Plate-forme électorale
2003 Ã 2007
Qualité
suisse
Source: SPB
Qualité
suisse
No ISBN: 3-9522711-1-X
© Secrétariat général UDC
Brückfeldstrasse 18
3000 Berne 26
Qualité
suisse
Sommaire
3
Chapitres introductifs
«Voter UDC, c’est choisir le changement!»
5
Le mandat de l’UDC
6
UDC – nous nous engageons pour la Suisse
8
Les thèmes
Agriculture
10
C comme copinage
12
Arts et métiers, tourisme
14
Economie
16
Cela fait longtemps que la Suisse brade sa liberté et son indépendance!
18
Education
20
Energie
22
Famille
24
Finances
26
L’effondrement des œuvres sociales est programmé d’avance
28
Impôts, taxes et redevances
30
Médias
32
Å’uvres sociales
34
Politique d’asile
36
Réduire les primes d’assurance-maladie grâce à l’initiative populaire de l’UDC
38
Politique des étrangers
40
Politique extérieure
42
Recherche et technologie
44
Santé publique
46
Saviez-vous que la débâcle en matière d’asile est faite maison?
48
Sécurité
50
Société et Etat
52
Sport et culture
54
Transports
56
Index
58
Les thèmes sont classés par ordre alphabétique.
Sommaire
Qualité
suisse
4
Qualité
suisse
«Voter UD
5
Chères Suissesses, Chers Suisses,
Les élections fédérales de 2003 sont d’une importance
capitale. Avec votre bulletin de vote, vous décidez si
vous voulez sauver la Suisse d’un collapsus financier et
empêcher la ruine de la génération à venir. Vous décidez
si vous voulez que cessent enfin les dysfonctionne-
ments qui paralysent notre pays. Car seule une UDC
renforcée aura les moyens de changer quelque chose,
d’accroître la sécurité, de réduire les impôts et de met-
tre de l’ordre dans les finances publiques, d’encourager
la responsabilité individuelle et de sauvegarder l’indé-
pendance du pays. Cette plate-forme électorale
contient les promesses que nous vous faisons pour les
quatre années à venir. Nous tiendrons parole. Vous pou-
vez compter sur nous.
Moins d’impôts, de prélèvements
et de redevances = davantage pour vivre
Les finances de la Confédération, des cantons et des
communes sont dans un état désastreux. Cela fait des
années que les collectivités publiques vivent au-dessus
de leurs moyens. Moyennant des subventions de plu-
sieurs milliards de francs, la Confédération a soutenu la
fondation d’une nouvelle compagnie aérienne et la réali-
sation de l’exposition nationale. L’encouragement du
cinéma, les crèches d’enfants, le bureau de l’égalité et
d’autres offices inutiles sont financés ou subventionnés
avec l’argent de la Confédération. Et les contribuables
doivent boucher les trous en payant des impôts, rede-
vances et prélèvements sans cesse plus élevés. Les ci-
toyennes et citoyens ont toujours moins pour vivre et,
pourtant, le découvert des budgets publics ne cesse
d’augmenter. Conséquences des hausses constantes
de la pression fiscale: l’économie stagne et les contri-
buables émigrent. Il est grand temps de baisser les im-
pôts, redevances et prélèvements. D’autres partis poli-
tiques se contentent de demander un moratoire fiscal.
L’UDC, elle, agit et vote systématiquement contre tou-
tes les augmentations d’impôts, contre toute extension
de l’appareil étatique.
La sécurité est un droit
Les vols, les cambriolages et la violence dans la rue,
dans les transports publics
et même dans les écoles
font partie d’un triste quoti-
dien. Les criminels étran-
gers profitent de nos fron-
tières mal gardées et les
trafiquants de drogue du
monde entier abusent de
notre droit d’asile. L’Etat
n’assume plus sa tâche
fondamentale qui consiste
à veiller à la sécurité de ses
citoyens. Il faut que cela
change! Les délits doivent être poursuivis et leurs
auteurs punis. Les peines doivent correspondre à la
gravité des délits. Les criminels étrangers doivent être
expulsés. Il faut que la Suisse redevienne un pays sûr.
Mais l’UDC ne se bat pas seulement pour plus de sécu-
rité contre la criminalité. Elle s’engage aussi à ce que les
aînés touchent régulièrement leur rente AVS, à ce que
tout le monde puisse compter sur une santé publique
performante et financièrement supportable, à ce que
tous puissent faire confiance à un filet social financière-
ment assuré.
Pour l’indépendance et la liberté
L’UDC est fière du «Sonderfall Schweiz», du cas parti-
culier suisse; elle veut que la Suisse se distingue dans le
monde. Résistant aux modes politiques, la Suisse oc-
cupe une place privilégiée au cœur de l’UE qui est
confrontée à des défis de taille. Notre liberté et notre in-
dépendance nous rendent forts; la stabilité de notre
économie et de notre place financière attire les investis-
seurs. Il s’agit de conserver ces forces.
L’UDC veut une Suisse ouverte et sûre d’elle, une
Suisse qui s’engage partout où elle peut faire valoir ses
qualités, mais non pas une Suisse qui se soumet au dik-
tat des grandes puissances. Les droits démocratiques
du peuple suisse doivent servir d’exemple dans le
monde entier; dans aucun cas, on ne les sacrifiera à des
objectifs politiques trompeurs comme l’adhésion à l’UE.
Ueli Maurer, Conseiller national,
Président de l’UDC Suisse
«Voter UDC, c’est choisir le changement!»
Avant-propos du Président
Le manda
6
Le mandat des électrices
et électeurs est contraignant
En adoptant sa plate-forme électorale, l’UDC se fixe
tous les quatre ans sur un programme politique qui a va-
leur contraignante pour elle. Les principaux points de ce
programme sont une Suisse indépendante, neutre et ré-
gie par la démocratie directe, un Etat svelte basé sur
des citoyens responsables, une baisse des d’impôts et
des prélèvements, un financement solide des œuvres
sociales et une plus grande sécurité. L’UDC ne craint
pas de poser le doigt sur les dysfonctionnements et de
les combattre systématiquement. En nous donnant vo-
tre voix, vous nous chargez d’assumer ces mandats
ainsi que tous les autres figurant dans la plate-forme
électorale.
Le premier objectif:
assumer le mandat de nos électeurs
Représenter les électrices et électeurs, c’est avant tout
appliquer rigoureusement ce programme dans l’action
politique quotidienne. Mais cela signifie aussi ne pas re-
chercher les postes juteux et autres prébendes financés
par les contribuables et qui ouvrent la porte à la corrup-
tion, au copinage et à la mauvaise gestion. L’UDC s’op-
pose de toutes ses forces à ces dysfonctionnements,
quitte à se faire attaquer par les autres forces politiques
et les médias. Le silence face à ces problèmes nuirait Ã
notre pays et constituerait une trahison de notre pro-
gramme et de nos électeurs.
L’objectif suprême d’un parti et de ses élus doit être de
remplir les mandats et fonctions que leur attribuent les
électeurs. Plus la part électorale d’un parti est grande,
plus ces mandats sont importants. L’UDC et ses élus
entendent assumer ces mandats au plus près des sou-
haits des électeurs, avec rigueur et fidélité. Pour satis-
faire à ces exigences, l’UDC doit choisir dans chaque
cas la voie qui lui permet de répondre le plus rapidement
et le plus efficacement à la volonté de ses électeurs. A
cet effet, elle peut s’allier à d’autres partis ou agir seule.
Quand les électrices et électeurs de l’UDC ne tolèrent
pas que le Conseil fédéral laisse échapper les finances
à son contrôle, commet des erreurs politiques de fond,
permet l’augmentation constante des dépenses,
pousse les œuvres sociales à la ruine et ne cesse de re-
chercher de nouvelles rentrées fiscales, alors l’UDC n’a
pas à faire de compromis avec les autres partis poli-
tiques.
Concordance et démocratie directe
L’objectif fondamental d’un gouvernement de concor-
dance est d’impliquer dans la responsabilité gouverne-
mentale tous les partis importants du pays en fonction de
leur force électorale. Ce principe essentiel de la concor-
dance n’est pas réalisé aujourd’hui. Bien que l’UDC soit
le premier parti du pays par le nombre de ses électeurs,
les autres partis lui refusent la représentation qui lui re-
vient au Conseil fédéral. Ainsi, les propositions de l’UDC
ne peuvent être défendues au Conseil fédéral avec la
force qui correspondrait en fait à la part électorale du
parti. Le cartel des autres partis force l’UDC à jouer un
double rôle. L’UDC doit néanmoins remplir le mandat de
ses électeurs, que ce soit à l’intérieur du Conseil fédéral
ou, le cas échéant, à l’extérieur. Cette forme d’action a
d’ailleurs une longue tradition dans notre système poli-
tique et gouvernemental. Les partis y recourent régulière-
ment depuis fort longtemps. Incluant tous les grands par-
tis, notre système gouvernemental ne peut fonctionner
que si chaque parti impliqué a le droit de prendre de
temps en temps une position différente. Ceux qui refu-
sent de répondre à cette question de fond et qui se
contentent de discuter d’affaires de style s’exposent au
soupçon de ne chercher finalement qu’à sauvegarder
leurs droits acquis. L’UDC devra à l’avenir également
user des instruments de la démocratie directe si elle ne
réussit pas à obtenir une majorité dans les Parlements.
Elle le doit à ses électrices et électeurs. Le recours aux
droits politiques est l’expression de la démocratie directe.
Il va de soi que l’UDC continuera à faire valoir son droit Ã
un nombre équitable de sièges dans les gouvernements,
car elle est favorable au système de la concordance,
donc à une «formule magique» authentique.
Le bilan des partis gouvernementaux
Malgré la résistance acharnée de l’UDC, nous sommes
aujourd’hui confrontés à une dette de plus de 100
Le mandat de l’UDC
Qualité
suisse
at de l’UDC
Qualité
suisse
Le manda
7
milliards de francs. Jamais encore l’endettement de la
Confédération n’a atteint un tel montant. Le Conseil
fédéral et les partis gouvernementaux SP, PRD et PDC
sont trop faibles pour mettre de l’ordre dans le ménage
fédéral. Contre notre volonté, la Confédération a connu
durant les dix ans écoulés la plus forte augmentation de
la quote-part fiscale et de la quote-part d’impôts de
tous les pays membres de l’OCDE. Elle a ainsi fait un tort
énorme à notre économie et provoqué la suppression
de nombreux emplois. Les classes moyennes sont dé-
pouillées. Des contrats importants sont négociés en
amateur si bien qu’ils sont très défavorables à la Suisse.
Nous attendons en vain depuis des années que les pro-
blèmes de l’asile et des étrangers soient résolus. Les
abus criants dans le droit d’asile nous coûtent des
milliards, mais ils se poursuivent sans changement.
Expo.02 coûte six fois plus que le montant annoncé ini-
tialement. Sous la houlette de la dernière conseillère
fédérale socialiste, les dépenses sociales ont passé de
8,6 à 13 milliards de francs par an. Malgré l’opposition
rigoureuse de l’UDC, la débâcle de l’assurance-maladie
coûte extrêmement cher aux payeurs de primes. Non-
obstant les refus populaires de l’EEE et de l’UE, le
Conseil fédéral et les autres partis sacrifient progressi-
vement la Suisse et son indépendance à une politique
internationale servile. Au lieu de défendre les intérêts de
la population suisse, nos fonctionnaires bien payés se
promènent de par le monde aux frais des contribuables.
Une alternative valable: l’UDC
Il n’est plus possible de cacher la situation désastreuse
qui règne actuellement. L’UDC a toujours combattu
énergiquement ces développements négatifs pour le
pays et son peuple, mais elle était quasiment seule Ã
mener ce combat. Si nous faisons aujourd’hui le bilan
des quatre années passées, nous pouvons affirmer que
l’UDC n’a pas contribué à ces développements néga-
tifs. Elle s’en est au contraire rigoureusement distancée
et elle a mené des rudes batailles politiques à cet effet.
La démocratie est une forme d’Etat qui offre des alter-
natives. Et, fort heureusement, les électrices et électeurs
disposent d’une alternative valable lors des élections
fédérales du 19 octobre 2003. Ils ont le choix entre l’al-
Les élus UDC mettront tout en œuvre pour
remplir les promesses faites dans cette plate-
forme électorale.
Le mandat des électeurs constitue la base de la
politique défendue par l’UDC et ses élus.
Fidèles au principe «Clairs sur le fond et
corrects dans la forme», les responsables et élus
UDC encouragent le processus de formation de
l’opinion publique par une argumentation claire,
objective et correcte.
Si le Parlement prend des décisions qui sont en
contradiction totale avec les objectifs politiques
de l’UDC, l’UDC est forcée de recourir aux
instruments de la démocratie directe.
L’UDC cherche à obtenir le deuxième siège au
Conseil fédéral qui lui revient.
L’UDC est favorable à un véritable système de
concordance et à une «formule magique» selon
laquelle les grands partis occupent deux sièges
et un petit parti un siège au Conseil fédéral. Si
les règles de la formule magique sont subordon-
nées par la majorité du parlement à des critères
politiques, l’UDC peut recourir à tous les instru-
ments politiques pour faire valoir ses droits.
liance des partis gouvernementaux PS, PRD et PDC,
qui sont à l’origine des dysfonctionnements cités ci-
dessus, et l’UDC. Il est heureux que l’UDC ait eu la force
dans le passé de s’opposer et de proposer des solu-
tions meilleures. Ce serait en effet désastreux pour la
culture démocratique de notre pays et déprimant pour
les électrices et électeurs si l’UDC avait pris place dans
le même bateau que les autres.
Principes:
UDC – engagée pour la Suisse dans tous les cantons
8
Confiants dans ce qui a fait ses preuves –
ouverts à la nouveauté
La politique UDC se fonde sur des valeurs fondamenta-
les chrétiennes et démocratiques. L’UDC recourt aussi
bien aux valeurs traditionnelles qu’aux fruits du progrès
pour formuler une politique ouverte sur l’avenir. La qua-
lité et la substance comptent plus que l’apparence et les
vaines paroles; l’effort passe avant le copinage politique.
Authentique parti populaire, l’UDC réunit toutes celles et
tous ceux qui veulent s’engager pour l’avenir de la
Suisse, les jeunes et les aînés, les femmes et les hom-
mes, les riches et les moins aisés. La diversité de la
Suisse se reflète dans la diversité de l’UDC.
Oui à la Suisse, nation née et vivant
de la volonté de ses habitants
L’histoire de la Suisse en tant que nation née et vivant de
la volonté de ses habitants est une histoire à succès. Le
fédéralisme et la démocratie directe permettent de ré-
soudre les problèmes là où ils apparaissent. La respon-
sabilité individuelle et la participation démocratique des
citoyens garantissent la paix, la liberté et la prospérité.
La Confédération ne doit intervenir qu’à titre complé-
mentaire et par une action coordinatrice quand cela est
nécessaire. Ainsi, la Suisse peut se développer au bé-
néfice de tous, aussi bien dans les grands centres que
dans les régions périphériques.
Principes: UDC – nous nous
engageons pour la Suisse
Qualité
suisse
GR
1919
TI
1922
UR
1998
GL
1902
SZ
1972
SG
1992
AR
1975
AI
1996
TG
1983
SH
1918
ZH
1917
AG
1920
LU
1992
ZG
1991
BE
1918
BL
1925
SO
1991
BS
1991
VS
1999
JU
1979
NE
2001
FR
1952
NW
1999
OW
1999
VD
1921
GE
1987
Qualité
suisse
: nous nou
Principes:
9
Par ses structures proches des citoyens et foncièrement
démocratiques, la Suisse est un exemple pour d’autres
Etats. Elle peut être fière de son développement et du
niveau de prospérité qu’elle a atteint. Il s’agit aujourd’hui
de poursuivre la tête haute sur cette voie. Dans aucun
cas, il ne faut s’en écarter par crainte de l’UE ou par fai-
blesse.
Diversité culturelle et cohésion régionale
Nation née et vivant de la volonté de ses habitants, la
Suisse révèle sa force dans la cohésion d’un pays
connaissant une grande diversité culturelle, quatre lan-
gues nationales et 26 cantons et demi-cantons avec
chacun sa tradition particulière. Chaque région, chaque
canton et chaque commune a sa propre histoire et soi-
gne ses coutumes. D’innombrables sociétés entretien-
nent avec passion et quotidiennement ces traditions
sans être soutenues artificiellement par l’Etat.
Le fédéralisme garantit un développement décentralisé,
une répartition juste des offices et des tribunaux, la co-
hésion de toutes les régions malgré la diversité de leurs
besoins. Du Jura au Tessin, de Genève à Coire, chacun
sait que sa voix compte autant que celle de la Berne
fédérale. La Confédération veille à titre complémentaire
à mettre en place des conditions-cadres optimales, Ã
assurer un approvisionnement sûr partout. Elle ne doit
pas mettre les régions périphériques ou les aggloméra-
tions dans une situation de dépendance par rapport Ã
ses subventions. C’est avec un minimum d’Etat et un
maximum de marché que l’on assure le plus efficace-
ment la desserte du pays en biens élémentaires, tant
dans les centres que dans les régions périphériques.
Les produits alimentaires, l’instruction publique, l’éner-
gie, les services de santé, la sécurité sociale pour ceux
qui en ont réellement besoin, la sécurité intérieure et ex-
térieure, l’infrastructure de transport et de télécommuni-
cation, tout cela doit être réalisé de manière à assurer
une qualité et une diffusion maximales au meilleur prix.
Moins d’Etat –
plus de responsabilité individuelle
L’UDC mise sur la liberté et la responsabilité individuelle,
deux valeurs traditionnelles qui ont fait la prospérité de
la Suisse. La responsabilité individuelle commence dans
la famille et elle touche en fin de compte tous les do-
maines de la vie, de l’économie aux transports, en pas-
sant par les assurances sociales. Il n’est pas acceptable
d’appeler l’Etat à l’aide pour tout et n’importe quoi.
L’Etat doit intervenir là où l’individu ne peut agir seul: il
doit protéger ses citoyens contre la guerre et la violence;
il doit mettre en place une infrastructure et un filet social
couvrant les besoins de base. A chaque fois que cela
est possible, l’individu doit être responsable de ses
actes et en assumer les conséquences.
Voilà les principes qui constituent la base de cette plate-
forme électorale et qui inspirent le travail politique de
l’UDC en faveur de l’avenir de notre pays.
Qualité
suisse
Agricultur
10
Produits suisses de paysans suisses
Les scandales alimentaires font partie du quotidien dans
bon nombre de pays. Ce problème indique clairement
les limites de la production agricole industrielle ainsi que
des importations et exportations massives de produits
agricoles. Il faut rétablir la confiance entre le producteur
et le consommateur. De nombreuses consommatrices
et de nombreux consommateurs sont prêts à payer plus
cher un produit sain et de qualité. Cette évolution des
mentalités doit être exploitée sur le marché. Grâce à une
déclaration d’origine détaillée, les paysans suisses ont la
possibilité de distinguer leurs produits de qualité des im-
portations bon marché. Ces produits ont parfaitement
leur place sur le marché s’ils ne sont pas renchéris par
des exigences légales insensées. L’UDC demande que
ces contraintes soient réduites et que la production soit
davantage axée sur les besoins des consommateurs.
Moins de règlements et plus de produits
La politique agricole s’enfonce de plus en plus dans les
contradictions. D’un côté, on exige une production
moins coûteuse, de l’autre on multiplie les exigences qui
renchérissent la production agricole et viticole. L’UDC
demande une plus grande marge de manœuvre pour
les agriculteurs afin qu’ils puissent agir en chefs d’entre-
prise. Au lieu d’imposer des règlements détaillés, la
Confédération doit se contenter de fixer les conditions-
cadres. Les paysans peuvent ainsi répondre aux de-
mandes des consommateurs avec des produits sains et
frais. L’UDC demande que les coûts de production
soient enfin diminués par une réduction des charges afin
que l’agriculture puisse être plus compétitive. En parti-
culier, le Conseil fédéral est invité à concrétiser enfin le
moratoire demandé par l’UDC et accepté par le Parle-
ment en ce qui concerne les règlements augmentant les
coûts de production. L’agriculture ne doit pas être en-
travée par une bureaucratie excessive.
