposaient
sur la HF et la VHF. Le satellite
©
Securitas Alert Services
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Le Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 22 - novembre 2007
(Thuraya, Inmarsat et Unosat) se
substitue souvent au GSM, absent
dans bien des zones de la planète.
L’UNHCR achèvera la mise en place
de sa plate forme expérimentale au
Darfour fin 2007 et se donne pour
objectif l’équipement de tous ses
véhicules d’ici la fin du deuxième
trimestre 2008.
www.unhcr.org
imberton@unhcr.org
© Zalmaï/UNHCR/APERTURE, 2003
GeoLAP
Géolocalisation pour l’aide
aux personnes dépendantes
Dans le cadre d’un appel à idées, en 2005 le Cnes a sélectionné le projet
Geolap, confié à Marc Jeannot, chargé du développement des Applications
de la Navigation par Satellite au Centre Spatial de Toulouse.
Le projet, qui vise à utiliser la plate forme Novacom Services, a pour objectif
de réaliser une expérimentation permettant de répondre aux besoins des
aidants des malades d'Alzheimer (familles, personnels encadrants) , en
utilisant les technologies satellitaires (à partir des domiciles, maisons de
retraite…). Il a pour fonction la localisation et l’alerte automatique en cas
d'errance des malades. La notion d' accompagnement est apparue indis-
pensable pour la mise en place du service.
Aujourd’hui la phase préliminaire de recueil des be-
soins est achevée, la formation d'un groupement indus-
triel avec le concours des collectivités locales est en cours
de montage dans le but de mener une phase expérimen-
tale.
marc.jeannot@cnes.fr
www.novacom-services.com
T. +33 (0)5 61 39 50 00
Kit humanitaire
La fondation française Casques
rouges mettra prochainement son
conteneur humanitaire de télécom-
munications et de partage de don-
nées, Emergesat, à la disposition
du Haut commissariat aux réfugiés
dans l’est du Tchad. Ce conteneur
a été financé par le Cnes et fabri-
qué par Thales Alenia Space.
Blouson GPS
La société anglaise
Blade Runner
a
mis au point un GPS de 85 g, qui se
glisse dans la poche spéciale d’un
anorak matelassé et dispose d’une
autonomie de 15 heures. Le GPS
fournit la position du porteur en
longitude et en latitude, à 4 mètres
près. Les informations peuvent être
transmises toutes les dix secondes
sur un téléphone portable. Le blou-
son est vendu au prix de 250 £
(375 €).
www.bladerunner.tv
Initié au cours de l’année 2000 par le minis-
tère de la recherche, le réseau de recherche
et d’innovation technologiques Terre & Es-
pace a eu pour objet de développer les appli-
cations des infrastructures spatiales existan-
tes ou en préparation (imagerie, observation
de la terre, télécommunications, datation,
localisation) principalement dans le domaine
des services, qu’il s’agisse de services publics
ou de services marchands.
Les derniers projets financés ont terminé leurs
travaux courant 2006 et le 6 mars 2007, un
colloque réunissait plus d’une centaine de
personnes pour présenter les principaux résul-
tats des projets financés et valoriser le bilan
largement positif de ce réseau.
La qualité des résultats et l’intérêt des pers-
pectives qu’ils offrent ont mis en évidence la
nécessité d’une communication élargie. La
synthèse a pour objet de présenter les résul-
tats obtenus par les projets afin de mieux faire
connaître l’intérêt de ce type d’initiative et de
favoriser le développement de nouveaux servi-
ces. Elle est accessible sur le site
www.i-
space.fr
, partie « publications ».
