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 RÉGIMENT DE TIRAILLEURS 

SÉNÉGALAIS

 

 

TROISIÈME   PARTIE 

 

4 AOUT 1914 AU 31 DÉCEMBRE 1921 

 
A la suite de la Mobilisation Générale, décrétée le 2 Août 1914, le 1er Régiment de 

Tirailleurs Sénégalais mobilise le 

1er Régiment de Marche de Tirailleurs Sénégalais

 

composé : d’un État-major, d'une Section Hors-Rang, de trois Bataillons placés sous les 
ordres du Colonel LAVENIR. 

Le 1er Bataillon quitte SAINT-LOUIS le 4 Août, l'État-major, les 2ème et 3ème 

Bataillons sont enlevés le 11 Août. 

Le 16 Septembre, le Lieutenant-colonel FAUCON prend le commandement du 1er 

Régiment de Tirailleurs Sénégalais. 

Le 11 Novembre, la composition du Régiment et l'emplacement de ses unités sont 

les suivants : État-major et Section Hors-Rang à SAINT-LOUIS, 1ère Compagnie à 
PORT-ETIENNE, 2ème, 3ème et 4ème à SAINT-LOUIS, 5ème à M’BOUT, 6ème, 
7ème, 8ème et 9ème à SAINT-LOUIS, 10ème à DAGANA, 11ème et 12ème à PODOR, 
13ème à ATAR, 14ème à CHINGUETLI, 15ème à BOUTILIMIT, 16ème à TIDJIKDJA. 

En outre, deux Brigades Indigènes, la Brigade de MAURITANIE à ALEG et la 

Brigade de CASAMANCE à BIGNONA sont rattachées au Régiment. 

Le 1er Janvier 1915, les Brigades Indigènes sont supprimées ; la Brigade de 

CASAMANCE est détachée du Corps et devient la 17ème Compagnie du 4ème 
Régiment de Tirailleurs Sénégalais, la Brigade de MAURITANIE devient la 17ème 
Compagnie du 1er Régiment de Tirailleurs Sénégalais. 

A partir du 22 Février 1915, le Régiment dirige sur les différents théâtres 

d'opérations extérieurs les détachements suivants : 22 Février onze cents militaires 
indigènes sur le MAROC ; 23 Mars, une Compagnie de Marche sur le CAMEROUN ; 
1er Avril, quatre cent soixante-neuf militaires sur le MAROC ; 11 Avril, un détachement 
de cent militaires indigènes sur la FRANCE ; 7 Mai, un détachement de cinq cents 
militaires indigènes sur la FRANCE ; 14 Mai, une Compagnie de Marche sur le 
CAMEROUN ; 22 Mai, un détachement de sept cents militaires indigènes sur la 
FRANCE ; 14 Juin, un détachement de trois cents militaires indigènes sur la FRANCE ; 
20 Juillet, un détachement de sept cent cinquante et un militaires indigènes sur la 
FRANCE ; 6 Septembre, une Compagnie de Marche sur le CAMEROUN. 

Le 6 Septembre, le Colonel de Réserve COMTE prend le commandement du 

Régiment en remplacement du Lieutenant-colonel FAUCON appelé à prendre le 
commandement du Régiment de Marche du CAMEROUN. 

Le 30 Novembre, un détachement de deux cent cinquante-huit militaires indigènes 

est dirigé sur le CAMEROUN. 

 
COLONNE DE DÉDOUGOU 

: Le 7 Février 1916, le Général, Commandant 

Supérieur des Troupes du Groupe de l'A, O. F. décide l'envoi de la 3ème Compagnie de 
Marche du Régiment et la Section de Mitrailleuses dans le HAUT-SÉNÉGAL NIGER 
pour mettre à la raison quelques rebelles de la région de PÉDOUGOU. 

La Compagnie et la Section de Mitrailleuses, placées sous les ordres du Lieutenant 

STÉFANI, quittent SAINT-LOUIS le 13 Février à neuf heures, elles arrivent à SAN le 

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27 Mars, où se trouvent une Compagnie du 2ème Sénégalais et une Compagnie du 
Bataillon de TOMBOUCTOU. 

Les trois Compagnies sont placées fous le commandement du Capitaine 

CARPENTIER. 