Améliorer les conditions
de revenus précaires
Le revenu agricole a dramatiquement chuté depuis l’en-
trée en vigueur de la nouvelle politique agricole. Cette
baisse n’a pas été compensée par les paiements directs
qui indemnisent les prestations d’intérêt général de
l’agriculture. Cette évolution peut provoquer une dégra-
dation massive de l’infrastructure, des arts et métiers et
du tourisme dans les régions de montagne et périphé-
riques. L’UDC demande une politique qui garantisse un
revenu suffisant aux exploitations agricoles bien gérées,
même quand les structures changent rapidement. On
Agriculture
L’UDC soutient une agriculture productrice qui travaille dans un contexte libéralisé pour
pouvoir lever les défis de l’avenir. Il n’est possible de produire avantageusement des pro-
duits suisses de qualité que si les conditions-cadres offrent une grande liberté d’entre-
prendre. L’UDC demande donc que les contraintes légales et prélèvements obligatoires
soient réduits au strict minimum. Il s’agit là d’une condition essentielle pour que les agri-
culteurs puissent réaliser un revenu équitable. L’agriculture devant assumer un mandat
multifonctionnel, les pouvoirs publics devront continuer d’indemniser ces prestations.
Source: Union suisse des paysans
re
Agricultur
11
ne saurait imposer à l’agriculture suisse des contraintes
qui dépassent celles appliquées à l’étranger. En outre,
l’UDC demande que le Conseil fédéral cesse de rappro-
cher sa politique agricole de celle de l’UE qui encourage
les exploitations industrielles et la production bon mar-
ché. Une adhésion à l’UE serait désastreuse pour les
familles paysannes suisses.
Déclaration des produits alimentaires
Les consommateurs sont inquiétés par les scandales
alimentaires et les importations de produits de médiocre
qualité. L’agriculture suisse a fait des efforts énormes, si
bien qu’elle est aujourd’hui championne du monde de la
production écologique. L’UDC demande donc que les
produits importés soient clairement déclarés et sévère-
ment contrôlés à la frontière. Le consommateur a le droit
de disposer de produits alimentaires sains dont la tra-
çabilité est toujours assurée.
Si vous voulez en savoir plus …
Pour une agriculture productrice dans un paysage intact (2003)
A commander sur www.udc.ch
Positions
L’UDC demande qu’une plus grande liberté
d’entreprise soit accordée aux exploitations
agricoles productrices.
L’UDC demande que les paysannes et paysans
produisant de manière rationnelle et écologique
bénéficient d’un revenu équitable et comparable
aux revenus dans les autres branches écono-
miques.
Les politiques d’infrastructure, économique et
touristique doivent être harmonisées pour tenir
compte des besoins spécifiques des exploita-
tions agricoles des régions de montagne et péri-
phériques.
L’UDC demande la mise en place d’un pro-
gramme de réduction des coûts de production
agricoles et le respect du moratoire approuvé
par le Conseil national ainsi qu’une réduction du
nombre de règlements renchérissant la produc-
tion.
L’UDC demande une déclaration d’origine claire
et détaillée des produits agricoles suisses et
étrangers.
L’UDC demande une politique agricole indépen-
dante et s’oppose à la constante adaptation de
la politique agricole suisse à celle de l’UE.
Qualité
suisse
12
Qualité
suisse
Pendant très longtemps, la Suisse a eu la réputation
flatteuse d’un pays sans corruption et sans copinage.
Les entreprises suisses étaient synonymes de qualité
et de conscience professionnelle. Les affaires étaient
florissantes. Les chefs d’entreprise et les partenaires
étrangers de la Suisse pouvaient compter sur un Etat
stable reposant sur des normes légales solides. Les
mauvaises nouvelles de ces dernières années ont dé-
truit cette réputation et révélé un vaste réseau de
copinages politico-économiques. Mais ce n’est que la
pointe d’un iceberg qui étend sa base jusqu’au parle-
ment fédéral.
Le montant que certains parlementaires dépen-
sent mensuellement pour leurs voyages dépasse
le budget de bon nombre de familles suisses:
Andreas Gross, PS
10 094
Claude Frey, PRD
7 093
Lily Nabholz, PRD
4 796
Ruth-Gaby Vermot-Mangold, PS
4 722
Rosmarie Zapfl, PDC
4 156
(Frais de voyage moyens par mois entre janvier 2000 et mai 2002;
source: Services du Parlement)
Pendant que l’économie souffre, quelques élus poli-
tiques veillent à ce que certains managers n’aient pas
trop à souffrir, par exemple grâce à des programmes
d’investissements publics aussi chers qu’inutiles.
A titre d’exemple, on peut encore citer le programme
fédéral de mise en réseau électronique. La densité des
ordinateurs est certes élevée en Suisse, mais cela
n’empêche pas notre pays d’avoir un gros problème
de productivité et l’éducation d’accuser des déficits
comme en témoigne l’étude PISA. Les programmes
d’investissements publics servent juste à augmenter
la quote-part de l’Etat et à offrir des mandats à des
entreprises amies. En revanche, ils nuisent au déve-
loppement économique du pays.
De nombreuses entreprises ont été mal dirigées par
des managers, mais la politique est venue dissimuler
leurs erreurs. Le Credit Suisse a dû piller une «Winter-
thour» autrefois en parfaite santé pour éponger ses
pertes de plusieurs milliards dans First Boston. Pen-
dant ce temps, la «Rentenanstalt», elle aussi en bonne
situation il y a encore peu, a enterré des milliards dans
une banque déconfite. Idem pour la «Zurich», aussi
une solide entreprise autrefois, qui a perdu des
milliards dans des engagements à l’étranger présentés
comme «stratégiques». Même constat pour la Banque
cantonale vaudoise. En fin de compte, c’est ce rêve
«américain» du «groupe financier global» qui a miné
des piliers d’une place financière suisse solide entre
toutes. Des trous de plusieurs milliards à charge des
caisses de pensions ont été laissés par les responsa-
C comme copinage
«Nous demandons que le développement
de l’administration électronique soit accé-
léré. Jusqu’en 2007, le trafic avec les autori-
tés doit être possible via Internet ou e-mail.»
Vision de politique économique 2003 du PDC (trad.)
Et cette extension de l’administration
devra-t-elle être financée par les contri-
buables sous le titre de «Programme
d’investissements»?
«Celui qui dissimule ses échecs grâce à l’aide
de l’Etat, qui demande des fonds publics
pour une économie libérale et des individus
capables d’agir, qui abuse de sa position
politique pour financer des activités privées
ou pour éviter des faillites, qui abuse de sa
position dans l’économie pour générer des
décisions politiques qui lui soient favorables
(…), celui-là n’agit pas en bon radical. Partant
de ces critères sévères, une partie non négli-
geable de l’élite PRD doit être accusée non
seulement de copinage, mais aussi de non
conforme à l’esprit radical.»
Weltwoche 03 / 2003
13
Qualité
suisse
bles de ces débâcles qui, de surcroît, ont eu le culot de
se faire offrir des millions pour leur départ. Ce copi-
nage, qui affecte des parties importantes et très visi-
bles de l’économie suisse, s’étend jusqu’au niveau du
gouvernement fédéral où le PRD et le PDC se sont dé-
pêchés de faire passer une baisse des intérêts sur les
avoirs de vieillesse pour donner un coup de pouce à la
Rentenanstalt tout particulièrement.
Dans leurs programmes politiques, la plupart des par-
tis politiques sont d’accord pour admettre que l’éco-
nomie suisse ne peut pas continuer ainsi. Mais il y a
loin des paroles aux actes.
Les partis de gauche critiquent certes bruyamment les
erreurs de gestion et le «vol des rentes». Mais quand il
s’agit de relancer la croissance économique, dont
notre pays a un urgent besoin, ils préfèrent cultiver leur
jardin et soigner leur propres petits copains: la gauche
se contente de réclamer l’intervention de la machine
publique à redistribuer l’argent des autres sous la
forme de programmes prétendument conjoncturels.
Les valeurs de référence de l’économie et des finances
sont claires: durant les dix ans écoulés, la Confédéra-
tion n’a pas respecté les principes élémentaires d’une
saine gestion. Il est grand temps de corriger cette tra-
jectoire et de revenir à une politique responsable et
nette, Ã une politique sans copinage ni combine.
«L’Etat doit mettre en place les bonnes
conditions-cadres qui permettent à l’écono-
mie de se développer. Les Etats qui ne
cessent de manipuler leur économie finissent
par échouer.»
Kaspar Villiger, conseiller fédéral radical,
dans le «Blick» du 20 mars 1996
Le PRD et ses élus ne pensaient sans
doute pas à cette époque qu’ils allaient
un jour agir inversement avec Swissair
et Expo.
«Je suis persuadée que le Conseil fédéral
doit revoir sa copie. Il doit reporter le frein Ã
l’endettement et ne pas tomber dans une
hystérie des économies.»
Christiane Brunner, conseillère aux Etats et présidente du PS
dans le Tages-Anzeiger du 19 février 2002
Voilà comment les socialistes inter-
prètent la volonté du peuple qui exige
des économies.
L’UDC défend une politique financière
et économique responsable!
L’UDC s’est opposée au gaspillage des
deniers publics pour Expo.02 et Swissair.
L’UDC a présenté ces dernières années
plusieurs programmes d’économies et elle
a multiplié les propositions de réduction
des déficits dans les débats budgétaires.
Plusieurs propositions ont été déposées
par l’UDC pour accroître la transparence
des sociétés anonymes, pour protéger
les investisseurs, les rentiers et, d’une
manière générale, la propriété privée.
Arts et mé
14
Halte à l’avalanche de réglementations
Plus de 90% des entreprises suisses occupent entre
1 et 9 personnes. Elles sont particulièrement affectées
par la progression constante des réglementations admi-
nistratives, car elles ne disposent pas des ressources
personnelles et financières nécessaires pour y faire face.
Les réglementations inutiles enlèvent aux PME
une de leurs principales qualités, à savoir la
souplesse et la capacité de s’adapter
rapidement au contexte écono-
mique sans cesse changeant.
Selon une étude parue en
1998, le travail administratif
que les autorités imposent
aux PME a passé en un
bref laps de temps de 369
à 654 heures par an, ce qui
est proprement inadmissi-
ble. Le Conseil fédéral a fait
quelques timides tentatives
de réduire les charges admi-
nistratives. Cela ne suffit pas,
beaucoup s’en faut. Les auto-
rités doivent être conscientes
des coûts consécutifs aux régle-
mentations qu’elles imposent.
Dans tous les domaines où le développement écono-
mique est restreint, voire bloqué, par un foisonnement
de prescriptions et de règlements (règlements de cons-
truction, plans de zone, règles d’exploitation, règles
d’approvisionnement et d’élimination, etc.), il faut non
seulement imposer des déréglementations, mais aussi
réduire l’effectif des autorités responsables de ces
excès administratifs.
Le droit de recours des associations est également no-
cif pour les arts et métiers. L’UDC demande la suppres-
sion de ce droit. Les chefs des petites et moyennes
entreprises doivent consacrer leur énergie à leur
entreprise et ne pas la gaspiller dans des
procédures bureaucratiques compli-
quées.
Les PME doublement
chargées par les impôts
et taxes
Les petites et moyennes entre-
prises (PME) sont l’épine dor-
sale de notre économie. Elles
offrent 75% des emplois privés
et aussi les plus résistants aux
crises. La substance de ces en-
treprises est aujourd’hui minée
par des impôts, redevances et pré-
lèvements beaucoup trop élevés. Le
procédé qui consiste à appliquer le prin-
cipe de la causalité, mais sans baisser pa-
rallèlement les impôts, charge tout parti-
culièrement les PME. L’UDC demande donc qu’au
niveau cantonal le montant des taxes et redevances soit
inscrit dans des décrets soumis au référendum. En
outre, elle exige que le montant exonéré de la TVA soit
doublé. Cette limite est aujourd’hui beaucoup trop
Arts et métiers, tourisme
Qualité
suisse
Les arts et métiers sont les premiers à pâtir des réglementations excessives et des haus-
ses constantes de la charge fiscale. Les petites et moyennes entreprises (PME) touchent
aux limites de leurs possibilités financières et personnelles. Cette situation s’explique par
la politique contraire aux intérêts des arts et métiers menée par le Conseil fédéral.
On parle beaucoup de décharger les PME, mais il y a souvent loin des paroles aux actes.
L’UDC s’engage avec force donc en faveur d’une baisse des charges fiscales et d’une sim-
plification des contraintes administratives imposées aux arts et métiers ainsi qu’aux entre-
prises touristiques. Les petites entreprises, tout particulièrement, doivent être libérées
d’une partie de leurs obligations bureaucratiques et statistiques superflues.
Qualité
suisse
étiers, tour
Arts et mé
15
basse et charge inutilement les petites entreprises. En
outre, il faut réduire les charges salariales annexes des
entreprises pour leur éviter de perdre trop de substance.
Dans ce but, précisément, l’UDC demande une conso-
lidation à long terme des assurances sociales en lieu et
place d’une constante et incontrôlée extension des
prestations sociales.
Réduction des contraintes
qui renchérissent le tourisme
Affichant des recettes de l’ordre de 22,7 milliards de
francs par an (5,6% du PIB), la branche touristique est
d’une importance capitale pour la Suisse. Environ
300 000 emplois dépendent directement (208 000) ou
indirectement (92 000) du tourisme. Le secteur touris-
tique est un employeur particulièrement important dans
les régions de montagne et périphériques. Bien que le
tourisme soit une des branches économiques connais-
sant la plus forte croissance dans le monde, la Suisse
n’a guère profité jusqu’ici de ce développement. Le
nombre de nuitées a même fortement diminué au fil des
dix années passées. Le secteur touristique suisse tente
par ses propres moyens de compenser ses faiblesses
sur le marché touristique international (cours du franc
suisse, prix élevés, structures vieillies, etc.) par des
offres novatrices. Pour soutenir ces efforts, l’UDC est fa-
vorable au maintien du taux de TVA spécial en faveur de
l’hôtellerie. En outre, l’UDC demande un allègement des
réglementations bureaucratiques qui affectent la com-
pétitivité des entreprises touristiques et renchérissent
l’offre.
Positions
L’UDC se bat pour un allègement des con-
traintes qui renchérissent le fonctionnement
des entreprises des arts et métiers ainsi que du
tourisme.
L’UDC demande la suppression du droit de
recours des associations.
Pour décharger les PME, l’UDC demande
notamment que
– les entreprises employant moins de 25 person-
nes soient libérées de tout travail statistique;
– la limite du chiffre d’affaires pour l’exonération
de la TVA soit doublée;
– toutes les réglementations excessives soient
supprimées.
Dans l’intérêt du tourisme suisse, l’UDC souhaite
le maintien du taux de TVA spécial en faveur de
l’hôtellerie.
L’UDC soutient un régime non bureaucratique
d’autorisations de séjour de courte durée pour la
main-d’œuvre étrangère dans les branches qui
en ont besoin.
Si vous voulez en savoir plus …
Baisser les impôts, soutenir l’économie suisse! (2000)
Des actes et non des belles paroles – oui à la place
économique suisse (2002)
Catalogue des revendications UDC
«Halte à la politique déficitaire!» (2002)
Pour une place économique suisse forte (2003)
Document sur les arts et métiers (2003)
A commander sur www.udc.ch
Economie
16
Liberté d’entreprise pour assurer l’emploi
La charge des impôts, prélèvements et redevances a
augmenté ces dernières années plus rapidement en
Suisse que dans tous les autres pays. L’augmentation
de la quote-part de l’Etat et de la quote-part fiscale a
gravement affaibli la compétitivité de la Suisse. Une po-
litique financière irresponsable et des interventions pré-
cipitées et irréfléchies de l’Etat dans l’économie privée,
comme dans l’affaire Swissair, conduisent notre pays
dans une direction totalement fausse. Cet intervention-
nisme de l’Etat va finir par faire sombrer l’économie
suisse. Une telle politique détruit les emplois au lieu de
les sauvegarder, comme on tente de nous faire croire.
L’UDC demande que la politique quitte cette voie dé-
sastreuse. L’Etat doit cesser de mener une politique
économique interventionniste. Il doit se contenter de
veiller à une bonne infrastructure,
à la sécurité et à la stabilité. Il doit
accorder un maximum de liberté
aux entreprises et ne pas intervenir
constamment dans un marché qui
fonctionne. Voilà la seule manière
de permettre aux entreprises de
créer de nouveaux emplois.
Quand l’Etat se met à subvention-
ner des entreprises non rentables,
il compromet sa propre stabilité.
L’UDC demande un régime éco-
nomique libéral qui laisse aux
entreprises assez de marge pour
innover et pour s’adapter aux
besoins du marché. Les contraintes administratives
inutiles, les impôts, les prélèvements sur les salaires,
les redevances et taxes doivent être allégés. VoilÃ
aussi la meilleure manière de lutter contre le travail au
noir.
Les bonnes conditions-cadres
sont fondamentales
L’UDC s’engage pour une bonne infrastructure en fa-
veur de l’économie ainsi que des arts et métiers. Il est
notamment important que les biens puissent être ache-
minés rapidement et sûrement, non seulement par le
rail, mais aussi par la route et par les airs. L’UDC de-
mande en particulier que l’aménagement du réseau rou-
tier soit accéléré afin de stopper les pertes énormes que
subit l’économie en raison des nombreux bouchons sur
Economie
Qualité
suisse
Seule une économie saine crée des emplois, assure la prospérité et garantit l’existence
d’un filet social performant. Si l’économie va mal aujourd’hui, c’est parce que l’Etat multi-
plie ses interventions, impose des contraintes et redistribue l’argent au lieu de mettre en
place des conditions-cadres favorables aux entreprises. L’UDC est le seul parti qui s’en-
gage aujourd’hui encore avec vigueur en faveur de la place financière et industrielle
suisse, donc pour l’emploi. L’UDC demande une diminution des contraintes, prescriptions
et autres règles bureaucratiques qui renchérissent la production. Elle exige la baisse des
impôts, prélèvements et redevances et demande plus de liberté pour les entreprises. VoilÃ
la seule manière de permettre à l’économie de croître à nouveau et de créer des emplois.
Qualité
suisse
e
Economie
17
les routes. Les entreprises ont aussi besoin d’un appro-
visionnement énergétique fiable et bon marché.
Mais la stabilité politique et la sécurité sont aussi les fac-
teurs essentiels de la qualité d’une place économique.
Ils sont les seuls garants de la propriété privée qui est Ã
la base de toute activité économique.
Transparence et non copinage
Des erreurs de gestion et des manipulations compta-
bles ont gravement ébranlé la confiance publique dans
de nombreuses entreprises. Il est devenu courant de
voir des conseillers d’administration, des membres de
comités consultatifs et directeurs s’enrichir en puisant
dans la fortune d’entreprises qui ne leur appartiennent
pas. La protection de la propriété privée n’est plus ga-
rantie dans les entreprises cotées en bourse. Il est im-
possible de sauvegarder les intérêts des actionnaires
pour diverses raisons: le capital-actions est trop
dispersé; les revenus des cadres dirigeants ne sont pas
connus; les décisions du conseil d’administration sont
souvent intouchables en raison du droit de vote général
des dépositaires d’actions. L’UDC demande donc que
le montant et la nature de toutes les indemnités et par-
ticipations des membres des conseils d’administration,
des comités consultatifs et des directions d’entreprises
cotées en bourse soient rendus publics individuellement
pour chaque personne concernée.
