UFO-science a été créé en 2007. Trois années se sont écoulées. Aujourd’hui les caisses de l’association sont pleines à ras bord. Les adhérents et donateurs ont été d’emblée très généreux, au point que dès le premier janvier 2009 j’avais décidé de refuser le versement de cotisations et de nouveaux dons. Encore faudrait-il en avoir l’emploi.

UFO-science est l’histoire d’un mélange de succès et d’échec. Aujourd’hui il m’apparaît nécessaire de dresser un bilan, et un état des lieux, sans complaisance.

Il y a plusieurs constats à faire. Le premier est que le sujet ovni n’intéresse absolument pas le monde scientifique. Sur ce plan je suis, je reste l’exception qui confirme la règle. S’il fallait aujourd’hui tenter de créer un colloque international sur ce thème, on serait bien en peine de trouver des scientifiques capables de présenter des travaux construits, qui soient du même niveau que ceux que l’on peut voir exposer dans des congrès internationaux. Je suis d’ailleurs le seul scientifique, ayant manifesté son intérêt pour le sujet ovni, à avoir jalonné ma démarche de publications dans des revues et des congrès scientifiques de haut niveau et non dans des «revue ufologiques».

L’ufologie est une discipline simplement inexistante. La théorie des universons de Claude Poher, ingénieur au Cnes, retraité, est inconsistante, traduit une véritable indigence scientifique, et ne s’appuie que sur «des notes  internes Cnes». Les discours interminables d’un Jean-Marc Roeder, relayés par la radio Ici et Maintenant, ne sont que ses élucubrations d’un mythomane.

Un groupe s’est approprié le dossier Ummo et gère le site http://www.ummo-sciences.org/. Il a réalisé il y a des années une main-mise sur cet ensemble passionnant, mais on ne donnerait pas trois sous des palabres inconsistants qui sont censés apporter des commentaires sur ces documents, que je considère toujours comme les plus importants que nous ayons à notre disposition et qui, je pense, dans leur grande majorité, émanent d’une source non-terrestre.

Qui s’intéresse au sujet ovni, et comment ?

Le monde scientifique l’ignore purement et simplement. Je voudrais citer une anecdote qui me semble très révélatrice. J’ai un jeune collègue, d’un peu plus de quarante ans, qui possède des connaissances en mathématiques, et en particulier en géométrie, extrêmement poussées, à la pointe de cette discipline, sur laquelle reposent la Relativité Restreinte, la Relativité générale et en règle générale la physique mathématique. Pendant des années, j’ai vainement tenté de l’inciter à travailler avec moi sur le thème de ce qu’on pourrait appeler la « gémellité cosmique », mais qui se reformule aujourd’hui autrement. On parlerait plutôt maintenant «d’une description bimétrique» de l’univers.

L’approche est passionnante. Il s’agit d’un véritable far west de physique mathématique, dont je ne saurais donner ici les détails techniques, mais dont un pourra avoir un aperçu en consultant les bandes dessinées «  l’univers gémellaire » et « plus rapide que la lumière » que j’ai mises sur le site http://www.savoir-sans-frontieres.com en 2008-2009.

Il se trouve que ce chercheur détient un savoir au top niveau des mathématiques contemporaines, dont la mise en œuvre pourrait s’avérer extrêmement féconde. Mais, en dépit d’années d’efforts, mes tentatives réitérées  de l’impliquer dans ces recherches se sont soldées par un échec.

L’approche scientifique que je suis depuis plus de trente ans, directement issue des documents Ummo (j’en ai donné un exemple dans mon dernier livre : OVNI, le message) requiert la mise en œuvre d’outils mathématiques sophistiqués et en particulier ceux de la géométrie contemporaine. En trente année j’ai pu tirer quelques marrons de ce feu-là, au prix d’un travail considérable, harassant, nécessitant la mise en œuvre de toute ma créativité. Force m’est de constater que ces travaux « passent et ne passent pas ». Ils passent au sens où ils ne peuvent être démontés par de véritables spécialistes. Ne nous attardons pas sur la gesticulation de personnages qui, tout en tirant à boulets rouges sur ces écrits, refusent courageusement le face à face en séminaire, devant des collègues spécialistes, sachant que dans ce genre de chose, je n’ai jamais perdu un combat, et défait plus d’un adversaire, en public.

J’ajouterais au passage que les astrophysiciens, friands de «matière sombre» et «d’énergie noire» sont incapables de saisir l’essence de ce changement de géométrie, véritable saut paradigmatique. Comme le simple mortel, ils persisteront a poser des questions mal formulée, demandant «  où se trouve ce second univers ». Par analogie, imaginons un habitant de « flatland » qui, résidant sur le recto d’une feuille, demanderait avec insistance où se trouve son « verso ».