Le 30 Mars, deux Sections de la 3ème Compagnie de Marche du Régiment et la 

Section de Mitrailleuses jointes aux deux autres Compagnies vont détruire le village de 
SOMS à douze kilomètres de SAN. 

Le 4 Avril, à quinze heures, deux escouades de la 4ème Section prennent d'assaut 

le village de KIÉMÉ. Un Tirailleur est blessé de six coups de poignard et chassant les 
rebelles.  

Un Sous-officier européen et vingt-cinq Tirailleurs vont à BARABI où doit être 

installé un poste télégraphique. 

Le 8 Avril, à treize heures trente, la colonne, laissant le convoi sous la protection 

d'une Section, fournie par chacune des trois Compagnies, se porte à l'assaut du village 
de BORI occupés par les rebelles, à dix-sept heures, le village est pris. Un blessé. La 
colonne arrive à DÉDOUGOU le 9 Avril, à neuf heures trente, elle se joint aux quatre 
Compagnies qui s'y trouvent et constituent la colonne de DÉDOUGOU, sous les ordres 
du Colonel MOLLARD. 

Le 16 Avril, la Compagnie reçoit l'ordre d'aller détruire le village de OULA à sept 

kilomètres N. N. F. de TIGA, elle est renforcée par une pièce de quatre-vingt, 
approvisionnée à neuf coups.  

Le détachement, arrivé à six homes devant BILA, cinq ou six guerriers armés de 

fusils ou de flèches se retirent, aux deux coups de canon qui sont tirés sur le village. 

Le détachement pénètre dans 1e village qui a été évacué. 
Le 18 Avril, la Compagnie est chargée de la destruction d’une soukala qui se 

trouve-à cinq cents mètres Sud-ouest de TÉHÉRIBA.        

Le 20 Avril, TÉHÉRIBA est détruit. 
La colonne arrive le 22 Avril à cinq heures trente, devant le village de DÀ qui est 

occupé par les rebelles. La compagnie reste à la garde de l'ambulance, pendant que le 
reste de la colonne attaque le village à sept heures. A treize heures, sur l'ordre du 
Colonel Commandant la colonne, une Section de la Compagnie est envoyée pour 
prendre d'assaut un angle du village que les Compagnies engagées, ne peuvent franchir. 
Cet angle est constitué par une place ronde, battue par le  feu et les flèches de l'ennemi 
qui est retranché derrière des créneaux. L'Artillerie ouvre des brèches, et l'assaut est 
donné. La 5ème escouade est arrêtée par le feu de l'ennemi. À treize heures trente, le 
Lieutenant, Commandant la Compagnie, rend compte au Colonel qu'il ne peut pénétrer 
dans le village. L'Artillerie envoie de nouveaux obus sur les points qui paraissent le 
mieux défendus. A quinze heures, une nouvelle escouade, envoyée à l'assaut, est de 
nouveau arrêtée devant les brèches. A quinze heures trente, le feu de l'ennemi est 
presque arrêté, quelques tirailleurs réussissent à prendre pied dans le village et 
progressent de case en case. A seize heures, la colonne repousse victorieusement une 
contre attaque. Quand la nuit tombe, le village n'étant pas évacué entièrement, la 
colonne forme le carré à trois cents mètres du  village. Les pertes de la journée sont de 
deux tués et six blessés. 

Le 23 Avril, des patrouilles envoyées en reconnaissances rendent compte que le 

village de DÀ n'est occupé que par quelques rebelles. 

Le 1er Mai, à quatre heures, la Compagnie part pour détruire le village de 

COCONIL à sept kilomètre à l'Ouest de DATOUA 

Le 10 Mai, la Compagnie est désignée pour occuper le village de TOUMOU, avec 

mission d'empêcher les rebelles de reconstruire leur village. Elle y formera un poste. 

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Le 30 Mai, la 3ème Section de la Compagnie, sous les ordres de l'Adjudant 

LESSARD, va occuper le village de SÉRENA ; trente indigènes sous les ordres d'un 
Sergent européen, se rendent au village de YAO pour faire la liaison avec la Compagnie 
LIGIER, installée à BOUDOUCUY. 

Le 12 Juin, un Sergent européen et trente-quatre Tirailleurs reçoivent l'ordre de 

fouiller, les bois de KAMÉLINKO et SIENKO pour arrêter les membres de la famille du 
chef de la révolte YOUSSOU. 