Si vous voulez en savoir plus …
Baisser les impôts, soutenir l’économie suisse! (2000)
Des actes et non des belles paroles – oui à la place
économique suisse (2002)
Catalogue des revendications UDC
«Halte à la politique déficitaire!» (2002)
Pour une place économique suisse forte (2003)
A commander sur www.udc.ch
Positions
L’UDC mise sur la liberté d’entreprise et sur la
responsabilité sociale pour assurer les emplois.
L’UDC se bat pour un climat fiscal plus favorable
aux entreprises et demande les mesures suivan-
tes:
– réduire de manière générale l’imposition
des entreprises;
– supprimer la double imposition (en tant
que bénéfice dans l’entreprise, en tant que
dividende chez l’actionnaire);
– réduire encore les droits d’émission.
L’UDC demande que les bénéfices réinvestis
dans l’entreprise soient soumis à un tarif fiscal
réduit.
Il faut renoncer à des prélèvements supplémen-
taires sur les salaires en faveur des assurances
sociales.
Le travail au noir doit être combattu avant tout
par un faible niveau des impôts et taxes ainsi
que par la simplification des procédures adminis-
tratives.
18
Qualité
suisse
Ces dernières années, la Suisse a abandonné mor-
ceau par morceau sa liberté et son indépendance.
Hypnotisé par l’UE, le Conseil fédéral est prêt à céder
à vil prix tout ce qui fait la force de la Suisse: l’autodé-
termination démocratique, la protection des frontières,
une réglementation indépendante de l’immigration et
de la naturalisation et maintenant même le secret pro-
tégeant les clients des banques. Au lieu de profiter des
avantages tant vantés du libre commerce, nous étouf-
fons sous une avalanche de camions, mais aussi sous
les restrictions légales et prétendues interdictions de la
discrimination que nous imposent l’UE. Impossible
d’arrêter le Conseil fédéral sur cette voie néfaste:
L’UDC est le seul parti à s’opposer à l’adhésion à l’UE,
donc à respecter le non massif du 4 mars 2001 à l’ini-
tiative populaire «Oui à l’Europe». Les autres partis pré-
fèrent actionner leurs moulins à prières pro-européens
pour avoir le peuple à l’usure.
A la suite de l’accord de Maastricht, l’UE s’est fixée
pour objectif une «harmonisation» des principaux
domaines politiques et économiques. Elle a donc opté
pour une structure centraliste qui génère une bureau-
cratie lourde et onéreuse. Avec l’ouverture à l’est, l’UE
recevra prochainement dix nouveaux Etats à faible ca-
pacité financière. Une explosion des coûts est donc
programmée d’avance et, avec elle, une hausse des
impôts.
Ce développement devrait inciter la Suisse à la pru-
dence. Il faut en tout cas renoncer à ouvrir des nouvel-
les négociations bilatérales. Le retrait de la demande
d’admission déposée à Bruxelles devient de plus en
plus urgent. Grâce à l’UDC, le peuple suisse peut au
moins revenir éventuellement sur sa décision sept ans
après l’entrée en vigueur des accords bilatéraux I.
Nous avons besoin de ce temps pour vérifier l’utilité
réelle de ces accords.
Le Conseil fédéral tente actuellement de faire entrer la
Suisse dans le système de Schengen. Il accepte donc
sciemment que notre pays renonce à la protection in-
dépendante de ses frontières et même que la Suisse
Cela fait longtemps que
la Suisse brade sa liberté
et son indépendance!
«Le Conseil fédéral a la compétence d’ouvrir
des négociations en vue d’une adhésion Ã
l’UE. Nous avons l’intention de faire ce pas
lorsque les accords bilatéraux conclus avec
l’UE auront été approuvés par le peuple.»
Ruth Dreifuss, conseillère fédérale, dans le «Spiegel» du 5 /1999
«Le PRD voit la Suisse membre de l’Union
européenne en 2007.»
PRD Vision 2007 (trad.)
«Le PDC est favorable à l’adhésion de la
Suisse à l’Union européenne (UE).»
Document de fond PDC – Départ dans le 21
e
siècle (trad.)
«Le gouvernement doit maintenant appliquer
sa stratégie d’une préparation intérieure de
la Suisse à l’adhésion à l’UE afin que notre
pays soit prêt à ouvrir – comme promis par le
Conseil fédéral – des négociations avec l’UE
durant la prochaine législature.»
Communiqué du PS du 4 mars 2001 (trad.)
19
Qualité
suisse
abandonne dans les faits son droit pénal pour se livrer
pieds et poings liés à l’UE.
Chaque année, le Corps suisse des gardes-frontière
réussit à empêcher quelques dizaines de milliers de
personnes à entrer clandestinement en Suisse pour y
commettre des délits. Abandonner à la légère une pro-
tection frontalière alors que la criminalité internationale
progresse, c’est trahir le devoir de protéger son propre
peuple!
Le Conseil fédéral est même prêt à renoncer à la liberté
de la place économique suisse et à sacrifier le secret
protégeant les clients des banques simplement pour
pouvoir s’asseoir à la table de l’UE. Pour l’UDC, l’ins-
cription du secret bancaire dans la Constitution est la
seule manière de le protéger contre l’activisme inter-
national du Conseil fédéral.
La politique étrangère menée aujourd’hui par le
Conseil fédéral menace la démocratie suisse, un des
principaux acquis politiques de notre pays. De plus en
plus souvent, des administrations et des fonctionnai-
res tentent de miner les droits démocratiques du
peuple en soumettant la Suisse à une multitude de
conventions internationales. Les naturalisations, l’ins-
truction publique, les règles de production, la législa-
tion sur l’environnement, la réglementation des
transports, les transactions commerciales, les affaires
bancaires, l’élimination des déchets et bien d’autres
domaines ne sont plus régis de manière autonome par
notre pays. Des normes et conventions internationales
interviennent dans notre quotidien à tous. Cette évolu-
tion sournoise échappe au contrôle démocratique.
L’UDC s’engage pour la Suisse! Elle a
empêché jusqu’ici l’adhésion à l’UE.
empêché l’adhésion à l’OTAN.
empêché l’adhésion aux accords de Schengen
à n’importe quel prix.
veillé à ce que le peuple puisse encore une fois
se prononcer sur les accords bilatéraux lorsque
les expériences nécessaires auront été faites.
obtenu que l’adhésion à l’ONU soit assortie de
la promesse de respecter la neutralité suisse.
mis en bonne voie l’inscription du secret proté-
geant les clients des banques dans la Constitu-
tion fédérale.
L’UDC a en outre demandé au parlement
fédéral que
les dispositions de droit international public ne
soient pas directement appliquées, mais tradui-
tes dans le droit suisse.
le peuple ait le dernier mot concernant les
traités d’Etats.
les accords et traités internationaux cessent de
restreindre les droits du peuple suisse.
Les cinq objectifs de politique extérieure du
Conseil fédéral:
– la sauvegarde et la promotion de la sécurité
et de la paix
– la promotion des droits de l’homme, de la
démocratie et de l’Etat de droit
– la promotion de la sécurité sociale
– la suppression des clivages sociaux
– la protection des bases naturelles de la vie
Objectifs du Conseil fédéral pour la législature 1999 – 2003
Et où sont les intérêts de la Suisse?
Education
20
La qualité de la formation
en chute libre en Suisse
Dans le domaine de l’instruction publique, la Suisse oc-
cupe certes encore une des premières places dans la
comparaison internationale, mais une étude de l’OCDE
a révélé en 2002 que notre pays avait de plus en plus de
peine à suivre le mouvement. La Suisse perd ainsi une
ressource essentielle. L’économie est la première à en
pâtir. L’UDC s’engage donc en faveur des principes sui-
vants afin de redonner à la Suisse une instruction pu-
blique de qualité:
les parents éduquent, l’école forme.
les écoles et autres institutions de formation fonc-
tionnent selon le principe de la performance.
les drogues et la violence sont bannies de l’école.
tous les objectifs professionnels sont de valeur
égale.
Cela commence à la maison …
Les parents portent la responsabilité de l’éducation de
leurs enfants. Ils doivent préparer leurs enfants de ma-
nière à ce que l’école puisse
assumer sa tâche de forma-
tion et ne doive pas se
concentrer sur l’éduca-
tion. Les parents assu-
ment les conséquences
des éventuels comporte-
ments fautifs de leurs en-
fants. Cela signifie, par
exemple, qu’ils doivent
supporter les frais d’une formation spéciale si leurs en-
fants sont renvoyés de l’école. Cette exigence découle
d’un des principes essentiels régissant notre société, Ã
savoir la responsabilité individuelle.
La connaissance de la langue
est indispensable
La proportion excessive d’enfants étrangers existant
dans de nombreuses écoles pose des problèmes de
qualité supplémentaires. Elle explique aussi le résultat
médiocre de la Suisse dans l’étude PISA («Programme
for International Student Assessment») publié en 2001
par l’OCDE. Une politique de migration plus sévère vi-
sant à réduire le nombre d’étrangers en Suisse permet-
trait de contrer cette évolution. Mais, parallèlement, il
faut aussi prendre des mesures dans le domaine de
l’instruction publique. Quand les enfants étrangers ne
maîtrisent pas la langue locale, ils entravent l’enseigne-
ment et s’intègrent mal dans la classe. La violence peut
être une des conséquences de cette situation. L’UDC
demande donc que les enfants de langue étrangère
bénéficient de cours de langue adaptés Ã
leurs besoins. Il faudra, le cas échéant, leur
donner un enseignement séparé jusqu’à ce
qu’ils aient acquis les connaissances lin-
guistiques nécessaires.
Enseignement axé
sur la performance
Les enfants et adolescents cherchent des
défis. Ils ont besoin de repères et de notes. A
Education
Qualité
suisse
L’UDC mise sur une formation de qualité et axée sur les performances. Le niveau qualitatif
élevé de l’instruction publique suisse est une des principales ressources de l’économie du
pays. Or, il est aujourd’hui gravement menacé. L’école devient de plus en plus une institu-
tion d’éducation, si bien qu’elle ne peut plus assumer sa fonction de formation avec toute
la rigueur nécessaire. La qualité de l’instruction publique souffre d’une tendance au
nivellement par le bas, qui encourage la médiocrité, et de l’abandon du principe des perfor-
mances. La tendance de l’Office fédéral de la santé publique à minimiser le problème de la
drogue et les erreurs du Conseil fédéral et du Parlement dans la politique d’asile et des
étrangers sont d’autres menaces pour l’école. Il est urgent d’inverser cette tendance.
n
Education
21
l’école, ils doivent non seulement apprendre à vivre en
groupe, mais aussi à supporter la compétition. L’encou-
ragement des performances individuelles est donc une
tâche essentielle de l’école. C’est ainsi que l’école peut
préparer les jeunes de manière optimale à la vie profes-
sionnelle indépendamment de la filière choisie – appren-
tissage, école professionnelle spécialisée ou université.
Cela signifie aussi que les examens de fin de formation
doivent être exigeants. La perméabilité des différents
niveaux ne doit pas être exagérée au point de conduire
au nivellement par le bas.
Dans une école axée sur les performances, il n’y a pas
de place pour la violence et la consommation de ciga-
rettes, d’alcool ou de drogues. Le racket, la violence et
les agressions sexuelles doivent être combattus par des
mesures préventives, mais aussi par des sanctions. En
cas de nécessité, des élèves doivent être expulsés des
écoles et recevoir un enseignement dans des classes
spéciales.
Apprentissages professionnels et universi-
tés compétitifs sur le plan international
Le développement que certains pays ont connu montre
à l’évidence qu’il n’est guère judicieux de soutenir cer-
taines filières de formation ou groupes professionnels au
détriment d’autres, voire d’opposer la formation profes-
sionnelle à la formation universitaire. Chacune et chacun
doit avoir la possibilité de suivre la formation qui convient
le mieux à ses facultés. Les personnes suivant une for-
mation professionnelle supérieure et les étudiants doi-
vent être traités sur pied d’égalité sur le plan du finance-
ment également. Pour améliorer la coopération au
niveau tertiaire, l’UDC demande en outre la réunion
dans un seul office des services qui s’occupent de
questions d’éducation. Aujourd’hui, ces tâches sont
disséminées entre l’Office fédéral de l’éducation et de la
science (OFES) du Département fédéral de l’intérieur
(DFI) et l’Office fédéral de la formation professionnelle et
de la technologie (OFPT) au Département fédéral de
l’économie (DFE). De plus, il faut poursuivre la rationali-
sation et la concentration de l’offre universitaire.
L’objectif central de la formation est la sauvegarde de la
qualité dans chaque domaine. Une personne formée en
Si vous voulez en savoir plus …
Pour un système éducatif de qualité et performant (2001)
A commander sur www.udc.ch
Positions
L’UDC réaffirme le principe suivant: les parents
éduquent, les écoles forment.
L’UDC demande que les performances et le
comportement des élèves soient clairement
appréciés par des notes et des commentaires
écrits.
L’UDC exige que la violence ne soit pas tolérée
à l’école.
L’UDC exige l’interdiction absolue des cigarettes,
de l’alcool et des drogues à l’école et l’applica-
tion rigoureuse de cette règle.
L’UDC demande que les enfants de langue
étrangère soient préparés à l’école moyennant
des cours de langue adaptés à leurs facultés,
si nécessaire dans des classes spéciales.
La formation professionnelle ne doit pas être
négligée au profit de la filière gymnasiale.
L’UDC demande que les hautes écoles spéciali-
sées attribuent des diplômes reconnus sur le
plan international.
L’UDC demande une concentration de l’offre uni-
versitaire dans l’intérêt de la qualité.
L’UDC demande une meilleure coordination du
degré tertiaire par la réunion des différents
services concernés dans un seul office.
Qualité
suisse
Suisse doit faire partie des meilleurs professionnels de
sa branche. Pour attester cette formation, les hautes
écoles spécialisées doivent pouvoir attribuer des dip-
lômes reconnus sur le plan international (bachelor et
master).
Energie
22
La sécurité de l’approvisionnement
est centrale
L’UDC approuve l’approvisionnement énergétique
actuel qui repose essentiellement sur l’énergie hydrau-
lique, la fission nucléaire et les agents énergétiques fos-
siles. Cette combinaison garantit un approvisionnement
énergétique sûr et peu polluant. La Confédération doit
mettre en place les conditions-cadres nécessaires à cet
effet et surtout veiller à la sécurité de l’approvisionne-
ment. En outre, il s’agit d’encourager les efforts visant Ã
rationaliser la production électrique, à exploiter l’énergie
de la manière la plus économique possible, à garantir un
approvisionnement complet et à réduire la dépendance
des importations de pétrole.
L’énergie nucléaire, un pilier important
de l’approvisionnement énergétique
Ne générant pas de CO
2
, l’énergie nucléaire est un élé-
ment important de l’approvisionnement électrique aussi
longtemps qu’il n’existe pas d’autres sources d’électri-
cité aussi performantes et aussi peu polluantes. Il
convient donc d’accorder une grande importance à la
sécurité de ce mode de production énergétique et à son
exploitation économique par le recyclage des éléments
combustibles. La Suisse a besoin des centrales nuclé-
aires existantes, mais elle doit aussi trouver une solution
pour le stockage des déchets radioactifs. L’UDC s’op-
pose aussi bien à un abandon immédiat du nucléaire
qu’à un abandon rampant sous la forme d’un moratoire
nucléaire, car les centrales nucléaires sont des fournis-
seurs d’électricité peu polluants, fiables et avantageux
pour notre économie.
Prix avantageux
Matière première de base, l’énergie doit être disponible
pour tous à un prix avantageux. Il faut cesser d’aug-
menter constamment les impôts et taxes grevant l’éner-
gie et renchérissant la production énergétique. L’alour-
dissement des impôts sur
l’énergie et les carbu-
rants sous le pré-
texte de la pro-
tection de
l’environ-
nement
menace
l’écono-
mie et
réduit le
pouvoir
d’achat de
chacun,
alors
que
l’effet
Energie
Qualité
suisse
L’UDC s’engage pour un approvisionnement énergétique avantageux, sûr et diversifié en
Suisse. Sous le couvert de la protection de l’environnement, les partis de gauche tentent
régulièrement de renchérir l’énergie par des impôts et redevances supplémentaires. Cette
politique ne sert pas l’environnement, mais nuit à l’économie. Les usines hydrauliques et
nucléaires suisses produisent de manière peu polluante une énergie indigène qui doit être
mise à disposition de l’économie à un prix avantageux. L’UDC s’oppose à tout renchérisse-
ment artificiel supplémentaire de l’énergie et rejette l’encouragement unilatéral de cer-
tains modes de production énergétique. Il faut éviter de soutenir des nouvelles énergies
au détriment des ressources traditionnelles. Seul un approvisionnement énergétique
diversifié offre une sécurité suffisante.
Energie
23
écologique de ces mesures est minimal. L’UDC rejette
donc la taxe CO
2
. Celle-ci n’est pas nécessaire, car les
objectifs en matière de gaz à effet de serre peuvent être
atteints d’une autre manière. Par exemple, par la réduc-
tion du prix du carburant diesel, par un allègement des
impôts grevant le gaz naturel et par la prise en compte
des forêts en tant que réservoirs d’accumulation de CO
2
dans le calcul des valeurs limites.
Non à une réforme fiscale écologique
L’UDC rejette toute réforme fiscale dite écologique qui
conduit forcément à un alourdissement de l’impôt sur
l’énergie. Ce système fonctionne peut-être en théorie.
Dans la pratique, cependant, il a trop d’effets secondai-
res négatifs. Non seulement, il renchérit l’énergie, mais
provoque aussi une hausse générale des prix. Le peu-
ple ayant nettement rejeté un changement de système,
la réforme fiscale écologique doit aussi être refusée par
simple respect de la volonté du souverain.
Ouverture du marché de l’électricité
pour les arts et métiers et l’industrie
La base légale permettant une ouverture généralisée du
marché de l’électricité a été refusée par le peuple. Pour
les arts et métiers et l’industrie, le marché de l’électricité
évoluera donc en fonction des données économiques,
mais sans réglementation de l’Etat. L’UDC s’engage ce-
pendant à ce que les entreprises tout comme les ména-
ges puissent à l’avenir profiter de prix plus avantageux
et que l’approvisionnement énergétique de la popula-
tion soit garanti.
Si vous voulez en savoir plus …
Réduction du CO
2
sans nouveaux impôts et prélèvements
(2001)
Document sur l’énergie (2003)
A commander sur www.udc.ch
Positions
L’UDC exige des conditions-cadres avanta-
geuses pour une production et une acquisition
d’énergie sûres, avantageuses et ménageant
l’environnement.
L’exploitation de la force hydraulique, source
d’énergie indigène et propre, ne doit pas être
entravée par des exigences écologiques
excessives.
L’UDC soutient l’énergie nucléaire et approuve
aussi le recyclage des éléments combustibles.
L’UDC souhaite une loi sur le marché de l’électri-
cité comportant des règles qui garantissent
l’approvisionnement et des prix avantageux pour
les arts et métiers, l’industrie et l’agriculture.
L’UDC souhaite une ouverture modérée et diffé-
renciée du marché du gaz.
L’UDC s’oppose à la taxe CO
2
, aux réformes
fiscales écologiques et à tout nouvel impôt
énergétique.
Qualité
suisse
Famille
24
Oui à la famille traditionnelle
La famille en tant que noyau de la société constitue une
valeur fondamentale et durable, surtout à une époque
de globalisation. Elle est à la base du développement
des enfants, de la prospérité commune et de la cohé-
sion des générations. Celui qui élève des enfants fournit
un travail gratuit énorme pour la société et contribue
ainsi à la prospérité commune. L’UDC s’engage pour la
protection de cette base essentielle et combat toutes
les tentatives discriminant l’institution de la famille en la
mettant sur pied d’égalité avec d’autres formes de com-
munauté.
