Une fourragère ?... C’est quoi ? Comment est-elle attribuée ? A qui ?
Mise à jour : juin 2007
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4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
Ordre Général, n°393, de la 6° Armée :
Régiment qui, depuis le début de la campagne, s’est signalé en toutes circonstances, par sa belle tenue au feu, sa ténacité dans la défensive, son ardeur dans l’attaque.
Le 24 août (1916), sous l’énergique impulsion de son chef, le lieutenant-colonel de Bruignac, s’étant tout d’abord heurté à une partie de village puissamment organisée par l’ennemi, l’a enlevée pied à pied, aux prix d’efforts acharnés qui ont duré toute la nuit ; a fini par atteindre le 25, au matin, les objectifs qui lui avaient été assignés, les a conquis, s’y est organisé et y a résisté victorieusement, sous un bombardement des plus intenses, à tous les efforts de l’ennemi pour l’en repousser.
Au P.C. le 24 septembre 1916, Le général Fayolle, commandant la 6e Armée,
Signé : Fayolle
Ordre du Général en Chef, n° 14.208, du 13 Août 1917 :
Sous le commandement du lieutenant-colonel de Bruignac, vient d’affirmer de nouveau sa réputation, en enlevant brillamment, à l’attaque du 31 juillet 1917, plusieurs tranchées fortement organisées et en pénétrant dans les lignes allemandes jusqu’à trois kilomètres de profondeur. S’est maintenu ensuite pendant plusieurs jours, sous des bombardements violents, dans des trous remplis d’eau, organisant le terrain malgré la tempête, élargissant chaque jour sa conquête et donnant aussi preuve de sa ténacité et de son esprit offensif.
Signé : Pétain.
Par Ordre n°46 « F » du Général Commandant en Chef,
En date du 13 août 1917, le port de la Fourragère aux couleurs du Ruban de la Croix de Guerre est accordé au 1er Régiment d’Infanterie.
Ordre Général, n°626, de la 6e Armée :
Régiment animé du plus bel esprit de sacrifice et d’un sentiment élevé du devoir. Pendant la période du 28 mai au 7 juin 1918, constamment engagé en première ligne, dans des situations souvent difficiles, a accompli toutes les missions qui lui ont été confiées. Débordé à plusieurs reprises, n’a cédé du terrain que sur un ordre formel, et, sous l’ardente impulsion du lieutenant-colonel Bidoz, n’a cessé d’opposer un obstacle inviolé aux attaques ennemies.
Q.G.A., le 2 septembre 1918,
Le général Degoutte, commandant la 6e Armée,
Signé :
Degoutte
Ordre du Général en Chef, n°22.518, du 15 Septembre 1918 :
Régiment animé du plus bel esprit de sacrifice et d’un sentiment élevé du devoir. Sous l’ardente impulsion personnelle de son chef, le lieutenant-colonel Bidoz, a soutenu, du 27 mai au 4 juin, le choc des forces allemandes supérieures en nombre, remplissant, dans des conditions très difficiles, toutes les missions qui lui étaient confiées.
Du 18 au 26 juillet, prenant part à la contre-offensive du Tardenois, a atteint, par des attaques successives, contre un ennemi tenace, tous les objectifs qui lui étaient assignés, pénétrant de huit kilomètres dans les positions allemandes et affirmant de nouveau son élan et sa valeur offensive.
Signé : Pétain
Ordre n°124 « F », le port de la Fourragère aux couleurs du Ruban Militaire, est accordé au 1er Régiment d’Infanterie.
Ordre Général, n°62, en date du 18 novembre 1917 :
Le général Nollet, commandant le 36e C.A., cite à l’Ordre de l’Armée :
Sous l’impulsion énergique de son chef, le commandant Allard, a atteint d’emblée tous ses objectifs, s’élançant à l’attaque avec un ensemble et un entrain magnifique. Malgré le bombardement ennemi, et en dépit d’un terrain détrempé et bouleversé par les obus, a organisé habilement la position, maintenant intégralement le terrain conquis.
Le 18 novembre 1917.
Signé : Nollet
Ordre Général, n°91, de la 1er D.I., du 28 juillet 1917 :
Compagnie d’élite, qui, depuis le début des hostilités, n’a cessé de faire preuve des plus belles vertus militaires et de l’abnégation la plus absolue.
Le 16 avril 1917, sous le commandement énergique du capitaine Dutemple, a conquis la partie ouest du village de Craonne et s’y est maintenue plusieurs jours, jusqu’à la relève, malgré la violente réaction de l’ennemi et la perte des deux tiers de son effectif, dont tous ses Sous-officiers.
Compagnie d’élite qui s’est distinguée à la Harazée, à Beauséjour et dans la Somme où elle a réussi une opération de détail, qui a amené la capture d’un certain nombre de prisonniers, dont un officier.
En avril 1917, sous le commandement du lieutenant Caffeau, malgré des pertes très sensibles, est partie superbement à l’assaut pour la conquête d’une position importante.
Sous les ordres du capitaine Aligard, est entrée, le 16 avril 1917, dans le village de Craonne, dont elle a conquis et occupé la partie est. Séparée du reste du bataillon par un bombardement intense et malgré les pertes subies par le feu des mitrailleuses ennemies, n’en a pas moins conservé la position conquise jusqu’à ce que le contact ait pu être repris avec le régiment.
Ordre du Régiment, n°55, du 1er octobre 1918 :
La 5e Compagnie, commandé successivement Par le lieutenant Paris et Lieutenant Carré ;
La 7e Compagnie, commandée par le sous-lieutenant Messager :
Pendant les durs combats du 28 au 30 Mai, de ténacité et d’endurance lorsqu’il s’agissait de retarder ou d’arrêter l’avance d’un ennemi supérieur en nombre, a, le 21 Juillet, marché magnifiquement à l’attaque, traversant les barrages d’artillerie et de mitrailleuses les plus intenses, a atteint son objectif après un combat acharné et s’y est maintenue.
Le lieutenant-colonel, Commandant le 1er Régiment d’Infanterie,
Signé : Bidoz
Ordre Général, n°237, de la 5e Armée, du 1er juin 1917 :
Unité qui s’est entièrement sacrifiée en luttant contre les nombreuses mitrailleuses qui défendaient les tranchées allemandes. Exposée à un feu meurtrier de mitrailleuses, d’artillerie et de grenades, gradés et hommes, sous le commandement de l’adjudant Peyrin, tué au cours du combat, servirent les pièces jusqu’au dernier mitrailleur.
Ordre Général, n°129, de la 1er D.I., du 11 novembre 1917 :
Dans toutes les offensives du régiment et en particulier dans celle des Flandres, sous l’énergique impulsion du Médecin-major de 2e classe Azam, a fonctionné d’une façon parfaite, malgré des pertes cruelles, et a fait l’admiration de tous, en effectuant rapidement la relève des blessés, de jour comme de nuit, sous les plus violents tirs de barrage et malgré les difficultés d’un terrain détrempé et complètement bouleversé.
Le général commandant la 1er D.I.,
Signé : Grégoire
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Ordre n° 237 :
Le 4 septembre l916, sous l'énergique impulsion de son chef, le lieutenant-colonel PINAULT DE LA TOUCHE, s'est porté brillamment à l'attaque, drapeau déployé. En moins d'une demi-heure, a enlevé trois lignes de tranchée et quatre boqueteaux fortement organisés, capturant un important matériel de guerre et plus de 500 prisonniers. Malgré tous les efforts de l'ennemi et un bombardement intense, a organisé et conservédans son intégrité le terrain conquis. (Méharicourt, Somme)
Signé : MICHELER
Par le général commandant la VIe armée (ordre n° 636, en date du 15 septembre 1918), et par décision du général commandant en chef, avec le motif suivant :
Sous le commandement du lieutenant-colonel MOULOISE, a contenu le15 juillet 1918 la ruée allemande sur la deuxième position. S'est ensuite porté à l'attaque dans un élan superbe, enlevant successivement deux villages, réalisant une avance de deux kilomètres, capturant plus de 150 prisonniers, 2 canons et plusieurs mitrailleuses. Soumis à de violentes contre-attaques, s’est maintenu énergiquement sur une position d'où il a facilité la reprise de l’attaque.
Par ordre 153 F, le droit au port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre lui sera conféré.
Ordre n° 39 :
Les 1er et 2e bataillons du 2e régiment d'infanterie se sont élancés hors des tranchées avec le plus bel élan pour se porter à l'assaut d'une localité dont l’organisation avait permis d'accumuler toutes les difficultés. Ont montré un courage et une vigueur qui ont permis, malgré une vive résistance, de prendre pied dans le village attaqué et de s'y maintenir.
(17/12/1914, St Laurent Blangy, Pas de Calais)
le 3e bataillon est, cité en ces termes, à l'ordre n° 85 de la 10e armée :
Le 3e bataillon du 2e régiment d'infanterie : Chargé de l'attaque d'une ligne de tranchées (est de Roclincourt, Artois ; 15 juin 1915), s'est élancé à l'assaut sous le commandement énergique de son commandant, le chef de bataillon PINON, avec un entrain et une bravoure incomparables ; S’en est emparé et a réussi à s'y maintenir pendant cinq heures sous une pluie de grenades et de pétards, bien qu'ayant perdu presque tous ses officiers et les deux tiers de son effectif.
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Le général commandant la 10° Armée cite à l’ordre de l’Armée :
Sous l’habile direction de son chef, le lieutenant-colonel Petitjean Roget, s’est emparé d’une position fortement organisée en profondeur, puis poursuivant l’ennemi sans arrêt, l’a empêché, grâce à la rapidité et à l’activité manœuvrière déployées, de prolonger sa résistance sur des lignes préparées et fortement pourvues de défenses de toutes sortes.
A gagné en quatre jours sept kilomètres de terrain en profondeur, fait près de 300 prisonniers et capturé 4 canons, de nombreuses mitrailleuses et un important matériel de guerre.
Au Quartier Général, le 1° novembre 1918.
Le général commandant la 10° Armée,
Signé : MANGIN.
ORDRE GENERAL N° 615
Le général commandant la 3° Armée cite à l’ordre de l’Armée :
Régiment dont la valeur et l’endurance ne se sont pas démenties au cours de la campagne de 1918.
A donné au cours de la poursuite de l’ennemi, au début de novembre 1918, de nouvelles preuves de l’initiative de ses cadres et de l’ardeur de la troupe. Sous les ordres du commandant Voituret, a réalisé en cinq jours une progression de plus de 60 kilomètres, surmontant tous les obstacles, bousculant les arrière-gardes allemandes et les empêchant d’effectuer d’importantes destructions préparées.
Est entré le premier dans Vervins puis, continuant son énergique pression sur l’adversaire en retraite, s’est emparé d’un matériel immense et de nombreux prisonniers.
Au Quartier Général, le 18 janvier 1919.
Le général commandant la 3° Armée,
Signé : HUMBERT.
ORDRE DU CORPS D’ARMEE N° 201 « P »
En date du 5 mai 1918 :
Le général commandant le 31e C.A. cite à l’ordre du corps d’armée :
Le 2° Bataillon du 3° R.I., sous le commandement du capitaine Jay, ayant reçu le 4 avril 1918 l’ordre de contre-attaquer, a exécuté cette contre-attaque avec un entrain, une énergie et un ordre parfait, arrêtant de ce fait toute progression allemande.
Le 12 avril, prenait part brillamment à la contre-attaque qui reprenait le village de Hangard-en-Santerre aux Allemands.
Et le
Le 3° Bataillon du 3° R.I., sous le commandement du chef de bataillon Bienvault, chargé de la défense d’un point d’appui important, repoussa, pendant quatre jours consécutifs de nombreux assauts sur ce point d’appui, malgré des pertes sérieuses, et, par une contre-attaque impétueuse, refoula l’ennemi au-delà de son point de départ.
ORDRE N° 59 DU 36e C.A. DU 13.11.1917.
Le général Nollet, commandant le 36e C.A. cite à l’ordre du corps d’armée :
Groupe sous les ordres du capitaine Faublau, les neuf compagnies de mitrailleuses de la 29e D.I. ont, pendant 5 jours et 5 nuits, donné aux troupes d’assaut un appui précieux et infligé à l’ennemi des pertes sensibles, de l’aveu même des prisonniers.
La pluie, la boue, le feu ininterrompu d’une artillerie qui voulait réduire leurs pièces au silence, n’ont pu qu’exalter le moral de tous les mitrailleurs qui ont demandé comme une faveur de remplir leur mission jusqu’au bout.
(Forêt d’Houthulst, Flandres oct. 1917)
ORDRE DU REGIMENT N° 74.
Le lieutenant-colonel commandant le 3° R.I. cite à l’ordre du régiment :
Sous le commandement du capitaine Richer, a, sous un feu d’une terrible intensité, tenu dans une tranchée complètement nivelée et, ayant perdu le quart de son effectif, a effectué avec les plus grand calme la relève, ramenant ses morts et ses blessés.
ORDRE DU REGIMENT N° 77.
Le lieutenant-colonel commandant le 3° R.I. cite à l’ordre du régiment :
Sous le commandement du lieutenant Georger, a occupé pendant 27 heures un boyau isolé, en partie nivelé par le tir de l’artillerie et dans lequel la compagnie précédente avait éprouvé de grosses pertes. Malgré un bombardement extrêmement violent, n’a subi que des pertes légères, grâce au sang-froid et aux efforts intensifs déployés par tous, ainsi qu’aux dispositions judicieuses prises par ses chefs.
2 citations à l’ordre de l’armée et 1 citation à l’ordre du corps d’armée, fourragère verte
ORDRE GENERAL N° 409 DE LA IIIe ARMEE
Le général commandant la IIIe armée cite à l’ordre de l’armée
Au cours de la
journée du 24 mars 1918, le 4e R.I. sous les ordres du lieutenant-colonel TISSIER, a combattu
sur un front de 4 kilomètres contre un ennemi très supérieur en nombre. A tenu
contre toutes les attaques de l’adversaire, ses éléments encerclés parvenant la
nuit à se frayer à la baïonnette le chemin du retour.
Le 25 au matin, a continué à tenir fermement pour permettre l’arrivée des troupes fraîches, a exécuté une nouvelle contre-attaque sous les ordres de son colonel, qui s’était placé à la tête du bataillon de réserve. A été ensuite, malgré la fatigue, maintenu au combat sans fléchir jusqu’au 30 mars.
Au Q.G., le 15 mai 1918
Le général commandant le IIIe Armée
Signé HUMBERT
ORDRE GENERAL N° 453 DE LA Ve ARMEE
Le général commandant la Ve armée, cite à l’ordre de l’armée
Le 4e RI, renforcé par le 35e B.T.S. sous l’énergique et habile impulsion du lieutenant-colonel LACHEVRE qui venait d’en prendre le commandement, le 30 septembre 1918, a franchi de vive force la Vesle malgré la résistance de l’ennemi qui tenait l’autre rive. S'est emparé de Montigny et des hauteurs fortement organisées, faisant plus de 250 prisonniers, prenant de nombreuses mitrailleuses et atteignant tous ses objectifs. Au cours de la même journée, a repris la progression et a ensuite pendant quatre jours consécutifs, talonné l'adversaire sur près de 20 kilomètres, réduisant progressivement les résistances qui lui étaient opposées.
Remis en ligne trois jours plus tard, a, au cours de durs combats, élargi la tête de pont encore précaire de Berry-au-Bac et refoulé l'ennemi jusqu'au camp de Sissonne, faisant de nouveaux prisonniers. Rengagé dans les premiers jours de novembre, a, pendant plusieurs journées de combat, bousculé et talonné l'ennemi, malgré les fatigues et difficultés de toutes sortes.
Au Q. G., le 17 décembre 1918.
Signé : GUILLAUMAT
ORDRE GÉNÉRAL N° 1169 DE LA IIIe ARMÉE
Le général commandant la IIIe armée cite à l'ordre de l'armée
Sous le commandement du lieutenant DELFOUR et des sous-lieutenants PASSERA et DESBOUIGES, à la suite d'une attaque allemande, précédée d'un bombardement qui avait bouleversé les tranchées de deux ouvrages confiés à sa garde, a repoussé trois assauts sur l'un de ces ouvrages, a contre-attaqué ensuite vigoureusement et a repris l'autre momentanément occupé : enfin, a poursuivi l'ennemi dans le secteur du régiment voisin et a ramené 8 prisonniers.
Au Q. G., le 8 octobre 1915.
(Bois de la Gruerie, cote 285 ; 27 septembre 1915)
ORDRE GENERAL N° 410 DE LA Ve ARMEE
Le général commandant la Ve armée cite à l'ordre de l'armée :
Compagnie d'élite qui, sous le commandement du capitaine BUCARD, a fait preuve en toutes circonstances des plus belles qualités d'audace, d'opiniâtreté et du plus grand esprit de sacrifice. Du 3 au 7 septembre 1918, talonnant l'ennemi qui commençait un mouvement de repli, a réussi à franchir la Vesle sous un feu violent ; a pénétré la première dans Courlandon et a progressé de 2 kilomètres au-delà. A assuré la possession de la crête indispensable pour couvrir le débouché au nord de la rivière et malgré les bombardements incessants, malgré les attaques réitérées de l'ennemi, a élargi notre occupation de la crête et maintenu intégrale ment le terrain conquis.
Au Q.G.- le 28 septembre 1918
Le général commandant la Ve armée
Signé : DE MITRY
ORDRE GÉNÉRAL N° 311 DE LA Xe ARMÉE
Le général commandant la Xe armée, cite à l'ordre de l’armée :
Au cours d’une attaque, le 13 septembre 1917 (secteur de Juvincourt), sous le commandement de l’aspirant GOUY, secondé par le caporal AMIOT, se trouvait en flanquement dans le secteur d’une division voisine. L’ennemi ayant pénétré dans les lignes françaises, s’est trouvé environnée d’Allemands
Tandis que les servants restés à leurs pièces continuaient, d'exécuter le tir dont ils étaient chargés et contribuaient à arrêter l'attaque ennemie sur le front de leur régiment, les suppléants du quartier de tir défendaient l'entrée du blockhaus à la grenade et repoussaient l'ennemi.
Le Général commandant la Xe armée,
Signé : DUCHESNE.
(Cette citation sera transformée plus tard en citation à l'ordre de l'armée par le général PÉTAIN commandant en chef, par ordre du 5 mai 1918)
ORDRE GENERAL N° 58 DU 5e CORPS D’ARMEE
Le général commandant le 5e C.A. cite à l’ordre du corps d’armée :
Régiment d'élite qui sous les ordres du colonel DEFONTAINE, s'est distingué en Argonne par sa bravoure et sa ténacité ; en soutenant pendant de longs mois une lutte opiniâtre et de chaque jour contre un adversaire puissamment outillé et en maintenant intégralement ses positions de la cote 285. A affirmé sa vigueur offensive en enlevant brillamment, le 16 avril 1917, les objectifs qui lui avaient été assignés, capturant 400 prisonniers, 37 mitrailleuses et un important, matériel de guerre. A repoussé ensuite de violentes contre-attaques et a infligé à
1’ennemi les plus lourdes pertes.
Aux armées, le 21 mai 1917,
Le Général commandant le 5e C.A.,
Signé : PELLE
ORDRE GÉNÉRAL N° 163 DU 5e CORPS D'ARMEE
Le général commandant le 5e C. A. cite à l'ordre du corps d'armée :
Sous le commandement énergique du chef de bataillon TISSIER, a maintenu ses positions contre une puissante attaque précédée d'un bombardement prolongé et violent. Rien qu'entouré de trois côtés et au milieu de tranchées bouleversées, a réussi à refouler pendant quatre jours et quatre nuits plusieurs attaques, infligeant à l'ennemi de grosses pertes et lui faisant des prisonniers.
(Argonne ; 13-20 juillet 1915)
ORDRE GÉNÉRAL No 17 DU 5e CORPS D'ARMÉE
Le général commandant le 5e C. A. cite à l'ordre du corps d'armée :
Le 13 septembre 1917 (secteur de Juvincourt), sous le commandement du lieutenant BUCARD secondé par les sous-lieutenants MOUNIER, BAROUD, l'adjudant GENIEYS, a arrêté une tentative de coup de main, précédé d'un violent bombardement, grâce à la vigilance et à l’attitude de son personnel, qui avait a cœur de défendre la tranchée portant le nom de l'ancien chef de compagnie, le lieutenant MARCQ.
S'était déjà distinguée à plusieurs reprises au cours de la campagne, et notamment les 16 et 17 avril 1917, en s'emparant de puissantes organisations bétonnées de l'ennemi, où elle laissait la moitié de son effectif, faisant 300 prisonniers dont 10 officiers et capturant 6 mitrailleuses
Au Q.G., le 29 octobre 1917.
Signé : PELLE.
ORDRE GÉNÉRAL No 17 DU 5e CORPS D'ARMÉE
Le général commandant le 5e C. A. cite à l'ordre du corps d'armée :
Le 13 septembre 1917 (secteur de Juvincourt), sous le commandement provisoire du sous-lieutenant THURION, a contribué à arrêter une attaque ennemie en faisant un barrage en avant de nos lignes.
A toujours été
à la peine et à l’honneur. S'était déjà distinguée à plusieurs reprises au
cours de la campagne, notamment le 16 avril 1917 sous le commandement, de son
chef le capitaine BARRE, en détruisant 4 mitrailleuses ennemies et en faisant
30 prisonniers. (Prise du bois des Boches.)
Au Q.G. le 25 septembre 1917
Signe : PELLE
Le général commandant la 9e D. I. cite à l'ordre de la division :
Les 2e et 4e sections
de la 1ER COMPAGNIE.
Découvertes par l'ennemi grâce à ses fusées lumineuses au moment où elles creusaient de nuit une tranchée, ont fait preuve de courage et de sang-froid en continuant leur travail malgré la mise hors de combat, par des feux convergents, de près de la moitié de leur effectif.
Au G. Q. G., le 1er janvier 1915.
Combats de Boureuilles (20-26 décembre 1914)
ORDRE GENERAL N° 314 DE LA 9e DIVISION
Le général commandant la 9e division cite à l’ordre de la division :
Le 1er juin 1918, la 2e compagnie, entraînée par son chef, le capitaine BUCARD, a exécuté un coup de main sur les organisations allemandes. Avec audace et entrain, grenadiers et voltigeurs se sont portés à l’assaut, ont avancé de 300 mètres dans les lignes ennemies sur un front de 600 mètres, bouleversant les abris et ramenant des prisonniers.
La 2e compagnie a été aidée dans sa mission par les grenadiers d’élite des 1ère , 3e et 10e compagnies.
Au Q.G., le 6 juin 1918.
Signé : GAMELIN
Alsace ; Ammertswiller
3 citations à l’ordre de l’armée et 1 citation à l’ordre du corps d’armée, fourragère verte
Le général MANGIN, commandant la Xème Armée, a cité à l’Ordre de l’Armée
le Régiment avec le motif suivant :
« Admirable régiment, aussi fougueux dans l’attaque qu’inébranlable dans la résistance. Sous le commandement du lieutenant-colonel ROUSTIC, blessé le septième jour après le début de l’attaque, a, pendant les combats du 18 au 25 juillet 1918, en dépit de la résistance
acharnée d’un ennemi supérieur en nombre et malgré les difficultés d’un débouché périlleux, enlevé, dans un élan superbe, toute une série de bois et de crêtes hérissées de mitrailleuses, un village opiniâtrement défendu et, le 25, après avoir repoussé une puissante contre-attaque, s’est emparé, dans une ruée irrésistible, d’une croupe boisée qui constituait le dernier réduit de la résistance ennemie.
