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AXE III 

 

S

TRUCTURER ET EQUILIBRER 

 

UN SYSTEME TERRITORIAL 
PERMETTANT DE REUSSIR 
DURABLEMENT L

’

UNITE REGIONALE

 

 

 

 
 

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AXE III

 

 

S

TRUCTURER ET EQUILIBRER UN SYSTEME TERRITORIAL 

PERMETTANT DE REUSSIR DURABLEMENT L

’

UNITE 

REGIONALE

 

 

 

Une nouvelle Ă©tape dans l’histoire du dĂ©veloppement 
Ă©conomique et territorial de l’Ile-de-France 

 
L’organisation urbaine de l’Ile-de-France s’est historiquement mise en 
place Ă  partir d’un grand nombre de localitĂ©s inscrites dans un mĂȘme 
espace Ă©conomique s’étendant bien au-delĂ  des limites administratives 
actuelles de la rĂ©gion. Au cours des siĂšcles derniers, l’émergence de Paris 
comme capitale, puis son inexorable dĂ©veloppement politique, 
Ă©conomique et urbain, n’ont eu de cesse d’étendre son influence sur ce 
rĂ©seau de villes, selon un gradient partant de la proche banlieue jusqu'aux 
rĂ©gions limitrophes. 
 
Un certain nombre de polaritĂ©s Ă©loignĂ©es se trouvent plus que jamais 
placĂ©es sous l’influence de la capitale : Nemours, Montereau-Fault-Yonne, 
Provins encore en Ile-de-France, mais aussi CompiĂšgne, ChĂąteau-Thierry, 
Nogent-sur-Seine, Sens, Montargis, Chartres, Dreux, Evreux, Rouen, 
Beauvais, Amiens, Reims... 
 
Cette armature urbaine rĂ©sulte d’échanges Ă©conomiques importants 
s’étant dĂ©roulĂ©s pendant des siĂšcles dans le cadre d’un systĂšme local et 
continental. 
 
 
Aujourd’hui, la mĂ©tropole francilienne est intĂ©grĂ©e dans un systĂšme 
mondial. Le grand dĂ©fi Ă  venir pour la rĂ©gion Ile-de-France est donc de 
parvenir Ă  inscrire, dans son territoire, l’équilibre dynamique indispensable 
Ă  son dĂ©veloppement, dont la rĂ©ussite relĂšve de deux types d’enjeux : 
 

 
 

ƒ

 

des enjeux de compĂ©titivitĂ© mondiale

, de concentration et de 

spĂ©cialisation Ă©conomique et industrielle, 

 

ƒ

 

des enjeux d’unitĂ© rĂ©gionale

, de dĂ©veloppement des territoires 

Ă©loignĂ©s de Paris ou  en retrait  ou, par rapport Ă  la dynamique de 
la rĂ©gion, et de prĂ©servation de la diversitĂ© du tissu Ă©conomique. 

 
 

Le polycentrisme 
comme politique d’amĂ©nagement et de dĂ©veloppement 

 
Le systĂšme territorial apte Ă  gĂ©rer la conjonction de ces deux types 
d’enjeux, est basĂ© sur le 

polycentrisme

, qui fonde actuellement le 

dĂ©veloppement de l’Ile-de-France. Cette politique, menĂ©e avec constance 
par l’Etat et les acteurs locaux, a jetĂ© les bases d’une armature urbaine 
renouvelĂ©e, s’appuyant essentiellement sur les villes nouvelles, mais 
aussi les villes « relais», les territoires prioritaires
 
 
Aujourd’hui, 

cette structuration du systĂšme territorial doit ĂȘtre 

approfondie

 selon deux directions : 

 

ƒ

 

le polycentrisme doit maintenant ĂȘtre envisagĂ© selon une 
dimension Ă©conomique stratĂ©gique 

et s’articuler autour de 

Territoires Ă©conomiques majeurs (TEM)

 qui servent la 

compĂ©titivitĂ© de la mĂ©tropole Ă  l’échelle mondiale en contribuant Ă  
son attractivitĂ© internationale. Outre les villes nouvelles qui sont 
encore dans une phase de maturation de leur identitĂ© urbaine et 
Ă©conomique, il convient de renforcer les polaritĂ©s existantes, 
comme Orly, Roissy et La DĂ©fense, porteuses de potentialitĂ©s de 
dĂ©veloppement importantes et prĂ©sentant des spĂ©cialisations 
Ă©conomiques. Deux catĂ©gories de TEM sont distinguĂ©es ; ceux 
marquĂ©s par une identitĂ© Ă©conomique spĂ©cifique affirmĂ©e et dĂ©jĂ  
porteurs de visibilitĂ© internationale, et ceux en voie d’affirmation. 
Tout l’enjeu est aujourd’hui d’organiser ces Territoires 
Ă©conomiques majeurs, en valorisant leurs spĂ©cialisations 
Ă©conomiques Ă  visibilitĂ© internationale,  et en organisant leur 
diffĂ©renciation/complĂ©mentaritĂ© en les faisant fonctionner en 
systĂšme.  

 

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ƒ

 

le polycentrisme doit ĂȘtre affinĂ©.

 Au delĂ  des principaux pĂŽles Ă  

visibilitĂ© internationale, il importe de considĂ©rer les polaritĂ©s de 
moindre niveau, proches ou Ă©loignĂ©es de Paris, et de les 
organiser en un rĂ©seau offrant une bonne capacitĂ© de service. 
Pour cela, un bon maillage en transport apparaĂźt indispensable, 
notamment sur les liaisons les plus importantes pour le 
dĂ©veloppement de la rĂ©gion d’ici trente ans. L’enjeu est 

de 

maintenir la diversitĂ© globale du tissu Ă©conomique

 rĂ©gional, 

basĂ©e sur l’existence de territoires offrant des spĂ©cialisations 
Ă©conomiques spĂ©cifiques, indispensables Ă  l’équilibre et Ă  l’unitĂ© 
de la rĂ©gion. Chaque territoire doit aussi prĂ©senter une certaine 
part de diversitĂ© Ă©conomique, garante de sa pĂ©rennitĂ© et rĂ©ponse 
Ă  la nĂ©cessaire diversitĂ© de qualification de ses actifs. 

 

Le systĂšme territorial dĂ©coulant de la vision des CCI de Paris Ile-de-
France pour l’avenir de la rĂ©gion Ă  l’horizon 2030, basĂ© sur ce 

polycentrisme

 renouvelĂ© et affinĂ©, doit permettre de fonder 

l’unitĂ© 

rĂ©gionale. 

 
L’armature urbaine ainsi proposĂ©e doit permettre de garantir, par la vitalitĂ© 
des Ă©changes qu’elle supportera et son ouverture sur le monde, la 

robustesse

 Ă©conomique et sociale de la rĂ©gion pour les dĂ©cennies futures. 

 
 

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ORIENTATION STRATEGIQUE 3.1

 

 
Le renforcement de l’armature urbaine par la diversitĂ© 
des polaritĂ©s et l’amĂ©lioration de leur mise en rĂ©seau 

 
 

A l’horizon 2030, la mĂ©tropole francilienne se structurera autour de 
polarités

, expression de la conjugaison rĂ©ussie entre dĂ©veloppement 

Ă©conomique et dĂ©veloppement territorial.  
 
Sur l’ensemble des localitĂ©s composant l’Ile-de-France, un certain nombre 
ont vocation Ă  polariser l’espace autour d’elles, c’est-Ă -dire Ă  ĂȘtre un 
centre moteur de l’activitĂ© Ă©conomique et sociale, en accueillant des 
emplois et des fonctions urbaines (commerciales, administratives, 
d’habitat, d’éducation/ formation, de santĂ©, d’équipements publics et 
culturelles
).  
 
De maniĂšre gĂ©nĂ©rique, 

un pĂŽle

 est un espace (rĂ©el ou virtuel) oĂč il se 

produit une coordination entre divers acteurs qui se rĂ©unissent par 
convergence d’intĂ©rĂȘt. Un pĂŽle de compĂ©titivitĂ© est un exemple d’espace 
« virtuel » Ă©conomique et industriel permettant de rĂ©unir divers acteurs sur 
la base de projets. 

Une polarité

 (par exemple, un pĂŽle urbain) constitue 

un espace « rĂ©el » oĂč les acteurs ont des intĂ©rĂȘts identiques, par le fait 
mĂȘme qu’ils occupent le mĂȘme territoire et s’organisent pour le 
dĂ©velopper et le rendre attractif

1

 
Parmi toutes les polaritĂ©s franciliennes identifiables, les plus dĂ©veloppĂ©es 
ont vocation Ă  rayonner Ă  l’échelle rĂ©gionale, voire Ă  une Ă©chelle plus 
large. 

Les CCI de Paris Ile-de-France ont donc dĂ©fini trois niveaux de 

polarités :

 

 

polaritĂ©s Ă  fort potentiel de rayonnement ;  

polaritĂ©s Ă  rayonnement rĂ©gional ;  

polaritĂ©s Ă  rayonnement local. 

 
 

                                                 

1

 

Nous utilisons le terme « polaritĂ© Â» et non Â« pĂŽle Â» pour ne pas introduire de confusion avec le terme 

aujourd’hui consacrĂ© de « pĂŽle de compĂ©titivitĂ© Â», mais aussi pour parler d’une catĂ©gorie gĂ©nĂ©rique, 
respectant la diversitĂ© des cas de figure que reflĂštent nos catĂ©gories dĂ©finies ci-aprĂšs.

 

La proximitĂ© et l’importance des polaritĂ©s irriguent et structurent un 
espace central formĂ© par le

 cƓur de mĂ©tropole.

 La combinaison des 

fonctions urbaines, mĂ©tropolitaines et d’emploi qui en rĂ©sulte, assure Ă  cet 
espace un important rayonnement qui est vital au systĂšme territorial 
francilien. Par contre la convergence d’intĂ©rĂȘt n’a pas forcĂ©ment eu lieu, et 
de toute façon ne pourra s’opĂ©rer que sur la base d’une stratĂ©gie de 
dĂ©veloppement diffĂ©renciĂ© Ă  visibilitĂ© internationale. 
 
Pour cela, il faut organiser les polaritĂ©s en rĂ©seau selon des territoires 
dĂ©finis sur la base de leur cohĂ©rence spatiale, mais surtout sur leurs 
spĂ©cialisations Ă©conomiques : ce sont 

les Territoires Economiques 

Majeurs (TEM). 

 
En dehors des TEM et du cƓur de mĂ©tropole, c’est-Ă -dire en grande 
couronne, les polaritĂ©s structurent 

des bassins de vie 

essentiels Ă  la 

diversitĂ© rĂ©gionale. 
 
Enfin, ce que nous dĂ©nommons les 

« espaces centraux du cƓur de 

métropole »

 reflĂštent les spĂ©cificitĂ©s Ă©conomiques et territoriales de la 

zone dite « dense » (Paris et son environnement proche). 
 

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98 

OBJECTIF 3.1.1 :

 Structurer les bassins de vie en grande 

couronne et mieux les relier entre eux et avec le cƓur de 
mĂ©tropole  

 
 
Les espaces situĂ©s en grande couronne sont animĂ©s par 18 polaritĂ©s, 
situĂ©es au minimum Ă  30 km de Paris. Elles forment un rĂ©seau espacĂ© de 
20-30 km autour de :  
 

Huit polaritĂ©s Ă  rayonnement rĂ©gional

 : Rambouillet, Meaux, 

Coulommiers, Provins, Montereau-Fault-Yonne, Fontainebleau-
Avon, Nemours et Etampes ;  

 

Dix polaritĂ©s locales

 

: Persan-Beaumont, Magny-en-Vexin, 

Houdan, Dourdan, Milly-la-ForĂȘt, Nangis, La FertĂ©-Gaucher, 
ChĂątres, La FertĂ©-sous-Jouarre, Lizy-sur-Ourcq.  

 
Ces polaritĂ©s sont gĂ©nĂ©ralement des centralitĂ©s historiques. Elles ont 
d’importantes richesses patrimoniales et naturelles.  
 
Au niveau Ă©conomique, ces polaritĂ©s animent des bassins d’emplois

2

 avec 

des spĂ©cialisations qui viennent notamment conforter et dĂ©velopper la 
diversification de l’économie rĂ©gionale (cf. Axe II, Objectif 2.1.4 : Conforter 
les spĂ©cialisations Ă©conomiques locales). 
 
Ces polaritĂ©s concentrent Ă©galement une importante offre de services

3

Cette concentration gĂ©nĂšre des dĂ©placements pour les besoins des 
entreprises, des salariĂ©s et des rĂ©sidents des communes avoisinantes. En 
fonction de leur implantation gĂ©ographique et du niveau de services, ces 
polaritĂ©s attirent vers elles des territoires Ă©tendus. Afin d’illustrer ce 
propos, la carte

4

 ci-aprĂšs, intitulĂ©e « L’économie rĂ©sidentielle en Ile-de-

France - Emploi par commune Â», Ă©value le niveau de services de ces 
polaritĂ©s en rapportant les effectifs concernĂ©s Ă  la population rĂ©sidente. 

                                                 

2 Communes dont au moins

 

15 % des actifs travaillent sur ces pĂŽles ou centralitĂ©s. Sources : DRE Ile-de-France 

« Le fonctionnement de l’aire urbaine de Paris. RĂ©alitĂ© des sous bassins d’emploi et de vie », Garp 2003, CCI 77.

 

3 La nomenclature comprend les secteurs : santĂ© et action sociale, Ă©ducation, commerce alimentaire, commerce 

non alimentaire, loisirs- culture, hĂŽtels cafĂ©s restaurants, construction

 

banques et assurances, gestion du 

territoire. Cf. Rapport DREIF « L’économie rĂ©sidentielle en Ile-de-France Â»,  mai 2005. 

4

 

Carte rĂ©alisĂ©e Ă  partir du rapport de la DREIF « Le fonctionnement de l’aire urbaine de Paris - RĂ©alitĂ© des sous-

bassins d’emploi et de vie Â» - Pascale Rohaut, Ludovic Armand, avril 2005. Sources : RGP 99, ERE 2000. 

En termes d’

économie résidentielle

5

, sur les 18 polaritĂ©s retenues, 

seules celles de Persan-Beaumont et de la FertĂ©-Gaucher se situent dans 
une classe infĂ©rieure Ă  celle de la moyenne francilienne qui est de 124 
services pour 1.000 habitants. 
 

Le principal enjeu de dĂ©veloppement territorial et Ă©conomique pour 
ces espaces est de les structurer comme de vĂ©ritables bassins de 
vie

6

 en :  

 

ƒ

  renforçant leur participation Ă  l’armature urbaine francilienne au 

cĂŽtĂ© des polaritĂ©s du cƓur de mĂ©tropole et des TEM, 

 

ƒ

  dĂ©veloppant leur attractivitĂ© sur leur environnement local, 

 

ƒ

  alliant la volontĂ© locale de prĂ©server la qualitĂ© de vie et un 

dĂ©veloppement Ă©conomique modĂ©rĂ© facteur de cohĂ©sion sociale. 

 

Recommandations : 

 

F

 

Autoriser un dĂ©veloppement raisonnĂ© de ces polaritĂ©s en 
permettant une urbanisation maĂźtrisĂ©e pour dĂ©velopper et 
diversifier l’offre de logements (notamment locatifs),  

 

F

 

DĂ©velopper les Ă©quipements structurants et l’activitĂ© Ă©conomique. 
En fonction des territoires, il convient de pouvoir :  

 

-

 

assurer la requalification et la densification de l’existant, 

 

-

 

utiliser les disponibilitĂ©s fonciĂšres.  

 

                                                 

5 La motion d’économie rĂ©sidentielle dĂ©signe les activitĂ©s locales (commerce alimentaire et non alimentaire, 

banques et assurances, hĂŽtels, cafĂ©s restaurants, loisirs et culture, gestion du territoire, santĂ© action sociale, 

Ă©ducation) dont les produits et services sont destinĂ©s Ă  ĂȘtre utilisĂ©s directement par les rĂ©sidents permanents ou 

occasionnels et les actifs du territoire. Source : DREIF « L’économie rĂ©sidentielle en Ile-de-France Â», mai 2005. 

6 Le bassin de vie est le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accĂšs Ă  la fois aux Ă©quipements et Ă  

l’emploi. 

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Septembre 2006 

99 

F

 

Pour les Zones d’ActivitĂ©s Economiques : Ă©viter le foisonnement 
d’initiatives visant Ă  dĂ©velopper des ZAE de petites tailles sur des 
territoires mal desservis, et amĂ©liorer la connexion des ZAE aux 
rĂ©seaux TIC ;  

 

F

 

Appuyer le dĂ©veloppement, la valorisation des ressources 
patrimoniales et naturelles du territoire en : 

 

-

 

renforçant une offre de loisirs Ă  destination des 
Franciliens en s’appuyant sur le patrimoine historique, la 
nature et les Ă©vĂ©nements culturels ;  

 

-

 

valorisant l’image en termes de nature et de qualitĂ© de vie 
des territoires Ă  destination des chefs d’entreprises et des 
porteurs de projets ;  

 

-

 

capitalisant sur certains Ă©quipements locaux.  

 

Prescription :  
 

A ce titre, la future carte de destination gĂ©nĂ©rale des sols doit traduire 
cette volontĂ© d’assurer le dĂ©veloppement Ă©conomique de ces polaritĂ©s en 
prĂ©voyant :  
 

F

 

de garantir une destination Ă  dominante Ă©conomique Ă  certains 
espaces, 

 

F

 

de crĂ©er de nouveaux espaces urbanisables, par une ouverture 
maĂźtrisĂ©e Ă  l’urbanisation,  

 

F

 

de rĂ©pondre aux besoins de souplesse et de flexibilitĂ© de l’activitĂ© 
Ă©conomique en la laissant s’implanter dans l’espace urbanisĂ©, 

 

F

 

de prĂ©ciser et d’organiser les transitions entre les destinations du 
sol pour Ă©viter les conflits d’interprĂ©tation. 

 

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100 

 
 

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101 

Au niveau des infrastructures de transport,

 ces polaritĂ©s bĂ©nĂ©ficient :  

 

-  d’une desserte routiĂšre radiale par des infrastructures de premier 

plan (nationales ou autoroutes) mais qui nĂ©cessitent des 
requalifications ; 
 

-  d’une mauvaise ou d’une inexistante desserte routiĂšre par des 

rocades ;  

 

d’une absence de desserte par des rocades ferrĂ©es ;  

 

-  d’une desserte par des radiales ferrĂ©es qui est variable (desserte 

par un transilien/RER (Dourdan, Etampes) ou inexistante (Milly-la-
ForĂȘt, Magny-en-Vexin). 

 
L’amĂ©lioration des dĂ©placements au sein des bassins de vie est une 
nĂ©cessitĂ© pour augmenter le niveau de rayonnement des polaritĂ©s et 
permettre un bon accĂšs Ă  l’emploi, au moins au premier niveau, au sein 
des sous-bassins franciliens. 
 

Recommandations :  

 

F

 

La crĂ©ation d’une quatriĂšme rocade autoroutiĂšre apparaĂźt dĂ©jĂ  
comme une nĂ©cessitĂ© pour garantir en particulier le bon 
Ă©coulement du trafic de marchandises du grand quart nord-ouest 
europĂ©en, qui transite par l’Ile-de-France. Cette liaison par l’est 
entre l’A1 et l’A6 serait composĂ©e du contournement nord de 
Roissy, de la dĂ©viation de Meaux, de l’amĂ©nagement de la RN36, 
du contournement de Melun ;  

 

F

 

Afin d’assurer la continuitĂ© des flux, il est nĂ©cessaire : 

 

-

 

d’amĂ©nager une liaison efficace entre l’A6 et l’A10 par la 
requalification des RN191 et RD837 ;  

-

 

de prolonger l’A12 avec raccordement entre l’A10 et 
l’A11 ;  

-

 

de rĂ©aliser la liaison nord-sud dans les Yvelines entre, 
d’une part, le Mantois - VallĂ©e de Seine et Saint Quentin 
en Yvelines (dĂ©viation de la VallĂ©e de la Mauldre, 
dĂ©viation de la RD 191), et d’autre part le Mantois-VallĂ©e 
et Cergy-Pontoise (C 13).  

F

 

Le dĂ©veloppement de ces polaritĂ©s implique : 

 

-

 

l’achĂšvement du BIP et son raccordement par A16 Ă  la 
francilienne, qui s’avĂšre indispensable pour dynamiser le 
centre Val d’Oise ;  

 

-

 

l’achĂšvement de la dĂ©viation de Meaux Ă  l’Est et au Nord ;  

 

-

 

l’amĂ©nagement de la D.231 reliant Provins Ă  Marne-la-
VallĂ©e, la crĂ©ation d’une liaison A4/A5 aux franges de la 
Seine-et-Marne et dĂ©bouchant sur un nouvel Ă©changeur 
sur l’A5 au sud de Bray-sur-Seine.  

 

F

 

Il est Ă  noter que le dĂ©veloppement de ce rĂ©seau routier est un 
support indispensable pour pouvoir dĂ©velopper une offre de 
transport en commun qui soit Ă©galement axĂ©e sur le bus, moins 
coĂ»teuse et plus en adĂ©quation avec les densitĂ©s et la 
morphologie de ces territoires. 

 

F

 

En termes de transport collectif, l’amĂ©lioration de la desserte voire 
la crĂ©ation de rocades, entre le cƓur de mĂ©tropole et les bassins 
de vie sont nĂ©cessaires. Par exemple :  

 

-

 

l’électrification de la ligne Paris/BĂąle et de la ligne de 
Coulommiers ;  

-

 

la connexion de la liaison ferrĂ©e entre le 
Paris/Lyon/Marseille et le Paris BĂąle, par l’amĂ©nagement 
de la liaison Montereau-Fault-Yonne Ă  Gouaix (Sud de 
Provins) ;  

-

 

le prolongement du RER C Ă  Rambouillet, du RER E Ă  
Meaux, et du RER B Ă  Dammartin-en-GoĂ«le ;  

-

 

l’amĂ©lioration de l’interconnexion entre les rĂ©seaux RER 
et celui du Transilien ;  

-

 

la rĂ©alisation du TCSP Melun/SĂ©nart/Corbeil-
Essonnes/Évry. 

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Septembre 2006 

102 

 

Prescription : 
 

F

 

A ce titre, la future carte de destination gĂ©nĂ©rale des sols doit faire 
figurer les Ă©ventuels tracĂ©s des infrastructures routiĂšres et 
ferroviaires qui permettront d’amĂ©liorer la desserte de ces 
polaritĂ©s (cf. objectif suivant).

 

OBJECTIF 3.1.2 :

 Prendre en compte les spĂ©cificitĂ©s du 

« CƓur de mĂ©tropole » 

 
 
Le « CƓur de MĂ©tropole Â» correspond au cƓur Ă©conomique vital de l’Ile-
de-France ; il se dĂ©finit Ă©galement par la proximitĂ© d’un grand nombre de 
polaritĂ©s Ă  fort rayonnement.  
 
Hors des Territoires Economiques Majeurs (TEM), les polaritĂ©s 
ambitionneront d’irriguer le CƓur de MĂ©tropole et de constituer des points 
d’appui privilĂ©giĂ©s pour l’accueil des fonctions Ă©conomiques, urbaines et 
mĂ©tropolitaines. 
 
Ces espaces ne doivent pas ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des territoires 
intermĂ©diaires. Ils participent pleinement Ă  la structuration du cƓur de 
mĂ©tropole. Ils assurent en effet les fonctions suivantes :  
 

ils constituent les portes d’entrĂ©e du cƓur de mĂ©tropole,  

-  ils permettent l’articulation avec les autres espaces 

mĂ©tropolitains, 

-  ils assurent la cohĂ©sion entre les polaritĂ©s du cƓur de 

mĂ©tropole, 

-  ils offrent un environnement diffĂ©renciĂ© et valorisant pour 

l’ensemble des fonctions citĂ©es ci-dessus. 

 

 

Recommandations :  

 

F

 

Assurer la densification des activitĂ©s Ă©conomiques, de l’habitat et 
des Ă©quipements sur certains territoires du CƓur de MĂ©tropole.  

 

F

 

Et, parallĂšlement, permettre une extension limitĂ©e de 
l’urbanisation dans d’autres territoires du cƓur de mĂ©tropole, qui 
soit en capacitĂ© de rĂ©pondre aux besoins futurs de 
dĂ©veloppement Ă©conomique.  

