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Nos brochures

La Mairie éclairée de nuit

L'échassier moderne

 


Philippe III le HardiPhilippe III Le Hardi
(1245-1285)
 

Roi de France de 1270 à 1285


Fils de Saint Louis (Louis IX) et de Marguerite de Provence et père de Philippe IV le Bel, son surnom vient de son physique solide de son amour de la chasse et des tournois. Il a considérablement agrandi le Royaume.

En 1280, Philippe III vient à Mont de Marsan pour conclure une trêve avec le roi de Castille. Il avait invité le roi d’Angleterre qui déclina l’invitation. En fait, il voulait avoir les mains libres pour chasser les Anglais.

 

Gaston III Comte de FoixGaston III Comte de Foix
   (1331-1391)

Prendra le nom de Fébus (ou Phoebus) à la tête de la maison Foix Béarn. Il recevra de Philippe IV le Bel le titre de Lieutenant Général pour défendre les frontières du Marsan et du Gabardan. En 1363, après le retour de Launec, il édifie ou restaure les châteaux à l’entrée de Mont de Marsan: Nolibos qu’il relie au château de Lacataye et il construit une nouvelle enceinte de remparts (vestiges à côté de l’Hôpital Lesbazeilles). En 1364, il fait du Béarn une principauté souveraine et fait de même du Marsan.


Le 12 septembre 1379, il établit un règlement de police. Le 24 septembre 1380, il remplace de sa propre autorité le maire de la ville et les Jurats.

Gaston Fébus fut de ceux qui comptèrent beaucoup pour Mont de Marsan.


Une rue porte son nom
.

  

Charles VII le Bien Servi  Charles VII le Bien Servi 
      (1403-1461)
   
Roi de France : 1422-1461


Sacré à Reims grâce à Jeanne d’Arc. Fils de Charles VI et Isabeau de Bavière, père de Louis XI.

En juin 1442, Charles VII, à la tête d’un corps d’armée et La Hire, à la tête d’un autre corps d’armée, veulent nettoyer la Gascogne des Anglais. Ils opèrent leur jonction le 22 juin 1442 à Mont de Marsan.



 

La Hire ou Etienne de VignollesLa Hire Ou

 Etienne de Vignolles
(1390-1444)


Chevalier, écuyer des écuries, conseiller de Charles VII. Homme de guerre, compagnon de Jeanne d’Arc.
Son nom de la Hire venait d’un vieux mot bourguignon exprimant le grognement d’un chien qui mord. En 1442, le roi lui donne un corps d’armée pour nettoyer la Gascogne. Leurs deux corps d’armée ont pour objectif Mont de Marsan ou le roi Charles VII et La Hire se rejoignent le 22 juin 1442.

La Hire repassera à Mont de Marsan au mois d’août.
Dans un jeu de cartes La Hire est le valet de cœur. 


François 1erFrançois 1er (1494-1547)  

Roi de France : 1515-1547

Vainqueur à Marignan en 1515, battu à Pavie, fait prisonnier en Espagne.

Le 29 mars 1526 revenant d’Espagne, passe une semaine à Mont de Marsan. Semaine d’une intense activité diplomatique. Le conseil siège à Mont de Marsan avec le chancelier Duprat, le duc de Vendome, le maréchal Anne Montmorency.


Le 2 avril, lundi de Pâques, il reçoit Andréa Passo, ambassadeur de Venise et Don Capino, envoyé du pape.


Le 3 avril, il reçoit Louis de Praet, ambassadeur d’Espagne.


Le 4, l’envoyé d’Henri VIII, roi d’Angleterre, vient le rejoindre. « Lorsque j’aurais reçu les conseils de mon cher frère Henri VIII et ceux de Monsieur le Légat, je retirerais mon masque ».


François 1er refuse de signer le traité de Madrid (fort de l’appui de son conseil) bien décidé à ne pas appliquer un traité qui lui a été estorqué dans sa prison de l’Alcazar de Madrid.


En juillet 1530, François 1er vient à Mont de Marsan rencontrer Charles Quint qui lui ramenait ses deux enfants laissés en otage à Madrid, dont le futur Henri II. Il accompagne aussi Eléonore du Portugal, sa sœur, qui doit épouser François 1er. Pendant longtemps, certains ont prétendu que le mariage avait eu lieu à Mont de Marsan ; en fait, le mariage eut bien lieu au Fresche à côté de Villeneuve de Marsan.


 

Duc Anne de MontmerencyDuc Anne de Montmorency
(1493-1567)
 


Maréchal de France et Connétable fidèle de François 1er, il est à Mont de Marsan du 29 mars au 5 avril 1526.

Siège au Conseil et suit les négociations.


Charles QuintCharles Quint (1500-1558) 

      Empereur germanique : 1519-1556 
   Roi d’Espagne et de Sicile : 1516-1556

  


Vient à Mont de Marsan en juillet 1530 d’une part, ramène à leur père les deux enfants de François 1er dont le futur Henri II, et d’autre part, accompagne sa sœur Eléonore du Portugal pour qu’elle épouse François 1er .
Le mariage a lieu au Fresche (Le Frêche), près de Villeneuve de Marsan.
  