Le 27 Juillet, la Compagnie, à l'exception du détachement qui occupe le poste de 

BARANI, quitte SÉRÉNA et TOUMOU pour aller opérer dans la région de BOBOS 
NIÉNÉGUÉS.  

Le 24 Juillet, la Compagnie s'installe à NOUNDÉ. 
Le 29 Septembre, le Lieutenant TOGNET prend le commandement de la 

Compagnie. 

Le 29 Septembre, à cinq heures trente la Compagnie part pour le DAHOMEY. 
Entre temps, par ordre du Général Commandant supérieur des Troupes du Groupe 

de l'A. O. F. en date du 12 Mars 1916 une deuxième Compagnie de Marche (la 4ème 
Compagnie de Marche du 1er Régiment de Tirailleurs Sénégalais), sous les ordres du 
Lieutenant GUILLERMAIN est dirigée sur le HAUT-SÉNÉGAL-NIGER pour participer 
à la colonne de DÉDOUGQU sous les ordres du Colonel MOLLARD. Cette Compagnie 
quitte SAINT-LOUIS le 15 Mars à six heures, elle arrive à SAN le 22 Avril, de là, elle 
escorte un convoi de munitions, de vivres et de médicaments jusqu'à DÉDOUGOU, où 
elle arrive le 17 Juin. Suivant les ordres du Colonel MOLLARD, elle continue sa marche 
le 19 Juin sur BAROMI. 

Le 20 Juin, elle arrive à neuf heures à YAUKASSO où un courrier remet au 

Commandant de Compagnie l'ordre du Colonel MOLLARD prescrivant d'attendre la 
colonne qui arrivera le lendemain. Cette Compagnie, continuant sa marche avec la 
colonne, arrive à SAN le 4 Juillet, où elle restera pour assurer le ravitaillement de la 
colonne. 

 

1917. -

 L'année 1917 n'est marquée par aucun événement saillant. 

 
Le 2 Octobre, le Colonel COMTE quitte le commandement du Régiment. 
Le 3 Octobre, le Lieutenant-colonel de réserve GADEN, prend le commandement, 

par intérim, du 1er Sénégalais et assure l'expédition des affaires. 

Le 10 Décembre le Lieutenant-colonel LAFITTE prend le commandement du 

Régiment. 

 

1918. -

 L'année 1918 est marquée par quelques petits incidents. 

 
Dans le canton des Bayottes, en CASAMANCE, les Bayottes n'ayant pas payé 

l'arrière de l'impôt, une forte reconnaissance de la 7ème Compagnie sous les ordres du 
Capitaine VAUTHIER part de KARAOBEULLE 8 Février, aune heure trente, avec 
mission de réduire à merci les villages de NIASSA et de KAHILON et obtenir le 
paiement de l'impôt.  

Après quelques escarmouches, où des coups sont échangés de part et d'autre 

pendant les journées des 8, 9, 10 et 11 Février, les Chefs Bayottes acceptent le 
désarmement et le paiement de l'impôt au cours d'une entrevue avec le Commandant de 
détachement, le 15 Février. Les pertes dans cette affaire sont insignifiantes : cinq blessés 
légers. Les Bayottes ont eu plusieurs des leurs tués. 

Du 15 Mai au 24 Juin, les garnisons de DIEMBÉRING et de KAMOBEUL doivent 

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intervenir et s'assurer d'otages pour obtenir que les indigènes du Sud de la 
CASAMANCE, désignés par le tirage au sort pour être incorporés, se présentent devant 
la commission de recrutement. 

 

1919 -

 Le 6 Mars 1919, le Drapeau du Régiment est envoyé en FRANCE pour 

recevoir la Croix de Guerre avec quatre palmes et la Fourragère aux couleurs de la 
Médaille Militaire. Il est confié au Capitaine CASANOVA. L'Adjudant indigène 
ABDOULAYE SÔ, matricule 2713 et le Sergent DJI DIARRA, matricule 3034, sont 
proposés à sa garde. L'attribution de ces récompenses fait l'objet de l'Ordre Général N° 
46 du Général Commandant Supérieur des Troupes du Groupe de l'A. O. F., du 10 Juin 
1919, reproduit ci-après.  

