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forum Index du forum forumHendrix Live forumLos Angeles (LA Forum) : 25 avril 1970

Auteur : Sujet: Los Angeles (LA Forum) : 25 avril 1970  Bas
 Ayler
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 Ayler
  Posté le 09/03/2007 18:02:31
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Los Angeles (LA Forum) : 25 avril 1970  

Titres :

1. Spanish Castle Magic
2. Foxy Lady
3. Lover Man
4. Getting My Heart Back Together (Hear My Train A Comin')
5. Message To Love
6. Ezy Ryder
7. Machine Gun
8. Room Full Of Mirrors
9. Hey Baby
10. Villanova Junction/Drum Solo
11. Freedom
12. Star Spangled Banner
13. Purple Haze
14. Voodoo Child (Slight Return) [Incluant : Keep On Groovin']


Sources :

"LA Forum '70 - Stereo (The Forum Inglewood Los Angeles 04-25-70)" ATM 130-131
CD 1 : 1-7
CD 2 : 8-14
Cette source présente une version stéréo synchronisée (différente du Merge) des deux sources "Audience" connues :
- Source 1 : "LA Forum '70 - The Original Rubber Dubber Bootleg" (ATM 050-051)
- Source 2 : "LA Forum '70" (ATM 048-049)

Pour un pirate "Audience", la qualité audio est remarquable : on entend parfaitement la guitare et la voix de Jimi Hendrix. La basse est un peu sourde mais audible. Le seul bémol concerne la batterie, trop en retrait.

Cette performance fait partie des concerts mis en ligne sur le site officiel :
http://www.jimihendrix.com/media/19700425.ram

Quelques photos du concert :
http://digital.uncg.edu/webpages/undergrads/huffine/indexberkeley.html

Le concert donné le 25 avril 1970 au LA Forum marque le retour de Jimi Hendrix sur le devant de la scène : c'est la première de ce qui s'avèrera son ultime tournée américaine (le "Cry Of Love Tour"). Première d'autant plus importante que c'est avec un nouveau groupe que Jimi Hendrix se présente : si Billy Cox est toujours à la basse, Mitch Mitchell est de retour derrière les futs. Mike Jeffery avait profité du fiasco du 28 janvier 1970 au Madison Square Garden pour renvoyer Buddy Miles (qui assure pourtant ici la première partie avec son Buddy Miles Express). Contrairement à ce que l'interview donnée en février 1970 à John Burks (Rolling Stone) aurait pu faire croire, Hendrix n'a pas reformé l'Experience avec son line up original. Le nom de cette formation est d'ailleurs toujours sujet à caution : "Jimi Hendrix Experience" selon Billy Cox, "Cry Of Love Band" pour d'autres, Jimi Hendrix semble n'avoir jamais véritablement clarifié ce point.

Cette tournée marquait aussi une reprise en main de sa carrière : Hendrix enregistrait en semaine son nouvel album studio et se produisait en concert le week end, afin de financer les travaux de construction l'Electric Lady, son propre studio (à parts égales avec Mike Jeffery).
Le rythme de cette tournée, autrement plus raisonnable que celui des tournées US précédentes, n'est pas étranger à la qualité tant des sessions studio que des concerts US cuvée 1970. Les critiques, biographes et journalistes tendent à décrire cette tournée dans des termes pour le moins mitigés... et c'est fort regrettable, car, ainsi que John McDermott le souligne dans "Setting The Record Straight", la tournée US 70 marque le retour d'une grande créativité, ce que les pirates ne manquent pas de souligner à ceux qui se donnent la peine de les écouter.

Selon Billy Cox, Hendrix n'arrêtait pas de setlists précises : il se contentait de préciser uniquement les premiers titres qu'ils allaient jouer. Le répertoire du groupe est d'ailleurs nettement moins stéréotypé que celui de l'Experience. Titres en devenir, hits de l'Experience et morceaux rescapés des aventures précédentes s'enchaînent de façon équilibrée... avec le recul. Le 25 avril 1970, peu d'auditeurs devaient connaître d'autres morceaux que "Spanish Castle Magic", "Foxy Lady", "Purple Haze", "Voodoo Child (Slight Return)"... et "Star Spangled Banner" (le film "Woodstock" était sorti le mois précédent). Les deux titres du "Band Of Gypsys" joués lors de cette tournée étaient déjà disponibles officiellement... mais depuis la veille seulement !  