Le chercheur dont j’évoque ici l’existence serait très certainement le seul en France capable d’intervenir de manière valable dans cette démarche «étant donné l’outillage de techniques mathématiques dont il dispose». Sa culture dans ce domaine est considérable. Pourtant il ne fait, ni ne fera le moindre pas dans les directions que je lui indique. Pourquoi ? Lui seul pourrait répondre à cette question. Il est possible qu’il perçoive  les thèmes de recherche proposés comme trop dérangeants, vis à vis de sa conception du monde. En effet ils présentent deux aspects :

  • La source de ces idées est définitivement exotique, ce qui est quelque peu dur à avaler.

  • Le corollaire est de déboucher sur une faisabilité des voyages interstellaires, donc « de sortir le chat du sac », comme disent les anglo-saxons. L’enjeu est peut être trop considérable pour qu’il puisse … assumer une telle responsabilité.

Sans son concours, ces recherches sont condamnées à stagner, à rester en l’état. La tâche est trop écrasante pour un homme seul, maintenant âgé, malade et fatigué.

Je raconte cette histoire parce qu’elle comporte un point anecdotique qui ne manque pas de saveur. Il y a quelque mois, ce chercheur du Cnrs, accompagné de sa mère, a vu un ovni en plein jour, et en plein Paris. Les deux ont même arrêté un passant, pour le prendre à témoin. Au dessus d’eux évoluaient plusieurs engins de couleur sombre, discoïdaux, en formation. Ils étaient entourés par d’autres, plus petits, qui virevoltaient autour d’eux «comme dans le film de Spielbeg  Taken», ajoute ce collègue. L’observation a duré plusieurs minutes. Les objets, dont le diamètre apparent était comme l’ongle d’un doigt, à bout de bras,  sont passés derrière une traînée de condensation créée par un avion. Ils évoluaient donc à haute altitude et leur taille n’était donc pas modeste. En fin d’observation, ces objets ont viré au blanc lumineux, ont accéléré, et ont disparu rapidement à leurs regards.

On aurait pu s’attendre à ce qu’une telle aventure ait une incidence sur sa vision du phénomène et le motive pour aller plus avant dans la problématique de l’hypothèse véhiculaire, et des voyages intersidéraux.

Il n’en a strictement rien été. Après avoir vécu cette expérience et me l’avoir contée dans le détail, il a eu ce commentaire :

- Je ne préjuge en rien sur la nature de ce que j’ai vu.

Voilà, c’est tout.

Je lui ai dit :

- Mais que te faudrait-il pour que tu te décides enfin à remonter tes manches et à venir m’aider ? Que des extraterrestres bloquent la voiture, une nuit, t’embarquent manu militari dans un de leurs engins, et t’emmènent faire le tour du système solaire ?

Je suis pratiquement convaincu que, confronté à une nouvelle expérience de ce genre, il me ferait le même commentaire «en ne préjugeant rien de cette nouvelle aventure qu’il aurait vécue».

Vous voyez donc les deux facettes du comportement des scientifiques, je veux dire de ceux qui seraient réellement capables de faire progresser les choses, et non de ces bandar-logs qui palabrent à perte de vue sur le site ummo-sciences, ou de certains universitaires, ufomanes à leurs heures, malheureusement assez  ringards. J’ai toujours en mémoire cette scène du colloque de Brighton où le professeur Von Ludwiger, au terme d’un exposé alliant vacuité et lenteur, avait fini par endormir, physiquement, toute l’assistance.

A l’aide de cet exemple, je résumerais l’attitude des (véritables) scientifiques :

  • Où il s’empressent de se détourner du sujet, et le fuient  comme la peste

  • Ou, confrontés à l’évidence, il restent pétrifiés, se transforment en statues de pierre.

A propos du premier comportement je pourrais citer une anecdote remontant aux années soixante-dix. Un journaliste avait demandé à un astronome de l’observatoire de Nice, un certain Lallemand, ce qu’il ferait si, soudain, il apercevait une soucoupe volante par sa fenêtre de son bureau. Sa réponse avait été  :

- Je me tournerais et je regarderais le mur.

Le temps passe, les années passent, et rien ne change, le panorama n’évolue pas. On assiste à de timides prises de position, comme celles de Luminet et Trinh Vanh Tuan qui, dans leurs derniers livres (« Bonnes nouvelles des étoiles » et le « Dictionnaire amoureux du Ciel et des Etoiles ») «évoquent des perspective vertigineuses, n’excluent pas l’existence de civilisation développées, intelligentes, dans notre seule galaxie. Le second évalue même le nombre de tels systèmes, porteurs d’une vie développée, à un million (qui est le chiffre que l’on trouvait dans les textes Ummites de 1966). Mais on est loin d’un grand chambardement paradigmatique.

Après avoir évoqué le comportement de rejet, à l’oeuvre au sein de la communauté scientifique, examinons ce qui reste. Qui, toutes populations confondues, s’intéresse au sujet ovni, et comment ?

Il y a d’abord les gens qui ont été témoins du phénomène. Il arrive qu’ils témoignent, de façon crédible et percutante, comme les pilotes Michau et Krine lors de  l’émission « la grande soirée des ovnis » passée sur la chaîne Direct8 en 2008. Mais, faute de moyens, leur approche se limitera là.