Malgré des pertes sévères, a conservé intacte sa valeur combative, faisant 240 prisonniers, capturant 12 canons, de nombreuses mitrailleuses et un matériel important, avançant de 12 kilomètres sur un terrain hérissé d’embûches et sous un orage de fer et de feu, méritant en même temps que les plus grands éloges pour son esprit de sacrifice et son mordant, son vieux nom de Navarre sans peur ».
Opérations de l’Ourcq ; juillet 1918
Citation à l’Ordre de la Xème Armée :
« Admirable régiment, possédant au plus haut point les plus belles qualités offensives.
Sous les ordres du lieutenant-colonel BOGE, du 2 au 4 septembre 1918, enlevant de haute lutte des points d’appui puissamment organisés, a forcé le passage d’une rivière avec opiniâtreté.
Pendant deux jours, poursuivant avec succès, renversant tous les obstacles dans ses assauts répétés et irrésistibles, s’est emparé de trois villages et de nombreux points d’appui âprement disputés. Alors qu’il semblait épuisé, dans un sursaut d’énergie, à bousculé l’ennemi, lui arrachant un nouveau village et de solides organisations. Grâce à la continuité de ses efforts, a progressé de 12 kilomètres faisant 450 prisonniers et capturant des canons et un nombreux matériel »
Secteurs de Soissons et de Sancy (Aisne)
Le général commandant l’Armée française de Belgique l’a cité à l’Ordre de l’Armée, avec le motif ci-après :
« Merveilleux régiment alliant à l’audace la ténacité et l’héroïsme. Sous les ordres du lieutenant-colonel BOGE, après trois jours de combat, a attaqué, le 17 octobre 1918, avec une fougue superbe, puis poursuivant l’ennemi sans arrêt, l’a délogé successivement de tous ses points d’appui, lui enlevant deux villages.
Le 19 octobre, continuant sa course accélérée, a contraint l’ennemi, après une manœuvre habile et hardie, à lâcher Thielt où il est rentré aux acclamations des populations délivrées.
Bousculant
ensuite l’adversaire décontenancé, capturant les détachements attardés, a jeté
l’ennemi à la rivière après lui avoir arraché de nouveaux points d’appui et
deux villages.
Le lendemain encore, suivant sans merci la trace de l’adversaire dans un effort magnifique d’audace, a forcé le passage de la Lys puissamment défendu, malgré les contre-attaques d’un ennemi supérieur en nombre et les formidables concentrations de son artillerie ; a réussi, après trois jours d’une lutte acharnée, à pousser de 5 kilomètres en avant la tête de pont qu’il avait jetée.
Pendant cette période de combats où sa valeur incomparable s’est à nouveau manifesté, a progressé de 30 kilomètres, libérant une ville, cinq villages et de nombreux hameaux, capturant 605 prisonniers, des canons et un énorme matériel de guerre »
(Flandres Belges)
Le 3e BATAILLON a été cité à l’Ordre de la IIème Armée avec le motif suivant :
« Placé en
réserve sous le commandement du commandant BUZANÇAIS a, au début de l’action du 15
décembre 1916, supporté des pertes sensibles sans rien perdre de son entrain ;
a rivalisé ensuite d’ardeur avec les troupes d’assaut qu’il est venu renforcer
en première ligne, après avoir parcouru trois kilomètres sous des tirs de
barrages ennemis, et s’est maintenu trois jours sur les positions malgré le
bombardement violent de l’ennemi »
Prise du village de Bezonvaux dans la nuit du 15 au 16.
A l’Ordre du 3ème corps d’armée :
« Le général commandant le 3ème corps d’armée se fait un devoir de signaler à tous la belle conduite du 5ème Régiment d’Infanterie au cours des divers engagements auxquels il a été appelé à prendre part depuis le commencement de la campagne.
Le 5ème Régiment d’Infanterie, devant la position du fort de Brimont, a
pu arrêter, pendant cinq jours, sous une canonnade redoutable, les attaques
furieuses de l’ennemi et conserver nos positions après avoir perdu
successivement ses deux chefs de corps, le colonel DOURY et le lieutenant-colonel DE LARDEMELLE qui
trouvèrent dans ces combats une mort glorieuse. Le général commandant le corps
d’armée cite à l’Ordre du corps d’armée le 5ème Régiment d’Infanterie, ainsi que les vaillants chefs qui ont
su faire pénétrer dans l’âme de leurs soldats les plus belles qualités qui le
distinguent »
(Septembre 1914)
« Le 13 août, sous les ordres du capitaine ARTIGAUD, a vigoureusement contre-attaqué le flanc gauche d’une attaque ennemie qui avait réussi à enfoncer les premières lignes du régiment voisin et a facilité la réussite de contre-attaque de ce régiment. Le 14 août, a enlevé des éléments de tranchées solidement organisées, a fait 16 prisonniers et pris deux mitrailleuses, a organisé sa conquête et l’a conservée en dépit des tentatives répétées de l’ennemi ; le 23 août, a repoussé un coup de main ennemi précédé d’un violent bombardement et a fait subir des pertes sérieuses à l’ennemi »
Sud du village d’Ailles (Chemin des Dames) ; 13 au 16 août 1917
« Sous le commandement du sous-lieutenant BERNARD, a été envoyée à l¹improviste au point le plus délicat du secteur tenu par le Régiment, l’a organisé au contact d’un ennemi entreprenant et sous un bombardement violent, l’a défendu âprement contre les nombreuses tentatives allemandes dans de furieux combats à la grenade menés hors de la tranchée.
Malgré les pertes considérables, à proximité d’un abri à munitions qui flambait, malgré la résence de nombreux cadavres que les circonstances ne permirent pas d’évacuer ou d’ensevelir immédiatement, elle conserve intacte ses qualités offensives, ayant d’ailleurs juré de venger la mort d’un officier très aimé »
Sud du village d’Ailles (Chemin des Dames) ; 13 au 16 août 1917
Le lieutenant-colonel LE BEURIER cite à l’Ordre du régiment la 5ème Compagnie commandée par le sous- lieutenant DELAISSE :
« Pour avoir donné le plus bel exemple de courage et de dévouement après l’explosion d’une mine qui avait fait de nombreuses victimes, en faisant, malgré les bombes allemandes, les plus grands efforts pour retrouver les camarades ensevelis et pour remettre en état les tranchées bouleversées par l’explosion »
Fontaine- les-Cappy ; nov.-déc. 1915
« Isolé sur la rive droite de la Lys, soumis à un bombardement violent et continu qui empêchait l’arrivée des renforts et du ravitaillement, a, malgré la fatigue des hommes et l’épuisement des munitions, résisté victorieusement, pendant les journées des 20 et 21 octobre 1918, à de furieuses contre-attaques ennemies fortes de plusieurs bataillons ».
Passage de la Lys, Belgique
« Par son tir
efficace, grâce à des dispositions ingénieuses et rapides, a fortement appuyé
la progression de son bataillon, au cours de la prise de Thielt et du passage
de vive force de la Lys, a pris une large part aux magnifiques succès obtenus
par le Régiment pendant les journées des 20 et 21 octobre 1918 »
Passage de la Lys, Belgique
4 citations : 2 à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre du corps d’armée, 1 à l’ordre de la division, fourragère verte
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
7 citations : 6 à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre du corps d’armée, fourragère rouge
5 citations : 3 à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre du corps d’armée, 1 à l’ordre de la division, fourragère verte
Citation obtenue par la 33e Division d’Infanterie
Ordre du 17e Corps d’Armée, N° 71 du l0 avril 1915 :
« Grâce à son énergie, à sa ténacité soutenue et aux élans magnifiques de ses braves régiments, a enlevé successivement toutes les lignes allemandes de Champagne, qu’elle avait mission d’attaquer.
En décembre, la division a pris une position formidablement organisée où les Allemands avaient accumulé des moyens de défense exceptionnels.
En février et mars, au prix d’assauts répétés, elle a conquis 1.500 mètres de tranchées ennemies et gagné plus de deux kilomètres de terrain.
La 33e Division a maintenu de haute lutte la possession des positions qu’elle avait enlevées, infligeant à l’ennemi, qui multipilait les contre-attaques pour les reprendre, les pertes 1es plus lourdes. »
Ordre du Corps d’Armée, N° 225 du 26 avril 1917, transformé en Ordre de l’Armée le 3 novembre 1918 (Journal Officiel du 19 janvier 1919) :
« Sous les ordres du lieutenant-colonel Castella, brave et manœuvrier, à la bataille de Moronvilliers, les 17 et 18 avril 1917, a enlevé les crêtes tenues par l’ennemi sur une profondeur de plus de 3.000 mètres, a fait 300 prisonniers, s’est emparé de 15 canons et gardé les positions conquises, malgré toutes les contre-attaques désespérées de l’adversaire. »
Par décision du commandant en chef, le port de la fourragère est conféré au 9e R.I.
(Décision du 12 septembre 1918. Ordre 130 F)
Ordre Général de la VIe Armée N° 626 du 2 septembre 1918 :
« Sous les ordres du colonel Leroux, puis du commandant Becker, a, au cours de l’offensive entre Aisne et Marne, du 18 au 30 juillet 1918, mené la lutte sans arrêt, conquis plusieurs villages et positions dominantes fortement organisées, capturant plusieurs canons, de très nombreuses mitrailleuses un énorme matériel de guerre, en infligeant à l’ennemi des pertes sévères.
A toujours poussé de l’avant sans tenir compte de l’alignement avec les éléments voisins et malgré les feux de mitrailleuses ennemies qui, parfois, l’ont assailli sur trois faces. »
« Le 9e R.I., ayant reçu la mission, sous le commandement du commandant Biswang de forcer le passage d’un canal, puis d’une rivière, a rempli sa tâche avec une ardeur remarquable et, sans souci des pertes qu’il subissait, a triomphé de tous les obstacles accumulés par l’ennemi. Puis, au cours de durs combats de bois, a refoulé pied à pied l’adversaire durant quatre jours, sous des rafales incessantes de très nombreuses mitrailleuses et sous un violent bombardement de tous calibres. A atteint tous les objectifs qui lui avaient été assignés en poussant toujours de l’avant et sans s’inquiéter des progrès des unités voisines.
A fait de très nombreux prisonniers et capture un grand nombre de mitrailleuses.
(Secteur de Coucy-le-Château ; août-septembre 1918)
Ordre du 15e Corps d’Armée du 15 décembre 1918 :
« Sous le commandement du lieutenant-colonel Becker, débouchant dans des conditions très difficiles d’une base étroite de départ, est parvenu, à force de ténacité, à l’élargir durant trois jours de combats successifs. Est parti une fois de plus à l’attaque le quatrième jour. A brisé la ligné ennemie, capturé de haute lutte 2 canons de 105, 4 canons d’accompagnement, plus de 40 mitrailleuses, fait plus de 400 prisonniers.
Complétant en fin de journée sa manœuvre, par l’engagement de ses dernières réserves, a encerclé une position voisine, dont il a ainsi permis de capturer la garnison tout entière. »
(Ouest de Guise, octobre 1918)
Ordre de la 33e Division, N° 1 du 18 octobre 1914 :
« Le 9e régiment d’infanterie, pour le zèle et l’énergie soutenus dont il à fait preuve dans l’organisation de la défense de son secteur. »
Citations obtenues par les Bataillons du 9° R. I.
(Les Hurlus, Champagne, septembre-octobre 1914)
3e bataillon Ordre de la 33e Division, N° 241 du 18 juin 1918 :
« Sous l’énergique commandement du chef de bataillon Demont, a enduré, sans faiblir, les 27-28 mai 1918, pendant 36 heures, de très violents bombardements et a courageusement brisé trois attaques ennemies, ne cédant pas un pouce de terrain complètement bouleversé par les obus et les mines. »
(Verdun, Les Caurières, mai 1918)
Ordre de la 33e Division, N 245 du 30 juin 1918 :
« Chargé, dans des conditions particulièrement difficiles, d’enlever une position ennemie, a donné l’assaut, sous les ordres de son chef, le commandant Biswang, avec un élan admirable, manœuvrant sous des barrages ennemis avec une correction parfaite. A enlevé du premier coup ses objectifs fait de nombreux prisonniers et capturé trois mitrailleuses. »
(l’Ourcq, Tresne, juin 1918)
Ordre de la 33e Division, N° 272 du 16 août 1918 :
« Sous le commandement énergique du chef de bataillon Bretillot, a enlevé d’un seul élan, malgré la fatigue de huit jours de combats continus et, bien que très éprouvé par les gaz, le village d’Armentières, réalisant ainsi une progression de plus de 2.000 mètres, sous de violentes rafales d’artillerie et de mitrailleuses, capturant 50 prisonniers et 14 mitrailleuses.
« Privé de son chef de bataillon, blessé au début de l’action, a pu, grâce à l’ardente volonté de tous, continuer à progresser et à résister à deux contre-attaques ennemies, maintenant sa position et s’emparant encore d’une vingtaine de prisonniers. »
(l’Ourcq, prise d’Armentières sur Ourcq, juillet 1918)
Ordre de la 33e Division, N 250 du 26 juillet 1918 :
« Sous le commandement énergique du lieutenant Serres, a, le 20 juillet 1918, attaqué un village fortement tenu et défendu par de nombreuses mitrailleuses; a manœuvré d’une façon remarquable et s’est emparé du village où elle a tait un grand nombre de prisonniers et enlevé plusieurs mitrailleuses. »
Ordre du Régiment, N° 266 du 10 décembre 1918 :
« Le 26 octobre 1918, sous les ordres du capitaine Huguet, s’élançant avec une admirable ardeur, malgré les tirs de barrage nourris d’artillerie de tous calibres et le tir intense d’Innombrables mitrailleuses sur les positions fortement tenues de la cote 120, est arrivée la première à l’objectif final du régiment. Dans un combat, poussé parfois jusqu’au corps à corps, a réussi, bien que réduite à 70 combattants, a capturer, dans son avance de près de deux kilomètres, 250 prisonniers, 2 canons de 105 et de nombreuses mitrailleuses. »
Ordre du Régiment N » 266 du 10 décembre 1918 :
« Le 4 novembre 1918, s’est portée en avant dans un élan irrésistible et, malgré le bombardement sérieux de l’ennemi et Te tir très dense de nombreuses mitrailleuses qui la prenaient de flanc, a réussi à traverser tout entière l’Oise sur une passerelle de fortune et s’est installée en tête de pont. Repoussant vigoureusement plusieurs contre-attaques, a gardé sa position permettant ainsi le passage ultérieur de deux bataillons, la prise du Haricot et l’encerclement de Guise. »
Ordre du Régiment N 266 du 10 décembre 1918 :
« Sous le commandement du lieutenant de Bataille (cité à. l’ordre de l’Armée pour cette action), soumise pendant trois jours d’une âpre lutte sans arrêt, à des tirs de barrage par obus explosifs, et toxiques et au tir de mitrailleuses disposées en échiquier sur le terrain, a conquis, parcelle par parcelle, les positions fortement organisées au sud d’Origny-Sainte-Benoite, élargissant peu à peu, à force d’énergie et de persévérance, la base dont elle était partie le 21 octobre 1918. »
Ordre du Régiment N° 257 du 22 septembre 1918 :
« Section pleine d’entrain et d’une cohésion remarquable. S’est particulièrement distinguée aux combats sur l’Ailette. Le 31 août, étant en réserve, et voyant une contreattaque sur la 2e compagnie, s’est portée en 1e ligne avec un allant merveilleux, traversant de violents barrages d’artillerie et des zones battues par les mitrailleuses. A réussi, par ses feux, à arrêter la contre-attaque en infligeant des pertes à l’ennemi.
Le 2 septembre, a arrêté une nouvelle contre-attaque bien qu’étant vivement contre battue par une mitrailleuse ennemie qui endommageait une de ses pièces et blessait son chef de section. »
Ordre du Régiment, N° 266 du 10 décembre 1918 :
« Le 26 octobre 1918, commandée par le sergent Brunerie (cité à l’ordre de l’Armée pour la même action) ayant reçu la mission de se porter aux premières maisons d’Origny-Sainte-Benoite pour bloquer l’issue de ce village a, par la rapidité de sa manœuvre, réussi à capturer une soixantaine de prisonniers, dont deux officiers, et à s’emparer de deux mitrailleuses. »
Ordre du Régiment, N° 266 du 10 décembre 1918 :
« A remarquablement appuyé la progression de la compagnie avant- garde de bataillon, au cours des combats des 25 et 26 octobre 1918. Manœuvrant avec souplesse et précision, a réussi à prendre sous son feu et à réduire au silence plusieurs mitrailleuses ennemies, permettant ainsi l’avance du bataillon. »
Ordre du Régiment, N° 266 du 10 décembre 1918 :
« Sous le commandement du sergent Caralp, pendant les combats du 29 octobre au 5 novembre 1918, a rempli sa mission d’une façon remarquable, assurant une surveillance intelligente et constante dans un poste de 1e ligne, soumis à un bombardement violent et ininterrompu par obus de tous calibres. »
2
citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
« Régiment d’élite, qui s’est magnifiquement comporté dans de nombreux combats, notamment au Bois d'Ailly et à Verdun (1916). Du 18 au 23 Août 1918, sous le commandement habile et énergique du Colonel POUJAL, a attaqué avec ardeur dans un terrain exceptionnellement difficile et solidement organisé, a enlevé tous les objectifs qui lui étaient assignés, capturant plus de 200 prisonniers, 4 canons, de nombreuses mitrailleuses et un important matériel ».
« Dans les attaques répétées, exécutées entre le 11 et le 19 Octobre 1918, contre une position formidablement organisée, à la possession de laquelle l’ennemi attachait um importance exceptionnelle et où il s'est furieusement défendu, le 10ème Régiment d'Infanterie sous l’habile et énergique commandement de son chef, le Colonel POUJAL, a fait preuve d’un entrain, d’un mordant et d’un courage admirables. Parvenu par sa ténacité à triompher de tous les obstacles, a fait 144 prisonniers, dont 5 officiers, capturé 8 canons, de nombreuses mitrailleuses et un important matériel ».
Par ordre 136 F le droit au port de la Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre, est conféré au 10ème Régiment d'Infanterie.
Le 1er bataillon du 10e d’infanterie est cité à l’ordre de la 15e DI :
« Le 1er bataillon, occupant des tranchées de premières lignes bouleversées par un violent bombardement a, sous l’influence énergique de son chef le commandant Cornet, tout remis en état, tranchées, boyaux et abris malgré un tir presque continu d’obus et de torpilles »
Cette citation est tirée de notes d’un soldat du 10e RI, il a ajouter comme notes : « il n’est tombé aucune torpilles ces jours là »
Les 2ème, 3ème, 6ème compagnies et la 1ère compagnie de mitrailleuses
du Régiment :
« Appelées, sous les ordres du chef de bataillon, M. TONNET, ont prononcé une attaque vigoureuse pour dégager un Régiment pris à revers par l’ennemi et, exaltées par l’attitude énergique de leur chef, ont réussi pleinement leur mission, malgrè la violence du bombardement inouï, dans une lutte de quatre jours, sans que leur moral ait failli un seul instant ».
Verdun, la Haie Renard, août 1916
4 citations : 3 à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre du corps d’armée, fourragère verte
5 citations : 4 à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre du corps d’armée, fourragère jaune
2 citations à l’ordre de l’armée, une à la division, fourragère verte
"Très bon régiment qui s'est porté, le 9 août 1918, avec un élan remarquable, à l'attaque de fortes positions ennemies.
Sous le commandement énergique de son chef, le colonel Trestournel, a réalisé de la façon la plus heureuse sa progression sur 4 kilomètres de profondeur, atteignant tous les objectifs dans le délai prévu, faisant environ 550 prisonniers, dont un commandant de bataillon et plusieurs officiers, capturant 19 canons, 8 minenwerfer, 150 mitrailleuses et un matériel considérable. Le lendemain, a poursuivit son offensive, réalisant au total en moins de trente heures, une avance de 12 kilomètres.
Lors de l'offensive allemande du 9 juin 1918, avait résisté brillamment aux attaques ennemies et conservé intégralement sa position principale de défense. "
Ordre général n° 213 de la Ière armée
"Excellent régiment qui depuis le début de la campagne, s'est signalé en toutes circonstances : en 1914 et 1915, en foret d'Apremont et au bois Le Prêtre, en 1917, aux attaques de champagne, du massif de Moronvilliers, d'avril à août 1918, dans la région de Montdidier. Vient de faire preuve, pendant six mois, de la plus belle endurance, en fournissant du 30 mars au 12 octobre, dans de conditions particulièrement pénibles, des efforts continus, montrant les meilleures qualités offensives, sous les ordres de son chef, le colonel TRESTOURNEL.
Le 16 août au Cessier et aux Loges, a enlevé sur 2 km 500 de profondeur, plusieurs positions fortifiées, très solidement défendues, capturant 250 prisonniers de deux divisions différentes et un très nombreux matériel.
Du 9 septembre au 12 octobre, a réalisé une avance de près de 30 kilomètres qui a exigé de nombreux combats parfois très durs.
Les 29 et 30 septembre, dans la région d'Urvillers, a capturé près de 300 prisonniers, 12 minenwerfer, dont 6 de gros calibre, 90 mitrailleuses et 5 fusils anti-tank"
Le bataillon DU BOUCHET est cité à l'ordre de l'armée.
Qui est en soutient, se porte aussitôt en avant et occupe l'entonnoir; sa belle conduite lui vaut d'être citée à l'ordre du corps d'armée.
(Bois d’Ailly, juin 1915)
La compagnie RENDU :
Qui n'a pas perdu un seul homme, est citée à l'ordre du corps d'armée pour sa belle conduite.
(Vienne-le-Château, juillet 1917)
La compagnie Sarre (3e) en collaboration avec le bataillon FERRY du 29e; cette unité faisant preuve du plus bel élan, réussit à ramener 10 prisonniers et 2 mitrailleuses aussi est-elle citée à l'ordre du corps d'armée.
(18 juillet 1918)
Ordre de la 169e division n° 353, du 10 octobre 1918 :
" Très beau régiment qui, pendant les opérations du 11 au 18 août, sous les ordres du colonel Trestournel, a fait preuve des plus belles qualités d'endurance et d'entrain.
" Aux combats du 16 août, s'est particulièrement signalé par son mordant, et sa bravoure, se lançant sous les feux croisés de mitrailleuses qui balayaient tout le terrain des attaques et sous un bombardement violent d'artillerie l'assaut d'une position très forte, qui comprenait un village présentant un front de défense de plus de 1000 mètres. " Ayant brillamment enlevé cette localité, a poursuivi énergiquement sa progression, malgré les fatigues de huit jours d'opérations et dans des conditions d'autant plus difficiles qu'il cessait d'être encadré sur sa gauche.
" A participé à la prise d'un deuxième village, réalisant au cours de ces combats une avance totale de 2 km 500, sur un terrain solidement organisé, faisant subir des pertes considérables à l'ennemi, lui faisant 250 prisonniers de trois régiments appartenant à deux divisions, dont une division bavaroise fraîche arrivée de la veille, capturant enfin un nombreux matériel, dont plus de 30 mitrailleuses.
