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Journaux de bord : Marine nationale

FS Nivôse

Présentation

  • Type : Frégate de surveillance type Floréal
  • Numéro de coque : F 732
  • Mis en chantier le 16 janvier 1991
  • Lancé le 10 août 1991
  • Admis au service actif le 16 octobre 1992.

Le Nivôse est basé à La Réunion (Port-des-Galets).

Missions

Les frégates de surveillance répondent à un besoin opérationnel précis : le contrôle des espaces maritimes éloignés de la métropole sur lesquels la France étend sa souveraineté et l'action en zone de crise limitée.

De nombreuses missions peuvent leur être confiées :

  • Permanence à la mer avec la capacité de surveiller, renseigner ou s'opposer à un perturbateur
  • Police de la navigation et surveillance des pêches en zone économique exclusive (ZEE)
  • Mise à terre d'éléments d'intervention
  • Évacuation de ressortissants

Dotées d'équipements de qualité, avec notamment un hélicoptère embarqué, les frégates de surveillance disposent du potentiel de détection et d'armement optimal pour renforcer la présence française outre-mer.

En savoir plus sur la frégate de surveillance Nivôse sur le site de la marine nationale

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vendredi, 18 avril 2008

Miss France embarque à bord du Nivôse

Jeudi 17 avril, alors que le Nivôse est en indisponibilité pour entretien, une effervescence particulière règne à bord. Une invitée de marque va honorer le Nivôse de sa visite. Le commandant attend à la coupée en tenue de circonstance, elle est un peu en retard… Les célébrités savent se faire attendre. Tout le monde guette l’entrée de la berline dans la base navale. Sur les bateaux comme depuis les ateliers, les têtes sortent et chacun la cherche du regard. La voilà… Valérie Bègue, Miss France 2008, en visite dans son île natale, descend de voiture en gratifiant tous ses admirateurs d’un superbe sourire. Miss france 1 Elle est accueillie à bord par le commandant sous les flashs crépitant des nombreux journalistes venus pour l’occasion. Après une brève présentation du bâtiment, la visite commence. Les photographes se bousculent, à l’affût du meilleur plan. Celui de Miss France assise dans le siège du Pacha en passerelle suscite beaucoup d’intérêt. P1060561.JPG La découverte du bâtiment se poursuit dans les locaux vie avec notamment la cuisine et la cafétéria. Valérie Bègue pose beaucoup de questions et est heureuse d’apprendre que le Nivôse comprend dix femmes, tous grades confondus. Egalement intéressée par les conditions d’hébergement à bord, Miss France a visité le poste OM arrière. Les maîtres n’ont pas manqué l’occasion et obtiennent une dédicace. La visite s’achève sur le pont d’envol. La célébrité accorde naturellement une longue séance de signature d’autographes et de photographies. Extrêmement satisfaite de la visite, elle laisse des remerciements chaleureux sur le Livre d’or du Nivôse. Elle doit déjà repartir en laissant aux marins un dernier sourire éclatant. P1060605.JPG

mardi, 1 avril 2008

Cure de jouvence pour le Nivôse

La F.S. Nivôse à quai depuis un mois déjà entre, ce jour, en période d’Indisponibilité pour Entretien (IE). Le bâtiment va de ce fait recevoir un petit coup de jeune : visite des moteurs de propulsion, remise en état complète de la drome, rénovation de certains locaux vie, ainsi que bien d’autres travaux. Tout l’équipage participe à cette étape importante qui influe grandement sur la longévité des bateaux.

Les ateliers de la base navale fonctionnent à plein régime. En effet ce sont ces services de soutien avec l’aide d’entreprises civiles qui permettent d’effectuer la multitude de travaux hors compétence bord. Ainsi la chaudronnerie, l’atelier de mécanique général, La batellerie, et bien d’autre travaillent de conserve sur différentes installations : Zodiacs, racks à essence, moteur de potence, guindeau, etc.…

Toute cette main d’œuvre contribuera au maintien en condition opérationnelle de la F.S. Nivôse. Elle pourra alors faire face sereinement à toutes ses missions dans le sud-est asiatique et dans les rigoureuses TAAF (Terres Australes et Antarctiques Française).