 

ORDRE GÉNÉRAL N° 46 

 
Le Général de Division BONNIER, Commandant Supérieur des Troupes du 

Groupe de l'A. O. F. porte à la connaissance des Corps et Services la décision du 
Ministre de la Guerre en date du 28 avril 1919, conférant la Croix de Guerre avec quatre 
palmes et la Fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire au Drapeau du 1er 
Régiment de Tirailleurs Sénégalais. 

 
République Française Ministère de la Guerre 
PARIS, le 28 Avril 1919 

DÉCISION

,                                                            

conférant la Croix de Guerre avec quatre palmes et la Fourragère aux couleurs de la 

Médaille Militaire au drapeau du 1er Régiment de Tirailleurs Sénégalais.

 

 
(Application des dispositions de la Circulaire Ministérielle, 2156/D du 22 Février 1918). 

 

EXPOSÉ DES MOTIFS 

 
Les Troupes Sénégalaises ont participé d'une façon particulièrement brillante aux 

opérations de la Grande Guerre. En plus des Sénégalais qui servaient sous nos Drapeaux 
au 2 Août 1914, il n'a pas été recruté, de 1914 à 1918, moins de cent quatre-vingt mille 
militaires indigènes dans l'Ouest Africain, sur lesquels environ cent trente-cinq mille ont 
été transportés dans la Métropole. 

Nombreux sont les Bataillons Sénégalais qui ont été l'objet de citations collectives. 

Certains de ces Bataillons ont été supprimés. Il importe que le souvenir des hauts faits 
d'armes accomplis par nos Sujets Africains soit perpétué de façon concrète. 

De même, que le Drapeau des Chasseurs à Pied, confié à la garde du Bataillon qui 

a reçu les plus hautes récompenses collectives, porte la Croix de Guerre avec nombre de 
palmes égal à celui des citations obtenues par le Corps et la Fourragère de la couleur de 
celle accordée à la Troupe, le Drapeau du 1er Régiment de Tirailleurs Sénégalais 
pourrait porter la Croix de Guerre avec quatre palmes et la Fourragère aux couleurs du 
ruban de la Médaille Militaire, distinctions conférées au 43me Bataillon de Tirailleurs 
Sénégalais, unité indigène à laquelle ont été attribuées les plus hautes récompenses. 

La Légion d'Honneur a été décernée le 14 Juillet 1913 au Drapeau du 1er Régiment 

de Tirailleurs Sénégalais pour reconnaître et récompenser les services rendus par les 
Sénégalais pendant la période d'expansion coloniale succédant à la guerre de 1870-1871. 

La Croix de Guerre et la Fourragère viendront reconnaître et récompenseras 

Troupes Sénégalaises pendant la guerre actuelle. Elles symboliseront le loyalisme et le 

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courage de nos Sujets Africains, 

Après avis favorable du Maréchal de FRANCE, Commandant en Chef les Armées 

du Nord et du Nord-est (lettre 23171 du 12 Avril, ci-jointe) je propose en conséquence à 
approbation de Monsieur le Président du Conseil, Ministre de la Guerre, la décision 
suivante : 

DÉCISION

,                                                            

 

La Croix de Guerre avec quatre palmes et la Fourragère aux couleurs du ruban de la 

Médaille Militaire sont conférées au Drapeau du 1er Régiment de Tirailleurs Sénégalais. 

 

Le Président du Conseil,  

Ministre de la Guerre 

Signé: CLÉMENCEAU 

 
Par câblogramme 1352 du 27 Mars 1919, le Ministre des Colonies a fait connaître 

que la Fourragère aux couleurs du ruban de la. Médaille Militaire avait été attribuée au 
drapeau du 1er Régiment de Tirailleurs Sénégalais ; à l'exclusion du personnel de ce 
Régiment. 

 

DAKAR, le 10 Juin 1919 

Le Général de Division BONNIER Commandant Supérieur des Troupes du Groupe de 

l'A. O. E., 

Signé : BONNIER 

 
 
Le 1er Octobre, les 11ème, 12ème, 13ème, 14ème, 15ème, 16ème et 17ème 

Compagnies sont dissoutes. 

Tout le personnel de ces unités constitue respectivement les sept Compagnies du 

Bataillon de Tirailleurs Sénégalais N° 1 créé à compter de la même date (Ordre Général 
N° 57 du Général de Division Commandant Supérieur des Troupes du Groupe  de l'A. O. 
F. en date du  11 Septembre 1919). 

Le 23 Décembre le Colonel MAROIX prend le commandement du Régiment en 

remplacement du Lieutenant-colonel LADITE rapatrié. 

 

1920 -

 Du 18 Janvier au 16 Mai, le Régiment reçoit cinq mille deux cent soixante-

sept recrues provenant des différentes colonies du Groupe. 

Le 16 Mars, deux détachements, l'un de mille cinq cent vingt six Tirailleurs, l'autre 

de cinq cent cinquante-huit, sont dirigés respectivement sur le 19ème et 18ème 
Régiment de Tirailleurs Sénégalais. 

Jusqu'au mois de Juillet l'instruction des recrues se poursuit dans des conditions 

parfois difficiles par suite de la pénurie des Cadres européens. 

Néanmoins, le Régiment peut diriger sur les Théâtres d'Opérations Extérieurs deux 

mille deux cent quatre-vingt-douze Tirailleurs habillés et instruits, du 28 Juillet au 20 
Décembre. 

Entre temps, le 1er Octobre, les 9ème et 10ème Compagnies sont supprimées, les 

Cadres et les hommes de Troupe de ces deux Compagnies passent aux 7ème et 8ème 
Compagnies. 

 

1921 -

 En 192l, du 17 Mars au 5 Juin, le Régiment reçoit treize cent douze recrues 

provenant en majeure partie de la HAUTE-VOLTA. 

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L'instruction est poussée activement, car des deux cents cinquante-huit recrues 

arrivées à SAINT-LOUIS, le 17 Mars, deux cents vingt-trois seront dirigées sur le 
MAROC le 2 Mai, soit quarante-cinq jours après leur arrivée au Corps ; leur dressage 
n'est pas parfait, toutefois ces jeunes Tirailleurs ont effectué des marches de plus de 
vingt kilomètres chacune en tenue de campagne complète, ils savent faire le coup de feu, 
ce qui est l'essentiel pour les Tirailleurs qui vont guerroyer au MAROC, et la plupart 
d'entre eux ont lancé des grenades inertes avec bouchons allumeurs d'exercices. 

Le Régiment dirige ainsi sur les Théâtre d'Opérations Extérieurs du 2 Mai au 10 

Juillet 1921 : douze cent soixante-dix recrues instruites, deux cent vingt anciens 
Tirailleurs, trente-cinq Caporaux indigènes, trente-deux Sergent indigènes et trois 
Adjudants indigènes. 

Le l6 Mai, la 7ème Compagnie stationnée à DAGANA est rendue squelette et 

rejoint SAINT-LOUIS. 

Le 25 Septembre, le Colonel VAUTRAVERS prend le commandement du 

Régiment en remplacement du Colonel MAROIX rapatrié. Le 1er Octobre, le Bataillon 
N° 8 de Tirailleurs Sénégalais stationné à SAINT-LOUIS, est dissous, en exécution de 
l'Ordre Général N° 15 du Général de Division Commandant Supérieur des Troupes du 
Groupe de l'A. O. F., en date du 13 Septembre 19l.il, deux Compagnies de ce Bataillon 
passent au 1er Régiment de Tirailleurs Sénégalais. 

Par suite le Colonel Commandant le Régiment décide que l'organisation du 

Régiment sera la suivante, à la date du 1er Octobre. 

S. H. R. (ROGNAT Nord) ; 1er, 2ème, 4ème Compagnies (1er Bataillon stationné 

au Camp N’DAR TOUTE) ; 3ème, 5ème, 7ème Compagnies (2ème Bataillon stationné 
au Camp Nord, préalablement occupé par le Bataillon N° 8 de T. S. dissous) : Portion 
Centrale. 6ème Compagnie, (stationnée en CASAMANCE répartie en quatre 
détachements) ; KAMOBEUL, DIEMBÉRING, DIOULOULOU, BIGAONA. 8ème 
Compagnie (stationnée à PODOR avec une Section détaché à DAGANA).    

Le bureau liquidateur, chargé de la liquidation du Bataillon N° 8 de Tirailleurs 

Sénégalais dissous, est rattaché au 1er Régiment de Tirailleurs Sénégalais.   

     

 

1922 —

  

Nombre de recrues incorporées 

  600. 

 

Nombre de Tirailleurs envoyés à l'extérieur : 

500. 

 

1923 —

  

Nombre de recrues incorporées :    

 

1054. 

Nombre de Tirailleurs envoyés à l’extérieur :  

  400. 

 
18 Août :

 Le Colonel VAUTRAVERS passe le Commandement du Régiment au 

Chef de Bataillon TOURENG. 

 

14 Octobre :

 Le Colonel LORIN in prend le commandement du Régiment. 

 

1924 —

  

Nombre de recrues incorporées 

  1060. 

 

Nombre de Tirailleurs envoyés à l'extérieur : 

1000. 

 

1925 —

  

Nombre de recrues incorporées :    

 

1055. 

Nombre de Tirailleurs envoyés à l’extérieur :  

 1102. 

 
5 Janvier :

 Visite, à SAINT-LOUIS, du Maréchal PÉTAIN.  

5 Mars :

 Visite, à SAINT-LOUIS, du Maréchal FRANCHET d'ESPÉREY. 

 

1926 —

  

Nombre de recrues incorporées 

  1550. 

 

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Nombre de Tirailleurs envoyés à l'extérieur : 

1100. 

 
30 Avril :

 Le Colonel LORIN passe le commandement du Régiment au Colonel 

RENAULD. 

 
1927—

   

Nombre de recrues 

incorporées 

  1540. 

 

Nombre de Tirailleurs envoyés à l'extérieur : 

1177. 

 
16 Juillet :

 le Colonel RENAULD passe le commandement du Régiment au 

Colonel AVERLANT. 

 

1928 — 31 Mars :

 Réception du nouveau Drapeau du 1er Régiment de Tirailleurs 

Sénégalais comportant l’inscription de toutes les batailles arrêtées au B.O.C., P. P., 
N°46, du 15 Novembre 1926, page 277. 

 
25 Avril :

 Expédition en FRANCE de l'ancien Drapeau du 1er Régiment de 

Tirailleurs Sénégalais. 

Nombre de recrues incorporées :   

 

1469.  

Nombre de Tirailleurs envoyés à l'extérieur : 

1090. 

 
Au cours de l'année, aménagement de la salle d'honneur du cercle des Officiers, 

par le placement de :  

 

 

Panneaux donnant, en lettres dorées, les inscriptions figurant sur le Drapeau du 1er 
Régiment de Tirailleurs Sénégalais et les noms des Grands Coloniaux qui se sont 
distingués dans l'exploration, la conquête et la pacification de l’AFRIQUE 
OCCIDENTALE FRANÇAISE. 
 

 

Tableaux relatant les citations à l'Ordre de l’Armée obtenus par les Bataillons de 
Tirailleurs Sénégalais pendant la Grande Guerre 1914 - 1918. 

 

 

Tableaux donnant le nom des batailles inscrites sur les Drapeaux ou Étendards : 

 
a) : des Régiments d'Infanterie et d'Artillerie Coloniale existant en ce moment. 
b) : des   Régiments d'Infanterie et d'Artillerie Coloniale dissous. 
 

 

Portraits des Maréchaux ou Généraux qui se sont illustrés au cours du la Grande 
Guerre 1914-1918. 

 

 

Quelques-uns des Fanions des Bataillons de Tirailleurs Sénégalais qui ont participé à 
la Grande Guerre et de celui de l'Escadron des Spahis Sénégalais, dissous. 

 

 

Panoplies prêtées par l'Annexe d'Artillerie de Saint-Louis. 

 

 

Cadres renfermant les photographies de nos Grands Coloniaux Africains, du 
monument élevé à REIMS « Aux héros de l'Armé Noire », et des Aviateurs de 
SAINT-ROMAN, MOUNEYRES, COSTES et Le BRIS. 

 

1929 —

  

Nombre de recrues incorporées 

  886. 

 

Nombre de Tirailleurs envoyés à l'extérieur : 

577. 

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1er Mai 

:

 Le Colonel AVERLANT, rentrant en FRANCE, quitte le 

commandement du Régiment.