Duc D'OrléansDuc d’Orléans (1519-1559)

Futur Henri II, roi de France
de 1547 à 1559


Otage de Charles Quint. Il reste prisonnier en Espagne de 1526 à 1530.

Il arrive avec l’Empereur Charles Quint et son frère en Juillet 1530 à Mont de Marsan retrouver leur père François 1er.
Il est  Dauphin de France.
Ce séjour en Espagne marquera à jamais son caractère. 
 

 
Marguerite ValoisMarguerite deValois (d'Angoulème)
(1492 - 1549) 

Reine de Navarre de 1527 à 1549 
 


Sœur de François 1er. Femme d’Henri 1er d’Albret.

Lors de son 1er voyage de reine de Navarre en 1527, le séjour de Marguerite à Mont de Marsan en automne en un pays dont elle ne comprenait pas le parler, fut morose, elle en gardera un souvenir attristé.


A cette époque, Mont de Marsan a rude apparence : ville guerrière avec ses remparts et murs crénelé, l’été, la chaleur y est accablante par vent de sud ;

l’hiver, le vent du nord qui souffle sur la lande apporte un air glacial. Pourtant, de cette ville, la reine de Navarre fera à la fin de ses jours sa résidence, son « ermitage ».


A partir de 1542, elle vient régulièrement. Fin janvier 1544, elle exprime de Mont de Marsan sa joie de la naissance d’un petit fils de François 1er, le futur François II.



Elle s’établit définitivement en 1546 jusqu’en 1549. Marguerite est une des femmes les plus cultivées de son temps. Le 13 juin 1547, elle écrit : «je demeurerais au Mont de Marsan où je ferai si bon ménage que l’on s’en esbahira ».


Elle a trouvé à Mont de Marsan à l’abri de ses rudes murailles, un lieu de retraite et de recueillement. Elle réside soit à Lacataye soit au Château Vieux. En 1546, elle rédige l’« Heptameron» ; le 14 février 1548, elle fait représenter dans une salle de Lacataye « La comédie de Montemarsan », le jour de mardi gras, une œuvre précieuse et mystique.


Ce qui l’attirait par dessus tout à Mont de Marsan était la proximité du Couvent des Clarisses, proche du château, où elle trouve calme et sérénité.



En 1549, Ronsard vient la voir.

On retiendra les vers dédiés à la Midouze :

« oncque eux, la voie de la rivière 

qui s’élevait par si douce manière

que j’ouis bien son amoureuse voix ».


Une rue porte son nom.


Pierre de Ronsard
Pierre de Ronsard (1524-1585)

Poête avec le groupe de la Pléiade. Il  veut renouveler l’inspiration et la forme de la poésie.
Ami de Marguerite de Navarre, il vient la voir à Mont de Marsan en 1549.

      
                               
Henri 1er d'Albret        Henri 1er d’Albret 


Mari de Marguerite de Valois, reine de Navarre et sœur de François 1er.

Vient à Mont de Marsan le 1er septembre 1543 retrouver sa fille Jeanne d’Albret, future reine de Navarre alors enceinte du futur Henri IV.

La ville lui fit cadeau d’une barrique de vin.

                             

Jeanne d'AlbretJeanne d’Albret (1528-1572) 
Reine de Navarre : 1555 à 1572



Vient à Mont de Marsan le 1er septembre 1543, enceinte d'Henri IV retrouver son père Henri 1er d'Albret.

Une rue porte son nom.

 
 

Catherine de MédicisCatherine de Médicis
(1519-1589)

Fille de Laurent de Médicis, femme de Henri II, reine de France de 1533 à 1559.
Elle entreprend un vaste tour de France avec Charles IX ses frères le chancelier Michel de l’Hôpital  les membres du Conseil du roi et les seigneurs de la cour.

Le 9 mai 1565, les montois voient arriver, venant de Roquefort, le « train du roi » dans toute sa splendeur. La petite ville accueille le plus fantastique défilé jamais entré dans ses murs.
Régiments de la garde française, compagnie, des gens d’armes, de chevaux légers, coches tirés par 4 chevaux, litières de parade, chariots doublés de velours, costumes de parade, registres, écritoires, bijoux, trésors, victuailles.
Sont du voyage Don Francis ambassadeur d’Espagne, Monluc s’attache aux pas de Catherine il est présent le 18 mai quand Charles IX réunit son conseil à Mont de Marsan.

Le 24 mai, le train royal se remet en route vers Bayonne ; il revient le 18 juillet jusqu’au 22 où il repart sur Nérac.

                                  

Charles IXCharles IX (1550-1574)

Roi de France de 1560 à 1574

Vient à Mont de Marsan avec sa mère Catherine, ses frères et même son petit cousin Henri de Navarre, futur Henri IV.

Il réside du 9 au 24 mai 1565 et du 18 au 22 juillet.

Il préside son conseil le 18 mai

Henri IIIHenri III (1551-1589)

Roi de France : 1574-1589

 

Il est du voyage de Catherine de Médicis et de son frère le roi Charles IX.
Réside à Mont de Marsan du 9 au 24 mai 1565 et du
8 au 22 juillet.