Non à une répartition
des tâches ordonnée par l’Etat
Par le biais des bureaux d’égalité des droits, des prépo-
sés à la condition féminine et d’institutions de recherche
sur les rapports entre les deux sexes, l’Etat se mêle de
plus en plus de la répartition des tâches entre les hom-
mes et les femmes et tente de la réglementer. Les sta-
tistiques sur le coût du travail ménager, la garde des en-
fants et la conception des loisirs servent de prétexte Ã
imposer des règles sur la répartition du travail au sein de
la famille. L’UDC rejette cette intervention dans la famille
et demande la suppression pure et simple de ces ser-
vices. Chaque famille doit pouvoir décider de sa propre
responsabilité comment elle entend répartir les tâches
en son sein. Ce n’est pas l’affaire de l’Etat que d’inter-
venir dans ce domaine et de pousser les hommes et les
femmes à assumer certains rôles.
Estimer le travail éducatif
et non pas l’étatiser
L’éducation des enfants de leur naissance jusqu’à leur
majorité est de la responsabilité des parents et ne peut
simplement être déléguée à l’Etat. L’Etat n’a donc pas Ã
imposer dans tout le pays des services comme les éco-
les de jour ou les crèches d’enfants. Ces services doi-
vent être offerts en cas de besoin et leur création doit
Famille
Qualité
suisse
L’UDC soutient la famille traditionnelle et lutte contre le minage sournois de cette institu-
tion. A une époque de globalisation surtout, la famille en tant que noyau de la société a
une valeur inestimable. Le Conseil fédéral et le Parlement menacent cette base essentielle
en mettant d’autres formes de communauté sur pied d’égalité avec le mariage et en atta-
chant de moins en moins d’importance à la protection de la vie. L’UDC demande de
meilleures conditions-cadres pour la famille. Il s’agit en particulier de garantir la sécurité,
de privilégier fiscalement les familles avec enfants et de laisser aux familles la liberté de
répartir les tâches en son sein. Il n’est pas acceptable que des autorités publiques se
mêlent des affaires des familles sous le prétexte de l’égalité des droits. En outre, l’Etat n’a
pas à encourager dans tout le pays la garde des enfants à l’extérieur de la famille. L’UDC
s’engage pour la responsabilité individuelle des familles, pour l’éducation des enfants au
sein de la famille et pour la cohésion entre les générations.
Source: SPB
Famille
25
partir de l’initiative des autorités scolaires et des
parents, et non pas de la Confédération.
Améliorer les conditions-cadres
pour les familles
L’Etat doit soutenir la famille en lui offrant de bonnes
conditions-cadres. Cela commence par la protection lé-
gale de l’institution qu’est la famille. Or, le Conseil fédé-
ral et le Parlement dépensent beaucoup d’énergie pour
mettre d’autres formes de cohabitation sur pied d’éga-
lité avec le mariage. Le résultat, c’est que la famille tra-
ditionnelle est mise en question et que ce fondement de
la société est miné. L’UDC s’oppose à cette évolution.
Elle demande davantage de sécurité pour la famille dans
tous les domaines: dans la vie quotidienne, à l’école,
mais aussi sur le plan financier. Un bon moyen de sou-
tenir la sécurité financière des familles est de leur offrir
des allègements fiscaux. Contrairement aux subven-
tions généralisées, les allègements fiscaux aident les fa-
milles de manière ciblée, si bien qu’il leur reste plus pour
vivre.
Si vous voulez en savoir plus …
La famille, fondement durable de la société (2001)
A commander sur www.udc.ch
Positions
La famille doit être soutenue par des conditions-
cadres favorables et bénéficier, notamment, de
privilèges juridiques et fiscaux.
L’UDC estime que les crèches pour enfants
ne sont pas l’affaire de la Confédération.
Les familles ne doivent pas être soutenues
par des allocations familiales selon le principe
de l’arrosoir, mais par des allègements fiscaux
ciblés en fonction du nombre d’enfants.
L’UDC veut que chaque famille puisse régler de
sa propre responsabilité la répartition des tâches
en son sein. Elle demande donc la suppression
du bureau de l’égalité et d’autres offices qui
encouragent une réglementation étatique de la
vie familiale.
Qualité
suisse
Finances
26
250 francs par seconde!
C’est ce que nous dépensons au titre des intérêts sur la
dette publique. Soit bien plus que nous n’investissons
dans l’instruction publique! C’est dire aussi que l’Etat
est paralysé. Les finances publiques sont dans une si-
tuation catastrophique. La Suisse est au bord du gouf-
fre. La dette publique a plus que doublé au fil des dix
ans écoulés pour atteindre aujourd’hui quelque 215
milliards de francs. Il est grand temps de corriger le tir.
L’UDC se bat pour l’assainissement des finances. Nous
ne voulons pas de nouveaux impôts ou une augmenta-
tion des impôts existants. Il s’agit bien plus de contrain-
dre l’Etat à la discipline budgétaire en lui imposant des
baisses d’impôt.
Les dépenses échappent au contrôle
Alors que les dépenses de la Confédération se sont ac-
crues de près de 50% depuis 1990, le revenu des mé-
nages privés n’a progressé que de 22% entre 1990 et
2000. Les perspectives en matière de finances pu-
bliques sont sombres. Le Conseil fédéral et le Parlement
poursuivent leur politique dépensière. Le plan financier
prévoit une augmentation annuelle des dépenses de
4,3% d’ici à 2006, ce qui équivaut à une progression
totale de 17% en quatre ans. Durant les trente dernières
années, les comptes de la Confédération ont bouclé 23
fois avec un déficit. La dette monstrueuse va continuer
d’augmenter. Cela ne peut pas continuer ainsi! Il faut
tailler dans la liste des tâches de l’Etat. L’UDC demande
que la quote-part de l’Etat soit ramenée à son niveau de
1990, soit à 10%. Il faut cesser d’imposer sans cesse de
nouvelles tâches à l’Etat. Au contraire, il faut réexaminer
la liste actuelle des tâches et des subventions et suppri-
mer ce qui n’est pas indispensable. Les nouvelles dé-
Finances
Qualité
suisse
Conséquence de la politique financière du Conseil fédéral et du Parlement, la dette
publique a plus que doublé en Suisse durant les dix ans écoulés. La quote-part fiscale et
la quote-part de l’Etat ont progressé plus vite en Suisse que dans toutes les autres nations
industrialisées à l’exception du Japon. Au niveau fédéral, le peuple a clairement exigé des
économies en acceptant le frein à l’endettement. Cette décision n’a pourtant pas mis fin Ã
la politique dépensière du Parlement. On y parle souvent d’économies, mais on y jette tout
de même l’argent par les fenêtres. L’UDC est généralement seule à demander plus de
modération. En fin de compte, cette ardoise devra être effacée par les générations à venir,
car les déficits ne sont rien d’autre que les impôts de demain. Cela ne peut pas continuer
ainsi. L’économie doit croître et non pas l’Etat. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut créer la
prospérité. Le budget public doit être assaini par une discipline rigoureuse en matière de
dépenses et non pas par des hausses d’impôts qui saignent les classes moyennes.
20
30
40
50
60
70
80
90
100
110
Dettes
Découvert au bilan
1
991
1
992
1
993
1
994
1
995
1
996
1
997
1
998
1
999
2000
en milliards de francs
Développement des dettes et du découvert au bilan
Finances
27
penses inévitables doivent être compensées par des
coupes dans d’autres domaines.
Halte à la politique déficitaire
Les pratiques financières du Conseil fédéral et du Parle-
ment le prouvent à l’évidence: personne ne songe Ã
réduire les dépenses et chacun compte sur une aug-
mentation des recettes. Quand il est question d’une ré-
duction de la dette, le Conseil fédéral et le Parlement
pensent uniquement à procéder par une augmentation
des impôts. Ce n’est pas ce qu’a voulu le peuple en ac-
ceptant le frein à l’endettement. Ce vote est au contraire
une invitation claire et nette à changer de mentalité. Il
doit être pris au sérieux et respecté. L’UDC continuera
également durant la législature à venir à s’opposer sys-
tématiquement aux dépenses publiques superflues. Elle
veut que la Confédération mesure ses dépenses Ã
l’aune de ses recettes, et non inversement. Parallèle-
ment, il faut préparer des programmes d’abaissement
des impôts. Voilà la seule manière de replacer le mé-
nage fédéral sur une base saine.
La crise de l’endettement
compromet la compétitivité
La quote-part fiscale et la quote-part de l’Etat beaucoup
trop élevées, d’une part, la multiplication excessive des
réglementations, d’autre part, compromettent la capa-
cité d’innover et la compétitivité de l’économie suisse et
notamment des PME. Pour rattraper le retard pris dans
ce domaine, les collectivités publiques doivent baisser
sensiblement les impôts, redevances et prélèvements et
réduire la sur-réglementation actuelle. Elles doivent pro-
céder de la sorte même si les rentrées fiscales baissent.
Les faillites provoquées par un excès de charges et de
contraintes publiques affectent aussi bien l’économie
que le fonctionnement de l’Etat. Inversement, des en-
treprises saines et compétitives assurent des emplois et
des rentrées fiscales.
La crise économique actuelle résulte d’un endettement
excessif non seulement de l’Etat, mais aussi de nom-
breuses entreprises petites et moyennes ainsi que de
grands groupes. Quand la propriété privée repose avant
tout sur les capitaux de tiers, elle n’est plus une pro-
priété privée à proprement parler. Pour permettre une
reprise, l’Etat doit avant tout réduire massivement ses
dépenses, baisser les impôts, redevances et prélève-
ments et élaguer la jungle des prescriptions qui étouffe
l’initiative privée et qui bloque des ressources finan-
cières.
Si vous voulez en savoir plus …
La politique financière et fiscale suisse est sur la mauvaise voie
(1999)
Halte aux déficits publics (2001)
Catalogue des revendications UDC
«Halte à la politique déficitaire!» (2002)
A commander sur www.udc.ch
Positions
L’UDC invite la Confédération à s’imposer une
discipline rigoureuse en matière de dépenses et
à réduire les impôts pour relancer l’économie.
L’UDC exige la réduction de la dette fédérale
sans augmentation d’impôt.
L’UDC demande un abaissement annuel des dé-
penses fédérales avec pour objectif de ramener
la quote-part de l’Etat à 10% (niveau de 1990)
jusqu’en 2006.
Les dépenses supplémentaires indispensables
doivent être compensées par des économies ré-
elles.
Les excédents de recettes réalisés grâce à la
bonne conjoncture économique doivent être ren-
dus intégralement aux contribuables par le biais
d’une baisse des impôts.
Qualité
suisse
28
Qualité
suisse
Les prestations des œuvres sociales ont été constam-
ment étendues ces dernières années sans aucune
considération financière. Du coup, les dépenses so-
ciales ont presque doublé en dix ans. Cette politique
irréfléchie a mis en péril la sécurité sociale suisse.
De nombreuses œuvres sociales affichent aujourd’hui
un inquiétant déficit et les cotisations croissantes aux
assurances sociales vident notre porte-monnaie.
La hausse du coût des assurances sociales ne peut
plus, beaucoup s’en faut, être compensée par la crois-
sance économique. Les taux de croissance irréalistes
pronostiqués par les autorités n’y changent évidem-
ment rien. On estime actuellement à 4% de TVA les
besoins financiers non couverts jusqu’en 2010. Si cela
continue, la Suisse atteindra le niveau prohibitif de la
TVA dans l’UE même sans y adhérer!
Les problèmes d’argent de l’AVS
Avec son initiative sur l’or excédentaire de la Banque
nationale, l’UDC a voulu donner un coup de pouce Ã
une AVS qui en a bien besoin. Les partis du centre,
notamment, se sont opposés à ce projet avec des
arguments cousus de fil blanc:
L’objectif de la 11
e
révision de l’AVS était de compen-
ser les dépenses supplémentaires engendrées par la
10
e
révision. Mais il y a toujours, au parlement, des par-
tis qui croient que les prestations sociales peuvent être
étendues à l’infini:
Sans 1,5% de TVA et 200 millions de francs par an
provenant du rendement des réserves d’or excéden-
taires de la banque nationale, cet objectif ne sera
jamais atteint. De toute évidence, le débat sur l’AVS
L’effondrement des œuvres sociales
est programmé d’avance
«Le groupe PRD combattra avec détermina-
tion l’initiative nocive de l’UDC sur l’or et
s’opposera au pillage des réserves d’or par
les populistes de droite et la gauche.»
Communiqué PRD du 5 mars 2002 (trad.)
Le PRD préfère-t-il donc augmenter les
impôts pour garantir la pérennité d’une
AVS sérieusement menacée?
«Le PS Suisse s’engagera dans la 11
e
révision de l’AVS pour un assouplissement de
l’âge de la retraite sous la forme d’une
pré-retraite.»
Communiqué PS du 17 juillet 2000 (trad.)
Et qui paiera la facture de cette AVS
de luxe offerte à tout le monde sans
discernement?
1960
1975
1995
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
1,2
1,4
Pour-cent sur
les salaires
Les cotisations AI sont constamment augmentées!
(Source OFAS)
29
Qualité
suisse
L’UDC se bat pour garantir nos œuvres
sociales. Elle demande que
les réserves monétaires excédentaires de la
BNS reviennent à l’AVS;
de nouveaux modèles de prévoyance-vieillesse
soient crées;
l’on cesse d’étendre les prestations sociales
qui ne sont plus supportables financièrement;
l’AVS soit révisée afin d’en garantir la pérennité;
l’AI soit réformée pour mettre fin aux abus et
pour en assurer le financement.
est toujours marqué par des goûts de luxe alors qu’il
serait grand temps de poser cette importante Å“uvre
sociale sur une base financière solide.
AI – une assurance-invalidité
qui n’en est plus une
Depuis 1993, l’AI affiche chaque année un déficit. En
2001, l’excédent de dépenses a même dépassé 1000
millions de francs. La cause est simple: une augmen-
tation constante du nombre de rentiers. On ne cesse
en effet de créer de nouvelles catégories de rentiers AI:
les toxicomanes, les chômeurs de longue durée, les
assistés, etc. Aujourd’hui, l’AI fait un chiffre d’affaires
supérieur à celui des CFF et de la Poste! En moyenne,
presque 5% de toutes les personnes en âge d’exercer
une profession perçoivent une rente AI. Cette politique
mine cette œuvre sociale et met en péril les rentes en
faveur des personnes qui y ont effectivement droit,
c’est-à -dire les invalides.
La cotisation AI doit être constamment augmentée,
mais cette mesure n’a guère d’effet puisque les caté-
gories de rentiers se multiplient constamment. Il est
donc prévu de prélever un pour-cent de TVA supplé-
mentaire pour atténuer le déficit de l’AI.
Tout en augmentant les cotisations, les autorités
responsables n’hésitent pas à puiser dans le capital
des APG (allocations pour perte de gain) pour renflouer
l’AI. Or, malgré une contribution de 2,2 milliards de
francs, le solde négatif de l’AI était encore de 3,3
milliards en 2001. Un autre transfert de capital de 1,5
milliard de francs est prévu au détriment des APG. Ces
dernières seront également mises à contribution pour
financer l’assurance-maternité. Bien que le peuple ait
clairement rejeté en 1999 cette extension de l’Etat
social, l’assurance-maternité sera tout de même intro-
duite par des voies détournées Il est tellement simple
de puiser dans la caisse prétendument pleine des
APG! Une politique qui en dit long sur la mentalité de
ceux qui la pratique. Au lieu de s’attaquer à la cause du
mal, on se contente de piller des caisses par ci et par
là pour trouver de nouvelles rentrées financières.
La prévoyance professionnelle également
en crise
Grâce à son système de financement (capitalisation),
le deuxième pilier de la prévoyance-vieillesse ne posait
pas de problème pendant longtemps. Or, le projet de
révision de la LPP et la chute de la bourse ont révélé
que ce calme était trompeur. La surveillance des assu-
rances privées dans le domaine de la prévoyance pro-
fessionnelle était lacunaire. Des copinages et des er-
reurs de gestion ont plongé plusieurs caisses de
pensions dans de grosses difficultés. Trop longtemps
on a pu dissimuler des dysfonctionnements graves par
les rendements confortables de la bourse. Il faut bien
supposer aujourd’hui que de nombreux assureurs ont
utilisé la fortune du deuxième pilier pour d’autres in-
vestissements. Et auprès des caisses de pensions pu-
bliques, les découverts massifs sont la règle. Les re-
traités sont finalement les principales victimes de cette
débâcle qui résulte d’un mélange malsain des intérêts
de certains élus politiques et des compagnies d’assu-
rance.
Impôts, ta
30
Baisser les impôts!
La quote-part de l’Etat et la quote-part fiscale ont ex-
plosé durant les dix ans écoulés. La spirale de l’endet-
tement tourne de plus en plus vite. Alors que d’autres
pays comparables ont réussi durant cette période à in-
verser cette évolution ou du moins à la stabiliser, la
Suisse a réalisé un nouveau record en matière de quote-
part de l’Etat. Durant ces années, la Suisse a presque
complètement perdu son avantage international de
pays à faible taux d’imposition. Le pays tout entier en
souffre gravement. Voilà pourquoi l’UDC se bat pour une
baisse des impôts, des prélèvements et des redevan-
ces. Elle demande que le train fiscal dans la version
détaillée du Conseil national pour un montant de 2,8
milliards de francs soit réalisé. Il est également urgent de
lancer une deuxième réforme fiscale pour améliorer les
conditions cadres des entreprises et notamment des
PME. Jusqu’à l’entrée en vigueur de la réforme de l’im-
position des familles, toutes les familles avec enfant doi-
vent en outre bénéficier d’un allègement fiscal annuel de
10% sur l’impôt fédéral direct.
Concurrence fiscale
saine pour réduire les impôts
20% des contribuables paient 80% du produit de l’im-
pôt. Plus le poids de l’impôt est lourd, plus les bons
contribuables ont tendance à quitter le pays, si bien que
les contribuables restants ont une charge encore plus
lourde à se partager. Un bas niveau d’imposition permet
au contraire d’attirer de nouveaux contribuables. Ainsi,
le produit de l’impôt augmente même si le tarif fiscal est
plus bas. Ce mécanisme joue également au niveau des
cantons. Si une loi venait interdire une saine concur-
rence fiscale entre les cantons, tout le monde payerait
en fin de compte plus d’impôt. Chaque canton et
chaque commune doit donc pouvoir décider de manière
autonome de son taux d’imposition.
Réduire les prélèvements et redevances
La substance de nombreuses PME, mais aussi des mé-
nages privés, est minée non seulement par des impôts
trop élevés, mais aussi par d’innombrables taxes et
redevances. Les tâches de l’Etat se multiplient et avec
elles les taxes et redevances. Des petits montants indi-
viduels finissent par faire une grosse somme. Tout se
paie: de l’élimination des déchets aux actes officiels, en
passant par le droit de regarder la télévision d’Etat. Et,
Impôts, taxes et redevances
Qualité
suisse
La quote-part fiscale a augmenté plus rapidement en Suisse ces dernières années que
dans presque tous les pays industrialisés. La politique financière de ces dernières années
a fait des Suisses les champions du monde du paiement d’impôts. La Suisse a ainsi
presque complètement perdu un important avantage qu’elle avait autrefois sur ses
concurrents. L’UDC demande donc la réduction des impôts, redevances et prélèvements
qui ont dépassé la limite du supportable. L’Etat doit réduire ses dépenses de manière à ce
qu’elles ne dépassent pas les recettes.
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
8,00 %
8,50%
9,00%
9,50%
10,00%
10,50%
11,00%
11,50%
12,00%
12,50%
13,00%
Quote-part de l’Etat
Quote-part fiscale
Développement de la quote-part de l’Etat
et de la quote-part fiscale de la Confédération
axes et red
31
chaque année, ces taxes et redevances augmentent.
