Santo contra la invasion de los Marcianos
( 1966 ) Mexique, N&B, "Producciones Cinematográficas", 85 mn Réalisé par Alfredo B. Crevenna Scénario: Rafael García Travesí Acteurs (ou plutôt catcheurs) Rodolfo Guzman Huerta ....Santo el enmascarado de plata (Santo le masque d'argent) Manuel Zozaya .....Prof. Odorica Wolf Ruvinskis ...Argos Ham Lee ....Morfeo Beni Galan.... un martien Eduardo Bonada......un martien A noter aussi chez les martiens la présence d'un catcheur dénommmé El Nazi (véridique) les martiennes : Maura Monti...Afrodita Eva Norvid.....Selene Belinda Corell .....Diana Gilda Miros..... Artemisa autres acteurs : Antonio Montoro N. León "Frankestein" (un catcheur), Demetrio González (chanteur à la télé), José Loza (écrivain de science fiction) De grands martiens musclés (cinq) et leurs (quatre) compagnes envahissent la Terre. Officiellement ils sont venus prévenir les humains des dangers des essais nucléaires et de l'exploration spatiale, mais bientôt leur vraie mission se révéle quand ils commencent à utiliser leurs pouvoirs spéciaux et leurs gadgets (comme une espéce d'oeil qui lance des rayons mortels) c'est à dire exploiter les faibles habitants de la Terre. Ils vont aussi exécuter des expériences biologiques sur quelques personnes enlevées jusqu'à ce que Santo, le catcheur masqué, héros mexicain courageux ne les détruise.
Les martiens, menés par leur chef Argos, arrivent déterminés à imposer un désarmement nucléaire total sur Terre (certainement comme suite à la mission ratée de Klaatu dans les années 1950). Leur première apparition à la télé n'étant pas prise au sérieux, ils décident donc d'effrayer les habitants de la Terre pour les convaincre. Ils atterrissent au Mexique en désintégrant au passage un bon nombre de spectateurs innocents (y inclus des nombreuses femmes et enfants; cela est fait en fondu enchainé ce qui est beaucoup moins violent que cela aurait pu être, probablement pour ne pas choquer les spectateurs juvéniles). Ils enlèvent de vive force aussi quelques Terriens pour les ramener sur Mars (esclaves, cobayes ?). Le seul défaut dans le plan martien c'est la résistance acharnée que Santo assisté de son ami, le Professeur Ordorica, va leur opposer. À la fin, Santo vole la ceinture de téléportation d'un Martien et les suit jusqu'à leur vaisseau spatial. Il ouvre le panneau d'entrée permettant à l'air toxique de Mexico de pénétrer dans le vaisseau , libère les otages et nous débarasse des martiens asphyxiés. En francais chez UEMFetSF Les producteurs
francais ont dû penser que Santo dans le titre ne ferait pas recette
, pourtant à cette époque le catch est encore populaire
à la Télévision , ils ont donc préferé
intituler le film "Superman contre l'invasion des martiens
" . "Une chose demeure certaine: une
fois qu'on a vu un seul film de Santo, on ne peut pas l'oublier.
" Justement il y a plusieurs aspects divertissants dans ce film ,à commencer par les Martiens eux-mêmes. Ils se transforment afin de ressembler à des Terriens normaux ( en catcheurs ? bien que notre apparence les choque profondement ),originellement ils ont apparemment de grosses têtes rectangulaires (ils portent une sorte d'étrange casque avec un troisième " oeil " sur le devant qui lance des rayons désintégrateurs,,je ne suis pas sûr que ce soit un oeil véritable ou juste une arme,les avis sont partagés et le scénariste le semble aussi) ,et de longs cheveux blonds (peut-être le scénariste a-t'il lu le récit du célébre abducté George Adamski) bouclés pour certains . la véritable apparence des martiens Comme
tous les Martiens mâles sont joués par des catcheurs
musclés, et tous les Martiennes sont toutes des créatures
appétissantes aux formes généreuses mises en
valeur par des tenues moulantes, Mars est apparement en quelque
sorte le siége planétaire d'un immense club de remise
en forme. Dans ce genre de film le catcheur ne doit pas être démasqué
mais ici Santo perd son masque deux fois. D'ailleurs à ce sujet le co-producteur David Agrasanchez
du film " Misterio de las Bermudas" (1977) rapporte l'anecdote
suivante à Brian Moran du magazine Santo Street : On comparera les deux affiches ci-dessus,
la mexicaine de Santo visiblement inspirée (c'est peu dire...
) de celle de Robinson Crusoe sur Mars de 1964 , Santo soutient
un alien verdâtre qui n'existe pas dans le film dans un paysage
"martien" alors que le film se déroule entiérement
au Mexique . Caractéristique de Santo, il est toujours torse nu avec une jolie cape sur les épaules, il conduit par tous les temps des décapotables anglaises (M.G.) dans lesquelles il entre en sautant par dessus la portiére, athlétique ,non ? A moins qu'il n'ai perdu la clé. Plus rarement, il monte à cheval (mais pas dans ce film ). Quel acteur complet . Le contingent martien est composé de cinq mâles musculeux et de quatre martiennes rebondies qui vont tendre un piége à Santo. Non,Santo n'est pas un inculte, pour preuve il posséde un laboratoire ou il effectue des analyses et des recherches ( peut-être pour retrouver ses clés de voiture), une bibliothéque des plus fournies et collabore avec les plus grands savants ainsi qu'avec la police pour résoudre des affaires criminelles paranormales.
Catchons main dans la main, le combat entre le chef
martien et Santo sera terrible. Notez l'apprence terrifiante des
martiens avec leur jolie petite cape métallisée, leurs
longs cheveux blonds et leur casque avec un trosiéme œil
(un vrai régal pour délire éthylique) . En savoir plus D'autres catcheurs, sauveurs de l'humanité
Le livre de référence
Accueil I Retour à CineMars 1960-1980 |