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La solitude du coureur de foot (Zidane. Portrait du 21e siècle)

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« quand je me vois dans ce film, je vois mon frère »




Bonjour à tous,

Zidane. Portrait du 21ème s. ?
un film sur le foot en ciné-club ? il faut peut-être s’expliquer.

D’abord, des chiffres :
23.04.2005
2 x 11 (Real Madrid vs Villareal)
80 000 spectateurs
ZZ (chiffre codé : mystérieux ZZ)
17 caméras (HD numérique et 35 mm pellicule)
360°
90 min (un peu moins) de tournage
9 mois de montage

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C’est surtout ce dernier chiffre qui va nous retenir et, au fond, justifier cette séance : 17 (caméras) x 90 (min) = 9 (mois de montage).
Neuf mois de montage, nécessaires pour faire évoluer vers la complexité un projet aux données initiales assez simples (et qui le rapprochent d’un « dispositif » au sens de l’art contemporain, le champ d’origine des deux réalisateurs Philippe Parreno et Douglas Gordon) :

1. concentrer l’attention du spectateur et des caméras sur un seul joueur, systématiquement, dans une grande proximité physique, pendant les 90 minutes d’une rencontre de foot. Et voir ce qui se passe…
(Ce qui est une manière de reconnaître que ça ne s’était jamais fait : le film se joue en partie contre les images dominantes de la télévision –mais « tout contre », comme dit Godard).

2. questionner la pratique traditionnelle du portrait. Une fausse piste selon moi (tout est portrait, dès qu’on filme). Les cinéastes ont rédigé une note à ce sujet. Chercher ici (site du film).

3. essayer de capter les « images » que le joueur retenu va produire. Images suffisamment denses pour se substituer aux attraits habituels du sport.
Dans cette perspective, choisir ZZ, c’était un manière de réduire les risques. En réalité, c’était surtout un moyen de souligner sa singularité, son « unicité » (si vous voyez où je veux en venir) dans la sphère du foot : comme créateur et agent de l’imaginaire.

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On commence à comprendre : il ne faut pas croire les réalisateurs quand ils disent qu’ils cherchaient à « filmer quelqu’un en train de faire son travail ». Ça n’était pas « quelqu’un », ça ne pouvait qu’être Zidane. Précisément parce que c’est la spécificité de ZZ de doubler son travail (joueur de foot) de toute une densité d’images (qui nous intéressent nous, et qui ont intéressé les réalisateurs [1]).
Et si le film documente quelque chose, ou cherche à documenter quelque chose, c’est cette production imaginaire parallèle, cette sorte de perte, de fuite, qui se produit aux jointures du travail salarié.
Qui pose de vrais problèmes d’histoire de l’art.

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Au fond, ce que les artistes Parreno et Gordon filment dans le joueur ZZ, c’est l’artiste, pour le dire d’un mot un peu lourdingue appliqué à un footballeur.
Sa dimension expressive en tout cas : l’expression gestuelle, physique, qui troue le silence et l’impassibilité du masque (vous noterez à ce propos la différence entre sa marche, maladroite, assez vilaine, et la grâce de sa course, sans transition).

Portrait du 21ème s. ? en tout cas, portrait du plasticien le plus incontournable du siècle (cf. 3 milliards de spectateurs pour la finale de la WC 2006 : le film, d'ailleurs entretient un rapport ambigu avec le futur du joueur. C'est presque une étude préparatoire et prémonitoire à la WCup).

Les cinéphiles souligneront que Zidane. Portrait du 21ème s., sous cet angle, pourrait se révéler le dernier numéro, un brin putatif, de la série initiée dans les années 60 par Jeanine Bazin et André S. Labarthes, intitulée « Cinéastes de notre temps ».
Littéralement : il fallait que ce soit des artistes contemporains qui filment un joueur de foot, pour que, véritablement, légitimement, on puisse parler de cinéma de notre temps.

De fait, le film va être une expérience de laboratoire. Une étude sur la capacité de fabulation d’un humain, conduite tous feux de la rampe allumés.

