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AXE III
S
TRUCTURER ET EQUILIBRER
UN SYSTEME TERRITORIAL
PERMETTANT DE REUSSIR
DURABLEMENT L
â
UNITE REGIONALE
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AXE III
S
TRUCTURER ET EQUILIBRER UN SYSTEME TERRITORIAL
PERMETTANT DE REUSSIR DURABLEMENT L
â
UNITE
REGIONALE
Une nouvelle Ă©tape dans lâhistoire du dĂ©veloppement
Ă©conomique et territorial de lâIle-de-France
Lâorganisation urbaine de lâIle-de-France sâest historiquement mise en
place Ă partir dâun grand nombre de localitĂ©s inscrites dans un mĂȘme
espace Ă©conomique sâĂ©tendant bien au-delĂ des limites administratives
actuelles de la rĂ©gion. Au cours des siĂšcles derniers, lâĂ©mergence de Paris
comme capitale, puis son inexorable développement politique,
Ă©conomique et urbain, nâont eu de cesse dâĂ©tendre son influence sur ce
réseau de villes, selon un gradient partant de la proche banlieue jusqu'aux
régions limitrophes.
Un certain nombre de polarités éloignées se trouvent plus que jamais
placĂ©es sous lâinfluence de la capitale : Nemours, Montereau-Fault-Yonne,
Provins encore en Ile-de-France, mais aussi CompiĂšgne, ChĂąteau-Thierry,
Nogent-sur-Seine, Sens, Montargis, Chartres, Dreux, Evreux, Rouen,
Beauvais, Amiens, Reims...
Cette armature urbaine rĂ©sulte dâĂ©changes Ă©conomiques importants
sâĂ©tant dĂ©roulĂ©s pendant des siĂšcles dans le cadre dâun systĂšme local et
continental.
Aujourdâhui, la mĂ©tropole francilienne est intĂ©grĂ©e dans un systĂšme
mondial. Le grand défi à venir pour la région Ile-de-France est donc de
parvenir Ă inscrire, dans son territoire, lâĂ©quilibre dynamique indispensable
Ă son dĂ©veloppement, dont la rĂ©ussite relĂšve de deux types dâenjeux :
Â
des enjeux de compétitivité mondiale
, de concentration et de
spécialisation économique et industrielle,
Â
des enjeux dâunitĂ© rĂ©gionale
, de développement des territoires
éloignés de Paris ou en retrait ou, par rapport à la dynamique de
la région, et de préservation de la diversité du tissu économique.
Le polycentrisme
comme politique dâamĂ©nagement et de dĂ©veloppement
Le systÚme territorial apte à gérer la conjonction de ces deux types
dâenjeux, est basĂ© sur le
polycentrisme
, qui fonde actuellement le
dĂ©veloppement de lâIle-de-France. Cette politique, menĂ©e avec constance
par lâEtat et les acteurs locaux, a jetĂ© les bases dâune armature urbaine
renouvelĂ©e, sâappuyant essentiellement sur les villes nouvelles, mais
aussi les villes « relais», les territoires prioritairesâŠ
Aujourdâhui,
cette structuration du systĂšme territorial doit ĂȘtre
approfondie
selon deux directions :
Â
le polycentrisme doit maintenant ĂȘtre envisagĂ© selon une
dimension économique stratégique
et sâarticuler autour de
Territoires Ă©conomiques majeurs (TEM)
qui servent la
compĂ©titivitĂ© de la mĂ©tropole Ă lâĂ©chelle mondiale en contribuant Ă
son attractivité internationale. Outre les villes nouvelles qui sont
encore dans une phase de maturation de leur identité urbaine et
économique, il convient de renforcer les polarités existantes,
comme Orly, Roissy et La Défense, porteuses de potentialités de
développement importantes et présentant des spécialisations
économiques. Deux catégories de TEM sont distinguées ; ceux
marquĂ©s par une identitĂ© Ă©conomique spĂ©cifique affirmĂ©e et dĂ©jĂ
porteurs de visibilitĂ© internationale, et ceux en voie dâaffirmation.