Le réseau
Terre & Espace
publie
la synthèse
des projets
financés
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Le Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 22 - novembre 2007
Parole à un membre
Noveltis
Contact
Richard
BRU
Président et Directeur général
richard.bru@noveltis.fr
Parc technologique du canal
2 avenue de l'Europe
31520 Ramonville Saint Agne
Tel. +33 562 88 11 11
Fax +33 562 88 11 12
www.noveltis.fr
Informations Noveltis
Statut juridique : SAS
(Société par actions simplifiée)
Capital : 800 000 €
(Fonds propres 2,3 M€)
C.A. 2006 : 3,6 M€
Personnel : 47 personnes dont
42 docteurs et ingénieurs en
sciences physiques et informa-
tique
Savoir-faire
La combinaison et l’interaction de ces trois pôles d’excellence associés à
une démarche qualité (Noveltis est certifiée ISO 9001 : 2000 depuis juin
2005) permettent à Noveltis de réaliser des prestations scientifiques à forte
valeur ajoutée dans un cadre forfaitaire et conformément à des processus
de développement industriel. En particulier, le travail de modélisation, d’une
part, et d’exploitation de la donnée spatiale, d’autre part, capitalisé depuis
plusieurs années dans les différents domaines de connaissances permet
aujourd’hui de répondre à des questions nécessitant des simulations com-
plexes. Les outils développés permettent ainsi de :
simuler les performances attendues pour les nouvelles missions spa-
tiales dédiées à l’analyse de phénomènes environnementaux spécifi-
ques ;
suivre et caractériser ces phénomènes ;
valider les spécifications des différents composants d’un système et
analyser les performances de l’instrument pendant les campagnes
d’essai.
En outre, dans les différents domaines de la physique de l’environnement,
Noveltis sait cultiver l’inter-thématique aussi bien sur les aspects techniques
en transférant des modèles physiques ou outils utilisés dans une théma-
tique vers une autre, que sur les aspects couplage physique : océanographie
et atmosphère, océanographie côtière et littoral, biosphère et atmosphère.
De plus, Noveltis se préoccupe également de l’apport de la recherche en
astrophysique vers les sciences d’observation de la terre, en association
avec les laboratoires de recherche.
Les trois grands secteurs sur lesquels se positionne Noveltis concernent la
physique, les mathématiques dans le domaine du spatial et l’utilisation de la
donnée spatiale pour les grands phénomènes environnementaux. Dans le
cadre de projets réalisés en recherche finalisée, Noveltis, à la fois, mène un
travail d’expertise scientifique et en assure le management.
L’entreprise Noveltis est habilitée « confidentiel-défense » et développe dans
ce cadre des activités duales civil-défense.
Evolution de l’activité de l’entreprise dans le domaine de l’environnement
L’entreprise réalise des travaux importants dans des secteurs ciblés
(océanographie côtière, pollution chimique, caractérisation des risques natu-
rels, …) afin d’apporter des réponses pertinentes et performantes dans le
suivi de l’environnement avec une utilisation de données spatiales et de
données provenant de réseaux de différents capteurs.
Cette activité s’intègre pleinement en synergie avec les travaux amont que
réalise l’entreprise notamment dans le cadre de sa participation à de nou-
velles missions et à la création d’algorithmes de traitement.
Créée en décembre 1998, Noveltis est une société centrée sur l’innova-
tion scientifique dans le champ des sciences spatiales de l’environne-
ment et de l’univers en étroite relation avec des laboratoires de recher-
che français et européens. Noveltis a développé ses compétences
autour de trois pôles d’excellence :
la physique de l’environnement (physique et chimie de l’atmosphère,
océanographie et géodésie, biosphère continentale, astrophysique) ;
la physique de la mesure ;
l’algorithmie mathématique.
Les partenaires
Dès sa création,
Noveltis a mis en
place des parte-
nariats fort s
avec la recher-
che publique
française et
européenne afin d’amener des
travaux de recherche vers une utili-
sation sociétale. Des partenariats
officiels ont été mis en place avec
le CNRS/INSU, l’Onera, l’OMP,
l’IPGP, …
Ces partenariats entre recherche
publique et entreprise privée per-
mettent le développement de systè-
mes à forte innovation et en étroite
relation avec les besoins sociétaux.
Dans ce contexte, le Cnes a sélec-
tionné la société Noveltis pour tra-
vailler dans le domaine des scien-
ces spatiales de l’environnement et
plus particulièrement sur la partie
algorithmie scientifique.