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Et c’est là qu’on en revient au montage : il a fallu faire passer le film du statut de documentaire (description physique détaillée et systématisée d’un créateur hors-pair -17 caméras focalisées sur ZZ !) à celui d’une captation subjectivée de sensations et d’affects liés à la pratique du football. Comme s'il fallait devenir ZZ pour mieux percevoir ses images...
Zidane, Portrait... supposé être une focalisation externe se retourne à force, en focalisation interne : le spectateur du film, de spectateur de foot devient joueur de foot. Leçon : l’extrême concentration sur un motif nous fait adopter son point de vue mieux que la caméra subjective (quoiqu’il y en a aussi dans ce film : c’est assez suprenant et désarçonnant : bien qu’il relève du dispositif, ce n’est pas un film à principes).

Comment les cinéastes s’y sont-il pris pour opérer ce passage de l’objectivation à la subjectivation, cette transsubstantiation ?
En mettant en branle toutes sortes d’effets cinématographiques (et mélancoliques) qui ne manqueront pas d’alimenter les discussions d’après projection.



Je joins à cette petite présentation deux ensembles.

1. D'abord un lien vers un texte rédigé par votre serviteur, intitulé société du football, qui tente, après Gordon et Parreno et Jean-Philippe Toussaint, de découvrir ce qui a bien pu se passer pendant la World Cup de l'été dernier.

Société du football, un texte à consulter et télécharger ici.
Cet article a paru (paraît) sur le site d'Actualité de la recherche en histoire visuelle (ARHV), animé par André Gunthert (EHESS). Cliquez ici.


2. Ensuite une interview de Philippe Parreno (ci-dessous), consacrée à la réalisation du film qui nous intéresse ce soir.
A découvrir sur le très complet site du film: www.annalenafilms.com.


Considérations pratiques:
La séance se déroulera, une fois n'est pas coutume, chez Romain, dans un cadre somptueusement désuet -merci à lui. (Du coup, si ceux qui pensent venir peuvent se signaler, on prendra les dispositions adaptées -merci)

168, Avenue d'Italie Paris 13è
code : 5002
Métro : Maison-Blanche (l. 7)
tel: 06 25 86 45 75

On commence pas plus tard que 21h ! (ceux qui veulent picknicker sont bienvenus mais viennent plus tôt)

à mercredi !

Arno.

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Entretien avec Philippe Parreno

Quand ont eu lieu vos premières discussions avec Douglas Gordon sur le projet ?
Pendant une exposition de groupe qui avait lieu sous le stade du Beitar à Jerusalem en 1997. On se retrouvait de temps en temps sur la pelouse pour jouer au ballon, discuter. La première idée était de faire un film qui suivrait uniquement un personnage traversant une histoire. Et puis l’idée est venue de filmer un seul joueur le temps d’un match. Un match dure le même temps qu’un film. On est tous les deux des fans de foot. Le premier joueur et le seul auquel on a immédiatement pensé c’était Zidane. Zidane est un joueur tellement élégant. Il jouait encore à la Juve. Nous avons reparlé plus sérieusement de ce projet quelques années plus tard. Nous pensions que ce serait impossible.

Comment avez-vous réussi à le convaincre ?
Nous lui avons fait parvenir des catalogues par l’intermédaire d’avocats du Real Madrid pour lui expliquer qui nous étions. Pas de réponse… Nous avons présenté le projet à un journaliste de L’Équipe, Frédéric Hermel, qui le voit tous les jours à l’entraînement. Zidane lui a dit qu’il acceptait de nous rencontrer, mais qu’un film sur lui ce n’était pas son truc. Nous l’avons rencontré, on lui a montré des images d’archives de Garrincha, de Pelé et de Maradona. Nous lui avons raconté que gamins, on s’approchait de la télévision pour suivre le plus longtemps possible notre héros, notre joueur favori. Je me demandais ce qui se passait quand les caméras de télévision n’étaient pas là. Le film, c’est ça. Paradoxalement, il y a très peu d’images qui restent d’une carrière télévisuelle. Quelques grands moments, des buts, mais rien de cette attitude qui caractérise Zidane. Le match était un match de championnat comme il en joue deux fois par semaine. Il a été attentif à cette idée de temps réel. À la fin, il nous a dit qu’il aimait s’engager hors des sentiers battus, et nous a donné son accord de principe. En trois quarts d’heure, il avait décidé de nous faire confiance.