La bonne surprise, en créant UFO-science, a été la réponse massive au plan financier, surprenante. Nous avons enregistré des dons importants, au point que, n’en ayant pas l’usage, nous avons préféré au bout d’un temps les refuser, ainsi que les chèques «pour renouvellement de cotisation». Une donatrice avait même mis en place un versement mensuel de, si mes souvenirs son exacts, quelques trois cent euros, que j’ai fait stopper.

Il y a donc, au sein du public, une volonté de faire en sorte que les choses avancent. Par contre nos appels, concernant locaux et aide technique sont restés lettre morte. En 2008, dans la région parisienne, au bout d’une année de quête, d’appels réitérés sur mon site, tout ce que nous avions obtenu c’est la mise à disposition d’un garage de 18 mètres carrés, en bordure de Paris, que nous avons aujourd’hui rendu à sa propriétaire.

Donc, bonne réponse vis à vis de ce «nerf de la guerre», mais quid du côté des « soldats de l’ovni » ?

On trouve des bénévoles informaticiens, webmasters, infographistes, évoluant tous dans le virtuel. Or les approches que nous avons envisagées requièrent un minimum de technicité, même si les moyens mis en œuvre feraient sourire des chercheurs travaillant dans des labos ayant pignon, et « pognon sur rue ». Bilan de l’expérience : on ne transforme pas des informaticiens, des webmasters et des infographistes en techniciens de laboratoire, fussent-ils animés de la meilleure bonne volonté du monde. On ne saurait non plus payer un loyer pour des locaux techniques, verser salaire à des ingénieurs ou techniciens, et plus encore à des .. chercheurs. On ne s’assure pas, moyennant finance, les service d’un authentique chercheur comme on fait l’achat d’un appareil de mesure, d’une machine, dans un magasin. L’argent est loin de résoudre tous les problèmes.

La MHD : des applications exclusivement tournées vers les armes

A ceux qui me disent « combien vous faudrait-il pour avancer efficacement dans vos recherches ?», je réponds :

- Quand bien même je disposerais d’un million, voire de plusieurs millions d’euros, où trouverais-je des chercheurs formés, imaginatifs, motivés, des ingénieurs en point dans des domaines techniques qui ont été, en France, délaissés pendant trente ans ? On ne forme pas de tels individus, même en y consacrant des années. Les seuls oiseaux rares qui seraient à même de participer à une telle aventure se trouvent soit dans des laboratoires américains, couverts par le secret militaire le plus épais, soit chez leurs homologues Russes. Vous devez comprendre que les applications de la MHD sont 100 % militaires. A Vilnius comme à Brème, on ne parlait que de «rail-guns », de canons électromagnétiques destinés à remplacer les canons conventionnels, applications prioritaires des « hautes puissances pulsées », ou de « balles à compression de flux », qui électrocutent les hommes à distance, au moment de l’impact, au lieu de les transpercer de part en part. Un autre versant de cette MHD qui vous fait rêver est cette fameuse Z-machine, objet de toutes les désinformations (voir mon dernier livre « OVNI, le message »). Si cet appareil représente à mes yeux un des clés possible de l’approvisionnement en énergie électrique, en rendant envisageable la fusion non-polluante, Bore-Hydrogène, par compression électromagnétique, elle a immédiatement mobilisé les chercheurs sur des applications militaires ( bombes à fusion pure, miniaturisables, bombes à neutrons). D’après mes sources, les Russes auraient créé des dispositifs à compression de flux magnétique débouchant sur des bombes à neutrons, il y a plus de dix ans, et les bombes à fusion pure auraient déjà dépassé le break even depuis le début de l’année 2009. Il serait donc parfaitement illusoire d’envisager, y compris dans notre pays, une activité de MHD « civile ». Ce mot n’a pratiquement aucun sens. Dès le début des années quatre vingt, quand les militaires français firent échouer le programme de recherche de MHD civile, implanté au Coria de l’université de Rouen, ils ne voyaient dans ces recherches qu’une possibilité de déboucher « sur un missile de croisière hypersonique ».

Je voudrais faire remarquer au passage qu’Yves Sillard, ancien Président du Cnes, au moment de la création du GEPAN en 1977 fut longtemps, jusqu’à son départ en retraite, directeur de la … DGA ( Délégation Générale à l’Armement, ou recherche militaire). Qui imaginerait une seule seconde son indépendance vis à vis du lobby militaro-industriel français, et son basculement soudain et tardif (correspondant à son départ en retraite), le transformant soudain en philosophe et en humaniste ?

Heur et malheur d’une association loi de 1901

En 2008 nous avons tenté une approche dans le domaine de la biologie. L’idée était de reconstituer la technique d’analyse mise en oeuvre par le regretté Michel Bounias lors de l’atterrissage d’ovni de Trans en Provence (1981), à savoir le dosage des pigments des végétaux par chromatographie sur couches minces. Nous nous sommes dotés du matériel nécessaire et ceci  fut conduit avec succès. Disons que nous avons dépensé dix mille euros pour apprendre que cette technique était devenue de nos jours relativement simple et d’un coût très abordable, un simple scanner remplaçant l’appareil coûteux utilisé par ce chercheur de l’INRA (Institut National de Recherche en Agronomie) au début des annéeds quatre-vingt.