Le concert commence par une version relativement brève de "Spanish Castle Magic" (pas de long solo en coda) qui tient sans problème la comparaison avec les canons de l'Experience. Le chant de Jimi est énergique, parfaitement servi par le groupe dans son ensemble.
Le solo central est inspiré, mélangeant habilement des phrases rock avec un vocabulaire plus complexe. La fin du solo, plus agressive, est particulièrement brillante.

Avec "Foxy Lady", le public de Jimi reste en terrain connu. La version est solide, et présente un solo entièrement improvisé : il ne se réfère à aucun moment à la version studio. Bluesy, assez court (mais avec pas mal de respiration), et réussi. A aucun moment Hendrix ne donne le sentiment d'un musicien lassé de jouer ses classiques. Il conclut même en écrasant le manche de sa Stratocaster contre le pied de micro comme aux premières heures de l'Experience.

"Lover Man" est l'occasion d'une nouvelle décharge rock particulièrement efficace. L'arrangement est désormais bien établi (avec le "Vol du bourdon" en deuxième partie de solo !), et c'est une version carrée, ne souffrant d'aucune hésitation qui est proposée par le groupe. On comprend pourquoi "Lover Man" est devenu un des piliers du répertoire de Jimi en 1970.

Hendrix précise qu'il va calmer le jeu lors de l'introduction semi-parlée, semi-jouée de "Getting My Heart Back Together". Le tempo est à mi-chemin entre la version du BOG jouée quelques semaines auparavant et celles, parfois assez lentes, de l'Experience (Cf. celle du Winterland).
De même qu'avec "Red House" (absent du répertoire), Hendrix ne se rate que très rarement sur ce titre. Lors des couplets, il double souvent à l'unisson la mélodie du chant avec sa guitare.
Le solo commence par des traits blues bien sentis avant de décoller avec des cascades de notes qu'il entrecoupe de feed back... Encore une fois, Hendrix nous raconte une histoire, servie par son imagination, sa virtuosité et toute la charge émotionnelle qu'il imprime à chacune de ses phrases.
Il se réaccorde avant de faire retomber la tension sur la fin de son solo.
Ce n'est peut-être pas la version où le chant est le plus impressionnant (il s'emmêle parfois les pinceaux avec les paroles), mais encore une fois, il se passe vraiment quelque chose.

Hendrix introduit ensuite "Message To Love" en évoquant le Band Of Gypsys.
Hendrix est bien accordé (c'est indispensable pour un rendu correct de cette rythmique). Ce qui saute aux oreilles est bien sûr la différence d’approche de Mitch Mitchell comparé à Buddy Miles. Il change de figures sur chacune des structures rythmique, proposant un accompagnement autrement plus fluide, mais moins groove et carré. Ce qu'on gagne d'un coté, on le perd de l'autre...
Hendrix commence son solo avec quelques traits en octave avant de produire un solo énergique, reprenant d'ailleurs certains traits de la version publiée la veille.
Certainement une des meilleures versions proposées par ce groupe.

Les choses se gâtent un peu avec "Ezy Ryder", dont les versions Live n'égalent jamais la version studio publiée sur "The Cry Of Love". Le solo souffre de quelques imperfections, de même que l'interprétation dans son ensemble. Rien de catastrophique pour autant.