Tout lâenjeu est aujourdâhui dâorganiser ces Territoires
économiques majeurs, en valorisant leurs spécialisations
économiques à visibilité internationale, et en organisant leur
différenciation/complémentarité en les faisant fonctionner en
systĂšme.
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Â
le polycentrisme doit ĂȘtre affinĂ©.
Au delĂ des principaux pĂŽles Ă
visibilité internationale, il importe de considérer les polarités de
moindre niveau, proches ou éloignées de Paris, et de les
organiser en un réseau offrant une bonne capacité de service.
Pour cela, un bon maillage en transport apparaĂźt indispensable,
notamment sur les liaisons les plus importantes pour le
dĂ©veloppement de la rĂ©gion dâici trente ans. Lâenjeu est
de
maintenir la diversité globale du tissu économique
régional,
basĂ©e sur lâexistence de territoires offrant des spĂ©cialisations
Ă©conomiques spĂ©cifiques, indispensables Ă lâĂ©quilibre et Ă lâunitĂ©
de la région. Chaque territoire doit aussi présenter une certaine
part de diversité économique, garante de sa pérennité et réponse
à la nécessaire diversité de qualification de ses actifs.
Le systÚme territorial découlant de la vision des CCI de Paris Ile-de-
France pour lâavenir de la rĂ©gion Ă lâhorizon 2030, basĂ© sur ce
polycentrisme
renouvelé et affiné, doit permettre de fonder
lâunitĂ©
régionale.
Lâarmature urbaine ainsi proposĂ©e doit permettre de garantir, par la vitalitĂ©
des Ă©changes quâelle supportera et son ouverture sur le monde, la
robustesse
économique et sociale de la région pour les décennies futures.
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ORIENTATION STRATEGIQUE 3.1
Le renforcement de lâarmature urbaine par la diversitĂ©
des polaritĂ©s et lâamĂ©lioration de leur mise en rĂ©seau
A lâhorizon 2030, la mĂ©tropole francilienne se structurera autour de
polarités
, expression de la conjugaison réussie entre développement
économique et développement territorial.
Sur lâensemble des localitĂ©s composant lâIle-de-France, un certain nombre
ont vocation Ă polariser lâespace autour dâelles, câest-Ă -dire Ă ĂȘtre un
centre moteur de lâactivitĂ© Ă©conomique et sociale, en accueillant des
emplois et des fonctions urbaines (commerciales, administratives,
dâhabitat, dâĂ©ducation/ formation, de santĂ©, dâĂ©quipements publics et
culturellesâŠ).
De maniÚre générique,
un pĂŽle
est un espace (rĂ©el ou virtuel) oĂč il se
produit une coordination entre divers acteurs qui se réunissent par
convergence dâintĂ©rĂȘt. Un pĂŽle de compĂ©titivitĂ© est un exemple dâespace
« virtuel » économique et industriel permettant de réunir divers acteurs sur
la base de projets.
Une polarité
(par exemple, un pĂŽle urbain) constitue
un espace « rĂ©el » oĂč les acteurs ont des intĂ©rĂȘts identiques, par le fait
mĂȘme quâils occupent le mĂȘme territoire et sâorganisent pour le
développer et le rendre attractif
1
.
Parmi toutes les polarités franciliennes identifiables, les plus développées
ont vocation Ă rayonner Ă lâĂ©chelle rĂ©gionale, voire Ă une Ă©chelle plus
large.
Les CCI de Paris Ile-de-France ont donc défini trois niveaux de
polarités :
-
polarités à fort potentiel de rayonnement ;
-
polarités à rayonnement régional ;
-
polarités à rayonnement local.
