LIGNE SNCF CAEN-RENNES
QUEL AVENIR POUR LA RELATION INTERREGIONALE NORMANDIE -BRETAGNE ?
CAEN-RENNES VIA FOLLIGNY EN 2 H 35*
OU
CAEN-RENNES VIA GRANVILLE EN 3H05*
*(source : étude SNCF/RFF/Conseil régional juin 1999)
A.D.P.C.R. mars 2000
LA BASSE-NORMANDIE COMMETTRAIT UNE GRAVE ERREUR EN SE COUPANT DE L’AGGLOMERATION RENNAISE !!!
L’agglomération rennaise,
c’est 340 000 habitants, répartis sur 33 communes.
Des perspectives de croissance démographique importante : +
24% entre 1990 et 2020 selon l’INSEE
LA GARE DE RENNES : UN POLE D’ECHANGE MULTIMODAL IMPORTANT
Une gare SNCF desservie par de nombreux services ferroviaires :
16 allers et retours quotidiens TGV vers Paris en 2.10
4 allers et retours quotidiens TGV vers Lille en 4.30
2 allers et retours quotidiens TGV vers Lyon en 5.00
8 allers et retours quotidiens vers Vannes, Lorient et Quimper en 2.15
9 allers et retours quotidiens vers Saint-Brieuc, Morlaix et Brest
en 2.15
5 allers et retours quotidiens vers Chateaubriant en 1.10
10 allers et retours quotidiens vers Nantes dont 3 AR effectués
en 1.15
Une gare SNCF située au centre d’une étoile ferroviaire
à 5 branches parcourue par un réseau péri-urbain qui
se développe progressivement : 8 à 15 allers et retour quotidiens.
(Montreuil sur Ille, Vitré, Retiers, Messac, La Brohinière)
L’agglomération rennaise est desservie par 12 haltes ferroviaires.
Une gare SNCF située au coeur, d’un réseau urbain de
43 lignes d’autobus et d’une ligne de métro (VAL) qui ouvrira à
Pâques 2002
DES PROJETS IMPORTANTS CONCERNENT LA GARE DE RENNES
Le cadencement prochain des TGV Paris-Rennes (le 28 mai 2000)
La modernisation et l’électrification de la ligne Rennes- Dol-Saint-Malo (58 km de la ligne Rennes-Caen seront électrifiés.)
L’amélioration de l’infrastructure sur les lignes Rennes-Brest et Rennes-Quimper de manière à effectuer le trajet en moins de 2 heures.
La densification de la desserte RENNES-NANTES en 1 h 15, dans la mesure
où l’expérience des 3 AR
est un succès.
Un programme d’acquisition d’un matériel automoteur électrique pendulaire pour effectuer les relations Rennes-Brest, Rennes-Quimper, Rennes-Nantes et Rennes-St-Malo
L’introduction du cadencement sur le réseau péri-urbain, avec création de nouvelles haltes ferroviaires (avec pour corollaire un programme de désaturation de la gare de Rennes)
LES PROJETS A PLUS LONG TERME
Le TGV GRAND-OUEST qui mettra RENNES à 1 h 30 de Paris.
La construction d’une ligne nouvelle entre RENNES et NANTES avec desserte du nouvel aéroport de Notre-Dame des Landes. La construction d’une deuxième ligne de métro.
RENNES : LE CHEF-LIEU D’UN DEPARTEMENT EN PLEINE EXPANSION DEMOGRAPHIQUE
Un accroissement de la population de l’Ille et Vilaine de + 8,5 % entre les deux derniers recensements
SAINT-MALO : un site touristique de renommée internationale fréquentée par 2 millions de touristes, (accessible par correspondance à Dol de Bretagne.) On prévoit un accroissement de la population de + 17 % à Saint -Malo entre 1990 et 2020.
LE PROGRAMME DE MODERNISATION DE LA LIGNE CAEN-RENNES DECIDE PAR LE CONSEIL REGIONAL DE BASSE-NORMANDIE
Entre CAEN et LISON, la ligne est modernisée et électrifiée depuis 1996 (V 160 km/h sur une distance de 57 km)
Entre LISON et SAINT-LO, une modernisation lourde et une électrification interviendront (V 140 km/h) sur une distance de 18 km.
Entre SAINT-LO et AVRANCHES, une modernisation légère concernera les 76 km de ce tronçon (V110 à 120 km/h)
A FOLLIGNY, un raccordement nord-ouest sera construit pour permettre un accès direct vers Granville. A la demande de l’ADPCR, la continuité de la ligne sera maintenue afin de permettre des circulations directes vers la Bretagne. Une deuxième voie rendue apte à 160 km/h sera rétablie entre Folligny et Granville. (solution dite du triangle)
Une modernisation lourde concernera le tronçon AVRANCHES-PONTORSON (V 140 km/h sur 22 km)
Une nouvelle voie de 12 km, apte à 120 km/h sera construite entre
PONTORSON et LE MONT SAINT-MICHEL. Cette voie longera la ligne CAEN -RENNES
sur une distance de 4 km, avant de se diriger vers Le Mont, à partir
de Tanis.
