On considère que le
système respiratoire des oiseaux est le plus perfectionné et le plus efficace du
règne animal. Pour pouvoir l'observer, il faut disséquer un oiseau. On peut par
exemple disséquer un poussin...
Pour voir les étapes pour disséquer un poussin :
La dissection du poussin
On peut ainsi observer la trachée et les poumons d'un poussin
:
Le système
respiratoire des oiseaux se caractérise par la taille relativement petite des
deux poumons et par le fait que ceux-ci sont reliés à des sacs aériens, genre
de petites poches situées dans le corps de l’oiseau. Les poumons et les sacs
aériens sont remplis d’air et vidés grâce à l’action des muscles du poitrail.
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L'air rentre par
les narines ou par le bec.
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La trachée
amène l'air, à la base du cou elle se sépare en deux bronches, chacune
reliée à un poumon et aux sacs pulmonaires auxquels celui-ci est relié. C’est
au point de jonction des deux bronches que se situe le
syrinx.
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Le poumon est
l’organe respiratoire qui permet d’échanger les gaz respiratoires. Les poumons
des oiseaux sont rigides, leur taille ne change pas au cours de l'inspiration
et de l'expiration. Chaque poumon est pénétré par une bronche qui se divise en
de très nombreuses bronches elles mêmes divisées en petites bronches. Les
petites bronches arrivent dans un réseau de petites bronches appelées
parabronches. Leur longueur varie de 1 à 4 cm,
leur diamètre de 1 à 2 mm. La paroi des parabronches est percée d'innombrables
orifices qui conduisent à des chambres d'un diamètre de 0,1 mm. Ces chambres
sont unis par un réseau de "capillaires aériens" de 3 à 10 µm, entrelacés avec
un réseau très dense de capillaires sanguins.
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On appelle sac
aérien chacune des poches pouvant se remplir d'air et formant une partie de
l'appareil respiratoire des oiseaux. Leur nombre varie suivant les espèces,
ils peuvent représenter une partie importante du volume corporel de l’oiseau
(jusqu’à 18 % chez le canard colvert, par exemple). Ils n’interviennent pas
directement dans l’absorption du dioxygène dans le sang (comme les alvéoles
pulmonaires chez l’homme), mais jouent un rôle essentiel dans la circulation
de l’air (ils fonctionnent comme des soufflets) et aident à refroidir le corps.
La présence de plumes réduit la ventilation de l'épiderme et empêche les
oiseaux d'avoir une respiration cutanée.
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