 

F

 

Mailler les polaritĂ©s du CƓur de MĂ©tropole par des infrastructures 
de transport performantes

7

 (par exemple, la rĂ©alisation des 

                                                 

7 Ces infrastructures sont dĂ©taillĂ©es dans le paragraphe suivant pour les espaces centraux du CƓur de MĂ©tropole 

ou dans l’axe stratĂ©gique consacrĂ© aux Territoires Economiques Majeurs. 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

103 

tangentielles Nord, Sud, Ouest et Est reliera les TEM et permettra 
de desservir les principales polaritĂ©s situĂ©es aux marges du CƓur 
de MĂ©tropole). 

 
Cependant, ce cƓur de mĂ©tropole prĂ©sente aussi un certain nombre de 
« 

territoires en retrait 

» qui doivent bĂ©nĂ©ficier d’un dĂ©veloppement 

Ă©conomique et territorial en phase avec le dĂ©veloppement de la rĂ©gion. 
 
L’unitĂ© rĂ©gionale est en enjeu essentiel de dynamique et d’équilibre de 
l’Ile-de-France. Elle doit concerner tous les territoires. Aussi, un 
dĂ©veloppement fort pour les territoires fragilisĂ©s ou en retrait doit pouvoir 
ĂȘtre engagĂ©, en complĂ©ment des dispositifs de politique de la ville. Ce 
dĂ©veloppement Ă©conomique, social et environnemental devra s’inscrire 
dans une logique de dynamique durable, les politiques de rattrapage et de 
rĂ©paration ayant montrĂ© leurs limites.  
 

Recommandations :  

 

F

 

Conforter des dynamiques Ă©conomiques et urbaines dĂ©jĂ  
engagĂ©es et les ancrer encore davantage sur certains territoires ;  

 

F

 

Mettre en Ć“uvre une politique d’investissements publics 
importants, en matiĂšre d’équipements et d’infrastructures de 
transports ;  

 

F

 

Assurer l’accompagnement Ă©conomique pour des territoires en 
retrait qui aujourd’hui ne connaissent pas de dĂ©veloppement.  

 

Prescription pour le cƓur de mĂ©tropole :  

 

F

 

Appliquer les principes de subsidiaritĂ© et de compatibilitĂ© des 
documents de planification (SDRIF/ SCOT/ PLU) pour traduire ces 
objectifs et prĂ©ciser la vocation du foncier. 

 

Certains exemples permettent d’illustrer les actions Ă  engager :  
 

En Seine-Saint-Denis :  

 

-  Cas de la Plaine Saint-Denis et plus largement de Plaine 

Commune 

: la CommunautĂ© d’AgglomĂ©ration de Plaine 

Commune Ă©tant parmi l’une des plus pauvres de France, il est 
essentiel de conforter les dĂ©veloppements Ă©conomiques en 
cours. Par ailleurs, des politiques en matiĂšre de formation, de 
diversification de l’habitat et de renouvellement urbain sont 
Ă©galement impĂ©ratives pour permettre au dĂ©veloppement 
Ă©conomique de profiter Ă  la population et Ă©galement pour 
rendre ce territoire plus attractif sur le plan rĂ©sidentiel Ă  
l’échelle rĂ©gionale ;  

 

-  Pour le cƓur du dĂ©partement, autour de la prĂ©fecture 

Bobigny, un soutien politique mais aussi financier de la 
puissance publique (collectivitĂ©s territoriales que sont le 
DĂ©partement et la RĂ©gion mais aussi l’État) est nĂ©cessaire 
pour permettre la rĂ©alisation de projets en gestation (Eco-citĂ© 
par exemple) et la mise en place de systĂšmes de 
gouvernance nĂ©cessaires Ă  la bonne conduite de ces projets ;  

 

-  Clichy-sous-Bois/Montfermeil connaĂźt pour sa part une 

situation Ă©conomique et sociale particuliĂšrement dĂ©gradĂ©e ; il 
convient pour ce fait d’engager de façon urgente des 
investissements lourds (transport notamment). Son 
dĂ©senclavement constitue un Ă©lĂ©ment essentiel pour amorcer 
le dĂ©marrage de ce territoire ;  

 
Dans la communautĂ© d’agglomĂ©ration de Val de France :  

 

-  La CommunautĂ© d’AgglomĂ©ration Val de France est 

Ă©galement parmi l’une des plus pauvres de France. Elle ne 
profite que trĂšs peu du dĂ©veloppement de l’aĂ©roport de 
Roissy, tout en supportant largement les nuisances. Son 
relatif enclavement exige de dĂ©velopper son accessibilitĂ© vers 
l’aĂ©roport au-delĂ  du soutien Ă  apporter au renouvellement de 
son tissu urbain et de son tissu d’entreprises. Par ailleurs, un 
schĂ©ma cohĂ©rent de dĂ©veloppement, notamment des ZAE 
dans le secteur, serait nĂ©cessaire pour ne pas compromettre 
les efforts engagĂ©s par les pouvoirs publics sur ce territoire 
fragile ;  

 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

104 

Dans les onze sites parisiens du Grand Projet de 
Renouvellement Urbain (GPRU) de la Ville de Paris :  

 

-  L’analyse des caractĂ©ristiques sociologiques de ces quartiers 

parisiens situĂ©s en pĂ©riphĂ©rie (population prĂ©sentant des 
difficultĂ©s sociales avec notamment un taux de chĂŽmage 
Ă©levĂ©, des revenus bas, des niveaux de formation faibles,
) 
met en Ă©vidence que la capitale, tout en bĂ©nĂ©ficiant de 
nombreux atouts, concentre aussi des situations urbaines et 
sociales difficiles. La prise en compte de leurs besoins, en 
complĂ©mentaritĂ© avec les communes avoisinantes de la petite 
couronne, sera un facteur dĂ©terminant de l’équilibre rĂ©gional 
dans son ensemble et de son attractivitĂ© ;  

 

Dans le Val d’Oise et les Yvelines :  

 

-  Trappes connaĂźt une situation urbaine et sociale trĂšs 

dĂ©gradĂ©e. La ville est actuellement traversĂ©e par la N 10 qui 
ne permet pas rĂ©ellement une reconquĂȘte urbaine. Celle-ci 
passe nĂ©cessairement par la rĂ©alisation du prolongement de 
l’autoroute A 12 ;  

 

-  Les communes de Sarcelles et de Garges-les-Gonesse sont 

affectĂ©es par la dĂ©qualification de leurs ZAE et par un relatif 
enclavement. Des efforts sont entrepris depuis quelques 
annĂ©es pour revitaliser ces ZAE. NĂ©anmoins, le prolongement 
de l’autoroute A 16 jusqu’au BIP et la rĂ©alisation du tramway 
Saint Denis - Sarcelles pourraient renforcer leur attractivitĂ©. 
Une attention particuliĂšre devrait Ă©galement ĂȘtre accordĂ©e au 
dĂ©veloppement des surfaces commerciales dans les environs, 
qui annihile les investissements effectuĂ©s sur leurs centres-
villes ;  

 

En Seine-et-Marne :  

 

-  Les quartiers des communes de Chelles, Dammarie-Les-Lys, 

Émerainville, Le MĂ©e-sur-Seine et Melun connaissent des 
dĂ©sĂ©quilibres importants en termes d’emplois et d’habitat. 
Etant sont intĂ©grĂ©s comme des Zones Urbaines sensibles, 
ces quartiers doivent bĂ©nĂ©ficier d’une attention toute 
particuliĂšre, pour faciliter la mise en Ɠuvre des polaritĂ©s dans 
lesquelles ils s’inscrivent. 

 

OBJECTIF 3.1.3 :

 AmĂ©liorer l’organisation des « Espaces 

centraux du cƓur de mĂ©tropole » 

 
Les espaces centraux du cƓur de mĂ©tropole constituent pour les CCI de 
Paris - Ile-de-France un pĂ©rimĂštre centrĂ© sur Paris, mais Ă  gĂ©omĂ©trie 
variable suivant la thĂ©matique abordĂ©e. Cette dĂ©limitation pragmatique 
Ă©vite de se focaliser sur des limites administratives (dĂ©partements de 
premiĂšre couronne) ou sur des images pouvant se rĂ©vĂ©ler simplificatrices 
(« zone dense »). 
 
Face aux dĂ©fis de dĂ©veloppement qui attendent l’Ile-de-France en termes 
de dĂ©veloppement Ă©conomique, de construction de logements ou 
d’amĂ©lioration des transports, les CCI de Paris - Ile-de-France souhaitent 
que Paris et l’ensemble des communes qui l’environnent puissent aborder 
ensemble certaines problĂ©matiques et porter des projets de 
dĂ©veloppement territorial. 
 
Comme dans les schĂ©mas directeurs prĂ©cĂ©dents, le thĂšme de la 
densification du cƓur d’agglomĂ©ration est d’actualitĂ©. Au-delĂ  des 
processus normaux de reconstruction du tissu urbain sur lui-mĂȘme, qui 
conduisent inĂ©vitablement Ă  une hausse progressive de la densitĂ© bĂątie, 
la rĂ©affirmation de cette orientation Ă  long terme apparaĂźt comme une 
nĂ©cessitĂ© pour garantir une meilleure qualitĂ© de vie sociale, Ă  condition de 
permettre une plus grande qualitĂ© architecturale et urbaine, en phase 
avec les aspirations actuelles (qualitĂ© de l’espace et du paysage, 
prĂ©sence d’élĂ©ments de nature
). 
 
Cependant, cette densification ne pourra pas se faire de maniĂšre 
uniforme. L’idĂ©e d’armature urbaine affinĂ©e dĂ©fendue par les CCI 
franciliennes intĂšgre la nĂ©cessitĂ© de renforcer certaines polaritĂ©s du Coeur 
de MĂ©tropole qui soient susceptibles d’entraĂźner les territoires alentour. La 
commune de Paris elle-mĂȘme n’est pas uniforme dans son tissu urbain et 
comprend des points de centralitĂ© affirmĂ©s ou Ă©mergents, qui tissent des 
liens avec d’autres polaritĂ©s par-delĂ  le boulevard pĂ©riphĂ©rique. 
 

Les CCI de Paris - Ile-de-France attirent nĂ©anmoins l’attention sur la 
nĂ©cessitĂ© impĂ©rative de pouvoir conserver dans ces espaces 
centraux du cƓur de mĂ©tropole une trĂšs bonne fluiditĂ© de circulation 
des personnes et des marchandises.  

background image

Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

105 

C’est pourquoi le dĂ©veloppement territorial des espaces centraux 
passe par le dĂ©veloppement d’un certain nombre d’infrastructures de 
transport.

 

 

Recommandations pour le rĂ©seau de transport en commun :  

 

F

 

Les CCI de Paris-Ile-de-France soutiennent l’essentiel des projets 
en cours concernant les extensions de mĂ©tros, tramways et 
TCSP, mais plus particuliĂšrement : 

 

-

 

le prolongement de la ligne de mĂ©tro n° 7 pour desservir 
l’aĂ©roport et le Parc des expositions du Bourget, mais 
aussi, plus loin, le triangle de Gonesse (rĂ©serve fonciĂšre Ă  
vocation d’activitĂ©s Ă©conomiques) ;  

-

 

le prolongement de la ligne de mĂ©tro n°13 jusqu’à 
Gennevilliers-Le Luth, qui nĂ©cessitera cependant une 
attention particuliĂšre pour Ă©viter une possible mutation 
des emprises d’activitĂ©s Ă©conomiques qui entourent le 
port de Gennevilliers et risquent de remettre en question 
sa pĂ©rennitĂ© ;  

-

 

le prolongement de la ligne de mĂ©tro n°13 jusqu’à Stains, 
de maniĂšre Ă  rendre plus accessible aux salariĂ©s 
certaines zones d’activitĂ©s ;  

-

 

le prolongement de la ligne de mĂ©tro n°14 jusqu’à la 
Fourche puis son raccordement Ă  l’une des deux 
branches de la ligne n°13 permettant de rĂ©pondre Ă  la 
saturation de celle-ci ;  

-

 

le prolongement de la ligne de mĂ©tro n°12 pour faciliter 
l’accĂšs Ă  la Plaine-Saint-Denis et au secteur des EMGP, 
et permettre le redĂ©veloppement urbain en cours ;  

-

 

le prolongement de la ligne de mĂ©tro n°11 jusqu’à Rosny-
sous-Bois, pour amĂ©liorer l’accessibilitĂ© Ă  cette partie de 
la Seine-Saint-Denis ;  

-

 

le prolongement de la ligne de mĂ©tro n°4 jusqu’à Bagneux 
oĂč travaillent plusieurs milliers de salariĂ©s ;  

-

 

le prolongement de la ligne de mĂ©tro n° 8 jusqu’à CrĂ©teil-
Sud, permettant de desservir notamment la ZAE 
Europarc ;  

-

 

les prolongements du Grand tram : T1 de Saint-Denis 
jusqu’à Gennevilliers-Le Luth et de Noisy-le-Sec Ă  

Fontenay-sous-Bois, T2 de La DĂ©fense jusqu’à Pont de 
Bezons et de Issy-les-Moulineaux Ă  la Porte de Versailles. 

-

 

Le prolongement du Tramway T3 vers l’est et le nord, 
jusqu’à Porte de la Chapelle, qui nĂ©cessitera cependant 
une attention particuliĂšre quant Ă  la gestion de ses effets 
sur la circulation routiĂšre ; 

-

 

les prolongements du Trans-Val-de-Marne 

(TVM) : 

jusqu’à Noisy-le-Grand et Ă  l’est, et jusqu’à Croix de 
Berny (Antony) Ă  l’ouest ;  

-

 

le TCSP prĂ©vu depuis CrĂ©teil-Pompadour 
(correspondance TVM) jusqu’à Sucy-Bonneuil ;  

-

 

le TCSP ChĂątillon / VĂ©lizy / Viroflay desservant les pĂŽles 
d’emploi de Clamart, VĂ©lizy II et Villacoublay ;  

-

 

le TCSP St-Denis / Sarcelles ;  

-

 

le TCSP St-Denis (Porte de Paris) – Epinay / 
Villetaneuse. 

 

F

 

Concernant le projet de mĂ©tro rapide en rocade

8

, Ă  quelques 

kilomĂštres du boulevard pĂ©riphĂ©rique parisien, les CCI 
franciliennes souhaitent que des Ă©tudes approfondies soient 
menĂ©es dans le cadre du prochain CPER, selon une vision 
globale permettant de juger de la pertinence d’un projet complet et 
de connaĂźtre les possibilitĂ©s d’optimisation de son tracĂ©. 

 

Il convient d’apprĂ©cier ce projet au regard des alternatives 
proposĂ©es, notamment celle de RFF consistant en un projet de 
« mĂ©tro rĂ©gional Â» utilisant dans sa partie Est des emprises 
ferrĂ©es existantes. En outre, ce nouveau projet « Orbitale Â» ne 
saurait constituer un doublon du tramway parisien des 
MarĂ©chaux. 

 

C’est pourquoi, concernant le tracĂ© du projet, les CCI de Paris – 
Ile-de-France expriment trois enjeux d’ordre gĂ©nĂ©ral 

: qu’il 

desserve un maximum de pĂŽles d’emplois, qu’il contribue 
fortement Ă  une requalification urbaine de la premiĂšre couronne et 
qu’il permette des dĂ©placements transversaux entre pĂŽles 
importants, en complĂ©mentaritĂ© avec ceux permis par le maillage 
en rocade dĂ©jĂ  en partie existant ou en projet (rappel : Tramway 
des MarĂ©chaux, Grand tram, Tangentielle ferrĂ©e Nord
). 

 

                                                 

8

 PortĂ© par la RATP, connu sous le nom d’ORBITALE depuis le dĂ©but des annĂ©es 1990. 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

106 

Recommandations pour le rĂ©seau routier :  
 

Les CCI de Paris-Ile-de-France souhaitent :  

 

F

 

Prioritairement, que soit apportĂ©e une solution techniquement et 
financiĂšrement viable pour « faire sauter le bouchon Â» A4/A86, en 
dissociant les trafics rĂ©gionaux et nationaux Ă  ce niveau. 
L’utilisation de la bande d’arrĂȘt d’urgence aux heures de pointe ou 
la mise en place d’un systĂšme d’accĂšs rĂ©gulateur sur les bretelles 
d’autoroutes ne pouvant constituer qu’une solution provisoire, la 
rĂ©alisation d’une infrastructure adĂ©quate au niveau de Joinville-le-
Pont et le rĂ©amĂ©nagement du Pont de Nogent demeurent des 
projets essentiels Ă  faire aboutir. 

 

F

 

ParallĂšlement Ă  la mise en service du premier tunnel de l’A86 est 
(Rueil-Malmaison-Vaucresson (A13), puis Versailles (A86/ 
RN286), il conviendrait : 

 

-

 

d’élargir la section de l’A86 entre le Pont de Gennevilliers 
et Nanterre vers La DĂ©fense, 

-

 

de rĂ©aliser des accĂšs supplĂ©mentaires pour mieux 
desservir certaines zones d’activitĂ©s (notamment au sud, 
les ZAE d’Antony et de Plessis-Clamart),  

-

 

de construire le deuxiĂšme tunnel ouest de l’A86 entre 
Rocquencourt et Rueil-Malmaison, prĂ©vu pour ĂȘtre 
accessible aux poids lourds,  

-

 

d’élargir l’autoroute A 86 entre Gennevilliers et Rueil 
Malmaison ;  

 

F

 

Pour amĂ©liorer la circulation routiĂšre dans le sud-est du cƓur de 
mĂ©tropole, il est nĂ©cessaire d’achever la dĂ©viation de Boissy-
Saint-LĂ©ger jusqu’à la Francilienne, de dĂ©vier la RN6 au niveau de 
Villeneuve-Saint-Georges et de crĂ©er des franchissements 
nouveaux de la Seine. Il convient Ă©galement d’amĂ©liorer les 
liaisons au sud de la plateforme aĂ©roportuaire d’Orly, entre Chilly-
Mazarin, Paray-Vieille-Poste, Athis-Mons, Villeneuve-Saint-
Georges. Enfin, il est nĂ©cessaire d’amĂ©liorer la desserte du port 
de Bonneuil-sur-Marne. 

 

 

 
 

 

F

 

Le dĂ©veloppement du nord du cƓur de mĂ©tropole nĂ©cessite la 
rĂ©alisation complĂšte du Boulevard Intercommunal du Parisis pour 
assurer la jonction entre l’intersection A1/A104 Ă  l’est et l’A15 Ă  
hauteur de Sannois, mais aussi pour accueillir l’A16 en Ile-de-
France. 

 

F

 

Le bouclage de la francilienne

9

 
 
 

                                                 

9 Cf

. Objectif 3.2.4 : assurer le bon fonctionnement du systĂšme francilien en rendant performantes les liaisons entre les TEM.

 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

107 

ORIENTATION STRATEGIQUE 3.2 
 
Le dĂ©veloppement de polaritĂ©s Ă  forte visibilitĂ© 
internationale : les Territoires Ă©conomiques majeurs 
(TEM) 

 
Afin de rĂ©pondre aux enjeux de positionnement de la rĂ©gion dans la 
compĂ©tition mondiale, qui conditionneront ses capacitĂ©s de 
dĂ©veloppement pour les dĂ©cennies qui viennent, les CCI de Paris-Ile-de-
France proposent, dans le cadre du futur SDRIF, de distinguer des 
espaces gĂ©ographiques ayant, par les caractĂ©ristiques de leur tissu 
Ă©conomique et leurs caractĂ©ristiques proprement territoriales, des atouts 
affirmĂ©s - soit dĂ©jĂ  bien reconnus et Ă  confirmer, soit encore potentiels et 
Ă  accompagner - permettant de porter une part du dĂ©veloppement de la 
rĂ©gion Ă  l’horizon 2030 : les Territoires Ă©conomiques majeurs (TEM). 
 
La spĂ©cialisation des TEM sur certains secteurs Ă©conomiques porteurs 
dans le cadre de la mondialisation doit permettre Ă  la rĂ©gion de rester 
compĂ©titive en affirmant ses atouts et en affichant une image lisible pour 
les investisseurs Ă©trangers. 
 
La fameuse 

Silicon Valley

 (Californie) relĂšve autant du dĂ©veloppement 

patient d’un tissu Ă©conomique et d’un rĂ©seau d’entreprises favorisant les 
Ă©changes et l’émulation (au point de leur permettre de franchir avec 
succĂšs diffĂ©rents tournants technologiques et Ă©conomiques depuis les 
annĂ©es 1950), que d’un territoire portant des valeurs et des images 
connues mondialement.  
 
Si la politique des pĂŽles de compĂ©titivitĂ© dĂ©veloppĂ©e depuis 2005 vise Ă  
favoriser le dĂ©veloppement de tels rĂ©seaux d’entreprises spĂ©cialisĂ©s, les 
politiques d’amĂ©nagement doivent parallĂšlement permettre d’organiser les 
territoires infra-rĂ©gionaux pour favoriser leur visibilitĂ© internationale, mais 
aussi leur dĂ©veloppement diffĂ©renciĂ©. En effet, la complĂ©mentaritĂ© Ă  
l’échelle rĂ©gionale entre l’ensemble des territoires demeurera un gage de 
lisibilitĂ©, facteur d’attractivitĂ©. 
 
 
 

OBJECTIF 3.2.1 :

 Renforcer la compĂ©titivitĂ© rĂ©gionale par le 

soutien aux TEM ayant une identitĂ© Ă©conomique affirmĂ©e 
(spĂ©cialisation) 

 
D’ores et dĂ©jĂ , certains secteurs gĂ©ographiques de l’Ile-de-France 
associant plusieurs pĂŽles Ă©conomiques prĂ©sentent une identitĂ© 
Ă©conomique affirmĂ©e ou en voie d’affirmation.  
 
Il s’agit en particulier des secteurs : 
 

ƒ

  de Paris La DĂ©fense et Paris QCA –OpĂ©ra (Quartier central des 

affaires, couvrant le 8

e

 arrondissement et une partie des 1

er

, 2

e

, 9

e

 

et 17

e

 arrondissements), Ă©largi Ă  Val-de-Seine, aux 15

e

 et 16

e

 

arrondissements parisiens et Ă  une partie du nord-ouest parisien 
(Levallois, Plaine Saint-Denis) ;  

 

ƒ

  du nord de Paris jusqu’aux limites de la rĂ©gion, correspondant au 

secteur gĂ©ographique de la Plaine de France et regroupant les 
pĂŽles de Roissy-aĂ©roport, Le Bourget, Villepinte ;  

 

ƒ

  du sud-est de Paris, autour du pĂŽle Orly-Rungis, y compris le 

secteur Seine-Amont et la VallĂ©e scientifique de la BiĂšvre ;  

 

ƒ

  de Marne-la-VallĂ©e et de l’est parisien ;  

 

ƒ

  du secteur sud-ouest regroupant les pĂŽles de Versailles, Saint-

Quentin-en-Yvelines, Massy-Saclay, Nozay, CourtabƓuf
 ;  

 

ƒ

  le vaste secteur du Mantois, dit "Seine-Aval".  

 
Les fiches qui suivent visent Ă  prĂ©senter les diffĂ©rents Territoires 
Ă©conomiques majeurs dans leurs composantes Ă©conomiques et 
territoriales. 

 
Pour chacune de celles-ci, le paragraphe intitulĂ© Â« Projets relayĂ©s et 
propositions portĂ©es par les CCI franciliennes Â» rĂ©capitule les 
recommandations des CCI Paris Ile-de-France pour le territoire 
concernĂ©.  

 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

108 

 

 
 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

109 

TEM Paris – La DĂ©fense – QCA 
 

CƓur :

 La DĂ©fense –  Quartier central des Affaires de 

Paris (8

e

 arrondissement et une partie des 1

er

, 2

e

, 9

e

, 16

e

 

et 17

e

 
Aire d’influence :

 de Val-de-Seine jusqu’à Argenteuil 

d’une part et la Plaine-Saint-Denis d’autre part, en 
passant par Levallois-Perret 

 

 

C

ARTE DE SITUATION

 : 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
I

DENTITE ECONOMIQUE

 : 

 

ƒ

  Emploi : premier pĂŽle d’emploi rĂ©gional (420 000 emplois dans le 

Quartier Central des Affaires (QCA) de Paris, 160 000 Ă  la 
DĂ©fense)

10

 

ƒ

  Implantations d’entreprises : 84 000 sociĂ©tĂ©s dont 80% de siĂšges 

sociaux sur Paris QCA/ La DĂ©fense (80 400 dans le Quartier 
Central des Affaires (QCA) de Paris, 3 600 Ă  la DĂ©fense)

11

 

ƒ

  Fonctions de commandement : « Paris - La DĂ©fense-QCA Â» 

concentre la majoritĂ© des centres de dĂ©cision implantĂ©s en Ile de 
France, 11 des 20 premiĂšres entreprises nationales en termes de 
chiffres d’affaires sont implantĂ©es sur ce pĂŽle

12

 

ƒ

  Forte notoriĂ©tĂ© internationale offrant des adresses prestigieuses 

(triangle d’or, OpĂ©ra, boulevard Haussmann, La DĂ©fense
). 