Plus personne ne connaît le nombre exact de ces prélè-
vements publics. Les autorités font strictement ce
qu’elles veulent. Elles ont fréquemment décidé de pré-
lever des redevances basées sur la consommation sans
pour autant réduire la charge fiscale à d’autres endroits.
L’UDC demande donc qu’au niveau cantonal le montant
des taxes et redevances soit clairement inscrit dans des
décrets soumis au référendum.
La Suisse, percepteur de l’UE? Non merci!
L’UDC veut renforcer la place financière et bancaire
suisse. Elle demande donc que le secret protégeant les
clients des banques soit ancré dans la Constitution fé-
dérale. La sphère privée des citoyens est ainsi protégée,
tout comme la propriété privée, base de la prospérité
commune. L’UDC s’oppose à ce que la Suisse joue le
rôle de percepteur pour d’autres pays en imposant le
revenu de l’épargne pour leur compte.
Positions
L’UDC combat tout nouvel impôt, toute nouvelle
redevance et taxe et toute augmentation des
prélèvements obligatoires existants.
L’UDC demande une baisse substantielle des
impôts fédéraux et la stabilisation de la TVA.
L’UDC se bat pour la baisse des redevances sur
le courant électrique, l’eau et d’autres taxes
prélevées quotidiennement. Lorsqu’une taxe est
prélevée en fonction de la consommation, les
impôts doivent être réduits parallèlement.
Les actes officiels imposés par l’Etat doivent être
gratuits.
L’UDC est favorable à la concurrence fiscale qui
réduit la charge de l’impôt.
Qualité
suisse
Si vous voulez en savoir plus …
La politique économique et fiscale suisse
est sur la mauvaise voie (1999)
Réduire les impôts, renforcer
la place économique suisse (2000)
Réduire les émissions de CO
2
sans nouveaux impôts
et redevances (2001)
Catalogue des revendications UDC
«Halte à la politique déficitaire!» (2002)
A commander sur www.udc.ch
Médias
32
Desserte de base et concurrence
L’Etat doit se contenter de garantir la desserte de base
radiophonique et télévisuelle. En d’autres termes,
chaque citoyen doit avoir la possibilité de recevoir en
tout temps et partout en Suisse des programmes dans
les différentes langues nationales qui lui
offrent un minimum d’informations,
d’émissions culturelles et de
programmes de distraction. Il
convient également d’assurer la
desserte des régions périphé-
riques en services média-
tiques et de télécommunica-
tion. La SSR prélève des
redevances pour assumer
ces mandats. En réduisant le
nombre d’interdiction publici-
taires, il serait possible de bais-
ser le montant des redevances de
concession. La garantie de l’appro-
visionnement de base n’exige cependant pas une situa-
tion de monopole pour la SSR. Des tiers peuvent égale-
ment assurer ce service. Une nouvelle répartition du
produit des redevances permettrait d’indemniser les
prestations fournies par des tiers dans le domaine de
l’information.
Des productions de niche comme les radios pour la jeu-
nesse, les radios de jazz, etc. ne font pas partie de la
desserte de base. Dans ces domaines, il faut laisser
jouer la concurrence et les producteurs privés doivent
être placés sur pied d’égalité par rapport Ã
la SSR. Il n’est pas acceptable que
des stations de radio privées doi-
vent se débattre avec des restric-
tions légales alors que la SSR met
sur pied des chaînes concurren-
tes avec l’argent des redevances.
Diversité de la presse écrite
et non pas pensée unique
Dans la presse écrite (journaux, ma-
gazines, etc.), également, l’UDC s’en-
gage pour une concurrence vivante et
une offre diversifiée. Il s’agit également
d’assurer l’information locale et régionale.
La diversité de la presse écrite est aujour-
d’hui menacée, et avec elle la diversité des
opinions. La pensée unique sévit dans les rédactions.
L’UDC s’engage pour une liberté des opinions et de
la presse qui mérite ce nom. Elle condamne sans am-
bages les négligences journalistiques, voire la désinfor-
mation consciente pratiquée par la presse.
La meilleure contribution que la Confédération puisse
apporter à la diversité de la presse écrite est de renon-
Médias
Qualité
suisse
Une information diversifiée et équilibrée est fondamentale pour la démocratie. La télé-
vision, la radio et les autres médias sont des facteurs déterminants pour la formation et la
diffusion des opinions. Or, après des années de contrôle socialiste des médias, la diversité
des opinions est sérieusement compromise dans notre pays. Les enquêtes et analyses
fondées et critiques sont de plus en plus rares, les comptes rendus unilatéraux et mono-
tones de plus en plus fréquents. Il n’y a plus de place pour des médias innovateurs. L’Etat
entretient de grosses machines de propagande et la télévision et la radio d’Etat em-
pêchent la concurrence et la diversité. Un petit nombre de grandes maisons d’édition re-
produisent toujours les mêmes opinions dans leurs différents produits médiatiques. L’UDC
souhaite une concurrence saine et vivante dans le paysage médiatique suisse. Il est abso-
lument nécessaire de dégager des créneaux dans lesquels peuvent s’installer des médias
privés pour relancer la concurrence, donc la diversité et le débat démocratique ouvert.
33
cer systématiquement à ses propres services, agents et
produits de relations publiques. Plus le gouvernement et
l’administration laissent les médias débattre librement
des affaires publiques, plus les journaux seront at-
trayants pour les citoyennes et citoyens souhaitant s’in-
former. En profitant de la diversité des médias, le public
garantit durablement l’existence des produits de
presse.
Pour un journalisme professionnel
et honnête
Le travail journalistique doit être honnête, objectif et pro-
fessionnel. Il est inadmissible que des groupes de
presse abusent de leur position de monopole pour pra-
tiquer un journalisme de campagne unilatéral et même
pour influencer la formation et le perfectionnement des
journalistes. La qualité de la formation et l’objectivité du
compte rendu en pâtissent forcément. L’UDC s’engage
pour une formation de qualité, diverse et indépendante
des journalistes.
Positions
L’UDC s’engage pour la diversité de l’offre et des
opinions dans les médias électroniques et dans
la presse écrite.
L’UDC demande davantage de concurrence
dans le domaine de la radio et la télévision. La
SSR doit se limiter à la desserte de base et les
producteurs privés doivent bénéficier d’un traite-
ment égal.
L’UDC s’engage en faveur d’un régime publi-
citaire libéral dans l’intérêt de la diversité des
médias et de leur développement.
L’UDC demande une baisse substantielle des
redevances de réception des programmes radio
et TV.
Qualité
suisse
Si vous voulez en savoir plus …
Document sur les médias (2003)
A commander sur www.udc.ch
Å’uvres so
34
Garantir l’AVS
L’UDC demande que l’AVS soit garantie sans baisse
des rentes, sans augmentation des impôts et sans ex-
tension des prestations. A cet effet, il faut créditer Ã
l’AVS au moins les deux tiers du rendement des réser-
ves d’or dont la Banque nationale suisse (BNS) n’a plus
besoin pour sa politique monétaire. D’autres sources
comme le produit fiscal des casinos et une gestion op-
timale du fonds de compensation peuvent également
contribuer à la consolidation de l’AVS. Le pour-cent de
TVA prélevé depuis 1999 pour l’AVS doit être consacré
intégralement à cette institution. En revanche, il faut re-
noncer à toute nouvelle hausse de la TVA. Toujours dans
l’intérêt de l’équilibre financier de l’AVS, l’UDC approuve
la mise sur pied d’égalité des rentières et des rentiers,
donc l’adaptation de l’âge de la retraite et de la rente de
veuve.
Responsabilité individuelle
dans le 2
e
et le 3
e
pilier
Le système des trois piliers est une base idéale pour une
prévoyance-vieillesse financièrement solide. Tout en
garantissant l’AVS, la Confédération doit aussi veiller Ã
offrir de bonnes conditions au développement des deux
autres piliers. Il faut notamment assurer une plus grande
transparence en ce qui concerne le 2
e
pilier. Les caisses
de retraite doivent afficher leurs stratégies de place-
ment, leurs garanties et leurs frais administratifs. De leur
côté, les cotisants doivent pouvoir choisir librement
l’institution auprès de laquelle ils veulent s’assurer. Une
plus grande concurrence dans ce secteur poserait non
seulement les rentes sur une base plus sûre, mais rap-
porterait aussi un meilleur rendement aux assurés (et
non pas uniquement aux caisses de pensions).
Les versements dans un compte du troisième pilier doi-
vent être davantage privilégiés sur le plan fiscal. La va-
leur locative doit être purement et simplement suppri-
mée. L’imposition de ce revenu fictif pénalise tout
particulièrement les rentiers, ce qui est inadmissible.
Lutte contre les abus dans l’AI
L’assurance-invalidité a été créée pour soutenir finan-
cièrement les personnes qui, du fait d’une invalidité pas-
sagère ou durable, ne peuvent plus travailler. Or, l’AI ne
Å’uvres sociales
Qualité
suisse
Après des années de gestion socialiste, le financement des œuvres sociales est aujour-
d’hui gravement menacé. L’UDC souhaite que la prévoyance-vieillesse et l’assurance-chô-
mage soient replacées sur une base financière solide. Elle ne veut pas que des prestations
de luxe soient imposées à des assurances qui ont de grosses difficultés financières.
L’effondrement des assurances sociales doit être prévenu par plus de responsabilité indi-
viduelle, par une lutte renforcée contre les abus ainsi que par de nouveaux concepts
financiers. En revanche, il faut empêcher une augmentation des impôts. Ce procédé ne
règle rien, car il consiste uniquement à enlever d’une main aux assurés ce qui leur a été
donné de l’autre.
Quote-part des charges sociales (recettes des assurances
sociales en % du PIB, source OFAS)
1950
1970
1990
2000
0
5
10
15
20
25
30
35
Qualité
suisse
ociales
pourra bientôt plus assumer cette tâche parce que sa
caisse est vide. Il est urgent d’assainir cette institution.
La réforme doit avant tout porter sur la lutte contre les
abus et sur l’encouragement de la réintégration. Il n’est
pas acceptable que des chômeurs soient mis à l’AI
parce qu’on ne veut pas prendre la peine de leur trouver
un emploi.
Tenir les promesses faites concernant
l’assurance-chômage
Durant les années de crise, il a fallu prélever un troisième
pour-cent sur les salaires pour alimenter la caisse de
l’assurance-chômage. Cette réglementation a pu être
levée entre-temps. L’objectif doit être de réduire le plus
vite possible les prélèvements sur les salaires. L’assu-
rance-chômage et les programmes d’occupation ne
doivent pas constituer une solution durable pour les
chômeurs, mais réinsérer ceux-ci aussi rapidement que
possible dans le monde du travail.
Å’uvres so
Positions
L’AVS doit être consolidée par les ressources
suivantes:
– au moins les deux tiers du rendement des
réserves d’or, dont la Banque nationale suisse
(BNS) n’a plus besoin pour sa politique moné-
taire, doivent revenir à l’AVS.
– le produit du pour-cent supplémentaire de TVA
prélevé depuis 1999 doit être utilisé intégrale-
ment pour l’AVS; ce principe inscrit dans la
Constitution fédérale n’a pas été respecté jus-
qu’ici.
– réintroduction du privilège en cas de faillite
– âge de la retraite à 65 ans pour les femmes et
les hommes
– assouplissement de la limite d’âge sans coût
supplémentaire pour l’AVS
– adaptation des rentes de veuves aux rentes de
veufs
– adaptation des rentes tous les trois ans seule-
ment
L’UDC s’engage pour la consolidation des
œuvres sociales sans augmentation des impôts.
Elle combat donc toute augmentation des
prestations.
L’UDC demande une meilleure collaboration des
différentes assurances sociales. Les procédures
doivent être harmonisées.
L’UDC demande que la lutte contre les abus
soit renforcée pour décharger les assurances
sociales.
L’UDC mise sur la responsabilité individuelle
en matière de prévoyance-vieillesse grâce à l’en-
couragement du 2
e
et du 3
e
pilier.
L’UDC s’engage à donner des conditions-cadres
optimales à l’économie afin de lui permettre de
créer des emplois; c’est plus utile que d’étendre
l’assurance-chômage. Le prélèvement sur les
salaires pour l’assurance-chômage doit être pro-
gressivement réduit.
L’assurance-invalidité ne doit pas devenir une
institution d’aide sociale. L’AI doit redevenir une
assurance intervenant en faveur de ses assurés
qui, en raison d’une invalidité, sont frappés
d’une incapacité totale ou partielle de travailler.
Si vous voulez en savoir plus …
Consolidation des Å“uvres sociales (2000)
Document sur la prévoyance-vieillesse (2003)
A commander sur www.udc.ch
Politique d
36
Halte aux abus dans le droit d’asile
Avec son initiative «contre les abus dans le droit d’asile»,
l’UDC s’est attaquée au problème des faux réfugiés et
étrangers criminels qui abusent de l’hospitalité de la
Suisse. Cette initiative a réuni la majorité des voix des
cantons, mais elle a échoué d’extrême justesse à la
majorité du peuple en obtenant 49,9% des voix. L’UDC
se voit ainsi confirmée dans ses efforts et continuera de
combattre les dysfonctionnements graves de la poli-
tique d’asile menée par le gouvernement. Il s’agit main-
tenant de renforcer la loi sur l’asile pour empêcher les
abus. Ainsi, des personnes, qui dissimulent leur vérita-
ble identité pour empêcher leur renvoi ou qui arrivent en
Suisse après avoir transité par un pays sûr où elles
auraient pu déposer leur demande, abusent clairement
de notre système.
Raccourcir la procédure d’asile
Par la grâce des possibilités de recours et autres
procédures de réévaluation, le traitement d’une de-
mande d’asile peut durer plusieurs années. Les milieux
concernés ont rapidement compris qu’il était possible,
par cette voie, d’obtenir une autorisation de séjour, in-
dépendamment de la décision de la première instance.
L’UDC demande donc une accélération réelle de la pro-
cédure par des délais contraignants non seulement
pour les premières décisions, mais aussi pour les
procédures de recours et de réévaluation. Les person-
Politique d’asile
Qualité
suisse
La Suisse est aujourd’hui l’une des principales destinations des faux réfugiés. Cette situa-
tion s’explique par la politique d’asile du Conseil fédéral et du Parlement qui, malgré les
avertissements de l’UDC, admettent sans réagir les abus les plus criants dans le droit
d’asile. Le nombre de demandes d’asile ne cesse de croître et le trafic de drogues est
contrôlé par les requérants d’asile et autres immigrants clandestins. L’UDC se bat depuis
des années contre cette évolution catastrophique. De son côté, le Conseil fédéral se
contente de faire de vaines promesses en prétendant qu’il contrôle la situation. Cela ne
peut pas continuer ainsi. L’UDC demande une intervention rigoureuse sans compromis
contre les requérants criminels et contre les immigrants clandestins. La Suisse a besoin
d’un droit d’asile, qui accorde protection à ceux qui sont réellement menacés et persécutés,
mais non pas d’un droit d’asile qui sert de prétexte à ceux qui cherchent simplement
à améliorer leur condition économique.
1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
0
25 000
50 000
75 000
100 000
125 000
150 000
175 000
200 000
Cas pendants
en 1
re
et 2
e
instance
Règlement/exécution
pendant/bloqué
Admis
provisoirement
Règlements
humanitaires et autres
Déclaration
du Conseil fédéral:
«Nous contrôlons
la situation!»
Renvois
dans les Balkans
Réfugiés
reconnus
Explication des notions:
Règlements humanitaires ou autres règlements de
police des étrangers:
personnes qui ne sont pas reconnues
comme réfugiés, mais qui peuvent rester en Suisse.
Cas pendants en 1
re
instance:
requérants d’asile en cours
de procédure.
Cas pendants en 2
e
instance:
requérants refusés en
procédure de recours auprès de la Commission de recours
en matière d’asile (CRA).
Bloqué:
règlement de séjour ou exécution du renvoi en attente
ou bloqué.
Personnes admises provisoirement:
personnes qui ne
reçoivent pas le droit d’asile, qui ne sont pas renvoyées, mais
admises provisoirement.
Personnes du domaine de l’asile, état fin 2002 (source: ODR)
d’asile
Politique d
37
nes dont la demande a été refusée doivent quitter le
pays.
Améliorer l’exécution
des décisions et réduire les coûts
La surveillance des frontières nationales est de plus en
plus négligée. Cette situation est une des raisons de l’af-
flux massif de requérants. La responsabilité en incombe
à la Confédération. Cette dernière doit donc aussi assu-
mer la responsabilité des renvois et aider de toutes ses
forces les cantons dans l’exécution des décisions. En
outre, elle doit imposer aux cantons un standard uni-
forme pour l’assistance aux requérants. Cela afin de
supprimer certaines prestations trop confortables et
d’économiser des coûts.
La Confédération doit en outre veiller à l’exécution ra-
pide des décisions. Les renvois ne sont possibles que si
l’identité des personnes concernées est connue et si les
papiers nécessaires sont disponibles. La recherche des
papiers doit être entreprise dès que la décision de la
première instance est connue, et non pas seulement
après l’écoulement du délai de recours.
Agir plus sévèrement contre les criminels
Plus le nombre de requérants d’asile est grand, plus il
est simple pour les criminels d’abuser du droit d’asile.
Environ la moitié des malfaiteurs arrêtés en Suisse sont
des étrangers. Les dispositions pénales actuelles ne
sont de toute évidence pas assez dissuasives. Les tri-
bunaux sont trop cléments et les conditions de déten-
tion trop confortables. L’UDC demande donc que les
requérants d’asile criminels soient immédiatement
expulsés, voire internés jusqu’à leur expulsion.
Si vous voulez en savoir plus …
Politique de migration – crédible et ouverte sur l’avenir (1998)
Catalogue de revendications Sécurité Suisse (2002)
Lois efficaces contre les abus dans le droit d’asile (2003)
A commander sur www.udc.ch
Positions
L’UDC demande que le tourisme des requérants
d’asile soit combattu par
– une surveillance plus efficace des frontières;
– le refus d’entrer en matière sur des demandes
d’asile déposées par des personnes arrivant
de pays sûrs (la dite «réglementation de l’Etat
tiers»);
– le placement des requérants d’asile dans des
abris collectifs dans l’attente de la décision des
autorités et de l’exécution de cette décision;
– l’exécution rigoureuse et rapide des décisions.
L’UDC demande que la procédure d’asile soit
accélérée par
– un raccourcissement des délais pour les
procédures, les recours et les réévaluations;
– par la recherche de papiers avec l’aide de
la Confédération dès la décision de première
instance connue.
L’UDC demande donc que les requérants d’asile
criminels soient immédiatement expulsés, voire
internés jusqu’à leur expulsion.
L’UDC demande l’abaissement des coûts de
l’asile par une plus grande efficacité à tous les
niveaux et par la fixation d’un standard d’assis-
tance applicable dans toute la Suisse.
Qualité
suisse
38
Qualité
suisse
Les primes d’assurance-maladie n’ont cessé d’aug-
menter depuis l’entrée en vigueur de la LAMAL. L’UDC
a été le seul parti gouvernemental à combattre ce
changement de système. Durant la campagne de
votation, les partisans de la réforme avaient affirmé
que les primes n’augmenteraient plus guère.
Le fait est que les primes mensuelles moyennes ont
fortement augmenté entre 1997 et 2003. Cela fait des
années qu’on nous annonce que le plafond est atteint:
Nonobstant ces affirmations des partisans de la
LAMAL, le coût de la santé a passé de 36 milliards en
1996, année de l’entrée en vigueur de cette loi, à 45
milliards par an. Plus d’un tiers de la population touche
aujourd’hui des contributions pour la réduction des pri-
mes. La multiplication des prestations obligatoirement
couvertes et l’extension quantitative provoquée par les
fournisseurs de prestations, de même que l’absence
d’une volonté d’économiser au niveau cantonal éloi-
gnent tout espoir d’un changement de tendance.