"Machine Gun" fait partie de ces titres de Jimi Hendrix dont la seule vue sur la pochette du pirate suffit au lecteur de ce type de chronique pour nourrir de solides espérances quant aux 10 minutes qu'il sera susceptible de vivre à son écoute.
Je ne reviens pas sur les approches diamétralement opposées de Mitchell et Miles, déjà abordées lors de ma chronique des concerts du Fillmore East.
Le chant est d'ailleurs dans une veine assez proche de la version officielle, un peu moins réussi toutefois.
Le début du solo central est aussi impressionnant que celui de la version légendaire du Fillmore East. Les premières notes relèvent de la métaphysique. Il continue, comme sur le disque, avec de brillantes phrases très rapides, avant de ralentir avec un passage limite bruitiste dans les graves (en jouant a priori avec les positions des micros de sa Strat). Le solo est malheureusement assez bref (pour "Machine Gun" !) et se termine avec un pain... qui ne ternit pas pour autant une bonne performance.
Le groupe attaque le riff "No Quarter" avant le second couplet post-solo.
Le second solo débute de façon très agressive (et très inspirée), revient au calme pour des variations bluesy autour de l'hymne américain puis vers un jeu plus free qui, cette fois-ci, ne débouche pas sur un coda apocalyptique.
Comme pour "Hear My Train", Hendrix ne déçoit pas, et se montre à la hauteur des espérances que l'on peut placer en lui.

Hendrix lance ensuite "Room Full Of Mirrors". C'est révélateur des choix de Jimi alors : "Room Full Of Mirrors" est en effet le titre qui lui posa le plus de difficulté en studio de toute sa carrière. En comparaison, "Gypsy Eyes" semble avoir été une partie de plaisir... Hendrix trouvait que le texte n'était pas à la hauteur de la musique, et semblait ne jamais trouver d'issue dans ce combat créatif (Carlos Santana, qui a assisté à une des sessions, raconte dans une interview combien Hendrix a souffert sur ce titre).
Joué sur un tempo assez rapide, la version est satisfaisante, même si ses arrangements désormais complexes ne contribuent pas à la qualité du chant.

Sans attendre la réaction du public, Hendrix joue les traits flamenco caractéristiques de l'introduction Live de "Hey Baby". Mais il attaque la rythmique des couplets sans jouer l'introduction composée du thème (qui ouvre la version studio).
Encore en gestation, le titre ne manque pas d'intérêt pour autant : il y a du feeling dans la voix de Jimi.
Le solo qui suit le refrain commence en octave, mais ne décolle pas vraiment : il y a de belles phrases, mais elles sont lestées d'hésitations hasardeuses. Avant même d'attaquer le second couplet...

...le groupe enchaîne sans pause sur le thème de "Villanova Junction" (qui a évolué depuis sa dernière performance à Woodstock : sa grille d’accords est plus complexe), suivi d'un solo en octave couvrant un seul cycle cédant rapidement la place à un solo de batterie de Mitch Mitchell. Les soli de batterie des pirates "Audience" sont rarement intéressants à cause de la prise de son, mais la qualité de ce pirate (où la synchronisation stéréo est appréciable !) permet de se replonger sans (trop) d’ennui dans le travail de Mitch, favorablement accueilli par le public. Hendrix ponctue la fin de quelques accords...

... puis attaque directement sur le riff de "Freedom". Là encore, les versions Live ne rivalisent jamais sérieusement avec la fantastique version studio officielle. Le début est un peu poussif, et Hendrix se plante sur un accord avant d'attaquer un solo incroyablement agressif comparé aux versions que je connais. Vient ensuite le pont que l'on retrouve sur toutes les versions Live de 1970 (a priori édité sur la version studio...). Sans conteste les meilleurs passages du titre.
Le dernier couplet montre par contre toutes les limites du power trio : Hendrix joue une rythmique pour le moins complexe... dont son chant fait directement les frais.

Avant de démonter "Star Spangled Banner", Hendrix demande aux membres de son audience de "se lever, pour une fois dans leur vie". La prise "Audience" montre que la réaction du public est partagée : certains spectateurs huent, d'autres sifflent là où quelques uns applaudissent...
C'est sans conteste une très bonne version, où Hendrix exprime avec force, émotion, dérision et même douceur ce qu'il a à dire.

Sans surprise, Jimi Hendrix enchaîne directement avec "Purple Haze" : la communication avec le public est alors totale.
L'énergie emporte littéralement les deux premiers couplets mais le solo, surtout dans sa deuxième partie, connaît des problèmes de justesse trop importants. Il y a toutefois assez de métier pour sauver le dernier couplet, jouer un court final avec les dents et remporter l'adhésion du public.