 
 

S

PECIALISATIONS A VISIBILITE INTERNATIONALE

 :

 

 
SpĂ©cialisations sectorielles : activitĂ©s financiĂšres, activitĂ©s de service Ă  
haute valeur ajoutĂ©e (conseil et gestion d’entreprises, recherche & 
dĂ©veloppement, tĂ©lĂ©communications), activitĂ©s immobiliĂšres, publicitĂ©, 
mode – haute couture – orientation vers l’international. 
 

ƒ

  Secteur « Finance-assurance » : La DĂ©fense et les cinq 

arrondissements parisiens accueillent plus de 50 % des effectifs 
salariĂ©s franciliens de ce secteur et la quasi-totalitĂ© des siĂšges 
sociaux des banques françaises et Ă©trangĂšres implantĂ©es en 
France. Emergence de Paris comme place financiĂšre mondiale 
(Euronext : coopĂ©rations boursiĂšres europĂ©ennes, fusion avec 
NYSE
). Labellisation en cours d’un pĂŽle de compĂ©titivitĂ© 
mondial "Industrie financiĂšre, technologies et innovation" qui aura 

                                                 

10

 

Source : GARP au 31 dĂ©cembre 2005

 

11

 

Source : INSEE – SIRENE au 1

er

 janvier 2006

 

12

 

Source : palmarĂšs de l’Expansion, Ă©dition 2006

 

TEM Paris

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 - QCA 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

110 

pour objectif de renforcer la position de Paris et de sa rĂ©gion 
comme pĂŽle europĂ©en d’expertise financiĂšre. 

 

ƒ

  Secteur du service aux entreprises : conseil et gestion 

d’entreprises; informatique, immobilier. 

 

ƒ

  Secteur « Communication-MĂ©dias Â» : grandes chaĂźnes de 

tĂ©lĂ©vision, entreprises de production, presse, radio
 situĂ©es du 
cĂŽtĂ© de Val-de-Seine (Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux, 
Paris 15

e

 et 16

e

 arrondissements
). 

 
 

C

OMPOSANTES TERRITORIALES

 : 

 

ƒ

 Nombreuses infrastructures de transport (mĂ©tros, RER, 

Tramway
), prĂ©sence d’équipements de premier ordre. 

 

ƒ

  Parc de bureaux : 8,5 millions de mÂČ de bureaux dans le Quartier 

Central des Affaires (QCA) de Paris et 3,35 millions de mÂČ de 
bureaux Ă  La DĂ©fense, 6,5 millions de mÂČ de Levallois Ă  Issy-les-
Moulineaux. 

 

ƒ

  Parc de bureaux de qualitĂ©, compĂ©titif Ă  l’échelle internationale 

pour l’accueil des fonctions de commandement. Son attractivitĂ© 
devrait ĂȘtre renforcĂ©e par le plan de renouveau de la DĂ©fense, 
permettant la rĂ©alisation d’opĂ©rations de dĂ©molition â€“ 
restructuration des tours obsolĂštes, et par la poursuite des 
restructurations dans le Quartier Central des Affaires (QCA) de 
Paris. 

 
 

E

NJEUX

 

DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE 

 

ƒ

  Reconnaissance de la nĂ©cessitĂ© d’une concentration des 

fonctions stratĂ©giques de « Paris â€“  La DĂ©fense â€“  QCA », pour 
renforcer l’attractivitĂ© de la rĂ©gion et de la France face Ă  la 
concurrence des autres mĂ©tropoles de rayonnement international.  

 

ƒ

  PrĂ©servation des capacitĂ©s d’accueil de nouvelles implantations 

par un accroissement des surfaces de bureau Ă  La DĂ©fense. 

 

 

ƒ

  Maintien d’activitĂ©s Ă©conomiques stratĂ©giques au cƓur de Paris 

en remettant Ă  niveau le parc immobilier, en complĂ©mentaritĂ© 
avec le dĂ©veloppement de La DĂ©fense. 

 

ƒ

  Effet d’entraĂźnement sur les autres territoires de la rĂ©gion, 

dĂ©coulant du renforcement de Paris QCA / La DĂ©fense et de sa 
capacitĂ© Ă  accueillir les fonctions de commandement. 
ParticuliĂšrement sur l’arc allant d’Issy-les-Moulineaux Ă  Saint-
Denis et le territoire parisien, mais aussi sur des territoires plus 
lointains (Val de Fontenay, Roissy, Seine Aval
). 

 

ƒ

  DĂ©veloppement d’activitĂ©s tertiaires dans le secteur d’Argenteuil 

Bezons en relation avec le pĂŽle d‘emploi de la DĂ©fense. 

 

ƒ

  AmĂ©lioration de l’accessibilitĂ© aux aĂ©roports et au rĂ©seau 

ferroviaire grande vitesse, renforcement des infrastructures de 
transports en commun depuis les secteurs rĂ©sidentiels. 

 

ƒ

  Mise en place d'un mode de gouvernance adaptĂ© Ă  la situation 

particuliĂšre du pĂŽle de la DĂ©fense : crĂ©ation d’une structure qui 
permette d’en faire une rĂ©elle promotion Ă©conomique et de 
rĂ©pondre prĂ©cisĂ©ment aux besoins des entreprises. 

 

ƒ

  DĂ©veloppement d'une offre de logements adaptĂ©s aux besoins 

des actuels et futurs salariĂ©s et situĂ©s sur des axes faciles d'accĂšs 
depuis les quartiers d'affaires. NĂ©cessitĂ© d’une amĂ©lioration du 
cadre de vie pour le rendre attractif et dĂ©velopper la vie socio-
culturelle sur le quartier d’affaires. 

 

 
Le pĂŽle de Â« Paris-La DĂ©fense-QCA » joue un rĂŽle stratĂ©gique dans 
l’attractivitĂ© de la rĂ©gion Ile-de-France. Pour continuer Ă  constituer 
une place d’affaires de premier ordre, il doit faire face Ă  
l’obsolescence de son parc immobilier, se rĂ©gĂ©nĂ©rer et prĂ©server ses 
capacitĂ©s d’accueil de nouvelles implantations par un accroissement 
des surfaces construites. L’enjeu est de permettre une bonne 
accessibilitĂ© Ă  ce pĂŽle depuis l’ensemble de la rĂ©gion, du pays et Ă  
l’international et d’amĂ©liorer le cadre de vie, particuliĂšrement en 
dĂ©veloppant une offre de logements adaptĂ©s aux besoins de ses 
salariĂ©s. 

TEM Paris

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 - QCA 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

111 

P

ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS

 

PORTEES PAR LES 

CCI

 FRANCILIENNES

 

 

PROJETS ECONOMIQUES 

 

ƒ

  Poursuite des restructurations de bureaux dans le Quartier 

Central des Affaires (QCA) de Paris devant gĂ©nĂ©rer une part 
croissante d’offre de bureaux neufs ou rĂ©novĂ©s.  

 

ƒ

  Projets de dĂ©veloppement de La DĂ©fense :  

 

Projets EPAD validĂ©s par le MinistĂšre de l’Equipement en 
juillet 2006 : 450.000 mÂČ de bureaux supplĂ©mentaires 
(dont 300.000 neufs et 150.000 en reconstruction de 
locaux devenus obsolĂštes), et 100.000 mÂČ de nouveaux 
logements

13

 

Projets EPASA : programmation de 640.000 mÂČ de SHON 
sur la ZAC Nanterre-Seine-Arche, soit 3 500 logements, 
10 000 habitants et 10 000 emplois. 

 

ƒ

  Conforter la position de Paris comme pĂŽle europĂ©en d’expertise 

financiĂšre notamment face Ă  Londres  avec le projet d’un nouveau 
pĂŽle de compĂ©titivitĂ© intitulĂ© « industrie financiĂšre : technologie et 
innovation ». 

 

ƒ

  Finalisation des travaux d'amĂ©nagement intĂ©rieur du Grand Palais 

et choix du statut et des acteurs de sa future exploitation. 

 
 

PROJETS EN  MATIERE D’INFRASTRUCTURES 

 

ƒ

  Desserte du pĂŽle de La DĂ©fense par un prolongement du RER E 

(EOLE) Ă  l’Ouest pour rĂ©pondre Ă  la saturation des liaisons sur 
l’axe Est-Ouest. Plusieurs tracĂ©s sont proposĂ©s et doivent ĂȘtre 
Ă©tudiĂ©s en envisageant un partage de voies avec le projet de 
prolongement de CDG EXPRESS.  

 
 
 

                                                 

13

 Le projet initial de l’EPAD prĂ©voyait 850 000 mÂČ de bureaux supplĂ©mentaires (500 000 neufs et  

350 000 en reconstruction) 

ƒ

 

Prolongement de CDG Express jusqu’à Haussmann Saint-
Lazare et La DĂ©fense pour permettre la liaison La DĂ©fense 
/Roissy

, indispensable pour l’attractivitĂ© du premier pĂŽle d’emploi 

rĂ©gional. Des Ă©tudes doivent ĂȘtre engagĂ©es pour valider le choix 
de tracĂ© le plus pertinent. 

 

ƒ

 

Projet de gare TGV Ă  La DĂ©fense

. Son principe a Ă©tĂ© retenu par 

l’Etat qui va engager une phase d’études

14

. Inscrit au prĂ©cĂ©dent 

SDRIF, le projet d’une gare TGV sur le site de La DĂ©fense-La 
Folie permettrait de crĂ©er un vrai pĂŽle d’échange accueillant la 
liaison directe avec l’aĂ©roport de Roissy (via 

CDG Express

) et de 

connecter les bassins Ă©conomiques normand et parisien grĂące Ă  
la mise en place d’une liaison rapide Normandie/La DĂ©fense. Ce 
site aurait en outre l’avantage de permettre une interconnexion 
rapide avec la ligne de mĂ©tro n°1 prolongĂ©e, EOLE, le RER A et le 
tramway T2. Il s’inscrit en liaison avec la constitution d’une rocade 
TGV autour de Paris. 

 

ƒ

 Desserte 

du 

Quartier 

centrale des Affaires : Ă©tude sur la possibilitĂ© 

d’un raccordement d’une branche de l’actuelle ligne RER E avec 
la gare Montparnasse, ayant une station intermĂ©diaire sur les 
Champs ElysĂ©es (projet ESOLE) ;  

 

ƒ

  Poursuite de la construction de la rocade « Grand tram Â» : 

prolongement du T1 en provenance de Saint-Denis jusqu’à 
Colombes, puis jusqu’à Nanterre et Ă©ventuellement jusqu’à Rueil-
Malmaison, prolongement du T2 jusqu’à Pont de Bezons. 

 

ƒ

  AmĂ©lioration des connexions entre La DĂ©fense et les autres TEM 

franciliens, en particulier vers Massy-Saclay et Orly-Rungis. 

 

ƒ

  Dans le cadre des Ă©tudes du projet connu sous le nom 

d’« ORBITALE Â» : quelle que soit la configuration du tracĂ© 
finalement adoptĂ©e, La DĂ©fense devra ĂȘtre un point d’arrĂȘt 
essentiel de ce projet de mĂ©tro en rocade autour de Paris. 

                                                 

14

 Source : allocution du PrĂ©fet Landrieu, 10 mars 2006, forum SDRIF de Villejuif 

TEM Paris

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

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112 

 
 

 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

113 

TEM Orly â€“ Rungis 
 

CƓur :

 aĂ©roport d’Orly, MIN de Rungis 

 
Aire d’influence :

 Seine-Amont, VallĂ©e scientifique de la 

BiĂšvre, Paris Rive-Gauche 

 

Ce territoire participe pleinement de la dynamique du CĂŽne Sud de 
l’Innovation

 qui se distingue par l’exceptionnelle concentration des 

activités de haute technologie et de R&D

15

 

C

ARTE DE SITUATION

 : 

 

                                                 

15

  Cf l’objectif 3.2.3 : Structurer le Â« CĂŽne Sud de l’Innovation ». 

I

DENTITE ECONOMIQUE

 :

 

 

ƒ

  Emploi : 100 000 salariĂ©s sur le pĂŽle Orly-Rungis

16

 ;  

 

ƒ

 Implantation  d’entreprises 

: 4900 entreprises (6500 

Ă©tablissements) sur le pĂŽle Orly-Rungis.  

 

S

PECIALISATIONS A VISIBILITE INTERNATIONALE

 : 

 

ƒ

 

Secteurs des transports et de la logistique

, qui se sont 

dĂ©veloppĂ©s autour de l’aĂ©roport d’Orly et de l’interconnexion des 
autoroutes A6 et A86 ;  

 

ƒ

 

Secteurs « 

Agro-alimentaire 

» 

et « 

Commerce de gros 

»

  

(en Val-de-Marne, 42 200 salariĂ©s, soit 13 % de l'effectif salariĂ© 
total du dĂ©partement travaillent dans la filiĂšre agroalimentaire au 
sens large, incluant les industries agroalimentaires, le commerce 
de dĂ©tail, le commerce de gros alimentaire, 
). En plus du MIN 
de Rungis, prĂ©sence de grands groupes du secteur : Danone, Bio 
Springer, Pernod, Pomona
 

 

ƒ

 

Secteur « Biosciences Â»

 : spĂ©cialisation historique du Val-de-

Marne (Seine-Amont, VSB) dans l’industrie pharmaceutique 
(Sanofi), les biosciences et le mĂ©dical (Villejuif, Henri-Mondor), 
pĂŽle de compĂ©titivitĂ© MĂ©dicen. 

 

C

OMPOSANTES TERRITORIALES

 : 

 

ƒ

 

Plateforme aĂ©roportuaire d’Orly

, 2

Ăšme

 aĂ©roport international de 

France, 5

Ăšme

 en Europe : 25 millions de passagers par an, 

210 000 mouvements aĂ©riens, 121 000 tonnes de fret et 27 000 
emplois ;  

 

ƒ

 

MarchĂ© d’IntĂ©rĂȘt National (MIN) de Rungis

, le plus important 

marchĂ© international au monde de produits alimentaires frais en 
gros (232 ha, dont 73 ha couverts) : 1 300 entreprises, 12 300 
emplois. Il traite 1,6 million de tonnes de fret par an, qui 
desservent 18 millions de consommateurs europĂ©ens pour un 
chiffre d'affaires de 7,1 milliards d'euros ;  

                                                 

16

 Sur les 14 communes composant le pĂŽle Orly-Rungis sur les dĂ©partements du Val-de-Marne et de 

l’Essonne. 

TEM Orly - Rungis 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

114 

ƒ

 

Parc d’affaires de la SILIC

 : 350 000 mÂČ de bureaux et de locaux 

mixtes, 350 entreprises et 12 000 emplois environ. Le 
gestionnaire envisage de doubler ce parc dans les dix annĂ©es Ă  
venir ;  

 

ƒ

  Zone d’activitĂ©s du SENIA : 118 ha, 230 entreprises et 7 000 

emplois ;  

 

ƒ

  Zones logistiques : plateforme SOGARIS (200 000 mÂČ d’entrepĂŽts, 

quais et bureaux, 100 entreprises, 3 millions de tonnes de fret 
traitĂ©s par an) et zone EURODELTA liĂ©e au MIN ;  

 

ƒ

 

VallĂ©e scientifique de la BiĂšvre

 : 5 facultĂ©s et 8 grandes Ă©coles, 

prĂšs de 25 000 Ă©tudiants, 230 laboratoires de recherche 
(Thomson, Sanofi-Aventis, Institut Gustave-Roussy
) ;  

 

ƒ

 

Seine-Amont

 

: OpĂ©ration d’IntĂ©rĂȘt National, dĂ©veloppement 

tertiaire important (220.000 mÂČ de bureaux Ă  Ivry-sur-Seine), 
recomposition urbaine, construction de logements.  

 
 

E

NJEUX

 

DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE 

 

ƒ

 

RedĂ©veloppement de la plate-forme aĂ©roportuaire d’Orly

 en 

lui redonnant une vĂ©ritable vocation internationale ;  

 

ƒ

  NĂ©cessitĂ© du retour des vols intercontinentaux pour en faire la 

vĂ©ritable 

porte d’entrĂ©e mondiale du Sud francilien

 pour 

rĂ©pondre aux besoins des entreprises du CĂŽne Sud de 
l’innovation et plus largement du Bassin parisien

17

 ;  

 

ƒ

  Ouverture sur le sud de l’Europe (particuliĂšrement pour le MIN et 

les activitĂ©s logistiques
) ;  

 

ƒ

 

Mutation du tissu Ă©conomique vers des activitĂ©s Ă  haute 
valeur ajoutée

 notamment dans le cadre de la structuration du 

CĂŽne Sud de l’innovation 

et du dĂ©veloppement des pĂŽles de 

compĂ©titivitĂ© System@tic et MĂ©diCen.  

 

                                                 

17

 cf. Ă©tude des 6 CCI de l’Arc Sud francilien 

ƒ

  Le fort potentiel de dĂ©veloppement en matiĂšre d’innovation dans 

la filiĂšre agroalimentaire, notamment sur le pĂŽle Orly–Rungis, doit 
permettre de favoriser l’émergence d’un projet d’envergure autour 
d’un pĂŽle agroalimentaire qui bĂ©nĂ©ficierait de la prĂ©sence 
d’équipements structurants et d’acteurs centraux de la filiĂšre, dans 
la dynamique de recherche et d’innovation du CĂŽne Sud de 
l’Innovation.  

 

ƒ

  Affirmation du pĂŽle comme quartier d’affaires majeur du Sud 

francilien ;  

 

ƒ

  Renforcement de l'attractivitĂ© rĂ©sidentielle (logement, conditions 

de transport
) ;  

 

ƒ

  DĂ©senclavement du pĂŽle et 

renforcement de l'accessibilitĂ© du 

TEM

 par la route et les transports en commun.  

 
 

 
Le pĂŽle d’Orly-Rungis est un pĂŽle d’emploi majeur de l’Ile-de-France.  
Il doit conforter ses atouts Ă©conomiques liĂ©s Ă  la logistique, au 
commerce de gros et Ă  l’agroalimentaire, tout en rĂ©ussissant son 
positionnement dans les activitĂ©s Ă  haute valeur ajoutĂ©e, notamment 
en valorisant le potentiel d’innovation de la filiĂšre agroalimentaire et 
en se positionnant comme premier quartier d’affaires du sud 
francilien. Une prioritĂ© doit ĂȘtre donnĂ©e au dĂ©senclavement du pĂŽle 
et au redĂ©veloppement international de la plateforme d’Orly, avec un 
retour des destinations intercontinentales. Les potentialitĂ©s des 
diffĂ©rentes composantes du TEM lui permettront de participer 
pleinement Ă  la structuration du 

CĂŽne Sud de l’Innovation

 

 
 

 

TEM Orly - Rungis 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

115 

P

ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS

 

PORTEES PAR LES 

CCI

 FRANCILIENNES

 

 

PROJETS ECONOMIQUES 

 

ƒ

 Projets 

d’

ADP

 de valoriser 120 ha de rĂ©serves fonciĂšres en crĂ©ant 

cinq quartiers Ă  vocations Ă©conomiques diffĂ©rentes ;  

 

ƒ

 

Projet de Centre de congrĂšs sur la plateforme aĂ©roportuaire 
d’Orly

 Ă  Ă©tudier dans le cadre de la constitution d’un rĂ©seau de 

centres rĂ©partis au sein des polaritĂ©s franciliennes principales (Cf 
axe 1), le projet d’Orly offrant un potentiel notable du fait de la 
prĂ©sence de l’aĂ©roport ;  

 

ƒ

  Projet de dĂ©veloppement de la SILIC comme parc d’activitĂ© 

tertiaire haut de gamme : capacitĂ© du parc immobilier portĂ©e Ă   
1 million de mÂČ avec diffĂ©rents projets destinĂ©s Ă  offrir des 
services en adĂ©quation avec les attentes de ses clients, dont le 
projet de Centre d’affaires franco-espagnol ;  

 

ƒ

  PrĂ©servation du pĂ©rimĂštre de protection du MIN de Rungis et 

poursuite de la modernisation des bĂątiments et Ă©quipements du 
MIN ;  

 

ƒ

  Accompagnement de la requalification des ZAE. AmĂ©lioration de 

l’accessibilitĂ©, particuliĂšrement pour les zones SILIC et SENIA. 
Attention particuliĂšre Ă  la requalification de la zone d’activitĂ©s du 
SENIA (sĂ©curisation de la zone, actions sur la voirie, rĂ©seau de 
tĂ©lĂ©communications, â€Š) ;  

 

ƒ

  Projet de dĂ©veloppements tertiaires : Air Park Ă  Wissous ;  

 

ƒ

  FĂ©dĂ©ration des acteurs pour l’émergence d’un projet d’envergure 

autour d’un pĂŽle agroalimentaire avec une forte composante 
Innovation Recherche et DĂ©veloppement ;  

 

‱

  DĂ©veloppement et renforcement des pĂ©piniĂšres et autres 

structures d'accueil pour les entreprises. 

 
 

PROJETS EN MATIERE D’INFRASTRUCTURES 

 

ƒ

 CrĂ©ation 

de 

l’interconnexion Sud des TGV (Massy-Valenton)

 

avec crĂ©ation d’une gare TGV Ă  Orly ;  

 

ƒ

  RĂ©sorption du point noir de 

congestion routiĂšre A4/A86

 ;  

 

ƒ

  RĂ©alisation du Tramway depuis le terminus de la ligne de mĂ©tro 

n°7 Ă  Villejuif Ă  poursuivre 

jusqu’à Juvisy-sur-Orge

 (prĂ©vu d’ici 

2011 pour l’instant jusqu’à Athis-Mons) ;  

 

ƒ

 

DĂ©veloppement des liaisons entre Evry et Orly-Rungis

 (selon 

mode Ă  dĂ©finir) ;  

 

ƒ

  AmĂ©lioration de la desserte des ZAE de l’Ouest du pĂŽle, et en 

particulier : 

 

AmĂ©lioration de la desserte des zones d’activitĂ©s par l’A6 
(raccordement A6 / RD65 au niveau de la rue Charles-
Lindberg Ă  Rungis) ;  

 

- ArrĂȘt(s) 

supplĂ©mentaire(s) 

d’ORLYVAL Ă  Wissous et/ou Ă  

La Fraternelle ;  

 

ƒ

  RĂ©alisation de la partie Ouest du 

TCSP Saint-Quentin-en-

Yvelines/Saclay/Massy

 permettant de crĂ©er un lien entre 

l’Essonne et Orly ;  

 

ƒ

  CrĂ©ation d’une interconnexion entre les lignes B et C du RER 

(notamment pour faciliter les liaisons avec Massy-Saclay) ;  

 

ƒ

  CrĂ©ation d’une rocade routiĂšre autour de l’aĂ©roport (reliant 

Ă©ventuellement la RD 125 Ă  la RN 7) ;  

 

ƒ

  Requalification de la RN7 ;  

 

ƒ

  CrĂ©ation de franchissements nouveaux sur la Seine :  

 

Vitry-sur-Seine/Alfortville, Choisy-le-Roi ;  

 

DĂ©veloppement d’une liaison routiĂšre vers le Val-d’Yerres 
/ Val de Seine ; 

 

ƒ

  AmĂ©lioration du RER C. 

TEM Orly - Rungis 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

116 

 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

117 

TEM Roissy – Plaine-de-France 
 

CƓurs :

 aĂ©roport de Paris - Charles-de-Gaulle, Le 

Bourget, Villepinte 

 
Aire d’influence :

 Plaine-de-France (Val-d’Oise, Seine-et-

Marne et Seine-Saint-Denis) et Boucle Nord des Hauts-de-
Seine. 

 

C

ARTE DE SITUATION

 : 

 

I

DENTITE ECONOMIQUE

 (

TERRITOIRE ELARGI A 

69

 COMMUNES DE LA 

S

EINE

-

ET

-

M

ARNE

,

 DU 

V

AL

-

D

’O

ISE ET DE LA 

S

EINE

-S

AINT

-D

ENIS

)

 

 

ƒ

  Emploi : 237 000 salariĂ©s 

 

ƒ

  Tissu Ă©conomique : 20 000 entreprises 

 
DĂ©tails : 

 

ƒ

  Plateforme de Roissy : 70.000 salariĂ©s, 700 entreprises ;  

ƒ

  Le Bourget : 4400 salariĂ©s et pĂŽle de compĂ©titivitĂ© ASTEC 

(aĂ©ronautique) en cours ;  

ƒ

  Plaine Saint-Denis 

: plus de 2700 entreprises, avec un 

dĂ©veloppement d’activitĂ©s tertiaires en cours.  