3 citations à l’ordre de l’armée, une au corps d’armée, fourragère verte
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Le maréchal
PETAIN, commandant en chef les Armées de l’est, le citait à l’ordre en ces
termes très élogieux qui lui valurent la fourragère :
« Ordre N° 15813 « D. » -- Superbe régiment qui, sous les ordres des lieutenants-colonels BEUVELOT, blessé à Rozelieures ; RAUCH tué au bois Sabot, et DE GALLE, a donné des preuves de ses solides qualités guerrières à Rozelieures (25 août 1914), au bois Sabot (mars 1915) et au Mont-Tétu (septembre 1915).
Chargé de défendre un secteur délicat et important dans le bois de Vaux-Chapitre, a brisé du 16 au 30 août 1916 les assauts multiples de l’ennemi, et a riposté par des contre-attaques vigoureuses, allant parfois jusqu’au corps à corps. Grâce à son esprit de sacrifice et à sa valeur offensive, a maintenu l’intégrité du front confié à sa garde et infligé des pertes sévères à l’ennemi.
En 1917 a tenu avec énergie, de janvier à juin, un des secteurs des plus difficiles du front de Verdun ; a concouru, par l’action d’un de ses bataillons, à l’attaque du 20 août, qui nous rendit maîtres du Mort-Homme. »
« Ordre N° 15813 « D. » -- Régiment d’élite qui, sous les ordres du colonel De GALLE, du lieutenant-colonel CHEPY, tombé glorieusement, et du lieutenant-colonel DE HALDAT, a fait preuve en 1918, dans les Flandres, sur l’Ailette et sur la Serre et pendant la poursuite, des lus remarquables qualités d’endurance, de ténacité et d’esprit de sacrifice.
Au Kemmel, du 3 au 16 mai, a enrayé définitivement, au prix, de pertes élevées, la poussée, de l’ennemi plusieurs attaques et contre-attaques couronnées de succès, qui nous ont valu de nombreux prisonniers. Sur l’Ailette et dans la poursuite, a livré pendant quatre-vingts jours des combats souvent opiniâtres, qui ont amené une progression de dix-huit kilomètres, et ont valu la capture de prisonniers nombreux et de matériel considérable. »
le 2e bataillon du 15e est cité à l’ordre du D.A.N., du 3 juin 1918 :
« Bataillon animé de la plus belle ardeur et du plus magnifique esprit du devoir, rappelé à l’attaque, au moment où il allait être transporté en camion dans une zone de repos, a oublié les fatigues qu’il a endurées pendant un séjour de douze jours dans une zone constamment bombardée, et a brillamment enlevé sous les ordres de son chef de bataillon MACHERET, dans des conditions particulièrement difficiles, une position conquise par l’ennemi, dépassant même l’objectif qui lui avait été assigné. »
En transmettant cette citation, le général DAYDREIN, commandant la 32e D.I., y ajouta son témoignage personnel de satisfaction :
« Les
résultats obtenus par le 2e bataillon du 15e R.I.,
malgré les plus dures fatigues et les plus violents bombardements, prouvent qu’avec
la ténacité et une ferme volonté de vaincre, poussées jusqu’à l’extrême limite
des forces physiques et morales, nos troupes parviendront toujours à affirmer
leur supériorité sur l’ennemi. »
Le Kemmel, Flandres Belges, 15 mai 1918
Le régiment avait perdu dans ces deux journées : dix- huit officiers et six cent quatre-vingt treize hommes.
Le 3e bataillon reçut cette citation à l’ordre de l’Armée :
« Le 13 octobre, le bataillon du 15e R.I. a enlevé dans un élan superbe, sous le commandement du chef de bataillon BRENAC, le village de Couvron, fortement tenu des mitrailleuses ennemies ; le 14, a poursuivi l’attaque et progressé en dépit de la résistance de l’ennemi ; le 14 a enlevé le village de Pouilly-sur-Serre, faisant subir à l’ennemi des pertes sévères, lui enlevant des prisonniers.
13 Octobre 1918
Le 1er bataillon fut cité à l’ordre du 16e C.A. n°263 du 13 mars 1918, en ces termes :
« Sous l’impulsion énergique de son chef, le commandant SAINT-ARROMAN, s’est porté vaillamment à l’attaque du village fortement organisé d’Aspach. Obligé de progresser sous des feux de mitrailleuses, a fait preuve des plus belles qualités d’offensive et de ténacité ; est parvenu à atteindre en partie ses objectifs, a procédé à des destructions d’organisations ennemies et a ramené des prisonniers ennemis. »
Attaque d’Aspach, Alsace, 23 février 1918
La 9e compagnie (capitaine MONGE) soutient l’attaque d’un bataillon voisin, enlève brillamment ses objectifs et mérite d’être citée à l’ordre de la Division n°356 :
« Sous les ordres du capitaine MONGE, après avoir subi pendant huit jours dans le secteur du Kemmel un bombardement des plus violents, a été détachée de son bataillon le 11 mai 1918 pour participer à une attaque faite par un bataillon voisin. A brillamment enlevé les objectifs qui lui étaient assignés. Sur la croupe 44, en dépit de la résistance acharnée de l’ennemi, a tenu la position conquise, pendant deux jours, malgré les pertes sévères et le vigoureux retour offensif de l’ennemi. »
La 6e compagnie fut citée à l’ordre de la D.I.
n°356 du 28-12-1918 :
« Le 22 octobre 1918, sous le commandement du lieutenant ANTARIEU, après avoir maintenu un contact étroit avec l’ennemi, pendant toute la nuit, s’est emparée de la côte 90 et de la ferme Saint-Jacques, fortement organisée, a progressé jusqu’aux abords de la Serre, malgré les tirs de mitrailleuses et les violents bombardements auxquels elle a été soumise. Le 23 octobre, a lancé une de ses sections à l’attaque de la station de Crécy, où l’ennemi se défendait avec opiniâtreté, faisant preuve en cette circonstance d’un courage et d’un esprit de sacrifice poussés à l’extrême. »
Citation à l’ordre du régiment n°123 du 11 mars 1915.
Les 6e et 12e compagnies du 15e régiment d’infanterie « sont citées à l’ordre du régiment pour la brillante façon dont elles ont attaqué et maintenu les positions conquises dans le bois Sabot, en même temps que pour l’ordre et la discipline qui ont facilité l’action des chefs et la réussite de l’opération. »
Secteur du Bois Sabot, Champagne, mars 1915
Ordre du régiment n°126 du 13 mars 1915.
Est citée à
l’ordre du régiment : «La 9e compagnie pour la
façon brillante dont elle s’est portée à l’attaque d’une tranchée ennemie sous
un feu des plus violents qui lui a fait perdre deux officiers et cinquante
hommes. »
Secteur du Bois Sabot, Champagne, mars 1915
Citations de sections à l’ordre du régiment
Le colonel BEVEULOT citait en ces termes à l’ordre du régiment n°91, du 1er septembre 1914, tout le personnel médical :
« Le lieutenant-colonel commandant le R.I. cite à l’ordre du régiment le personnel médical du 15e R.I. : médecins, infirmiers, brancardiers, pour le zèle et le dévouement absolu dont il a fait preuve depuis le commencement de la campagne. Chaque fois que le régiment a été engagé, tous les blessés ont été relevés et pansés, la plupart du temps sous le feu et dans un délai minimum. C’est grâce à cette abnégation constante, que le régiment à la grande consolation de ne pas laisser de blessés aux mains de l’ennemi. En outre le service médical du 15e n’a pas hésité à assurer les soins aux blessés des autres corps, notamment le 25 août à Rozelieures et le 5 septembre au bois de Bareth, donnant ainsi un bel exemple de la solidarité qui doit nous unir tous sur le champ de bataille.
« Il cite particulièrement le brancardier Bonhours, 1ère compagnie, tué en assurant son service, le brancardier Bressoles, 12e compagnie grièvement blessé, le brancardier Gatinel, de la 5e compagnie, blessé également. »
« Signé : BEUVELOT »
(le régiment avait perdu 633 h.)
3 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
J.O. le 9 octobre 1914
« GLOXIN, Colonel Commandant
le 18e Régiment d’Infanterie ; 18e Régiment
d’Infanterie : Belle conduite le 8 septembre. Le 18e Régiment
d’infanterie a enlevé brillamment, par une attaque de nuit, à la baïonnette, un
village puissamment fortifié. Il a fait de nombreux prisonniers et pris un
canon. »
(Combat de Marchaix-en-Brie, Aisne ; 8 septembre 1914)
Le 18e, en récompense de sa magnifique conduite, était cité par le Général Duchêne à l’ordre de la Xe Armée dans les termes suivants :
« Régiment d’élite : Chargé d’enlever, les 4 et 5 mai 1917, sous le commandement du lieutenant-colonel Decherf, le plateau de Craonne, position jugée inexpugnable, l’a pris d’assaut dans un élan superbe, faisant plus de 250 prisonniers, prenant un nombreux matériel, dont une partie a été retournée contre l’ennemi. S’est maintenu énergiquement sur ses positions malgré un bombardement d’une intensité exceptionnelle et des contre-attaques répétées »
(attaque du plateau de Craonne, mai 1917)
Cette deuxième citation confère au 18e la fourragère aux couleurs de la croix de guerre.
Le général Hirschauer devait dire plus tard : « J’ai eu la joie d’accrocher cette fourragère au drapeau du 18e dans les plaines d’Alsace »
Le général Humbert, commandant la IIIe Armée, cite le 18e R.I.
« Régiment d’élite qui, brusquement jeté dans la bataille a, sous l’énergique impulsion de son chef, le colonel Decherf, tenu tête à l’ennemi pendant trois journées consécutives, repoussé trois attaques et exécuté lui-même trois opérations offensives en enlevant à l’adversaire des prisonniers et du matériel. »
(Batalle de Montdidier, fin mars 1918)
Ce brillant succès vaut au 18e une quatrième et magnifique citation à l’ordre de la Xe Armée (général Mangin).
« Sous la conduite habile et énergique de son chef, le colonel Decherf, a enlevé de haute lutte, dans la journée du 17 septembre 1918, l’objectif qui lui était assigné et qui constituait pour l’ennemi un observatoire des plus importants. A progressé de plus de 600 mètres au-delà sous le bombardement et les feux croisés des mitrailleuses, sans se soucier des pertes subies ; a malgré les furieuses contre-attaques exécutées par l’ennemi le jours même et les jours suivants, conservé intégralement le terrain conquis. A enlevé 5 canons, 3 minenwerfer, 35 mitrailleuses, fait près de 200 prisonniers et infligé des pertes sérieuses à l’ennemi. »
(Mont des Singes, ouest de Pinon, Aisne ; 17 septembre 1918)
Cette dernière citation attribuait au régiment le port de la fourragère aux couleurs de la médaille Militaire.
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
Citation à l'ordre de l'armée n° 382, du 3 Janvier 1915, de la IIe armée.
« Chargé, le 17 décembre, de l'attaque sur Ovillers, s'est porté en avant sur un terrain absolument découvert avec un entrain remarquable. En prise à des feux de face, d'écharpe et d'enfilade, a progressé quand même. S'est emparé à la baïonnette d'un blockhaus fortement organisé et des tranchées ennemies en avant du village. S'est maintenu toute la journée sous un feu violent d'infanterie et d'artillerie.
S'était déjà fait remarquer à Maissin le 22 août, à Chaumont-Saint-Quentin le 27 août, à Lenharrée les 7 et 8 septembre, à Thiepval et à la cote 141 les 6 et 7 octobre 1914. »
Citation à l'ordre de l'armée. – Ordre général n° I, du 25 octobre 1915, du G.A.C., et décision du général commandant en chef du 9 décembre 1917.
« La 22e division d'infanterie, comprenant les 19e, 118e, 62e, 116e régiments d'infanterie, a, le 25 septembre 1915, sous la vigoureuse impulsion de son chef le général Bouyssou, enlevé dans un superbe élan les positions ennemies, fortement organisées, sur une profondeur de 4 kilomètres, en s'emparant de plusieurs batteries. Pendant deux semaines, au prix d'efforts soutenus et énergiques, n'a cessé de lutter contre l'ennemi qui se défendait pied à pied, le refoulant sans cesse et faisant chaque jour de nombreux prisonniers. »
(Les Mamelles, La Brosse à Dent, Champagne, 25 septembre 1918)
Ordre général n° 71 « F », du 9 décembre 1917, du général commandant en chef.
Le général commandant en chef décide que le 19e régiment d'infanterie, qui a obtenu deux citations à l'ordre de l'armée au cours de la campagne pour sa belle conduite devant l'ennemi, aura droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre.
Au G. Q. G., le décembre 1917.
Le Général commandant en chef,
PÉTAIN.
4ème citation du régiment à l’ordre de l’armée
Citation à l'ordre de l'armée. – Ordre n° 15163 « D », du G.Q.G. du 29 mars 1919.
« Régiment d'élite qui, sous les ordres de son chef, le colonel Taylor, a donné, du 25 mars au 4 avril 1918, combattant sans trêve ni repos, de jour et de nuit, de nouvelles preuves de son esprit de sacrifice, en tenant tête devant Nesle, Roye, Dancourt et dans la région Grevilliers-Montdidier, à des forces ennemies très supérieures et exaltées par un premier succès.
Le 30 mars, réduit de plus de moitié par les pertes subies, fortement éprouvé par de dures fatigues, a retrouvé sous le feu toute sa valeur offensive et collaboré aux opérations de la 28e D.I. dans la région d'Orvillers-Sorel.
A tenu ensuite, du 3 au 4 avril, avec sa traditionnelle et légendaire ténacité, sous un bombardement intense, sans faiblir un seul instant, les positions qui lui avaient été confiées. A donné, une fois de plus, au cours de cette période de très durs combats, un bel exemple de l'esprit de sacrifice et des nobles qualités militaires qui l'animent.
Citation à l'ordre de l'armée. – Ordre général n° 1445 de la IVe armée, du 12 novembre 1918.
« Le 26 septembre 1918, fidèle à son passé glorieux, sous les ordres du lieutenant-colonel Vassal, est parti à l'attaque avec un entrain remarquable, a conquis de haute lutte les tranchées entre Navarin et la Butte de Souain ; s'est emparé les jours suivants de Somme-Py et des tranchées au nord, malgré une défense opiniâtre et a réalisé une progression de 7 kilomètres.
Jeté de nouveau quatre jours après dans la bataille, s'est emparé de la tête de pont de Saint-Pierre- à-Arnes et du système défensif des tranchées de Marre, fortement défendues, réalisant ainsi une nouvelle avance de 7 kilomètres.
Au cours de ces deux périodes de lutte, a capturé plus de 200 prisonniers, une batterie de 150, plusieurs canons de 77 et de nombreuses mitrailleuses. »
Ordre n° 151 « F » I.G. n° 1176, du 17 avril 1919, du maréchal commandant en chef.
Par application des prescriptions de la circulaire n° 2156 « D », du 22 février 1918, le maréchal de France commandant en chef les armées françaises de l'Est a décidé que les unités ci-dessous auraient droit au port de la fourragère : Aux couleurs du ruban de la Médaille militaire :
19e REGIMENT D’INFANTERIE.
Cette unité a obtenu quatre citations pour sa brillante conduite au cours de la campagne.
Au Q.G., le 17 avril 1919.
Le Maréchal commandant en chef des armées françaises de l'Est,
PETAIN.
Citation à l'ordre de l'armée n° 339, du 17 août 1917, de la IIIe armée.
« Engagé inopinément dans un secteur où l'adversaire avait remporté d'importants avantages, le 3e bataillon du 19e régiment d'infanterie, sous l'énergique impulsion de son chef, le commandant L 'Helgoualc'h, est parti en formation de manœuvre à l'assaut d'une position fortement défendue et s'étendant sur plus de 1000 mètres, s'en est totalement emparé, s'y est maintenu sous un très violent bombardement, a fait des prisonniers, pris 4 mitrailleuses et 2 lance-bombes, et témoigné d'une très belle endurance, et d'une froide énergie. »
Citation à l'ordre de la IVe armée n° 1546, du 23 décembre 1918.
« Après s'être emparé de haute lutte, le 8 novembre 1918, des villages de Balaives, d'Etrépilly et de Flize, avoir porté nos lignes sur la rive gauche de la Meuse, et effectué ainsi une avance de plus de 10 kilomètres, le 3e bataillon du 19e régiment d'infanterie, sous les ordres du capitaine Vincent, est parvenu, le 10 novembre, à franchir le fleuve sur une passerelle de fortune soumise aux plus violents tirs de mitrailleuses, de minen et d'obus de tous calibres.
A établi une tête de pont à 500 mètres de la rive droite et s'est maintenu sur sa position dans des circonstances particulièrement critiques et périlleuses, joignant le plus bel exemple du devoir et de l'abnégation à des qualités manœuvrières de premier ordre.
A capturé 30 prisonniers.
Citation à l'ordre de la brigade n° 12, du 14 octobre 1915.
Le 2e bataillon du 19e régiment d'infanterie, commandé par le chef de bataillon Fohanno.
« Sous la conduite énergique de son chef, s'est porté résolument en avant, franchissant les tranchées d'un élan irrésistible, faisant prisonniers 10 officiers et 200 hommes de troupe (Tahure, le 25 septembre 1915) »
3 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
ORDRE N° 10.456 " CD "
Le général commandant en chef cite à l’ordre de l’Armée le 20ème régiment d’infanterie :
" Sous le commandement du colonel Martinet, blessé au cours de l’action, s’est emparé, le 17 avril 19I7, de plusieurs lignes de tranchées défendues avec acharnement, a continué sa progression les jours suivants pour arriver, après quatre jours de lutte, aux tranchées de Rendsburg et de Gottingen, à 3500 mètres du front de départ, faisant de nombreux prisonniers et enlevant 20 mitrailleuses.
Le 29 avril 1917, reprenant l’attaque, s’est porté en ligne malgré un intense bombardement d’obus asphyxiants, se maintenant victorieusement sur les positions conquises, sous un feu écrasant d’artillerie lourde.
Signé PÉTAIN.
(Massif de Moronvillers, Champagne, avril 1917)
Ses pertes ont été très lourdes : 13 officiers tués, 14 blessés ; 610 hommes blessés et 150 tués.
Deuxième citation à l’ordre de l’Armée N° 626
Le 20e régiment d’infanterie :
Sous les ordres du
lieutenant-colonel Amiot, a, pendant l’offensive du 18 au 30 juillet 1918,
entre Aisne et Marne, mené la lutte sans arrêt; bien que souvent placé en
flèche et ayant dû exécuter plusieurs marches de flanc sous le feu de mitrailleuses
ennemies, a toujours atteint ses objectifs, enlevé de vive force plusieurs
villages et positions fortement défendus. A capturé plusieurs canons, de
nombreuses mitrailleuses et un énorme matériel de guerre.
Au G. Q. G., le 2 septembre
1918.
Le général Degoutte, commandant la VIème Armée.
Au cours de la revue de la 33ème division d’infanterie massée sur le plateau de Croutoy, le 14 octobre 1918, le général Fayolle, commandant le groupe d’armées, remet au 20ème la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre.
Ordre de l’Armée N° 344, du 12 octobre 1918
Le 20e régiment d’infanterie
Ayant reçu la mission, sous le commandement du lieutenant-colonel Amiot, de forcer le passage d’un canal puis d’une rivière, a montré une fois de plus ses brillantes qualités offensives et son ardeur en triomphant d’un seul élan des obstacles accumulés par l’ennemi. Puis, au cours de durs combats de bois, a refoulé pied à pied l’adversaire pendant six jours, sous les rafales incessantes de très nombreuses mitrailleuses et sous un violent bombardement de tous calibres.
A talonné l’ennemi en retraite, poussant de l’avant sans s inquiéter des progrès des unités voisines et a, le premier, réoccupé les anciennes tranchées françaises devant la ligne Siegfried. A fait de nombreux prisonniers, pris un canon, des engins de tranchée et un grand nombre de mitrailleuses.
Au G.Q.G., le 12 octobre 1918. Le général commandant la Xème Armée. MANGIN.
•Le régiment obtient également la citation suivante à l’ordre du corps d’armée N° 365 P :
Le 20ème régiment d’infanterie a puissamment contribué, au cours de la journée
du 26 octobre 1918, à rompre de solides positions ennemies vigoureusement
défendues, capturant 166 prisonniers, dont 3 officiers, et s’emparant d’un
important matériel.
Au G. Q. G., le 12 décembre
1918.
Le général commandant le 31ème corps d’armée, Signé : Toulorge.
(Mont D’Origny, Oise, octobre 1918)
Le 20ème régiment d’infanterie
Sous le commandement du lieutenant-colonel Amiot a, pendant tous les combats sur l’Oise, du 17 octobre 1918 au 9 novembre 1918, fait preuve des plus brillantes qualités militaires. Du 19 au 26 octobre, a attaqué la partie nord de Mont d’Origny, soutenant de très durs combats de rues et repoussant de violentes contre-attaques de l’ennemi. Le 26 octobre, s’est emparé de tout le débouché est de Mont d’Origny, capturant dans cette journée plus de 250 prisonniers et 50 mitrailleuses. Du 31 octobre au 3 novembre, a attaqué les avancées de Guise; a poursuivi l’ennemi du 7 au 9 novembre, ne lui laissant aucun répit. S’est emparé à Anor d’un énorme matériel de guerre. A franchi le premier la frontière belge.
Le général commandant le 31ème corps d’armée,
Signé : Toulorge.
La brillante conduite du 1er bataillon lui vaut d’être cité à l’ordre de la 33ème division d’infanterie, N° 77, du 16 septembre 1916 :
" Sous le commandement
du commandant Montauriol, a participé les 26 et 28 juillet 1916, à la suite
d’un combat acharné, à l’enlèvement de haute lutte, d’ouvrages fortifiés,
s’emparant de mitrailleuses et faisant de nombreux prisonniers.
Bien que très éprouvé par
les affaires des journées précédentes, a réussi, les 4 et 5 août, non seulement
à contenir une violente contre-attaque ennemie et à rétablir la situation un
moment compromise, mais encore à porter sa ligne de plusieurs centaines de
mètres en avant ".
(Secteur de l’ouvrage de Thiaumont, Verdun ; août 1916)
Le régiment a perdu 7 officiers tués, 17 blessés et 1.100 hommes de troupe, dont 350 tués.
Le 2ème bataillon est cité à l’ordre de la
division N° 254, du 5 août 1918, en ces termes :
Le 18 juillet 1918, le 2è bataillon du 20ème régiment d’infanterie
s’est élancé à l’assaut des positions ennemies fortement défendues.
A enlevé de haute lutte plusieurs
lignes de défenses malgré les feux extrêmement violents de l’artillerie et des
mitrailleuses, atteignant tous les objectifs qui lui avaient été assignés. A
capturé au cours du combat 60 prisonniers, 2 pièces d’artillerie de campagne, 6
canons d’accompagnement et plus de 20 mitrailleuses. A fait preuve pendant les
dix journées de combat qui ont succédé, des plus belles qualités de courage et
d’endurance.
(L’Ourcq,
juillet 1918)
Les pertes du régiment pour la période s’élèvent à : 61 tués, dont 3 officiers,
et 507 blessés, dont 15 officiers.