Les grands clients
Les grands clients de Noveltis sont
notamment le Cnes, l’Esa, Eumet-
sat, la Défense nationale, la Marine
nationale, …
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Le Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 22 - novembre 2007
Europe
France
Côté entreprises
Fusion de l’AII et d’Oséo
Le 23 octobre 2007, le Premier
ministre, François Fillon, a confirmé
la fusion de l’AII (Agence de l'inno-
vation industrielle) avec Oséo pour
soutenir l'innovation avec une nou-
velle priorité accordée aux entrepri-
ses à potentiel de croissance.
La fusion, entérinée au conseil des
ministres du 14 novembre, sera
effective au premier janvier 2008.
François Drouin, polytechnicien du
corps des Ponts et chaussées a été
nommé Pdg de la nouvelle struc-
ture.
Avance+ Jeune Entreprise
Oséo lance Avance+ Jeune Entre-
prise pour aider les PME de moins
de 3 ans à faire face aux délais de
paiement des grands comptes et
pour les sécuriser dans leur déve-
loppement. Ce financement est :
-
accordé sans garantie person-
nelle du dirigeant ;
-
confirmé sur une durée d’un an,
généralement ;
-
calculé en fonction du montant
et des délais de paiement des
créances.
Le Pacte PME accélère son dé-
veloppement
L'objectif du Pacte PME est de faci-
liter et de renforcer les relations
entre les PME innovantes et les
grands comptes, dans l'intérêt de
chacune des parties prenantes.
Début octobre, la 1500
ème
PME
rejoignait le dispositif lancé il y a
deux ans.
www.oseo.fr
Programme
blanc
: neuf colloques
organisés en 2007 et 2008
L'Agence nationale de la recherche
lance depuis 2005, dans le cadre
de programmes nationaux, des
appels à projets thématiques et
non thématiques auprès de la com-
munauté française. L'un des pro-
g r am m es n on th émat iqu es
concerne les "projets blancs" ; l'ob-
jectif est de donner une impulsion
significative à des projets ambitieux
qui se positionnent favorablement
dans la compétition internationale
et qui présentent des objectifs ori-
ginaux, en rupture avec les itinérai-
res de recherche bien balisés.
Dans le cadre du suivi scientifique
des 408 projets sélectionnés en
2005, neuf colloques sont organi-
sés en 2007 et 2008. Ils s'adres-
sent à toute la communauté scien-
tifique dans la limite des places
disponibles.
Les colloques
Technologies matérielles embar-
quées, les 19 et 20 novembre
Lumière, le 22 novembre
Énergie et développement dura-
ble, les 17 et 18 décembre
Systèmes planétaires et climat,
les 19 et 20 décembre
Génomique, les 7, 8 et 9 janvier
Développement, les 9, 10 et 11
janvier
Matériaux et procédés, les 21 et
22
janvier
Structures fondamentales
Terre et environnement
www.sg.cnrs.fr/usar/colloques_NT/
colloques.htm
Journée pôles
Une troisième journée d'échange
avec les pôles de compétitivité,
ouverte par Christine Lagarde, est
organisée le 12 décembre à Bercy.
Au programme, les objectifs des
pôles pour 2008 et au delà, ainsi
qu'un point d'étape de l'ensemble
des questions touchant aux pôles :
bilan des appels à projets, coordi-
nation entre pôles, financement et
statut fiscal des gouvernances,
conduite de l'évaluation des pôles,
partage de la propriété intellec-
tuelle, coopérations internationales
et bonnes pratiques.
fabrice.leroy@industrie.gouv.fr
Page 12
Le Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 22 - novembre 2007
Europe
ESA
L'Esa et Eumetsat, l’organisa-
tion européenne pour l’exploitation
des satellites de météorologie, ont
signé, le 6 novembre dernier, un
accord aux termes duquel l’Esa
fournira des services de control de
lancement pour les deux derniers
satellites de seconde génération
de Météosat, MSG-3 and MSG-4.
Selon l’accord, l’Esa fournira des
services de control durant les pha-
ses de lancement critique et d’ap-
proche de l’orbite, phases qui exi-
gent de déplacer le satellite de sa
position initiale (après sa sépara-
tion d’avec le lanceur) vers sa posi-
tion orbitale finale, c’est-à-dire
36 000 km au-dessus de la terre.