Pourquoi collaborer avec un autre artiste ?
La notion d’auteur n’a pas grand chose à faire avec celle du copyright ou avec ce que célèbre la télévision pendant les soirées de remise de prix. L’art pour moi est conversationnel. Ce tournage était un vrai défi : un seul match et dix-sept équipes de cinéma dans un stade de 80 000 personnes ! Oui mais finalement le tournage n’a duré qu’une heure et demie, le montage lui a duré neuf mois… Pier Paolo Pasolini expliquait que la meilleure façon d’enregistrer du réel est de multiplier à l’infini les points de vue subjectifs autour de l’événement. La première idée était d’avoir 80 000 caméras vidéo et d’en donner une à chaque spectateur du stade! Le défi aurait pu être plus grand encore.

Il est contraire à la représentation habituelle d’un match de foot de se concentrer sur un seul joueur…
De manière générale, il est assez inhabituel de regarder quelqu’un pendant 90 minutes. Qui l’a jamais fait ? On quitte la réalité du match, on ne documente pas l’événement. Le défi est de déclencher une rêverie éveillée, une hypnose porteuse de récit. Pendant un match, Zidane est exposé à plein d’émotions. Il semble presque impassible et pourtant la frustration, le désir, l’envie ou le regret transpirent. C’est une histoire non-linéaire.

Les sous-titres traduisent-ils sa pensée ?
Ce choix est arrivé assez tard dans le projet. Zidane a toujours été inconfortable tout au long de sa carrière avec cette idée d’être un porte-parole. C’est intéressant qu’une star comme lui refuse d’être un représentant. Il est dans l’instant, c’est sa force et sa particularité. On lit par l’intermédiaire de sous-titres laser gravés dans la pellicule ses fragments de texte mais en lisant on entend sa propre voix. C’est notre voix pas la sienne. Nous avons utilisé certaines choses que Zidane nous a dites au cours de nos différentes discussions. Rien n’a été enregistré. Tout ce film pose la question de l’enregistrement.

Le travail au montage a dû être complexe ?
Avec Hervé Schneid, le monteur, nous avons travaillé comme quand on réalise un tableau, j’imagine, par couches successives. Une structure s’est dégagée de cela. L’événement était joué et notre travail était de l’interpréter. C’est le visage de Zidane qui dictait le montage. Dans la deuxième mi-temps, il est plus intensément dans le match donc les plans sont plus serrés sur lui. Les choix se faisaient ainsi : l’image est une matière vivante.

Pourquoi avoir choisi Darius Khondji comme directeur de la photographie?
J’adore sa lumière et sa manière de travailler. Il a un langage que je comprends. Nous avons eu de longues discussions sur les choix à faire. Darius nous a ainsi beaucoup poussés vers le 35 mm. On a construit ce film ensemble.

Comment guider les équipes vers le même imaginaire ?
Grâce à une expérience étrange ! Le matin du tournage, nous sommes tous allés au Musée du Prado avec une autorisation spéciale. Nous avons fait un tour des collections, en nous arrêtant sur les peintures noires de Goya. Il fallait donner cette idée qu’on n’était pas en train de suivre un événement mais de l’inventer. C’est la différence entre imaginaire et illusion. Devant les Ménines de Vélasquez, on comprend que ce n’est pas forcément parce qu’on cadre simplement un personnage qu’on le voit. Le son peut aussi amener une lumière, attirer l’attention. Cette visite nous a aidé à parler en termes de peinture et non plus de cinéma. Le film communique de manière post-symbolique.