Le
3è bataillon est cité à l’ordre de la division N°
354, du 23 janvier 1919
Le 3ème bataillon, sous le commandement du chef de bataillon Nazat, a, le 26 octobre 1918, enlevé un point d’appui très fortement organisé devant Mont d'Origny, provoquant ainsi le repli général de l'ennemi, capturant 75 prisonniers, dont 1,officier et 32 mitrailleuses dont 12 lourdes. Le 9 novembre, sans repos, a bousculé les arrière-gardes ennemies à l’est de La Capelle et, par une marche rapide, a franchi le premier la frontière, surprenant l’ennemi au moment où il allait évacuer de nombreux trains d’approvisionnement et capturant, entre Anor et Momignies, un matériel considérable.
Toute l’oeuvre du 20ème pendant les mois d’octobre et de novembre 1914 se trouve résumée par la citation que lui décerna le colonel Savatier, commandant la 6ème brigade.
" En modifiant
aujourd’hui les conditions de relève du 2ème secteur et en
apportant aux fatigues du 20ème un allégement que les circonstances n’avaient
pas permis d’accorder jusqu’à ce jour, le colonel commandant la 6ème
brigade tient à citer à l’ordre ce régiment pour son héroïque garde des
tranchées de première ligne.
Depuis le 26 septembre, jour
où deux bataillons ont eu la gloire de faire reculer plus d’une brigade ennemie
et de transformer par leurs feux ajustés sa retraite en complète déroute, les 1er et 3ème bataillon ont occupé avec un effectif
restreint toutes les tranchées 10, 11, 12, 5, 6, 8, et comme aucune autre
troupe n’était disponible, ils ont demeuré stoïquement douze jours sans aucune
relève, passent leurs journées à recevoir avec la plus grande bravoure des
marmites dans les tranchées, les nuits à enterrer les nombreux cadavres
allemands restés dans nos lignes, à creuser sous le feu ennemi les
retranchements et à les doubler de fils de fer.
Le 6 octobre, la rentrée du
2ème bataillon (commandant Allehaut) dans le
secteur permit enfin d’accorder aux défenseurs des deux centres de résistance
deux jours de repos à LavaI pour quatre jours aux tranchées. Mais comme chaque
fois la relève dut se faire avant le jour, le repos de la deuxième nuit était
forcément écourté.
Malgré ces fatigues réelles,
et qu’en bons Français les soldats du 20ème ont supporté
fièrement, ils surent creuser encore de nuit des kilomètres de tranchées et de
boyaux ainsi que de nombreux refuges ; puis, quand ils furent solidement
établis sur une ligne, ils n’eurent qu’une préoccupation : refouler le service
de sûreté ennemi et se rapprocher encore des tranchées allemandes que leurs
patrouilles reconnaissaient sans cesse avec la plus grande activité. Ils eurent
ainsi la constance de progresser jusqu’aux bois qui gênaient leur vue, puis,
d’un bel élan, jusqu’aux bois des Allées (Allées Nazat) et bois des Allemands
(bois Assémat) où ils se dressent aujourd’hui à 100 mètres des tranchées
allemandes.
Le colonel commandant la
brigade félicite le lieutenant-colonel Moltandin de commander un si beau
régiment et adresse à tous les officiers, sous-officiers et hommes qui le
composent ses compliments les plus sincères. Il sait que le jour où il le
demandera, les 100 mètres qui leur restent à parcourir jusqu’aux Allemands
seront rapidement franchis par de tels soldats ".
Cote 147, le 26 novembre
19144.
Le colonel Savatier, commandant la 6ème brigade
Signé : Savatier
" Le colonel commandant
la 6ème brigade cite à l’ordre le 20ème régiment d’infanterie. Il adresse un hommage plein d’émotion aux braves
du 1er bataillon, morts dans le plus bel élan
patriotique, sous la conduite de l’héroïque commandant Hébrard.
Le 2ème bataillon s’est illustré le 23 dans un assaut magnifique qui arrachait
des cris d’admiration aux chefs qui l’observaient de leur poste de
commandement. Honneur au commandant Allehaut, à ses braves officiers,
sous-officiers et soldats ".
Signé : Savatier.
(Les
Tranchées Brunes, secteur de Perthes, Champagne ; fin décembre 1914)
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
« Dans les attaques exécutées le 25 septembre 1915, par les 1er et 3e Bataillons, comme dans les combats auxquels a pris part les jours suivants le 2e Bataillon, a. recueilli le résultat de ses travaux de préparation minutieux et persévérants et fait paraître, dans tout son éclat, la valeur guerrière qu'il a acquise sous le commandement du lieutenant-colonel Justin. »
Le Trou Bricot, Champagne ; septembre 1915
Le 22eRégiment d’Infanterie, sous les ordres du lieutenant-colonel Engelhard, a brillamment enlevé, le 23 octobre 1917 toute une succession de lignes allemandes fortement organisées et solidement tenues et, malgré de violentes contre attaques, a réussi à maintenir l’occupation d'un point qui couvrait la gauche de sa Division contribuant ainsi, par des actions de flanc, à la capture de prisonniers réalisée par les corps voisins.
Attaque de la vallée de Guerbette, près de Laffaux ; octobre 1917
Le 22e Régiment d'Infanterie a conquis, en Champagne (25 septembre 1915) et à la Malmaison (23 octobre 1917), pour sa brillante conduite à l'attaque, la fourragère verte, qui ornera pendant un an son drapeau.
Le 22e Régiment d'Infanterie, Régiment d'élite, aussi solide dans la défensive que brillant dans l'offensive, déjà cité deux fois à l'ordre de l'Armée, sous les ordres du lieutenant-colonel Tronyo, après trente heures de marche presque ininterrompue en formation de guerre, est arrivé au contact d'un ennemi qui poursuivait pendant quatre jours une avance sans arrêt. Dans la zone dont la défense lui était attribuée, malgré la violence des contre-attaques ennemies, qui se sont succédé pendant dix jours, pas un pouce de terrain n'a été cédé. Grâce à la vigueur et à la ténacité des éléments en première ligne, ceux en réserve ont pu être engagés avec succès pour faire des contre-attaques et rétablir la situation des corps voisins attaqués.
Combats de la Montagne de Reims, juillet 1918
Le Régiment reçoit sa quatrième citation à l'ordre de l'Armée et mérite la fourragère jaune.
Le 22e Régiment d'Infanterie, Régiment d'élite sous les ordres du lieutenant-colonel Tronyo, au cours de l'offensive commencée le 26 septembre 1918, a fait preuve une fois de plus d'un courage magnifique et d'une endurance remarquable.
Au travers d'un terrain couvert de fortifications formidables, hérissé de mitrailleuses, et défendu par l'ennemi avec acharnement a, par des assauts successifs, refoulé l'ennemi jusqu'à la Py, alliant l'héroïsme à l'art de la manœuvre, capturant 320 prisonniers, dont 8 officiers, 2 canons, 8 minenwerfer, 12 fusils anti-tanks, 80 mitrailleuses, un matériel et des approvisionnements considérables.
Ferme des Marquises, Moronvillers, Ste Marie à Py ; Champagne ; octobre 1918
Ce Bataillon occupe la cote 196 et à l'ordre de la tenir coûte que coûte. Débordées à droite et à gauche, abandonnées des Anglais, les troupes du commandant De Lasbordes sont obligées de céder du terrain. Pour sa résistance acharnée, le 2e Bataillon est cité à l'ordre du 5e Corps d'Armée.
Secteur de Ville-en-Tardenois, Chambrechy, mai 1918
1e compagnie est citée pour sa belle conduite lors de l’attaque de Fay et Dompierre (Somme)
28 novembre 1914
Les 3e et 2e Compagnies, pour leur brillante conduite, sont citées à l'ordre du Régiment.
Attaque de la Malmaison, Aisne ; octobre 1917
6 citations à l’ordre de l’armée, fourragère rouge
<< Le 23e RI. sous les ordres du lieutenant-colonel Sohier, chargé d'enlever une position puissamment fortifiée s'est précipité sur les tranchées ennemies à travers des tirs de barrage extrêmement violents de l'artillerie adverse; dans son ardeur a même dépassé les objectifs qui lui étaient fixés; S’est rendu maître en quelques minutes de l'organisation ennemie, faisant plus de 800 prisonniers dont 11 officiers et s'emparant d'un butin considérable dont 6 mitrailleuses, a maintenu tous ses gains, malgré un violent bombardement. >>
Cote 627, La Fontenelle, secteur de St Dié, juillet 1915
1er mai 1917, Ordre n° 173.
Le général commandant la Ve Armée, cite à l'ordre de l'Armée, LE 23e RÉGIMENT D'INFANTERIE
« Le 16 avril 1917, le 23e R. I., sous le commandement du lieutenant-colonel Brindel, enlève avec un entrain admirable une position puissamment fortifiée, puis, avec un esprit de manœuvre remarquable, franchit un canal sous un feu violent, enlève une partie du village fortement organisée et atteint, en peu de temps, sous un violent bombardement, tout l'objectif qui lui était assigné, capturant plus de 900 prisonniers, dont 30 officiers, 2 canons, 19 mitrailleuses, 7 minenwerfer et un matériel considérable. »
Attaque du Chemin des Dames, 17 avril 1917
« Régiment d'attaque de premier ordre, très manœuvrier et où les actions d'éclat individuelles ne se comptent plus. A, sous l'énergique commandement de son chef, le lieutenant-colonel Bienaymé pris une part brillante à l'offencive de juillet 1918, a emporté notamment les villages d'Ancienville, de Chouy, d'Oulchy-le-Château et talonné l'ennemi dans de durs combats d'avantgarde, jusqu'à la Vesle. A combattu pendant 18 jours, sans répit, progressant de 58 kilomètres, prenant plus de 400 prisonniers, 8 canons, un grand nombre de mitrailleuses et, délivrant 70 Français. »
« Régiment d'un moral élevé, possédant un esprit offensif poussé au,plus haut degré. Sous le comnandement provisoire du chef d'escadron Mascarel, a soutenu, pendant 11 jours, une lutte opiniâtre et ininterrompue contre les troupes ennemies de la Garde, choisies pour défendre à tout prix une position importante.
Malgré les pertes sévères et d'énormes difficultés de terrain, a brisé successivement toutes les résistances, faisant preuve d'une énergie et d'un entrain digne des plus grands éloges. Dans un suprême élan, s'est emparé de la dernière position, qualifiée par l'ennemi de Pierre angulaire de la défense. »
Pasly, Cuffies, Le Hangar, secteur de Soissons ; septembre 1918
« Le 14 octobre 1918, chargé, sous le commandement provisoire du chef d'escadron Mascarel de déborder Roulers par le sud, a rempli complètement sa mission. Masquant la lisière sud de la ville par un bataillon, a attaqué avec les deux autres sans s'inquiéter des dangers d'une attaque de flanc; s'est emparé des lignes de communication de l'ennemi, l'obligeant ainsi à un recul précipité; a continué la poursuite les 15, 16 et 17 octobre, avec la même ardeur, réalisant une avance en profondeur de 16 kilomètres et capturant 390 Allemands dont 7 officiers, plus de 60 mitrailleuses, des minenwerfer et des fusils anti-tanks. »
Roulers, Belgique ; octobre 1918
« Régiment hors de pair, qui, sous le commandement du lieutenant-colonel Oehmichen, a fait preuve, une fois de plus, du 30 octobre au 10 novembre 1918, d'un allant magnifique et de la plus grande habileté manoeuvrière.
Sous le feu de
l'ennemi, a franchi avec des moyens de fortune, l'Escaut débordé; a conquis de
haute lutte des hauteurs énergiquement défendues, ouvrant ainsi le chemin au
corps voisin et assurant le débouché de sa division, malgré plusieurs
tentatives d'arrêt faites par l'ennemi et sans vouloir attendre la relève qui
lui était annoncée. Au cours de son avance de 25 kilomètres, a capturé des
prisonniers, un canon, de nombreuses mitrailleuses et un matériel considérable.
»
Belgique ; octobre-novembre 1918
Le 1er Bataillon a été cité à l'Ordre de l'Armée (Ordre du 6 mars 1916)
“ Sous les ordres du commandant Gardelle, s'est particulièrement distingué, au cours des opérations de fin décembre 1915, en enlevant deux lignes de tranchées ennemies; a capturé 150 prisonniers, 2 mitrailleuses et a résisté victorieusement à toutes les contre-attaques; enfin, a contribué, par une de ses compagnies, à enrayer un retour offensif particulièrement violent et dangereux de l'ennemi. »
L’Hartmannswillerkopf, Alsace, décembre 1915
la 6e compagnie s'est particulièrement distinguée. Elle a combattu avec une énergie remarquable et a mérité une citation à l'ordre de l'Armée (N°10 du 10 février). Motif :
“A fait preuve, au combat du 27 janvier 1915, sous les ordres du capitaine BLANCHET d'une audace et d'un courage qui ont soulevé l'enthousiasme général.
A eu la moitié de son effectif hors do combat sur les tranchées ennemies sans làcher pied. “
Le 27 janvier 1915, le 2e bataillon, en secteur à La Fontenelle il attaque avec un bel entrain les puissantes lignes qui lui font face ; arrêté dans les fils de fer, décimé par les mitrailleuses, il ne peut atteindre complètement ses objectifs et perd 230 hommes dont 130 tués ; l'artillerie ennemie ruine par son tir de riposte nos ouvrages défensifs
La Fontenelle, secteur de St Dié, janvier 1915
La 9e compagnie du 23 R I. - Ordre de l'Armée n° 23, du 25 juin 1915
Sous les ordres du capitaine BERBAIN, le 22 juin, s'est maintenue héroïquement sous un feu écrasant d'artillerie qui a duré quatre heures.
Après le bombardement, a repoussé l'attaque d'un ennemi très supérieur en nombre, puis lui a repris un ouvrage avancé dans lequel il avait réussi à pénétrer »
La Fontenelle, secteur de St Dié, 22 juin 1915
La 10e compagnie était citée à l'ordre de l'Armée n° 37 du 12 juillet 1915:
« Brillamment entrainée par son chef le capitaine ACCOYER, a attaqué avec un élan superbe un ouvrage ennemi et a fait preure d'une grande bravoure et d'une tenacité indomptable, en se maintenant sur un terrain conquis malgré le feu extrêmement violent des milrailleuses et de l'artillerie ennemies”.
Cote 627, La Fontenelle, secteur de St Dié, juillet 1915
La 11e Compagnie a été citée à l’Ordre de l’Armée (Ordre du 5 mars 1916)
« Sous les
ordres du capitaine Chollet, en première ligne, dans une position dangereuse et
difficile à organiser, a résisté avec un courage et un moral admirables, sous
des bombardements intenses, à plusieurs contre-attaques enemies très violentes.
»
L’Hartmannswillerkopf, Alsace, décembre 1915
Le premer peloton de la 1ere compagnie du 23 RI, sous les ordres du lieutenant MATHON. -
Ordre de l'Armée n° 35, du 11 juillet 1915
S'est maintenu héroïquement; pendant quatre heures sous un feu écrasant d’artillerie, ne s’est replié que sur le point d’être entouré de toutes parts, cédant le terrain pied à pied apres avoir perdu plus de la moitié de son effectif et son chef. Est a1lé au-devant de renforts pour repartir à l'attaque.
La Fontenelle, secteur de St Dié, 22 juin 1915
Ordre du C.A, n° 155 du 24 octobre 1916. Le 1er bataillon du 23e RI,
« Malgré un bombardement intense qui lui avait occasionné de grosses pertes, est sorti avec enthousiasme des parallèles de départ, et a mené l'attaque avec une telle vigueur, qu'en une demi-heure, il avait atteint ses objectifs ; arrêté par des feux violents de mitrailleuses, s'est organisé sur le terrain conquis en faisant preuve d'uneténacité remarquable. »
Ravin du Tortillard, bois de Hem, 30 juillet 1916 ; Somme
Ordre du C. A., n° 155 du 24 octobre 1916. Le 2E bataillon du 23 RI.
« Malgré un tir de barrage d'une violence inouïe, est sorti de des parallèles de départ avec un élan superbe et a mené l’action avec un entrain admirable. Arreté par les feux croisés de nombreuses mitrailleuses qui lui occasionnaient de grosses pertes n’a pas cèdé un pouce de terrain conquis. S’y est organisé, et s’y est maintenu en faisant preuve du plus grand esprit de sacrifice »
Ravin du Tortillard, bois de Hem, 30 juillet 1916 ; Somme
3e Ordre de la Division, n° 84 du 22 aout 1916. La 2e compagnie de mitrailleuses du 23 RI
« Malgré un bombardement d'une violence inouïe, malgré les tirs de barrage des mitrailleuses ennemies, n'a pas hésité à se porter presque entièrement en ligne pour permettre au bataillon de se maintenir sur le terrain conquis ; a perdu tous ses officiers et la moitié de ses cadres. »
Ravin du Tortillard, bois de Hem, 30 juillet 1916 ; Somme
Le Service Médical du 1er Bataillon a été cité à l'Ordre de la Brigade (Ordre du 16 janvier 1916)
“A assuré, du 21 au 25 décembre, dans des conditions excessivement difficiles et en subissant de lourdes pertes, la relève et l'évacuation des blessés, avec un dévouement inlassable qui a eu un effet très réconfortant sur la troupe. »
L’Hartmannswillerkopf, Alsace, décembre 1915
Le 1er bataillon, la 2e compagnie, la 3e compagnie, la 9e compagnie, la 1ère section de la 1ère compagnie, sont cités à l'Ordre du Régiment avec le motif :
A la suite des combats du 9 août, le colonel HEROUARD commandant le Régiment, par l'ordre du Régiment n° 1 porte à la connaissance du Régiment la belle conduite du 1ier bataillon et de la 6e compagnie, qui, étant le 9 août 1914, aux avant-postes d'Illzach et de Pfastatt, à la sortie nord-ouest de Mulhouse, ont supporté glorieusement les efforts de forces allemandes considérables et, dérobés de tous côtés, ont résisté pendant 3 heures aux attaques d'infanterie et d'artillerie allemandes.
Secteur de Mulhouse, août 1914
Le 1er bataillon, la 2e compagnie, la 3e compagnie, la 9e compagnie, la 1ère section de la 1ère compagnie, sont cités à l'Ordre du Régiment avec le motif :
A la suite des combats du 9 août, le colonel HEROUARD commandant le Régiment, par l'ordre du Régiment n° 1 porte à la connaissance du Régiment la belle conduite du 1ier bataillon et de la 6e compagnie, qui, étant le 9 août 1914, aux avant-postes d'Illzach et de Pfastatt, à la sortie nord-ouest de Mulhouse, ont supporté glorieusement les efforts de forces allemandes considérables et, dérobés de tous côtés, ont résisté pendant 3 heures aux attaques d'infanterie et d'artillerie allemandes.
Secteur de Mulhouse, août 1914
La 9e Compagnie a été citée à l'Ordre du Régiment
« A, pendant les journées des 28, 29, 30 décembre 1915, a alors qu'elle organisait une position de première ligne qui venait d'être enlevée a l'ennemi, repoussé neuf contre-attaques. »
L’Hartmannswillerkopf, Alsace, décembre 1915
Le 1er bataillon, la 2e compagnie, la 3e compagnie, la 9e compagnie, la 1ère section de la 1ère compagnie, sont cités à l'Ordre du Régiment avec le motif :
A la suite des combats du 9 août, le colonel HEROUARD commandant le Régiment, par l'ordre du Régiment n° 1 porte à la connaissance du Régiment la belle conduite du 1er bataillon et de la 6e compagnie, qui, étant le 9 août 1914, aux avant-postes d'Illzach et de Pfastatt, à la sortie nord-ouest de Mulhouse, ont supporté glorieusement les efforts de forces allemandes considérables et, dérobés de tous côtés, ont résisté pendant 3 heures aux attaques d'infanterie et d'artillerie allemandes.
Secteur de Mulhouse, août 1914
La 4e section de la 9e Compagnie a été citée à l'Ordre du Régiment
“ Chargée de
l'organisation d'une position conquise, a victorieusement repoussé six contreattaques
ennemies, et, malgré de lourdes pertes, a conservé la totalité du terrain
conquis. »
L’Hartmannswillerkopf, Alsace, décembre 1915
Les
Musiciens du Régiment ont été cités à l'Ordre du Régiment
“ Sous les ordres du chef de musique Négret, ont fait preuve d'un dévouement, d'une bravoure, d'une endurance digne de tous les éloges. Ont transporté, de jour et de nuit, malgré un surmenage considérable, tous les blessés du 30 décembre 1915 au 6 janvier 1916, des postes de première ligne au poste régimentaire par un boyau d'accès difficile fréquemment obstrué par le bombardement ennemi. Ont eu 2 tués et 3 blessés en assurant leur service dans la tranchée en première ligne. »
L’Hartmannswillerkopf, Alsace, décembre 1915
2 citations à l’ordre de l’armée, 1 au corps d’armée, fourragère verte
1 citation à l’ordre de l’armée
6
citations à l’ordre de l’armée, fourragère rouge
DÉCRET PRÉSIDENTIEL CONFÉRANT AU DRAPEAU DU 26ème R. I. LA CROIX
DE LA LÉGION D'HONNEUR AU COURS DE LA GUERRE 1914-1918
Paris, le 4 Juillet 1919.
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE,
Vu le rapport du Président du Conseil, Ministre de la Guerre;
Vu le décret organique de la Légion d'Honneur du 16 Mars 1852;
Le Conseil de l'Ordre entendu,
DÉCRÈTE :
ART. i. - Les Drapeaux des Régiments et du Bataillon désignés
ci-après sont décorés de la Légion d'Honneur
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
26ème Régiment d'Infanterie.
« Après avoir défendu le Grand
Couronné en Août 1914, a interdit à l'ennemi la route d'Amiens, enlevant du 25
au 29 Septembre 1914 les villages de DOMPIERRE, FONTAINE-lès-CAPPY, et, à
FONCQUEVILLERS, les débris d'un Drapeau bavarois. Engagé sur l'YSER, a
contribué à arrêter la ruée de l'ennemi sur YPRES dans de durs engagements :
cabaret de KORTEKER, ferme des ANGLAIS, BIXSCHOOTE. A pris part en 1915 aux
sanglants combats du LABYRINTHE et de NEUVILLE-SAINT-VAAST, puis à l'offensive
de CHAMPAGNE.
En Mars et Avril 1916, a défendu à
VERDUN la Cote 304.
S'est distingué sur la SOMME, en
bousculant l'ennemi à MAUREPAS, le 1er Juillet 1916, et en attaquant en
Novembre le bois de SAINT-PIERRE-VAAST.
Dans l'offensive d'Avril 1917, s'est emparé
de BRAYE-en-LAONNOIS, prenant pied sur le plateau du CHEMIN des DAMES.
Les 9, 10 et 11 Juin 1918, a contribué
à arrêter la ruée allemande sur PARIS, en brisant l'offensive de l'ennemi à
COURCELLES et au Sud de MÉRY.
S'est emparé, le 28 Juin, des hauteurs
abruptes à l'Est du RU de RETZ.
Dans la période de l'offensive du 18
Juillet au 11 Novembre 1918, s'est dépensé inlassablement : le 18 Juillet, a
enlevé PERNANT, s'emparant de 1.000 prisonniers et de 32 canons ; le 20 Août, a
avancé en deux heures de 4 kilomètres, à l'Est de NOUVRON-VINGRÉ ; en
Septembre, a enlevé la partie Sud de la basse forêt de COUCY; en Octobre, a
pris part aux attaques entre LYS et ESCAUT.