 

S

PECIALISATIONS A VISIBILITE INTERNATIONALE

 :

 

 

ƒ

  Secteur  Â« AĂ©ronautique/Transport  aĂ©rien Â» :

 

Air France (30 000 

emplois), ADP (4 400) 

 

ƒ

  Secteur/fonction « Logistique Â» : 350 entreprises sur la plateforme 

logistique GARONOR (Aulnay-sous-Bois), 100 entreprises sur la 
plateforme logistique SOGARIS (Roissy-en-France dans le Val 
d’Oise). 

 
 

C

OMPOSANTES TERRITORIALES

 : 

 

ƒ

 

AĂ©roport de Roissy-CDG

 : Ă©lĂ©ment-clĂ© du systĂšme aĂ©roportuaire 

francilien, 1

er

 de France, 2

Ăšme

 europĂ©en aprĂšs Londres, 6

Ăšme

 

mondial. Le trafic de voyageurs s’est Ă©levĂ© Ă  51,3 millions de 
passagers en 2004 (en forte augmentation de 6,6 % par rapport Ă  
2003). La fonction de 

hub

 intermodal est parfaitement remplie 

grĂące Ă  la gare TGV ouverte en 1994, qui accueille maintenant 
1,5 million de voyageurs/an. Roissy est aussi une plateforme fret 
multimodale de premier ordre: 2

Ăšme

 en Europe, 11

Ăšme

 mondiale ;  

 

ƒ

 

AĂ©roport du Bourget

 : 1

er

 aĂ©roport d’affaires en Europe avec  

130 000 passagers annuels. En progression lente mais constante 
depuis 1998 ;  

 

TEM Roissy - Plaine-de-France 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

118 

ƒ

 

Parc international d’expositions de Paris-Nord-Villepinte

 

(PIEPNV) : 206 000 mÂČ de surfaces d’exposition (7 halls),  
2

Ăšme

 parc d’exposition en France par la taille, 1

er

 pour l’accueil des 

salons professionnels, atout majeur dans le positionnement 
mondial de la France sur le secteur des congrĂšs et salons ;  

 

ƒ

  Parc des expositions de Paris-Le Bourget, 3

Ăšme

 centre 

d’expositions en Ile-de-France, qui accueille tous les deux ans le 
premier salon mondial de l’aĂ©ronautique civile et militaire 

 

(78 000 mÂČ de surfaces d’exposition) ;  

 

ƒ

  OIN sur Roissy et EPA sur Plaine de France ;  

 

ƒ

  Zone d’activitĂ©s Paris-Nord II : 16 000 salariĂ©s, 500 entreprises 

dont des siĂšges sociaux (Yoplait, Embraer
) ;  

 

ƒ

  Zone d’activitĂ©s Garonor : 85 ha, 4500 salariĂ©s, 300 entreprises ;  

 

ƒ

  Usine PSA d’Aulnay. 

 

 

E

NJEUX

 

DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE 

 

 

ƒ

  Captation des flux europĂ©ens et mondiaux de voyageurs et de 

fret ;  

 

ƒ

  PrĂ©servation de la place de Paris - Ile-de-France dans les congrĂšs 

et salons ;  

 

ƒ

  DĂ©veloppement de la diversitĂ© du tissu Ă©conomique sur la base 

de la spĂ©cialisation existante (logistique/aĂ©ronautique) ;  

 

ƒ

  Enjeu pour la visibilitĂ© et l’attractivitĂ© internationale de la rĂ©gion de 

l’amĂ©lioration de la desserte du 1

er

 aĂ©roport national ;  

 

ƒ

  CapacitĂ© et offre de desserte des infrastructures de transport 

desservant les pĂŽles ;  

ƒ

  AccĂšs Ă  l’emploi du pĂŽle pour les rĂ©sidents proches 

(desserte/formation) ;  

 

ƒ

  En matiĂšre de gouvernance du territoire Ă©largi autour de la 

plateforme aĂ©roportuaire 

: assurer une cohĂ©rence entre le 

territoire couvert par l’EPA Plaine de France et le reste du 
territoire Ă©conomique majeur ;  

 

ƒ

  DĂ©veloppement Ă©quilibrĂ© du territoire dans les domaines du 

commerce et de la logistique, en liaison avec le dĂ©veloppement 
des ZAE ;  

 

ƒ

  PrĂ©servation / rĂ©servation des emprises fonciĂšres nĂ©cessaires au 

bon fonctionnement du systĂšme logistique francilien (Port de 
Gennevilliers, projet de gare fret Ă  Roissy par exemple) ;  

 

ƒ

  DĂ©finition de pĂ©rimĂštres cohĂ©rents pour les SchĂ©mas de 

CohĂ©rence Territoriaux. 

 

 
La plateforme aĂ©roportuaire de Roissy est un atout majeur pour 
l’attractivitĂ© internationale de la rĂ©gion. Porte d’entrĂ©e mondiale de 
l’Ile-de-France, elle doit amĂ©liorer son accessibilitĂ© vers la capitale et 
les grands pĂŽles d’emploi et tirer profit de la captation des flux pour 
le dĂ©veloppement de son territoire. Elle prĂ©sente un dynamisme 
Ă©conomique important, avec prĂšs de 5000 emplois crĂ©Ă©s 
annuellement depuis 1997. 
 
Cette expansion doit pouvoir bĂ©nĂ©ficier Ă  l’ensemble des territoires 
environnant Roissy, notamment Le Bourget, l’Est du Val d’Oise et le 
Nord-Ouest de la Seine-et-Marne. Ce dĂ©veloppement doit 
s’accompagner d’une diversification Ă©conomique progressive, 
permettant une moindre dĂ©pendance Ă  l’égard des secteurs de 
l’aĂ©ronautique et de la logistique. A cet Ă©gard, le territoire offre un 
fort potentiel pour le dĂ©veloppement de nouvelles ZAE. Il accueille le 
parc d’exposition Paris-Nord-Villepinte dont l’extension a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e 
pour en faire le grand parc de dimension internationale dont la 
France doit se doter.  
 

 

TEM Roissy - Plaine-de-France 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

119 

P

ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS

 

PORTEES PAR LES 

CCI

 FRANCILIENNES

 

 
 

PROJETS ECONOMIQUES 

 

ƒ

 

Projet d’agrandissement du Parc international d’expositions 
de Paris-Nord-Villepinte

 avec la crĂ©ation d’une zone d’activitĂ©s 

sur Tremblay-en-France et le dĂ©veloppement d’une « CitĂ© de 
l’exposition et de la communication » ;  

 

ƒ

 

RĂ©servation des espaces disponibles pour la crĂ©ation de 
zones d’activitĂ©s au nord et Ă  l’ouest de l’aĂ©roport

 Paris - 

Charles de Gaulle ;  

 

ƒ

 Requalification de ZAE, reconversion des friches et 

création/extension de ZAE, notamment

 :

 

 

-  A Mitry-Mory/Compans (180 ha (430 ha Ă  terme), le long 

de la D212 et Ă  proximitĂ© de la N2 et de la Francilienne), 

 

A Dammartin-en-GoĂ«le/Rouvres (45 ha, le long de la N2 Ă  
2x2 voies), 

 

-  A St-Mard (60 ha, N2, prolongement RER B) pour une 

plate-forme logistique majeure, 

 

A Le Mesnil-Amelot (60 ha, Ă  l’ouest de la commune), 

 

-  A Moussy-le-Neuf (30 ha, Ă  l’est de la commune, le long 

de la LGV Nord),  

 

-  Poursuite des amĂ©nagements du triangle de Gonesse, 

Sarcelles-Garges les Gonesse et plus au nord de Fosses-
St Witz-Louvres-VĂ©mars ;  

 

ƒ

 

Valorisation de l’important potentiel foncier prĂ©sent dans ce 
secteur

 :  

 

-  170 ha sur Tremblay-en-France (extension du Parc des 

Expositions et Zone d’ActivitĂ©s Internationales de 
Tremblay (parc dĂ©diĂ© Ă  l’accueil d’entreprises innovantes, 
de haute technologie et de structures de formation en 
liaison avec des activitĂ©s de R&D) ; 

 

 

Triangle de Gonesse : 1100 ha de rĂ©serves fonciĂšres dont 
450 destinĂ©s aux activitĂ©s (classĂ©es en zone urbanisable 
dans l’ancien SDRIF). La partie sud (100 ha) recouvre 

aujourd’hui deux ZAC opĂ©rationnelles (ZAC du Pont-
Yblon et ZAC des Tulipes) ;  

 

1000 ha mutables annoncĂ©s sur Plaine-Commune.  

 

ƒ

  Augmentation des capacitĂ©s d’accueil des centres de recherche ;  

 

ƒ

  Projet de crĂ©ation d’un 

centre de congrĂšs

 Ă  Roissy-en-France. 

 
 

PROJETS TOURISTIQUES, CULTURELS ET NATURELS 

 

ƒ

  Projet de rĂ©habilitation et de valorisation du MusĂ©e de l’Air et de 

l’Espace. 

 

 

PROJETS EN MATIERE D’HABITAT 

 

ƒ

 

Renforcement de l’offre de logements (en tenant compte des 
besoins des diffĂ©rentes catĂ©gories de salariĂ©s) ; 

 

 
 

PROJETS EN MATIERE D’INFRASTRUCTURES 

 

ƒ

 

Liaison Charles-de-Gaulle Express

 (validation par l’Etat en 

CIACT, coĂ»t estimĂ© de 630 millions d’euros pour aller jusqu’à la 
gare de l’Est). L’appel Ă  concession sera lancĂ© en janvier 2007. 
La mise en service est attendue pour 2012. Cette liaison devrait 
permettre de dĂ©sengorger en partie les autoroutes A1 et A3 et de 
rendre plus fiable le temps de parcours. Il paraĂźt indispensable 
d’envisager dĂšs aujourd’hui un prolongement ultĂ©rieur jusqu’à La 
DĂ©fense ;  

 

ƒ

 

AmĂ©lioration du RER B (projet RER B +)

 :

 

nĂ©cessaire pour 

rĂ©pondre aux besoins des usagers, indispensable avant la mise 
en service du Charles-de-Gaulle Express et pour l’amĂ©lioration de 

l’accessibilitĂ© du parc des expositions de Paris Nord 
Villepinte

 ;  

 

ƒ

  CrĂ©ation de nouvelles dessertes du Parc des Expositions de 

Villepinte 

: raccordement RER B / RER D (« 

barreau de 

Gonesse Â») et raccordement Ă  l’infrastructure de Charles-de-
Gaulle Express (« barreau de Tremblay ») ;  

 

TEM Roissy - Plaine-de-France 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

120 

ƒ

 

CrĂ©ation d’une rocade TGV

 permettant de relier les aĂ©roports 

d’Orly et de Roissy, de les connecter aux autres plateformes de 
province et europĂ©ennes et de leur assurer une fonction 
complĂ©mentaire de hub ferroviaire ;  

 

ƒ

  Extension de la ligne de mĂ©tro n° 7 jusqu’à l’aĂ©roport du Bourget 

(ainsi que du MusĂ©e de l’Air et de l’Espace et du parc des 
expositions) et au triangle de Gonesse et amĂ©lioration de l’accĂšs 
routier du Bourget ;  

 

ƒ

 Investissements routiers 

: amĂ©nagement d’un Ă©changeur 

A1/RD88, bouclage de la Francilienne autour de la plateforme 
aĂ©roportuaire, prolongement du Boulevard Interurbain du Parisis ;  

 

ƒ

 

AmĂ©lioration globale des transports ferrĂ©s permettant de 
rejoindre la plateforme aĂ©roportuaire, notamment pour les 
salariĂ©s y travaillant :

 crĂ©ation d’une liaison ferroviaire Roissy-

Creil (Picardie), rĂ©alisation de la 

Tangentielle ferrée nord

 

(Sartrouville-Noisy-le-Sec), prolongation du RER B en Seine-et-
Marne (jusqu’à Dammartin-en-GoĂ«le) ;  

 

ƒ

  RĂ©alisation d’une gare TGV fret Ă  envisager. 

 
 

TEM Roissy - Plaine-de-France 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

121 

TEM Marne-la-VallĂ©e – Est parisien 
 

CƓurs : 

Bagnolet-Montreuil, Fontenay-sous-Bois, Noisy-

le-Grand, CitĂ© Descartes, Val d’Europe

 

 

Aire d’influence :

 territoire correspondant au pĂ©rimĂštre de 

l’ACTEP, Marne-la-VallĂ©e (4 secteurs) 

 

C

ARTE DE SITUATION

 : 

 

I

DENTITE ECONOMIQUE

 

 

(

TERRITOIRE DE L

’ACTEP

 

+

 

V

ILLE NOUVELLE DE 

M

ARNE

-

LA

-V

ALLEE

)

 

 

ƒ

  Emploi : 335 000 salariĂ©s 

 

ƒ

  Tissu Ă©conomique : 40 000 entreprises 

 

S

PECIALISATIONS A VISIBILITE INTERNATIONALE

 :

 

 
FiliĂšre Â« Image/audiovisuel/multimĂ©dia Â», avec un pĂŽle de formation sur 
l’image Ă  Bry-sur-Marne et Noisy-le-Grand, et un pĂŽle de PME Ă  Montreuil 
et Bagnolet (3400 salariĂ©s dans ce secteur Ă  Montreuil, soit 10% de 
l’emploi local, et 2000 emplois Ă  Bagnolet) ; Participation du TEM au PĂŽle 
de compĂ©titivitĂ© « Cap Digital – Image, multimĂ©dia, vie numĂ©rique Â» ;  
 

ƒ

  Secteur « Tourisme-loisirs » autour des parcs Eurodisney ;  

 

ƒ

  Secteur de recherche « Environnement – transports Â» : Ecole 

Nationale des Ponts-et-ChaussĂ©es, UniversitĂ© de Marne-la-
VallĂ©e, Centre scientifique et technique du BĂątiment, ESIEE
 
Implantation du PĂŽle de compĂ©titivitĂ© « 

Ville et MobilitĂ© 

durables » ;  

 

ƒ

  Secteur de la Â« logistique Â» ;  

 
 

C

OMPOSANTES TERRITORIALES

 : 

 

ƒ

 Une 

structure 

associative : l’ACTEP (Association des CollectivitĂ©s 

Territoriales de l’Est Parisien) et une ville nouvelle, Ă©galement 
OIN  : Marne-la-VallĂ©e (dĂ©composĂ©e en 4 secteurs) ;  

 

ƒ

  PĂŽle d’échanges de Val-d’Europe : gare TGV et terminus RER A ;  

 

ƒ

  PĂŽle touristique et de loisirs : Eurodisney (12,4 millions de 

visiteurs en 2004), ChĂąteau et Bois de Vincennes, Boucles de la 
Marne, Canal de l’Ourcq ;  

 

ƒ

  PĂŽle universitaire (formation supĂ©rieure-recherche) de la CitĂ© 

Descartes, UniversitĂ© de Marne-la-VallĂ©e (Champs-sur-Marne/Val 
d’Europe), pĂŽle de formation de l’image sur Bry-sur-Marne et 
Noisy-le-Grand (Ecole Louis LumiĂšre, ESIEE 
) ;  

TEM Marne-l

a V

allée - E

st p

arisi

en 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

122 

 

ƒ

  PĂŽles tertiaires Ă  Fontenay-sous-Bois, autour du pĂ©riphĂ©rique 

parisien Ă  Bagnolet et Montreuil, Ă  Charenton-le-Pont, dans le 
secteur 1 de Marne-la-VallĂ©e (Noisy-le-Grand-Noisiel). Noisy-le-
Grand, 3

Ăšme

 pĂŽle tertiaire de la rĂ©gion, possĂšde encore une 

capacitĂ© de dĂ©veloppement de 400.000 mÂČ de bureaux ; toutefois 
il est marquĂ© par une certaine obsolescence de son parc 
immobilier. 

 
 

E

NJEUX

 

DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE 

 

ƒ

  Affirmation de la vocation et de l’image internationale de ce 

territoire (pĂŽles de compĂ©titivitĂ©, pĂŽles de formation et de 
recherche, pĂŽle image, pĂŽle touristique d’Eurodisney) ;  

 

ƒ

  RĂ©duction des disparitĂ©s des taux d’emploi en favorisant une 

densification Ă©conomique (amĂ©lioration de l’immobiliser 
d’entreprise, requalification et extension des ZAE) et 
dĂ©veloppement d’une politique ambitieuse de l’habitat assurant la 
cohĂ©sion sociale du territoire ;  

 

ƒ

  AmĂ©lioration de l’accessibilitĂ© ;  

 

ƒ

  Organisation d’une gouvernance pour ce territoire tenant compte 

de la sortie prochaine du dispositif de ville nouvelle des secteurs  
1 et 2 en 2008, d’une meilleure structuration des 
intercommunalitĂ©s (3 sur Marne-la-VallĂ©e) et dĂ©finissant des 
territoires cohĂ©rents pour les SCoT 

 

ƒ

  PĂŽles Ă  dĂ©velopper : Axe N3-Canal de l’Ourcq et Projet Eco-citĂ© 

au bord du canal de l’Ourcq, Bagnolet/Montreuil, Axe Noisy-le-
Grand Mont d’Est/Bry-sur-Marne/Villiers-sur-Marne/Champigny-
sur-Marne, Axe Noisy-le-Grand/Champs-sur-Marne, Secteur 4 de 
Marne-la-VallĂ©e 

 

ƒ

  CentralitĂ©s Ă  dĂ©velopper 

: Charenton-le-Pont (liaison avec 

l’OpĂ©ration d’IntĂ©rĂȘt National Seine amont), Val de Fontenay 

 

 

 
Le TEM Marne-la-VallĂ©e â€“ Est parisien s’organise autour de deux 
entitĂ©s importantes : l’ACTEP et la ville nouvelle de Marne-la-VallĂ©e. 
 
Il est marquĂ© par d’importantes disparitĂ©s territoriales, Ă©conomiques 
et sociales. La structuration Ă  l’horizon 2030 d’un territoire sur l’axe 
de l’Est parisien depuis les portes de Bagnolet et de Charenton 
jusqu’à Val d’Europe Ă  Marne-la-VallĂ©e est par consĂ©quent un enjeu 
primordial.  
 
Aussi convient-il d’assurer la cohĂ©sion, l’organisation et le 
renforcement des fonctions urbaines stratĂ©giques dont il bĂ©nĂ©ficie 
(pĂŽle d’échange, pĂŽles Ă©conomiques, pĂŽles tertiaires, pĂŽles 
touristiques, pĂŽles urbains, pĂŽles de formation supĂ©rieure). Dans ce 
cadre, la valorisation de la desserte est/ouest est essentielle. La 
crĂ©ation de rocades ferrĂ©es et l’amĂ©lioration des rocades routiĂšres 
desservant ces diffĂ©rentes polaritĂ©s sont nĂ©cessaires pour renforcer 
l’attractivitĂ© Ă©conomique et urbaine du TEM. 

 

 
 

TEM Marne-l

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allée - E

st p

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en 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

123 

P

ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS

 

PORTEES PAR LES 

CCI

 FRANCILIENNES

 

 

PROJETS ECONOMIQUES 

 

ƒ

  Confortement des pĂŽles tertiaires (Val d’Europe, Montreuil, 

Bagnolet, Val-de-Fontenay, Noisy-le-Grand et secteur 1) ;  

 

ƒ

  Articuler le pĂŽle tertiaire de Charenton-le-Pont avec l’OpĂ©ration 

d’IntĂ©rĂȘt National Seine-Amont ;  

 

ƒ

  DĂ©veloppement de la fonction d’un Centre de congrĂšs sur  

Val-d’Europe Ă  Ă©tudier dans le cadre de la constitution d’un 
rĂ©seau de centres rĂ©partis au sein des polaritĂ©s franciliennes 
principales (Cf axe 1) ;  

 

ƒ

  Assurer la reconversion industrielle et s’appuyer sur des projets 

forts comme le Projet Eco-citĂ© au bord du canal de l’Ourcq ;  

 

ƒ

  Faire de Marne-la-VallĂ©e un des points d’appuis du systĂšme 

logistique francilien, pour rĂ©pondre aux besoins de massification 
des flux de ce secteur en le positionnant sur du service aprĂšs-
vente et en le faisant Ă©voluer vers des activitĂ©s tertiaires (pilotage 
des flux, siĂšges logistiques
) ;  

 

 

PROJETS TOURISTIQUES, CULTURELS ET NATURELS 

 

ƒ

  Formaliser un axe touristique depuis le Canal de L’Ourcq et le 

bois et le chĂąteau de Vincennes jusqu’au Val d’Europe et 
Disneyland Paris en valorisant les bords de Marne et les vallĂ©es 
de la Brosse et de la Gondoire ; 

 

 

ƒ

  Assurer le dĂ©veloppement Ă  long terme du pĂŽle touristique de 

Disneyland Paris (principalement en matiĂšre d’affectation du 
foncier pour le dĂ©veloppement de futurs projets) ; 

 

 

 
 

PROJETS DE FORMATION 

 

ƒ

  DĂ©veloppement de la Â« fonction Â» campus sur la CitĂ© Descartes 

(installation de commerces, de services publics, Ă©quipements, 
offre de logements
) ;  

 

ƒ

 Implantation d’un lycĂ©e international Ă  Noisy-le-Grand, 

Ă©quipement pouvant crĂ©er une dynamique urbaine.  

 

 
PROJETS EN MATIERE D’INFRASTRUCTURES

  

 

ƒ

  AmĂ©lioration globale de la circulation autoroutiĂšre : rĂ©sorption du 

bouchon A4-A86 par la solution la plus efficiente (coĂ»t/efficacitĂ©) 
et suppression de la baĂŻonnette A4-A104/Francilienne au niveau 
d’Emerainville ;  

 

ƒ

  AmĂ©liorer le RER A et le RER E :  

 

Prolongement du RER E jusqu’à Meaux ;  

 

Prolongement du RER A jusqu’au niveau d’Esbly.  

 

ƒ

  AmĂ©liorer les liaisons entre le RER A et le RER E :  

 

-  Nouvelles interconnexions entre le RER A et le RER E Ă  

Champigny-sur-Marne et au niveau d’Esbly.  

 

ƒ

  IntĂ©gration du territoire dans le projet de rocade de mĂ©tro 

« Orbitale Â» permettant de rejoindre le cƓur de la Seine-Saint-
Denis et l’est du Val-de-Marne ;  

 

ƒ

  Maillage en TCSP : prolongement du T1 jusqu’à Val-de-Fontenay, 

prolongement du TVM jusqu’à Noisy-le-Grand, liaison nouvelle 
entre le cƓur de la Seine-Saint-Denis et le nord de Boissy-St-
LĂ©ger en passant par Marne-la-VallĂ©e ;  

 

ƒ

  Tangentielle Est ferrĂ©e (Roissy - SĂ©nart via Marne-la-VallĂ©e et 

liaison vers Evry et Melun via un TCSP). 

TEM Marne-l

a V

allée - E

st p

arisi

en 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

124 

 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

125 

TEM Massy-Saclay - Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines 

 

CƓurs : 

Massy, Saclay, Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines

 

 

Aire d’influence :

 PĂ©rimĂštre comprenant la partie nord de la 

vallĂ©e de Chevreuse, une partie des vallĂ©es de l’Yvette de la 
BiĂšvre et de l’Orge, le plateau d’Orly, Roquencourt, Meudon  

 
Ce territoire participe pleinement de la dynamique du CĂŽne Sud de 
l’Innovation

 qui se distingue par l’exceptionnelle concentration des 

activités de haute technologie et de R&D

18

 
C

ARTE DE SITUATION

 : 

                                                 

18

  Cf l’objectif 3.2.3 : Structurer le Â« CĂŽne Sud de l’Innovation »  

I

DENTITE ECONOMIQUE

 : 

 

ƒ

  Emploi : 280 000 salariĂ©s du secteur marchand et 80.000 emplois 

publics ;  

 

ƒ

  Entreprises : 22 100 entreprises ;  

 

ƒ

  Tissu 

Ă©conomique : Ă©lectronique, 

(Dassault-SystĂšmes), 

informatique, aĂ©ronautique  et spatial (EADS), dĂ©fense (Nexter  
- ex GIAT Industries - ThalĂšs), automobile (Renault, PSA), siĂšges 
sociaux de grandes entreprises, notamment BTP (Bouygues, 
Eiffage) ;  

 

S

PECIALISATIONS A VISIBILITE INTERNATIONALE

 :

 

 

ƒ

  Secteur « Hautes technologies - systĂšmes complexes Â» avec le 

pĂŽle de compĂ©titivitĂ© System@tic et l’implantation d’un centre de 
recherche Alcatel Ă  Nozay/Marcoussis ;  

 

ƒ

  Secteur  Â« Automobile » :  Technocentre  Renault,  Centre  de 

recherche Peugeot SA, PĂŽle de compĂ©titivitĂ© Moveo (dont la 
composante Vestapolis sera implantĂ©e sur le plateau de Satory Ă  
Versailles) ;  

 

ƒ

  Secteur Â« bio-technologies / bio-sciences Â» avec notamment le 

pĂŽle de compĂ©titivitĂ© MediCen ;  

 

ƒ

  Fonctions Â« Recherche & DĂ©veloppement Â» et « Enseignement Â» 

trĂšs prĂ©sentes.  