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Goya, "Sabbat", Quinta del Sordo, v. 1820, Prado.


Pourquoi avoir intégré des images du monde ?
Ces images étaient au départ pour le générique d’ouverture. Et puis on a décidé d’entrer dans le film d’une manière plus directe : d’être directement dans le match sur le coup de sifflet de l’arbitre. On a déplacé cette séquence à la mi-temps. C’est une séquence qui joue un rôle d’ellipse. Au début, nous pensions jouer la mi-temps en ayant un entracte, avec les lumières qui se rallument dans la salle ! Là, on sort de 45 minutes sur Zidane puis on voit ce qui se passe en temps réel ailleurs dans le monde. Ce jour-là, le vaisseau de Star Wars a été mis aux enchères, des crapauds ont explosé et quelqu’un dans la rue, en Irak, après un attentat portait un T-shirt avec l’inscription Zidane. On n’aurait pas pu écrire ces choses-là.

Le film ressemble presque à un western, avec des violences soudaines, des gros plans tendus, des drames…
Le film ne néglige pas les frottements, les résistances sont gommées par la télévision. Zidane sue, il transpire, il jure, il crache… C’est une bataille. C’est une image dure, même si le rêve est là. Il n’est pas en représentation : il ”est” à l’instant. Je ne sais pas si ça aurait pu marcher sur d’autres joueurs.

Il y a dans ce film des choses qu’on ne voit jamais à la télévision : ses mains, ses gestes…
C’est une tradition dans la peinture : l’attention aux gestes, aux doigts qui se lèvent. Ces mouvements racontent quelqu’un. Nous filmons ses pieds quand il n’a pas le ballon, il frappe du bout de sa chaussure le terrain : c’est un geste qu’il fait toutes les huit secondes. C’est un tic qui le raconte. Nous avons mis certaines mécaniques en évidence comme des rituels.

Dans le film, la foule a une présence extrêmement forte…
Le son rend cette foule vivante, non plus anonyme. Pour comprendre ce que c’est que de jouer devant 80 000 personnes, il faut sentir chaque regard, identifier les gens à l’image plutôt que de les noyer dans la masse. La relation de Zidane au son est très importante : quand on est concentré, on se met à entendre avec son corps, comme il dit ”on entend tout et rien”. Pour lui, entendre vraiment le public, c’est parfois le signe qu’il est sorti du match. Stanislavski conseillait aux jeunes acteurs de se mettre dans l’état d’un sportif pour dire un texte. D’être dans la performance de l’instant.

Pourquoi avoir choisi Mogwai pour la bande originale ?
Mogwai produit des nuages sonores, c’est une musique qui porte la promesse de récits. Et puis la dureté de leur musique, ce rock tendu avec des larsens de guitare, correspond bien au film. En vrais fans de foot, ils ont tout de suite compris le projet et se sont totalement investis dedans.

Comment Zidane a-t-il réagi au film ?
Zidane est venu voir le film seul. La première fois, vraiment ému, il nous a dit : ”Quand je me vois, je vois mon frère”. C’est une relation un peu étrange, ce n’est pas un acteur porté par une histoire. C’est un portrait. Le regard du modèle sur son image doit être étrange. Il nous a dit ”c’est moi”.

Comment avez-vous vécu ce passage de l’art contemporain au cinéma ?
Comme Douglas ou comme beaucoup d’artistes de notre génération, j’ai mis les pieds dans un musée assez tard. J’ai grandi avec le cinéma, la musique, la télévision. Je n’ai jamais fait de différence entre un texte, une pièce de théâtre, un film, une musique ou une oeuvre d’art. Pour moi, faire un portrait et le montrer au cinéma, c’est choisir une autre forme d’exposition. Le Radeau de la Méduse de Géricault a circulé au 19ème siècle dans des cirques ! Ce film est un portrait exposé d’une manière différente. Dans les salles de cinéma.