1
Nous utilisons le terme « polarité » et non « pÎle » pour ne pas introduire de confusion avec le terme
aujourdâhui consacrĂ© de « pĂŽle de compĂ©titivitĂ© », mais aussi pour parler dâune catĂ©gorie gĂ©nĂ©rique,
respectant la diversité des cas de figure que reflÚtent nos catégories définies ci-aprÚs.
La proximitĂ© et lâimportance des polaritĂ©s irriguent et structurent un
espace central formé par le
cĆur de mĂ©tropole.
La combinaison des
fonctions urbaines, mĂ©tropolitaines et dâemploi qui en rĂ©sulte, assure Ă cet
espace un important rayonnement qui est vital au systĂšme territorial
francilien. Par contre la convergence dâintĂ©rĂȘt nâa pas forcĂ©ment eu lieu, et
de toute façon ne pourra sâopĂ©rer que sur la base dâune stratĂ©gie de
développement différencié à visibilité internationale.
Pour cela, il faut organiser les polarités en réseau selon des territoires
définis sur la base de leur cohérence spatiale, mais surtout sur leurs
spécialisations économiques : ce sont
les Territoires Economiques
Majeurs (TEM).
En dehors des TEM et du cĆur de mĂ©tropole, câest-Ă -dire en grande
couronne, les polarités structurent
des bassins de vie
essentiels Ă la
diversité régionale.
Enfin, ce que nous dénommons les
« espaces centraux du cĆur de
métropole »
reflÚtent les spécificités économiques et territoriales de la
zone dite « dense » (Paris et son environnement proche).
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OBJECTIF 3.1.1 :
Structurer les bassins de vie en grande
couronne et mieux les relier entre eux et avec le cĆur de
métropole
Les espaces situés en grande couronne sont animés par 18 polarités,
situées au minimum à 30 km de Paris. Elles forment un réseau espacé de
20-30 km autour de :
-
Huit polarités à rayonnement régional
: Rambouillet, Meaux,
Coulommiers, Provins, Montereau-Fault-Yonne, Fontainebleau-
Avon, Nemours et Etampes ;
-
Dix polarités locales
: Persan-Beaumont, Magny-en-Vexin,
Houdan, Dourdan, Milly-la-ForĂȘt, Nangis, La FertĂ©-Gaucher,
Chùtres, La Ferté-sous-Jouarre, Lizy-sur-Ourcq.
Ces polarités sont généralement des centralités historiques. Elles ont
dâimportantes richesses patrimoniales et naturelles.
Au niveau Ă©conomique, ces polaritĂ©s animent des bassins dâemplois
2
avec
des spécialisations qui viennent notamment conforter et développer la
diversification de lâĂ©conomie rĂ©gionale (cf. Axe II, Objectif 2.1.4 : Conforter
les spécialisations économiques locales).
Ces polarités concentrent également une importante offre de services
3
.
Cette concentration génÚre des déplacements pour les besoins des
entreprises, des salariés et des résidents des communes avoisinantes. En
fonction de leur implantation géographique et du niveau de services, ces
polaritĂ©s attirent vers elles des territoires Ă©tendus. Afin dâillustrer ce
propos, la carte
4
ci-aprĂšs, intitulĂ©e « LâĂ©conomie rĂ©sidentielle en Ile-de-
France - Emploi par commune », évalue le niveau de services de ces
polarités en rapportant les effectifs concernés à la population résidente.
2 Communes dont au moins
15 % des actifs travaillent sur ces pÎles ou centralités. Sources : DRE Ile-de-France
« Le fonctionnement de lâaire urbaine de Paris. RĂ©alitĂ© des sous bassins dâemploi et de vie », Garp 2003, CCI 77.
3 La nomenclature comprend les secteurs : santé et action sociale, éducation, commerce alimentaire, commerce
non alimentaire, loisirs- culture, hÎtels cafés restaurants, construction
banques et assurances, gestion du
territoire. Cf. Rapport DREIF « LâĂ©conomie rĂ©sidentielle en Ile-de-France », mai 2005.