Hendrix remercie les spectateurs et annonce "Voodoo Child (Slight Return)", qui est devenu avec le temps un morceau de clôture traditionnel.
Hendrix tente assez longuement de se réaccorder avant de commencer (on sent que le public s'impatiente...), il reprend même son introduction... mais les problèmes de justesse, toujours présents, plombent la qualité globale de l'interprétation. Sa guitare est trop fausse... et nombres de ses fulgurances habituelles tombent à l'eau : même le métier n’y suffit plus.
Encore un fois, on se demande tout de même pourquoi il ne change pas de guitare ? Avec le matériel de l'époque, jouer "Star Spangled Banner" était forcément synonyme de guitare complètement désaccordée !
Après le dernier couplet, Hendrix mélange certains couplets de "Keep On Groovin'" (a.k.a. "Midnight Lightning") avec la rythmique de "Voodoo Child".

Au final ? Un excellent concert. La performance du LA Forum souffre certes de quelques moments de faiblesses mais prise dans sa globalité, elle est tout à fait réjouissante et pleine de promesse : Jimi est bien de retour !
On ne peut que regretter l'absence d'enregistrement soundboard d'un concert (la rumeur d'un tel enregistrement n'a à ce jour jamais été confirmé...) qui aurait supplanté sans problème les performances plus mitigées publiées officiellement par la suite. Le disque 1 (ATM 130) est un quasi sans faute ; le disque 2 (ATM 131) plus décousu.
Les meilleurs moments de la soirée auraient sans problème constitué un excellent LP.

--Message edité par Ayler le 2008-07-31 10:40:49--

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 Electric Thing
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 Electric Thing
  Posté le 09/03/2007 18:11:54
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Superbe Ayler !

Très belle et intéressante chronique.  

On plonge littéralement dans le concert...  

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 voodooneptune
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 Respect Jimi
 voodooneptune
  Posté le 01/08/2007 15:40:09
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Que pensez vous du concert qu'il a donné un an auparavant le 26.04.1969 avec tax free en intro, d'ailleurs je crois que sharon lawrence en parle dans son livre

 Ayler
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 Ayler
  Posté le 01/08/2007 17:00:54
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En ce qui me concerne : Los Angeles (L.A. Forum) : 26 avril 1969

N'oubliez pas de consulter les sommaires !

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 voodooneptune
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 Respect Jimi
 voodooneptune
  Posté le 01/08/2007 20:55:27
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Merci j'avais pas vu

 TontonJimi
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 TontonJimi
  Posté le 19/11/2007 23:28:27
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Samedi 25 Avril 1970. Film 16 mm (couleur ou noir et blanc) sonore réalisé par Chuck Boyd du Concert donné au Los Angeles Forum Inglewood. Mais la liste des morceaux filmés est inconnu pour le moment. Voilà...

...Le lendemain le Dimanche 26 Avril 1970. Film 16 mm noir et blanc du concert donné au State Fairgrounds à Sacramento lors du "Cal Expo '70". La liste des morceaux filmés est inconnu également

1. Here he comes
2. Spanish Castle Magic
3. Freedom
4. Machine Gun
5. Foxy Lady
6. Room Full of Mirrors
7. Ezy Rider
8. Purple Haze
9. Star Spangled Banner
10. Voodoo Child (Slight Return)

Mort à 27 ans vraiment?
 Ayler
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 Ayler
  Posté le 19/11/2007 23:30:19
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 TontonJimi
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 TontonJimi
  Posté le 20/11/2007 00:13:43
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Je sais, mais je voulais juste souligner le fait qu'ils devaient être en plus d'être filmés professionelement mais également enregistré de la même manière (il est à souhaité que j'ai raison)

Mort à 27 ans vraiment?
 Titi
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 Titi
  Posté le 23/11/2007 21:13:08
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Citation :

TontonJimi  a dit :

Samedi 25 Avril 1970. Film 16 mm (couleur ou noir et blanc) sonore réalisé par Chuck Boyd du Concert donné au Los Angeles Forum Inglewood. Mais la liste des morceaux filmés est inconnu pour le moment. Voilà...