 

Blaise de MonlucBlaise de Montluc
(1500-1577)
  

     Roi de France : 1574-1589


Il est du voyage de Catherine de Médicis et réside à Mont de Marsan du 9 au 24 mai 1565 et du 8 au 22 juillet.

Il assiste au conseil du roi Charles IX le 18 mai.
Le 20 septembre 1569, il fait la reconquête par les Catholiques de Mont de Marsan alors aux mains des Huguenots.
Il veut se rendre maître de la ville, solide place forte, un magasin de vivres « un des plus grands marchés du royaume », écrit-il.
On dit que Blaise de Montluc a connu Sagore et Magore et Mont de Marsan. Il arrive le 8 août 1569 à Aire-sur-l’Adour : la ville a été dévastée par les Huguenots. Pour comble, la nouvelle arrive que de nombreux gentilshommes catholiques ont été massacrés à Navarrenx. Montluc décide d’en découdre et d’abattre la forteresse du Marsan. En vain le Maréchal Montmorency essaie-t-il de l’en dissuader. Montluc s’obstine. Il est entouré de tous les siens : son fils, Bellegarde, Madailla, Estang, Montastruc, Savignac.
Et deux pièces d’artillerie.
« Gascons contre gascons se fretteran ! ». Cette exclamation est passée en proverbe.
Le 20 septembre, l’armée se porte donc à Mont de Marsan. L’attaque aura lieu sur la route d’Aire. Les Montois sur les remparts jettent à qui mieux–mieux des pavés et des pierres sur les échelles que Monluc vient de faire dresser. C’est mal connaître ces grimpeurs. Ils franchissent les murs et roulent avec les Montois de l’autre côté.
Les défenseurs fuient dans la Grand rue ; quelques-uns plus courageux dressent une barricade. Cinq troupes de Montluc les rejoignent sur le pont du Midou. Un guichet du Château Vieux s’entrouvre ; tous ensemble poursuiveurs et poursuivis s’y engouffrent et c’est une magnifique Foire d’empoigne, mais le guichet s’est refermé.
Le rempart qui domine la rive droite du Midou tient bon.
Les canons de Savignac l’entament et font une brèche.
L’armée catholique traverse sans perdre pied la rivière ; seuls quelques imbéciles se noient à cause de leur petite taille.
Sus à la brèche, mais les défenseurs la colmatent plus ou moins avec des tonneaux. Enfin, les catholiques, aidés par eux de l’intérieur, finissent par rentrer.
« Et voilà comment la ville fut prise ».
Les soldats réfugiés dans le Château Vieux veulent se rendre contre la vie sauve.      
Montluc le promit puis donna l’ordre de les tuer tous dès qu’ils se rendront.
Il livra Mont de Marsan à la soldatesque et fit enlever les énormes réserves de blés de Lacataye, du Château Vieux et du Moulin.

Les montois ne sont pas rancuniers : une rue de la ville porte sont nom.

             

Henri IVHenri IV (1553-1610)

Roi de Navarre : 1572-1610
Roi de France : 1589-1610

Henri de Navarre a été confirmé en 1576 par Henri III, Gouverneur de Guyenne et il reste à la tête de ce gouvernement de 1576 à 1589.
Dans la tourmente, Mont de Marsan est une des villes de Gascogne les plus convoitées et dont Navarre tient le plus à garder le contrôle.
E
n mai 1577, il demande l’unité aux protestants et aux catholiques de la ville pour sa défense éventuelle.
Le 20 janvier 1578, il fait élire 30 conseillers, 20 catholiques et 10 protestants, pour la gestion municipale.
En 1580, Poyanne, Gouverneur de Dax prend par ruse Mont de Marsan au nom des catholiques.
Le 25 novembre 1580, une paix est signée à Fleix qui rend Mont de Marsan à Navarre, ce à quoi il tient le plus. Mais, la ville refuse de se rendre à lui.
Le 21 novembre 1583, il rassemble ses partisans ; ils posent des échelles sur la muraille entre Douze et Midou ; ils prennent la ville ; un seul défenseur est tué.
Henri de Navarre fait son entrée à Mont de Marsan le 22 novembre 1583. Agrippa d’Aubigné « entré dans la ville, le roi de Navarre fit faire ses logis avec aussi peu de désordre qu’il fut arrivé à Nérac sans que la garnison eut autre chose pour couvrir sa honte que l’orage effroyable qui avait étonné ceux du dedans».  
Maître de Mont de Marsan, Henri s’y comporte en homme de paix et n’exerce pas de représailles.
«Cher et bien aimez, nous n’avons jamais désiré que recepvoir l’obéissance qui nous estait due dans notre ville de Mont de Marsan et conserva tous les habitants tant de l’une que de l’autre religion pour y vivre suivant les edictz de paix ».
Il reste près de 2 mois du 22 novembre 1583 au 17 janvier 1584. Les 3 châteaux  de la ville regorgent de monde.
En décembre, Michel de Montaigne vient à Mont de Marsan.
En 1585, il court de Nérac à  Lectoure, de Mont de Marsan à Hagetmau où il retrouve Corisande.
Hors des frontières du Béarn, la capitale du Marsan où il a ses fidèles et dont il fait renforcer la garnison est à l’abri de ses murailles un refuge sur.
De mi-septembre à la fin 1585, il séjourne à plusieurs reprises et longuement, il complète le système défensif en construisant les tenailles (grandes et petites), bastion de terre et de pierres édifié en avant du fossé reliant Douze et Midou et destiné à protéger la porte de Roquefort.
Il s’installe à Mont de Marsan du 7 au 14 décembre pour un ultime séjour, il quitte Mont de Marsan pour son dernier combat à la conquête de la couronne de France.