Hélas cette action, au départ logique et saine,  se trouva parasitée, mi-2008,  par  le phénomène que connaissent tous ceux qui ont tâté du fonctionnement des associations loi de 1901, et qui souriront en lisant ces lignes : la tentative de prise de pouvoir, d’appropriation, de main-mise, en utilisant les voies «démocratiques» ( en fait manipulatoires).

En 2008 j’avais écrit un livre «OVNIS et SCIENCE : Les aventuriers de la recherche». Dans le même temps mon ami Belge Denis Roussel et moi-même avions installé sur Dailymotion une vidéo, qui a été à ce jour vue par près de 80.000 internautes. Très vite, les consultations s’envolèrent. Les factieux de l’association crurent que les ventes du livre seraient du même ordre, ce qui leur monta à la tête. Dans le forum que nous avions créé, on voyait des discussions forcenées sur la nécessité de tenir une assemblée générale, fin 2008, pour déterminer « démocratiquement » quelle serait l’affectation des sommes engrangées par la vente «  du livre ».

Ces menées cupides eurent deux effets désastreux, dévastateurs. Elles entraînèrent d’abord la mise au pilon du premier tirage du livre, soit une perte sèche 2800 euros, suivie de la réécriture de l’ouvrage en août 2008, de sa réédition en mille exemplaires, aussitôt mis  en vente. L’opération rapporta 15.000 euros, mais j’ai refusé qu’il soit procédé à un nouveau tirage, le contenu de l’ouvrage décrivant des projets de recherche que nous ne serions plus à même d’assumer.

L’autre retombée négative fut la faillite de cette activité de biologie. Il reste de cette mésaventure 5000 euros de matériels et le coût total de ce gâchis atteint les 10.000 euros. Le matériel est essentiellement constitué par un congélateur de laboratoire, capable de descendre à moins cinquante degrés (pour conserver des échantillons et geler l’information qu’ils pourraient contenir), une balance précise au dixième de milligramme et une centrifugeuse de laboratoire. Ce matériel est inutilisé depuis deux ans, et nous ne savons qu’en faire. La mise sur pied d’une unité d’analyse de trace se révéla à l’usage inopportune, et en tout cas disproportionnée, vis à vis des moyens de l’association. Comment tenir, sur pied de guerre, vingt quatre heure sur vingt quatre, une telle unité au stade opérationnel, vis à vis d’un phénomène aussi rare qu’un atterrissage d’ovni avec traces, doté d’un minimum de crédibilité  ?

J’ajoute au passage qu’un des adhérents nous avait confié un petit groupe électrogène, léger, flambant neuf, destiné à maintenir le congélateur en fonction, en cas de panne du réseau. Je souhaiterais que cette personne prenne contact avec moi pour qu’elle puisse récupérer, ou que nous puissions lui réexpédier cet appareil, présentement à mon domicile de Pertuis.

Le lecteur curieux pourra consulter le site internet monté par les transfuges, acteurs de cette tentative ratée de main mise sur les forces vives de l’association, en consultant le site :

http://www.exo-sciences.com

Sa pauvreté se passe de commentaires.

L’agit-prop

Que peut-on envisager comme recherches, à une échelle compatible avec les moyens matériels et humains d’une association comme la nôtre ?

Au début du siècle les révolutionnaires, acteurs de la première internationale socialiste, conscients que le temps n’était pas encore venu pour enflammer les masses et lancer une véritable révolution, avaient forgé le mot «agit-prop», mélange d’agitation et de propagande.

C’est le mot qui conviendrait pour les activités du groupe résiduel d’actifs de l’association qui se chiffre à quatre individus, moi y compris, les trois autres, dont les âges s’échelonnent entre 25 et 40 ans, répartis aux quatre coins de l’hexagone,  animant le groupe OvniTech (http://ovnitech.free.fr), qui n’a pas, lui non plus, entraîné dans son sillage une cohorte serrée de techniciens, comme ses créateurs l’avaient espéré.

Ces trois-là sont d’une remarquable efficacité. Mathieu Ader et Xavier Lafont «boostent » les groupement ufologiques en les incitant à répandre le plus grand nombre possible de «bonnettes à réseaux» au sein du public. Trois mille de ces accessoires ont ainsi été placés, non seulement en France, mais dans quinze pays. On rappelle que ce système de bonnette, placé devant l’objectif d’un appareil numérique ou d’un caméscope, devrait permettre d’obtenir un jour un précieux spectre d’ovni. Encore faudrait-il que le témoin dispose ce jour-là des deux éléments. C’est un simple problème de statistique. Immanquablement, si ce nombre de bonnettes croît, le miracle attendu finira par se produire. Sera-ce quand le nombre atteindra dix mille, cent mille ? Nous ne le savons pas. Toujours est-il que le faible coût unitaire de cet accessoire (20 centimes d’euros quand on les achète en nombre) nous permet d’en faire simplement cadeau à ceux qui en font la demande (Voir la procédure). Personnellement je joins une de ces bonnettes à chacun des livres que je vends (« OVNI, le message »)

Trois mille bonnettes, c’est 600 euros. Trente mille : six mille euros. Des opérations dont une association comme la nôtre peut assurer le coût.