J'avais déjà lu quelque part que ce concert avait peut-être été filmé, mais ça en était plutôt à l'état de rumeur. Tu tiens l'info d'où ? Ca a l'air fiable ?

En tout cas ça serait super !

 TontonJimi
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 TontonJimi
  Posté le 23/11/2007 21:18:27
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c'est tellement fiable que Tata Janie a racheter les bandes, les bobines etc... (dixit Steven Roby "Black Gold, The Lost Archives...) y a plus qu'à attendre mais on a l'habitude maintenant!!! Idem pour le concert du 26 Avril à Sacramento...

--Message edité par Tontonjimi le 2007-11-23 21:19:21--

Mort à 27 ans vraiment?
 Titi
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 Titi
  Posté le 23/11/2007 21:22:25
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Ca c'est de l'info !

Il me semble que j'avais lu que le concert était projeté sur écran géant en direct. Si en plus ils nous sortent un enregistrement soundboard  smile/hapface01.gif

 TontonJimi
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 TontonJimi
  Posté le 23/11/2007 21:26:19
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j'espère que l'avenir me donnera raison (hum! hum!)

Mort à 27 ans vraiment?
 Ayler
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 Ayler
  Posté le 01/03/2008 12:56:36
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Je replace ici l'info d'Europa :

Citation :

Europa  a dit :

LOS ANGELES FORUM, LOS ANGELES, CA 25.04.1970 - 4th SOURCE
(Unaltered version)

Taper: Marcos (XiKano/MourningStar)
Lineage: Master Cassette > CDR

Digitally restored:

Phase offset corrected, variable pitch correction performed, some varying volume adjustments to the left channel performed, and finally a handful of clicks (due to tape damage) and some momentary single-channel dropouts (also from tape aging/damage) fixed. No editing has been done to the tape, so any problems have been left as they were. Most notable are 2 cuts in "Machine Gun" (14), where respectively 2:00 and 1:03 of music is missing.

01 Intro - 10:17
02 Spanish Castle Magic (41) - 4:21
03 Foxy Lady (76) - 4:23
04 Lover Man (25) - 5:15
05 Hear My Train A-Comin' (38) - 10:03
06 Message To Love (26) - 5:14
07 Ezy Ryder (16) - 4:29
08 Machine Gun (14) - 7:13

Total time: 51:16


Not included on this source:
-- Room Full Of Mirrors >
-- Hey Baby >
-- Instrumental Solo >
-- Freedom
-- The Star Spangle Banner
-- Purple Haze
-- Voodoo Child(slight return) > Midnight Lightning

Artwork is included.

Source  : JPIO  




--Message edité par Ayler le 2008-03-01 13:05:00--

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  Posté le 08/03/2008 12:54:07
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Voici la pochette de la 4ème source :

http://img360.imageshack.us/img360/861/frontsn5.jpg

La qualité audio est tout simplement excellente ! Le son est clair, avec de la dynamique... Si les deux premières sources n'étaient pas de si bonne qualité, ce serait une découverte de premier ordre.

Si seulement toutes les dates du Cry Of Love Tour avaient été aussi bien documentées !

http://img392.imageshack.us/img392/9398/frontmodifiedalttracklihr3.jpg

--Message edité par Ayler le 2008-03-08 13:14:34--

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  Posté le 21/03/2008 13:12:14
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Il est intéressant de faire le tour des chroniques publiées après le concert du LA Forum.

La critique de Jim Bickhart est particulièrement assassine. Il explique que "Mitch Mitchell et Billy Cox étaient presque inaudibles" en raison du volume sonore auquel jouait Hendrix – pour Mitch, les différentes sources du concert lui donnent raison.
Il qualifie le jeu de Jimi de "bruyant" et "indiscipliné". Il souligne que l’audience était surtout intéressée par les classiques de l’Experience, qui ont rendu ce "concert mortellement ennuyant". Les solos de Jimi étaient alors de la "pure cacophonie" alors que Billy Cox était à "moitié endormi" en jouant les lignes de basse de Noel Redding.
Il précise ensuite que Hendrix a tenté de mettre un peu de musicalité dans sa musique en jouant son matériel récent ("Message To Love", "Ezy Ryder" et "Hey Baby", appelé "May I Come Along") – mais que le public semblait alors s’ennyuer.