Unité de moral splendide, foyer ardent
des plus belles vertus militaires, le 26ème R. I. a bien mérité de la
Patrie. »
ORDRE DE L'ARMÉE N°
110, du 29 Septembre 1914
Le 20ème C. A., comprenant le 26ème R.
I. et les . . . . .
Pendant les journées des 26 et 27
Septembre 1914, sur toutes les parties du front où il a été employé, le 20ème
C. A. a toujours su progresser et entraîne, la progression de ses voisins.
Le 28, il a résisté aux attaques les
plus furieuses, et il a trouvé, dans son ardeur, assez de ressources pour
passer à son tour à l'offensive, le 29 au matin.
ORDRE
DE L'ARMÉE N° 27, DU 19 NOVEMBRE 1914,
La 22ème Brigade d'infanterie,
comprenant le 37ème R. I. et provisoirement le 26ème R. I.,
S'engageant à fond avec la belle
vaillance que tous lui connaissent, a, par son intervention, rétabli une
situation délicate, méritant une fois de plus sa réputation de troupe brave et
bien commandée.
Pilkem,
Flandres Belges, novembre 1914
ORDRE DE L'ARMÉE N° 550, du 3 Janvier 1918
Au cours des opérations sur l'AISNE,
en Avril 1917, sous le commandement du Lieutenant-colonel SALLES, a enlevé d'un
premier élan tous ses objectifs, progressant de plus d'un kilomètre, s'emparant
de 3 canons et d'un important matériel. Pendant six jours de combat
ininterrompus, a conservé ses positions malgré les contre-attaques violentes et
répétées de l'ennemi, élargissant et organisant le terrain conquis.
ORDRE
DE L'ARMÉE N° 8033 « D », du 23
Août 1915
Sous le brillant et énergique
commandement du Lieutenant-colonel MOREL, a mené, le 28 Juin 1918, une attaque
des plus brillantes et parfaitement réussie, s'emparant de deux villages et de
hauteurs vigoureusement défendues, les conservant ensuite en dépit de la
réaction d'Artillerie et de deux contre-attaques. A fait près de 300
prisonniers, dont plusieurs au cours des contre-attaques ennemies, et capturé
un nombreux matériel.
Le 26e
remporte un brillant succès le 28 juin en s’emparant des villages de Fosse-en-Haut et Fosse-en-Bas et du plateau qui domine le Rû Forêt de Compiègne,
juin 1918
ORDRE DE L'ARMÉE N° 342, du 10 Octobre 1918
Unité au moral splendide, foyer ardent
des plus belles vertus militaires.
Sous les ordres de son Chef, le
Lieutenant-colonel MOREL, dont l'âme de soldat a su s'identifier à celle de son
Régiment, et au point qu'un même souffle anime le Chef et la troupe, a, de
nouveau, le 18 Juillet 1918, affirmé sa complète maîtrise sur l'ennemi, brisant
toutes les résistances qui lui étaient opposées, conquérant en quelques heures
la totalité de ses objectifs, et capturant plus de 1.000 prisonniers et un
butin considérable, dont 32 canons et plus de 100 mitrailleuses.
Ambleny, juillet 1918
ORDRE DE L'ARMÉE N° 344, du 12 Octobre 1918
Le 20 Août 1918, sous les ordres du
Lieutenant-colonel MOREL, s'est élancé à l'attaque avec une fougue irrésistible
et un ordre admirable.
A gagné en deux heures et demie 4
kilomètres de terrain, faisant environ 500 prisonniers, s'emparant de 10
canons, 13 minenwerfer, 100 mitrailleuses, ainsi que d'un armement et d'un
matériel considérables.
C’est sa 6e citation, lui donnant droit au port de la fourragère rouge.
Aisne, Nouvon-Vingré ; août 1918
ORDRE DE L'ARMÉE N° 76, du 10 Juin
1915
Les 1ère, 2ème, 4ème 5ème et 7ème Compagnies du 26ème R. I.
Se sont lancées, dans un magnifique
élan, Officiers en tête, à l'attaque des tranchées allemandes garnies de
nombreuses mitrailleuses, ont poussé jusqu'à ces tranchées malgré un feu
terrible et malgré leurs pertes, faisant preuve du plus beau courage et de la
plus grande énergie.
ORDRE DE L'ARMÉE N° 444, du 29 Juin
1918
Les 10ème et 11ème Compagnies du 26ème R. I.,
Sous le commandement du Capitaine
Adjudant-major KNECHT et des Commandants de Compagnie : Lieutenants ASCOLA et
DE CERTAIN, chargées de la défense d'un village, point d'appui extrêmement
important, ont résisté pendant deux jours et deux nuits à des attaques
acharnées de l'ennemi, contre-attaquant à leur tour et lui infligeant des
pertes sévères ; ont perdu 7 Officiers sur 8.
ORDRE DE L'ARMÉE N° 342, du 12 Septembre
1918
La 9ème Compagnie du 26ème R. I., sous le commandement du Lieutenant
EMORÉ,
S'est portée à l'attaque du 18 Juillet
1918 avec un élan splendide, s'est emparée de deux villages et de deux fermes
organisées, faisant plus de 200 prisonniers; est arrivée sur ses objectifs,
ayant perdu les deux tiers de ses 5 cadres, et commandée par un Sous-officier,
s'est emparée de 4 canons.
ORDRE DE L'ARMÉE N° 346, du 1er
Novembre 1918
La 10ème Compagnie du 26ème R. I.
Sous le commandement du Lieutenant
POUARD, dans des journées de combat très dur sur un terrain balayé par les
mitrailleuses ennemies, la 10ème Compagnie du 26ème R. I. a témoigné d'un
magnifique entrain et d'un bel esprit de sacrifice ; a attaqué et refoulé un
ennemi opiniâtre, tuant les mitrailleurs sur leurs pièces, prenant un village
de haute lutte, a repoussé une violente contre-attaque et poursuivi
vigoureusement l'ennemi en retraite, a pris 1 canon, des mitrailleuses et un
matériel important.
ORDRE DE L'ARMÉE N° 358
Le groupe de Grenadiers d'Élite de la
9ème Compagnie du 26ème R. I., sous le
commandement du Sous-lieutenant GEORGES,
Au cours de l'attaque du plateau de
NOUVRON (20 août 1918), après avoir atteint le premier objectif assigné, s'est
porté dans un ravin où des réserves ennemies étaient signalées. A capturé
environ 300 prisonniers, faisant ainsi tomber la résistance que l'ennemi
préparait sur la deuxième position.
2 citations à l’ordre de l’armée, 1 au corps d’armée, 1 à la division, fourragère verte
Le 21 septembre, le 27e est
cité à l’ordre de la 2e armée :
Ordre général n° 402 du 21
septembre 1916, du Général Nivelle, commandant la 2e armée :
Le 27e Régiment
d'infanterie, attaqué de front et sur ses deux flancs, dont un complètement
découvert, sous un bombardement d'une violence inouïe par obus à gaz
asphyxiants, et presque entièrement privé de communications et de
ravitaillement, est resté inébranlable sur la position qu’il avait mission de
garder, et après une lutte de quatre jours, du 1er au 5 août 1916
dans laquelle il a fait des pertes considérables, a refoulé finalement l’ennemi
en lui faisant des prisonniers.
Verdun,
août 1916
Extrait de la note I356 du
G.Q.G. du 1er novembre 1918 :
Le 27e Régiment
d'infanterie sera cité à l’Ordre de la Ve Armée, pour les combats
du 30 septembre au 8 octobre 19I8, avec le motif suivant :
27e RÉGIMENT
D'INFANTERIE,
« Régiment d'élite qui vient de faire preuve, au cours, des combats des 30 septembre au 8 octobre 1918 des plus belles qualités manœuvrières : Progressant de plus de 3 kilomètres en profondeur, sous les ordres du Lieutenant-colonel Santini, a établi au Nord de la Suippe une solide tête de pont, qu'il a maintenue, malgré des pertes sérieuses, sous un violent bombardement par obus de tous calibres et par ypérite. A fait 473 prisonniers dont 7 officiers, enlevé une pièce de 5 centimètres, une batterie de pièces de mortiers de tranchée et une quarantaine de mitrailleuses
« Par ordre N°I 33 « F. »le
droit au port de la Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre est
accordé au 27e Régiment
d'infanterie. »
Signé : PÉTAIN.
Le
2e Bataillon est
cité à l’ordre du corps d'armée pour le motif suivant :
« Le 17 avril 1917, sous le
commandement du chef de bataillon Baille, est parti à l’attaque dans un superbe
élan, sous un violent tir de barrage, et a enlevé, de haute lutte trois lignes
de tranchées et un réduit fortement organisé. Montrant autant de bravoure dans
la défensive que, dans l’offensive, a conservé la position ainsi conquise, sur
une profondeur de 800 mètres, en résistant à une contre- attaque exécutée le 19
avril par 6 compagnies allemandes, qui se sont retirées après avoir subi des
pertes sérieuses. »
Bois de la Grille, Chemin des Dames, avril 1917
Le
1er bataillon, dont
le sang-froid a contribué à l’échec de l’ennemi est cité à l’ordre du 8e C.A.
:
« Sous, le commandant, de son
chef, le Capitaine PILOT, s'est tait remarquer, du 10 au 20 juillet 1918, par
sa vigilance, sa hardiesse, son esprit de discipline, en exécutant des
reconnaissances et des coups de main audacieux, qui ont fourni de précieux
renseignements sur l’attaque allemande, en effectuant avec calme, sous le
bombardement, un repli ordonné, puis une réoccupation de position, en
maintenant pendant la période de repli, des postes de surveillance qui, grâce
il leur héroïsme ont chassé l’ennemi cherchant à s'infiltrer, lui ont donné le
change et ont permis ainsi de conserver intacte toute notre première position.
Déjà cité.»
Main de
Massiges, Champagne, juillet 1918
A son tour, la 5e Compagnie se voit récompenser par la citation suivante
à l’ordre du corps d'armée:
« Sons le commandement de son chef, le Capitaine Thibaut, a exécuté, le 3 juillet, contre l’ennemi sur ses gardes depuis : une récente opération, une action offensive profonde. A réussi, malgré les difficultés, à prendre à revers un groupe de combat ennemi, installé à 800 mètres dans les lignes ennemies, à lui causer des pertes et à ramener un prisonnier. »
Tranchée Laufgraben, Ville-sur-Tourbe, Marne
« Régiment d'élite, qui, déjà cité à l’ordre de l’Armée pour sa magnifique attitude au feu pendant la poursuite de Septembre et les premiers jours d'Octobre I9I8, a continué, sous l’impulsion de son chef, le lieutenant-colonel Santini, à montrer les mêmes belles vertus militaires d'endurance, de courage, de volonté de vaincre.
Spécialement pendant la bataille des 25 au 30 octobre, il a largement contribué à rompre la Hundling-Stellung et à repousser de violentes contre-attaques sur le flanc gauche de la division, complètement découvert. »
Ordre n° 767 du 2 décembre
l918 de la l 6e division :
Le
3e Bataillon du 27e Régiment d'infanterie.
« Bataillon d'élite qui s'est magnifiquement comporté, spécialement les 14, 15 et 16 octobre devant Nizy-le-Comte en réduisant par le combat et la manœuvre de nombreux nids de mitrailleuses, et le 25 octobre en perçant la position Hunding, malgré des pertes très graves, son flanc gauche étant découvert et en pointe. »
La
2e Compagnie
est citée pour ce fait à l’ordre de la Division :
« A fait preuve au cours de
l’attaque allemande du 10 novembre 1915, en Champagne, d'une tenue merveilleuse
au feu. Après avoir perdu son commandant de compagnie, un Officier et le tiers
de son effectif, n'a cessé de contre-attaquer qu'après avoir définitivement
assuré la possession de portions de tranchées passées à plusieurs reprises aux
mains des Allemands. .»
Signé : Général COLLAS
la
7e Compagnie est
citée en ces termes à l’ordre de la division :
« Sous le commandement de son
chef le Capitaine Trazit, le 30 juin 1918, chargée d'exécuter un coup de main
profond dans des conditions particulièrement délicates, s’est portée à
l’attaque avec un élan remarquable, a atteint et nettoyé l’objectif qui lui
avait été assigné à plus de 800 mètres dans les lignes ennemies.
Tranchée
Laufgraben, Ville-sur-Tourbe, Marne
La
2e compagnie, déjà
titulaire de deux citations est de nouveau citée à l’ordre de la
division :
« Sous les ordres de son chef, le Capitaine Renaud, a exécuté le t3juillet 1918, un coup demain profond jusqu'à 800 mètres à l’intérieur des organisations ennemies remplissant brillamment la mission qui lui était confiée en rapportant des renseignements qui permettaient de délimiter l’attaque allemande, à la veille de son déclenchement. »
Ville-sur-Tourbe, Marne
Ordre du Régiment n° 23.l du
27e Régiment d'Infanterie du 6 décembre
19I8 :
1er Bataillon :
« Bataillon merveilleusement entraîné,
déjà cité à l’ordre, et qui vient encore de faire preuve des plus belles
qualités au cours des combats de poursuite livrés par le Régiment du 30
septembre au 31 octobre 1918. Successivement sous les ordres du chef de
bataillon Pilot, gravement intoxiqué par les gaz le 8 octobre 1918, du
capitaine Rollet, blessé grièvement à la bataille du 25 octobre 1918, et du
capitaine Tainturier, a pourchassé l’ennemi sans répit, repoussé de nombreuses
contre-attaques et capturé plus de 300 prisonniers. »
« Magnifique bataillon déjà cité à l’ordre et qui vient encore de faire preuve des plus belles qualités manœuvrières sous les ordres du chef de bataillon Barbier, pendant les durs combats livrés par le Régiment du 30 septembre au 31 octobre 1918. S'est montré plus particulièrement brillant les 5, 6 et 7 octobre 1918, en établissant une profonde tête de pont et en la maintenant malgré deux violentes contre-attaques ennemies; les 14, 15 et 16 octobre, en progressant par infiltration sous un bombardement incessant et le tir de nombreuses mitrailleuses, et enfin les 25 et 26 octobre 1918, sur la Hunding-Stellung, en attaquant ou contre-attaquant avec intrépidité. A capturé plus de 200 prisonniers. »
La
1ère Compagnie exécute
encore le 20 juillet sur la cote 150 un hardi coup de main, ramène un
prisonnier et fournit de précieux renseignements sur le mode d'occupation de
l’ennemi. Elle est citée en ces termes à l’ordre du Régiment:
« Le 20 juillet 1918, sous l’impulsion da son chef Lieutenant LARUE, et grâce au sang-froid et à l’allant de ses chefs de section, les Sous-lieutenants PICARD, ERARD, SEILLIER et l’adjudant NOLOT, a pénétré jusqu’à 900 mètres à l’intérieur des lignes, allemandes réussissant par un brillant coup d'audace, sous de violents tirs de mitrailleuses à prendre à revers les organisations de l’ennemi, à lui faire un prisonnier et à ramener du matériel. Unité d'élite au moral particulièrement élevé, qui déjà, le 16 juillet, avait assumé la garde du front du Régiment en assurant l’inviolabilité et, maintenant dans des circonstances difficiles une liaison étroite avec les troupes voisines. . »
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Sous la direction du lieutenant-colonel Capitant, chef énergique et habile, qui a fait preuve des plus belles qualités de commandement, a, du 13 au 18 septembre 1914, glorieusement défendu Loivre ; malgré les violentes attaques répétées de l’ennemi, malgré d'intenses bombardements, malgré de lourdes pertes, ne s'est replié que sur l'ordre formel du commandement.
Chargé ensuite
de défendre Villers-Franqueux, a repoussé une très violente attaque, infligeant
à l'ennemi de grosses pertes et lui faisant une centaine de prisonniers.
Signé : PÉTAIN.
Régiment qui s'est distingué au cours de la campagne par son endurance sa ténacité et son esprit de sacrifice.
Le 10 août 1918, sous les ordres de son chef, le lieutenant-colonel DE GOUVELLO, s'est porté à l'attaque d'une position ennemie fortement organisée et a enlevé d'un seul élan tous les objectifs qui lui avaient été assignés. Exploitant son succès, bousculant l'ennemi et réduisant au passage de nombreux nids de résistance, a réalisé une avance de 12 kilomètres.
Poussant sa progression au cours de la nuit, s'est, par une manoeuvre audacieuse, emparé d'un point important dont il a capturé la garnison.
A continué, du 11 au 17 août, son avance hardie à travers des lignes ennemies puissamment garnies de mitrailleuses, faisant plus de 200 prisonniers dont 6 officiers, et enlevant à l'ennemi 2 canons de 150 et un grand nombre de mitrailleuses.
Signé : HUMBERT.
Roye-sur-Matz, Canny-sur-Matz, ferme Saint-Hubert, tranchée de l’Idée,
août 1918
Ordre général n° 138 F, du 27 novembre 1917, du G. Q. G.
Par ordre n° 138 F, le droit au port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre est conféré au 28ème régiment d'infanterie.
Signé : PÉTAIN.
Le 1er bataillon du 28ème régiment d'infanterie.
" Chargé de l'occupation d'un secteur important et ayant, dès le premier jour, perdu son chef de bataillon et une partie de ses cadres, sous le commandement du capitaine Dherse, a montré un haut sentiment du devoir en tenant seize jours, presque sans abris sous de violents bombardements. A repoussé deux attaques en inspirant jusqu'au bout pleine confiance en sa force de résistance (avril 1916). A donné de nouvelles preuves de sa valeur militaire aux affaires du 1er au 4 juin, pendant lesquelles il a arrêté l'ennemi par une contre-attaque et maintenu son front, malgré les pertes élevées."
(Ordre général n° 2196, 18 juillet 1916, IIème armée.)
Signé : NIVELLE.
Verdun, bois de la Caillette, ravin du Bazil ; juin 1916
Le Général commandant la Xème armée cite à l'ordre de l'armée :
La compagnie de mitrailleuses du 28ème régiment d'infanterie sous le commandement de MM. DANGLARD (Pierre), sous-lieutenant; LAUGIER {Joseph), adjudant-chef.
A progressé pas à pas, le 28 septembre, avec les premières troupes d'attaque, dont elle a réussi à diverses reprises à préparer et à appuyer le mouvement. A contribué ensuite à l'occupation et à la défense du terrain conquis et trouvé encore l'occasion d'être un secours efficace pour les autres unités du régiment.
Signé : D'URBAL.
Le Général commandant le IIIème corps d armée cite à l'ordre du corps d'armée La 2ème section de la 11ème compagnie du 28ème régiment d'infanterie.
Le 17 novembre 1917, s'est portée avec un élan admirable à l'attaque d'une tranchée allemande fortement défendue, soutenant un violent combat à la grenade, et, sa mission remplie, est rentrée dans nos lignes sous un feu de mitrailleuses, d'artillerie et deminenwerfer. A ramené un prisonnier et recueilli des renseignements précieux.
Signé : LEBRUN.
La 11ème compagnie, du 28ème régiment d'infanterie.
Sous le commandement du lieutenant Minart a, le 31 juillet 1917, montré ce que l'on pouvait attendre d'une unité fortement décidée à accomplir son devoir jusqu'au bout. Attaquée par un ennemi supérieur en nombre, débordée de tous côtés, n'ayant plus qu'une liaison précaire avec l'arrière, a, malgré les pertes subies, réussi à se dégager par d'heureuses contre-attaques dans une lutte corps à corps. A fait 5 prisonniers et ramené, des lignes, le commandant de compagnie d'une unité voisine, grièvement blessé.
Signé : POIGNON
Saillant Deimling, secteur dit de Pargan, Chemin des Dames, juillet
1917
Les pertes avaient été énormes : 23 officiers et 831 hommes sur un
effectif total de 42 officiers et 1.770 hommes à l'entrée en secteur !
Le colonel LE BEURIER, commandant 1'I.D. 6, cite à l'ordre de la brigade La 4ème section de la 3ème compagnie.
Sous les ordres du sous-lieutenant ESSETTE, dans la nuit du 9 au 10 juillet 1918, s'est dépensée sans compter pour exécuter sous un bombardement continu des corvées de transport de matériel en première ligne et a ainsi contribué d'une façon très efficace à l'organisation de la position conquise.
Signé : LE BEURIER.
Le lieutenant-colonel DE GOUVELLO, commandant le 28ème régiment d'infanterie, cite à l'ordre du régiment :
L'équipe téléphonique du 28ème régiment d'infanterie.
Pendant la période d'attaques du 10 août au 20 octobre 1918, sous le commandement et l'habile direction technique de l'adjudant GUÉRIN, a fait preuve d'un dévouement et d'une énergie inlassables, malgré les nombreuses pertes causées par l'artillerie et les mitrailleuses ennemies. A assuré en toutes circonstances les liaisons entre les différents échelons du commandement dans les meilleures conditions.
Signé : DE GOUVELLO.
2 citations à l’ordre de l’armée, 1 au corps d’armée, fourragère verte
ORDRE GENERAL N° 111 DE LA 1re ARMEE DU 13 SEPTEMBRE 1918
Très bon régiment qui, le 9 août 1918, sous le commandement éclairé de son chef ; le colonel Lenfant, s’est porté avec une ardeur remarquable à l’attaque de fortes positions ennemies. Malgré des résistances très sérieuses, ayant obligé à de nombreux corps à corps, a réalisé, en deux heures, une avance de 4 kilomètres, atteignant brillamment tous ses objectifs, faisant plus de cinq cents prisonniers, capturant plus de vingt canons ou minenwerfers et de cent mitrailleuses, ainsi qu’un matériel considérable.
Le lendemain, a poursuivi son offensive, progressant au total de 12 kilomètres en moins de trente heures.
Lors de l’offensive allemande du 9 juin 1918, avait su, par sa belle résistance, maintenir l’intégrité de sa position principale de défense.
Signé : Général DEBENEY.
ATTAQUE SUR ASSAINVILLERS, 9 au 11 août 1918
ORDRE GENERAL N° 213 DE LA 1re ARMEE DU 18 DECEMBRE 1918
Excellent régiment qui, depuis le début de la campagne, s’est signalé en toutes circonstances : en 1914 et 1915, en forêt d’Apremont et Woëvre ; en 1916, aux Éparges ; en 1917, aux attaques en Champagne du massif de Moronvillers ; en fin d’avril à août 1918, dans la région de Montdidier, particulièrement les 9 juin, 19 juillet, 9 et11 août. Vient de donner la preuve, pendant six mois, de la plus belle endurance, en fournissant, du 30 mars au 12 octobre 1918, dans des conditions spécialement pénibles, des efforts continus, montrant les meilleures qualités offensives, sous les ordres de son chef, le colonel Lenfant.
Du 8 au 10 septembre, formant avant-garde de la division dans la région sud de Saint-Quentin, a réalisé une progression de 9 kilomètres en faisant tomber de forts points d’appui dans des conditions parfois très dures, puis, au cours d’une avance de 20 kilomètres effectuée par sa division jusqu’au 12 octobre, a exécuté de vigoureuses et brillantes attaques, particulièrement du 29 septembre au 2 octobre, où il a livré, à Urvillers, des combats acharnés qui lui ont valu, avec la prise de cette position très solidement fortifiée, la capture de trois cent cinquante prisonniers environ (de cinq régiments de deux divisions différentes) et d’un matériel, important dont treize minenwerfers, soixante-sept mitrailleuses, dix huit mitraillettes et vingt et un fusils antitanks.
Signé : Général DEBENEY.