Nous reprendrons le projet de production de bonnettes autocollantes, s’adaptant sur des téléphones portables, fabriquées en Chine.

Un des intérêts de ce projet est de pouvoir fédérer des bonnes volontés, en associant à ces actions les groupements ufologiques, tant français qu’étrangers, sur le mode :

C’est simple, c’est pas cher, et ça peut rapporter gros.

Tout le monde peut participer à cette opération, sans disposer de compétences techniques particulières. Nous avons, quant à nous, un bénévole, retraité, fort d’une expérience de trente années en spectroscopie, dans un laboratoire du Cnrs, capable d’analyser des spectres.

Jean-Christophe Doré poursuit la mise au point de son système de pointage automatique UFOcatch. Une réalisation remarquable dont on peut dire qu’elle représente «ce qui aurait du être fait depuis trente ans».

L’incompétence en action, l’immobilisme en marche

Ceci nous amène à évoquer les «actions» de l’officine crée au Cnes en 2005, il y a donc déjà cinq ans et dont l’ingénieur Yvan Blanc a pris les commandes le premier janvier 2008.

Bilan de ces actions : strictement zéro. Mise en ligne d’archives exemptes d’informations exploitables (simples rapports rédigés par des gendarmes), prestations médiatiques indigentes. Avenir : strictement nul. Comme je l’ai écrit dans mon site, le Geipan, c’est l’incompétence en action, l’immobilisme en marche. Tout cela contrôlé par un «comité de pilotage», sans pilote ni avion. Un service placé sous le parrainage de l’ancien directeur de la recherche militaire en France, Yves Sillard….

Derrière cette stérilité sans faille, pendant 33 ans, une hostilité violente de la direction générale du Cnes, bien décidée à limiter la marge de manœuvre du service à quelques rares sorties médiatique. A titre d’exemple on citera la mise au placard immédiate de Jean-Jacques Vélasco, responsable de ce qui s’appelait alors le SEPRA, après publication d’un ouvrage où il avouait sa préférence pour l’hypothèse de l’incursion de véhicules extraterrestres. Cette incartade entraîna la dissolution immédiate du SEPRA et lui valut de passer les derniers six mois précédant sa retraite en tant qu’animateur d’un club de fusée pour jeunes.

Même retour de bâton dont le général Letty, président de l’association Cometa, fut la cible de la part de sa hiérarchie, celle-ci estimant «que son action déshonorait l’armée». Témoignage de feu le contre-amiral Gilles Pinon, décédé brutalement peu après l’émission de Direct8.

Dans la sphère science, faire mine de porter quelque intérêt au sujet ovni est le meilleur moyen de ruiner une carrière, ou de récolter les pires ennuis (Pierre Midy, docteur ès science, ingénieur Cnrs brillant, persécuté par sa hiérarchie jusqu’à son départ en retraite pour avoir cosigné des articles scientifiques avec moi)

A bon entendeur, salut.

Si d’aventure l’ingénieur Yvan Blanc avait une idée quelque peu dérangeante (mais il ne semble pas que l’homme soit susceptible d’en produire), la remise au pas serait immédiate.

Ainsi donc, rien à attendre du Geipan, ni dans ses œuvres, ni à travers une collaboration qui ne pourrait être qu’un nouveau marché de dupes ou un gâchis supplémentaire. Un service qui bénéficie d’un suivi permanent par les militaires, à travers le parrainage d’Yves Sillard, l’Isengrin du Roman de Renard, le loup devenu ermite.

Les points marqués, les perspectives

Passons aux médias. En 2008 un splendide coup au but : l’émission «la grande soirée des ovnis», sur Direct8, animée par le jeune journaliste Damien Hamouchi. L’exception qui conforme la règle. Hamouchi a suivi mes indications, invité des intervenants de qualité et l’émission fut, on peut le dire, la première qui ait mérité d’être regardée depuis trois décennies. Elle a créé ainsi un précédent, un standard, et les téléspectateurs pourront effectuer une comparaison avec, par exemple, l’émission que nous concoctent actuellement les frères Bogdanoff, pour le compte de France 2, avec le concours du réalisateur Roland Portiche et du rédacteur en chef de la revue Science et inexpliqué, Nicolas Montigiani. Une émission dont la superficialité et la médiocrité semblent probables.