La chronique de Robert Hilburn est nettement plus favorable, même s’il note lui aussi que le "nouveau matériel a généré moins d’enthousiasme". Il trouve que le jeu de Jimi ne présentait plus de plans, et était plus sérieux qu’auparavant, ce qui explique peut-être que l’audience soit moins enthousiaste.

Judy Sims a surtout été marquée par le climat du concert – presque insurrectionnel. Quant à la musique, elle précise que le concert de Jimi était décontracté, et qu’il a "surtout joué des nouveaux titres de l’album "Band Of Gypsys"" (ce qui est inexact).

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 Electric Thing
  Posté le 21/03/2008 14:06:32
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Que le public réagisse bien plus aux titres "connus" qu'aux autres me semble un peu normal... Pas de quoi en tirer des conclusions ni de quoi en faire un article...

Dire que le jeu de Jimi est "bruyant" et "indiscipliné", frisant la "pure cacophonie", montre plus que le journaliste n'aime pas la musique de Jimi, et n'a surtout rien compris. Il doit préférer LS !  

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  Posté le 21/03/2008 15:04:04
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En faisant quelques recherches sur les auteurs de ces chroniques, je suis tombé sur un article particulièrement intéressant du controversé Michael Fairchild (qui a rédigé les notes de pochettes des versions Douglas de "Blues" et "Woodstock").

Si son style ne plait pas à tout le monde, force est de constater à la lecture de cet article qu'il connait fort bien son sujet. Bien documenté, avec des extraits audios, il revient dans le détail sur le mythe selon lequel Hendrix était déjà mort en 1970. Mythe car le Hendrix de 1970 était loin d'être fini. John McDermott, Chris Dixon et votre serviteur le rejoignent entièrement sur ce point - et il serait temps de tordre définitivement le cou à cette légende.

http://www.rockprophecy.com/hendrix70.html

Sa chronique du concert du LA Forum 1970 :

The Lifelines CD box set contains an April 1969 Los Angeles Forum concert with bassist Noel Redding and the original Experience. One year later, Jimi returned to L.A. for the first date of his Cry of Love tour. Bassist Billy Cox replaced Redding, but Mitch stayed on drums. It is this later "unknown" L.A. gig, on the heels of the first Earth Day bash, that warrants scrutiny by serious Hendrix listeners. In an interview prior to the gig, Jimi spoke of intentions to record the early shows of this first tour with the Mitchell/Cox rhythm section. But excellent quality multi-track tapes of the L.A. 70 concert have yet to be found.

A good quality copy of the L.A. 70 bootleg album sounds like the tape deck was sitting directly in front of Jimi's amps. (There are several recordings from various tape recorders presetn that night, but the very best sound quality exists on the tape where we hear two girls giggling as Jimi introduces Bill Cox on bass, and one of the girls exclaims "Oh, look at him [Jimi], he's beautiful!" All of the other tapes from this show were made much further back in the hall, and the sound is far more distorted.) Guitarwise, this specific L.A. '70 recording features the most crisp and dense Strat-blast ever to thunder from an audience-made tape. Cox's bass is heard, but like many Hendrix bootlegs, Mitchell's drums are audible as if from a distance, like blasting caps in an avalanche.

Two decades and 120 Hendrix bootlegs later, I am convinced that the 1970 L.A. Forum concert is the single greatest Hendrix performance I've ever heard. Only the Berkeley sets rival its importance. The Forum was Jimi's first gig with Mitchell in seven months, and his first concert following the January 1970 disbanding of A Band of Gypsys. After a three-month hiatus, Jimi was ripe for the stage. At the L.A. debut of his new Cry Of Love band, he reached a peak of electrically-charged concentration. Not the slightest trace of fatigue or weariness is present. The amps sound like they were just overhauled fresh off the assembly line, and the guitar tone is immaculately crisp, full and taut. Not yet strained from weeks on the road, Jimi's singing is powerful and expressive, delivered with sage-like authority. By the middle of the first solo this gig attains mythic proportions. Jimi burns with solar brilliance. Sparklers light up every synapse in his brain. Strings snap off the maple neck Strat like tree trunks cracking in thunderclaps. L.A. '70 captures Jimi's miraculous attack at the max.

