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DOSSIER SPECIAL : LA COREE DU NORD : UNE CINEMATOGRAPHIE  CACHEE

Aujourd’hui décrié comme un pays dangereux, la Corée du Nord cache toutefois en son sein une essence cinématographique qu’il serait dommageable d’oublier tant elle témoigne de l’autarcie idéologique et du climat social prolétarien.

Voici en quelques lignes l’histoire du cinéma Nord Coréen.

Le cinéma nord coréen prend naissance en 1925 dans la création de la KAP, Association Coréenne de la Littérature et des Arts du Prolétariat. Bien entendu à cette époque, la Corée n’était pas encore séparé en deux nations mais cela marquait déjà l’idée d’une certaine prééminence communiste notamment dans de nombreuses œuvres anti-japonais durant l’occupation jusqu’en 1945.

A partir de l’automne 1945, la Corée du Nord est occupé par la Russie, et la Corée du Sud par les forces américaines, départagées bientôt par le 38 e parallèle.

En février 1947 le Studio de films Coréen, organisation et emplacement des plateaux de tournages de longs métrages, s’installent à Pyongyang où l’on commence à faire des films comme My Village en 1948.

Malheureusement les bombardements américains de 1950 détruisent les lieux, les bâtiments du Studio des films Coréens et handicapent fortement la production coréenne.

Durant la guerre, entre 1950 et 1953 de nombreux artistes du Sud de la Corée immigre pour le Nord car les aides financières soviétiques permettent la mise en oeuvres de nombreux projets cinématographiques et aboutissent techniquement entre 1954 et 1956 aux premières ébauches de la couleur sur pellicule alors que les sud coréens avaient déjà réalisé leur premier film couleur en 1949 avec Women’s Diary.

En 1959 est fondé cette fois ci  Le studio Coréen des films du 8 février  qui sera nord coréen à part entière et débouchera sur de nombreuses œuvres pro-militaristes comme Order No.27 (1986) et A Bellflower (1987), des long métrages qui ont bénéficié d’une excellente exportation pour certains festivals dont celui de Udine en Italie.

C’est justement grâce à ce festival que l’on a pu découvrir un échantillon de la cinématographie nord coréenne encore inconnue dans les références historiques du cinéma. Tout dépendait de la bonne grâce de Kim Jong Il à donner des informations sur les œuvres de sa dictature.

Justement en 1966 toutes les réalisations nord coréennes doivent d’abord passer entre les mains de Kim Jong Il alors fils du dictateur en place Kim Il-Sung.

Pour apporter du sang neuf et de la créativité en Corée du Nord, l’Etat ne semble pas avoir peur de kidnapper des artistes sud coréens. C’est ce qui arrive en 1977 avec Yun Chong-Hi une actrice de Séoul vivant en France qui manque d’être enlevé lors d’un voyage à Zagreb.

En 1978, la perfidie nord coréenne réussit puisque l’actrice Choe Eun-Huei disparaît lors d’une visite à Hong Kong. Six mois plus tard c’est son ancien époux, un ami proche de Shing Sang-Ok qui est capturé.

L’an 1984, quelques mois avant l’apparition de son film The Emissary who did not return au festival de Karlovy Vary, la presse révèle que Choe Eun-Huei et son ancien compagnon vivent contre leur gré en Corée du Nord et dans certains pays européens de l’Est !

Par miracle en 1986, les deux acteurs sud coréens prirent refuge à l’ambassade américaine de Viennes. Heureuse fin puisqu’à l’heure actuelle le couple vit aux Etats-Unis.

Malheureusement des histoires comme celles-ci sont fréquentes.

L’appareil étatique tout puissant s’est depuis assagi mais continue d’abreuver les nords coréens en long métrage anti-japonais, sur la Guerre de Corée et du besoin brut de brandir le drapeau communiste.

Afin de ne pas laisser mourir son cinéma, la Corée du Nord s’essaye au co-production avec la Russie, les pays de l’Europe de l’Est et même l’Italie qui donnera lieu à un des derniers long métrages nord coréen en date : Ten Zu - The Ultimate Mission, un film d’espionnage dont le réalisateur Ted Kaplan est tout juste un pseudonyme du réalisateur Park Jong-Ju et de du méditerranéen Ferdinando Bali.

Au final le cinéma coréen est au croisé de plusieurs genres : film de guerre sur le conflit de 1950-1953, films d’espionnage avec comme ennemi la Corée du Sud et enfin les films historique mettant en avant les héros de la nation communiste. Tels en sont A BellFlower dont le message du film est « n’allez plus en ville, mais faites de vos villages de meilleurs lieux où vivre » ou bien encore en 1997 Myself in the Distant Future dont le thème rapporte aux nords coréen de « devenir un héros d’aujourd’hui », ou enfin en 1999 Forever in our Memory titre prédicateur qui met le peuple et l’armée main dans la main afin d’affronter les difficultés de la vie, de la pauvreté et des rations de nourriture.

Ce dernier registre de long métrages est au centre de la définition du « cinéma moderne » de la Corée du Nord et donne certainement les plus grands indices sociaux de la vie menée aujourd’hui à Pyongyang et ses alentours. On y voit des nords coréens ornés de médaille de guerre, des enfants tenant des petits fanions du drapeau de la nation, des bannières de propagandes flottant sur les grandes places, mais aussi des brigades féminines aux uniformes de guerre marchant t aux côtés d’immenses immeubles communistes de la capitale. Une incroyable vision de la mégalomanie de Kim Jong-Il et de sa folie militaire.

Quel est donc l’avenir de cette cinématographie ?

Son avenir comme son histoire ne changera pas tant que ne s’amorcera pas une entente entre les deux Corée. Le cinéma nord coréen continuera à être l’outil de propagande qu’il a toujours été dans ses frontières comme à l’export. Mais malgré cette influence politique, les œuvres nord coréennes sont indispensables à tous les cinéphiles portant intérêt à l’histoire de ce pays et au développement communiste sur cette péninsule.


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