Les solutions-miracles qui se multiplient depuis quel-
que temps sont malheureusement inefficaces. Seule
une refonte complète du système comme le propose
l’initiative UDC permet de sortir de cette situation.
Voilà ce que demande l’initiative UDC
pour la réduction des primes:
une assurance de base solide et
performante et une baisse des primes.
Réduire les primes d’assurance-
maladie grâce à l’initiative
populaire de l’UDC
«Au profit d’une assurance de base
complète, la nouvelle loi entraîne certes une
hausse des primes, mais celle-ci sera
modeste.» (…)
Tous les assurés ensemble devront
payer une hausse unique des primes de
4,5%.
Documentation de vote
de l’Office fédéral des assurances sociales
«Les primes augmentent malheureusement
encore une fois nettement en 1997 parce que
la nouvelle loi n’atténue que progressivement
les coûts. Je compte cependant avec un
ralentissement de la hausse dès 1998 et 1999.»
Ruth Dreifuss, conseillère fédérale, dans le Tages-Anzeiger
du 6 octobre 1996
1999 est passé depuis belle lurette
et les primes continuent d’augmenter
chaque année.
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
0
50
100
150
200
250
300
Enfants (0 Ã 18 ans)
Jeunes adultes (19 Ã 25 ans)
Adultes (26 ans et plus)
Développement des primes mensuelles moyennes
pour les adultes, les jeunes adultes et les enfants
Quatre éléments d’un puzzle pour un système de santé
publique performant
39
Qualité
suisse
un système de santé publique transparent, doté
de structures simples et moins bureaucratique.
une nouvelle «œuvre de santé publique» à laquelle
les citoyennes et les citoyens peuvent s’identifier.
L’UDC propose un système qui donne des incitations
positives aux assurés, aux assurances, aux médecins,
aux thérapeutes, aux hôpitaux, etc. afin qu’ils agissent
dans la conscience des coûts de leurs actes. Les prin-
cipes d’un système de santé publique reposant sur
une base solide, performant et avantageux doivent
être ancrés dans la Constitution.
Trans-
parence
Un sys-
tème
plus
transpa-
rent et des
flux financiers simplifiés
empêcheront le gaspillage de fonds. La répartition des
tâches entre la Confédération et les cantons sera clari-
fiée. La transparence et la démocratie seront rétablies.
Les cotisants et contribuables sauront d’où provient l’argent
finançant la santé
publique et
comment
il est utilisé.
Financement sûr
L’Etat doit participer aux coûts et continuer de soutenir les
familles et personnes individuelles à faible revenu en offrant
des contributions à la réduction des primes. La Confédération
devra participer aux frais découlant des prestations
obligatoires imposées à l’assurance de base.
Liberté contractuelle
Les fournisseurs de prestations et les assureurs seront libres de
conclure des contrats de collaboration. Ainsi, les assureurs et
fournisseurs de prestations médicales tiendront davantage
compte des intérêts de leurs clients. Les contrats devront tenir
compte des besoins des clients.
Flexibiliser l’assurance
Une assurance de base fi-
nancée par des primes
supportables protège
chacune et chacun
contre les conséquences
financières d’une maladie. Les prestations obligatoires de l’assurance de base doivent servir à atténuer les dou-
leurs, à guérir et à réintégrer; elles doivent être utiles, efficaces et économiques. Toutes les
prestations offertes doivent être vérifiées par un organe indépendant
en vertu de critères établis
préalablement. Les be-
soins individuels peu-
vent être satisfaits par
le biais d’une assurance
complémentaire facultative.
40
Qualité
suisse
Politique d
Fixer des règles
En tant que pays hôte, la Suisse a le droit de décider qui
elle veut accueillir et quelles règles s’appliquent à cet
accueil. La politique de migration doit donc obéir aux
règles suivantes:
les ressortissants étrangers n’ont pas par principe
le droit de pouvoir séjourner en Suisse, qu’il
s’agisse de personnes désireuses de travailler,
de demandeurs d’asile ou de leurs familles. Les
personnes qui n’ont pas le droit de séjourner en
Suisse doivent être systématiquement renvoyées.
une personne qui reçoit une autorisation de séjour
est un hôte de notre pays et doit à ce titre respec-
ter nos lois. L’ordre et le droit doivent être imposés
rigoureusement. Il n’y a pas place en Suisse pour
des groupements et des activités extrémistes.
chaque étranger décide lui-même dans quelle me-
sure il veut s’intégrer. Il doit cependant supporter
les conséquences de son choix et ne peut s’atten-
dre à un traitement spécial. Par exemple, si une
personne ne parle aucune langue officielle de la
Suisse, elle doit veiller elle-même à faire traduire les
documents officiels ou à faire remplir les formules
officielles requises. Ce n’est pas la tâche de l’Etat
d’intervenir à ce niveau.
la naturalisation est le dernier pas d’une intégration
réussie. Elle doit toujours faire l’objet d’une
demande. Il appartient à chaque commune de
décider elle-même de la procédure de naturalisa-
tion qu’elle veut appliquer.
Main-d’œuvre étrangère oui,
immigration non
Les besoins de la Suisse en main-d’œuvre étrangère
varient avec la situation économique. Il faut donc, dans
l’intérêt de toutes les parties, que le recrutement soit
aussi souple que possible. Aussi bien des employeurs
que des salariés ont fréquemment des besoins unique-
ment saisonniers. Des autorisations de courte durée ex-
cluant le regroupement familial constituent la meilleure
Politique des étrangers
Par sa taille et sa densité démographique, la Suisse n’est de toute évidence pas un pays
d’immigration. Néanmoins, elle est devenue la destination d’un grand nombre de faux ré-
fugiés et d’immigrants clandestins. Dépassé par les événements, le Conseil fédéral assiste
à cette inquiétante évolution sans y opposer une politique valable. En raison de la mol-
lesse des autres partis politiques, la Suisse affiche aujourd’hui l’une des populations
étrangères les plus importantes d’Europe. Un habitant sur cinq de la Suisse est étranger.
Le Conseil fédéral et le Parlement tentent d’embellir cette statistique en facilitant de
manière outrancière la naturalisation. L’UDC s’oppose à ce bradage du droit de la citoyen-
neté. Elle demande une politique de migration qui réduit la proportion d’étrangers dans la
réalité et non seulement sur le papier.
A
18 %
B
32 %
C
19 %
D
31%
Parts à l’immigration en Suisse:
A) Soumis au contingentement (contrôlable par l’Etat)
B) Regroupement familial (partiellement contrôlable)
C) Transformation permis saisonniers en permis annuels
ou d’établissement; écoliers, étudiants, rentiers et
séjournants pour raison de santé (non contrôlable)
D) Autres (non contrôlable)
41
Qualité
suisse
des étrang
Politique d
possibilité de tenir compte de ces besoins. Elles per-
mettent à des personnes de travailler en Suisse pendant
une durée limitée, c’est-à -dire quand il y a du travail.
Cette politique assure la croissance économique du
pays sans encourager l’immigration. En outre, l’immi-
gration doit être étroitement surveillée dans la perspec-
tive de la libre circulation des personnes conclue bilaté-
ralement avec l’UE. L’UDC s’oppose à l’extension de ce
droit aux nouveaux Etats membres de l’UE avant que le
délai référendaire contre les accords bilatéraux ne soit
échu (2009). Si on devait assister à une forte immigra-
tion, le peuple devra se prononcer une nouvelle fois sur
ces accords. Seule une politique d’admission axée sur
les besoins de notre pays permet de réduire la propor-
tion d’étrangers.
La naturalisation,
dernière étape de l’intégration
La Suisse est une nation qui est née et qui vit par la vo-
lonté de ses habitants; le fédéralisme et la démocratie
directe sont ses principes essentiels. Les personnes qui
souhaitent s’intégrer dans notre pays doivent compren-
dre et admettre cela. On ne peut naturaliser un étranger
que s’il possède un permis d’établissement, s’il a des
connaissances orales et écrites d’une suffisantes langue
nationale, s’il peut subvenir à ses besoins et à ceux de
sa famille, s’il connaît les us et coutumes de la Suisse et
s’il respecte le droit suisse. Le souverain de chaque
commune décider à quel organe il entend donner la
compétence de naturaliser. Une décision prise selon les
règles de la démocratie est définitive et ne peut faire
l’objet d’un recours. La communauté conserve dans
tous les cas le droit de refuser une naturalisation. Le
passeport suisse n’est pas une denrée qui s’achète,
mais il doit faire l’objet d’un choix réel et conscient.
L’UDC demande donc également qu’une personne qui
obtient la nationalité suisse renonce à sa nationalité pré-
cédente. L’UDC combat en outre vigoureusement les
automatismes en matière de naturalisation (ius soli). Une
naturalisation facilitée peut être accordée aux jeunes
étrangers de la deuxième génération qui sont nés en
Suisse et qui ont passé leur scolarité en Suisse.
Positions
L’UDC demande que la proportion d’étrangers
vivant en Suisse soit effectivement abaissée par
les mesures suivantes:
– ne pas accorder d’autorisations de séjour
illimitées à des travailleurs provenant de pays
non membres de l’UE;
– prolonger le délai d’attente pour le
regroupement familial;
– exclure le regroupement familial pour les travail-
leurs au bénéfice d’une autorisation de courte
durée et pour la main-d’œuvre saisonnière;
– lutter sévèrement contre les mariages fictifs;
– ne pas accueillir des réfugiés économiques.
L’UDC demande qu’il n’y ait pas de négociation
sur la libre circulation des personnes avant 2009
avec les futurs membres de l’UE.
L’UDC refuse le droit de vote et d’éligibilité aux
étrangers.
L’UDC demande que l’attribution de la citoyen-
neté suisse soit soumise à des règles claires:
– une personne demandant la naturalisation doit
être au bénéfice d’une autorisation de séjour
illimitée, doit prouver par un examen qu’elle a
des connaissances suffisantes d’une langue
nationale et renoncera à sa nationalité précé-
dente;
– le recours judiciaire contre un refus de la natu-
ralisation est exclu;
– le choix de la procédure communale appartient
à la commune;
– la naturalisation automatique est exclue (non
au ius soli).
Si vous voulez en savoir plus …
Politique de migration – crédible et ouverte sur l’avenir (1998)
L’argent ne garantit pas l’intégration (2001)
Avoir soin du droit de citoyenneté suisse (2001)
A commander sur www.udc.ch
42
Qualité
suisse
Politique e
Défendre les intérêts de la Suisse
Mener une politique extérieure, signifie défendre les
intérêts de son pays sur les plans de la sécurité,
de l’indépendance et de l’économie. Or, le
Conseil fédéral n’a cessé dans le passé de
céder aux pressions extérieures et
d’abandonner progressivement les
avantages de la Suisse. L’UDC invite
le gouvernement à respecter les
décisions populaires. Le peuple
a, par exemple, clairement dit
non à l’adhésion de la Suisse Ã
l’UE. Néanmoins, le Conseil
fédéral maintient son ob-
jectif d’adhésion. De plus,
le Conseil fédéral s’est pré-
cipité dans de nouvelles
négociations bilatérales
avec l’UE alors que les
premiers accords n’étaient
même pas encore en vi-
gueur. Il a ainsi affaibli la position de la Suisse.
Sauvegarder l’indépendance et la liberté
au lieu de céder aux chantages
Le Conseil fédéral peine à résister aux chantages. Les
discussions sur le rôle de la Suisse durant la Deuxième
Guerre mondiale en ont donné la preuve. Pour faire ad-
hérer la Suisse aux systèmes UE de Schengen et de
Dublin, il est même prêt à mettre en question, contre la
volonté de l’UDC, des avantages aussi fondamentaux
que le secret protégeant les clients des banques. Or, les
accords de Schengen n’apportent pas plus de sé-
curité à la Suisse, mais la rapprochent tout sim-
plement d’une adhésion à l’UE. La Suisse ne doit
pas se fixer unilatéralement sur l’Europe, mais
pratiquer une politique ouverte et indépen-
dante face au monde en-
tier. L’UDC demande
donc une pause de
réflexion et rejette
toute nouvelle négo-
ciation bilatérale jus-
qu’à l’échéance du délai
référendaire sur les accords
bilatéraux actuellement en vi-
gueur, soit jusqu’en 2009.
Cette exigence s’applique éga-
lement aux négociations avec les
nouveaux Etats membres de l’UE.
Soutenir la place économique
suisse
La politique extérieure est aussi une politique écono-
mique, donc une politique qui vise à sauvegarder des
emplois. Ces dernières années, le Conseil fédéral s’est
surtout contenté de gonfler l’appareil administratif et de
créer d’onéreux postes dans le but, prétendument,
d’encourager les relations économiques internationales.
Or, les conditions de travail de l’industrie d’exportation
suisse ne se sont nullement améliorées pour autant.
L’UDC invite le Conseil fédéral à améliorer substantielle-
ment les conditions-cadres de l’économie suisse au lieu
de promulguer des programmes publics de relance. Les
Politique extérieure
L’UDC est le seul parti gouvernemental qui s’engage systématiquement pour une Suisse
neutre et indépendante en rejetant l’adhésion de la Suisse à l’UE et un rapprochement
supplémentaire à l’Otan. Elle condamne la politique d’alignement sur l’UE et sur les orga-
nisations internationales et demande que la Suisse collabore ouvertement et dans la cons-
cience de ses forces avec tous les pays du monde. Le Conseil fédéral doit systématique-
ment défendre les intérêts de la Suisse. Il doit résister aux tentatives de pression et
s’engager avec force et assurance pour une Suisse indépendante et une place écono-
mique et financière sûre et performante.
43
Qualité
suisse
extérieure
Politique e
intérêts de la Suisse doivent être tout particulièrement
défendus lors des prochaines négociations avec l’Orga-
nisation mondiale du commerce (OMC).
La neutralité et les bons offices
pour la paix et la sécurité
La meilleure contribution que la Suisse peut apporter Ã
la paix dans le monde, ce sont ses bons offices en tant
que médiatrice et observatrice. La Suisse neutre est une
terre d’accueil sûre et neutre pour les organisations
internationales. A cet effet, elle doit toujours appliquer
les principes de l’ouverture et de l’impartialité. Il n’ap-
partient pas à la Suisse de juger du bien ou du mal. La
Suisse doit se contenter d’offrir son aide dans l’intérêt
de la paix et de la démocratie partout où des pays non
neutres ne veulent ou ne peuvent pas aider.
L’UDC s’oppose au minage de la neutralité permanente,
armée et librement choisie de la Suisse. Même après
l’adhésion de la Suisse à l’ONU, elle invite le Conseil
fédéral à considérer la neutralité non seulement comme
la condition essentielle de la paix et de la liberté, mais
aussi comme base pour les bons offices. Le Conseil
fédéral a promis de s’engager au sein de l’ONU pour la
suppression du droit de veto des grandes puissances,
procédé antidémocratique s’il en est. Il doit maintenant
tenir sa promesse.
La politique extérieure
est l’affaire du peuple
Le droit à l’autodétermination de la Suisse est constam-
ment restreint par de nouvelles conventions internatio-
nales. De plus en plus souvent, des organes étrangers
décident de ce que doit faire et de ce que ne doit pas
faire le peuple suisse. Les citoyens doivent pouvoir par-
ticiper davantage que jusqu’ici à la ratification des ac-
cords internationaux. L’UDC demande donc l’extension
du droit de référendum en matière de traités internatio-
naux. Ainsi, le Conseil fédéral cessera de passer cons-
tamment outre à la volonté des citoyennes et des ci-
toyens.
Si vous voulez en savoir plus …
Indépendante, sûre d’elle, neutre (1999)
Document sur la politique extérieure (2003)
A commander sur www.udc.ch
Positions
L’UDC demande une politique extérieure ouverte
au monde entier qui vise à défendre les intérêts
de la Suisse et de son économie dans le
commerce mondial.
L’UDC combat l’adhésion de la Suisse à l’UE.
La demande d’adhésion doit être enfin retirée.
L’UDC demande un moratoire pour les négocia-
tions bilatérales avec l’UE sur de nouveaux
dossiers et s’oppose à l’extension de la libre
circulation des personnes aux nouveaux pays
membres de l’UE jusqu’à l’éventuel vote
référendaire de 2009.
L’UDC rejette l’adhésion aux conventions de
Schengen et de Dublin.
L’UDC s’engage en faveur de la place financière
suisse et demande l’inscription du secret proté-
geant les clients des banques dans la Constitu-
tion fédérale.
L’UDC demande que les citoyennes et citoyens
puissent participer davantage à la conclusion
d’accords internationaux et exige donc l’exten-
sion de référendum en matière de traités inter-
nationaux.
44
Qualité
suisse
Recherche
Recherche ciblée
Les principales ressources
de la Suisse résident non
seulement dans le savoir-
faire professionnel, mais
aussi dans la recherche et
le développement. Le souci
du travail bien fait, le sens
des responsabilités et les
grandes exigences qualita-
tives de la Suisse sont pro-
verbiales et font de notre
pays une plate-forme de
recherche idéale. Il s’agit
de conforter cette position
en ciblant l’effort: la recher-
che fondamentale est l’af-
faire des universités, alors
que la recherche et le déve-
loppement appliqués doi-
vent être pratiqués en col-
laboration étroite avec
l’
économie et soutenus par
des in
citations financières
judicieuses. Les grands
projets réalisés en collabo-
ration internationale sont Ã
saluer, mais l’accent doit
être mis sur des projets na-
tionaux aux dimensions
contrôlables. C’est à ce ni-
veau que réside la force de
la Suisse. La recherche in-
novatrice doit être encou-
ragée par des conditions-
cadres favorables, en ce
sens que les investisse-
ments dans des projets de
recherche doivent être pri-
vilégiés fiscalement et que
les scientifiques doivent
participer aux résultats fi-
nanciers de leurs travaux.
La recherche est Ã
la base de nouveaux
emplois
La Suisse se distingue par
un grand nombre de lau-
réats de prix de la recher-
che et une forte proportion
de brevets. Notre pays est
leader dans les sciences
naturelles et les sciences
de l’ingénierie. Cette posi-
tion de pointe doit être ga-
rantie durablement, car elle
permet de créer des em-
plois à forte valeur ajoutée.
Les projets de recherche
Recherche et technologie
L’UDC soutient les sciences et la recherche en Suisse. Une recherche bien ciblée est la
clef du succès économique. La recherche n’est pas un but en soi, mais doit apporter une
contribution concrète à la solution des problèmes économiques et sociaux. L’UDC de-
mande donc une collaboration étroite entre la recherche et l’économie. La recherche fon-
damentale dans les universités et la recherche de pointe dans les entreprises assurent la
prospérité de l’économie suisse et garantissent des emplois. En donnant des conditions-
cadres avantageuses à la recherche innovatrice des entreprises et en concentrant les
moyens disponibles sur des projets de recherche nationaux ciblés, la Suisse peut pleine-
ment exploiter son potentiel en tant que site de recherche souple et doté de dimensions
raisonnables.
45
Qualité
suisse
e et techn
Recherche
doivent donc s’adapter aux besoins du marché. Les
conditions-cadres légales et fiscales doivent être
conçues de manière à ce que la recherche reste
attrayante pour les entreprises.
L’être humain
n’est pas un objet de recherche
L’UDC approuve la liberté scientifique, mais cela ne si-
gnifie pas que l’homme doit devenir un objet de recher-
che. Compte tenu des possibilités actuelles du génie
génétique, qui vont jusqu’au clonage d’êtres humains,
le législateur doit mettre en place des règles qui n’entra-
vent pas la recherche, mais qui protègent la vie
humaine. Il est ainsi inadmissible que des embryons
humains soient produits à des fins de recherche et que
des êtres humains soient clonés. La dignité de l’homme
doit être respectée et la recherche doit être au service
de l’homme, et non l’inverse.