Close to 80 stage tapes of Foxy Lady are known, but the 1970 Forum version is in a class by itself. Jimi carves out hollow clusters with lyrically sweet Django Reinhardt delicacy. And if you want to hear what Lover Man is supposed to sound like in concert, L.A. '70 contains the masterpiece of more than two-dozen versions. Jimi whips up layers of ultra-quick rock 'n' roll rhythms. Hear My Train a-Comin' is as dense as it gets. Jimi plays billiards with a series of black holes. Only the Berkeley version (on the 1971 Rainbow Bridge studio LP) compares with the sustained perfection of this April '70 blues. And of 16 live Ezy Ryder recordings, this L.A. cut tops the heap. Chugging along in locomotive bursts, its massive blocks feel like granite slabs slapping the earth. A sci-fi horror-blues, Machine Gun, staggers from mortal wounds and erupts. We hear the most extreme screech in the catalogue of western music. Jimi's hambone back-beats next hurl Room Full of Mirrors through tangible soundwaves. It could be the best take of an inspired studio session. No other concert version matches it. Complicated grace notes glisten with computer precision. A final chord is mounted with the ceremony of a matador positioning for the kill. Jimi lets the open A-string reverberate and pulls-off a top-string trill. Unaccompanied Baroque scales unravel and dissolve into the very first and most serene performance of Hey Baby (Land of the New Rising Sun). Every ornamental tone is placed with ultra finesse. A theater-of-the-absurd Star Spangled Banner doubles as the soundtrack for Frankenstein Runs Amok. Then Jimi lets it all hang out with the shining white knight of all live Voodoo Child versions. Slippery-slick guitar growls anticipate fluid synthesizer effects heard years later.

As a whole, song-for-song, the L.A. '70 bootleg documents the finest sustained musical performance I believe Jimi ever gave. Full-blown inspiration from beginning to end. Very little live Experience music equals the sheer weight of this performance. It is the musical pinnacle among Jimi's appearances against which all other Hendrix concerts should be measured.

"Jimi Hendrix showed a near capacity audience Saturday night at the Forum that he has lost none of his box office appeal and raw excitement...Hendrix drew an enormous opening response nfrom the audience as he went through such early hits as Foxy Lady...he generates a charge of electricity that virtually ignites the huge arena. Hendnrix is a powerhouse of sex and sound...reaching new levels of communication and emotion, levels far beyond that which most guitarists and vocalists once felt were possible. On Saturday, he seemed freer of gimmicks, more serious of purpose...his bombing raid version of the Star Spangled Banner and Purple Haze brought the audience to its feet for an ovation that lasted several minutes."
Robert Hilburn (Los Angeles Times, April 27, 1970)

"At the huge Forum last Saturday, about 20,000 people crammed in to see Jimi Hendrix in his first appearance here in almost a year...He was relaxed, cool as ever, and did an almost casual set. He teased us with a few erotic movements during Foxy Lady, but after that he just stood there and played that guitar...I was in the second row, directly in front of him...Jimi went right into Purple Haze and all hell broke lose. It was as if the song were the pre-arrangeed signal. The aisles spilled forward, and in less than one minute the entire area was solid humanity - waving, shouting people, some sitting on their friend's necks, some perched precariously on the backs of seats...As Purple Haze ended and the closiing number, Voodoo Child, began, there was an incomprehensible (and terrifyinh) backward thrust. Everyone up front was somehow invisibly thrown back with sledge-hammer force. Chairs went over, people wenrt down. Like a fool, I'd been standing on my chair trying to see Jimi through the crowd, so I went over the back of the chair and stayed there, suspenede like a trapeze artist. I like Jimi Hendrix; I think he's oone of the very few real innovatoors and a most incredible performer. But it'll be an icy day in hell before I'll see him at the Forum again. I'm afraid of his audience."
Judy Sims (Disc, May 5, 1970)

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