 

C

OMPOSANTES TERRITORIALES

 : 

 

ƒ

 Institutions 

d’enseignement 

supĂ©rieur et centres de recherche 

publics et privĂ©s prestigieux : UniversitĂ©s Paris XI-Orsay et 
Versailles-Saint-Quentin, HEC, Ecole Polytechnique, Institut 
d’Optique, SupĂ©lec, Synchrotron Soleil, â€Š ;  

 

ƒ

  Deux parcs d’activitĂ©s majeurs : VĂ©lizy (28 000 emplois et 1 000 

entreprises sur 290 ha) et CourtabƓuf (24 000 salariĂ©s, 1 000 
entreprises sur 400 ha) ;  

 

TEM Massy-Saclay - Versailles 

- Saint-Quentin-en-Yvelines 

background image

Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

126 

ƒ

  Saint-Quentin-en-Yvelines : 93 000 salariĂ©s, forte concentration 

de centres de dĂ©cision et de grands Ă©tablissements ;  

 

ƒ

  PĂŽle de Massy : 22 000 salariĂ©s, gare TGV et interconnexion RER 

B et C, grands projets d’amĂ©nagement (Massy-Atlantis : 450.000 
mÂČ de bureaux, commerces et activitĂ©s / 2 000 logements). PĂŽle 
en dĂ©veloppement : crĂ©ation de 3000 emplois privĂ©s entre 2003 et 
2005 ;  

 

ƒ

  Site de Nozay/Marcoussis : regroupement des centres de R&D 

d’Alcatel (3 000 chercheurs) ;  

 
 

E

NJEUX

 

DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE 

 

ƒ

 

Inscription de ce territoire dans la dynamique du Â« CĂŽne Sud 
de l’Innovation Â» et dans l’OpĂ©ration d’IntĂ©rĂȘt National Massy-
Saclay-Versailles-St Quentin

 ;  

 

ƒ

 DĂ©veloppement 

d’une 

image

 lui permettant de s’inscrire dans la 

compĂ©tition mondiale ;  

 

ƒ

 DĂ©veloppement 

d’un 

effet « campus Â»

 (entreprises, centres de 

recherche publique et privĂ©e, universitĂ©, dans un cadre de vie 
attractif basĂ© sur la proximitĂ©) ;  

 

ƒ

  CrĂ©ation des conditions nĂ©cessaires au dĂ©veloppement et au 

rayonnement des pĂŽles de compĂ©titivitĂ© (projets d’Agence de 
dĂ©veloppement
) ;  

 

ƒ

  RĂ©alisation de la convergence « NBIC Â» (Nanotechnologies, 

Biologie, Informatique et Communication) ;  

 

ƒ

 

AmĂ©nagement/urbanisation prĂ©vue dans le cadre de l’OIN

 

Massy-Saclay-Versailles, qui vise le dĂ©veloppement de l’activitĂ© 
Ă©conomique et du logement ;  

 

ƒ

  Renforcement de l’

accessibilité

 du secteur et des liens avec les 

autres pĂŽles du CĂŽne Sud de l’Innovation ;  

 

ƒ

 

Gouvernance

 permettant de mettre en Ć“uvre les projets prĂ©vus. 

 

 

 
Le TEM Massy-Saclay â€“ Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines 
participe pleinement de la dynamique de l’innovation du CĂŽne Sud, 
dont il est l’une des composantes majeures. Le SDRIF doit lui donner 
tous les moyens nĂ©cessaires pour transformer l’essai et se hisser au 
plus haut niveau de la compĂ©tition actuelle en en faisant un vĂ©ritable 
campus d’échelle internationale (au mĂȘme titre que la Silicon Valley). 
 
Il s’agit donc d’ancrer les pĂŽles de compĂ©titivitĂ© System@tic et 
Moveo, et plus largement l’ensemble des compĂ©tences locales de 
haute technologie, sur le territoire en renforçant l’accessibilitĂ© des 
diffĂ©rents pĂŽles, et en programment les Ă©quipements nĂ©cessaires Ă  
leur dĂ©veloppement et Ă  leur rayonnement. 
 
 

TEM Massy-Saclay - Versailles 

- Saint-Quentin-en-Yvelines 

background image

Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

127 

P

ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS

 

PORTEES PAR LES 

CCI

 FRANCILIENNES

 

 

PROJETS ECONOMIQUES 

 

ƒ

  Ouverture Ă  l’urbanisation de 2 000 hectares sur l’ensemble de 

l’OIN pour accueillir de nouvelles activitĂ©s et des logements

19

 ;  

 

ƒ

  Relance de la plate-forme aĂ©roportuaire d’Orly avec des liaisons 

intercontinentales ;

 

 

ƒ

  Requalification et amĂ©lioration des accĂšs du parc d’activitĂ©s de 

CourtabƓuf et de l’immobilier d’entreprise des ZAE de 

 

St-Quentin-en-Yvelines et de VĂ©lizy-Villacoublay ;  

 

ƒ

  AmĂ©nagement du quartier Ouest de Polytechnique, du secteur du 

Moulon sur le plateau et du quartier Massy-Atlantis ;  

 

ƒ

  DĂ©veloppement des infrastructures numĂ©riques (accĂšs au trĂšs 

haut-dĂ©bit pour toutes les entreprises et les centres de 
recherche) ;  

 

ƒ

  Etude du rĂŽle de l’aĂ©rodrome de Toussus-le-Noble (potentiel 

annuel de 50 000 mouvements – trafic affaires actuel de 7 000 
mouvements environ) ;  

 

ƒ

  CrĂ©ation d’un centre de congrĂšs Ă  Massy.  

 
 
PROJETS DE FORMATION 

 

ƒ

 DĂ©veloppement et modernisation des Ă©quipements de 

l’enseignement supĂ©rieur en phase avec les pĂŽles de compĂ©titivitĂ© 
(par exemple : rĂ©novation de l’UniversitĂ© Paris-XI, 2

Ăšme

 phase de 

l’Institut d’Optique Graduate School ;  

 

ƒ

  AmĂ©lioration des conditions d’accueil des Ă©tudiants et des 

chercheurs (logement, offre de services 

: construction d’un 

Faculty Club

) ;  

 

                                                 

19

 

Cf. Rapport d’étape du PrĂ©fet LANDRIEU. 

ƒ

  Conforter le dĂ©veloppement Ă  l’international d’HEC Ă  Jouy-en-

Josas avec la mis Ă  niveau des bĂątiments d’enseignement aux 
standards internationaux ; 

 

 
 

PROJETS EN MATIERE D’HABITAT 

 

ƒ

  Production de 5 000 logements par an (au lieu de 2 000 

actuellement) permettant de rapprocher le logement et l’emploi et 
d’amĂ©liorer l’attractivitĂ© rĂ©sidentielle du secteur. Viser la mixitĂ© 
sociale ;  

 

PROJETS EN MATIERE D’INFRASTRUCTURES 

 
 

ƒ

 

Prolongement de la Francilienne (A 104)

 d’Orgeval aux Ulis ;  

 

ƒ

 Prolongement 

de 

l’A12

 dans les Yvelines ;  

 

ƒ

  Liaison A 10 - RD 36, avec amĂ©nagement de l’échangeur de la 

Croix de Palaiseau ;  

 

ƒ

  Structuration du pĂŽle multimodal de la gare de Massy (TGV + 

RER B et C + TCSP + A10) et rĂ©alisation du raccordement en 
gare de Massy entre la ligne Normandie - Massy via Versailles et 
le rĂ©seau TGV Atlantique ;  

 

ƒ

  AmĂ©lioration du RER C ;  

 

ƒ

 

Liaison structurante

 St-Quentin-en-Yvelines â€“ Versailles / Massy 

/ Evry-Corbeil par la 

Tangentielle Sud

 ;  

 

ƒ

  TCSP ChĂątillon / VĂ©lizy / Viroflay ;  

 

ƒ

  TCSP Saint-Quentin-en-Yvelines / Saclay / Massy / Orly ;  

 

ƒ

  TCSP Evry / Marcoussis / Nozay / CourtabƓuf / Massy ;  

 

ƒ

  Principe d’une liaison directe entre le plateau de Saclay et Paris ;  

 

ƒ

  Doublement de la D36 en Essonne (et rĂ©amĂ©nagement du 

carrefour du Christ de Saclay) ;  

 

ƒ

 

Liaison structurante en lien avec le TEM de Cergy par 
l’achĂšvement de la Tangentielle Ouest

 entre l’OIN Saint-

Quentin – Versailles-Massy- Saclay et Cergy-Pontoise. 

TEM Massy-Saclay - Versailles 

- Saint-Quentin-en-Yvelines 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

128 

 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

129 

TEM Mantois Seine Aval  

 

CƓurs : 

Mantes-la-Jolie, Aubergenville/EpĂŽne/Flins, Les 

Mureaux / Meulan, Poissy

 

 

Aire d’influence :

 Ensemble de la vallĂ©e de la Seine 

depuis les limites rĂ©gionales jusqu’à Poissy 

 
C

ARTE DE SITUATION

 :  

 

I

DENTITE ECONOMIQUE

 : 

 

ƒ

  Emploi : 60 000 salariĂ©s (secteur marchand), 80 000 au total ;  

 

ƒ

  Tissu Ă©conomique : 7 000 entreprises dans des secteurs trĂšs  

diversifiĂ©s ;  

 

S

PECIALISATIONS A VISIBILITE INTERNATIONALE

 :

 

 

ƒ

  Secteurs industries extractives, mĂ©tallurgie, aĂ©ronautique et 

spatial (EADS), construction automobile (PSA, Renault et sous-
traitance), chimie pharmacie, Ă©co-industries ;  

 

ƒ

  Le secteur du Mantois-Seine Aval est encore aujourd’hui un des 

principaux secteurs industriels d’Ile de France ;  

 

ƒ

  L’agglomĂ©ration mantaise est le premier centre mondial de 

production d’instruments de musique Ă  vent (bois et cuivres) ;  

 
 
 

C

OMPOSANTES TERRITORIALES

 : 

 

ƒ

  Gouvernance locale : structuration par l’OIN ;  

 

ƒ

  Infrastructures Est/Ouest (A13, A14, Seine) et foncier disponible ;  

 

ƒ

  Outils d’une dĂ©marche d’innovation (MOV’EO, UniversitĂ©, plate-

forme technologique) ;  

 

ƒ

  Liaisons transversales (Cergy-Pontoise, St-Quentin-en-Yvelines) ;  

 
 

E

NJEUX

 

DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE

 :

 

 

 

ƒ

  Etant encore un des principaux secteurs industriels d’Ile-de-

France, le Mantois - Seine Aval contribue Ă  l’équilibre Ă©conomique 
de la rĂ©gion ;  

 

ƒ

 

Une Ă©conomie locale insuffisamment dynamique ; 

 

 

TEM Mantois - Sein

e-Aval 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

130 

ƒ

  Reconversion et anticipation d’éventuelles autres mutations 

Ă©conomiques ;  

 

ƒ

 

Attirer des emplois et les actifs correspondants et rĂ©sorber les 
zones de difficultĂ© sociale (2 ZFU) :

 

 

constituer l’entrĂ©e « Ouest Â» de la rĂ©gion,  

-  assurer le relais entre l’Ile-de-France et la Normandie, et 

notamment la Basse Seine (Rouen et Le Havre),  

assurer l’accueil d’activitĂ©s ayant besoin d’espace.

 

 

ƒ

  DĂ©veloppement des formations scientifiques professionnalisĂ©es 

supĂ©rieures dans le Mantois (IUT, centre de mĂ©catronique du 
Mantois,
) ;  

 

ƒ

  Toutes les filiĂšres industrielles prĂ©sentes dans le Mantois sont 

aujourd’hui confrontĂ©es Ă  de graves difficultĂ©s de logement de 
leurs salariĂ©s, notamment pour les catĂ©gories intermĂ©diaires : une 
politique de logement s’adressant tout particuliĂšrement Ă  ce public 
est nĂ©cessaire ;  

 

ƒ

  MaĂźtriser la gestion de l’espace (carriĂšres, PPRI, risques 

technologiques) ;  

 

ƒ

  Une image positive Ă  construire.  

 

 

Le TEM du Mantois Seine-Aval a un triple objectif : 

 

- dĂ©velopper une centralitĂ© autour de l’agglomĂ©ration mantaise en 
s’appuyant au sein de l’OIN Seine-Aval sur des projets structurants 
(pĂŽle tertiaire et d’innovation Innovaparc, requalification des zones 
d’activitĂ© existantes, pĂŽle mĂ©catronique du Mantois, centre de 
confĂ©rences et de congrĂšs,
) ;  

  

- maintenir une industrie de transformation puissante et nĂ©cessaire 
aux besoins Ă©conomiques de l’ensemble de l’agglomĂ©ration ;  

 

- accompagner la mutation du tissu Ă©conomique ou faciliter 
l’émergence d’activitĂ©s nouvelles notamment industrielles, telles les 
Ă©co-industries.  

 

P

ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS

 

PORTEES PAR LES 

CCI

 FRANCILIENNES     

 

 

PROJETS ECONOMIQUES 

 

ƒ

  Appui Ă  la rĂ©alisation des grands projets structurants : pĂŽle 

universitaire, pĂŽle mĂ©catronique, Palais des CongrĂšs (Ă  Ă©tudier 
dans le cadre de la constitution d’un rĂ©seau de centres rĂ©partis au 
sein des polaritĂ©s franciliennes principales (Cf axe 1) ;  

 

ƒ

  Requalification des zones d’activitĂ©s existantes, mutation vers de 

nouvelles activitĂ©s (centrale Ă©lectrique de Porcheville), mise en 
place de structures d‘accueil pour activitĂ©s nouvelles, notamment 
celles ayant besoin d’espaces ;  

 

ƒ

  Projet d’Eco-parc du Mantois ;  

 
 

PROJETS EN MATIERE D’HABITAT :

 

 

ƒ

  RĂ©server les espaces nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation des 

programmes immobiliers intermĂ©diaires, en locatif et en accession 
Ă  la propriĂ©tĂ© (Mantes UniversitĂ© par exemple) ; 

 

 
 

PROJETS EN MATIERE D’INFRASTRUCTURES

 

 

ƒ

  RĂ©alisation de la liaison MĂ©ry sur Oise Orgeval (A104) permettant 

de relier la vallĂ©e de la Seine Ă  l’aĂ©roport de Roissy-CDG ;  

 

ƒ

  RĂ©alisation de la liaison entre le Mantois- VallĂ©e de Seine et Saint 

Quentin en Yvelines (dĂ©viation de la VallĂ©e de la Mauldre, 
amĂ©nagement de la RD 30) ;  

 

ƒ

  RĂ©alisation de la liaison Mantes Pontoise (C 13) et raccordement 

Ă  l’autoroute A13. 

 

TEM Mantois - Sein

e-Aval 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

131 

ƒ

  AmĂ©lioration des liaisons par TC entre le Mantois et 

l’agglomĂ©ration dense par :  

 

-  Le prolongement du RER A de Poissy Ă  Mantes-la-Jolie 

(rive gauche de la Seine), 

 

-  Le prolongement d’EOLE (RER E) sur la rive droite de la 

Seine Ă  Mantes-la-Jolie et sur la rive gauche Ă  Poissy 
(liaison Mantes-Versailles, via les RER A et E) ;  

 

ƒ

 

RĂ©alisation de la liaison rapide Ă‰LÉONOR Normandie - La 
DĂ©fense - Paris avec le contournement rapide nord de 
l’agglomĂ©ration francilienne. 

 

 

TEM Mantois - Sein

e-Aval 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

132 

 
 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

133 

OBJECTIF 3.2.2 :

 Encourager l’émergence Ă  l’horizon 2030 de 

TEM supplĂ©mentaires portant des spĂ©cialisations 
Ă©conomiques d’avenir 
 

Certains secteurs gĂ©ographiques de l’Ile-de-France, bien que possĂ©dant 
un tissu Ă©conomique indĂ©niable, n’ont pour l’instant pas rĂ©ussi Ă  se forger 
une identitĂ© Ă©conomique forte et porteuse de visibilitĂ© internationale. 
Parce qu’ils s’organisent autour d’un pĂŽle reconnu ou bien parce que les 
acteurs locaux pressentent un potentiel de dĂ©veloppement, ces secteurs 
en devenir sont prĂ©sentĂ©s ici. Il s’agit : 
 

ƒ

  de l’agglomĂ©ration de Cergy-Pontoise associĂ©e Ă  la VallĂ©e de 

Montmorency et au secteur de Saint-Ouen-l’AumĂŽne ;  

 

ƒ

  de l’agglomĂ©ration d’Evry Centre Essonne et des secteurs voisins 

de Corbeil-Essonnes et du centre Essonne ;  

 

ƒ

  du secteur comprenant la ville nouvelle de SĂ©nart, la prĂ©fecture 

Melun et Villaroche ;  

 

ƒ

  de huit communes du cƓur de la Seine-Saint-Denis et de trois 

arrondissements parisiens (18

e

, 19

e

, 20

e

) composant le TEM en 

devenir « Paris – Nord-est ».  

 
Les fiches qui suivent visent Ă  prĂ©senter les diffĂ©rents Territoires 
Ă©conomiques majeurs dans leurs composantes Ă©conomiques et 
territoriales. 
 

Pour chacune de celles-ci, le paragraphe intitulĂ© Â« Projets relayĂ©s et 
propositions portĂ©es par les CCI franciliennes Â» rĂ©capitule les 
recommandations des CCI Paris Ile-De-France pour chacun des 
territoires. 

background image

Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

134 

 

 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

135 

TEM Cergy-Pontoise 
 

CƓurs : Cergy, Pontoise, 
 
Aire d’influence :

 VallĂ©e de Montmorency - Vexin 

 

C

ARTE DE SITUATION

 : 

 
 

I

DENTITE ECONOMIQUE

 (C

ERGY

-P

ONTOISE

)

 

 

ƒ

  Emploi : 66 000 salariĂ©s (secteur marchand) ;  

 

ƒ

  Tissu Ă©conomique : 4 500 entreprises principalement implantĂ©es 

en ZAE ;  

 

ƒ

  Immobilier d’entreprise : 750 000 mÂČ de bureaux Ă  Cergy-Pontoise 

et 2 millions de mÂČ d’entrepĂŽts et ateliers.  

 

ƒ

  SpĂ©cialisations Ă  visibilitĂ© internationale : 

 
 
 

◊

  Secteur « Pharmacie, parfumerie» ;  

 

◊

  Secteur « Chimie-plasturgie Â» avec 3M-France (siĂšge 

administratif Ă  Cergy-Pontoise) ;  

 

◊

  Secteur « 

Automobile 

» avec Renault (centre de 

distribution Ă  Eragny), Peugeot-SA (direction des piĂšces 
de rechange Ă  Cergy) ;  

 

◊

  Secteur Â« Composants Ă©lectriques et Ă©lectroniques Â» : 

Sagem (Osny, Cergy et Eragny) ;  

 

◊

  Trois filiĂšres : pĂŽle Â« SantĂ©-beautĂ©-nature », Ă©co-activitĂ©s, 

technologies de l’information et de la communication ;  

 

◊

  PrĂ©sence Ă  Cergy-Pontoise de quatre pĂŽles de 

compĂ©titivitĂ© :  System@tic, MĂ©diCen, Moveo, Cap 
Digital/IMVN.  

 
 

C

OMPOSANTES TERRITORIALES

 : 

 

ƒ

  PĂŽle majeur d’enseignement supĂ©rieur 

: 22 Ă©tablissements 

d’enseignement supĂ©rieur dont 16 privĂ©s (ESSEC, EISTI, 
ENSEAM
), 13 CFA (1/3 des places du dĂ©partement) ;  

 

ƒ

  PĂŽle de recherche : 20 000 Ă©tudiants et chercheurs, avec les 2/3 

des laboratoires du Val d’Oise (soit 5 % des laboratoires 
franciliens). 

 
 

TEM Cergy

-Pontoise

 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

136 

E

NJEUX DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE 

 

ƒ

  Cergy-Pontoise : un positionnement Ă©conomique Ă  trouver ;  

 

ƒ

  Elargissement du bassin d’activitĂ©s de Cergy-Pontoise ;  

 

ƒ

  Restauration d’une image attractive pour contrer la concurrence 

accrue des Yvelines, de Roissy et de Marne-la-VallĂ©e pour 
l’accueil de siĂšges sociaux ;  

 

ƒ

  DĂ©veloppement de l’offre tertiaire (absence de crĂ©ation de 

bureaux depuis 1999) ;  

 

ƒ

  AmĂ©lioration de la desserte routiĂšre et la desserte en transports 

en commun ;  

 

ƒ

  Valorisation des pĂŽles de formation.  

 

 

 

Le pĂŽle de Cergy-Pontoise se trouve aujourd’hui « Ă  la croisĂ©e des 
chemins Â». MalgrĂ© une augmentation de l’emploi de 22 % entre 1993 
et 2002, il ne parvient pas Ă  tenir la comparaison avec le pĂŽle de 
Roissy. Dans les annĂ©es Ă  venir, ce territoire doit pouvoir affirmer 
davantage une identitĂ© Ă©conomique originale en visant Ă  la fois des 
secteurs Ă  forte valeur ajoutĂ©e, mais en offrant aussi des emplois 
adaptĂ©s Ă  sa population. Les collectivitĂ©s publiques devront 
conduire une politique de redynamisation du contexte urbain trĂšs 
marquĂ© par les dĂ©buts de la ville nouvelle. Enfin, ce pĂŽle devra 
accroĂźtre son influence sur son environnement proche pour gagner 
en autonomie vis-Ă -vis de Paris, en dĂ©veloppant en particulier les 
dĂ©placements Ă  l’intĂ©rieur de son bassin de vie. 
 

 

 

P

ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS

 

PORTEES PAR LES 

CCI

 FRANCILIENNES

 

 
PROJETS ECONOMIQUES 

 

ƒ

  Promouvoir des synergies entre entreprises et enseignement 

supĂ©rieur, en renforçant le pĂŽle de formation autour de l’UniversitĂ© 
et de l’ESSEC (au bĂ©nĂ©fice de la population du Val d’Oise, dont 
les Ă©tudiants sont en majoritĂ© originaires) et en consolidant les 
dispositifs de partenariat de recherche universitĂ©/entreprises ;  

 

ƒ

  DĂ©finition de filiĂšres et de nouveaux pĂŽles d’excellence ;  

 

ƒ

  Requalification des ZAE (exemple : mise en Ć“uvre de Qualiparc 2 

sur l’ensemble des ZAE) ;  

 

ƒ

  CrĂ©ation d’un centre de congrĂšs et de confĂ©rence, en appui Ă  

l’animation Ă©conomique locale (Ă  Ă©tudier dans le cadre de la 
constitution d’un rĂ©seau de centres rĂ©partis au sein des polaritĂ©s 
franciliennes principales (Cf axe 1) ;  

 

ƒ

  AmĂ©nagement de la caserne Bossut comme opportunitĂ© de 

redĂ©finir la centralitĂ© de l’agglomĂ©ration. 

 

 
PROJETS EN MATIERE D’HABITAT 

 

ƒ

  DĂ©veloppement Ă  Cergy-Pontoise d’une politique en matiĂšre 

d’habitat moyen et haut de gamme, de maniĂšre Ă  attirer les 
populations qualifiĂ©es et Ă  requalifier les tissus urbains existants 
et dĂ©gradĂ©s ;  

 

ƒ

  Redynamisation urbaine du centre de Cergy-Pontoise (commerce, 

liaison de transport en commun entre les deux gares RER
) ;  

 

ƒ

  Ouverture Ă  l’urbanisation des emprises de l’ancien parc 

d’attraction Mirapolis ;  

 
 

TEM Cergy

-Pontoise

 

background image

Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

137 

PROJETS DE FORMATION 
 

DĂ©veloppement Ă  l’international de l’ESSEC Ă  Cergy et dĂ©veloppement 
d’un pĂŽle universitaire tournĂ© autour des sciences de l’environnement 
(universitĂ© de Cergy-Pontoise, Institut de l’environnement urbain de Jouy-
le-Moutier,
) ; 

 

 
PROJETS EN MATIERE D’INFRASTRUCTURES 

 

ƒ

  Liaison routiĂšre rapide Mantes-Cergy (C13 F13) ;  

 

ƒ

  Prolongement Bouclage de la Francilienne (A104) jusqu’à Orgeval 

puis jusqu’aux Ulis ;  

 

ƒ

  TCSP entre Cergy et Pontoise ;  

 

ƒ

  CrĂ©ation d’une plateforme multimodale Ă  Saint-Ouen-l’AumĂŽne, 

en concordance avec la rĂ©alisation du canal Seine – Nord-
Europe ;  

 

ƒ

  Raccordement TGV par une rocade ouest passant par Cergy-

Pontoise ;   

 

ƒ

  Renforcement de la frĂ©quence du RER A vers Cergy-Pontoise ;  

 

ƒ

  RĂ©alisation de la rocade de Cergy-Pontoise V88 ;  

 

ƒ

  Raccordement Ă  la tangentielle ferrĂ©e ouest et nord.  