Définir des lois-cadres au lieu d’imposer
des réglementations tatillonnes
Les nouvelles technologies se développent plus rapide-
ment que la législation y relative. Cette situation est
aussi une chance. Le législateur doit se limiter à mettre
en place des lois-cadres qui soient applicables. Il ne
peut et ne doit pas régler tous les détails. Les règles ne
servent à rien si personne ne les connaît, si elles ne sont
pas applicables ou encore si elles ne peuvent pas être
imposées. Il n’est guère utile non plus de soutenir des
nouvelles technologies avec des subventions fédérales.
L’exemple de l’informatique illustre clairement ce cons-
tat. La Confédération arrive généralement trop tard et au
mauvais endroit quand il s’agit de nouvelles technolo-
gies. Le marché est le meilleur garant d’une exploitation
large et utile du progrès technique.
Si vous voulez en savoir plus …
Pour un système de formation de qualité et performant (2001)
A commander sur www.udc.ch
Positions
L’UDC s’engage en faveur de la recherche
scientifique en Suisse et présente les exigences
suivantes:
– la recherche doit être orientée sur l’économie
et la pratique.
– les centres de recherche doivent collaborer
étroitement pour éviter les doubles emplois et
économiser des frais.
– les moyens financiers consacrés à la recher-
che doivent être en priorité engagés en Suisse.
– les projets cofinancés par l’économie doivent
profiter plus largement des crédits publics à la
recherche.
– les investissements dans la recherche et la
formation doivent bénéficier de privilèges
fiscaux généreux.
– les chercheurs des universités et des hautes
écoles professionnelles doivent participer aux
résultats financiers de leurs recherches.
L’UDC souhaite une recherche basée sur la
responsabilité humaine, notamment dans le do-
maine de la génétique et des cellules-souches.
L’UDC s’engage en faveur du libre
développement des nouvelles technologies.
L’UDC refuse de gaspiller l’argent des contribua-
bles dans l’encouragement de la mise en réseau
électronique.
Santé pub
46
Enfin des primes d’assurance-maladie
plus basses!
La santé publique est un des grands soucis de la popu-
lation suisse. Les assurés et les patients rechi-
gnent à payer des primes toujours plus élevées
sans avoir le droit de choisir les prestations
qu’ils souhaitent assurer ou auxquelles ils
préfèrent au contraire renoncer. L’initiative
pour la réduction des primes lancée par
l’UDC permet aux citoyennes et aux
citoyens de participer
activement à la
concep-
tion de la
future santé pu-
blique. Elle exige
une plus grande
liberté de choix dans
l’assurance-maladie.
Personne ne doit être contraint de payer des prestations
dont il ne veut pas. L’assurance de base doit couvrir
toutes les prestations médicales qui servent à atténuer
la douleur, à guérir et à réintégrer et dont l’utilité médi-
cale est scientifiquement reconnue. Les autres presta-
tions doivent être couvertes par l’assurance complé-
mentaire selon les souhaits et besoins individuels. Ainsi,
les primes d’assurance-maladie pourront enfin baisser.
Transparence et non explosion des coûts
Les coûts de la santé publique suisse augmentent plus
rapidement que le produit intérieur brut. Au niveau inter-
national, la Suisse accuse la plus forte croissance
de ces coûts après les Etats-Unis. Des in-
justices et des dysfonctionnements sont Ã
l’origine de cette évolution néfaste.
L’efficacité, l’utilité et l’économie de
la majeure partie des prestations
couvertes par l’assurance de base
n’ont jamais été vérifiées
sérieusement.
Les nouveaux
produits sont
généralement
utilisés sans vé-
rification préalable de leur
réelle nécessité et sans examen
de leur rapport qualité / prix. Selon des
études récentes, quelque 2,7 milliards de
francs sont dépensés chaque année pour des presta-
tions médicales inutiles. La transparence imposée par
l’initiative UDC grâce à la stricte séparation des fournis-
seurs de prestations (hôpitaux, médecins, etc.) et des
assureurs permettrait d’y remédier.
Santé publique
Qualité
suisse
La politique de la gauche a rendu malade la santé publique. Comme l’UDC l’avait déjà pré-
dit lors du vote sur la nouvelle loi sur l’assurance-maladie (LAMAL), les primes augmentent
d’année en année au point de devenir insupportables pour de nombreuses familles. Paral-
lèlement, les drogues sont désormais qualifiées de produits de consommation normaux et
la facture pour la distribution d’héroïne est présentée aux caisses-maladie. L’assistance
au décès devient plus importante que la protection de la vie. Il est grand temps de chan-
ger radicalement de mentalité. L’UDC fait un premier pas dans ce sens avec son initiative
«pour des primes d’assurance-maladie plus basses». Cette initiative inscrit la concurrence
et la transparence financière dans la Constitution. Elle a pour objectif de réduire les coûts
et les primes grâce à un changement d’orientation. Il n’est pas acceptable qu’une majorité
doive payer les traitements de luxe revendiqués par une minorité.
Santé pub
47
Qualité
suisse
blique
Mourir dignement –
non à l’euthanasie active
La vie humaine risque d’être considérée de plus en plus
comme un facteur de productivité. Ce changement des
mentalités a pour conséquence que les appels en faveur
de la dépénalisation de l’avortement et de l’euthanasie
se multiplient. L’UDC s’oppose à cette tendance qui
consiste à distinguer entre une vie humaine digne d’être
sauvegardée et une vie humaine qui en est indigne. Elle
rejette donc strictement l’euthanasie active. Inverse-
ment, la vie ne doit pas être prolongée à l’infini par des
mesures artificielles au point qu’une machine maintient
en vie un être humain sans défense (acharnement thé-
rapeutique). Il s’agit bien plus de soutenir la médecine
palliative afin de soulager les personnes frappées d’un
mal incurable et endurant de grosses souffrances et de
leur permettre de mourir dignement.
La politique contre les drogues
est aussi une politique pour la santé
Les interventions publiques de l’Office fédéral de la
santé publique en faveur de la libéralisation des drogues
ont porté des fruits amers. La consommation de dro-
gues augmente et avec elle se multiplient les consé-
quences négatives de la toxicomanie: troubles de déve-
loppement et de comportement chez les jeunes,
accidents à la suite de la consommation de drogues,
problèmes sociaux dus à l’abus de drogues. Là encore,
la politique pratiquée chez nous vise à donner à la
Suisse une position de pointe dans un triste palmarès
international. Cette évolution est fatale. Il faut la stopper
en posant quelques jalons clairs et nets: la consomma-
tion et, surtout, le trafic de drogues doivent être pour-
suivis comme un délit. La consommation de drogues
n’est pas un plaisir innocent, mais nuit massivement à la
santé, comme le confirment des études récentes.
Si vous voulez en savoir plus …
Pour une santé publique à visage humain et financièrement
supportable (2000)
Argumentaire pour l’initiative «pour baisser les primes» (2002)
A commander sur www.udc.ch
Positions
L’UDC vise avec son initiative populaire «pour
baisser les primes d’assurance-maladie»
une diminution des primes.
L’UDC demande un modèle à deux échelons
pour l’assurance-maladie, soit une assurance
de base obligatoire allégée et une assurance
complémentaire facultative.
L’UDC combat l’étatisation rampante de la santé
publique et demande davantage de concurrence
afin de réduire les coûts tout en accroissant la
qualité des prestations.
L’UDC refuse l’euthanasie active et se prononce
pour le renforcement de la médecine palliative
afin de soigner et d’accompagner les personnes
atteintes d’un mal incurable et mourantes.
L’UDC rejette résolument la libéralisation des
drogues dures et douces.
48
Qualité
suisse
Le développement catastrophique de la situation dans
le domaine de l’asile est en contradiction flagrante
avec les promesses répétées du gouvernement qui
prétend contrôler la situation. La réalité est la suivante:
le nombre de demandeurs d’asile augmente sans
cesse
les immigrants clandestins et les ainsi nommés
«sans papier» (personnes sans autorisation de
séjour) forcent la main des autorités pour obtenir
un droit de séjour
de plus en plus de trafiquants de drogues abusent
du droit d’asile suisse
Pourquoi en est-il ainsi? Tout simplement parce que per-
sonne n’ose s’attaquer à ce sujet délicat! Et pourquoi
personne n’ose s’y attaquer? Parce que la compétence
fait défaut. Dans aucun autre domaine on ne dit et
n’écrit autant de sottises que dans la politique d’asile.
Cela fait des années que l’UDC met en garde contre ce
développement dangereux. Un groupe de travail
interne au parti, composé de spécialistes des ques-
tions d’asile et de membres des autorités chargées de
l’exécution de la loi, prépare en permanence des pro-
positions qui vont du concept de migration jusqu’au
comblement de lacunes dans la loi. Ces propositions
sont présentées au Parlement sous forme d’interven-
tions. Elles ne reçoivent cependant pas le soutien des
Saviez-vous que la débâcle en
matière d’asile est faite maison?
1
986
1
988
1
990
1
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1
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1
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1
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2000
2002
0
5 000
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15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
40 000
45 000
50 000
Développement des demandes d’asile depuis 1986
«Je ne veux pas discuter maintenant de ce
qui aurait pu être fait autrement ces années
passées …»
Ruth Metzler, conseillère fédérale PDC,
Berner Zeitung du 19 août 2000
L’UDC veut en discuter!
«Les requérants d’asile qui ont un permis
d’établissement doivent être mieux intégrés.»
Prospectus PRD concernant la politique d’asile (trad.)
Depuis quand des requérants d’asile
ont-ils un permis d’établissement?
Quand on ignore à tel point un sujet, on
renonce à faire imprimer un prospectus.
«On n’arrête pas l’immigration clandestine
avec des instruments de politique intérieure
et locale!»
Regine Aeppli, conseillère nationale PS,
Tages-Anzeiger du 11 octobre 2002
Et encore moins avec des belles paroles!
49
Qualité
suisse
autres partis qui préfèrent combattre l’UDC que les
abus dans le droit d’asile. Deux initiatives populaires de
l’UDC contre les abus dans le droit d’asile ont échoué
de justesse en 1996 et 2002.
Voilà ce que l’UDC a fait au Parlement pour
combattre les abus dans le droit d’asile:
1984
Motion Ogi:
Réorganisation de l’administration fédérale
1985
Motion Sager:
Loi sur l’asile. Révision
1989
Interpellation SVP:
Asile en cas d’afflux extraordinaire de requérants
1990
Motion Hösli:
Coûts des investissements pour le logement des
requérants d’asile
1991
Postulat Reimann:
Lutte contre les dépôts multiples de demandes
d’asile;
Postulat UDC:
Politique d’asile;
Postulat Fischer:
Centres d’ac-
cueil supplémentaires pour les requérants d’asile entrés clandestinement
1992
Motion Bortoluzzi:
Requérants d’asile criminels
1995
Motion SVP:
Procédure d’asile en l’absence de papiers d’identité.
Révision de la loi
1996
Postulat Baumann:
Mesures diplomatiques contre les pays d’origine
de requérants qui refusent de collaborer
1997
Interpellation UDC:
Franchissements illégaux de la frontière
1998
Interpellation UDC:
Exécution dans le domaine de l’asile
Interpellation UDC:
Hausse des coûts en raison de l’augmentation du
nombre de demandes
1999
Interpellation urgente UDC:
Droit d’urgence dans le domaine de l’asile
Motion Freund:
Bases légales permettant l’internement de requérants
criminels
2000
Motion UDC:
Bases légales pour combattre les mariages fictifs;
Motion Baumann:
Lutte contre les escroqueries en matière de séjour
et de naturalisation par des mariages fictifs;
Motion Borer:
Assurance-
maladie pour les requérants d’asile, les personnes admises provisoire-
ment et les personnes ayant besoin de protection;
Motion Hans Fehr:
Nouvelle conception du droit de recours en matière d’asile
2001
Postulat Dunant:
Procédure d’asile. Accélération
Motion Dunant:
Combler des lacunes choquantes dans la pratique de l’asile
Motion Dunant:
Procédure dans les centres d’accueil
2002
Motion Schlüer:
Loger dans leur région d’origine les requérants
refusés
C’est uniquement grâce à l’UDC
que la débâcle de l’asile n’est pas devenue une
catastrophe!
que la Suisse n’est pas encore une île d’asile
en Europe!
que le coût effectif de l’asile – plus de
2 milliards de francs – est connu.
que la surveillance des frontières n’a pas été
complètement abandonnée!
que le Parlement débat d’un durcissement de
la loi!
que le coût de l’assurance-maladie des
requérants d’asile n’est pas assumé par tous
les autres assurés.
«La politique d’asile (…) n’est plus un grand
thème de discussion en Allemagne. Cette
situation s’explique par la politique plus
restrictive dont sont convenus l’ancien
gouvernement Kohl et l’opposition socialiste.
Depuis, le nombre de demandes d’asile a
continuellement baissé.»
NZZ, 7 novembre 2002
Dans d’autres pays, la collaboration entre les partis est
meilleure quand il s’agit de résoudre des problèmes
importants:
Maintenant qu’il est presque trop tard et que la pres-
sion est devenue très forte, les autres partis et le
Conseil fédéral ont peut-être compris qu’il faut agir. Le
dimanche 24 novembre 2002, 49,9% des citoyennes
et des citoyens ont voté pour l’initiative UDC contre les
abus dans le droit d’asile. Face à ce résultat, les partis
prétendument bourgeois et Ruth Metzler ont été for-
cés de promettre une révision de la loi sur l’asile tenant
compte de ce malaise. Encore une promesse. A
quand les actes?
50
Qualité
suisse
Sécurité
Coopération et coordination sur mesure
La sécurité intérieure et la sécurité extérieure ne sont
plus divisibles. Il faut que la réflexion sectorielle des dé-
partements fédéraux cède la place à la coopération.
Cela fait longtemps que l’UDC demande la création
d’un département de la sécurité. Il serait ainsi possible
de réunir sous un seul toit le Corps des gardes-fortifica-
tions, le service de renseignement stratégique, le Corps
des gardes-frontière et la protection de la population.
Cette organisation offrirait un grand nombre de syner-
gies.
La coopération avec l’étranger doit être limitée aux do-
maines nécessaires à la protection du pays. En aucun
cas, la Suisse neutre ne doit adhérer à des pactes mili-
taires comme l’OTAN.
Armée XXI et protection de la population
L’UDC s’engage pour une armée de milice moderne,
performante et crédible, une armée ancrée dans la
population. A côté de son mandat principal qui est de
défendre le pays et de garantir la neutralité et l’indépen-
dance de la Suisse, l’armée doit subsidiairement soute-
nir les autorités civiles. L’UDC suit avec inquiétude la
concrétisation de modèle Armée XXI. Elle veillera à ce
que les principes énoncés ci-dessus, de même que
l’idée de la milice, soient suffisamment pris en compte
et que les moyens nécessaires à cet effet soient mis Ã
disposition.
Le dispositif de protection de la population, qui com-
prend la police, les services de santé, la protection civile
et les exploitations techniques, doit rester l’affaire des
cantons.
La protection des frontières
est plus importante que jamais
Les frontières ouvertes en Europe et, partant, la mobilité
croissante des criminels, mais aussi la pression des im-
migrants clandestins et des faux réfugiés font du Corps
des gardes-frontière un organe de sécurité essentiel.
Aujourd’hui, les activités fiscales ont cédé le pas aux
tâches de sécurité. En raison de la suppression de pos-
tes de douane ces dernières années, la surveillance des
frontières n’est plus suffisante aujourd’hui. Les attaques
contre les gardes-frontière se multiplient. Il faut renforcer
l’effectif et moderniser en permanence l’équipement de
cette formation. D’une manière générale, les personnes
en uniforme ou en service public ont besoin d’une
meilleure protection. Des agressions contre elles doivent
être considérées comme des délits poursuivis d’office.
Une personne attaquée dans l’exercice de ses fonctions
ne doit pas avoir à déposer plainte et à demander l’ou-
verture d’une poursuite pénale. D’autant moins qu’elle
s’expose ainsi à un risque supplémentaire.
Agir sévèrement
contre toutes les formes de délit
Les atteintes à la vie et à l’intégrité physique ne cessent
de progresser. Les villes et les grandes agglomérations
Sécurité
La garantie de la sécurité intérieure et extérieure est une tâche centrale de l’Etat. La
Confédération l’assume pourtant de moins en moins. Les frontières du pays sont mal sur-
veillées; le nombre de délits contre l’intégrité physique augmente constamment; le trafic
de drogues est florissant. Il est grand temps d’agir. L’UDC exige une intervention sévère
contre les criminels. Les peines prononcées doivent viser en premier lieu à protéger les
victimes et non pas à ménager les auteurs. Les organes de sécurité doivent coopérer plus
étroitement. L’UDC demande donc la création d’un département fédéral de la sécurité. Au
lieu de se fier essentiellement à la collaboration avec l’étranger, la Suisse doit organiser et
concentrer ses propres forces. Elle doit maintenir une armée de milice forte et des corps
de police bien équipés; en outre, elle doit se doter de bases légales efficaces.
51
Qualité
suisse
Sécurité
sont particulièrement touchées par le trafic de drogues
et le vandalisme, des délits qui, trop souvent, ne sont
guère poursuivis et sanctionnés. Cette situation affecte
la qualité de la vie, menace le commerce et entraîne des
frais énormes. L’attitude trop molle des autorités encou-
rage les vandales et délinquants. Aussi, l’UDC de-
mande-t-elle une application rigoureuse du droit et un
maintien strict de l’ordre. Quand la sécurité est mena-
cée, les polices cantonales et municipales doivent être
engagées pour régler ce problème et ne pas être affec-
tées à des tâches secondaires comme le contrôle des
voitures parquées. Si nécessaire, les effectifs de police
doivent être renforcés. Pour être plus dissuasives, les
peines doivent être renforcées et les procédures doivent
être accélérées. Il est proprement inadmissible de libé-
rer des malfaiteurs simplement parce qu’on estime ne
pas pouvoir leur imposer un emprisonnement trop long.
La population a le droit d’être protégée.
Lutter contre la criminalité
à tous les niveaux
De plus en plus souvent des bandes de jeunes terrori-
sent les écoles et les lieux de rencontre des jeunes, ainsi
que les rues et les transports publics. Le droit pénal
suisse ne répond plus avec suffisamment de rigueur Ã
la gravité de ces délits. L’UDC demande que le Code
pénal soit adapté à cette évolution. Si les jeunes dé-
linquants sont des étrangers et s’ils récidivent, il faut
envisager l’expulsion de toute leur famille.
Les restrictions du droit de détenir des
armes sont inutiles contre la criminalité
L’UDC rejette toute restriction apportée au droit de dé-
tenir des armes. Le principe selon lequel chaque soldat
suisse peut garder son arme personnelle chez lui et peut
la conserver à la fin de ses obligations militaires ne doit
pas être touché. Des mesures bureaucratiques et chi-
canières contre des propriétaires d’armes responsables
et honnêtes ne sont pas un instrument efficace contre la
criminalité. La proposition de l’UDC de punir beaucoup
plus sévèrement les malfaiteurs utilisant des armes pour
commettre leurs délits est nettement plus utile.
Si vous voulez en savoir plus …
Contrôles frontaliers – plus nécessaires que jamais (1999)
La sécurité est un droit (1999)
Catalogue des revendications Sécurité Suisse (2002)
A commander sur www.udc.ch
Positions
L’UDC demande la création d’un département
fédéral de la sécurité.
L’UDC refuse la création d’une police fédérale et
demande que la coopération policière intercan-
tonale par le biais des concordats soit améliorée.
L’UDC s’engage en faveur d’une armée de milice
moderne, performante et crédible, une armée
capable de défendre la liberté, l’indépendance
et la neutralité.
La défense nationale est la tâche prioritaire
de l’armée.
L’UDC rejette l’adhésion de la Suisse à des
pactes militaires comme l’OTAN.
L’UDC demande le respect des droits démocrati-
ques avant que des décisions importantes et
irréversibles soient prises en politique de sécurité.