lundi, 3 mars 2008

Exercice RESEVAC Nivôse - Boudeuse - Légion Etrangère à Mayotte

C'est un entraînement hors du commun et grandeur nature qui a été mené par la frégate de surveillance "Nivôse" et le Détachement de Légion Etrangère de Mayotte (DLEM). Témoignage d’un entraînement interarmées fort enrichissant...
Le lundi 11 février 6h30, c’est un équipage inhabituel qui monte à bord du Nivôse. En effet une compagnie du DLEM, ainsi que la brigade de protection du P400 La Boudeuse embarquent pour conduire, dans des conditions aussi vraies que possible, un exercice d'évacuation de ressortissants (RESEVAC). C’est tout le bateau qui est en effervescence. Les 96 marins du Nivôse doivent se serrer pour accueillir 62 légionnaires et leurs 5 zodiacs. Les boscos aménagent des espaces sur la plage arrière et l'avant du pont d'envol pour entreposer ce surplus de drôme. La place devient une denrée rare. Avec les armes et l'équipement, le légionnaire ne voyage pas léger. Les postes et les carrés sont réquisitionnés. Les cuisiniers s'activent aux fourneaux pour ces hommes de plus à nourrir.

La matinée est consacrée à l’entraînement des patrons d’embarcation du DLEM qui apprennent à s’accoster le long d’un bâtiment en route. Les deux sections de légionnaires ainsi que les marins répètent ensuite les opérations de descente et remontée du filet entre le bâtiment et les zodiacs. « C’est très différent de nos entraînements à terre, ici, ça bouge tout le temps » confie un légionnaire.

DLEM1

Après cet exercice, il est temps d’entrer dans le vif du sujet. La plage d’Iloni est ainsi choisie comme point d’extraction. Le Nivôse mouille à quelques encablures dans le lagon de Mayotte. Le scénario prévoyant d’opérer en zone de crise, l’équipement lourd est sorti et c’est aux marins de s’adapter au gilet pare-balles. L’hélicoptère Panther part en reconnaissance pour photographier et rendre compte de la situation sur la plage. Une fois les informations recueillies et exploitées à bord, tout le monde est prêt : les légionnaires et la brigade de protection mixte Nivôse-Boudeuse sont parés à embarquer dans les sept zodiacs en attente le long du bord. Le Panther décolle pour un appui feu aérien. Les zodiacs, avec la première vague de légionnaires s’élancent à l’assaut de la plage. Elle sera renforcée d’une autre section ainsi que des marins, chargés à la fois de la sécurisation de la plage et de l’accueil des réfugiés.

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Une fois ce dispositif en place, les légionnaires poussent dans l’intérieur des terres jusqu’au point de regroupement des réfugiés. Le commissaire du Nivôse les accompagne. Une fois les ressortissants localisés, le contact est pris et l’évacuation vers la plage peut débuter. La cellule médicale prend en charge les blessés et toute la procédure d’enregistrement suit son cours. Toutes ces opérations se déroulent sous la surveillance constante du Panther.

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Tous les ressortissants sont évacués et le commandant du Nivôse, qui assumait le commandement de tout le dispositif ordonne de rompre. Le repli est réalisé méthodiquement et en toute sécurité. En moins de trente minutes, tous les intervenants sont rentrés à bord. Les boscos s’affairent à remonter le triple de la drome habituelle.

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Le bilan est très positif et les enseignements sont nombreux. Tous les acteurs ont montré leur professionnalisme dans chacune de leur spécialité. Pour Le CF Rivière « malgré les difficultés il y a eu une entente remarquable » et il conclut en remarquant « nous sommes dorénavant capables d’effectuer une telle opération. La paire frégate de surveillance - légion étrangère fonctionne bien » ; et ce, d’autant plus que l’expérience ainsi engrangée permet d’optimiser la compréhension mutuelle. Les légionnaires comme les marins sont très satisfaits de cet entraînement interarmées, qui a renforcé les liens entre la marine nationale et cette troupe particulière qu’est la légion étrangère.

DLEM5

jeudi, 31 janvier 2008

Le Nivôse franchit le cap

Dans la nuit du 24 au 25 janvier 2008, le Nivôse a franchi le cap de Bonne Espérance avant d'accoster le lendemain à Simon's Town. Cette escale de cinq jours, dans le principal port militaire de l'Afrique du Sud, est l'occasion d'une rencontre de haut niveau entre ALINDIEN, le COMSUP FAZSOI et les principales autorités de la marine sud-africaine, dont le CA Higgs, futur chef d'état major. La formation et la coopération sont au cœur des discussions. Les marins de la frégate en profitent également pour apprécier à leur juste valeur les richesses du lieu : de l'arrivée dans la baie de Simon's Town aux rivages grandioses, jusqu'à la ville du Cap.

arrivée simon's town

Une excursion sur la route des vins permet de déguster les reproductions des cépages français, parfois surprenantes et bon marché.

route des vins

En foulant la pointe du cap de Bonne Espérance, l'équipage réalise aussi le rêve de nombreux marins.