TEM Cergy

-Pontoise

 

background image

Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

138 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

139 

TEM Evry â€“ Corbeil-Essonnes 
 

 

CƓurs : Evry, Corbeil-Essonnes

 

 

Aire d’influence :

 territoire Essonne Seine Orge 

 

 

Ce territoire participe pleinement de la dynamique du CĂŽne Sud de 
l’Innovation

 qui se distingue par l’exceptionnelle concentration des 

activités de haute technologie et de R&D

20

.  

 
C

ARTE DE SITUATION

 : 

 

                                                 

20

  Cf l’objectif 3.2.3 : Structurer le Â« CĂŽne Sud de l’Innovation »  

I

DENTITE ECONOMIQUE

 :

 

 

ƒ

  PĂŽle d’emplois structurant : 80 000

 

emplois ; taux d’emploi Ă©levĂ©s 

(1,26 Ă  Evry ; 1,09 Ă  Corbeil) ;  

 

ƒ

  Tissu Ă©conomique : biotechnologies, recherche, administration 

(16500 emplois publics Ă  Evry), industrie, distribution/logistique, 
etc. 

 

 
C

OMPOSANTES TERRITORIALES

 : 

 

ƒ

  Evry, ville prĂ©fecture de l’Essonne, toutes les fonctions 

administratives y sont reprĂ©sentĂ©es ;  

  

ƒ

  PĂŽle universitaire et de formation supĂ©rieure : UniversitĂ© Evry Val 

d’Essonne (13 500 Ă©tudiants, dont 70 % d’Essonniens) ; grandes  
Ă©coles : Institut National des TĂ©lĂ©communications, Institut 
d'Informatique d'Entreprise, le centre des matĂ©riaux de l’Ecole des 
Mines de Paris ;  

 

ƒ

  PĂŽles de recherche : le GĂ©nopole (77 Ă©tablissements, 1 850 

emplois) impliquĂ© dans le PĂŽle de compĂ©titivitĂ© MediCen et 
Essonne Nanopole impliquĂ© dans le PĂŽle de compĂ©titivitĂ© 
System@tic ;  

 

ƒ

  Centre Commercial RĂ©gional d’Evry II ;  

 

ƒ

  PrĂ©sence de grandes entreprises et/ou siĂšges : Accor France 

Carrefour France, Altis, Snecma â€“ Groupe Safran, Arianespace, 
etc
 

TEM Evry - Corbeil-Essonnes 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

140 

E

NJEUX DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE 

 

ƒ

 

DĂ©velopper les synergies/complĂ©mentaritĂ©s entre l’est et 
l’ouest du Nord Essonne

 

: maintenir une Ă©conomie plus 

« classique Â» qu’à l’ouest mais raccrocher ce territoire Ă  la 
dynamique de l’innovation ;

 

 

ƒ

 

Le 

TEM Evry-Corbeil

 a, et doit, conserver une 

base industrielle 

forte

 ; 

 

 

ƒ

 

Transformer la recherche liĂ©e au 

GĂ©nopole

 en moteur du 

dĂ©veloppement industriel ; 

 

 

ƒ

 

RĂ©duire les difficultĂ©s sociales (quartiers dits sensibles, 
notamment les Pyramides et les TarterĂȘts) et les pertes 
dĂ©mographiques (si la ville nouvelle d’Evry a vu sa population 
dĂ©cupler en 30 ans, le territoire d’Evry-Corbeil connaĂźt aujourd’hui 
un solde migratoire négatif).

 

 

 
 
Le GĂ©nopole ne fait pas encore aujourd’hui partie des moteurs du 
dĂ©veloppement du territoire d’Evry Centre-Essonne. Pour autant, il 
est un facteur d’image et est porteur de nombreux projets 
structurants. Les CCI de Paris Ile-de-France souhaitent donc voir 
appuyer les thĂ©matiques portĂ©es par le GĂ©nopole afin d’ancrer Evry 
Centre-Essonne au sein de la dynamique du CĂŽne Sud de 
l’Innovation. 
 
ParallĂšlement, il est important d’offrir Ă  la population locale des 
perspectives d’avenir. En ce sens, les CCI franciliennes militent pour 
un appui aux activitĂ©s plus traditionnelles qui doivent continuer de 
se dĂ©velopper sur ce territoire. 
 

 

 

P

ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS

 

PORTEES PAR LES 

CCI

 FRANCILIENNES

 

 
 

PROJETS ECONOMIQUES 

 

ƒ

  Structurer le site d’Altis-Essonne-Nanopole-Les Haies blanches  

 

ƒ

  Reconversion des sites Ă©conomiques et urbains (site Lu, HĂŽpitaux 

d’Evry et de Corbeil, terrains de la Papeterie Ă  Corbeil, Docks des 
Alcools Ă  Ris-Orangis) ;  

 

ƒ

  Centre Hospitalier Sud Francilien (et son plateau spĂ©cialisĂ© en  

gĂ©nĂ©tique), Ă  l’horizon 2010-2011.  

 
 
 

PROJETS TOURISTIQUES, CULTURELS ET NATURELS 

 

ƒ

  Projet de MusĂ©e d’agglomĂ©ration (sur le site de la Ferme du bois 

Briard) ; 

 

 

ƒ

  Reconversion de l’ancien hippodrome (80 ha). 

 

 
 
 

PROJETS DE FORMATION 

 

ƒ

  Renforcement de l’UniversitĂ© d’Evry Val d’Essonne sur les 

thĂ©matiques liĂ©es aux pĂŽles de compĂ©titivitĂ© (projet notamment 
d’un Ă©quipement universitaire de recherche en biologie) ; 

 

 

ƒ

  Projet MITTIC (Maison de l’Innovation, des Transferts de 

Technologie, de l’Information et de la Communication) de l’INT ; 

 

 

ƒ

  Extension de l’IEE (Institut d’Informatique d’Entreprise).

 

 
 

TEM Evry - Corbeil-Essonnes 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

141 

 

PROJETS EN MATIERE D’INFRASTRUCTURES 

 

DĂ©velopper les liens entre Evry-Corbeil et les autres pĂŽles du CĂŽne 
Sud de l’Innovation

 :  

 

ƒ

  Etudier la possibilitĂ© d’un site portuaire multimodal Ă  Corbeil-

Essonnes ;  

 

ƒ

  Favoriser les liens par les transports en commun :  

 

- Liaison Evry <> Massy (Tangentielle Sud), 
- Liaison Evry <> Orly (selon mode Ă  dĂ©finir),  
- AmĂ©lioration du service sur le RER D ;  

 

ƒ

  Adapter le rĂ©seau routier :  

 

- Requalification de la RN7,  

 

- Elargissement de la Francilienne Ă  l’est et Ă  l’ouest de 
l’agglomĂ©ration d’Evry ;  
 
- DĂ©veloppement de points d’accĂšs Ă  l’A6 Ă  Viry-ChĂątillon (vers la 
province) et au Coudray-Monceaux (amĂ©nagement de 
l’échangeur vers Paris).  

 
 
 

TEM Evry - Corbeil-Essonnes 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

142 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

143 

TEM SĂ©nart – Melun – Villaroche 

 

CƓurs : SĂ©nart, Melun, Villaroche

 

 

Aire d’influence :

 CommunautĂ© de communes Melun Val 

de Seine, polaritĂ©s du Sud seine et marnais 
(Fontainebleau Avon, Montereau-Fault-Yonne, Nemours), 
axe de la RN.19 

 

C

ARTE DE SITUATION

 : 

 

I

DENTITE ECONOMIQUE

 :

 

 

ƒ

  Emploi : 75 400 salariĂ©s (Garp) - 27.000 emplois publics.

 

 

ƒ

  Tissu Ă©conomique : 10 300 entreprises 

 

S

PECIALISATIONS A VISIBILITE INTERNATIONALE

 :

 

 

ƒ

  Secteur « AĂ©ronautique Â» : groupe Safran (parmi les leaders 

mondiaux de la motorisation aĂ©ronautique, 4 000 emplois), 
aĂ©rodrome de Villaroche avec musĂ©e de l’aĂ©ronautique 
(Snecma) ;  

 

ƒ

  Secteur/fonction « Logistique » ;  

 
 

C

OMPOSANTES TERRITORIALES

 : 

 

ƒ

  PĂŽle administratif de Melun (CitĂ© administrative, PrĂ©fecture, 

Conseil gĂ©nĂ©ral
) ;  

 

ƒ

  PĂŽle aĂ©ronautique de Villaroche (aĂ©rodrome, ZAE dĂ©diĂ©e Ă  

l’aĂ©ronautique,
) ;  

 

ƒ

  PĂŽle logistique de SĂ©nart ;  

 

ƒ

  PĂŽles de formation supĂ©rieure : Centre universitaire de Melun 

(antenne de droit et d’économie de l’universitĂ© Paris I PanthĂ©on-
Assas, IUFM, Ă©cole de gendarmerie des sous-officiers), Centre 
Universitaire de Technologie de SĂ©nart ;  

 

ƒ

  PĂŽles commerciaux : Centre commercial rĂ©gional du CarrĂ© SĂ©nart 

I et II, Centre commercial dĂ©diĂ© Ă  la thĂ©matique de l’équipement 
de la maison autour de BoissĂ©nart, Centre commercial de Villiers-
en-BiĂšre, Centre-ville de Melun ;  

 

ƒ

  PĂŽles touristiques majeurs 

: Vaux-le-Vicomte, proximitĂ© de 

Fontainebleau
 

 

ƒ

  Ville nouvelle et OIN de SĂ©nart ;  

 
 

TEM SĂ©nart - Melun - Villaroche 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

144 

 

E

NJEUX

 

DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE 

 

ƒ

 Structuration 

du 

TEM 

et renforcement des liens Ă©conomiques et 

fonctionnels avec les autres pĂŽles de l’axe sud-est de la Seine 
(Evry – Corbeil-Essonnes, Fontainebleau, Montereau-Fault-
Yonne) ;  

 

ƒ

  Diversification Ă©conomique en dĂ©veloppant un pĂŽle d’excellence 

sur l’aĂ©ronautique et des ZAE de qualitĂ© dĂ©diĂ©es Ă  certaines 
activitĂ©s comme l’Ecopole

21

 ;  

 

ƒ

  Renforcement des fonctions urbaines stratĂ©giques dans le 

domaine des activitĂ©s tertiaires et de la formation et maĂźtrise de 
l’équilibre commercial ;  

 

ƒ

  Participation aux besoins de logements de la rĂ©gion en assurant 

le dĂ©veloppement de l’habitat tout en recherchant une 
augmentation du taux d’emploi ;  

 

ƒ

  AmĂ©lioration des conditions de dĂ©placements ;  

 

ƒ

  DĂ©veloppement sur le long terme d’une stratĂ©gie de sĂ©duction 

touristique ;  

 

ƒ

  Optimisation de la consommation des importantes disponibilitĂ©s 

fonciĂšres existantes. 

 
 

                                                 

21

 ZAE dĂ©diĂ©e aux Ă©co-industries : Ă©nergies renouvelables et maĂźtrise des Ă©nergies, accueil d’éco-filiĂšres 

plus particuliĂšrement appliquĂ©es Ă  la logistique, aux filiĂšres agricoles (bio-carburants, bio-matĂ©riaux), Ă  
l’habitat et Ă  l’immobilier d’entreprise. 

 

 
Le TEM SĂ©nart â€“ Melun – Villaroche s’organise autour de la ville 
nouvelle de SĂ©nart et de l’agglomĂ©ration de Melun, ville prĂ©fecture, 
site urbain historique. 
 
Le territoire bĂ©nĂ©ficie d’importantes rĂ©serves fonciĂšres et s’appuie 
sur des spĂ©cialisations  Ă©conomiques dĂ©jĂ  marquĂ©es. 
 
L’objectif primordial est la structuration de ce TEM en assurant la 
cohĂ©sion et la synergie interne entre ces deux pĂŽles urbains et en 
s’appuyant sur des secteurs Ă©conomiques clefs comme 
l’aĂ©ronautique, la logistique, la fonction administrative, le tourisme et 
le commerce. Cette structuration passera Ă©galement par le 
renforcement de fonctions urbaines stratĂ©giques avec des ambitions 
rĂ©gionales, pour donner une stature Ă  ce TEM.  
 
Enfin, un autre dĂ©fi sera de donner un cadre et une ambition Ă  un 
dĂ©veloppement concertĂ© et organisĂ© du faisceau Sud Est de l’Ile-de-
France autour des TEM d’Orly-Rungis, d’Evry-Corbeil, de SĂ©nart-
Melun-Villaroche, ainsi que des polaritĂ©s et des bassins de vie 
(Fontainebleau-Avon, Montereau-Fault-Yonne, Nemours). 
 

 
 

TEM SĂ©nart - Melun - Villaroche 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

145 

P

ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS

 

PORTEES PAR LES 

CCI

 FRANCILIENNES

 

 
 

PROJETS ECONOMIQUES 

 

ƒ

  Rapprochement souhaitĂ© entre l’EcopĂŽle de SĂ©nart et le pĂŽle de 

compĂ©titivitĂ© Â« Villes et MobilitĂ© Durables Â» dont il pourrait devenir 
une vitrine ;  

 

ƒ

  DĂ©veloppement du pĂŽle aĂ©ronautique de Villaroche (activitĂ©s de 

propulsions et Ă©quipement, maintenance aĂ©ronautique, formation, 
aviation d’affaires, participation Ă  un pĂŽle de compĂ©titivitĂ©) avec la 
crĂ©ation de nouvelles ZAE le long de l’A5b et de l’A5 ;  

 

ƒ

  Nouvelles ZAE sur : 

 

le site stratĂ©gique de RĂ©au entre A5b, A5a et le TGV, 

-  les communes de Fouju et Crisenoy (possibilitĂ© 

d’ouverture Ă  l’urbanisation de 230 ha le long de l’A5 avec 
un diffuseur, de la N36 et de l’interconnexion des TGV), 

 

-  l’extension des ZAE de l’agglomĂ©ration melunaise (Vaux-

le-PĂ©nil, au sud-Ouest de l’agglomĂ©rations projet des 
portes du GĂątinais ») ;  

 

ƒ

  Gestion de la plateforme aĂ©roportuaire de Villaroche par les 

collectivitĂ©s locales ;  

 

ƒ

  DĂ©veloppement de l’immobilier tertiaire sur SĂ©nart ;  

 

ƒ

  Projet de centre de congrĂšs sur SĂ©nart d’environ 12000mÂČ en 

liaison avec le dĂ©veloppement de la fonction hĂŽteliĂšre (200 
chambres associĂ©es Ă  ce projet) Ă  Ă©tudier dans le cadre de la 
constitution d’un rĂ©seau de centres rĂ©partis au sein des polaritĂ©s 
franciliennes principales (Cf. axe 1). 

 

 

PROJETS TOURISTIQUES, CULTURELS ET NATURELS 

 

ƒ

  Implanter et valoriser les Ă©quipements sportifs et culturels Ă  

rayonnement rĂ©gional,  

 

ƒ

  Structurer l’offre touristique du pĂŽle prioritaire. 

PROJETS DE FORMATION

 

 

ƒ

  DĂ©veloppement de la formation supĂ©rieure sur SĂ©nart (formation 

liĂ©e aux mĂ©tiers de la logistique). 

 
 

PROJETS EN MATIERE D’HABITAT

 

 

ƒ

  Politique de l’habitat (rĂ©habilitation, densification, diversification de 

l’offre) (SĂ©nart, agglomĂ©ration de Melun) ;  

 

ƒ

  Ouverture Ă  l’urbanisation de nouvelles zones fonciĂšres et 

participer ainsi aux besoins de logements des franciliens (SĂ©nart, 
agglomĂ©ration de Melun) ;  

 

ƒ

  DĂ©veloppement de logements pour Ă©tudiants Ă  proximitĂ© des lieux 

de formations sur SĂ©nart et sur l’agglomĂ©ration melunaise ;  

 

ƒ

  Implantation d’un nouvel Ă©quipement hospitalier dans le Nord de 

Melun.  

 

PROJETS D’INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT

 

 

ƒ

  Contournement routier de Melun ;  

 

ƒ

  Mise Ă  2x2 voies de la N36 pour dĂ©congestionner la N104 et 

desservir la future plate-forme logistique de Fouju-Crisenoy ;  

 

ƒ

  Implantation d’une gare TGV sur SĂ©nart voyageurs et fret ;  

 

ƒ

 Renforcement de la multimodalitĂ© fer (systĂ©matiser 

l’embranchement ferrĂ© sur les zones existantes) et eau 
(amĂ©lioration d’une plate-forme) ;  

 

ƒ

  Positionnement d’un port multimodal entre Melun et Evry ;  

 

ƒ

  AmĂ©lioration de service du RER D ;  

 

ƒ

  Tangentielle ferrĂ©e Est (Roissy - Evry via Marne-la-VallĂ©e et 

SĂ©nart) et Ouest (Versailles-St Quentin-Evry-SĂ©nart) ;  

 

ƒ

 TCSP 

Evry/SĂ©nart/Melun. 

TEM SĂ©nart - Melun - Villaroche 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

146 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

147 

TEM Paris – Nord-Est 

 

CƓurs : Plaine-Saint-Denis, Quartiers Nord-Est de Paris, 
Bagnolet, Montreuil

 

 

Aire d’influence :

 secteurs de l’axe RN3 et du canal de 

l’Ourcq, autres arrondissements de Paris et communes 
situĂ©es le long du boulevard pĂ©riphĂ©rique 

 

C

ARTE DE SITUATION

 :

 

 

I

DENTITE ECONOMIQUE

 : 

 

ƒ

  Emploi : 352 400 salariĂ©s 

 

ƒ

  Tissu Ă©conomique : 76 500 entreprises 

 

S

PECIALISATIONS A VISIBILITE INTERNATIONALE

 :

 

 

ƒ

  FiliĂšre Image-multimĂ©dia-technologies numĂ©riques :  

 

PĂŽle de PME MultimĂ©dia et secteur image Ă  Montreuil : de 
105 entreprises en 1992 Ă  640 en 2004 ; 3 400 salariĂ©s 
(10% de l’emploi local). A noter aussi Bagnolet qui 
compte 80 entreprises et 2000 emplois dans ce secteur ;  

 

-  PĂŽle audiovisuel sur la Plaine Saint-Denis : plus de 200 

entreprises qui emploient 3 500 salariĂ©s (permanents et 
intermittents) appartenant au pĂŽle audiovisuel Nord 
Parisien (Plaine Commune + Saint-Ouen) bien structurĂ© + 
projets Besson (9 plateaux de tournage sur 13 000 mÂČ ; 
30 000 mÂČ de bureaux ; restaurants
) et TV CitĂ© 
(Aubervilliers) Ă  venir ;  

 

4000 Ă©tablissements et 12.000 salariĂ©s dans le secteur de 
l’image-multimĂ©dia dans les 18

Ăšme

, 19

Ăšme

 et 20

Ăšme

 

arrondissements de Paris (Paris 

intra-muros

 regroupe 

54% des Ă©tablissements du secteur de la rĂ©gion Ile-de-
France et 36% des salariĂ©s) ;  

 

-  Deux pĂ©piniĂšres d’entreprises numĂ©riques « Paris Cyber 

Village » situĂ©es d’une part bd Mac Donald et d’autre part 
rue de CrimĂ©e dans le 19

Ăšme

 avec la proximitĂ© de sociĂ©tĂ©s 

spĂ©cialisĂ©es dans les technologies numĂ©riques 
(tĂ©lĂ©communications, jeux vidĂ©os, logiciels et services 
informatiques). 

 

ƒ

  Mutation d’un territoire industriel en un territoire tertiaire. Au 

dĂ©part, ce sont surtout installĂ©es les activitĂ©s de back-office, mais 
aujourd’hui ce sont les grands siĂšges sociaux qui s’implantent sur 
Saint-Ouen (Nokia, Danone), la Plaine Saint-Denis (Generali, 
Siemens, Arcelor
), Montreuil (Nouvelles FrontiĂšres, Groupama 
banque
), Pantin (BNP Paribas). Sur Paris, le parc « Pont de 
Flandres », anciens entrepĂŽts rĂ©habilitĂ©s en bureaux et locaux 
d’activitĂ©, est occupĂ© par de grandes entreprises du secteur du 

TEM Paris - Nord Est 

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Septembre 2006 

148 

tourisme et de l’immobilier (Club MĂ©diterranĂ©e, Pierre et 
Vacances, Center Parc France, SociĂ©tĂ© d’Investissement 
Touristique et Immobilier, ICADE EMVP, SEMAVIP
) ;  

 

ƒ

  Industrie de la mode ;  

 

ƒ

  Logistique ;  

 

C

OMPOSANTES TERRITORIALES

 : 

 

ƒ

  Le pĂŽle d’échanges composĂ© de la Gare du Nord (180 millions de 

voyageurs par an, lignes desservies Ă  l’international avec Eurostar 
et Thalys) et de la gare de l’Est (TGV Est Ă  partir de 2007, CDG 
express Ă  partir de 2012) ;  

 

ƒ

  Des Ă©quipements culturels Ă  forte identitĂ©: La Villette (CitĂ© des 

sciences et de l’industrie, Grande halle, CitĂ© de la Musique), le 
Stade de France, les marchĂ©s aux puces de Montreuil et Saint-
Ouen
 

 

ƒ

  PĂŽles tertiaires en Seine-Saint-Denis : Montreuil (1

Ăšre

 plate-forme 

PME/PMI avec 5 300 Ă©tablissements dans les services, 
notamment Image, Arts graphiques et multimĂ©dia), Bagnolet (2

Ăšme

 

pĂŽle hĂŽtelier de Seine-Saint-Denis avec 2000 chambres), Saint-
Ouen (Ă©mergence d’un pĂŽle immobilier d’importance en synergie 
avec Clichy-la-Garenne), Plaine-Saint-Denis (projet urbain sur 700 
hectares avec dĂ©veloppement d’immobilier tertiaire et implantation 
de siĂšges sociaux, 60.000 emplois) ;  

 

ƒ

  Le site des EMGP (EntrepĂŽts et magasins gĂ©nĂ©raux de Paris) : 

exemple rĂ©ussi de restructuration d’un site d’activitĂ© (concept de  
« campus d’entreprises ») tournĂ© vers l’image et l’audiovisuel ;  

 

ƒ

  Implantation Ă  Saint-Denis de l’UniversitĂ© de Paris VIII ;  

 

ƒ

  ElĂ©ments paysagers et patrimoniaux remarquables : Bassin de la 

Villette, canal de l’Ourcq, canal Saint-Denis, parc des Buttes-
Chaumont, parc de La Villette, cimetiĂšre du PĂšre Lachaise ;  

 

ƒ

  Foncier disponible ou mutable :

 

-

 

Vaste zone de renouvellement urbain de 200 ha Ă  Paris entre 
le Canal de l’Ourcq et la gare du Nord ; 30 000 emplois 
prĂ©vus ;  

 

-

 

Projet sur la Plaine Saint-Denis : 700 ha ;  

 

-

 

Les Docks Ă  Saint-Ouen : 100 ha. 