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Quel est votre espoir pour ce film ?
Avant le tournage, j’ai visité une école de foot à Dakar. Ce dont j’ai vraiment envie, c’est de montrer le film à ces gamins et de voir leurs regards.

Anna Lena Films 2006


ZIDANE. Un portrait du 21e siècle

Zinédine Zidane Dans un film de Douglas Gordon et Philippe Parreno

Une production Anna Lena films (France) et Naflastrengir (Islande) Produit par Sigurjon Sighvatsson Anna Vaney Victorien Vaney En coproduction avec Arte france cinéma Love streams production agnès b. Producteurs associés Fondazione Sandretto Re Rebaudengo Camille Trumer U.I.P.

Directeur de la photographie : Darius Khondji A.S.C., A.F.C. Montage: Hervé Schneid A.C.E. Mixage: Tom Johnson Musique originale: Mogwai
Sortie : 24 mai 2006
Durée : 1h30

Notes

[1] « Zidane m'intéresse beaucoup plus pour ce qu'on devine de lui que pour ce qu'il montre. Tout en jouant, il cache bien son jeu. » François Weyergans, « Le Carton rouge », Le Monde, 11 juillet 06

 
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Commentaires
1.   Arno  -  lundi 26 mars 2007 10:18

Au final, le cas ZZ n’est qu’un leurre, un sujet-témoin, un médium ou un catalyseur, un déclencheur, un « extraordinaire représentatif » comme dit Piero en citant Milo.
Le film ne porte pas sur ZZ, mais sur les puissances du médium cinéma. Toutefois, il fallait un formaliste pour traiter de la forme d’autre chose.
C’est un film qui « excède son sujet » (c'est-à-dire le traverse puis le dépasse). Les auteurs sont « dépassés » (par leur concept). (cf. dimension absolument excessive du film : « plus près, le plus longtemps possible », excès de la pulsion scopique). Le film dépasse son sujet pour n’œuvrer plus que dans le champ cinématographique (du fait même de cet excès de vision, cette boursouflure du regard). Il n’y a plus de sujet, mais uniquement du cinéma (plus que du regard, de la mécanique de regards), une étude des moyens du cinéma.
Grand mérite, c’est d’avoir compris q’ils étaient « dépassés » et d’adapter le projet initial à ce dépassement et ses significations (d’où le côté expérimentation systématique du film : tel procédé de montage océanique, tel cadrage par le son, tel autre, les sous-titres ; toute la panoplie des effets de subjectivation est passée en revue).
Ce n’est pas un film sur ZZ (qu’on finit par absenter, qui ne se « voit » pas) mais sur le cinéma, ses moyens, ses manipulations. Voilà ce qu’on regarde (puisque il faut bien qu’on regarde quelque chose si ce n’est pas ZZ) : le travail du cinéma.
Il fallait ZZ, comme leurre, comme sujet écran : en tant qu’il est créateur d’images, de gestes, puissance expressive, en tant qu’il est un médium d’expression, il métaphorisait le cinéma lui-même.

La question obsédante de la deuxième mi-temps : mais que voit Zidane ? quel match vit-il qui le fait rentrer dans un monde aussi sombre. Il ne voit pas le même match que les autres, il ne vit pas le même match que les autres. Roberto Carlos lui dit de se calmer, que c’est bon, c’est gagné (et ZZ est pour beaucoup ds cette victoire). Zidane sourit franchement, il rigole avec Carlos, et puis il replonge dans l’obscurité, il se fait exclure. Tout au long du film, on voit bien que le foot l’épuise, qu’il est las : qu’est-ce qu’il substitue au film, quel désir a-t-il ? qu’est-ce qu’il veut faire de ce match ? quelle frustration le pousse à se noircir comme ça ? est-ce dû à la présence des caméras ? est-ce qu’il sent qu’il n’est pas à la hauteur du projet ?
Est-ce qu’il sent qu’il peut plus ?

 
2.   Arno  -  lundi 1 octobre 2007 21:30
Helmut Costard - Fußball wie noch nie (1971)



 
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