Cap de bonne espérance

Certains partent également à la recherche de frissons en plongeant dans une cage au milieu des requins blancs, présents au nombre de trois mille dans la baie.

requin

Cette péninsule montagneuse du bout du monde, avec sa faune surprenante a ainsi émerveillé nombre d'entre eux, jusqu'à percevoir une touche de nostalgie dans les yeux de certains au moment du départ.

pingouin

samedi, 3 novembre 2007

Une escale peu commune à Vishakhapatnam

Derrière ce nom se cache le principal port militaire indien de la côte est, rarement ouvert aux navires étrangers. Le Nivôse y a fait escale du 19 au 23 octobre. Cette escale a été marquée par des échanges très fructueux et amicaux avec la marine indienne.
La première rencontre a lieu au large. Au programme, un SURFEX nocturne avec l’INS Ranvijay, frégate indienne de type Rajput, puis un EVOLEX conduit au petit matin avec séance photo pour immortaliser l’évènement. L’équipage du Nivôse observe avec attention la mise en œuvre par les marins indiens du Kamov 28, hélicoptère de fabrication russe à la silhouette si particulière. L’INS Ranvijay ouvre ensuite la voie aux deux bâtiments français jusqu’aux passes du port de Vishakhapatnam. Après cette première rencontre à la mer, les échanges continuent à terre. Les visites croisées entre les deux bâtiments sont l’occasion de mieux se connaître et de partager les différents points de vue sur les exercices conduits en commun.
Les échanges chaleureux, lors des visites des bâtiments ou des réceptions, font découvrir aux marins français les différentes facettes de la marine indienne avec sa force sous marine et sa flotte de surface à vocation internationale.

mardi, 9 octobre 2007

Escale de soutien du Nivôse à Dili

Le 30 septembre, la FS Nivôse accoste à Dili, au Timor Oriental. Le but de cette escale est d'apporter une marque de soutien et de sympathie à un pays meurtri par trente années de guerre et de violence, mais aussi de soutenir l’action de la coopération française présente sur place.
L’accueil des Timorais est très chaleureux. Il faut dire qu’hormis la petite cinquantaine de Français présents au Timor, la population locale est plutôt accoutumée aux troupes onusiennes et australiennes.

Timor Dili

Le cocktail organisé à bord est l’occasion de soutenir au mieux la mission de coopération présente sur place.
Le match de football entre une équipe des forces timoraises et celle du Nivôse fait la une de la presse locale (0-1 pour les visiteurs). Enfin, les bases d’une action civilo-militaire sont jetées pour une escale utltérieure.
La frégate quitte le Timor le 02 octobre.

dimanche, 30 septembre 2007

Le Nivôse au pays des Khmers

Après Port Kelang et Singapour, le Nivôse poursuit son périple en Asie du Sud Est en se rendant à Sihanoukville. Cette escale de courtoisie, dans ce pays éprouvé par de nombreuses guerres et des périodes d’instabilité, est attendue aussi bien par l’équipage que par les autorités cambodgiennes, qui ont soigné tout particulièrement la qualité de l’accueil.
La première journée consacrée aux visites officielles au Gouverneur de Sihanoukville, à la Gendarmerie Royale de Sihanoukville puis à la base navale de Ream, s'acheve tambour battant sur une victoire « footballistique » du Nivôse contre l’équipe des cadets de l’école navale cambodgienne.

Cambodge(1)

Cambodge(2)

Le lendemain, les mêmes cadets visitent le Nivôse dans une ambiance tout aussi décontractée et nos deux marines ont pu tisser des liens qu’il conviendra d’entretenir dans le futur.
Dans un même temps, une partie de l’équipage se rend à Seam Reap et visite les pittoresques ruines d’Angkor. S’il est des endroits sur terre qui peuvent se contenter d’être appréciés en carte postale, ces temples érigés entre les IXème et XIIIème siècles à la gloire des cultes hindouiste et bouddhiste restent des lieux baignés d’une magie et d’un mystère que seule une visite permet d’appréhender.
C’est émerveillée et les cartes mémoire remplies de photos que la délégation du Nivôse affronte les dix heures de bus qui la sépare de son bâtiment, afin de préparer l’appareillage vers Dili au Timor oriental. Sept jours de navigation au travers des eaux archipélagiques indonésiennes.