 
 

E

NJEUX

 

DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE

 

 
 

ƒ

  Organiser l’espace situĂ© entre la capitale et la principale porte 

d’entrĂ©e de la RĂ©gion que constitue la plate-forme aĂ©roportuaire 
de Roissy ;  

 

ƒ

  Conforter le dĂ©veloppement d’un pĂŽle d’activitĂ© spĂ©cialisĂ© dans 

les activitĂ©s liĂ©es Ă  l’image, au multimĂ©dia et aux technologies 
numĂ©riques ;  

 

ƒ

  Utiliser les Ă©quipements et l’image de la CitĂ© des Sciences et de 

l’Industrie de Paris la Villette pour la mise en Ɠuvre des synergies 
nĂ©cessaires au bon fonctionnement du pĂŽle de compĂ©titivitĂ© Cap 
Digital Paris RĂ©gion (IMVN) ;  

 

ƒ

  Conforter les dĂ©veloppements tertiaires en cours : de nombreux 

projets immobiliers sont en cours de rĂ©alisation. Assurer une 
viabilitĂ© des opĂ©rations (problĂšme des coĂ»ts de dĂ©pollution, 
utilisation de l’EPFR pour gĂ©rer le foncier) et une bonne insertion 
urbaine des projets ;  

 

ƒ

  Permettre nĂ©anmoins le maintien d’une diversitĂ© Ă©conomique : 

maintien de zones dĂ©diĂ©es Ă  l’activitĂ©, notamment logistique, 
Ă©largissement de l’offre immobiliĂšre tertiaire et maintien d’activitĂ©s 
dans le diffus face Ă  la pression rĂ©sidentielle ;  

 

ƒ

  RĂ©duire la dĂ©connexion entre dĂ©veloppement Ă©conomique et 

dĂ©veloppement social en permettant un meilleur accĂšs des 
habitants Ă  l’emploi : politique de formation, accĂšs physique aux 
autres pĂŽles d’emplois rĂ©gionaux, maintien d’une diversitĂ© 
d’activitĂ©s et dĂ©veloppement de l’économie rĂ©sidentielle ;  

 

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Septembre 2006 

149 

ƒ

  Renforcer la connexion de ce territoire aux autres pĂŽles de 

banlieue en dehors des liaisons radiales en fluidifiant les 
transports de personnes et de marchandises (rĂ©duction de la 
congestion routiĂšre aux portes de Paris, renforcement de la 
connexion des communes limitrophes de Paris Ă  la capitale avec 
notamment le prolongement des lignes de mĂ©tro) ;  

 

ƒ

  Favoriser les liens des quartiers nord-est vers Paris, vers les 

communes riveraines notamment par les travaux de couverture du 
pĂ©riphĂ©rique ;  

 

ƒ

  Favoriser une Ă©laboration et une gestion concertĂ©e des projets 

d’amĂ©nagements entre Paris et les villes limitrophes (politique de 
convention de la ville de Paris, projet de confĂ©rence 
mĂ©tropolitaine) et des villes de Seine-Saint-Denis avec les pĂŽles 
environnants (gestion intercommunale des projets) ;  

 

ƒ

  AmĂ©liorer l’image du territoire en menant une politique de 

valorisation environnementale et en s’appuyant sur des outils de 
marketing territorial ;  

 

ƒ

 

Encourager la mixitĂ© des fonctions entre habitat, activitĂ©s, 
services, Ă©quipements dans le cadre de montage de projets, 
notamment sur les nouveaux quartiers

 conquis sur d’importantes 

friches industrielles ou de tissus urbains en mutations ;  

 

ƒ

  Se doter d’outils de rĂ©gulation du coĂ»t du foncier (pression 

fonciĂšre et coĂ»t de dĂ©pollution des sols) et de gestion du foncier ;  

 

ƒ

  DĂ©velopper une offre scolaire renforçant l’attractivitĂ© rĂ©sidentielle 

et favoriser l’accĂšs Ă  la propriĂ©tĂ© ;  

 

ƒ

  AmĂ©liorer la qualitĂ© de vie des habitants notamment en leur 

permettant d’accĂ©der aux nouveaux emplois crĂ©Ă©s, en favorisant 
la mixitĂ© sociale et urbaine et en amĂ©liorant la desserte. 

 
 
 
 
 
 
 

Le territoire de Paris Nord-Est offre des opportunitĂ©s uniques de 
dĂ©veloppement Ă©conomique et urbain en plein centre du cƓur de 
mĂ©tropole. Il est Ă©vident que c’est ce territoire qui accueillera les 
dĂ©veloppements les plus importants dans la zone dense (qu’ils 
soient Ă©conomiques, urbains ou rĂ©sidentiels) dans les 15 annĂ©es Ă  
venir. Il reprĂ©sente donc des enjeux forts de dĂ©veloppement pour 
Paris et sa pĂ©riphĂ©rie. 
 
 

TEM Paris - Nord Est 

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Septembre 2006 

150 

P

ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS

 

PORTEES PAR LES 

CCI

 FRANCILIENNES

 

 
 
AmĂ©liorer l’accessibilitĂ© entre Paris et les communes limitrophes (et de 
façon gĂ©nĂ©rale de la premiĂšre couronne) :  

ƒ

  Prolongement de lignes de mĂ©tro (ligne n°12 jusqu’à la Mairie 

d’Aubervilliers, ligne n°11 jusqu’à Romainville, ligne n°4 Ă  Saint-
Ouen, dĂ©doublement de la ligne n°13 et amĂ©lioration de son 
fonctionnement). 

ƒ

  Couverture partielle du pĂ©riphĂ©rique entre la porte de la Chapelle 

et la porte d’Aubervilliers avec une grande halle de 20.000 m2 
accueillant notamment la marché des 5 continents sur 4000 m

2

ƒ

  Reconstruction de l’échangeur de la porte de la Chapelle reliant 

l’autoroute A1 Ă  Paris avec crĂ©ation d’une avenue en dessous 
reliant Saint-Denis et couverture des voies ferrĂ©es 

ƒ

  RĂ©novation des portes d’Aubervilliers et de la Villette. 

 
AmĂ©liorer la connexion du Nord-Est parisien avec les pĂŽles de 
dĂ©veloppement de la premiĂšre couronne, dans une logique de rocade 

ƒ

  Projet d’extension du tramway des MarĂ©chaux T3 jusqu’à la porte 

de la Chapelle 

ƒ

  RĂ©alisation de la gare Evangile du RER E avec correspondance 

avec le tramway des Maréchaux T3 prolongé et le tramway Saint-
Denis-Epinay-Villetaneuse (SDEV)  

ƒ

  Prolongement du T1 Ă  Montreuil 

ƒ

  Prolongement du T2 jusqu’à Colombes 

 
Conforter les dĂ©veloppements Ă©conomiques en cours 

ƒ

  Paris Nord Est : vaste zone de renouvellement urbain de 200 ha 

s’étendant d’est en ouest, du canal de l’Ourcq dans le 19

Ăšme

 

arrondissement au faisceau ferrĂ© de la gare du Nord dans le 18

Ăšme

 

arrondissement. Il est prĂ©vu d’y crĂ©er environ 30.000 emplois, au 
sein d’un programme urbain de 1.095.000 mÂČ prĂ©vus dont 325.000 
mÂČ de logements, 140.000 m2 d’équipements et 630.000mÂČ 
d’activitĂ©s. Cette zone comprend notamment la ZAC Claude 
Bernard (crĂ©Ă©e en 2005) ainsi que la future gare Eole/Evangile. 

-  RĂ©alisation prĂ©vue pour 2012 de deux hĂŽtels, d’un espace 

commercial de 9600 m

2

 et d’un parking de 300 places Ă  l’est de la 

Porte de la Villette (ZAC). 

-  Le « Lab Â» : quatriĂšme travĂ©e de la CitĂ© des Sciences et de 

l’Industrie d’une surface de 25.000 m2 : rĂ©alisation prĂ©vue pour 
2009 d’un espace culturel d’avant-garde autour du numĂ©rique 

(important complexe de cinĂ©ma numĂ©rique de 12 Ă  15 salles, 
espace dĂ©diĂ© aux jeux vidĂ©o du futur, offre commerciale tournĂ©e 
vers l’image sur environ 10.000 mÂČ). 

Immobilier de bureaux : 453.000 mÂČ de bureaux en projet Ă  Saint-
Denis, 200.000 mÂČ Ă  Aubervilliers, 50.000 mÂČ sur la ZAC de la 
porte des Lilas, entre 11 000 et 15 000 emplois tertiaires  attendus 
Ă  Montreuil, reconversion des Grands Moulins Ă  Pantin avec 
arrivĂ©e de BNP-Paribas, 15.000 mÂČ de bureaux prĂ©vus sur la ZAC 
du centre-ville des Lilas. 

ƒ

  Porte des Lilas : construction en cours d’un nouveau quartier (et 

de 50.000 mÂČ de bureaux Ă  terme) autour de l'avenue de la porte 
des Lilas avec la couverture en cours du pĂ©riphĂ©rique (17 000 
m

2

). 

ƒ

  ZAC Canal - Porte d’Aubervilliers : zone d’amĂ©nagement de 17 

ha. Le programme comprend 165.000 mÂČ de SHON de bureaux, 
29 000 mÂČ de logements, un centre commercial de 42.000 mÂČ et 
3,7 ha d’espaces publics nouveaux ou requalifiĂ©s (travaux en 
cours). 

ƒ

  Projet ESTREL : situĂ© Ă  l’intersection des autoroutes A86 et A1, 

sur la commune de Saint-Denis, le projet de complexe ESTREL 
comprendrait 1 248 unitĂ©s d’hĂ©bergement 4 Ă©toiles Ă©quipĂ©es pour 
la clientĂšle d’affaires, un centre de confĂ©rence et d’exposition 
d’environ 16 000 mÂČ, une salle de spectacles modulable d’une 
capacitĂ© de 1 000 personnes, et des services et commerces. 

ƒ

  Parc du MillĂ©naire : ensemble de quatre immeubles de bureaux 

d’une surface totale de 110.000 mÂČ, situĂ© le long du pĂ©riphĂ©rique 
entre la porte d’Aubervilliers et le canal Saint-Denis (en cours 
d’achĂšvement) devant gĂ©nĂ©rer 5000 emplois. CĂŽtĂ© Aubervilliers, 
la ZAC Canal Porte d’Aubervilliers va voir le dĂ©veloppement d’un 
vaste programme mixte (bureaux/habitat/centre commercial). 

 
Mener une politique de rĂ©novation urbaine et de reconquĂȘte des friches 
dans un souci de mixitĂ© activitĂ©s/habitat  

ƒ

  RĂ©alisation prĂ©vue pour 2009, dans la ZAC Claude Bernard (14 

ha, crĂ©Ă©e en 2005), de 25 000m

2

 de logements, de 40 000 m

2

 de 

bureaux, de 18 000 m

2

 pour les locaux d’activitĂ© et commerciaux 

et d’une passerelle commerciale au dessus du pĂ©riphĂ©rique entre 
la ZAC et la commune d’Aubervilliers. 

ƒ

  OpĂ©ration de restructuration urbaine du quartier ChĂąteau Rouge 

dans le 18

Ăšme

 arrondissement sur une superficie de 11,5 ha. 

ƒ

  ZAC de la porte des Lilas (12,5 ha, crĂ©Ă©e en 2003 avec un 

programme mixte dont 50 000 m2 de bureaux). 

TEM Paris - Nord Est 

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Septembre 2006 

151 

ƒ

  AmĂ©nagement de l’ancienne gare des Mines situĂ©e Ă  l’est de la 

porte de la Chapelle (300 000 m

2

) conçu en commun avec Paris, 

Saint-Denis et Aubervilliers. 

ƒ

  AmĂ©nagement d’un nouveau quartier mixte sur la zone des Docks 

Ă  Saint-Ouen (100 hectares). 

ƒ

  Nouveaux quartiers mixtes sur la Plaine Saint-Denis (quartiers 

Pleyel, Landy France, Cristino Garcia, la Montjoie, 
Nozal/Chaudron, Proudhon-Gardinoux). 

ƒ

  AmĂ©nagement du centre-ville de Montreuil : la ZAC du CƓur de 

Ville (approuvĂ©e en 2005) prĂ©voit des logements, des bureaux, 
des activitĂ©s et des commerces sur 32 000 mÂČ de SHON hors 
surfaces existantes. 16 500 mÂČ de commerces sont prĂ©vus, avec 
une spĂ©cialisation dans le domaine Â« culture/loisirs ». 

ƒ

  Projets d’entrĂ©es de villes : ZAC de la Porte de Saint-Ouen, ZAC 

de la porte de la Chapelle avec projet de couverture du 
pĂ©riphĂ©rique, ZAC de la Porte des Lilas. 

ƒ

  RĂ©novation des centres-villes de Saint-Denis, Pantin, Montreuil et 

des Lilas. 

ƒ

  Une convention ANRU en cours, 5 Ă  venir et 11 autres quartiers 

Ă©ligibles. 

 
 

TEM Paris - Nord Est 

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Septembre 2006 

152 

OBJECTIF 3.2.3 :

 

Structurer le « CĂŽne Sud de l’Innovation »

 

 

 
La logique en couronnes, distinguant centre et pĂ©riphĂ©ries est devenue 
inopĂ©rante. Les fonctions « 

centrales 

» ne sont plus aujourd’hui 

uniquement concentrĂ©es dans Paris et la premiĂšre couronne. Il en est 
ainsi de la recherche-innovation qui trouve une terre d’élection dans le 
Sud francilien et replace celui-ci au cƓur des problĂ©matiques rĂ©gionales. 
 
Le 

« CĂŽne Sud de l’Innovation Â»

 se distingue par 

l’exceptionnelle 

concentration des activitĂ©s de haute technologie et de recherche 

 

-  plus de 60% des Ă©tablissements de formation supĂ©rieure 

franciliens (UniversitĂ©s, Grandes Ă©coles, Ă©coles d’ingĂ©nieurs, 
etc.) ;  

 

-  plus de 50% des Ă©tablissements de recherche publics et privĂ©s 

(CEA, CNRS, CHU, etc.) ;  

 

prĂšs de la moitiĂ© des Ă©tablissements industriels privĂ©s de plus de 
700 salariĂ©s effectuant de la recherche (Alcatel, Thales, Sagem, 
Safran, Danone Vitapole, Altis, etc.) ;  

 

-  prĂ©sence marquĂ©e des pĂŽles de compĂ©titivitĂ© (System@tic, 

MediCen, Cap Digital). 

 
Parce qu’il n’a jamais Ă©tĂ© considĂ©rĂ© dans une perspective d’ensemble et 
que les grands acteurs qui s’y trouvent ont un ancrage avec le territoire 
encore insuffisant, le CĂŽne Sud pĂątit 

aujourd’hui d’un dĂ©ficit en termes 

d’image, d’infrastructures et d’équipements

 qui ne lui permet pas de 

rivaliser pleinement avec les autres grands territoires mondiaux de la 
recherche et de l’innovation.  
 
Les CCI de Paris - Ile-de-France doivent se saisir de cet enjeu afin de 

doter la mĂ©tropole francilienne d’un territoire visible Ă  l’échelle 
internationale

, qui soit Ă  mĂȘme de se positionner dans le jeu mondial de 

la recherche (face Ă  la 

Silicon Valley

, Ă  Boston,
). Il faut faire fructifier ce 

potentiel. 
 

Les acteurs Ă©conomiques et politiques (Conseil gĂ©nĂ©ral, 
intercommunalitĂ©s,
) appuient donc les ambitions d’amĂ©nagement et de 
structuration de ce territoire : 

 

-  qui accueille plusieurs pĂŽles de compĂ©titivitĂ© et la plus forte 

concentration de chercheurs et d’entreprises innovantes du pays, 

 

dont la mise en synergie des dynamiques intrinsĂšques bĂ©nĂ©ficiera 
- par capillaritĂ©/diffusion de l’innovation - aux territoires adjacents. 

 
Fort de cet enjeu, l’Etat a dĂ©cidĂ© la mise en place, sur une partie de cet  
ensemble, d’une 

OIN

 sur le secteur de Massy – Saclay – Versailles/Saint-

Quentin en Yvelines - 50 communes au total. 
 
ParallĂšlement, les acteurs locaux se mobilisent afin de se positionner sur 
une scĂšne internationale de plus en plus concurrentielle en matiĂšre de 
recherche et d’innovation : 

 

les entreprises et les centres de recherche ont vu leurs projets de 
pĂŽles de compĂ©titivitĂ© labellisĂ©s (System@tic et MediCen comme 
pĂŽles mondiaux, et Cap Digital comme pĂŽle Ă  vocation mondiale) ;  

 

-  les universitĂ©s et grandes Ă©coles du territoire s’associent afin de 

mutualiser leurs moyens et de compter au niveau mondial (PRES 
Universud, ParisTech, Paris Pole Sud, etc.). 

 
Les composantes du CĂŽne Sud : 

 

Rive Gauche

 

de Paris,

 qui comprend de nombreuses universitĂ©s 

parisiennes (Paris I Ă  Paris VI) et grandes Ă©coles (chimie, 
physique, agronomie, sciences sociales, l’Ecole des Mines, 
l’Ecole Normale SupĂ©rieure, l’Institut d’Etudes Politiques,
) et 
des Ă©tablissements hospitaliers (La PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre, Cochin, Val-
de-GrĂące, Necker, Pompidou...) ;  

 

VallĂ©e scientifique de la BiĂšvre

 (diversitĂ© d’activitĂ©s de 

recherche privĂ©es/publiques => la filiĂšre biosciences : 5 CHU, 
prĂšs de 500 entreprises, 46 000 salariĂ©s, 10 % de la recherche 
scientifique française dans ce domaine) ; 

 

  

Massy

 (1

er

 marchĂ© immobilier tertiaire de l’Essonne) - 

Saclay

  

(4 000 entreprises dont un millier dans les secteurs de la haute 
technologie, 12 000 chercheurs, 23 000 Ă©tudiants) - 

Courtaboeuf

 

(400 ha, 1 000 entreprises, 24 000 salariĂ©s) ; 

 

 

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Septembre 2006 

153 

PĂŽle Orly-Rungis

 => 2Ăšme bassin d’emplois et d’activitĂ©s d’Ile-

de-France aprĂšs le quartier de la DĂ©fense (environ 5000 
entreprises), 240 000 hab. ; porte d’entrĂ©e Ă  l’international du 
CĂŽne sud ; point d’appui essentiel pour le dĂ©veloppement 
Ă©conomique et la rĂ©ussite des pĂŽles de compĂ©titivitĂ© ;  

 

Evry-GĂ©nopole / Corbeil Essonnes

 (spĂ©cialisation bio-tech et 

accueil de siĂšges sociaux de grandes entreprises : ACCOR, 
Carrefour, SOFINCO, Arianespace
) ;  

 

Versailles – VĂ©lizy â€“ Saint Quentin-en-Yvelines

 (double 

spĂ©cialisation : recherche privĂ©e et automobile / aĂ©ronautique / 
dĂ©fense). 

 
Chacune de ces entitĂ©s se nourrit et se renforce des synergies 
dĂ©veloppĂ©es avec les autres. Le CĂŽne sud participe du rayonnement, de 
l’attractivitĂ©, de la compĂ©titivitĂ© de la mĂ©tropole francilienne, et au-delĂ , du 
pays. 
 

Recommandations  
 

Il s’agit donc de : 
 

F

 

Donner au CĂŽne Sud de l’Innovation une

 visibilitĂ© 

internationale

 ;  

 

F

 

Structurer le CĂŽne Sud pour dĂ©velopper des synergies entre ses 
diffĂ©rentes composantes ;  

 

F

 

Le doter des Ă©quipements Ă  la hauteur de ses ambitions pour 
renforcer son attractivitĂ©. 

  

OBJECTIF 3.2.4 :

 

Assurer le bon fonctionnement du systĂšme 

francilien en rendant performantes les liaisons entre les TEM

 

 
De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, tous les freins aux Ă©changes et aux dĂ©placements 
minorent la performance Ă©conomique des territoires

22

. La qualitĂ© des 

infrastructures de transport et de logistique est le premier critĂšre de 
sĂ©lection pris en compte par les dirigeants internationaux dans le choix 
d’implantation de leurs activitĂ©s en Europe

23

. Par ailleurs le critĂšre des 

transports, et notamment la fluiditĂ© des dĂ©placements urbains, est perçu 
comme le plus dĂ©terminant pour amĂ©liorer la qualitĂ© de l’environnement 
des entreprises

24

 
Aujourd’hui, le constat est que le niveau actuel des investissements en 
transport Ă  l’échelle rĂ©gionale devrait ĂȘtre au moins doublĂ© pour devenir 
comparable Ă  celui d’autres mĂ©tropoles europĂ©ennes. 
 

Pour structurer une armature urbaine efficace, il est indispensable, 
au delĂ  des amĂ©liorations sur les transports en commun, de 
s’intĂ©resser Ă©galement Ă  l’amĂ©lioration du rĂ©seau routier. Les CCI de 
Paris 

Ile-de-France mettent particuliĂšrement en garde les 

collectivitĂ©s publiques contre les risques de paralysie de la 
circulation routiĂšre si d’importants investissements ne sont pas 
rĂ©alisĂ©s sur les infrastructures en rocade. 

 
L’A86 et la Francilienne (A104) constituent les 2

e

 et 3

e

 pĂ©riphĂ©riques 

autour de Paris. Leur achĂšvement est attendu depuis des dĂ©cennies et 
avait Ă©tĂ© prĂ©vu dans le SDRIF de 1994. Si l’Ile-de-France est reconnue 
pour la qualitĂ© globale de ses infrastructures de transport, l’inexistence 
d’une rocade complĂšte autour de Paris autre que le Boulevard 
pĂ©riphĂ©rique est tout Ă  fait anormale. 
 
Par ailleurs, l’existence de troncs communs entre voies en rocades et 
voies radiales est Ă  l’origine de congestions continuelles, la plus grave 
Ă©tant celle du tronc commun A4/A86. Ce qui constitue certainement « le 
plus grand bouchon d’Europe Â», paralyse une bonne partie du sud et de 
l’est de Paris, faisant perdre des millions d’heures de travail aux salariĂ©s, 
transporteurs, livreurs, clients
 des entreprises franciliennes. 

                                                 

22

 Citons en particulier les travaux de Jean Poulit, MinistĂšre de l’Equipement  

23

 BaromĂštre Ernst & Young de l’AttractivitĂ© europĂ©enne 2006 

24

 Etude annuelle de Paris-Ile-de-France Capitale Ă©conomique – European Cities Monitor, menĂ©e auprĂšs 

des dirigeants de 500 entreprises europĂ©ennes. 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

154 

Evolution du nombre de dĂ©placements en Ile-de-France tous modes 
confondus entre 1991 et 2001

 

 

 
Source : derniĂšre EnquĂȘte GĂ©nĂ©rale Transports - 2001 

 

 

Le bon fonctionnement du systĂšme rĂ©gional nĂ©cessite le dĂ©veloppement 
de liaisons entre les diffĂ©rents pĂŽles. Ces liaisons tangentielles contribuent 
Ă  amĂ©liorer l’accessibilitĂ© des diffĂ©rents pĂŽles et l’attractivitĂ© globale de la 
rĂ©gion. 

 

Le desserrement des activitĂ©s et des emplois conduit Ă  une augmentation 
de la part des dĂ©placements de pĂ©riphĂ©rie Ă  pĂ©riphĂ©rie. La saturation des 
axes radiaux (transports collectifs et rĂ©seau routier) est en partie due Ă  
l’absence d’infrastructures tangentielles, notamment en transports en 
commun. 

 

« Faciliter les dĂ©placements de banlieues Ă  banlieues Â» constitue une des 
prioritĂ©s de l’Etat pour la rĂ©vision du SDRIF. 

