La respiration dans le monde animal

2 Quels sont les différents types d'organes qui permettent aux oiseaux de respirer ?

On considère que le système respiratoire des oiseaux est le plus perfectionné et le plus efficace du règne animal. Pour pouvoir l'observer, il faut disséquer un oiseau. On peut par exemple disséquer un poussin...

Pour voir les étapes pour disséquer un poussin : La dissection du poussin

On peut ainsi observer la trachée et les poumons d'un poussin :

Le système respiratoire des oiseaux se caractérise par la taille relativement petite des deux poumons et par le fait que ceux-ci sont reliés à des sacs aériens, genre de petites poches situées dans le corps de l’oiseau. Les poumons et les sacs aériens sont remplis d’air et vidés grâce à l’action des muscles du poitrail.

 

  • L'air rentre par les narines ou par le bec.

  • La trachée amène l'air, à la base du cou elle se sépare en deux bronches, chacune reliée à un poumon et aux sacs pulmonaires auxquels celui-ci est relié. C’est au point de jonction des deux bronches que se situe le syrinx.

  • Le poumon est l’organe respiratoire qui permet d’échanger les gaz respiratoires. Les poumons des oiseaux sont rigides, leur taille ne change pas au cours de l'inspiration et de l'expiration. Chaque poumon est pénétré par une bronche qui se divise en de très nombreuses bronches elles mêmes divisées en petites bronches. Les petites bronches arrivent dans un réseau de petites bronches appelées parabronches. Leur longueur varie de 1 à 4 cm, leur diamètre de 1 à 2 mm. La paroi des parabronches est percée d'innombrables orifices qui conduisent à des chambres d'un diamètre de 0,1 mm. Ces chambres sont unis par un réseau de "capillaires aériens" de 3 à 10 µm, entrelacés avec un réseau très dense de capillaires sanguins.

  • On appelle sac aérien chacune des poches pouvant se remplir d'air et formant une partie de l'appareil respiratoire des oiseaux. Leur nombre varie suivant les espèces, ils peuvent représenter une partie importante du volume corporel de l’oiseau (jusqu’à 18 % chez le canard colvert, par exemple). Ils n’interviennent pas directement dans l’absorption du dioxygène dans le sang (comme les alvéoles pulmonaires chez l’homme), mais jouent un rôle essentiel dans la circulation de l’air (ils fonctionnent comme des soufflets) et aident à refroidir le corps.

La présence de plumes réduit la ventilation de l'épiderme et empêche les oiseaux d'avoir une respiration cutanée.