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CRID 14-18

 

 

 

 

 

 












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et de Débat

sur la guerre
 
de 1914-1918




 

Index des unités

Index topographique

Bibliographie

Liste des abréviations

Présentation générale




La bataille de l'Aisne (avril - juin 1917) :

La 17e division d'infanterie


Commandant : Lancrenon depuis août 1915
Rattachement : Jusqu’au 17 avril : 9e CA 5e armée
17-19 avril : hors CA 5e armée
19 avril-5 juin : 9e CA 5e puis (21 avril) 10e armée
5 juin-fin juin… : hors CA 10e armée
Composition avril-juin 1917 : 90e RI (Chateauroux)
290e RI (idem)
68e RI (Le Blanc)
268e RI (idem)

6e RG (9e bat., 1ère et 51e compagnies)
Sources :

Laurentin (1965), Bataille et Paul (1965)

Historique général :

- 16 avril : doit avancer derrière les troupes d’assaut (l’objectif dont on parle alors dans la division est le camp de Sissonne). Canons allemands non réduits au silence avec des obus qui parviennent jusqu’à la 17e en seconde ligne (Bataille et Paul, 159)
- Nuit du 18 au 19 avril : ordre de se mettre en marche pour relever en première ligne face à la route 44 et à droite des premières pentes du Chemin des Dames (Bataille et Paul, 159-160).
- 20 avril-15 mai : secteur au nord de la Ville-aux-Bois (AFGG).
- 15 mai-5 juin : secteur étendu à gauche jusque vers Chevreux (AFGG).
Bataille et Paul (161-162) évoquent la longueur des boyaux d’accès aux premières lignes qui rend les relèves périlleuses, le caractère mal adapté des lieux de repos et l’énorme densité de troupes juste en arrière du front, la mauvaise distribution de la nourriture, l’arrêt des permission et la suspension du courrier.
- 5 juin : retrait du front et repos jusque début juillet vers Fère-en-Tardenois (AFGG).
Description par Bataille et Paul du conseil de guerre de la division (« nous étions nous-mêmes de toutes les audiences », p. 179) : capitaine Cassagnau (commissaire du gouvernement), camaraderie des défenseurs (sergent Pathouot, ancien premier secrétaire de la conférence des avocats, René de Planhol, lieutenant de Sèze, sergent Vermale, avocat au barreau de Paris), président : colonel Mariani.


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Régiments et bataillons :

90e RI
(colonel Jumelle, selon Bataille et Paul p. 169)

- Monte en ligne à partir du 19 avril, et retour périodique ensuite aux tranchées de la Ville-aux-Bois et de la route 44 (Bataille et Paul, 163).
- 20-21 mai : à Ventelay, 2 bataillons refusent de monter en ligne (3 conseils de guerre, 1 condamné à mort gracié) (Pedroncini, p. 118)
- 22 mai : des éléments du régiment qui participent à l’attaque du bois des Chevreux avec la 18e DI.
Récit Bataille et Paul (164 et sq) : relève semblable aux autres dans la nuit du 22 mai. Ordre reçu de remonter aux tranchées qu’ils viennent de quitter pour le 2e bataillon. Regroupement sans incident, mais refus de bouger au signal. Tout le reste du régiment qui vient assister à cette révolte silencieuse. Puis progressivement départ. Tout semble en rester là, mais ordres de sévir transmis par le porte-parole du général Niessel, lequel se déplace lui-même pour exiger devant tout le bataillon rassemblé les sanctions demandées. Refus du commandant Favart qui se « sacrifie » et qui est relevé. Début juin, conseil de guerre de deux soldats accusés et attitude clémente du conseil (désapprobation du commissaire du gouvernement même devant l’accusation de ces deux hommes). D’après le récit de Bataille et Paul, c’est cette affaire qui coûtera son commandement au général Niessel, après enquête sur les pressions qu’il aurait faites sur le conseil de guerre.
Précisions Rolland (59-60) sur la mutinerie : insultes au capitaine et aux hommes qui marchent. Enquête demandée au GQG par le député Brennier et diligentée par Franchey d’Esperey.
- Changement de secteur plus tard, vers le monument d’Hurtebise et la Caverne du Dragon.


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268e RI
Régiment du capitaine Laurentin (19e Cie en avril 1917) jusqu’à sa dissolution en juin 1918

Récit de Laurentin, 181-190 :
- février-avril 1917 : après la Somme, repos dans la région de Compiègne .
- 16 avril (Jonchery sur Vesle, dans l’armée de poursuite) : départ à 5h, voit Reims brûler à droite, « la brigade chemine, les troupes et les convois souvent dans un ordre parfait » ; ordre du jour de Nivelle circule ; général Andrieux vient informer le commandant que les 2 premières lignes allemandes sont prises et que les Allemands auraient contre-attaqué à Craonne sans succès ; des trains de blessés qui défilent, des noirs ; 13h15 : nouveau train de blessés (des Français et des Allemands)
- 17 avril : départ 3h30, nouvelle marche, pénible (boue), des bois de Romain aux bois de Gernicourt près de l’Aisne. Le soir, la pluie cesse. « Il paraît cependant que nos succès ne sont pas si beaux qu’on les espérait et que nous n’aurons pas l’occasion de remplir notre rôle d’armée de poursuite ».
- 19 avril : vie inactive sous la tente.
- 20 avril : retour de Guyencourt à Ventelay. Cantonnement en baraques. Succès « très limités » de Craonne et de la Ville-aux-Bois. « Il en a été de cette attaque comme les autres (…). Nos nouveaux chefs veulent refaire, en quelques jours, ce qui a échoué après quatre mois de préparation ».
- 30 avril : montée en ligne (vue du champ de bataille « aux mille lueurs, aux mille éclatements » depuis les hauteurs de l’Aisne).
- 1er mai : reconnaissance du secteur, tranchées conquises reliées aux anciennes positions par un fragile boyau étroit et peu profond (0,60 m). « Tanks, pitoyables, gisent partout dans la plaine de Corbény ».
- 3-20 mai : visite la première ligne (700m en rampant pour l’atteindre) pour voir ses hommes des deux sections de tête. Ses visites régulières le font respecter des hommes.
- 21 mai : retour à Ventelay. Puis repos vers Nancy, et secteur calme en Lorraine selon le commentaire. MAIS : parle du « petit poste de la route 44 » à la date du 31 mai : épisode de la riposte au VB contre les petites torpilles que les Allemands envoient régulièrement, puis de la contre-riposte allemande au canon de 105 (nombreux morts). Presque rien ensuite dans le carnet jusqu’en novembre 17.


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Élément du 6e RG (9e bat., 1ère et 51e compagnie)

Historique régimentaire (9/1)
- 15-16 avril : les sapeurs bivouaquent une nuit dans le bois de Roucy et partent au petit jour à Pontavert. Compagnie qui stationne sous le bombardement allemand est finalement repliée dans les abris du bois des Tombes
- jusqu’au 1er juin : dans les abris du bois de Beaumarais, travaux au bois Besnard, à la butte de l’Edmond et à Craonnelle.
- 1er juin-début juillet : repos (camp des Romains, ferme de la Croix Blanche près de Fresnes, Montcourville).
- jusqu’au 30 juillet : secteur de la ferme d’Hurtebise (bivouac au Moulin Rouge, près d’Oulches). Attaque allemande du 26 juillet : un sergent et des sapeurs prisonniers pendant 24h dans la Caverne du Dragon. Puis Lorraine.



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