ORDRE GENERAL N° 140-F
Par application des prescriptions de la circulaire 2.156/D du 22 février 1918, le maréchal de France commandant en chef les armées françaises de l’est a décidé que les unités ci-dessous auront droit au port de la fourragère, aux couleurs du ruban de la croix de guerre.
G.Q.G. (N° 23.196 ),le19 décembre1918.
Le Maréchal de France, Commandant en chef les armées françaises de l’Est.
Signé : PETAIN
ORDRE DE LA 1re ARMEE N° 184 DU 21 MAI 1915
Du 22 au 26 avril, soumise à un bombardement très violent,a lutté sans répit, pendant quatre jours repoussant avec un courage et une énergie inlassables les attaques continuelles de l’ennemi, et s’est maintenue avec une ténacité digne d’éloges sur le terrain conquis.
Signé : Général ROQUES.
ATTAQUE DU BOIS D’AILLY, 22-26 avril 1915
ORDRE GENERAL N° 442 DU 35e CORPS D’ARMEE DU 31 AOUT 1918
Très beau régiment pour lequel les durs combats menés en forêt d’Apremont, de septembre 1914 à janvier 1916, puis aux Eparges, de mars à juin 1916, constituent un passé glorieux.
S’était signalé, le 9 juin 1918, par sa belle résistance à l’offensive allemande et, le 9 août, par la superbe attaque qui lui a valu près de cinq cents prisonniers, plus vingt canons ou minenwerfers et de cent mitrailleuses.
Pendant les opérations du 11 au 18 août, vient, sous les ordres du colonel Lenfant, de donner une nouvelle preuve de ses belles qualités d’endurance et d’entrain, supportant sans faiblir des bombardements d’une extrême violence, à obus explosifs et toxiques. S’est signalé en particulier le 11août où, formant avant-garde de la division, et refoulant vigoureusement un ennemi qui balayait le terrain de ses feux de mitrailleuses, il a donné l’assaut à un bois très fortement organisé et où les dernières résistances durent être réduites à la grenade.
Signé : Général JACQUOT.
Attaque de BUS (LA COTE 106), 11 et 18 août 1918
ORDRE N° 437 DU 35e CORPS D’ARMEE DU 29 JUILLET 1918
Le 19 juillet 1918, le 3e bataillon du 29e régiment d’infanterie, énergiquement commandé par son chef, le commandant Ferry, s’est porté, avec un superbe élan, contre une position ennemies fortement défendue et a ramené dans nos lignes quatre-vingt-trois prisonniers, dont un officier, sept mitrailleuses, de nombreux fusils, après avoir détruit trois minenwerfers qu’il ne pouvait emporter et fait subir des pertes importantes à la troupe attaquée.
Signé : Général JACQUOT
Région de MONTDIDIER. Opération du19juillet 1918.
ORDRE GENERAL N° 341 DE LA 169e DIVISION D’INFANTERIE Du 22 septembre 1918
Excellent bataillon qui, sous les ordres de son chef, le chef de bataillon Stiot, s’était déjà signalé par sa belle conduite au feu lors de l’attaque allemande du 9 juin 1918, puis le 11 août, aux cours des opérations offensives auxquelles a pris part la division.
Vient de donner une nouvelle preuve de son entrain, de son endurance et de ses belles qualités manouvrières dans la poursuite de l’ennemi, les 8, 9, et 10 septembre, en exécutant une progression de plus de 8 kilomètres dans des conditions parfois très difficiles du fait des nombreuses mitrailleuses ennemies qu’il a fallu réduire.
Signé : GENERAL SEROT ALMERAS.
Combat de SAINT-SIMON-CLASTRES, 8, 9 et 10 septembre 1918.
ORDRE GENERAL N° 374 DE LA 169e DIVISION D’INFANTERIE DU 30 NOVEMBRE 1918
Très beau bataillon qui, sous le commandement du capitaine Gey, le 9 août 1918, a eu une brillante conduite lors de l’attaque et la prise d’Assainvillers, capturant environ deux cent cinquante prisonniers, une batterie d’artillerie mixte de 105 et 77 ( personnel et matériel ), quatre-vingt-dix mitrailleuses et trente-trois minenwerfers.
Engagé en première ligne du 28 septembre au 2 octobre 1918, s’est emparé, après une lutte acharnée, du village très fortement organisé d’Urvillers, malgré de furieuses contre-attaques, capturant plus de deux cents prisonniers, quarante-trois mitrailleuses, plusieurs pièces d’artillerie et un très important matériel.
Signé : Général SEROT ALMERAS
Combat de SAINT-SIMON-CLASTRES,
8, 9 et 10 septembre 1918.
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
ORDRE DE L'ARMÉE N° 90, 1er Bureau.
Le Général Commandant la Xe
Armée cite à l'Ordre de l'Armée :
Sous les ordres du
Lieutenant-colonel RONDEAU, aux combats du 30 avril et du 16 juin 1915, a enlevé brillamment les tranchées allemandes qu'il était
chargé d'attaquer. A montré dans
ces deux assauts victorieux un élan digne de sa réputation séculaire.
Au Q. G., le 14 juillet
1915. Le Général Cdt la Xe Armée,
Signé : V. D'URVAL.
ORDRE DE L'ARMÉE N° 294, 1er Bureau.
Le Général Commandant la Xe Armée cite à l'Ordre de l'Armée :
A pris part, le 8 mai 1917, à l'attaque des Courtines et du Bastion de Chevreux; le 24 mai, a, par sa vigoureuse offensive, achevé la conquête de ce bastion boisé que défendaient des blockhaus cimentés.
Le 19 juillet, venant à peine de quitter les lignes où il avait passé dix jours sous un bombardement continuel, a engagé, entre 16 heures et 20 heures, successivement ses trois bataillons en contre attaques dans des quartiers du secteur qu'ils ne connaissaient reconquérir presque tout le terrain perdu et à consolider la position.
Le 22 juillet 1917, attaqué sur les emplacements qu'il avait pu conquérir le 19, n'a cédé le terrain qu'en quelques points et, par un combat acharné de jour et de nuit à la grenade, a tenu sur place jusqu'à ce que des renforts soient venus le relever.
Au Q. G., le 17 août 1917.Le Général Cdt la Xe Armée
Signé : DUCHÉNE.
GRAND QUARTIER GÉNÉRAL DES ARMÉES Au G. Q. G., le 15 août 1917 DU NORD ET DU NORD-EST
Bureau du Personnel. 1er Bureau. ORDRE GÉNÉRAL N° 47 "F" N° 17188
Le Général Commandant en Chef décide que :
Qui a obtenu deux citations à l'Ordre de l'Armée pour sa brillante conduite devant l'ennemi, aura droit au port de la Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre.
Le Général Commandant en Chef,
Signé : PÉTAIN.
IIe ARMÉE, État-Major. ORDRE
DE L'ARMÉE N° 482, 1er Bureau.
Le Général Commandant la
IIIe Armée cite à l'Ordre de l'Armée :
Sous le commandement du
Lieutenant-colonel SAUGET, a opposé, le 9 juin 1918, la résistance la plus
héroïque aux assauts de forces très supérieures; menacé de débordement, s'est,
par ses habiles dispositions et son énergie:, maintenu sur les positions,
permettant ainsi l'intervention des réserves.
Le 12 juin, a profité de la
contre-attaque des troupes voisines, pour se porter en avant spontanément,
malgré ses pertes et sa fatigue, et a réoccupé et organisé des positions
importantes dont l'ennemi s'était rendu maître.
Au Q. G., le 5 août 1918. Le
Général Cdt la IIIe Armée,
Signé : HUMBERT.
GRAND QUARTIER GÉNÉRAL, DES
ARMÉES Au G. Q. G., le 19 septembre 1918 DU NORD ET DU NORD-EST, N° 28704
Le Général Commandant en
Chef â Monsieur le Général Commandant la 18° Division.
Par décision de ce jour,
j'ai décidé que le 32° Régiment d'Infanterie serait cité â l'Ordre du G. A. C.
(en remplacement IXe Armée) pour les affaires de juin et juillet 1918, avec le
motif suivant :
Pendant dix-huit jours de
combats ininterrompus et au prix des plus dures fatigues, a chassé l'ennemi des
postions fortement tenues, franchi la Marne de vive force et poursuivi
l'adversaire en retraite sans en perdre le contact. Sous l'énergique impulsion
du Lieutenant-colonel SAUGET et grâce â sa ténacité et à la persistance de ses
efforts, a repoussé l'ennemi sur une profondeur de vingt kilomètres, en lui
capturant 150 prisonniers, 5 canons d'accompagnement et 37 mitrailleuses.
Le Général Commandant en
Chef,
Signé : PETAIN.
GRAND QUARTIER GÉNÉRAL DES ARMÉES Au G. Q. G., le 19 septembre 1918 DU NORD ET DU NORD-EST
Etat-major ORDRE GÉNÉRAL No 125 "F" N° 24491
Le Général Commandant en Chef les Armées du Nord et du Nord-Est décide que les Unités ci-dessous auront droit au port de la Fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire :
Ce Régiment a obtenu quatre citations à l'Ordre de l'Armée pour sa brillante conduite au cours de la Campagne.
Le Général Commandant en Chef
Signé : PÉTAIN.
ORDRE GÉNÉRAL N° 1360
Le Général Commandant la IIe
Armée cite à l'Ordre de l'Armée :
Sous les ordres du
Commandant PEYRE, chargé d'exécuter, le 13 septembre 1918, une reconnaissance
offensive, a pénétré profondément à l'intérieur des positions ennemies, est
rentré dans nos lignes après avoir brillamment accompli sa mission délicate et
en ramenant de nombreux prisonniers.
Le Général Commandant la IIe
Armée,
Signé : HIRSCHAUER.
Ière ARMÉE Au Q. G. A., le 11 mai 1918.
État Major. N° 1841. ORDRE
GÉNÉRAL No 24
Le Général Commandant la lie
Armée cite à l'Ordre de l'Armée :
Enlevé brillamment par son
chef, le Capitaine TRISTANI, a, le 18 avril 1918, fait une belle avance de
douze cents mètres, complétant ainsi et assurant la prise d'un bois important,
capturant une centaine de prisonniers et quelques mitrailleuses.
S'est maintenu, avec une
ténacité admirable, sur le terrain conquis, malgré un violent bombardement et
des feux de mitrailleuses d'enfilade et de revers.
Le Général Cdt la Ire Armée,
Signé : DEBENEY.
ORDRE DU 9e CORPS D'ARMÉE N°
211, Le Général Commandant le 9e Corps d'Armée cite à l'Ordre du Corps d'Armée
:
Grâce à l'abnégation, à la
bravoure et à la splendide énergie de tous, cadres et hommes, grâce aux
superbes dispositions qu'a su prendre son chef, le Commandant HERMENT, a
infligé à l'ennemi, du 4 au 11 mai 1916, des échecs sanglants dans la région du
saillant 287 (bataille de Verdun), en brisant à lui seul cinq attaques
furieuses et en se maintenant sous des bombardements les plus intenses.
Le Général PENTEL, Cdt le 9e
Corps d'Armée,
Signé : PENTEL.
ORDRE GÉNÉRAL N° 240 DU 9e
CORPS D'ARMÉE
Le Général Commandant le 9e
Corps d'Armée cite à l'Ordre du Corps d'Armée
Sous l'énergique impulsion
de son chef, le Commandant PLERMENT, a enlevé brillamment, le 24 mai 1917, un
saillant boisé contenant des organisations défensives bétonnées, a capturé
quatre mitrailleuses et a maintenu tout le terrain conquis contre toutes les
tentatives ennemies.
Au Q. G., le 3 juillet 1917.
Le Général NIESSEL, Cdt le
9e Corps d'Armée,
Signé : NIESSEL.
ORDRE GÉNÉRAL N° 1209 DE LA 18e DIVISION
Le Général Commandant la 18e Division cite à l'Ordre de la Division :
qui, en octobre 1914, sous la vigoureuse impulsion du Commandant DETANGER, qui a été blessé à son poste de chef, et grâce à la sage et énergique action du Capitaine RIVIÈRE, a lutté devant Langemarck sans défaillance pendant sept jours et sept nuits en première ligne ; par sa conduite héroïque, a mérité les éloges de son chef sous les ordres duquel il était momentanément placé, et a vaillamment soutenu la réputation des troupes de la 18e Division.
Au Q. G., le 21 septembre 1915.
Signé : Général LEFÈVRE.
Zonnebecke, le 5 novembre
1914.
Le Général Commandant la 18,
Division félicite par la voie de l'Ordre :
Détaché de la 48e Division,
a combattu sans arrêt pendant quatre jours et quatre uits, repoussant les
violentes attaques des Allemands.
En félicitant le Commandant
POTIER, ainsi que les officiers et soldats de ce bataillon, le Général
Commandant la Division les donne en exemple aux autres corps de la Division, et
il est persuadé que ces corps sauront eux aussi, le cas échéant, soutenir aussi
glorieusement la réputation de la 18e Division.
Signé : Général
LEFÈVRE.
18° DIVISION Au Q. G., le 23 décembre 1918.
État-Major. Chancellerie.
ORDRE No 1422
Le Général ANDLAUER,
Commandant la 18e Division d'Infanterie, cite à l'Ordre de la Division :
Chargé, le 12 octobre 1918,
de couvrir le flanc droit d'une attaque, a réussi, à force d'énergie et de
ténacité, sous l'impulsion du Commandant PEYRE, à réaliser, sur un glacis
découvert et dominé par des positions garnies de mitrailleuses ennemies, une
progression lui permettant d'accomplir sa mission. Est resté ainsi bravement
accroché au sol pendant six jours, repolissant de violentes contre-attaques,
faisant une vingtaine de prisonniers et fournissant sans cesse de précieux
renseignements sur la marche des attaques voisines.
Le Général ANDLAUER, Cil la
18e D. I.,
Signé : ANDLAUER.
18e DIVISION
Zonnebecke, le 6 novembre 1914.
État-Major. Le Général
Commandant la 18e Division félicite par la voie de l'Ordre :
LE 3e BATAILLON DU 32e
RÉGIMENT D'INFANTERIE.
Détaché de la 18e Division,
a combattu sans arrêt pendant quatre jours et quatre nuits, repoussant les
violentes attaques des Allemands.
En félicitant le Commandant
BERNARDEAU, ainsi que les officiers et soldats de ce bataillon, le Général
Commandant la 18e Division les donne en exemple aux autres corps de la
Division, et il est persuadé que ces corps sauront eux aussi, le cas échéant,
soutenir aussi glorieusement la réputation de la 18e Division.
Signé : Général LEFÉVRE.
ORDRE DE LA DIVISION No 889
Le Général ANDLAUER,
Commandant la 18e Division, cite à l'Ordre de la Division
Le 24 juillet 1918, s'est
portée avec un élan remarquable à l'attaque du village de Chassins, malgré un
bombardement et un feu de mitrailleuses des plus nourris. A capturé une
quinzaine de prisonniers.
Contre-attaquée violemment
et obligée de céder le terrain conquis, est repartie vaillamment à l'attaque le
lendemain. A réussi, appuyée par un bataillon voisin, à reconquérir ses
objectifs.
P. C., le 17 septembre 1918.
Le Général Cdt la 18e Division,
Signé : ANDLAUER.
ORDRE DE LA 18e DIVISION
Le Général Commandant la 18e
Division félicite par la voie de l'Ordre :
et son commandant, le
Lieutenant STUREL Jean, pour le zèle avec lequel a été conduite l'opération
ayant pour but de détruire les travaux de sape entrepris par les Allemands en
avant des communs d'Hérentage, opération qui a parfaitement réussi.
Le Général Cdt la 18e
Division,
Signé : LEFEVRE.
ORDRE GÉNÉRAL No 889
Le Général ANDLAUER,
Commandant la 18e Division, cite à l'Ordre de la 18e Division :
Le 26 juillet 1918, s'est
portée avec un entrain admirable à l'assaut des positions ennemies, traversant
un terrain violemment battu par les mitrailleuses et l'artillerie. A atteint
l'objectif qui lui était assigné, après avoir fait 12 prisonniers et capturé 6
mitrailleuses et 2 canons d'accompagnement.
Le 17 septembre 1918. Le
Général ANDLAUER, Cal la 18e D. I.,
Signé : ANDLAUER.
18e DIVISION Au P. C., le 22 septembre 1915.
État-Major.
ORDRE GÉNÉRAL Ne 1219
Le Général de Division
LEFÉVRE, Commandant la 18e Division, cite à l'Ordre de la Division :
Signé : LEFÉVRE.
18e Division
Au P. C., le 17 septembre 1918. N° 889
ORDRE GÉNÉRAL No 889
Le Général ANDLAUER,
Commandant la 18e Division, cite à l'Ordre de la Division :
Le 17 juillet 1918, en tête
du bataillon, s'est portée à l'attaque d'un bois très fortement occupé par
l'ennemi et a pénétré profondément dans ses organisations, où elle s'est
maintenue malgré un feu nourri de mitrailleuses et un violent barrage
d'artillerie. Au cours de cette opération, a capturé 74 prisonniers appartenant
à un corps d'élite, 20 mitrailleuses et un canon d'accompagnement d'infanterie.
Le Général ANDLAUER, Cdt la
18e D. I.,
Signé : ANDLAUER.
18e DIVISION Au Q. G., le 23 octobre 1916. État-Major.
ORDRE DE LA DIVISION No 2560
Le Général de Division cite à l'Ordre de la Division :
Le 18 octobre 1916, au moment de l'attaque de la 10e Compagnie, sous le commandement du Capitaine VELTE, s'est élancée à l'assaut de son objectif avec un élan qui a fait l'admiration de tous. Malgré des feux étagés de mitrailleuses balayant le terrain en tous sens, ses vagues ont progressé jusqu'aux abords de la tranchée ennemie, où elles se sont accrochées après avoir gagné plus de trois cents mètres de terrain, qu'elles ont su conserver malgré les efforts de l'adversaire.
Le Général Cdt la 18e D. I.,
Signé : LEFÉVRE.
SAPEURS-PIONNIERS ET
BOMBARDIERS 18e DIVISION
Commandement ORDRE GÉNÉRAL
No 74 de l'Infanterie.
Le Colonel QUINTARD,
commandant l'infanterie de la 18e Division, cite à l'Ordre de la Brigade :
Le 19 juillet 1917, lancé à
la contre-attaque dans un moment critique, a refoulé l'ennemi, lui a fait des
prisonniers et a rétabli la liaison avec un régiment voisin.
Le 12 août 1917.
Le Colonel QUINTARD, Cdt
l’I. D. 18,
Signé : QUINTARD.
ORDRE DU RÉGIMENT N° 59
Le Lieutenant-colonel
RONDEAU, Commandant le 32e Régiment d'Infanterie, cite à l'Ordre du Régiment :
Le 30 avril 1915, s'est
emparé d'une tranchée ennemie, y faisant de nombreux prisonniers, prenant deux
mitrailleuses qui ont été immédiatement retournées. La 5e Compagnie a continué
le mouvement sur plus de deux cents mètres et, suivie par la 6e Compagnie, a
résisté à toutes les attaques de l'ennemi. Le mouvement, renforcé
successivement par les 7e et 8e Compagnies, a permis au 1er Bataillon et au 66e
Régiment d'Infanterie de
prendre d'autres tranchées et d'assurer au Régiment un gros succès sur
l'ennemi.
Le 5 mai 1915. Le Lt-Colonel
RONDEAU, Cdt le 32e R. I.
Signé : RONDEAU.
ORDRE DU RÉGIMENT Ne 59
Le Lieutenant-colonel
RONDEAU, Commandant le 32e Régiment d'infanterie, cite à l'Ordre du Régiment :
Le 30 avril, se sont
emparées d'une tranchée ennemie, y faisant de nombreux prisonniers, prenant
deux mitrailleuses qui ont été immédiatement retournées.
Le 2 mai 1915. Le Lt-Colonel
RONDEAU, Cdt le 32e R. I.,
Signé : RONDEAU.
ORDRE DU RÉGIMENT N° 59
Le Lieutenant-colonel
RONDEAU, Commandant le 32e Régiment d'Infanterie, cite à l'Ordre du Régiment :
Le 30 avril 1915, s'est
emparé d'une tranchée ennemie, y faisant de nombreux prisonniers, prenant deux
mitrailleuses, qui ont été immédiatement retournées.
La 5e Compagnie a continué
le mouvement sur plus de deux cents mètres et, suivie par la 6° Compagnie, a
résisté à toutes les attaques de l'ennemi.
Le 5 mai 1915. Le Lt-Colonel
RONDEAU, Cd1 le 32e R.I.,
Signé : RONDEAU.
ORDRE DU RÉGIMENT Ne 59
Le Lieutenant-colonel
RONDEAU, Commandant le 32e Régiment d'infanterie, cite à l'Ordre du Régiment :
DE MITRAILLEUSES
Le 30 avril, se sont
nemparées d'une tranchée ennemie, y faisant de nombreux prisonniers, prenant
deux mitrailleuses qui ont été immédiatement retournées.
Le 2 mai 1915. Le Lt-Colonel
RONDEAU, Cdt le 32e R. I.,
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Extrait de la décision du général commandant en chef, en date du 13 août 1917 :
Après avoir fait preuve, à VERDUN, dans la Somme et au plateau de VAUCLERC, d'autant d'ardent courage que d'invincible ténacité, vient, le 31 juillet 1917, sous le commandement du lieutenant-colonel PARTIOT, de conquérir de haute lutte et d'un seul élan la triple ligne de tranchées puissamment organisée qui formait son objectif. L'a dépassée dans un mouvement irrésistible et s'est emparé du illage fortifié de BIXSCHOOTE, constituant pour l'ennemi un point d'appui d'une importance considérable.
Extrait de l'ordre de la 10e armée, du 31 août 1918.
Régiment d'élite, dont les éléments, sous le commandement du lieutenant-colonel WENDLING, ont rivalisé, du 31 mai au 12 juin 1918, d'esprit de sacrifice dans une lutte pied à pied, allant jusqu'au corps à corps, réussit à briser les efforts désespérés de l'ennemi pour percer notre ligne et l'arrêter dans sa progression. Engagé à nouveau, a tenu tête, le 12 juin, à une attaque des plus violentes, infligeant de lourdes pertes à un ennemi très supérieur en nombre et réussissant, dans un combat acharné, à l'empêcher d'aborder notre ligne principale.
Par ordre n° 122 F., le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre est accordé au 33e régiment d'infanterie,
Extrait de l'ordre n° 117 de la 5e armée, du 1er novembre 1915.
La 11e compagnie
Alors qu'une mine venait d'exploser à l'improviste et en pleine nuit sous la tranchée de 1re ligne qu'elle occupait, exposée à un violent bombardement et à une fusillade très nourrie, a immédiatement occupé les entonnoirs sous le commandement énergique de son chef, le capitaine BOCQUET, qui a su prendre, les mesures les plusrapides et les plus judicieuses. Coupée momentanément du reste de son bataillon par un bombardement intense, a reconstitué rapidement et avec des moyens de fortune une ligne de résistance et a fait dire tout simplement à l'arrière. : « Tout va bien. »
Sous le commandement du sous-lieutenant MONTAUFIER, agissant étroitement en liaison avec une autre compagnie, a enlevé de haute lutte, malgré une résistance acharnée de l'ennemi, sans préparation d'artillerie, 600 mètres de tranchées formidablement organisées avec blockhaus non détruits. A fait des prisonniers et tué un grand nombre d'Allemands qui se défendaient avec acharnement. A permis, par ce beau fait d'armes, la progression d'autres éléments, et a mis entre nos mains un important matériel et une grande quantité d'armes et de munitions.