Le conseil de l’Esa s’est réuni
les 10 et 11 octobre 2007. Concer-
nant la Station spatiale internatio-
nale, il a voté le déblocage des
montants souscrits pour une partie
de l’année 2008 par le conseil
ministériel de Berlin en décembre
2005. Ce vote a été précédé d’une
discussion approfondie sur :
- la séquence de lancement de
Columbus et du premier ATV « Jules
Verne » (Columbus le 6 décembre
2007 par la navette et Jules Verne
par Ariane à compter du 31 janvier)
qui peut avoir des conséquences
importantes au niveau financier,
- le budget complémentaire né-
cessaire au programme pour toute
l’année 2008 qui sera adopté au
plus tard lors du prochain conseil
les 12 et 13 décembre et restera
bloqué jusqu’à l’amarrage réussi
de Jules Verne
- les scénarios d’exploitation de
l’ISS au-delà de 2008.
Pour la première fois, les
stations de l’Esa ont transmis des
télécommandes à un satellite chi-
nois. Le 1
er
novembre, la mission
de control chinoise a rapporté que
des commandes transmises de la
station Maspalomas (Espagne) ont
été reçues par la mission lunaire
Chang'e-1.
www.esa.int/SPECIALS/Operations/
SEMQVVMHE8F_0.html
Arianespace
Le 15 novembre dernier, depuis
le site de Kourou en Guyane,
Ariane 5 ECA a mis sur orbite deux
satellites de télécommunications,
Star One C1 (construit par Thales
Alenia Space) pour le compte de
l’opérateur brésilien Star One et
Skynet 5B (construit par Astrium
satellites) pour le compte du minis-
tère de la défense britannique.
© Thales Alenia Space, Satellite Star One C1
Sirius 4
Le satellite de télécommunications
Sirius 4 a été lancé le 17 novembre
par une fusée russe Proton-M et
mis en orbite avec succès.
Sirius 4 pèse 4,6 tonnes.
L’Allemagne
dans
la dynamique
de la
construction
européenne
Le 21 novembre dernier, le Cnes
organisait, une conférence de Jean-
François Dupuis, conseiller pour la
science et la technologie à l'ambas-
sade de France à Berlin sur le
thème :
L'Allemagne dans la dyna-
mique de la construction euro-
péenne
. Cette conférence, ouverte
aux membres d’I-Space-Prospace,
présentait l’environnement politi-
que, économique et social de cette
grande puissance face à la cons-
truction européenne et permettait
une mise en perspective pleine
d’intérêt et source de réflexion.
Tous les indicateurs économiques
de ce pays montrent une évolution
positive de son économie : crois-
sance de 2,8% du PIB (2% en
France), déficit quasiment nul, chô-
mage en récession, volume des
exportations et excédent commer-
cial particulièrement élevés, part
du PIB consacré à la recherche en
augmentation constante...
Logique de réseau très forte, com-
portement collectif très marqué,
formation supérieure développée,
comportement attractif à l’égard
des élites étrangères, PME très
innovantes, tous ces facteurs
contribuent à l’envol de l’économie
allemande et ce, malgré une réuni-
fication lourde en termes économi-
ques et sociaux.
Forte de ce contexte particulière-
ment porteur, l’Allemagne voit re-
naître un certain patriotisme et
affiche une volonté de reconnais-
sance internationale non sans
conséquences dans le domaine
spatial (voir article « Lune » page
14).
Page 13
Le Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 22 - novembre 2007
Europe, International
Les ministres européens des fi-
nances, réunis le 13 novembre der-
nier à Bruxelles, ont tenté de trouver
une solution au financement de Gali-
leo. Alors que la Commission euro-
péenne (et la France) souhaite un
financement communautaire, l’Alle-
magne réclame pour sa part un finan-
cement national, via l’Esa, qui garan-
tirait un plus juste retour sur investis-
sement. Cette dernière option a été
rejetée par les autres états membres.
Le plan industriel aurait été divisé en
sept segments attribuables sur ap-
pels d’offre, assortis de règles de non
cumul et d’obligation de sous-
traitance.