 

 

Recommandations pour le rĂ©seau routier :  

 
 

F

 

Le bouclage de l’A 86 est une prioritĂ©

25

 ;  

 

F

 

Le bouclage complet Ă  l’ouest de la Francilienne doit ĂȘtre Ă©tudiĂ© et 
rĂ©alisĂ© rapidement. Pour le prolongement de la rocade entre 
MĂ©ry-sur-Oise et Orgeval (jonction A13/A15), les CCI de Paris - 
Ile-de-France ont pris fortement position pour la rĂ©alisation de ce 
projet suivant le tracĂ© dit « historique Â», dans les meilleurs dĂ©lais 
et Ă  moindre coĂ»t ;  

 

F

 

Mais ce tronçon ne sera pas suffisant pour garantir une continuitĂ© 
routiĂšre complĂšte. Il est aussi impĂ©ratif d’envisager rapidement le 
tronçon Orgeval/Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines - Les Ulis, 
sous peine de voir se reproduire au niveau de l’A13 le conflit de 
circulation qui se produit au niveau de l’A4/A86. Au-delĂ , le 
tronçon manquant entre Versailles et Saint-Jean-de-Beauregard 
(jonction A10/A12) et la dĂ©viation Est de Roissy sont Ă©galement 
indispensables ;  

 

F

 

Le dĂ©veloppement de l’ouest du cƓur de mĂ©tropole nĂ©cessite une 
liaison entre Mantes-la-Jolie et Pontoise (C13) et un raccordement 
Ă  l’A13 amĂ©liorant le maillage entre ces deux TEM. Pour faciliter 
les dĂ©placements Nord/Sud, il convient de prolonger l’A12 avec 
raccordement entre l’A10 et l’A11 et enfin par la liaison Nord-Sud 
dans les Yvelines entre le Mantois-VallĂ©e de Seine et Saint-
Quentin-en-Yvelines (dĂ©viation de la VallĂ©e de la Mauldre, 
amĂ©nagement de la RD 30). Par ailleurs, il convient d’assurer une 
liaison entre Saint-Quentin-en-Yvelines et Saclay l’A104 et l’A126 
afin d’assurer une meilleure fluiditĂ© du trafic est-ouest au sein du 
TEM ;  

 

F

 

L’achĂšvement du BIP et son raccordement par l’A 16 Ă  la 
Francilienne s’avĂšrent indispensables pour dynamiser le centre du 
Val d’Oise ;  

 
 
 

                                                 

25

 Cf. les recommandations pour les espaces centraux du cƓur de mĂ©tropole. 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

155 

 
 
 

F

 

Concernant les emprises existantes, il sera nĂ©cessaire de faire 
passer la Francilienne Ă  2x3 voies au niveau oĂč elle est dĂ©jĂ  le 
plus frĂ©quentĂ©e : ouest de l’agglomĂ©ration d’Evry/Val d’Orge, 
entre SĂ©nart et l’A4, au nord de Marne-la-VallĂ©e jusqu’à Roissy, 
notamment ;  

 

F

 

Il conviendra Ă©galement de programmer et de rĂ©aliser rapidement 
la suppression de la baĂŻonnette A4 / Francilienne au niveau 
d’Emerainville et le contournement au nord de Roissy ;   

 

F

 

Le prolongement de l’autoroute A 15 jusqu'au pĂ©riphĂ©rique est 
Ă©galement une nĂ©cessitĂ©.  

 
 

Du point de vue des transports en commun pour les salariĂ©s, l’enjeu 
consiste Ă  prĂ©server un bassin d’emploi de taille maximale, afin de 
faciliter l’accĂšs des habitants Ă  l’ensemble du marchĂ© du travail 
francilien. Or l’absence de vĂ©ritables liaisons ferrĂ©es tangentielles en 
moyenne et grande couronnes met en exergue le problĂšme de la 
constitution d’un rĂ©seau rĂ©gional assurant une continuitĂ© globale, 
pas seulement vers et depuis Paris, mais aussi 

autour

 de Paris. 

 
Ces tangentielles ferrĂ©es doivent accompagner d’ici 2030 le 
dĂ©veloppement du cƓur de mĂ©tropole. La demande pour des 
dĂ©placements entre deux points de la grande couronne est en croissance 
soutenue : +  12 % entre 1991 et 2001

26

 Si le mode routier est appelĂ© Ă  

constituer une part prĂ©pondĂ©rante des dĂ©placements dans les zones de 
moindre densitĂ© urbaine, la nĂ©cessitĂ© de pouvoir relier par le rail les pĂŽles 
importants du cƓur de mĂ©tropole apparaĂźt Ă©vidente pour favoriser leur 
dĂ©veloppement et leur mise en rĂ©seau au sein d’un mĂȘme bassin 
d’emploi. 
 

                                                 

26

 D’aprĂšs rapport du groupe d’experts Iaurif, EnquĂȘte Globale Transports. 

Recommandations pour les rocades ferrĂ©es :  

 

F

 

La Tangentielle ferrĂ©e 

Nord

 est le projet dont les Ă©tudes sont les 

plus avancĂ©es pour pouvoir ĂȘtre rĂ©alisĂ© dans les prochaines 
annĂ©es. De Sartrouville Ă  Noisy-le-Sec, cette ligne desservira trois 
dĂ©partements et un grand nombre de pĂŽles d’emploi ;  

 

F

 

La Tangentielle 

Sud

 entre Versailles et Melun, passant par Evry 

et Massy, permettra de renforcer la cohĂ©sion du CĂŽne Sud de 
l’Innovation en assurant la liaison entre les deux principaux pĂŽles 
d’emploi de l’Essonne ;  

 

F

 

La Tangentielle ferrĂ©e 

Est

 entre Roissy-CDG et SĂ©nart, via 

Marne-la-VallĂ©e, permettra de relier entre eux des pĂŽles de 
dĂ©veloppement importants. Plusieurs solutions sont 
envisageables, depuis l’utilisation d’emprises existantes

27

 jusqu’à 

la crĂ©ation d’une voie nouvelle (projet LUTECE inscrit au SDRIF 
de 1994) ;  

 

F

 

La Tangentielle ferrĂ©e 

Ouest

 utilisera des emprises existantes 

entre AchĂšres et Versailles-Chantiers. Elle est la seule qui 
comprenne une courte section rĂ©alisĂ©e entre Noisy-le-Roi et 
Saint-Germain-en-Laye - Grande Ceinture. Mais il est urgent de la 
prolonger, afin de lui donner une vĂ©ritable rentabilitĂ©. C’est en 
effet la continuitĂ© des rĂ©seaux qui fait la valeur ajoutĂ©e des 
infrastructures de rocade et leur attractivitĂ© pour les voyageurs.  

 
 

Recommandations pour les radiales ferrĂ©es :  

 

Le rĂ©seau RER et Transilien centrĂ© sur la capitale devrait pouvoir 
desservir des polaritĂ©s assez Ă©loignĂ©es, de maniĂšre Ă  leur permettre de 
retisser des liens avec les secteurs trĂšs polarisĂ©s par Paris :  
 

F

 

AmĂ©lioration des RER B (projet Â« 

RER B+ 

») et D, et 

interconnexion (barreau de Gonesse) ;  

 

F

 

CrĂ©ation du rĂ©seau liĂ© au RER E qui permettra de relier 7 des 10 
TEM : Le Mantois - Seine Aval, Cergy, QCA- La DĂ©fense, Roissy-

                                                 

27

 Projet de « MĂ©tro rĂ©gional en rocade Â» prĂ©sentĂ© par RFF dans le cadre de sa contribution au SDRIF. 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

156 

Plaine de France, Massy-Saclay-St-Quentin, Marne-la-VallĂ©e, 
l’Est Parisien ;  

 

F

 

Etude du raccordement de la ligne E du RER entre Saint-Lazare 
et la gare Montparnasse pouvant se prolonger Ă  l'ouest (projet 
ESOLE) avec un arrĂȘt sur les Champs-ElysĂ©es, permettant ainsi 
de relier les pĂŽles en dĂ©veloppement de l'Est et du Sud-Ouest de 
la rĂ©gion au quartier d'affaires parisien par la crĂ©ation d’une 
nouvelle transversale nord-est/sud-ouest ;  

 

F

 

RĂ©duction des ruptures de charges entre les terminus des RER et 
les rĂ©seaux (Transilien ou grandes lignes) qui desservent les 
centralitĂ©s de grande couronne ;  

 
 

F

 

AmĂ©lioration de la frĂ©quence du RER A sur le barreau de Cergy- 
Pontoise ;  

 

F

 

Prolongement du RER B jusqu’à Dammartin-en-GoĂ«le ;  

 

F

 

Renforcement de la qualitĂ© de service des liaisons ferroviaires 
SNCF dans le Val d’Oise,  desservant Luzarches, Persan et 
Gisors. Ces lignes connaissent actuellement des qualitĂ©s de 
service parmi les plus mauvaises de la rĂ©gion. 

 
 

Recommandation pour le rĂ©seau des transports en commun en site 
propre :  

 

F

 

Parmi les projets envisagĂ©s, les CCI de Paris Ile-de-France 
soutiennent plus particuliĂšrement un certain nombre de projets 
structurants de TCSP qui permettent d’amĂ©liorer l’accĂšs aux 
zones d’emplois mal desservies : 

 

-

 

la rĂ©alisation du TCSP RN 1 / RN 16 Saint-Denis/ 
Sarcelles, 

-

 

le tramway Saint-Denis (Porte de Paris) / Épinay / 
Villetaneuse, 

-

 

une liaison Saint-Quentin-en-Yvelines / Saclay / Massy / 
Orly, 

-

 

une liaison Evry / Marcoussis / Nozay / CourtabƓuf / 
Massy, 

-

 

le prolongement du futur tramway Villejuif / Athis-Mons 
jusqu’à Juvisy-sur-Orge, 

-

 

une liaison Evry / SĂ©nart / Melun

28

 
 
Recommandations en matiĂšre de qualitĂ© de service des transports en 
commun et d’intermodalitĂ© :  

 

F

 

Au-delĂ  de la rĂ©alisation d’infrastructures nouvelles, les CCI de 
Paris – Ile-de-France soulignent la nĂ©cessitĂ© d’amĂ©liorer la qualitĂ© 
de service globale des transports en commun en Ile-de-France 
par une augmentation constante du niveau de fiabilitĂ©, de 
sĂ©curitĂ©, de performance, de frĂ©quence, et par une bonne 
articulation entre les modes (intermodalitĂ©). L’absence de fiabilitĂ© 
de certaines lignes de transport (RER C et D notamment
) 
amĂšne des salariĂ©s Ă  ĂȘtre dĂ©favorisĂ©s au moment de l’embauche, 
voire totalement exclus de certains emplois par manque total de 
transports adaptĂ©s Ă  leurs besoins. 

 

F

 

Cette dĂ©pendance de certaines catĂ©gories sociales (liĂ©es Ă  
certaines catĂ©gories d’emplois) Ă  l’égard des transports en 
commun peut ĂȘtre illustrĂ©e par le cas du plateau de Clichy-
Montfermeil : 52.000 habitants, dont 42% de moins de 25 ans, 
mettent 90 minutes pour rejoindre la capitale alors qu’ils se 
trouvent Ă  moins de 15 kilomĂštres Ă  vol d’oiseau de la place de la 
RĂ©publique Ă  Paris
 Ce secteur, comme une bonne partie de la 
Seine-Saint-Denis, est Ă©galement trĂšs mal reliĂ© au pĂŽle de Roissy 
en plein dĂ©veloppement et pourvoyeur d’emplois de toutes 
catĂ©gories. Ainsi, il s’agit d’assurer les liaisons en horaires 
dĂ©calĂ©s entre les zones Ă  fortes populations peu qualifiĂ©es du Val 
d’Oise et les emplois situĂ©s sur la plate-forme de Roissy-CDG ou 
Ă  proximitĂ©. Ce mĂȘme impĂ©ratif concerne Ă©galement l’accĂšs aux 
emplois de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise ainsi que du pĂŽle 

                                                 

28

 Les autres projets sont  dĂ©taillĂ©s l’Orientation stratĂ©gique 3.1  Â« Le renforcement de l’armature urbaine 

par la diversitĂ© des polaritĂ©s et l’amĂ©lioration de leur mise en rĂ©seau Â» et les objectifs consacrĂ©s aux 
bassins de vie, au cƓur de mĂ©tropole et aux espaces centraux du cƓur de mĂ©tropole. 

 

 

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

157 

Orly-Rungis. Au-delĂ  de ces cas prĂ©cis, les CCI de Paris – Ile-de-
France attirent l’attention sur le fait qu’il s’agit-lĂ  d’une 
problĂ©matique plus gĂ©nĂ©rale, commune Ă  la plupart des pĂŽles 
d’emploi franciliens.  

 

F

 

L’objectif du maillage des TEM par des infrastructures de 
transport performantes nĂ©cessite Ă©galement le dĂ©veloppement de 
l’intermodalitĂ© entre les transports individuels et collectifs. 
L’intermodalitĂ© entre les diffĂ©rents rĂ©seaux passe par la mise en 
Ɠuvre d’une politique de pĂŽles d’échanges, comportant 
notamment des parcs de stationnement gardiennĂ©s mais 
Ă©galement la valorisation ou la crĂ©ation de pĂŽles d’échanges 
intermodaux, afin d’amĂ©liorer l’accĂšs aux pĂŽles et aux centralitĂ©s 
Ă©conomiques. 

 
Prescription pour l’ensemble des infrastructures de dĂ©placement :  

 
A ce titre, 

la future carte de destination gĂ©nĂ©rale des sols

 

doit faire 

figurer :  
 

F

 

les Ă©ventuels tracĂ©s de principe des infrastructures routiĂšres et 
ferroviaires qui permettront d’amĂ©liorer la desserte des polaritĂ©s 
majeures (cf. objectif suivant).

 

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Septembre 2006 

163 

ORIENTATION STRATEGIQUE 3.3 
 
Les moyens donnĂ©s Ă  la mise en Ɠuvre du futur  
SchĂ©ma Directeur 

 

OBJECTIF 3.3.1 :

 Mettre en adĂ©quation l’ensemble des 

politiques rĂ©gionales et nationales d’amĂ©nagement  

 

Le levier des Ă©quipements structurants 

 

Le renforcement des pĂŽles et des centralitĂ©s, en particulier dans les 
territoires en retrait, peut ĂȘtre fortement soutenu par l’implantation 
d’équipements structurants. Ceux-ci constituent le levier social, politique et 
urbanistique pour impulser une dynamique territoriale permettant de 
susciter le dĂ©veloppement Ă©conomique, l’implantation d’entreprises et la 
crĂ©ation d’emplois. 

 

Le cas de figure du Stade de France implantĂ© de maniĂšre volontariste sur 
la Plaine Saint-Denis est un exemple d’impulsion (associant 
investissements publics et privĂ©s) nĂ©cessaire Ă  certains territoires pour 
Ă©merger. 

 

F

 

L’implantation d’un lycĂ©e international sur Noisy-le-Grand d’ici 
2012

29

 suscite une attente trĂšs forte dans l’est parisien. Une 

revalorisation de l’image de ce secteur pouvant favoriser 
l’implantation d’entreprises, y compris Ă©trangĂšres, en est 
attendue.  

 

F

 

Les CCI de Paris-Ile-de-France demandent que puisse ĂȘtre 
engagĂ© l’étude de projets Ă©quivalents :  

 

o

  dans le Sud francilien, de maniĂšre Ă  accompagner la 

structuration du CĂŽne Sud de l’Innovation et Ă  renforcer 
son attractivitĂ© ;  

 

o

  dans l’Est du Val d’Oise, afin de renforcer l’attractivitĂ© de 

ce secteur.  

 

F

 

A l’image de la collaboration fructueuse entre l’Etat, la RĂ©gion, la 
SociĂ©tĂ© Disney, le SAN et les acteurs locaux Ă  travers notamment 
une convention d’amĂ©nagement

30

, des partenariats locaux entre 

le secteur privĂ© et le secteur public doivent pouvoir se nouer au 
bĂ©nĂ©fice du dĂ©veloppement territorial (Val d’Oise, Seine-et-
Marne
). 

                                                 

29

 

La localisation a Ă©tĂ© annoncĂ©e par le PrĂ©sident du Conseil rĂ©gional le 1

er

 mars dernier aux Rencontres 

de l’ACTEP.

 

30

 

Cf. rapport du CESR consacrĂ© au pĂŽle urbain de Disney Val d’Europe.  

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

164 

L’implantation des lieux de formation 

 
La cohĂ©sion sociale et la rĂ©duction d’inĂ©galitĂ©s territoriales peuvent ĂȘtre 
favorisĂ©es par l’implantation judicieuse de lieux de formation, notamment 
dans les parties de l’Ile-de-France mal desservies par les transports, que 
ce soit en grande couronne comme en premiĂšre couronne. 
 
L’inadĂ©quation entre la qualification des personnes Ă  la recherche d’un 
emploi et les emplois proposĂ©s sur un territoire donnĂ© contribue fortement 
Ă  la fragilisation et Ă  l’exclusion sociales. En parallĂšle, les CCI 
franciliennes attirent l’attention sur le fait qu’un grand nombre 
d’entreprises manquent de salariĂ©s ayant les qualifications qu’elles 
recherchent.  
 
Inversement, certains lieux de formation sont difficilement accessibles, 
mĂȘme depuis des territoires proches qui correspondent Ă  leur bassin de 
recrutement, alors mĂȘme qu’ils rĂ©pondent aux besoins locaux et/ou 
rĂ©gionaux des entreprises. 

 

F

 

C’est en particulier le cas du site de l’UniversitĂ© de Villetaneuse 
Paris-13-Nord qui accueille 14 000 Ă©tudiants dont 34 % 
d’étudiants originaires de Seine-Saint-Denis et 27 % d’étudiants 
du Val-d’Oise. Or, l’accessibilitĂ© en transport en commun n’est 
pas Ă  la hauteur de la frĂ©quentation du site. Les projets de 
tramway Saint-Denis â€“ Epinay – Villetaneuse et de Tangentielle 
ferrĂ©e Nord permettront de faciliter les dĂ©placements des 
Ă©tudiants et personnels de l’universitĂ© et d’élargir son bassin de 
recrutement. 

 

Le futur schĂ©ma rĂ©gional des formations devra :  

 

-  rĂ©pondre aux besoins en qualification des entreprises 

franciliennes en intĂ©grant des prĂ©occupations territoriales 
(renforcement de polaritĂ©s, logiques de bassins de vie, 
localisation des formations courtes
) ;  

 

permettre la mise en Ć“uvre des orientations du SDRIF. 

 

 

La densification autour des pĂŽles d’échanges 

 
La politique qui consiste Ă  appuyer les dĂ©veloppements urbains futurs sur 
les nƓuds des systĂšmes de transport urbain est mise en Ɠuvre dans de 
nombreuses mĂ©tropoles Ă  travers le monde. Les gares et autres espaces 
d’échanges sont les leviers qui permettent Ă  un pĂŽle de se dĂ©velopper, 
entraĂźnant avec lui un territoire plus large, et cela grĂące aux flux 
engendrĂ©s par ces Ă©quipements, Ă  la facilitĂ© d’accĂšs aux Ă©quipements 
proches des gares, mais aussi grĂące au repĂ©rage qu’offre, au sein d’une 
agglomĂ©ration, la dĂ©nomination d’un secteur par un nom de station. 
 

F

 

Parmi de multiples exemples possibles, citons l’opportunitĂ© de 
dĂ©velopper un pĂŽle urbain nouveau sur Champigny-sur-Marne 
(Val-de-Marne) au niveau de la gare des Boullereaux, qui se situe 
en entrĂ©e de ville, Ă  proximitĂ© de l’A4, en interconnexion avec la 
ligne RER E et l’arrivĂ©e prĂ©vue du Trans-Val-de-Marne : autant 
d’atouts Ă  valoriser. 

 
Ce principe qui devrait constituer l’un des fondements du nouveau SDRIF 
nĂ©cessitera Ă©galement de trouver sa dĂ©clinaison dans les prochains 
PDUIF et dans le futur schĂ©ma rĂ©gional des infrastructures et des 
transports.  

 

Mise en cohĂ©rence des diffĂ©rents schĂ©mas rĂ©gionaux 

 

La mise en cohĂ©rence des prioritĂ©s mises en avant dans les divers 
schĂ©mas rĂ©gionaux avec les prioritĂ©s du dĂ©veloppement social et 
Ă©conomique affichĂ©es en amont dans le SDRIF est une nĂ©cessitĂ©. De 
mĂȘme, l’ensemble des dispositifs publics d’organisation et 
d’amĂ©nagement du territoire doit ĂȘtre mis en compatibilitĂ© afin de 
demeurer lisible et de permettre la mise en Ɠuvre de synergies locales.  
 

F

 

C’est en particulier le cas pour le SchĂ©ma rĂ©gional touristique, le 
SchĂ©ma rĂ©gional d’équipement hospitalier et le SchĂ©ma rĂ©gional 
d’équipement commercial.  

 

F

 

Dans le cadre des outils nĂ©cessaires Ă  la mise en Ɠuvre du 
SDRIF, les CCI de Paris Ile-de-France  rappellent la nĂ©cessitĂ© 
d’élaborer deux nouveaux schĂ©mas rĂ©gionaux : l’un concernant la 
logistique, le second les ZAE.  

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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France Ă  la rĂ©vision du SDRIF 
 
 

Septembre 2006 

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OBJECTIF 3.3.2 :

 Garantir la prise en compte de l’activitĂ© 

Ă©conomique

31

 dans la future carte de destination gĂ©nĂ©rale des 

sols

 

 

Les CCI de Paris – Ile-de-France demandent que la question Ă©conomique 
soit abordĂ©e Ă  travers la carte de destination gĂ©nĂ©rale des sols. 

Ceci suppose prĂ©alablement que cette carte existe bien dans le futur 
SDRIF. Elle paraĂźt d’autant plus nĂ©cessaire que les SchĂ©mas de 
COhĂ©rence Territoriale (SCOT) ne sont plus soumis Ă  l’obligation de 
comporter une carte de destination gĂ©nĂ©rale des sols.  

Contrairement Ă  l’actuelle carte rĂ©gionale de destination gĂ©nĂ©rale des 
sols, qui ne prĂ©cise aucun zonage Ă  dominante Ă©conomique (exceptĂ© 
celui pour l’activitĂ© agricole), les CCI franciliennes prĂ©conisent que dans 
certains cas, l’affectation des espaces urbanisables soit prĂ©vue

32

. Ceci 

doit permettre :  

ƒ

  d’éviter des conflits d’usage du sol, 

ƒ

 de 

pouvoir rĂ©pondre aux nouveaux besoins des entreprises

ƒ

  d’organiser les filiĂšres ou des secteurs Ă©conomiques (logistique, 

industrie, etc
), 

ƒ

  de garantir l’affectation de territoires stratĂ©giques pour l’activitĂ© 

Ă©conomique. 

 

Au titre de « l’espace urbanisable Â» classĂ© actuellement dans le SDRIF, 
les CCI de Paris – Ile-de-France proposent de pouvoir le destiner Ă  : 

ƒ

 

de l’espace urbanisable Ă  dominante Ă©conomique

 ;  

ƒ

 

de l’espace urbanisable sans destination spĂ©cifique

 (au sens 

d’espace 

totalement

 urbanisable, en faisant disparaĂźtre la 

catĂ©gorie actuelle d’espace « partiellement urbanisable Â»). Ceci 

                                                 

31 Cf. le

 

schĂ©ma des propositions pour la future carte de destination gĂ©nĂ©rale des sols. 

32 « Urbanisables Â» ne signifiant pas forcĂ©ment Ă  terme qu’ils seront urbanisĂ©s. De plus, il est possible de 

maintenir la distinction entre Â« partiellement urbanisable Â» et « urbanisable Â».  

permettrait, dans une logique de subsidiaritĂ©, de laisser aux

 

SCOT - qui s’inscrivent sur une Ă©chelle de territoire plus locale - le 
choix de l’affectation du sol ;  

ƒ

  de l’espace urbanisĂ©, 

ƒ

  de l’espace paysager ou espace vert, 

ƒ

  de l’espace Ă©conomique Ă  vocation agricole. 

 

L’objectif est Ă©galement de mieux rĂ©pondre aux nouvelles exigences et 
aux nouveaux besoins pour le dĂ©veloppement Ă©conomique. Cela 
nĂ©cessite de pouvoir urbaniser de nouveaux espaces. A ce titre, 
« l’espace paysager ou espace vert Â» et Â« l’espace agricole Â» du SDRIF 
pourraient ĂȘtre destinĂ©s Ă  :  

ƒ

 

de l’espace urbanisable Ă  dominante Ă©conomique

 ;  

ƒ

 

de l’espace urbanisable sans destination spĂ©cifique

 (au sens 

d’espace 

totalement

 urbanisable, en faisant disparaĂźtre la 

catĂ©gorie actuelle d’espace « partiellement urbanisable Â»), afin de

 

permettre aux SCOT de mettre en Ɠuvre les solutions les plus 
adaptĂ©es ;  

ƒ

  de l’espace paysager ou espace vert ;  

ƒ

  de l’espace Ă©conomique Ă  vocation agricole. 

Enfin, l’enjeu pour le prochain SDRIF est Ă©galement de pouvoir rĂ©pondre 
aux besoins de souplesse et de flexibilitĂ© nĂ©cessaires Ă  l’implantation des 
activitĂ©s Ă©conomiques. Dans ce cadre, les CCI de Paris – Ile-de-France 
souhaitent conserver l’affectation actuelle d’« espace urbanisĂ© Â» qui ne 
contraint pas la localisation de l’activitĂ© Ă©conomique dans le territoire mais 
la laisse s’implanter dans le tissu urbain existant - ou futur. L’objectif du 
SDRIF devient dans ce cas un simple enjeu quantitatif de foncier 
Ă©conomique. Au nom du principe de subsidiaritĂ©, les enjeux de 
localisation de l’activitĂ© Ă©conomique reviennent logiquement aux autres 
documents locaux de planification (SCOT, PLU,
) qui sont plus aptes Ă  
rĂ©pondre aux fluctuations des besoins. 

A ce titre, les CCI franciliennes prĂ©conisent que la catĂ©gorie actuelle de 
destination des sols « espace urbanisĂ© » puisse demeurer. 

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