Sous le commandement du capitaine
DEMIAUTTE, agissant étroitement en liaison avec
une autre compagnie, a enlevé de haute lutte, malgré une résistance acharnée de
l'ennemi, sans préparation d'artillerie, 600 mètres de tranchées formidablement
organisées avec blockhaus non détruits, a fait des prisonniers et tué un grand
nombre d'Allemands qui se défendaient avec acharnement; a permis par ce beau
fait d'armes la progression d'autres éléments et a mis entre nos mains un
important matériel et une grande quantité d'armes et de munitions.
CITATIONS A L'ORDRE DE LA DIVISION
Extrait de l'ordre de la 2e D.I., n° 48, du 30 mars 1915.
S'est porté crânement à l'attaque d'une position très forte, malgré de grosses pertes; lancé de nouveau à l'attaque, est reparti avec le même entrain et est resté pendant toute la journée sous un bombardement et des feux d'infanterie très meurtriers, sans qu'un homme ait quitté son poste, donnant le plus bel exemple collectif de bravoure et de force morale, alors qu'il n'avait plus debout que deux officiers et quelques sous-officiers.
S'est porté crânement à l'attaque d'une position très forte, malgré de grosses pertes; lancé de nouveau à l'attaque, est reparti avec le même entrain, sous un feu particulièrement meurtrier, donnant un bel exemple de courage réfléchi
Extrait de l’ordre de la 51e D.I. n°405, du 30 août 1918.
Sous les ordres du sergent ROUSSEL n'a cessé, malgré un bombardement des plus violents, d'assurer la continuité des communications radiotélégraphiques, réparant son antenne brisée à plusieurs reprises par les obus; se déplaçant sous les tirs de barage, ne cessant de passer des messages jusqu'au moment où l'ennemi fut à 50 mètres de son poste et ne se retirant qu'après avoir sauvé son matériel. Elle a donné dans l'affaire du 15 juillet un bel exemple de courage et d'abnégation.
Extrait de l'ordre de l'I.D. / 2, n° 116, du 20 novembre 1918.
Dans les journées des 10 et 11 novembre, le peloton des pionniers du 33e sous le commandement du lieutenant DUSSART, s'est dépensé avec un zèle et un dévouement inlassables pour rétablir les ponts que les Allemands faisaient sauter pendant leur retraite. A assuré ce travail sous le feu des mitrailleuses, contribuant ainsi à la progression de l'infanterie et permettant à l'artillerie de suivre l'avant-garde.
Extrait de l'ordre du régiment, n° 35, du 9 mai 1915.
Le peloton de pionniers,
qui, dans les travaux d'organisation défensive du secteur de la CROIX DE SAINT-JEAN, a, sous la direction intelligente et énergique du sous-lieutenant DUSSART, déployé une activité considérable, fait preuve d'une grande endurance et sacrifié ses nuits pour assurer aux compagnies du régiment la meilleure et la plus rapide protection.
Extrait de l'ordre du régiment, n°188, du 23 avril 1917.
Le corps des brancardiers du 33e.
Les brancardiers ont fait preuve de courage et d'un bel exemple d'abnégation en ramenant les blessés sous n violent bombardement et sous les gaz dans des conditions extrêmement difficiles. Plusieurs d'entre eux ont été intoxiqués ou renversés par des éclatements. Le personnel du poste de secours central a fait preuve d'un dévouement de tous les instants, ne prenant aucun repos pendant plusieurs jours pour donner ses soins aux blessés et faciliter l'évacuation.
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
4
citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
Ordre N° 477 du 28 janvier 1916, le général commandant la 4° armée cite :
Le 35° régiment d'infanterie
Sous le commandement du colonel Tesson, le 35e RI s'est porté avec un élan magnifique à l'attaque de la première position allemande comprenant plusieurs lignes de tranchées qu'il a enlevées de la façon la plus brillante. Malgré des pertes élevées, a poursuivi son offensive et a pénétré la deuxième position allemande devant laquelle son chef est tombé mortellement frappé.
S'est maintenu sur le terrain conquis malgré un feu des plus violents et des contre-attaques acharnées.
Ordre N° 173 du 1er mai 1917, le général commandant la 5e armée cite :
Le 35° régiment d'infanterie
Superbe régiment qui depuis le début de la campagne a toujours été des combats les plus durs, en Champagne, à Verdun, sur la Somme. Dans la bataille du 16 avril 1917, sous les ordres du colonel Roland, a, d'un seul bond dépassé la position allemande, s'est emparé d'un village, a fait plus de 400 prisonniers, pris des mitrailleuses et a résisté à toutes les contre-attaques. A mené âprement ensuite jour et nuit un combat sans répit.
Ordre N° 419 du 2 septembre 1918, le général commandant la 5e armée cite :
Le 35° régiment d'infanterie
Régiment au passé glorieux, titulaire de la fourragère, vient d'acquérir de nouveaux titres de gloire. Par sa défense opiniâtre dans le secteur de Dikbusch où en mai 1918, brisant l'attaque allemande et bien que débordé sur ses flancs, il a par des contre-attaques incessantes, maintenu énergiquement toutes ses positions et aidé les unités voisines à récupérer leurs tranchées. Par ses attaques répétées, poursuivies avec une ténacité et une vigueur au-dessus de tout éloge, pendant plus de quinze jours, dans les bois de la Montagne de Reims et sous la vigoureuse impulsion de son chef, le lieutenant-colonel Clément-Grandcourt, il a brisé la poussée allemande, reconquis notre ancienne position et sans répit a poursuivi l'ennemi jusqu'à Ardre.
A donné ainsi des preuves éclatantes de son inébranlable volonté de vaincre et de son splendide esprit offensif.
Ordre N° 1476 du 29 novembre 1918, le général commandant la 4e armée cite :
Le 35° régiment d'infanterie
Toujours fidèle à ses glorieuses traditions, a pu les 26, 27 et 28 septembre 1918, sous les ordres du lieutenant-colonel Clément-Grandcourt, grâce à l'esprit de décision de ses officiers et à l'ardeur de ses soldats, pénétrer de plus de 8 kilomètres dans les lignes ennemies et d'un seul élan porter le combat au nord de la voie ferrée de Maure. A enlevé de haute lutte et malgré une défense opiniâtre tout le système fortifié de la région de Tahure, présentant plus de 20 lignes de tranchées successives, puis rejeté dans la bataille, s'est emparé de vive force des bois au sud du Signal d'Orfeuil, faisant au total 376 prisonniers, capturant 16 pièces de canon dont 4 de gros calibre, 11 Minenwerfer, 97 mitrailleuses lourdes et légères et un parc de génie renfermant un matériel considérable.
Ordre général N° 59 du 25 mars 1916, le général commandant la 2e armée cite :
Les
1er et 2e bataillons du 35° RI
Les 1er et 2e bataillons du 35° RI entrainés par un chef plein d'allant, le lieutenant-colonel Delaperche, glorieusement tombé sur la première ligne, ont exécuté au pas de course, une contre-attaque énergique qui a bousculé une attaque allemande et lui a infligé des pertes sensibles en la rejetant sous le feu de notre 75
3 citations à l’ordre de l’armée, 1 au corps d’armée, fourragère verte
Le 21 octobre, le général d’Urbal épingla au Drapeau la Croix de guerre avec palme, méritée par la citation suivante :
« Magnifique Régiment pour
lequel tout nouvel engagement est l’occasion de nouveaux succès et de faits
d’armes glorieux.
Déjà félicité par le Général
Commandant la Ve Armée pour la vigueur de son action et son
esprit de sacrifice, pendant les combats de septembre 1914 devant Reims, a
pendant 10 jours, au début de juin, poursuivi sans arrêt une lutte pied à pied
qui nous rendus maîtres, maison par maison, du village de Neuville-Saint-Vaast,
et vient d’un seul élan qui l’a amené au Bois de la Folie, d’emporter sous les
ordres du Lieutenant-colonel Jèze, le 25 septembre, plusieurs lignes de
tranchées ennemies puissamment organisées et défendues. »
Q.G., le 14 octobre 1915. Le
Général Commandant la Xe Armée,
Signé : V. d’URBAL.
Artois ;
Neuville-Saint-Vaast septembre 1915
ORDRE GENERAL N° 484 DE LA
IIIe ARMEE
« Le 9 juillet, sous le
commandement du Lieutenant-colonel FERRARD, s’est porté d’un magnifique élan à
l’attaque ; a brisé de haute lutte la résistance ennemie dans un point d’appui
énergiquement défendu. Arrêté dans sa progression par un nid de résistance
puissamment organisé, s’en est emparé en fin de journée au cours d’une deuxième
attaque faisant subir à l’ennemi de lourdes pertes et ramenant plus de 200
prisonniers dont 6 officiers, 22
mitrailleuses et 4 minenwerfer. »
Signé : HUMBERT.
Ferme des Loges, Antheuil, 9 juillet 1918
La Fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre, décernée au 36e Régiment d’Infanterie par l’Ordre numéro 112 F du G.Q.C. nous est remise solennellement par M. le général FAYOLLE, commandant le G.A.R. dans le cadre splendide de la vaste plaine d’Estrée-Saint-Denis.
ORDRE GENERAL N° 591 DE LA
IIIe ARMEE
« Régiment d’élite animé de la
volonté inébranlable de vaincre, vient de s’illustrer à nouveau pendant les
combats incessants du 10 août au 10 septembre. Sous l’impulsion énergique du
lieutenant-Colonel FERRARD, après avoir poursuivi l’ennemi sans trêve du 10 au
14 août 1918, s’est emparé du village de Lassigny le 21 août à la suite de durs
combats. A repris la poursuite de l’ennemi du 28 août au 10 septembre, le
talonnant sans cesse, brisant sa résistance acharnée et le refoulant au-delà de
l’Oise, dans un effort splendide, affirmant ses qualités hors pair et capturant
à l’ennemi de nombreux prisonniers et un matériel considérable. »
Signé : HUMBERT.
Le bataillon Ménager exécute un coup de main qui nous vaut, presque sans pertes, 20 prisonniers, et mérite à ce bataillon la citation suivante :
« A effectué très
brillamment, le 15 novembre 1917, un coup de main important qui a donné
d’excellents résultats. Après une étude et une préparation remarquables, le
Bataillon s’est élancé sur les objectifs franchissant l’Ailette, traversant des
terrains marécageux et des réseaux de fils de fer. Par leur crâne énergie,
Chefs et Soldats ont surpris et maîtrisé complètement l’ennemi, lui infligeant
des pertes, en levant ses petits postes et ramenant 19 prisonniers dans nos
lignes, sans laisser ni un blessé ni un prisonnier aux mains de l’ennemi. »
Cerny, 15 novembre 1917
Le Général Commandant le 3e C.A. porte à la connaissance des troupes du C.A. la belle conduite du 36e Régiment d’Infanterie pendant les journées des 13, 14, 15, 16 et 17 septembre.
Attaqués par des forces supérieures, 2 bataillons de ce Régiment se sont maintenus pendant ces journées dans les bois de Soulens et aux Cavaliers de Courcy malgré des feux d’artillerie et d’infanterie très violents. Ces deux bataillons ne se sont repliés que par ordre, bien qu’ils aient perdu la moitié de leurs effectifs.
Le Général est heureux d’exprimer toute sa satisfaction à ces deux bataillons et il adresse ses félicitations personnelles au vaillant chef qui les commande.
Le Général Cdt. Le 3e C.A.
Signé : HACHE.
Nord de Reims, septembre 1914
3 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
“ Le 20e C.A., comprenant le
37e R.I. Pendant les journées des 26 et 27 septembre 1914, sur toutes les parties
du front où il a été employé, le 20e corps a toujours su progresser et
entraîner la progression de ses voisins. Le 28, il a résisté aux attaques les
plus furieuses et il a trouvé, dans son ardeur, assez de ressources pour passer
à son tour à. l’offensive le 29 au matin. Le général commandant l’armée est
heureux de féliciter le 20e C.A. Dans l’ouest, comme précédemment dans l’est,
ce corps ne cesse de montrer les plus hautes qualités manœuvrières, une
endurance qui ne se dément pas, une vigueur et un entrain que rien ne saurait
abattre. ”
Somme ; septembre 1914
Les 26e et 37e
RI ont continué à progresser, faisant l’admiration de tous ». Une citation à
l’ordre de l’armée récompense bientôt la valeur de ces magnifiques régiments.
Le général commandant la
VIII armée, par son ordre général no 27, accordait en effet le 19 novembre à la
22e brigade cette citation très courte, mais qui dit assez quels services le
37e a rendus dans ces journées mémorables
“ S’engageant à fond avec la
belle vaillance que tous lui connais sent, a par son intervention rétabli une
situation délicate, méritant une fois de plus sa réputation de troupe brave et
bien commandée ”
Pilkem, Flandres Belges, novembre 1914
“ Sur la brèche du 1er janvier au 10 novembre 1918, a, sous le commandement du colonel BECKER, tenu deux secteurs durs à Verdun (janvier - avril) et dans les Flandres (mai - juin), harcelant sans cesse l’ennemi, lui faisant des prisonniers et l’obligeant à maintenir devant lui des effectifs importants. A combattu avec beaucoup de courage sur la Marne, puis sur la Vesle où après avoir enlevé de haute lutte l’ouvrage du Grouin, au sud de Courcy, et capturé 78 hommes et 6 mitrailleuses, il a poursuivi l’ennemi en retraite jusqu’à la Suippe. A réussi, le 27 octobre, après deux jours de combats opiniâtres, à s’emparer au Nord-Est de Lucy de trois blockhaus fortement occupés, ramenant 138 prisonniers avec 30 mitrailleuses et 30 canons. A fait montre, durant toute la pour suite jusqu’au delà de la frontière belge, d’un réel mordant. ”
“ Sous l’énergique
commandement de son chef, le commandant LIONNE, et malgré les bombardements les
plus violents, a organisé et défendu une série d’ouvrages dont les garnisons
ont été détruites à plusieurs reprises. Pendant deux jours (9 et 10 avril) a
repoussé toutes les attaques et, malgré les plus grosses pertes. s’est maintenu
dans le dernier ouvrage totalement bouleversé, en luttant jusqu’à la dernière
extrémité. ”
Verdun, cote 304, avril 1916
Le
3e bataillon, qui
s’était si brillamment distingué à l’attaque du cimetière, était cité à l’ordre
de la 11e division.
Artois, attaque du cimetière de Neuville-Saint-Vaast ; 16 juin
1915
“ Tant au cours des
opérations offensives qui ont permit d’entreprendre la poursuite de fin octobre
début de novembre 1918, qu’au cours de cette poursuite, a sous l’énergique
impulsion de son chef, le capitaine FREDERIC, combattu et marché avec une
ardeur, une rapidité, une endurance audessus de tout éloge. ”
Les
2e, 4e, 7e, 8e, 10e, 11e compagnies et le premier peloton de la 9e compagnie méritent à l’ordre de la 11e
division, la citation suivante
“ Sous un violent
bombardement de l’ennemi, se sont portées à l’assaut des positions allemandes
avec un élan remarquable. Se sont emparées d’une tranchée et d’un poste
allemand en faisant des prisonniers et, pendant trois jours, malgré la
disparition de presque tous les officiers, se sont maintenues sur la position.
”
Artois, attaque du cimetière de Neuville-Saint-Vaast ; 16 juin
1915
Le 25 septembre,
vigoureusement entraînées par leurs chefs, le lieutenant RANDOLPHE et le
capitaine COURRIER, se sont élancées à l’assaut dans un élan superbe et ont
dépassé les premières positions ennemies. Leurs cadres étant tombés, se sont
accrochées au terrain et n’ont pu être renforcées qu’à la nuit
Butte du
Mesnil, Champagne ; septembre 1915
“ S’est élancée à l’attaque d’un
labyrinthe d’où tiraient de nombreuses mitrailleuses et protégé par un épais
réseau de fil de fer
S’est emparée de la position après avoir fait prisonniers 2 officiers, 40 soldats, et pris 4 mitrailleuses. A gardé le terrain conquis malgré plusieurs contre-attaques à la grenade.
Ouvrage du
Grouin, Courcy, Marne mai 1918
“ La 1re compagnie, sous l’énergique commandement de son chef, le
sous-lieutenant BILLOT, s’est particulièrement distinguée par son mordant au cours
de la poursuite du 6 au 10 novembre 1918. A enlevé plusieurs villages, faisant
des prisonniers et capturant une mitrailleuse. Le 8 novembre, a dépassé les
objectifs qui lui étaient assignés et ne s’est arrêtée que sur l’ordre qui lui
en a été donné. ”
2e pièce des 3e et 4e sections de la compagnie de mitrailleuses de la 22e brigade d’infanterie (qui devait devenir la C. M. 3. du régiment.
Sous un bombardement violent avec emploi de gaz suffocants, est restée à son poste sans défaillance; l’ennemi ayant pénétré dans la tranchée, l’a repoussé à coups de mitrailleuses et de carabine et a réussi par son courage et son sang-froid à enrayer l’attaque en infligeant à l’ennemi des pertes sensibles
Butte du Mesnil, Champagne ; septembre 1915
La
12e compagnie, qui,
ayant perdu deux officiers, plus de la moitié de son effectif, résiste, isolée
pendant plus de Vingt-quatre heures, sur le terrain conquis et le conserve
définitivement
Butte du
Mesnil, Champagne ; septembre 1915
S’est élancée à l’attaque
sous l’énergique commandement du capitaine ESCALLE, d’un seul bond, fanion
déployé, sans s’arrêter, donnant à tous le plus bel exemple d’abnégation et
d’héroïsme. A perdu la moitié de son effectif, son capitaine, son lieutenant et
a eu un troisième officier blessé.
Compagnie déjà deux fois
citée
Butte du
Mesnil, Champagne ; septembre 1915
S’est élancée avec un bel
entrain à l’attaque d’un saillant protégé par un réseau épais de fil de fer et
défendu par de nombreuses mitrailleuses. A fait une quarantaine de prisonniers
et enlevé une mitrailleuse.
Ouvrage du
Grouin, Courcy, Marne mai 1918
Sous le commandement du
capitaine FUZELIER, s’est brillamment élancée à l’attaque; ayant perdu deux
officiers et plus de la moitié de son effectif, a résisté, isolée, pendant plus
de vingt-quatre eures sur le terrain conquis et l’a définitivement conservé.
Butte du
Mesnil, Champagne ; septembre 1915
“ A participé à toutes les
attaques depuis le début de la campagne. S’est signalée notamment en Lorraine
où son intervention a contribué à enrayer une attaque allemande, et dans la
Somme, le 25 septembre 1914, où son entrée en ligne sous le feu de l’artillerie
a forcé une batterie allemande à abandonner ses pièces.
En avril 1916, après avoir
été soumise à un feu écrasant d’artillerie, a continué le service de ses pièces
encore utilisables, sans abri, sur le parapet, pour enrayer une attaque
allemande.
Verdun,
cote 304, avril 1916
“ Composée de mitrailleurs
braves et disciplinés, a, sous le commandement du capitaine NAEGUEÉ, donné la
mesure de sa valeur en Champagne en maintenant ses pièces en position malgré
plusieurs explosions de mines et en avril 1916 en résistant sur une position
soumise à un feu écrasant d’artillerie lourde en contribuant, par ses feux, à
contenir les attaques allemandes. ”
Peloton
de pionniers.
Sous la direction énergique et éclairée du sous-lieutenant LEMASSON, a contribué par un travail opiniâtre et malgré le danger permanent à la préparation de l’attaque. Le 25 septembre, a suivi de près les premières vagues et a su, en s’accrochant au terrain, fournir aux unités les moyens de conserver intégralement tout le terrain conquis.
Butte du
Mesnil, Champagne ; septembre 1915
“ Sous le commandement aussi
avisé qu’audacieux de son chef, le lieutenant VERIN, a donné à plein collier au
cours de la poursuite, assurant aux éléments d’avant-garde le passage sur la
Vesle, sur 1’Oise,à travers les marais qui bordent ces rivières. ”
franchissement
de l’Oise, octobre 1918
“ S’est offerte spontanément
pour charger contre l’ennemi retranché derrière un mur, sous un feu violent de
mitrailleuses et bombes et ne s’est arrêtée que par un ordre supérieur après
avoir eu une grande partie de son effectif mis hors de combat. ”
Verdun, cote 304, avril 1916
3 citations à l’ordre de l’armée, 1 au corps d’armée, 1 à la division, fourragère verte
3 citations à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre de la division, fourragère verte
Le 39e est cité à l'Ordre de la 10e Armée, le 14 septembre 1917, comme suit :
« Régiment dont la solidité s'est affirmée dès le début » de la campagne, en août et septembre 1914, puis en Artois, en juin, septembre et octobre 1915. En juin 1916, sous les ordres du Colonel Gibon-Guilhem, devant Verdun, sous un bombardement d'une violence extrême, accompagné d'émission de gaz et malgré des pertes sévères, s'est accroché au plateau de Fleury, a contenu pendant trois jours les furieuses attaques de l'ennemi, sans perdre un pouce de terrain.
S'est à nouveau signalé en octobre 1916 sur le mê me terrain de lutte par son acharnement au travail et sa belle tenue au feu. »
Signé : DUCHÊNE.
16 Juillet : Le 39e est cité à l'ordre de l'Armée en ces termes :
« Excellent régiment qui, sous les ordres du Colonel Gibon-Guilhem, vient, une fois de plus, de se montrer digne de sa belle réputation. A, pendant de durs combats, du 9 au 13 juin 1918, fait preuve des plus belles qualités militaires, se montrant aussi remarquable d'endurance dans la résistance que mordant dans les contre-attaques.
En particulier, avec deux seules Compagnies d'infanterie et une Compagnie de mitrailleuses, a capturé, le 9 juin 1918 : 116 prisonniers, pris 6 mitrailleuses et 3 canons de 77. »
(Signé) : HUMBERT.
Prise de Fretoy et du Tronquoy ; Somme
27 Juillet 1918 : Le Conseil Municipal de la Ville de Rouen vote des félicitations pour le 39e qui vient de recevoir la fourragère.
- 24 Octobre : Le 39e est cité à l'Ordre de la 1re Armée en ces termes :
« Corps d'élite, de superbe tenue au feu, qui, pendant la période du 5 au 18 août 1918, sous les ordres du Colonel Gibon-Guilhem, a, dans six attaques successives, dont deux exécutées par l'ensemble du Régiment, sous le commandement du Colonel, donné de multiples preuves de ses très belles qualités de mordant et d'endurance et contribué puissamment au succès des opérations auxquelles il a participé. Pendant cette période d'opérations, a réalisé, au total une progression de dix- huit kilomètres, dont douze au cours de combats parfois très durs, enlevé de haute lutte des positions fortement organisées, dont trois villages, fait subir de grosses pertes à l'ennemi, pris plus de 350 prisonniers et capturé un matériel très important, dont 94 mitrailleuses, 5 canons, dont un de 210, et des minenwerfer, dont deux de 150. »
(Signé) : DEBENEY.