lundi, 10 septembre 2007

Passex du Nivôse avec le Lekir

A la suite d'une escale haute en couleurs pour les célébrations du cinquantième anniversaire de l'indépendance de la Malaisie (le 31 août dernier), la FS Nivôse et le Lekir, une F1500 de la marine royale malaisienne, conduisent une journée d'exercices en commun.
Les deux équipages désireux de montrer le meilleur d'eux-mêmes planifient une journée intense et riche d'exercices de bon niveau. Après une mise en jambe à base d'exercices d'évolution et de transmissions, l'équipe de visite du Nivôse opère sur le Lekir dans le cadre d'un scénario de police des pêches. Afin de répondre à niveau à notre équipe de visite, "l'équipage civil" du Lekir est joué par leur propre équipe de visite. Les événements imprévus et les accrocs proposés par le 'plastron' du Lekir sont donc très réalistes : il faut tout le savoir faire des marins français, soutenus par l'hélicoptère Panther pour conduire cette investigation jusqu'à son terme et trouver la "preuve du pillage des ressources halieutiques".
L'ensemble des exercices planifiés, fort profitable pour chacun, est conduit à son terme. Les Malaisiens sont particulièrement intéressés par les techniques d'intervention de l'équipe de visite et impressionnés par les potentialités offertes par l'hélicoptère embarqué.
Un officier et un officier marinier sont également échangés entre les deux bâtiments pour la journée, qui marque une nouvelle étape dans la coopération entre les marines malaisiennes et françaises.

Passex

dimanche, 4 mars 2007

Djibouti

Du samedi 17 au mercredi 21 février 2007
Escortés par trois embarcations rapides des forces françaises présentes à Djibouti, nous entrons dans le port au petit matin. Nous accostons à couple de la Loire, bâtiment de soutien des chasseurs de mines, en escale à Djibouti avec deux chasseurs de mines. En lien avec les militaires français présents sur place, nous organisons la protection du bâtiment : ligne de bouées tout autour, surveillance permanente du plan d’eau… Le port militaire est tout proche des ports de commerce et de plaisance, aussi devons-nous être particulièrement vigilant pour détecter toute embarcation suspecte.

17-02-07

Durant les quatre jours d’escale, l’équipage profite du pays : la ville de Djibouti, ses « caisses » pour marchander dans la journée, ses restaurants et bars le soir. Une excursion est organisée au lac Assal, un grand lac salé situé 155 m en-dessous du niveau de la mer : c’est l’un des lacs les plus bas du monde, et le point le plus bas d’Afrique. Bordé par une immense banquise de sel, il est alimenté par des sources chaudes dans lesquelles se développent, à près de 80°C, des algues vert émeraude… Les contrastes de couleurs sont saisissants !

18-02-07

18-02-07(2)

18-02-07(3)

Nous reprenons la mer le 21 ; après l’appareillage, deux hélicoptères de l’armée de l’air viennent s’exercer à l’appontage sur le Nivôse.

Du jeudi 22 au samedi 24 février
Nous nous dirigeons vers l’Est de Socotra, où nous allons patrouiller une journée pour assurer la présence d’un bâtiment de la coalition dans cette zone. Nous visitons à nouveau les boutres que nous rencontrons : au cours de cette mission, le Nivôse procédera ainsi à une dizaine de visites et à une vingtaine d’interrogations de bâtiments. Avant de prendre le chemin du retour, nous recevons par radio un appel à l’aide d’un boutre iranien situé à une vingtaine de nautiques de notre position ; il semble avoir cassé son moteur, et par conséquent il ne peut pas remonter son filet. Nous nous dirigeons sur lui, et une fois sur place nous envoyons notre BP ainsi que deux mécaniciens sur son bord. Le diagnostic est sans appel : le moteur est sérieusement endommagé, aucune réparation n’est envisageable. Nous laissons des vivres à l’équipage et contactons les autorités des pays avoisinants (Yémen, Djibouti) afin qu’ils prennent en charge ce boutre à la dérive. (cf. pièce jointe)

Du dimanche 25 février au jeudi 1er mars
Nous sommes sur le trajet du retour, en transit vers l’île Maurice où nous ravitaillerons en gazole. Les adjoints de quart qui présentent la météo au briefing quotidien suivent de près le cyclone Gamède, qui se rapproche dangereusement de la Réunion, afin de rendre compte de la situation au commandant. Le Floréal, l’autre frégate de surveillance présente à la Réunion, a dû quitter Port-des-Galets pour éviter le cyclone. Heureusement nous n’aurons finalement pas à nous dérouter, et nous arriverons juste après le violent passage de Gamède sur l’île.

gamède

Vendredi 2 mars
Nous nous arrêtons à Port Louis, île Maurice, pour ravitailler en carburant. Le personnel disponible est libéré durant quelques heures : Beaucoup en profitent pour aller déjeuner à terre, à Port Louis ou plus loin.