Rappelons que le projet nécessite 2,4
milliards d’euros supplémentaires de
financement. La prochaine réunion
des ministres des transports se tien-
dra le 29 novembre 2007.
Les 21 organisations de 15 pays
réunis dans eSDI-net+, réseau
d'échange d'expérience autour des
infrastructures de données spatia-
les en Europe, vont établir, sur trois
ans (2007 - 2010), un réseau thé-
matique pour l’information géogra-
phique à travers l’Europe.
www.esdinetplus.eu/
INSPIRE
Le projet pour les
règles de mise en
œuvre des métadon-
nées dans le cadre
de la directive européenne INSPIRE
est disponible pour le public. L’ap-
pel à commentaire est ouvert jus-
qu’au 21 décembre 2007.
w w w . e c - g i s . o r g / i n s p i r e /
p ub li c_ con su lt at i on s/m et ad at a/
index.cfm
Russie
La Russie a lancé, le 26 octobre
dernier, une fusée Proton-K empor-
tant trois satellites pour le système
russe de navigation par satellites
Glonass. Ils s’ajoutent aux 13 satel-
lites du système déjà existants.
Trois autres satellites seront lancés
en décembre et Glonass (24 satelli-
tes) devrait être achevé en 2009.
Quatre satellites Globalstar ont
été lancés par une fusée Soyouz-
Fregat dont le lancement était com-
mercialisé par Starsem, le 21 octo-
bre dernier, depuis Baïkonour. Ils
vont rejoindre la constellation de
téléphonie mobile qui fournit des
services à plus de 275 000 termi-
naux fixes et mobiles dans le
monde.
Une fusée russe, Cosmos-3M a
mis sur orbite le troisième satellite
du système militaire allemand de
reconnaissance stratégique SAR-
Lupe, le 1
er
novembre dernier. Cinq
satellites SAR-Lupe devraient être
lancés par la Russie d’ici 2009.
Etats-Unis
La navette spatiale américaine
Discovery a atterri le 7 novembre
dernier à Cap Canaveral après une
mission de 15 jours auprès de la
Station spatiale internationale et
238 révolutions autour de la terre.
Les onze jours pendant lesquels
Discovery a été arrimée à l’ISS ont
servi à l’installation du module
Harmony, extension qui permettra
la livraison et l’installation du labo-
ratoire européen Columbus, en
décembre par la navette Atlantis.
Onze autres missions de construc-
tion, deux vols de ravitaillement et
un dernier pour rénover le téles-
cope Hubble sont prévus avant le
retrait définitif des navettes améri-
caines programmé en 2010.
United Launch Alliance
a lancé,
le 11 novembre dernier, la seconde
Delta-4H depuis la plate-forme de
Cap Canaveral. Le satellite d’alerte
avancé DSP-23 a été placé sur une
orbite géostationnaire.
GNSS
Global Navigation
Satellite Systems
Les 14 et 15 novembre, le GSA
(Autorité de surveillance du GNSS
européen) a organisé un sympo-
sium à Bruxelles pour faire le point
sur les applications en matière de
navigation par satellite, explorer les
besoins de manière à construire les
bases des applications et des tech-
nologies, faciliter des partenariats
entre les différents participants.
Les résultats des projets dévelop-
pés dans le contexte du 6
ème
pro-
gramme cadre ont été exposés et
commentés.
Le symposium a permis de présen-
ter les objectifs des appels d’offre
concernant la navigation par satel-
lite dans le 7
ème
programme cadre :
créer de la valeur pour l’Europe, le
secteur public, l’industrie, les PME
et les utilisateurs ; faire en sorte
que Galileo devienne le système
civil de navigation par satellite le
plus important ; générer des re-
tours notables pour le citoyen en
développant des applications ;
développer les partenariats interna-
tionaux.