4
Carte rĂ©alisĂ©e Ă partir du rapport de la DREIF « Le fonctionnement de lâaire urbaine de Paris - RĂ©alitĂ© des sous-
bassins dâemploi et de vie » - Pascale Rohaut, Ludovic Armand, avril 2005. Sources : RGP 99, ERE 2000.
En termes dâ
économie résidentielle
5
, sur les 18 polarités retenues,
seules celles de Persan-Beaumont et de la Ferté-Gaucher se situent dans
une classe inférieure à celle de la moyenne francilienne qui est de 124
services pour 1.000 habitants.
Le principal enjeu de développement territorial et économique pour
ces espaces est de les structurer comme de véritables bassins de
vie
6
en :
Â
renforçant leur participation Ă lâarmature urbaine francilienne au
cĂŽtĂ© des polaritĂ©s du cĆur de mĂ©tropole et des TEM,
Â
développant leur attractivité sur leur environnement local,
Â
alliant la volonté locale de préserver la qualité de vie et un
développement économique modéré facteur de cohésion sociale.
Recommandations :
F
Autoriser un développement raisonné de ces polarités en
permettant une urbanisation maßtrisée pour développer et
diversifier lâoffre de logements (notamment locatifs),
F
DĂ©velopper les Ă©quipements structurants et lâactivitĂ© Ă©conomique.
En fonction des territoires, il convient de pouvoir :
-
assurer la requalification et la densification de lâexistant,
-
utiliser les disponibilités fonciÚres.
5 La motion dâĂ©conomie rĂ©sidentielle dĂ©signe les activitĂ©s locales (commerce alimentaire et non alimentaire,
banques et assurances, hÎtels, cafés restaurants, loisirs et culture, gestion du territoire, santé action sociale,
Ă©ducation) dont les produits et services sont destinĂ©s Ă ĂȘtre utilisĂ©s directement par les rĂ©sidents permanents ou
occasionnels et les actifs du territoire. Source : DREIF « LâĂ©conomie rĂ©sidentielle en Ile-de-France », mai 2005.
6 Le bassin de vie est le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accĂšs Ă la fois aux Ă©quipements et Ă
lâemploi.
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F
Pour les Zones dâActivitĂ©s Economiques : Ă©viter le foisonnement
dâinitiatives visant Ă dĂ©velopper des ZAE de petites tailles sur des
territoires mal desservis, et améliorer la connexion des ZAE aux
réseaux TIC ;
F
Appuyer le développement, la valorisation des ressources
patrimoniales et naturelles du territoire en :
-
renforçant une offre de loisirs à destination des
Franciliens en sâappuyant sur le patrimoine historique, la
nature et les événements culturels ;
-
valorisant lâimage en termes de nature et de qualitĂ© de vie
des territoires Ă destination des chefs dâentreprises et des
porteurs de projets ;
-
capitalisant sur certains Ă©quipements locaux.
Prescription :
A ce titre, la future carte de destination générale des sols doit traduire
cette volontĂ© dâassurer le dĂ©veloppement Ă©conomique de ces polaritĂ©s en
prévoyant :
F
de garantir une destination Ă dominante Ă©conomique Ă certains
espaces,
F
de créer de nouveaux espaces urbanisables, par une ouverture
maĂźtrisĂ©e Ă lâurbanisation,
F
de rĂ©pondre aux besoins de souplesse et de flexibilitĂ© de lâactivitĂ©
Ă©conomique en la laissant sâimplanter dans lâespace urbanisĂ©,
F
de prĂ©ciser et dâorganiser les transitions entre les destinations du
sol pour Ă©viter les conflits dâinterprĂ©tation.
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Au niveau des infrastructures de transport,
ces polarités bénéficient :
- dâune desserte routiĂšre radiale par des infrastructures de premier
plan (nationales ou autoroutes) mais qui nécessitent des
requalifications ;
- dâune mauvaise ou dâune inexistante desserte routiĂšre par des
rocades ;
-
dâune absence de desserte par des rocades ferrĂ©es ;
- dâune desserte par des radiales ferrĂ©es qui est variable (desserte
par un transilien/RER (Dourdan, Etampes) ou inexistante (Milly-la-
ForĂȘt, Magny-en-Vexin).