Gascogne et Béarn ne reverront plus « nouste Henric ».    


                    

Agrippa d'AubignéAgrippa d’Aubigné (1552-1630)

 
E
crivain et homme de guerre très lié à Henri de Navarre.

Chroniqueur parfois féroce, il est à Mont de Marsan du 11 novembre 1583 au 17 janvier 1584, on lui doit quelques écrits sur cette période.

Voir Henri IV et la Belle Corisande.
 

Michel de MontaigneMichel de Montaigne Eyquiem (1533-1592) 

Ecrivain philosophe, auteur des Essais, maire de Bordeaux en 1581. En 1583, Mont de Marsan est au coeur des négociations entre Henri III et Henri de Navarre.

L'épisode le plus important est à un moment critique, l'intervention de Michel de Montaigne. le Maire de Bordeaux dont Navarre apprécie les conseils est un homme de conciliation qui s'efforce de mettre un peu d'ordre dans la province.

Montaigne arrive le 13 décembre 1583 à Mont de Marsan par la route des Petites Landes où Clervau (négociateur de Navarre) est venu à sa rencontre à Roquefort.

Il rend compte de sa mission par une lettre écrite de Mont de Marsan et datée du 14 « j’arrivais hier au soir en cette ville avec Monsieur Clervau qui survint de Roquefort comme je dinaîs, et fîmes le reste de la route ensemble ».

Montaigne évoque ses premières conversations avec Henri de Navarre : « Nous n’avons que Bazas aux oreilles…je serais ici le moins possible ».

Il est peu probable que le Maire de Bordeaux soit reparti déçu car ses missives postérieures font allusion à l’esprit de conciliation de Navarre.

Cependant, dès la fin du séjour de Navarre à Mont de Marsan, le ton monte. On négocie en coulisse pour le réconcilier avec sa femme (le reine Margot). Montaigne et sans doute Corisande elle-même joue les intermédiaires. Début février 1584, Henri III ordonne l’évacuation d’Agen et Condom et de ne laisser à Bazas que 50 hommes.

Navarre gardera Mont de Marsan et voilà de nouveau Marguerite (Margot) raccommodée avec son mari.


              

La Belle CorisandeDiane d'Andouin,
comtesse de Gramont
dite La Belle Corisande


 

Maîtresse d’Henri IV, veuve du Comte de Gramont.

Elle réside à Mont de Marsan en novembre et décembre 1583.
Le 3 décembre, ils sont ensemble Henri et elle à Mont de Marsan.
Si on en croît Agrippa d’Aubigné pour qui Corisande est : « une garce de quartier », les montois virent avec étonnement un jour de fête Mme de Gramont se rendre à la messe en l’église de la Madeleine, suivie d’un étrange cortège : un petit maure et une basquaise vêtue d’une robe verte, un bouffon, un chien et un petit singe du nom de Bertrand, don de son amant et d’ après Agrippa d’Aubigné, furent choqués de ce spectacle inconvenant.

Elle participa avec Michel de Montaigne en 1583 aux négociations entre Henri III et Henri de Navarre.


Louis XIII le JusteLouis XIII Le Juste
(1601-1643)
 

Roi de France de 1610 à 1643


Fils d’Henri IV, père de Louis XIV.

En 1620, Louis XIII arrive à la tête d’une faible armée, traverse Mont de Marsan pour regagner Pau le 15 octobre 1620 où il obtient la soumission des insurgés.

Au passage, il ordonne la démolition du château de Nolibos, des portes de la ville, des remparts, des Tenailles (construites par son père) et fait décrêneler Lacataye.





 

Cardinal de MazarinCardinal Mazarin
(1602-1661)

Premier Ministre de 1642 à 1661.



Mazarin et Don Luis Hago ont décidé de se rencontrer à la frontière d’Espagne pour terminer la guerre avec l’Espagne et préparer le mariage de Louis XIV avec Marie-Thérèse d’Autriche.

En juillet 1659, Mazarin voyage en carrosse, après une étape à Roquefort, il arrive à Mont de Marsan.

La petite ville, étonnée, accueille un cortège haut en couleur : les grands seigneurs et les prélats avec leurs équipages, les sept carrosses du cardinal, ses cent gardes en casaque rouge et ses trois cent mousquetaires suivent des mulets recouverts de housse brodée de soie et huit chariots contenant les bagages et tirés par six forts chevaux.

A Mont de Marsan, probablement à Lacataye, Mazarin se montre peu, il avait autour de lui tant de gens qu’il était impossible de l’aborder. De plus, il était atteint de la goutte.

Il réside là une huitaine de jours.


                  


Louis XIV le Grand
         Louis XIV Le Grand 
              (1638-1715)
 

           Roi de France de 1643 à 1715

Le 27 avril 1660 le cortège royal en route pour St-Jean-de-Luz pour le mariage du roi avec Marie-Thérèse d’Autriche, arrive à Mont de Marsan par la route du Houga, mousquetaires et gendarmes en tenue de fête accompagnent le carrosse du roi, d’Anne d’Autriche et de hauts personnages. Mademoiselle de Montpensier est bien sur du voyage, ainsi que les chariots chargés de malles renfermant de somptueux habits pour le mariage du roi.

 Tout ne se passe pas pour le mieux : il a plu les jours précédents, les rivières débordent et les carrosses ont chaviré dans la boue, pour le plus grand dommage des costumes d’apparat.
A Mont de Marsan où le cortège restera deux jours, le confort n'est pas assuré à tout le monde "charmante petite ville, dit un chroniqueur, mais où on est fort mal logé".
Le 29 avril, le cotège part pour le mariage à Saint-Jean-de-Luz le 9 juin 1660 avec Marie-Thérèse d'Autriche, fille du roi d'Espagne.
A son retour, Louis XIV séjournera 3 jours à Mont de Marsan, cette fois avec sa jeune reine Marie-Thérèse de France.


              

Anne d'Autriche       Anne d’Autriche
        (1601-1666)


    Reine de France de 1615 à 1643
          Régente de 1643 à 1661

Fille de Philippe III d'Espagne - Epouse de Louis XIII, elle vient avec Louis XIV, la duchesse de Montpensier et la cour du 27 au 29 avril 1660 pour ensuite se rendre à Saint-Jean-de-Luz pour le amriage de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche et du 18 au 20 juin avec le roi et la nouvelle reine.






 

Duchesse de MontpensierDuchesse de Montpensier
(1627-1693)
 

Dite La Grande Demoiselle

Cousine de Louis XIV, égérie de la Fronde, elle est bien entendu du voyage à Mont de Marsan du 27 au 29 avril 1660 et du 18 au 20 juin 1660.

Elle est séduite par la vallée de la Midouze.

« Le pays, dit-elle dans ses mémoires, me paraît beaucoup plus beau que la Provence ; j’étais ravie de voir des chèvres et des vaches et d’entendre ce que l’on disait, parce que le gascon a bien plus de rapport au français, presque tous les gens l’entendent et s’en servent bien plus familièrement qu’en Provence ».

                 

 

Marie-Thérèse d'AutricheMarie-Thérèse d’Autriche
(1638-1683)

Fille de Philippe IV d’Espagne et d’Elisabeth de France.
                    Epouse de Louis XIV.

        Reine de France : 1660-1683.

Vient à Mont de Marsan après son mariage à St Jean de Luz 3 jours du 18 au 20 juin 1660 avec le roi Louis XIV. La reine mère Anne d’Autriche et la Duchesse de Montpensier.

           


Napoléon BonaparteNapoléon Bonaparte
(1769-1821)

Deuxième fils de Charles Bonaparte et Laetitia Ramolino.
Général en 1793 à 24 ans.
Premier Consul : 1799-1804.
Empereur des Français
sous le nom de Napoléon 1er 
( 1804-1815)

Le 13 avril 1808, Napoléon vient à Mont de Marsan, se rendant à Bayonne pour régler les affaires espagnoles.
La réception fut exceptionnellement brillante.
« Chaqu’arbre est transformé en torchère, cent bras portent des flambeaux en avant de la voiture, notre artillerie fait le bruit qu ‘elle peut, nos cloches s’y associent de toutes leurs forces ». (Journal des Landes, 18 avril 1808).
Au fronton de l’Hôtel de Ville, une banderole l’accueille :
« Napoléon l’a dit, on peut le croire,
le bonheur de son peuple est sa plus chère gloire ».
Le lendemain, 14 avril, il reçoit à 5 heures du matin les autorités. Il était accompagné du prince Neufchâtel le maréchal Berthier et des généraux Bertrand et Durosnel.
Il avait été logé, la préfecture (alors à l’Hôtel Dartigues) étant trop exiguë, à l’Hôtel Papin juste en face. Il s’y trouve fort mal logé et en juillet 1808 à Bayonne, il signe un décret demandant la construction de la Préfecture.
Il pensait alors que l’Espagne conquise, Mont de Marsan serait un lieu d’étape pour lui et la famille impériale.
Il ordonne de plus la construction du Tribunal, de la Gendarmerie et de la Prison.
Il repart escorté d’échassiers.
Le 2 novembre 1808, il passe à Mont de Marsan avec Duroc, se rendant encore en Espagne pour prendre le commandement de la grande armée. Partis en voiture, ils sont obligés, vu l’état de la route, de continuer à cheval.
Il donne alors 1 million pour que la population restaure la route.
En 1809, retour d’Espagne. Il arrive à Mont de Marsan à 4 heures du matin et s’inquiète des travaux pour la route.
Incontestablement, Napoléon a marqué l’architecture et l’urbanisation de Mont de Marsan.

                                  

 

Louis Alexnadre BerthierLouis Alexandre Berthier
(1753-1815)
 


Prince de Neufchâtel, Prince de Wagram, Maréchal de France, Ministre de la guerre de 1800 à 1807, Major Général de la Grande Armée.

Ami et confident de Napoléon couvert d’honneur. C’est un remarquable chef d’Etat Major.

Il est à Mont de Marsan avec l’Empereur le 13 avril 1808.


 

                      

 

BertrandBertrand (1773-1844)

 



Général, Comte d’Empire, Grand Maréchal du Palais, à la mort de Duroc en 1813, suit Napoléon à l’île d’Elbe, puis à Ste-Hélène jusqu’à la mort de l’Empereur en 1821. Il se rend à nouveau à Ste Hélène en 1840 pour chercher, avec le prince de Joinville, fils de Louis Philippe, les cendres de Napoléon.

Comme Duroc, c’est un fidèle des fidèles.

Il accompagne l’Empereur les 13 et 14 avril 1808 à Mont de Marsan.




                           

 

Joséphine de BeauharnaisJoséphine de Beauharnais
(1763-1814)
 

Née Tascher de la Pagerie à la Martinique.
Veuve du Général de Beauharnais. Epouse le Général Bonaparte en 1796.
Impératrice des Français de 1804 à 1809 (divorcée, elle garde son titre d’Impératrice).
Le 26 avril 1808, l’Impératrice arrive à Mont de Marsan à l’Hôtel Papin pour rejoindre Napoléon à Bayonne.
Elle repartira le 27 avril à 6 heures du matin après avoir reçut les fonctionnaires.
On fit défiler sous ses fenêtres des brebis mérinos importées d’Espagne et acclimatées dans les Landes.



                           

Général Duroc


Général Duroc (1772 - 1818) 
Duc de Frioul, Grand Maréchal du Palais.
Tué à Bautzen en 1813.
Accompagne Napoléon le 2 novembre 1808 sur la route de Bayonne. Ils durent faire la route à franc étrier en raison du mauvais temps et du mauvais état de la route.
Fidèle des fidèles, il connut Napoléon au siège de Toulon et le suivit toujours. Il est enterré aux Invalides au pied de l'Empereur.
 


                                            



Joseph Bonaparte (1768 - 1844)
Joseph Bonaparte                        Frère aîné de Napoléon.
          Roi de Naples : 1806-1808.
          Roi d’Espagne : 1808-1813.

Vient à Mont de Marsan avec sa femme pour prendre son trône en Espagne en 1808.
Monsieur du Lyon, Maire de Mont de Marsan le 1er mai 1909 :
«Vous verrez le compte-rendu de 1808…l’article des dépenses imprévues a excédé de beaucoup la somme qui m’était allouée, mais le passage de leurs majestés impériales, celles du roi et de la reine d’Espagne ont absorbé des fonds considérables».  



 

Julie ClaryJulie Clary (1771 - 1845)  

Epouse de Joseph Bonaparte

Reine de Naples : 1806-1808
Reine d'Espagne : 1808-1813
  

Passe, alors reine d’Espagne, avec Joseph 1er d’Espagne en 1808 à Mont de Marsan.

C’était la sœur de Désiré Clary, fiancée à Napoléon, puis épouse du Maréchal Bernadotte, devenus roi et reine de Suède et de Norvège de 1818 à 1844.

 

       
                   

Victor HugoVictor Hugo (1802-1885)

Poète, dramaturge, romancier, homme politique.

En 1811 (il a 9 ans), il traverse Mont de Marsan pour aller en Espagne rejoindre son père Général dans l’armée de Napoléon (« mon père ce héros au sourire si doux »).

Le 23 juillet 1843, il vient à Mont de Marsan pour son voyage dans les Pyrénées.
Comme souvenir, il garde celui du peu de confort de la Diligence :
« Je n’avais jamais de ma vie rencontré une banquette rembourrée avec cette sévérité ».

La rue de la Préfecture porte son nom.


                                       

 

Arthur WellesleyArthur Wellesley (1769-1852) 

Duc de Wellington

Général britannique



Commandant des troupes anglaises au Portugal et en Espagne, il battit  Soult à Victoria (1813) remonta jusqu’à Toulouse. 1814 : il gagne la Bataille d’Orthez. 3 colonnes anglaises sur Samadet, St-Sever, et Mont de Marsan, celle-ci entre à Mont de Marsan le 1er mai Wellington se rend à St-Sever où il va résider, il donne l’ordre de respecter les usages du pays. Les anglais quittent Mont de Marsan le 8 mai 1814 vers Bordeaux.




                      

 

Duc de RichelieuDuc de Richelieu (1766-1822)

Premier ministre de 1815 à 1818
et de 1820 à 1821.

1818 : vient à Mont de Marsan.

Premier Minsitre de Louis XVIII, il s'intéressait au défrichement des Landes.






                                   

Louis Antoine de BourbonLouis Antoine de Bourbon
(1774-1844)
  

Duc d’Angoulême

Fils de Charles X et de Marie-Thérèse de Savoie, il épouse Madame Royale, fille de Louis XVI. Il combattit dans le sud de la France aux côtés de Wellington.
C’est le dernier Dauphin de France.

Vient à Mont de Marsan le 27 avril 1820, passe en revue la Garde malgré la pluie.

Les Bonapartistes sont encore nombreux et n’avaient pas digérés sa présence aux côtés de Wellington, ce qui fit dire que les fêtes organisées en son honneur eurent un caractère « plus administratif que populaire ».  





                              

Madame RoyaleMadame Royale (1778-1851) 

Marie-Thérèse Duchesse d’Angoulême

Princesse fille aînée de Louis XVI et Marie Antoinette, elle reçoit le nom de Madame Royale. Seule rescapée de la famille royale à la prison du Temple. Epouse en 1799 Louis Antoine de Bourbon, duc d’Angoulême, fils du Comte d’Artois, futur Charles X. Il sera le dernier Dauphin de France.

Lorsqu ‘en 1822, la Duchesse d’Angoulême vient à Mont de Marsan, elle fut précédée d’une campagne de presse pour réchauffer l’enthousiasme de la réception, ce qui n’était pas assuré.


                             


Duchesse de BerryDuchesse de Berry (1798-1870)

Marie - Caroline de Bourbon Sicile épouse le Duc de Berry, 2ème fils du roi Charles X.
Mère du Comte de Chambord (fils posthume), dernier héritier de la couronne de France.

Le 9 juin 1828, elle est reçue somptueusement à la Préfecture ; elle accepta d’être la fondatrice de l’Hôpital St Vincent de Paul destiné aux misérables.

Après son passage le 27 août 1828, il a fallu voter un supplément, la réception ayant coûté 11252 francs contre 4000 prévus.






                           

Duc d'Orléans et Duc de NemoursDuc d’Orléans (1810-1842) 

Général, fils aîné de Louis Philippe et Marie-Amélie marié à Hélène Louise de Mecklembourg. Héritier du trône, vient à Mont de Marsan en 1839.

 Duc de Nemours (1814-1896)

Deuxième fils de Louis Philippe, marié à Victoire de Saxe Cobourg.
Héritier du trône, après la mort de son frère en 1842, lors de son passage à Mont de Marsan en 1845.

 

De grandes fêtes marquèrent en août 1839 le passage à Mont de Marsan du duc et de la duchesse d’Orléans.
Il en fut de même en 1845 lors du bref séjour du deuxième fils de Louis Philippe, le duc de Nemours.
Les deux visites amenèrent un grand concours de population qui témoigna « d’une curiosité sympathique, mais nul enthousiasme débordant ».


             

Napoléon IIINapoléon III (1808-1873)

 

Empereur des français : 1852-1870

Fils de Louis Bonaparte, roi de Hollande, frère de Napoléon et d’Hortense de Boharnais, fille de l’Impératrice Joséphine.

Le 18 août 1859, il était prévu que le train Morcenx Tarbes s’arrêterait en gare de Mont de Marsan, mais il passa sans s’arrêter devant les trophées que l’on avait dressé, arcs de triomphes, portiques, etc…

La municipalité, le préfet, la musique attendaient le train impérial et la désillusion fut grande.

Le couple impérial repasse le 28 du même mois, cette fois, le train s’arrêtera en gare et les autorités complimentèrent les souverains qui répondirent par quelques mots aimables sans toutefois descendre du train.

                             

Eugénie de MontijoEugénie de Montijo (1826-1920) 

Impératrice des Français : 1853-1870

Passe à Mont de Marsan les 18 et 28 août 1859, accompagnant avec son fils l’Empereur Napoléon III. 

 






Le Prince Impérial 

Le Prince Impérial (1856-1879)

Fils de Napoléon III et d’Eugénie de Montijo

Accompagne ses parents lors de leur passage les 18 et 28 août 1859 à Mont de Marsan.
Prince à la destinée tragique tué par les Zoulous pendant la Guerre des Bauers en 1879.



                       

  

Sadi CarnotSadi Carnot (1837-1894) 

Président de la République
de 1887 à 1894
 


Fut officiellement reçu à la Préfecture le 24 mai 1891, accompagné de Constant, ministre de l’Intérieur.

Un repas mémorable fut servi à la Préfecture. Une somme de 50 000 francs avait été votée pour sa réception.
Une course landaise fut donnée en son honneur.

Une rue de la ville porte son nom.


 
 

Raymond PoincaréRaymond Poincaré : 1860-1934 

Président de la République de 1913 à 1920

Le 6 octobre 1913, Raymond Poincaré se rendant en Espagne, accompagné de Barthou, président du Conseil et de Pichon, ministre des affaires étrangères, était officiellement reçu à Mont de Marsan.

Accueilli par le Sénateur-Maire le Docteur Daraignez à 9 heures, le premier magistrat français reçut les honneurs du 34ème Régiment d’Infanterie alors que la fanfare diffusait des airs martiaux. Vingt-trois automobiles formèrent le cortège, encadrées de pelotons de gendarmes  et de hussards du 10ème régiment à cheval. Le Président prend l’avenue de la gare , la place du Sablar, descend le rue Gambetta, franchit le pont, la place de la mairie, enfin la rue du Château Vieux (actuellement R. Wlérick), puis Victor Hugo et arrive à la Préfecture.

Les rues, les places, avaient été pavoisées de faisceaux, de drapeaux, de guirlandes, on érigea des arcs de triomphe en bois et cartons. Les Montois au passage de l’illustre personnage agitaient de petits drapeaux tricolores. Le Maire, le vice-président du Conseil Général, Poincaré enfin se fendirent d’un discours, et à 10h30, il reprend un train spécialement affrété.

Une place porte son nom. 

                  

 

Edouard HerriotEdouard Herriot (1872-1957)

Maire de Lyon : 1905-1957.
Député - Sénateur.
Président du parti radical : 1919-1935.
Président du Conseil : 1924.
Président de l’Assemblée Nationale : 1936-1940 et 1947-1955.


Appelé par Léo Bouyssou à présider à Mont de Marsan un repas populaire qui eut lieu le 27 septembre 1925.
Le Banquet au lycée Victor Duruy fut qualifié de « monstre » et de « démocratique » (le Républicain landais du 27 septembre 1925).


                                      

 

TrotskiDavidovitch Trotsky (1879-1940)

 


            Organisateur de la Révolution d’Octobre

Créateur de l’Armée Rouge et de la « Révolution Permanente ».

Exilé. Réside en France de 1933 à 1935.
Couche à Mont de Marsan en 1933
Assassiné en août 1940 au Mexique à l’instigation de Staline.

Nous avons peu d’éléments sur le voyage qui a suivi l’été de Saint-Palais, une détente recommandée par les médecins et souhaitée vivement par Natalia et Lev Davidovich comme un séjour à deux dans la solitude.

Revenue de Paris en voiture le 8 octobre avec Henri et Raymond Molinier, Natalia

retrouvait un Lev Davidovich qui n’avait pas encore changé son aspect physique pour s’assurer l’anonymat dans leur escapade. Ce n’est que le 9 au matin, après avoir renoncé à se teindre les cheveux, que Trotsky rasa lui-même sa barbiche, ce qui, effectivement, le rendait difficilement reconnaissable.

A 11 heures du matin, le couple Trotsky prend la route, avec Henri Molinier et Jean Meichler. Ils arrivent à Bordeaux à 16 heures et s’y arrêtent, du fait d’une avarie de moteur : ils vont coucher à l’hôtel Faisan, place de la Gare. Après une vaine attente pour la réparation de la voiture, les voyageurs se décident à en louer une autre et repartent le 11 octobre, passant la nuit à Mont de Marsan. Ce n’est que le 12 qu’ils arrivent à Bagnères de Bigorre. Henri Molinier, reparti pour Paris, est remplacé par Jeanne, qui arrive le 17 octobre. Nous savons que Trotsky continue de lire les journaux, mais s’abstient totalement d’écrire. Nous savons qu’ils ont fait une excursion à Lourdes, ce qui l’amènera à écrire un peu plus tard dans son Journal d’Exil :

« Quelle grossièreté, quelle impudence, quelle vilenie ! Un bazar aux miracles, un comptoir commercial de grâces divines ».


                             

Général LeclercGénéral Philippe de Haute Cloque
(1902-1947)
Général Leclerc  

Maréchal de France à titre posthume.
De Koufra à Strasbourg Commandant de la 2ème Division Blindée.
Passe à Mont de Marsan en 1944.

 Une place porte son nom.


                              

Général de GaulleCharles de Gaulle (1890-1970)

 

           Général de Division à titre provisoire en 1940.
   Chef de la France libre après l’appel du 18 juin 1940.
Chef du Gouvernement provisoire de la République : 1944-1946.
 Premier Président de la Vème République
de 1959 à 1966,
                réélu en 1966. Démissionne en 1969.

Vient à Mont de Marsan en 1960 en visite officielle, traverse la ville de la Mairie à la Préfecture à pied au milieu d’une foule enthousiaste.

Pour la petite histoire, « au cas où » on avait prévu à l’hôpital Layné un lit spécialement long pour le Président.

Une place porte son nom.

                                  

 

TitoMaréchal Tito (1892-1980)

Josip Broz.
Homme politique yougoslave chef de gouvernement : 1945.
Président de la République à vie en 1974 jusqu’en 1980.

Passe à Mont de Marsan en 1978 pour se rendre à Eugénie-les Bains au Pré d’Eugénie.



                                  

 

François MitterrandFrançois Mitterrand (1916-1996) 

Ministre des Anciens Combattants : 1947.
Ministre de l’Intérieur de Mendès France : 1953.
En 1971, secrétaire du Parti Socialiste.
10 Mai1981 : Président de la République ; réélu en 1989 jusqu’en 1996.

En visite officielle à Mont de Marsan en 1986 ; lui aussi traverse à pied la ville sous les ovations.

La salle polyvalente de spectacles de la ville porte son nom.