L’UDC demande l’intervention sévère de la police
contre toute forme de criminalité, mais aussi
contre des manifestants violents, des trafiquants
de drogues et des vandales.
Les agressions contre des personnes en service
public doivent être considérées comme des
délits poursuivis d’office.
L’UDC demande l’internement à vie pour les
délinquants sexuels ou violents jugés très
dangereux et non amendables et notamment
pour les récidivistes. Pour les récidivistes, une
libération anticipée sur la base d’une expertise
psychiatrique est exclue.
Les criminels étrangers doivent purger leur peine
dans leur pays d’origine. L’UDC demande que la
Suisse conclue des accords allant dans ce sens
et les applique.
52
Qualité
suisse
Société et
Laisser la place au développement
individuel de la femme et de l’homme
La femme et l’homme, les enfants et les seniors se com-
plètent harmonieusement dans une société saine. La
combinaison des caractéristiques et des qualités parti-
culières de chacun, la complémentarité du goût de l’in-
novation des jeunes et de la riche expérience des an-
ciens, tout cela contribue au développement profitable
d’un pays. Il n’est pas acceptable que des personnes
soient exclues du processus de décision simplement
parce qu’elles ont atteint un certain âge. Dans cette
même idée, il faut s’abstenir d’imposer aux femmes ou
aux hommes un certain rôle dans la société ou de sou-
tenir plus particulièrement un groupe par rapport à un
autre en imposant, par exemple, un règlement de quo-
tas. Ce n’est pas la tâche de l’Etat de garantir la repré-
sentation politique ou la participation politique de grou-
pes de la population ou de groupes d’intérêts. Il appar-
tient aux partis et aux sociétés d’agir à ce niveau. Ainsi,
l’UDC offre diverses plates-formes de travail politique
actif avec ses Jeunes UDC (JUDC), ses Femmes UDC
et ses Seniors UDC et crée ainsi diverses possibilités de
participation démocratique.
Liberté et sécurité pour les jeunes
Les enfants et les adolescents doivent grandir dans une
société sûre et ordrée. Ils doivent disposer d’assez de
liberté pour s’épanouir individuellement et de possibili-
tés de participer à la vie sociale. L’UDC s’engage donc
pour la sécurité en Suisse et pour un Etat svelte et sans
dette. Elle inclut précocement les jeunes dans la poli-
tique pour leur permettre de s’exprimer et d’assumer
des responsabilités. Les Jeunes UDC saisissent directe-
ment les organes politiques des problèmes touchant les
jeunes. Ils mènent une politique indépendante et repré-
sentent la génération à venir qui n’a pas envie d’étouffer
sous les impôts et les contrôles étatiques. Leur action
repose sur des valeurs comme la responsabilité indivi-
duelle, l’esprit d’initiative et l’engagement.
Les seniors, épine dorsale de la société
L’UDC s’oppose à ce que les seniors soient considérés
comme inaptes à jouer un rôle politique et social lors-
qu’ils ont quitté la vie professionnelle active. Plus que ja-
mais à une époque de rapide changement, la généra-
Société et Etat
La responsabilité individuelle et la liberté personnelle sont des valeurs centrales de la
Suisse. L’Etat a la tâche de protéger la vie et de mettre en place les conditions-cadres per-
mettant à chaque être humain de s’épanouir librement et individuellement. En revanche,
l’Etat n’a pas à se mêler de la sphère privée des citoyens. Conséquence de la politique de
la gauche et des partis du centre, les lois et interventions de l’Etat restreignant la liberté
se multiplient. L’Etat devient toujours plus actif et assume sans cesse de nouvelles tâches
dans le domaine privé. Parallèlement, il néglige ses devoirs de base comme, par exemple,
la garantie de la sécurité. L’UDC veut que l’Etat se concentre à nouveau sur ses tâches
essentielles et laisse la place au développement libéral et individuel des jeunes et des
moins jeunes.
53
Qualité
suisse
t Etat
Société et
tion ancienne constitue un pilier important de la société
par son savoir et son expérience. Dans dix ans, la moi-
tié des citoyennes et citoyens aura plus de 50 ans.
Conclusion: il faut exploiter le potentiel et l’expérience
de la génération ancienne au lieu de se lamenter sur le
développement démographique.
Par ailleurs, il faut aussi garantir la sécurité sociale des
seniors et leur offrir une stabilité suffisante. Pour de
nombreux retraités, l’AVS constitue la principale res-
source durant la retraite. La charge des impôts force
nombre d’entre eux à demander des prestations com-
plémentaires. L’UDC demande donc que les rentiers bé-
néficient d’une déduction analogue à celle accordée
pour les enfants. Ce système fiscal serait plus juste et
plus efficace. Parallèlement, la prévoyance privée doit
être encouragée dans l’intérêt des générations de ren-
tiers à venir.
Si vous voulez en savoir plus …
La famille, le fondement durable de la société (2001)
Document sur la politique des seniors (2003)
A commander sur www.udc.ch
Positions
L’UDC veut que les deux sexes et les généra-
tions agissent en partenaires sans intervention
de l’Etat.
L’UDC s’engage pour un Etat exempt de dettes
et performant dans lequel les jeunes peuvent
développer leurs propres perspectives d’avenir
sans avoir à assumer les charges laissées par les
anciens.
L’UDC veut que le potentiel de chaque
génération soit exploité.
L’UDC demande une déduction fiscale équitable
en faveur des rentiers AVS ayant un petit revenu.
54
Qualité
suisse
Sport et c
Les sociétés sont à la base
Les sociétés continuent de
jouer un rôle primordial
dans la vie sociale. Elles
encouragent par un effort
privé le sport et la culture
au-delà des frontières
sociales et linguistiques.
L’apport des sociétés
au bien-être général et
à la cohésion des gé-
nérations et des grou-
pes de la population
est remarquable. Si
l’Etat intervient, il
crée des inégali-
tés et détruit
ainsi, au profit
de programmes
étatiques, des initiatives privées supportées par de lar-
ges couches de la population. L’UDC demande que la
Confédération se contente d’intervenir uniquement
quand cela est utile à la collectivité et souhaité par les
sociétés.
Engagement privé et public
Dans le sport, tout particulièrement, l’effort privé et l’en-
gagement public se complètent utilement. Le sport de
masse constitue la base du sport de compétition. In-
versement, les performances des grands athlètes –
comme les footballeurs – encoura-
gent la jeunesse à pratiquer un
sport. Aucun autre do-
maine ne se prête
aussi bien à la colla-
boration avec les
sponsors que le
sport. Ce constat doit
être pris en compte
dans l’élaboration de
programmes d’encoura-
gement. Il a trouvé une
concrétisation au plus haut
niveau puisque la demande
de l’UDC de créer un Office
fédéral du sport à Macolin
a été satisfaite. Centre de
compétences national et pu-
blic, cet office remplit des tâches
multiples dans les domaines de la formation, de l’ensei-
gnement et de la recherche tout en collaborant avec des
sociétés sportives et d’autres partenaires privés.
Sport sans dopage et sans violence
Le dopage et la violence ont jeté le discrédit sur le sport.
En particulier, le sport de compétition suscite régulière-
ment de vives critiques. L’esprit sportif semble céder la
place au trucage et au droit du plus fort. Cela doit chan-
Sport et culture
L’UDC considère le sport et la culture comme des contributions importantes au bon fonc-
tionnement de la société et aux loisirs. De plus, ces activités constituent des facteurs éco-
nomiques non négligeables pour la Suisse. Cela dit, ni le sport, ni la culture ne sont des
tâches prioritaires de l’Etat. La nouvelle Constitution fédérale ouvre la porte à un nouveau
gaspillage de l’argent des contribuables sans pour autant faire avancer la cause. Dans le
sport comme dans la culture, la Confédération doit se contenter de jouer un rôle coordina-
teur et complémentaire. Elle peut intervenir subsidiairement quand il s’agit de fixer des
principes et quand les sociétés privées touchent au bout de leurs possibilités. Il ne peut
cependant être question que la Confédération finance un sport d’Etat et une culture
d’Etat parallèlement à l’initiative privée.
55
Qualité
suisse
ulture
Sport et c
ger. L’UDC approuve les mesures visant à prévenir les
manquements et à punir les fautifs. Elle a d’ailleurs fait
des propositions dans ce sens au Parlement. Pays
hôte de grandes manifestations sportives comme
les Championnat Européens de football 2008, la Suisse
doit veiller à la sécurité et au bon déroulement des
manifestations. De la sorte, elle trouvera assez de spon-
sors privés pour assumer le financement afin que les
finances publiques soient ménagées. Quand l’économie
s’engage et que la population approuve largement un
projet, le succès de ce dernier est garanti.
Pas de culture d’Etat boudée par le public
L’UDC rejette l’encouragement étatique de la culture qui
passe à côté du public. Il suffit de se rappeler quelques
événements de ces dernières années pour s’en
convaincre. Le théâtre de Zurich illustre de la manière la
plus frappante l’échec de la politique culturelle de gau-
che: d’un côté, les pouvoirs publics accordent des sub-
ventions de plusieurs millions, de l’autre côté, le nombre
de spectateurs baisse et les abonnés fuient en masse.
Inversement, la culture populaire vivante a toujours un
public enthousiaste et se passe de l’argent des contri-
buables.
Positions
L’UDC s’engage pour une éducation sportive
dans les écoles.
L’UDC approuve l’encouragement des sportifs
talentueux par un programme de formation
combinant l’enseignement scolaire et l’éducation
sportive.
L’UDC veut un sport sans dopage et demande
une action rigoureuse contre les hooligans et les
vandales.
L’UDC mise sur la culture populaire vivante. Elle
rejette le soutien étatique excessif à la culture.
Si vous voulez en savoir plus …
Die SVP bewegt – bewegen Sie sich auch (2003) –
disponible uniquement en version allemande
A commander sur www.udc.ch
56
Qualité
suisse
Transports
Halte à la politique des bouchons
Les axes de transit sont surchargés en permanence à la
suite de l’entrée en vigueur de l’accord bilatéral sur les
transports terrestres et de la levée de la limite des 28
tonnes. Or, au lieu d’accroître la capacité des routes, le
Conseil fédéral pratique volontairement une politique
d’obstruction afin de pénaliser le
trafic motorisé. Cette poli-
tique est non seulement in-
fructueuse, mais elle viole
en plus le principe fonda-
mental du libre choix du
moyen de transport. De
surcroît, elle discrimine
massivement les vallées
des montagnes, les ré-
gions périphériques et
le canton du Tessin.
La Suisse n’est pas
un parking à camions. Le do-
sage doit intervenir à la frontière
nationale. La priorité doit être donnée au trafic intérieur
ainsi qu’au trafic import-export. En outre, il faut ouvrir de
nouvelles négociations avec l’UE concernant l’accord
sur les transports terrestres. Si celui-ci ne peut être
amélioré, il faut en envisager la résiliation.
Indispensable amélioration
de l’infrastructure
L’UDC approuve la construction d’un
deuxième tunnel routier
au St-Gothard, l’aména-
gement de six voies de
circulation sur l’A1
Zurich – Berne et Ge-
nève – Lausanne ainsi
que la construction d’un
deuxième pont ferroviaire
sur le Rhin dans la région
de Bâle. La planification
et la construction du
deuxième tunnel routier au St-Gothard
doivent commencer immédiatement,
comme le réclame l’UDC depuis de nom-
breuses années. Sans amélioration notable de l’infras-
tructure routière, l’avalanche de camions européens ne
Transports
Pays sans matière première, la Suisse a un besoin existentiel d’axes de transport perfor-
mants. Le tour idéologique qu’a pris la politique des transports a fait un tort énorme à la
compétitivité économique de la Suisse et détruit de nombreux emplois. Mal négocié, l’ac-
cord bilatéral sur les transports terrestres a apporté à la Suisse une avalanche de camions
européens. Depuis, la Suisse se bat contre des bouchons quasi permanents. La politique
des transports défendue par la gauche a donc atteint son objectif: bloquer les transports
en entretenant les bouchons et restreindre ainsi la mobilité des citoyens et de l’économie.
Le fait que les régions périphériques et, singulièrement, le canton du Tessin pâtissent tout
particulièrement de cette politique ne gêne en rien ses partisans. La redevance sur les
poids lourds liée aux prestations a surtout nui au commerce local, mais elle n’a pas,
comme cela avait été promis, contribué à transférer le trafic lourd de la route au rail. Cette
politique compromet non seulement la prospérité, mais aussi la cohésion du pays. L’UDC
demande une infrastructure optimale pour retrouver un trafic fluide, des offres intéres-
santes dans les transports publics et, si nécessaire, de nouvelles négociations sur les
transports terrestres. Dans le trafic aérien également, le Conseil fédéral doit défendre plus
vigoureusement les intérêts de la Suisse face à l’Europe.
57
Qualité
suisse
Transports
Si vous voulez en savoir plus …
Mobilité sur mesure (1999)
Document sur la politique des transports (2003)
A commander sur www.udc.ch
Positions
L’UDC défend le libre choix du moyen de
transport et rejette les mesures chicanières
prises contre le trafic routier.
L’UDC demande l’extension du réseau actuel
des routes nationales et des routes principales.
La planification et la construction d’un deuxième
tunnel routier au St-Gothard doivent être
entreprises immédiatement.
L’UDC rejette une hausse des impôts sur les
carburants (impôt sur les huiles minérales et sur-
taxe) et demande que les provisions accumulées
jusqu’ici – plus de 3,5 milliards de francs
actuellement – soient versées dans un fonds et
utilisées à des fins routières conformément à leur
affectation légale.
L’UDC s’oppose à l’introduction de nouvelles
taxes d’incitation comme les péages routiers
(road-pricing).
L’UDC s’oppose à des subventions mal adap-
tées visant à transférer le trafic de la route au rail.
Ces projets doivent être conçus de manière réa-
liste et conformément aux lois de la concurrence.
L’UDC s’oppose à ce que la Suisse devienne
un vaste parking pour les camions européens.
Elle demande que le dosage du trafic lourd
intervienne dès la frontière.
L’UDC demande l’ouverture de nouvelles négo-
ciations avec l’UE sur les transports terrestres.
L’UDC demande la réalisation d’une infrastruc-
ture aéroportuaire concurrentielle en Suisse.
s
peut pas être maîtrisée et la sécurité routière se dété-
riore.
Les efforts structurels visant à transférer le trafic de la
route au rail sont certes louables, mais ils n’atteignent
leur objectif que si les pays voisins se dotent des mêmes
infrastructures. Ces investissements doivent donc être
planifiés en tenant compte du développement euro-
péen.
Non à la récupération
des fonds routiers à d’autres fins
L’UDC continue de soutenir la création d’un fonds ali-
menté par les impôts sur les huiles minérales affectés Ã
la route et par les redevances routières. Ces recettes
doivent être isolées du compte ordinaire de la Confédé-
ration, créditées en toute transparence au nouveau
fonds et porter des intérêts aux conditions normales du
marché. Les contributions fédérales prévues par la
Constitution en faveur du trafic d’agglomération public
et privé doivent à l’avenir être financées par ce fonds.
La Confédération
n’est pas une entreprise de transport
L’UDC demande une claire répartition des tâches dans
le domaine des transports. La Confédération ne peut
être à la fois entreprise de transport et autorité de sur-
veillance. Partant de ce constat, elle doit accélérer la ré-
forme du chemin de fer et revendre sa participation dans
Swiss. La Confédération doit se limiter à mettre en place
des conditions-cadres favorables à l’exploitation de ré-
seaux de transport performants et adaptés aux besoins.
A cet effet, il faut viser des conventions internationales
répondant aux besoins de la Suisse et non pas accep-
ter lâchement toutes les conditions dictées par des par-
tenaires étrangers.
58
Qualité
suisse
Index
Index
A
ccord de Dublin
42 – 43
Accord sur les transports terrestres
56
Accords bilatéraux
18 –19, 41, 42
Age de la retraite
28, 34 – 35
Alcool
21
Allocation familiale
25
APG
29
Armée
43, 50 – 51
Armes
51
Assurance-maladie
7, 38, 46 – 47, 49
Assurances sociales
9, 15, 28, 34 – 35
AVS
5, 28 – 29, 34 – 35, 53
B
ons offices
43
Bouchons
16, 56
Budget
5, 12, 26
Bureaucratie
10, 18
C
aisses de pensions
13, 29, 34
Cannabis cf. drogues
Carburants
22, 57
Cellules souches
45
Cigarettes
21
Clonage
45
Cohésion régionale
9
Commission de recours en matière d’asile
36
Concordance
6 –7
Coopération
21, 50 – 51
Copinage
6, 8, 12 –13, 17, 29
Crèches pour enfants
5, 24 – 25
Criminalité
5, 19, 51
Culture populaire
55
D
élinquants sexuels
51
Département de la sécurité
50
Desserte de base
32 – 33
Deuxième pilier
34 – 35
Diesel
23
Dopage
54 – 55
Dosage
56 – 57
Drogues, trafic de drogues
20 – 21, 36, 46 – 47, 48, 50 – 51
Droit de recours des associations
14
Droit de vote et d’éligibilité
41
Droit international public
19
E
cole
20 – 21, 24 – 25, 45, 51
Ecoles de jour
24
Egalité
5, 24 – 25
Emplois
7, 14 –15, 16 –17, 27, 35, 42, 44 – 45, 56
Energie nucléaire
22 – 23
Enfants
20 – 21, 24 – 25, 38, 52 – 53
Euthanasie
47
Expo
7, 13
F
édéralisme
8 – 9, 41
Femmes
8, 24, 35, 52
Force hydraulique
23
Formation professionnelle
21
Formule magique
6 –7
G
énie génétique
45
H
autes écoles spécialisées
21
I
mmigrants clandestins
36, 40, 48
Indépendance
5, 7, 18, 42, 50 – 51
Infrastructure
9, 10 –11, 16, 56 – 57
Initiative UDC pour la réduction des primes
38 – 39
Intégration
35, 40 – 41
Ius soli
41
J
eunes
8, 21, 32, 38, 41, 47, 51, 52 – 53, 54
Journalisme
33
L
AMAL cf. Assurance-maladie
Libre circulation des personnes
41
Loisirs
24, 54
LPP
29
M
arché de l’électricité
23
Médecine palliative
47
Militaire
50 – 51
N
aturalisation
18 –19, 40 – 41, 49
Neutralité
19, 43, 50 – 51
O
MC
43
ONU
19, 43
OTAN
19, 42, 50 – 51
P
aiements directs
10
Paix
8, 19, 43
Pétrole
22
Place financière
5, 13, 16, 31, 37, 43
PME
14 –15, 27, 30
Police
36, 50 – 51
Politique agricole
10 –11
Produits alimentaires
9, 11
Prospérité
8 – 9, 16, 24, 26, 31, 44, 56
Protection civile
50
Protection de la population
50
Protection de l’environnement
22 – 23
Protection des frontières
18, 50
Q
uote-part de l’Etat
12, 16, 26 – 27, 30
Quote-part fiscale
7, 26 – 27, 30
R
adio
32 – 33
Redevances
5, 14, 16, 21, 30 – 31, 32 – 33, 57
Réforme fiscale écologique
23
Régions périphériques
8 – 9, 32, 56
Regroupement familial
40 – 41
Réserves d’or
35
«
S
ans papier»
48
Schengen
18 –19, 42 – 43
Secret bancaire
19, 42
Seniors
52 – 53
SSR
32 – 33
St-Gothard
56 – 57
Subventions
5, 9, 25, 26, 45, 55, 57
Swissair
13, 16
T
axe CO
2
23
Taxes
14, 16 –17, 22, 30 – 31, 57
Télévision
30, 32 – 33
Transparence
13, 17, 34, 39, 46, 57
Travail au noir
16 –17
Troisième pilier
34 – 35
TVA
14 – 15, 28 – 29, 31, 34 – 35
U
E
18, 42
Universités
21, 44 – 45
V
iolence
5, 9, 20 – 21, 54
Qualité
suisse
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