Ici, une précision : les frères Bogdanoff m’ont appelé pour tenter de se dédouaner, en prétendant avoir vainement tenté de me faire figurer sur le plateau de cette émission, mais que «France Télévision» s’y était vigoureusement opposé.  Sauf de très rares exceptions, comme une très courte interview dans l’émission La tête au Carré (France Inter), à propos de l’association Savoir sans Frontières, on peut considérer que je suis interdit de médias. Il n’y aura pas d’autre émission dur Direct8, le jeune Hamouchi ayant été promptement rappelé à l’ordre par sa hiérarchie et, en amont, par ceux qui contrôlent toute l’information en France.

Au plan scientifique, on connait le «buts» marqués, de qualité dans l’optique de cette stratégie de l’agit-prop. Après le colloque International de MHD de Vilnius (Lituanie, septembre 2008), les trois publications dans la revue à comité de lecture Acta Physica Polonica et la communication de 19 pages au colloque international de Brème, sur l’aérodynamique hypersoniques, les aérodynes MHD discoïdaux sont maintenant solidement installés dans les pages des revues scientifiques et dans les comptes rendus des colloques. Si ma santé le permet il y aura dans l’avenir d’autres actions de ce genre. Je suis allé au colloque de Brème dans un fauteuil roulant offert par un lecteur, sur lequel je suis d’ailleurs assis au moment où j’écris ces lignes. Hélas, du fait de l’impréparation de cette mission à Brème on ne pourra pas disposer d’un enregistrement vidéo de ma conférence de trente minutes. C’est fort dommage car, dans cette optique d’agit-prop, le fait de ramener un enregistrement de ma prestation  était le but numéro un de cette mission. Cette échec entraîna une remise à plat des motivations des uns et de autres, une redéfinition des fonctions et des rôles, en fonction des compétences. UFO-science n’est pas «un club d’ufologie», ou même une association 1901 comme des milliers d’autres où, en vertu d’un mécanisme classique, des membres entrent, jouent un certain rôle pendant un certain temps puis, soudain démotivés, repartent dans la nature. Notre groupe ne peut fonctionner qu’avec des membres totalement motivés et désintéressés, exempts de vanité, ou d’un comportement du type «disciple vis à vis d’un maître», qui n’a pas sa place dans nos rangs. Fait non surprenant, somme toute, ceux qui tinrent bon pendant les deux crises sévères que connut l’association, en 2008, puis en 2009, ont tous été témoins du phénomène ovni.

Jean-Christophe Doré, aidé par Mathieu Ader et Xavier Lafont, a repris en poids le montage du petit banc MHD qui, à côté d’installations existant dans les labos étrangers fait figure de montage du concours Lépine. Mais l’apparence est trompeuse : ces expériences sont d’un haut niveau sur le plan scientifique et très novatrices. Elles nous ouvriront de nouvelles fois en grand les portes de futurs congrès de MHD et de physique de gaz ionisés, si je suis en état de m’y rendre.  Et cette fois le ou les membres qui m’accompagneront auront en main du matériel d’enregistrement révisé et en état de marche. Mais il serait illusoire d’imaginer que ces résultats pourraient donner naissance à autre chose qu’une activité, confinée maintenant à neuf mètres carrés, dans une ville de province. C’est, et cela restera  de l’agit prop, de bonne qualité. Traduite sous forme de vidéos convenablement commentées, ces opération s permettront au public de faire la différence entre des actions réellement scientifiques et d’autres, qui ne sont que poursuite du vent. Il existe, sur Internet, des vidéos montrant des soit-disant expériences menées sur des cloches à vide, avec des alimentations électriques, et qui n’ont de valeur qu’esthétique, leurs auteurs étant bien en peine d’apporter le moindre commentaire sur les phénomène dont ils sont les témoins.

Dans cette optique nous monterons un mini studio de télévision dans mon salon, avec des caméscopes, des micros HF, un vidéo projecteur. Ce «plateau» devrait nous permettre de réaliser de véritable débats, en choisissant nous mêmes les intervenants, allant jusqu’à quatre personnes. Il y a gros à parier que nos opposants déclareront forfait, auquel cas nous les ferons quand même figurer à l’image, sous forme de chaises vides portant leur nom. Sur le terrain de l’image, nous disposons d’armes lourdes, et dès que possible, nous porteront l’effort sur celui-ci, ce qui fera paraître ridicules les prestations du Geipan, ou les pseudo-débats de futures émissions de télévision.

Mathieu Ader joue, dans l’immédiat, le rôle de secrétaire de l’association, et s’efforcera d’entretenir un dialogue avec «l’extérieur», en particulier les associations ufologiques. Le site Internet de l’association  a été refondu. Jean-Christophe Doré, tout en bénéficiant de mes conseils au plan scientifique et technique, mettra en œuvre sa compétence (sa réalisation UFOcatch est là pour en témoigner) pour assumer la fonction de responsable technique de l’association.

Nous savons que nous sommes suivis par une masse silencieuse et que ces gens nous font confiance. Ceci étant, nous avons fait l’expérience douloureuse, en 2008, des aspects pervers du fonctionnement des associations loi de 1901, où un quarteron d’imbéciles et de bavards, fort du règlement d’une cotisation annuelle, peut se réclamer d’un droit à l’incompétence.