Le premier appel d’offres (sur les
sept qui sont programmés) a été
officiellement lancé le 15 novem-
bre. Son budget est de 25 M€ et
doit permettre le développement
de 25 projets dans les activités
suivantes :
- développement d’applications
innovantes utilisant le GNSS : 14
projets pour 9,5 M€
- préparation des outils nécessai-
res : 4 projets pour 5,8 M€
- adaptation des récepteurs et
amélioration des technologies cen-
trales : 2 projets pour 4 M€
- évolution des infrastructures : 5
projets pour 5,7 M€.
www.cordis.europa.eu/fp7/calls
Infos Europe
Page 14
Le Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 22 - novembre 2007
International
Chine
Le 11 novembre 2007, la Chine
a lancé Yaogan-3, satellite radar,
d’une masse de 2,7 tonnes. Le
premier satellite Yaogan a été lan-
cé en 2006 et le deuxième au prin-
temps 2007.
La Chine va renforcer sa R&D
dans le domaine des satellites de
communication et de diffusion pour
remplacer, d’ici 2010, ses satellites
de fabrication étrangère. Actuelle-
ment, un satellite sur douze est de
conception chinoise.
Cette volonté d’autonomie devrait
s’exercer dans d’autres domaines :
téléphonie, ferroviaire.
© Esa Chang’e—1
© Jaxa Lever de terre
Japon
Le 3 novembre dernier, la Jaxa a
effectué des observations mettant
en œuvre deux capteurs embar-
qués sur la sonde lunaire Kaguya
(Selene), la caméra Terrain (TC) et
l’imageur multi-bandes (MI,) confir-
mant ainsi le bon fonctionnement
de ces instruments.
L’observation faisait partie de la
vérification fonctionnelle initiale de
Kaguya, qui avait été placée sur
orbite lunaire à une altitude d’envi-
ron 100 km. Pour cette première,
deux observations (à 3 dimensions
(stéréo) de la lune par l’instrument
TC avec une résolution de 10 mè-
tres) et des observations multi-
band par l’instrument MI ont été
effectuées (avec une résolution à
20 mètres de la face cachée de la
lune et à proximité des pôles) .
Lune
Etats-Unis
Constellation, le grand programme
américain, pierre angulaire des
futurs projets américains d’explora-
tion lunaire et martienne, a bel et
bien débuté. Les premiers dévelop-
pements restent pour l’instant mo-
destes mais le programme doit
trouver un second souffle après
2010.
Chine
Un mois après le Japon et plusieurs
mois avant l’Inde, la Chine vient de
franchir une étape capitale dans le
développement de son secteur
spatial. Le 24 octobre dernier, elle
lançait, grâce à une fusée Longue
Marche 3A, depuis Sichuan, au
sud-ouest du pays, la sonde d’ex-
ploration lunaire, Chang’e. Celle-ci
s’est placée en orbite lunaire le 5
novembre. Pékin s’est déclaré inté-
ressée par les ressources naturel-
les de la planète et en particulier
par l’hélium-3, source d’énergie
non radioactive très rare sur terre.
Inde
L’Isro (agence spatiale indienne) et
Roscosmos (agence spatiale russe)
ont signé un accord de coopération
pour réaliser une mission lunaire
en 2011-2012.
Japon
L’agence spatiale japonaise (Jaxa)
et la société NHK (
Japan Broadcas-
ting Corporation
) ont réussi à pren-
dre, pour la première fois, une
image haute définition d’un lever
de terre grâce à la sonde d’explora-
tion lunaire Kaguya (Selene).
La mission Apollo avait été la pre-
mière mission à photographier un
lever de terre au-dessus la lune.
Kaguya a pris des images haute
définition du lever de terre mon-
trant une image impressionnante
de la terre en bleu, seul objet flot-
tant au milieu d’un espace bleu
intense. Ce sont les premières ima-
ges haute définition de la terre
prises à une distance d’environ
380 000 km de notre planète.
Allemagne
Johann-Dietrich Woerner, président
de l’agence spatiale allemande, a
annoncé qu’en 2012, l’Allemagne
devrait lancer sa propre sonde
lunaire, constituée uniquement de
technologies allemandes. Elle se-
rait placée à une altitude de 50 km
au-dessus de la surface lunaire.