Samedi 3 mars
Nous sommes de retour à la Réunion au matin.
Nous découvrons sur place les dégâts dont on avait entendu parler : un pont effondré dans le Sud, la route du littoral coupé au Nord, un bord de mer recouvert de sable et de cailloux amenés par les vagues… Le Panther et son équipage seront mis à contribution pour apporter de l’eau aux habitants des cirques n’y ayant plus accès.

vendredi, 23 février 2007

Somalie

Mercredi 7 février
Nous sommes désormais en route vers la Somalie, pour une mission opérationnelle devant la corne de l’Afrique : nous allons participer à l’opération Enduring Freedom, qui met en œuvre dans une vaste zone des forces de tous les pays ayant rejoint la coalition. Cette zone recouvre la mer Rouge, le Golfe d’Aden, la corne de l’Afrique, ainsi que le Golfe Arabo-Persique. Le but de l’opération, lancée en 2001, est de lutter contre le terrorisme et les traffics qui y sont liés. L’action maritime consistera pour nous à faire du renseignement, en interrogeant et visitant les embarcations rencontrées. Dans un contexte un peu tendu, au vu des actions de piraterie menées dans la zone et de la situation de crise en Somalie, nous devons prendre des dispositions pour faire face à la menace : chacun connaît ses différents postes, la brigade de protection (la BP) la première … Elle peut être rappelée à tout moment. L’équipe de visite, composée de la BP et des 4 commandos venus nous prêter main forte pour l’occasion, se tient parée. Pour cela elle s’entraîne quotidiennement : musculation, combat, tir, grimper de corde…

Jeudi 8 – vendredi 9 février
Après avoir transité au large de la Tanzanie et du Kenya, nous parvenons devant la Somalie, et entamons notre patrouille devant le port de Kismayo. Nous croisons quelques bateaux de la coalition : anglais, américains.

Samedi 10 février
Nous remontons vers le Nord, pour effectuer un ravitaillement en gazole avec un pétrolier américain. Nous venons nous placer le long du bâtiment de 200 m de long, à moins de 50 m de lui, à une vitesse de 12 nœuds. La manœuvre, impressionnante, à laquelle l’équipage est parfaitement entraîné se déroule pour le mieux et 280 tonnes de gazole plus tard, les deux navires se saluent et se souhaitent « bon vent » avant de repartir pour leurs missions respectives.

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Dans l’après-midi, nous rencontrons un premier boutre. L’annonce par diffusion de la passerelle du premier poste de visite met en branle l’ensemble du bateau. Le boutre, battant pavillon indien, se montre coopératif et la BP embarque à son bord sans encombre.

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Dans le cadre de ce type de visites, le chef de la BP en liaison directe avec le commandant rend compte des nombreuses informations recueillies sur place : activités du boutre, bâtiments croisés, nationalité des marins. Ces renseignements pris sur le vif permettent d’établir un réseau de connaissances à faire partager aux bâtiments alliés travaillant dans la zone. En plus de cette mission de renseignement, il s’agit d’établir un contact privilégié avec les bateaux navigant dans ces eaux parfois mal famées afin de profiter de leur collaboration. A ces fins, l’équipe apporte aux marins visités eau, vivres frais, et en cas de nécessité quelques soins médicaux dispensés par le médecin du bord.

Du dimanche 11 février au mardi 13 février
Nous patrouillons maintenant devant Mogadiscio. Dans l’après-midi c’est un petit cargo que nous rencontrons, dont le capitaine est particulièrement coopératif (il nous invite à bord !). L’équipe de visite remplit une nouvelle fois sa tâche.

11-02-07

Le lendemain nous reprenons la route qui nous mène vers Djibouti.

Mercredi 14 février
Pour la St Valentin, le commandant nous accorde une journée du dimanche : pas d’activités à bord, hormis le quart bien sûr. La veille au soir un barbecue nous a rassemblés sur la plate-forme hélicoptère. Aujourd’hui le temps est au beau fixe et la mer très calme. Nous rencontrons deux barques de pêcheurs auxquelles nous apportons de l’eau. Dans l’après-midi, le bâtiment est stoppé et une nouvelle baignade le long du bord est organisée. Une grande partie de l’équipage profite avec plaisir de la mer calme et chaude.

Jeudi 15 – vendredi 16 février
Nous passons entre l’île yéménite de Socotra et la Somalie, pour entrer dans le Golfe d’Aden. Nous visitons encore plusieurs boutres et barques de pêcheurs, et passons à proximité de gigantesques bancs de thons et de dauphins, qui sautent de tous côtés. Un fabuleux spectacle !

15-02-07

Après ces quelques jours de mission qui ont mobilisé tout le personnel, une escale bien méritée à Djibouti nous attend.

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