En complémentarité, à l’Ouest de la gare de Tanis,
sera installé un appareil de voie de jonction entre la ligne CAEN-RENNES
et l’antenne de 8 km qui desservira la Merveille.Cette réalisation
permettra un accès direct depuis la ligne PARIS-GRANVILLE.
LES CRAINTES DE L’ADPCR CONCERNANT LA CONSISTANCE DU FUTUR SERVICE EN CIRCULATION SUR LA LIGNE CAEN-RENNES
Le passage systématique des relations Caen-Rennes via Granville :
L’ADPCR est favorable à la mise en place du réseau
périurbain de l’agglomération Caennaise et à
l’amélioration des relations avec le pays granvillais. Toutefois
ces améliorations ne doivent pas entraîner une
dégradation de la relation NORMANDIE-BRETAGNE qui au contraire
mérite d’être développée en cohérence
avec les projets de la Région Bretagne.
LES DEMANDES DE L’ADPCR A PROPOS DE LA DESSERTE INTERREGIONALE
NORMANDIE-BRETAGNE
UN MINIMUM DE 46 RELATIONS PAR SEMAINE ENTRE CAEN ET RENNES
AU LIEU DE 36 ACTUELLEMENT
(soit un minimum de 3 AR quotidiens, la suppression du 3 ème aller et retour en 1989 avait précipité le déclin de cet axe.)
PARMI CES 46 RELATIONS HEBDOMADAIRES :
Un minimum de 28 relations doivent être effectuées en 2 H 35, via Folligny (gain de temps : de 25 mn à 50 mn, par rapport à la situation actuelle)
Les horaires de ces 28 relations doivent permettre le déplacement
à la journée, en semaine, dans chacune
des capitales régionales et offrir des relations rapides le
week-end. (avec accès à Granville par correspondance à
Folligny ou à Coutances)
Les 18 relations
CAEN-RENNES via Granville doivent être complétées par
un ensemble de relations TER
directes Granville-Caen et Granville-Rennes permettant d’assurer
les relations domicile-travail.
L’EFFET RESEAU doit être recherché en
établissant des CORRESPONDANCES entre ces différents
services et les services qui fréquentent les gares de
CAEN, RENNES, LISON, DOL ET FOLLIGNY.
Exemple
de desserte proposé par l'ADPCR
LA LIGNE CAEN-RENNES :
TIRER LE MEILLEUR PARTI D’UNE INFRASTRUCTURE EXISTANTE !
Un constat :
A la fin du Plan 2000-2006,
53 % de la ligne CAEN-RENNES et 56 % de la ligne CHERBOURG-RENNES seront
électrifiés.
70 % de la ligne CAEN-RENNES (176 km) seront aptes à 140 Km/h (Le tronçon CAEN-LISON est apte à 160 km/h)
Les deux régions (Basse-Normandie et Bretagne) s’intéressent
à la technique pendulaire.
(L’année prochaine, la Région Bretagne doit choisir un
modèle d’automotrice électrique pendulaire)
Vers 2004, mise en service du projet de fastship pour le transport rapide
de fret par conteneurs, entre les ports de PHILADELPHIE (USA) et CHERBOURG
(FRANCE).
Dans le cadre de la mondialisation des échanges commerciaux,
des produits de haute valeur ajoutée
seraient acheminés en 7 jours entre le lieu de production et
le lieu de distribution (3,5 jours de traversée de l’Atlantique
Nord par bateau rapide).Le port de CHERBOURG deviendrait ainsi une plate-forme
d’éclatement pour l’acheminement du fret en Europe et en France.
Les opérateurs portuaires se tournent de plus en plus vers le train, comme mode d’acheminement pour transporter le fret y compris sur des distances inférieures à 500 km.
POURQUOI UNE ELECTRIFICATION INTEGRALE DE L’AXE ?
(tronçon Saint-Lô-Dol-de-Bretagne 119 km)
L’ enjeu est important :
LA LIGNE SNCF CAEN-RENNES
Un cul-de sac de la Région Basse-Normandie
ou
Une grande transversale au service des usagers et du fret dans l’Ouest
de la France ?
ANNEXES
Extrait de l’étude relative
au projet de raccordement ferroviaire direct à Folligny vers Granville.
(page 8, incidence financière)
Articles de presse (Ouest-France)
L’ADPCR craint une coupure ferroviaire avec la Bretagne (21 mars
2000)
Des usagers favorables au changement
(26 mars 2000)
Le fret veut s’aiguiller sur le rail
(23 mars 2000)
La Région commande onze TER
Caen-Argentan : essais de train pendulaire (26 février 2000)
La Région penche pour le pendulaire
(4 février 2000)
Article de presse (La Vie du Rail)
La Région prend le tournant ferroviaire. (16
février 2000)