La mission, dénommée
Lunar Ex-
ploration Orbiter
ou LEO, n’a pas
encore été approuvée par les auto-
rités allemandes.
Corée
Dans le cadre d’un ambitieux pro-
gramme spatial, la Corée du Sud a
indiqué, le 20 novembre dernier,
vouloir envoyer une sonde autour
de la lune, d’ici à 2020, et une
seconde qui se poserait sur la pla-
nète, en 2025. Le 1
er
centre spatial
sud-coréen devrait ouvrir ses por-
tes en 2008 à Naro, au sud de la
péninsule.
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Le Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 22 - novembre 2007
Manifestations
Janvier 2008
Décembre 2007
SatCom World Australasia
3-4 décembre 2007
Sydney,
Australie
www.terrapinn.com/2007/satcom
Vietnam Aviation Conference &
Expo
2007
4-5 décembre 2007
Hanoi,
Vietnam
www.cpexhibition.com
3rd International Conference
Earth from Space
4-6 décembre 2007
Moscou,
Russie
www.transparentworld.ru/
conference
IGNSS Conference 2007
4-6 décembre 2007
Sydney,
Australie
www.ignss.org
Première journée française de
l’imagerie
géospatiale
6 décembre 2007, ESTP, Paris
conference@geosystems.fr
Esa/Nafems Seminar
6 décembre 2007
Estec, Nordwijk, Pays-Bas
www.congrex.nl/07m29
Technology for artificial gravity
and
microgravity
simulation
10-12 décembre 2007
Estec, Nordwijk, Pays-Bas
www.congrex.nl/07c20
China Europa
Convention d’affaires indus-
trielle entre la Chine
et
l’Europe
11-13 décembre 2007
Le Havre, France
leprovost@proximumgroup.com
Europe et sécurité
Avec la DG Environnement
12 décembre 2007, Bruxelles
www.e-hsa.org
Eurêka et Eurostars
Petit-déjeuner
I-SpaceProspace
12 décembre 2007
Cnes, Paris
mc.siron@prospace-fr.com
(Voir page 3)
Les aides
à
l’exportation
19 février 2008
Cnes, Paris
www.prospace-fr.com
Singapore Airshow 2008
19-24 février 2008
Singapour
www.ipx2.com/sa/edm6/i/
Satellite Washington 2008
25-28 février 2008
Washington, Etats-Unis
www.aiaa.org
American Astronomical
Society
8-12 janvier 2008
Austin, Texas, Etats-Unis
www.aas.org/meetings/
Les nouveaux
pays
entrants
dans
l’Union
15 janvier 2008
Cnes, Toulouse
www.prospace-fr.com
ION 2008
Exploring the future uses of
navigation
technology
28-30 janvier 2008
San Diego, Etats-Unis
www.ion.org
Mobile and deployable
communications
30-31 janvier 2008
Prague, république tchèque
www.smi-online.co.uk
Journée R&T 2008
Jeudi 31 janvier 2008
R e t T @ c n e s . c b o r g . n e t
http://cnes.cborg.net/r&t2008/
Février 2008
Explorer le système solaire
avec la propulsion électrique
12 décembre 2007 (18-17h)
Cnes,
Paris
m.aude@club-internet.fr
Journée Atec-ITS
Gestion des flux routiers et détec-
tion automatiques des incidents
13
décembre
2007
UIC,
Paris
www.itsfrance.net
24
ème
Forum Export
Les marchés d'Asie : quels
potentiels pour les PME ?
11 décembre 2007
Seine-Saint-Denis (CCIP 93)
inscription.export93@ccip.fr
www.ccip93.fr
Toulouse Space Show
22-25 avril 2008
Toulouse
www.toulousespaceshow.eu
- ENC-GNSS 08,
conférence inter-
nationale annuelle sur la naviga-
tion par satellites ;
- EFTF 08,
forum européen sur le
temps-fréquence ;
- SPACE APPLI 08,
conférence in-
ternationale sur les applications
spatiales (2
ème
édition) ;
www.spaceappli08.com
- une exposition de dimension in-
ternationale.