Faverolles, bois Allongé, Cessier
Pour la prise de Neuville-Saint-Vaast en juin 1915
Général Mangin
Pas de citations du régiment
Ordre du Régiment N° 84
Citation à l’ordre de
l’Armée. (J.O. du 28 mars 1915)
La 10ème Cie du 40ème R.I. chargée d’enlever le 17 février 1915 un bois organisé et occupé par l’ennemi, s’est lancée brillamment à l’attaque, a enlevé le bois à la baïonnette, s’y est organisée rapidement et s’y est maintenue malgré un bombardement violent d’obus de gros calibre et de bombes. Quoiqu’elle ait perdu tous ses officiers, son adjudant et environ la moitié de son effectif, a repoussé le 18 au point du jour deux vigoureuses attaques allemandes dont la première était préparée par l’artillerie, et s’est maintenue sur la position conquise.
Ordre du Régiment N° 70
A fait preuve d’une grande
bravoure et d’une ténacité exemplaire en se portant par trois fois dans la nuit
du 17 au 18 novembre 1914 à l’attaque d’une position ennemie très solidement
défendue, ne se laissant démoraliser ni par les pertes nombreuses qu’il
subissait, ni par la résistance opiniâtre de l’ennemi. Allait se porter une
fois encore à l’attaque de cette position lorsqu’il a reçu l’ordre de
s’arrêter.
Chattancourt,
le 8 avril 1915
Ordre du Régiment N° 70
A fait preuve le 11 novembre
1914 de beaucoup de ténacité, de courage et d’audace en enlevant à la
baïonnette des positions retranchées occupées par l’ennemi.
Chattancourt,
le 8 avril 1915
Citation à l’Ordre du Régiment N° 77
Mise à la disposition du
commandant du 3ème Btn, s’est lancée pendant la nuit du 17 au 18
novembre 1914 à l’attaque d’une position ennemie concurremment avec les unités
du 3ème Btn. A montré malgré ses lourdes pertes une
grande bravoure et une admirable ténacité..
Ordre du Régiment N° 541
La
1er Cie
commandée par le capitaine AUBOUT
A fait preuve, le 25
septembre 1918 d’un bel entrain pour pénétrer dans la position ennemie et la
nettoyer. A ramené 86 prisonniers, s’est fait remarquer pendant les dures
journées des 25 et 30 septembre 1918 par son endurance et son esprit de
discipline.
Ordre du
Régiment N° 541
La
11ème Cie commandée par
le lieutenant COSTE.
S’est affirmée troupe
d’élite pendant les dures journées du 25 au 30 septembre 1918 par son mordant,
son endurance, sa bonne humeur, son moral élevé et sa discipline.
Ordre du
Régiment N° 70
3e section de la 1re Cie du 40ème R.I.
A fait preuve le 11 novembre
1914 de beaucoup de ténacité, de courage et d’audace en enlevant à la
baïonnette des positions retranchées occupées par l’ennemi.
Chattancourt, le 8 avril 1915
Citation à
l’Ordre du Régiment N° 77
Le 18 février 1914, ont fait
preuve du plus grand courage et de la plus admirable ténacité en arrêtant par
un feu violent une forte contre-attaque allemande parvenue à très courte portée
des retranchements qu’elles avaient passé la nuit à improviser. Ont réussi à
repousser cette contre-attaque en lui infligeant de lourdes pertes
2 citations à l’ordre de l’armée, 1 au corps de cavalerie, 1 à la division, fourragère verte
S'est comporté très
brillamment depuis le début de la campagne, notamment aux combats de Craonne et
de Neuville-Vitasse, où il a perdu les deux tiers de son effectif et la plus
grande partie de ses officiers ".
Dans ces six
jours de lutte ininterrompue, le 41ème a perdu 2.000 hommes environ ; il ne lui reste que 15
officiers.
Combats de Craonne (Aisne) et de Neuville-Vitasse (Artois),
septembre et octobre 1914
A la suite des combats de Vierzy, le 41ème est cité à l’ordre de l’armée :
" Débarqué le 29 mai
1918, en plein combat, et mis immédiatement en ligne, a, sous les ordres du
colonel Martinet, défendu pendant six jours, pied à pied, le terrain avec une
ténacité et un courage admirables, brisant les attaques incessantes d’un ennemi
supérieur en nombre, le refoulant à maintes reprises par des contre-attaques
menées avec la dernière énergie, maintenant pendant quatre jours un important
point d’appui et contribuant puissamment par son admirable sacrifice, à arrêter
la progression de l’adversaire ".
Le 41ème a perdu 2.500 hommes environ dans le secteur de
Vierzy, ferme de Vertefeuille,moulin de Villers-Hélon
Le général commandant le 1er corps de cavalerie cite à l’ordre du corps de cavalerie le 41ème régiment d’infanterie :
" Amené précipitamment
dans la bataille, a, sous le commandement du chef de bataillon Jouannean
d’abord, puis du colonel Martinet, réussi pendant quatre jours de combats
consécutifs, les 17, 18 19 et 20 juillet 1918, à briser l’offensive de
l’ennemi, à le refouler de points d’appui fortement organisés et enfin, par des
attaques répétées, l’a contraint à repasser la Marne ".
bois de Boursault, Oeuilly, Cense-Carrée
La 6ème compagnie, qui s’était presque entièrement sacrifiée, est citée à l’ordre du corps d’armée :
" La 6ème compagnie, entraînée par son capitaine et tous ses gradés, a, dans un
admirable élan, enlevé une ligne de tranchée allemande et attaqué aussitôt la
deuxième ligne ; N’a succombé sous les contre-attaques qu’après avoir lutté
plusieurs heures, perdu tous ses officiers et plus de la moitié de son effectif
".
On compte 24 officiers et 460 hommes hors de combat.
Tranchée de Toucouleur, secteur de Bailleul-Sir-Berthoult, Artois, juin
1915
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
3 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Ordre n° 37.343 du G.Q.G. du 30 octobre 1916.
« Sous l’impulsion énergique et personnelle de son chef, le Général Rauscher
la 1ère Brigade d’Infanterie comprenant le 43ème R.I. sous le commandement du Lieutenant-colonel Lapointe, et le 127ème R.I. sous le commandement du Lieutenant-colonel Pravaz, après avoir soutenu pendant 12 jours un bombardement incessant sur un terrain presque sans abri, a, le 3 septembre 1916, mené avec une énergie et un entrain admirables, une attaque qui a enfoncé les lignes allemandes sur deux kilomètres de profondeur, s’est maintenu sur la position conquise malgré les violentes réactions de l’adversaire, a infligé à l’ennemi des pertes cruelles, fait de nombreux prisonniers et enlevé un grand nombre de mitrailleuses. »
Route de Combles à Le Forest, Somme, septembre 1916
« Excellent
régiment qui s’est brillamment comporté à Verdun, sur la Somme et sur l’Aisne.
Vient encore, sous le commandement du Lieutenant-colonel Carrot, de donner de
nouvelles preuves de ses qualités offensives au cours des opérations des
Flandres, en s’emparant par des actions locales vigoureuses et bien conduites,
de points d’appui fortement tenus par l’ennemi et qu’il a réduits
successivement à force de ténacité et d’énergie. »
Flandres, canal de l’Yser, septembre, octobre 1917
« Régiment
d’élite d’une solidité à toute épreuve et d’une opiniâtreté offensive
exceptionnelle. Sous l’énergique et stoïque exemple du robuste soldat qu’est
son chef, le Lieutenant-colonel Carrot, a largement contribué à briser la ruée
allemande sur l’Aisne de mai à juin derniers. Dans les offensives récentes,
sous le commandement provisoire du Commandant Péron, s’est magnifiquement
comporté pour les rudes besognes qui lui ont été confiées, a pris deux
villages, 5 canons, et fait plus de 400 prisonniers. »
Aisne, secteur de Vailly
Le 26 septembre à 7h00, les Allemands enlèvent Vailly aux éléments de la 25ème Division chargés de sa défense ; le 2ème Bataillon contre-attaque immédiatement et reprend la localité. Ce remarquable fait d’armes vaut au 2ème Bataillon une citation à l’Ordre de la Division.
Nous pénétrons à notre tour dans la position allemande et nous ramenons 6 prisonniers : Cette heureuse opération fait obtenir à la 10ème Compagnie qui en était chargée, une citation à l’Ordre de la Division.
Aisne, entre Ville-aux-Bois et Juvincourt, janvier 1918
4 citations à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre de la brigade fourragère jaune
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
1 citation à l’ordre de l’armée
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Les affaires des 9 septembre, 2 et 6 octobre 1917, valent au régiment une citation à l'ordre de l'Armée.
Verdun, cote 344
Cité à l'ordre de l'Armée pour sa belle conduite du 15 juillet au 3 août. 1918
Bataille du Tardenois
LA 6E compagnie à l'ordre de l'Armée
Combats des Monts de Champagne, mai 1917
Le Régiment est cité à l'ordre du corps d'armée
Combats des Monts de Champagne, mai 1917
Le 2 novembre 1914, le 1er bataillon (Commandant MOREAU) est envoyé dans un secteur voisin pour reprendre la briqueterie de Beaurains. Il attaque magnifiquement, subit de lourdes pertes, ne peut l'emporter et est cité à l'ordre de la division pour ce fait d'armes
Artois, secteur d’Arras
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Au cours des opérations qui se sont déroulées du 10 mai au 15 juin 1918, s'est brillamment comporté et a affirmé continuellement son ascendant sur l'ennemi. Le 17 juin, sous les ordres du lieutenant-colonel IMBERT, a couronné cette série de succès, en enlevant les positions allemandes sur un front de 1.200 mètres et une profondeur de 800. A exécuté cette attaque d'un seul élan, capturant 4 officiers, 380 hommes et 22 mitrailleuses ; a maintenu le terrain conquis malgré plusieurs violentes contre-attaques et sous un bombardement intense de tous calibres.
Le Général commandant en chef,
PÉTAIN.
La citation du 48e à l'Ordre de la Xe Armée, à la date du 14 juillet 1918, vient récompenser les efforts du régiment :
« Au cours des opérations qui se sont déroulées du 10 mai au 15 juin 1918, s'est brillamment comporté et a affirmé continuellement son ascendant sur l'ennemi. Le 17 juin, sous les ordres du lieutenant-colonel Imbert, a couronné cette série de succès, eu enlevant les positions allemandes sur un front de 1.200 mètres et une profondeur de 800. A exécuté cette attaque d'un seul élan, capturant 4 officiers, 380 hommes et 22 mitrailleuses. A maintenu le terrain conquis, malgré plusieurs violentes contre-attaques et sous un bombardement intense de tous calibres ».
le 29 octobre à Rethondes près de Breuil, localité qui devait être quelques jours plus tard le point de débarquement des plénipotentia1res allemands venus pour signer l'armistice, le général Fayolle, commandant le G.A.R., attachait à la hampe du drapeau et à l'épaule du chef de corps, le lieutenant-colonel Imbert, la fourragère aux couleurs de la Croix de guerre.
Une citation à l'Ordre de l'Armée fut décernée à la 8e compagnie et à la section de bombardiers pour leur brillante conduite du 6 avril.
La 8e compagnie, avec la section de bombardiers, attaqua avec une vigueur remarquable, enleva un poste solide, et s'accrocha à la lisière du bois et au boyau de l'ouvrage des Rieux, d'où les contre-attaques violentes de l'ennemi ne purent la déloger, malgré les fortes pertes qu'elle avait éprouvées.
Verdun,
réduit du bois d’Avocourt, avril 1916
La vigueur et la rapidité de ce coup de main ont été telles que la 11e compagnie, toute entière, rentra dans nos lignes, sans perdre un seul homme et avec trois blessés légers seulement.
Une citation à l'Ordre de l'Armée récompense cet exploit.
Verdun, Le
Mort-Homme, juillet 1916
La 1ère Section de la Compagnie de Mitrailleuses du 48e R.I., sous le commandement de l'adjudant HENRY, avec le caporal CONGAR et le soldat LE GUELLEC. Après avoir subi un bombardement d'une extrême violence, a tiré trois mille cartouches sur l'attaque d'infanterie ennemie, qu'elle a enrayée, et a eu 10 tués ou blessés sur 11 combattants à la tranchée.
Ravin de la
Houyette, nord de La Harazée, septembre 1915
Une citation à l'Ordre de l'Armée fut décernée à la 8e compagnie et à la section de bombardiers pour leur brillante conduite du 6 avril.
La 8e compagnie, avec la section de bombardiers, attaqua avec une vigueur remarquable, enleva un poste solide, et s'accrocha à la lisière du bois et au boyau de l'ouvrage des Rieux, d'où les contre-attaques violentes de l'ennemi ne purent la déloger, malgré les fortes pertes qu'elle avait éprouvées.
Verdun,
réduit du bois d’Avocourt, avril 1916
Le 18 août, nouvelle attaque vigoureusement menée par la 7e compagnie ; elle atteint l'abri bétonné 118, y capture, avec l'aide d'une patrouille de la 5e compagnie, 27 Allemands et 2 mitrailleuses, s'établit et se maintient au delà de l'abri.
Une citation à
l'Ordre de la Brigade est décernée à la 7e compagnie pour sa bravoure et son
énergie pendant cette attaque.
Verdun, Le Mort-Homme, juillet 1916
La 7e Compagnie du 48e Régiment d'infanterie, sous le commandement du lieutenant ABRIBAT.
A brillamment emporté d'assaut un solide et important point d'appui ennemi, le 18 août 1916. S'y est maintenu malgré de lourdes pertes et a ramené dans nos lignes de nombreux prisonniers.
Verdun,
août 1916
La 8e Compagnie du 48e Régiment d'infanterie, sous le commandement du lieutenant MÉNARD.
A l'attaque du 6 avril 1916, sous le commandement du lieutenant MÉNARD, s'est jetée sur l'ennemi et d'un premier élan a atteint presque complètement son objectif. Assaillie par un adversa1re très supérieur en nombre, a fait tête dans un violent corps à corps et, malgré les pertes des trois quarts de son effectif, a maintenu en partie sa conquête, faisant subir à l'ennemi de lourdes pertes et ramenant des prisonniers.
Verdun, août 1916
La 9e Compagnie du 48e Régiment d'infanterie, sous le commandement du capitaine DILASSER et du sous-lieutenant MONTAUSIER.
Le 28 août, après un long séjour dans un secteur très rude, malgré les intempéries, les pertes par le feu, les privations de toutes sortes, s'est bravement lancée à l'assaut avec un entrain et une vigueur qui ont fait l'admiration de tous. A atteint son objectif en partie, subissant des pertes sensibles et voyant son capitaine glorieusement tomber à sa tête.
Verdun, août 1916
La 10e Compagnie du 48e Régiment d'infanterie, sous le commandement du capitaine COCHOIS.
A l'attaque du 28 août 1916, s'est élancée avec un entrain et une crânerie remarquables. Arrêtée par un feu violent de mitrailleuses, a persévéré toute la nuit pour atteindre le mieux possible son objectif, malgré les intempéries et les difficultés inouïes du terrain. Quelques jours avant, s'était distinguée au même endroit au cours d'une rude attaque.
Verdun, août 1916
La 11e Compagnie du 48e Régiment d'infanterie, sous le commandement du lieutenant COPEN.
Sous les ordres du lieutenant COPEN, a exécuté un coup de main avec un entrain, une telle bravoure et une telle précision qu'en quelques minutes les tranchées ont été atteintes et nettoyées, l'ennemi laissant sur le terrain une cinquantaine de morts et entre nos mains 23 prisonniers et 2 mitrailleuses.
Verdun,
août 1916
La 11e Compagnie du 48e Régiment d'infanterie.
Soumise à un violent bombardement de deux jours par torpilles et obus de gros calibre et à une vigoureuse attaque d'infanterie ennemie le 26 novembre 1916, a contre-attaqué immédiatement à travers le terrain bouleversé. A repris tous ses postes par un vif combat à la grenade. A réorganisé le saillant confié à sa garde et n'a été relevée que le lendemain soir, ayant perdu à la contre-attaque le 6e de son effectif.
Est d’ Aubérive, Champagne, novembre 1916
La Section de Bombardiers-Grenadiers du 48e Régiment d'infanterie, sous le commandement du sous-lieutenant LABROUSSE.
Partie en tête d'une colonne, est parvenue d'un premier élan jusqu'à la deuxième tranchée allemande. Accablée par un ennemi très supérieur en nombre, a lutté dans un violent corps à corps, perdant la moitié de son effectif, mais restant maîtresse quand mêmed'une partie du terrain conquis.
Verdun, août 1916
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Le régiment n’obtient qu’une citation à l’ordre du Corps d’Armée, avec le motif suivant :
Cette citation sera ultérieurement transformée en une citation à l’ordre de l’armée par le Maréchal Pétain qui a pu apprécier lui-même le mérite de l’opération exécutée.
« Le 8 mars 1917, sous les ordres de son chef, le Lieutenant-Colonel Larrieu, malgré une température des plus pénibles, une violente tourmente de neige au moment de l’attaque et un terrain complètement bouleversé, a brillamment enlevé, sur une étendue de 1500 mètres et une profondeur de plus de 600 mètres, deux lignes de tranchées allemandes puissamment fortifiées, fait 167 prisonniers, pris 13 mitrailleuses »
Maisons-de-Champagne,
mars 1917
La citation à l’ordre du XII° C.A. qui lui a été accordée pour l’affaire de Maisons de Champagne devient une citation à l’ordre de l’Armée, par ordre du Maréchal de France commandant en chef, en date du 24 novembre 1918.
Régiment au passé glorieux qui, depuis le début de la guerre, a montré la plus belle ardeur combative, en Régiment au passé glorieux qui, depuis le début de la guerre, a montré la plus belle ardeur combative, en Belgique (août 1914), à la bataille de la Marne (septembre 1914), en Artois (25 septembre 1915), puis sous le commandement du Lieutenant-Colonel Larrieu, dans les récents combats livrés dans la région d’Asiago, où il a rempli intégralement les missions confiées, notamment les 9 août, 31 octobre et 1er novembre 1918, faisant subir à l’ennemi des pertes sensibles et capturant plus de 500 prisonniers, des mitrailleuses et 13 canons.
(Ordre du 20 novembre 1918)
Enfin, par précision en date du 27 novembre 1918, le Maréchal de France commandant en chef a conféré la fourragère au 50° R.I.
Le Général commandant la 10° Armée cite à l’ordre de l’Armée :
La 1ère COMPAGNIE, commandée par le lieutenant Bilière :
« Faisant partie d’un groupe
chargé d’enlever, la nuit du 15 septembre, la deuxième ligne allemande, s’est
portée à l’assaut avec un ordre et un entrain remarquables. S’est emparée d’un
élément de tranchée, a progressé ensuite à la grenade jusqu’à l’occupation
totale de la position. A fait prisonniers 2 officiers et 24 hommes et pris une
mitrailleuse. Le lendemain, a repoussé une contre-attaque et participé à deux
nouvelles attaques. »
4 décembre 1915 Le Général
commandant la 10° Armée
Signé : D’URBAL
Cependant le bombardement reste très
violent toute la journée du 15 et la nuit du 15 au 16. Il
y a des pertes non seulement au 1er bataillon qui est en première ligne mais aussi au 2°
bataillon qui
monte le 15 à midi s’installer en
position de soutien.
Le 1er bataillon a été cité à l’ordre du XII° C.A. pour sa belle
résistance.
Italie,
avril 1917
Ordre du Corps
d’Armée N° 378 Du
1er juillet 1918
Le Général Graziani, commandant le 12° C.A. et les forces Françaises en Italie, cite à l’Ordre du Corps d’Armée :
LE 1er BATAILLON DU 50° REGIMENT D’INFANTERIE ,
« Sous les ordres du commandant
Happe, a fait preuve d’une solidité et d’une ténacité inébranlable en brisant
dans la journée du 15 juin 1918, sous un bombardement violent, une puissante
attaque autrichienne et en infligeant un sanglant échec à l’ennemi.
A conservé intégralement le
terrain confié à sa garde sans épuiser ses réserves propres, permettant ainsi
au Lieutenant-Colonel commandant le sous-secteur d’employer toute sa réserve
dans un quartier plus menacé. »
Q.G. le 1er juillet 1918 Signé : GRAZIANI
Ordre du Corps
d’Armée N° 291 Du
25 novembre 1915
Le Général commandant le 12° C.A. cite à l’ordre du Corps d’Armée les Officiers et hommes de troupe dont les noms suivent :
La 4° section de la 9° Compagnie commandée par le lieutenant Faye :
« A, sous le commandement de
son chef le lieutenant Faye, accompli brillamment sa mission : après être
montée a l’assaut en tête de la Compagnie, est restée, durant l’après-midi du
25 septembre 1915, sous un feu violent de mitrailleuses ennemies pour ne pas
abandonner la position gagnée.
A un deuxième assaut ordonné le soir, alors qu’il ne restait plus que dix huit hommes, cette section s’est portée en avant avec son chef jusqu’à proximité des lignes ennemies devant lesquelles elle a tenu trente-six heures. »
Au Q.G. le 25 novembre 1918,
Le Général commandant le 12° C.A.
Signé : DESCOING
Ordre de la Brigade N° 156
Le Colonel LAGRUE, commandant l’Infanterie de la 24° Division, cite à l’ordre de la Brigade :
La 1ère section de la 2° compagnie commandée par le sous-lieutenant Morel :
« Dans la nuit du 16 au 17 octobre 1918, gradés et troupe ont donné un exemple superbe de cohésion et d’audace en s’élançant sans hésiter dans une tranchée autrichienne fortement occupée, engageant une lutte corps à corps, brisant toute résistance et capturant 32 prisonniers, dont un officier, ramenant une mitrailleuse. »
P.C. LE 26 OCTOBRE 1918 Le
Colonel Lagrue commandant l’I.D. 24
Signé : LAGRUE
Ordre du
Régiment N° 264 Du
28 mai 1916
Le Lieutenant-colonel commandant le 50° R.I. cite à l’ordre du Régiment :
La 1ère Compagnie de Mitrailleuses du Régiment, sous le commandement du
capitaine Hérault, puis du lieutenant Parinet :
« A tenu pendant plusieurs mois un secteur très dangereux, très prés de l’ennemi, souvent attaqué et malgré de grosses pertes n’a pas laissé à l’ennemi un pouce de terrain. »
P.C. le 28 mai 1916 Le Lieutenant-colonel commandant le 50° R.I.
Signé : LARRIEU
Ordre du
Régiment N° 265 Du
28 mai 1916
Le Lieutenant-colonel commandant le 50° R.I. cite à l’ordre du Régiment :
La 1ère C.M. de BRIGADE (3° C.M. du 50° R.I.), sous le commandement du capitaine Fourgous
:
« A tenu pendant plusieurs mois un secteur très dangereux, très prés de l’ennemi, souvent attaqué et malgré de grosses pertes n’a pas laissé à l’ennemi un pouce de terrain. »
P.C. le 28 mai 1916 Le Lieutenant-colonel commandant le 50° R.I.
Signé : LARRIEU
Ordre du
Régiment N° 263 du
28 mai 1916
Le Lieutenant-colonel commandant le 50° R.I. cite à l’ordre du Régiment :
La 5° DEMI-SECTION de la 3° Compagnie sous les ordres du sergent
Couvrat-Desvergnes :
« En patrouille au nord de Beaumont, le 28 août 1914, a pris 2 mitrailleuses et fait 30 prisonniers. »
P.C. le 28 mai 1916 Le
Lieutenant-colonel commandant le 50° R.I.
Signé : LARRIEU
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