Au plan trésorerie, en particulier à cause des rentrées engrangées par la vent du livre UFO-Science, nous n’avons pas de problèmes immédiats. Quand cela se présentera, nous aviserons, éventuellement sur des opérations ponctuelles, comme la fabrication de bonnettes autocollantes en Chine, ou d’autres actions de ce type.

Faire éclater une main-mise sur le dossier Ummo

Le dossier Ummo est toujours entre les main d’une bande de « bandar Logs », gérant le site http://www.Ummo-sciences.org. Le forum, la «liste Ummo», objet de tous les délires, est maintenant une structure morte. Joli travail. C’est une situation déplorable à laquelle il faudra apporter remède. Xavier Lafont s’y emploie. Antérieurement cette tâche avait été confiée à un jeune membre, informaticien, webmaster, qui choisit stupidement de rejoindre les factieux du putsch de 2008, pour créer cette boite vide qu’est le site exoscience. Il a fallu donc repartir de zéro.

Si l’activité d’UFO-Science devait se limiter à la présentation exhaustive et intelligente de ce fabuleux dossier et, au passage, à l’indispensable amélioration de la qualité des traductions, grâce à une structure Wiki, le jeu en vaudrait la chandelle, et j’y participerai très activement. Ceci étant, aucun des gestionnaires et contributeurs du site Ummo.science n’est récupérable. Quant à l’acteur initial de cette OPA, André-Jacques Holbecq, réalisant que l’opération se soldait au final un échec, il s’est tourné depuis longtemps vers d’autres horizons.

Le site est encombré par des palabres pseudo scientifiques, comme ceux d’un Denocla ou d’un Norman Mohlant. Pourtant cette histoire est toujours aussi vivante. Témoin mes travaux de physique mathématique et de cosmologie de 2007, débouchant sur l’amorce d’une … métaphysique (voir mon dernier ouvrage et la bande dessinée « L’Univers Gémellaire »). Dernière nouveauté : la publication par un membre, scientifique et couvert par un prudent anonymat, d’un essai sur la logique tétravalente (« Le secret de la lettre de Ryad »). En comparaison, les écrits du Canadien Norman Mohlant, s’ils peuvent faire illusion, ne représentent que la nième construction d’une algèbre, démarche totalement stérile. Une classique butyrocinèse. Nous savons tous que cette incitation au développement d’une logique tétravalente implique l’émergence d’une autre forme de pensée. C’est ce que suggère l’ouvrage dont je recommande la lecture, qui pourra être lu à différents niveaux, par un non scientifique, surpris de découvrir dans son propre langage le concept de «transversalité», jusqu’au mathématicien qui y découvrira une conjecture originale, un piste qui me semble intéressante, comme quoi le théorème de Fermat pourrait découler d’une démonstration fondée, comme pour le théorème de Lagrange, sur le monde «résolument tétravalent» des quaternions, objets mathématiques inventés au dix-neuvième siècle par le mathématicien Irlandais Hamilton.

L’affaire Ummo n’est pas un simple dossier, un «parc de loisir pour club ufologique», une académie s’armant de nouveaux crédos, d’une nouvelle et absurde orthodoxie, champ d’évolution de toutes les vanités, de toutes les incompétences, avec son grand prêtre, ses «spécialistes du dossier». C’est une aventure et je la considère comme la trace d’un contact authentique avec une source d’origine extraterrestre. La remise en place d’un site, débarrassé d’appendices dénués de valeur, sur des bases plus saines, pourrait apporter son lot d’imprévu, et j’y participerai activement.

Derrière le paravent : rien

Je pense n’avoir rien oublié. Des projets ont été abandonnés (la biologie) d’autres remis sur de meilleures bases (la MHD, la reconstruction d’un site consacré au dossier Ummo). Au plan médiatique, le mot d’ordre est l’autonomie et l’indépendance la plus complète, avec mise en ligne de vidéos sur Dailymotion et Youtube, ou éventuellement dans des structures plus personnalisées, où les documents ne soient pas passibles d’effacement, comme c’est le cas à Dailymotion, récemment repris en main par les instances gouvernementales.

Disons que nous allons faire … ce que nous pourrons, compte tenu de ce dont nous disposons, en locaux, hommes, compétences, matériels, ressources financières. Mais gardez bien cela en tête :

C’est et cela restera de l’agit-prop.

Je ne crois pas que les choses bougeront dans un avenir proche. Je ne pense pas que des organismes comme le Geipan servent de paravent à des études plus sérieuses. Derrière, en «haut lieu», il n’y a … rien que des gens qui attendent, observent, dans notre pays en tout cas. Aux USA c’est une autre chanson.

Le Geipan, de facto, joue un rôle de «drain». A travers son éminence grise, Yves Sillard, il reste aussi l’observatoire de la caste militaire, qui serait toujours disposée, comme cela a été fait en particulier aux USA, à réutiliser toute bribe d’un savoir exotique, pour créer de nouveaux engins de mort.