Atexpo 2008
6-7 février 2008
Versailles, France
www.itsfrance.net
DASIA 2008
27-30 mai 2008
Data Systems in Aerospace
Date limite de l’appel à contribu-
tions : 27-30 mai 2008
www.eurospace.org
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Le Bulletin d’I-Space-Prospace
n° 22 - novembre 2007
Publications
I-SPACE – PROSPACE
I-Space-Prospace est une
association de loi 1901
qui a pour objet de développer
les marchés spatiaux, de faire
connaître et de favoriser
les possibilités d’utilisation
des applications
des systèmes spatiaux.
www.i-space.fr
www.prospace-fr.com
Directeur de la publication
Norbert P
ALUCH
Rédactrice en chef
Marie-Claude S
IRON
mc.siron@prospace-fr.com
Avec le soutien de toute l’équipe
d’I-Space-Prospace
Abonnements
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Diffusion : 3200 destinataires
ISSN 1951-1256X
N
ORBERT
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P
ATRICIA
B
ERTRON
C
HOPIN
M
ONIQUE
B
ROSSAUD
F
RANCIS
F
ISZLEIBER
N
ICOLE
M
ADON
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ARTINE
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IP
E
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-P
RO
SP
A
C
E
3D-Plus, ACC, ACMG, Ades, Afi-
géo, Agenium, Air Liquide, Aon
Explorer, Arianespace, Astrium
Satellites, Astrium Space Trans-
portation, Atec-ITS France, C2
Innovativ’systems, Capgemini
France, Cegelec, Clemessy, CLS,
Cnes, Compagnie Deutsch, CS
Communication et Systèmes, Das-
sault Aviation, EADS Sodern, Emi-
tech, Esri France, Eurisy, Euros-
pace, Fileas, Fugro-Topnav, GAEL
Consultant, Gaz de France, Geco-
Sat, Géo 212, Idate, IGN, In-
Snec, Institut français de naviga-
tion, Ionic Software, IRD, Issat,
IT Ingénierie, ITT Visual Informa-
tion Solutions, J.-F. Galletout,
Jean Poulit Conseil, Jehier Spa-
tial, J&P Géo, Latecoère, Magel-
lium, Map, Marsh S.A., Medes,
Météo-France, Morgan’Conseil,
Novacom Services, Noveltis, Oxy-
gène Telecom, Onera, Planet Ob-
server, Processus & Innovation,
Sacee International, Saft, Sagem
Defense Security (groupe Safran),
Satel Conseil international, Sa-
telConsulting, Sertit, Silicom,
Snecma (groupe Safran), Snecma
Propulsion Solide (groupe Sa-
fran), SNPE Matériaux Energéti-
ques (groupe SNPE), Sofradir,
Sofrance (groupe Safran), Sou-
riau, Spot Image
,
Steel Electroni-
que, Temex, Thales Alenia Space,
Thales Electron Devices, Thales
Information Systems, Toposat,
Tracemed, Vega Technologies,
VisioTerra.
LES MEMBRES
DE
L’ASSOCIATION
En janvier 2008
I-Space-Prospace devient Spheris.
www.spheris-fr.com
L’Édition spatiale
La
Lettre d’information du service
Culture spatiale
est une publication
qui s’adresse plus particulièrement
au monde enseignant, aux acteurs
de la culture scientifique et techni-
ques, aux passionnés de spatial.
Elle est diffusée par courrier élec-
tronique par la direction de la com-
munication externe, de l’éducation
et des affaires publiques du Cnes.
claire.dramas@cnes.fr
www.cnes-edu.fr
Répondre
aux
appels d’offres
La commande publique constitue
un levier important du développe-
ment des PME pour qu’elles puis-
sent demain figurer parmi les en-
treprises leaders européens. L’Or-
dre des experts-comptables édite
un guide opératoire pour permettre
aux PME de répondre plus facile-
ment aux appels d’offres.
www.experts-comptables.com/index.php/
c s o ec / in t e r ess e _ pa r_ l a _ pr o f ess i o n /
c o l l e c t i v i t e _ t e r r i t o r i a l e /
guide
_operatoire_pour_la_reponse_des_pm
e_a_la_commande_publique