LâamĂ©lioration des dĂ©placements au sein des bassins de vie est une
nécessité pour augmenter le niveau de rayonnement des polarités et
permettre un bon accĂšs Ă lâemploi, au moins au premier niveau, au sein
des sous-bassins franciliens.
Recommandations :
F
La crĂ©ation dâune quatriĂšme rocade autoroutiĂšre apparaĂźt dĂ©jĂ
comme une nécessité pour garantir en particulier le bon
Ă©coulement du trafic de marchandises du grand quart nord-ouest
europĂ©en, qui transite par lâIle-de-France. Cette liaison par lâest
entre lâA1 et lâA6 serait composĂ©e du contournement nord de
Roissy, de la dĂ©viation de Meaux, de lâamĂ©nagement de la RN36,
du contournement de Melun ;
F
Afin dâassurer la continuitĂ© des flux, il est nĂ©cessaire :
-
dâamĂ©nager une liaison efficace entre lâA6 et lâA10 par la
requalification des RN191 et RD837 ;
-
de prolonger lâA12 avec raccordement entre lâA10 et
lâA11 ;
-
de réaliser la liaison nord-sud dans les Yvelines entre,
dâune part, le Mantois - VallĂ©e de Seine et Saint Quentin
en Yvelines (déviation de la Vallée de la Mauldre,
dĂ©viation de la RD 191), et dâautre part le Mantois-VallĂ©e
et Cergy-Pontoise (C 13).
F
Le développement de ces polarités implique :
-
lâachĂšvement du BIP et son raccordement par A16 Ă la
francilienne, qui sâavĂšre indispensable pour dynamiser le
centre Val dâOise ;
-
lâachĂšvement de la dĂ©viation de Meaux Ă lâEst et au Nord ;
-
lâamĂ©nagement de la D.231 reliant Provins Ă Marne-la-
VallĂ©e, la crĂ©ation dâune liaison A4/A5 aux franges de la
Seine-et-Marne et débouchant sur un nouvel échangeur
sur lâA5 au sud de Bray-sur-Seine.
F
Il est à noter que le développement de ce réseau routier est un
support indispensable pour pouvoir développer une offre de
transport en commun qui soit également axée sur le bus, moins
coûteuse et plus en adéquation avec les densités et la
morphologie de ces territoires.
F
En termes de transport collectif, lâamĂ©lioration de la desserte voire
la crĂ©ation de rocades, entre le cĆur de mĂ©tropole et les bassins
de vie sont nécessaires. Par exemple :
-
lâĂ©lectrification de la ligne Paris/BĂąle et de la ligne de
Coulommiers ;
-
la connexion de la liaison ferrée entre le
Paris/Lyon/Marseille et le Paris BĂąle, par lâamĂ©nagement
de la liaison Montereau-Fault-Yonne Ă Gouaix (Sud de
Provins) ;
-
le prolongement du RER C Ă Rambouillet, du RER E Ă
Meaux, et du RER B à Dammartin-en-Goële ;
-
lâamĂ©lioration de lâinterconnexion entre les rĂ©seaux RER
et celui du Transilien ;
-
la réalisation du TCSP Melun/Sénart/Corbeil-
Essonnes/Ăvry.
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Prescription :
F
A ce titre, la future carte de destination générale des sols doit faire
figurer les éventuels tracés des infrastructures routiÚres et
ferroviaires qui permettront dâamĂ©liorer la desserte de ces
polarités (cf. objectif suivant).
OBJECTIF 3.1.2 :
Prendre en compte les spécificités du
« CĆur de mĂ©tropole »
Le « CĆur de MĂ©tropole » correspond au cĆur Ă©conomique vital de lâIle-
de-France ; il se dