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TraditionExpérienceVeyron 16.4Grand Sport
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Evolution du designEvolution technique

Le défi de l’évolution

Les exigences techniques qui s’imposaient aux créateurs de la Veyron 16.4 n’auraient pas pu être plus complexes.
Il leur fallait créer une automobile qui n’avait jamais existé. L’objectif avoué était la mise au point d’une voiture de série, en mesure, sur les circuits, de se mesurer aux formules 1 mais qui soit également adaptée à une utilisation au quotidien.

La Veyron remplit cette mission. Avec ses 1001 CV disponibles à chaque instant avec un simple coup de pédale et avec son concept de sécurité issu de la formule 1, elle peut atteindre les 400 kilomètres/heure en moins d’une minute. Cette puissance sans précédent a nécessité une série d’innovations technologiques qui n’avaient jusqu’à aujourd’hui, jamais été rassemblées dans un véhicule de série. De nombreuses pièces n’étaient jusqu’alors pas disponibles auprès des fournisseurs du monde entier. Les pompes à essences disponibles ne permettaient, par exemple, de livrer au moteur de la Veyron qu’une puissance maximale de 650 CV. La seule boîte DSG 7 vitesses disponible dans le monde n’existait, avant la Veyron que sur le papier. De même, la centrale de commandes hydrauliques constitue une véritable innovation: elle assiste l’automobile lors du freinage et du braquage, commande l’aileron arrière, les clapets de diffuseur et règle l’assiette de la Veyron, avec une hauteur de châssis qui varie entre 65 et 125 mm selon la vitesse. Pour toutes ces nouveautés, un critère prévalait: ils doivent fonctionner parfaitement ensemble. Et en ce qui concerne la perfection, Bugatti dispose de sa propre définition; une définition qui ne tolère aucun compromis.

Les vitesses maximales de la Veyron sont, à tout moment, disponibles à volonté. Un des facteurs clés réside dans l’aérodynamique qui pour chaque vitesse, sélectionne le parfait équilibre entre résistance à l’air, portance aérodynamique et appuis. Les constructeurs ont continuellement modifié de nombreux détails de la/ carrosserie, notamment au niveau des becquets avant et arrière, de sorte qu’arriva le moment où plus aucune soufflerie au monde ne fut plus en mesure de simuler les vitesses nécessaires. Le bolide sportif dût alors, pour chaque modification, systématiquement retourner sur circuits pour une série de tests.

Essais en soufflerie

Essais en soufflerie
La première voiture du stade de construction 3 dans la soufflerie de l’écurie Sauber. Peu de temps après, cette voiture a franchi pour la première fois le mur des 400 km/h sur le circuit d’essais à grande vitesse d’Ehra.

Mise à l’épreuve des pneumatiques