L’existence du Geipan est en soit néfaste au sens où si quelque évènement imprévu survenait, qui entraînerait une montée d’intérêt pour le phénomène, et la distribution de crédits, ceux-ci seraient automatiquement dirigés vers cette officine et son ridicule «comité de pilotage», constitué d’universitaires désoeuvres et ringards. Cela ne serait que la réédition de ce que nous avons connu en 1977 au moment de la création du GEPAN, où j’aurais pu jouer un rôle actif de directeur scientifique. A cette époque, l’évènement déclencheur fut l’établissement du premier pont entre le phénomène ovni et la techno-science, à travers les expériences de propulsion MHD, et l’émergence, dès 1975, du concept de vol hypersonique sans onde de choc ni turbulence, marqué par les premières publications sous forme de notes aux Comptes Rendus de l’Académie des Science de Paris.

Au lieu de me confier un minimum de responsabilités  dans ce projet, tout fut au contraire  mis en œuvre pour que je sois tenu à l’écart de toute action (de même que le professeur Michel Bounias). On remarquera au passage qu’Yvan Blanc, tout comme son prédécesseur Jacques Patenet, «déplorent le manque d’intérêt des scientifiques pour le dossier ovni». J’ai encore en tête un commentaire de Patenet, en 2005, après que je l’aie appelé au téléphone, peu après la création du Geipan. Il évoqua le travail de scannage et de mise en ligne des archives du Cnes et conclut  :

- Maintenant, ça va être aux scientifiques de réagir ( …)

En 1977 les commandes du GEPAN, qui disposait alors du statut de … département du Cnes, furent confiées à Claude Poher «qui prendrait le Pirée pour un homme», avec les conséquences que l’on connait. Même développement, encore plus catastrophique, avec son successeur, l’ambitieux polytechnicien Alain Esterle, ces deux époque se soldant, in fine, par des mises au placard en bonne en due forme, pour des décennies à venir :

- Et maintenant, faites-vous oublier !

Après le scandale du projet mené par le tandem Esterle-Zappoli, basé sur une de mes idées en MHD, et la suppression du GEPAN, en tant que département du Cnes, par le polytechnicien René Pellat (décédé, grand «politique» de la recherche française, bras armé d’Hubert Curien, à l’époque directeur du Cnes, devenu par la suite ministre, et aujourd’hui également décédé) il ne resta plus que  le  SEPRA, survivance du Gepan qui, poursuivant un activité que l’on peut qualifier de végétative,  engrangea les rapports des gendarmes pendant plus de vingt ans.

Sphère scientifique sourde, médias amnésiques et briefés

La communauté scientifique, nouvelle église des temps modernes, restera barricadée sur ses positions défensives, sine die.

Les médias officiels, aisément décervelés, dans ce monde digne du père Ubu,  resteront sous contrôle. Je viens de voir un morceau d’une émission animée par Dechavanne, et je ne peux pas dire que ma participation à ses émissions aient été mes plus mauvais souvenirs. Le pauvre, à l’époque, faisait … ce qu’il pouvait, dans un contexte difficile. Thème de l’émission de 2009, sur TF1 : «et si les ovnis étaient réels ?». Extraits de séquences datant de plus de vingt ans. Brève apparition de votre serviteur, mais sans le nommer. Le témoignage étonnant de Buz Aldrin, un deux qui mirent les premiers le pied sur la Lune.  De nouveau, des prestations d’Yvan Blanc et de Jean-Jacques Vélasco. Pas de scientifiques sur ce plateau. Un sujet «people». On quitte le simple ton de la dérision. Mais jusqu’où cela ira-t-il ? Les animateurs des médias pourraient-ils se permettre de mentionner l’existence d’UFO-science en invitant son président sur leur plateau ? A en croire les Bogdanoff, la consigne d’exclusion de France Télévision est formelle, ne souffre aucune exception.

Je crois que la solution est de monter, nous mêmes, nos propres dossiers vidéos et de les diffuser dès que cela sera possible. On y évoquera, bien sûr, cette interdiction de présence sur les plateaux, me concernant. L’internaute jugera

Les années passent vite, très vite. Trente cinq années ont filé comme le vent. Les cinq années d’existence du Geipan on été comme une heure, une seconde, pour un bilan strictement nul. Quand on pense que cinq années se sont écoulées depuis sa création on trouve cela presque incroyable. En cinq ans le Geipan n’a pas tout à fait fini de mettre en ligne ses archives, parfaitement vides et inutilisables, sur son site internet. Yvan Blanc n’est guère plus brillant que son prédécesseur, Jacques Patenet, parti à la retraite.

Dans dix ou quinze années (mon espérance de vie), si rien de solide au plan scientifique n’a pris le relais il ne restera que des livres, des vidéos et quelques articles scientifiques parus dans des revues.

Autant en emporte le vent.

Jean-Pierre Petit

Pertuis, le 28 février 2010

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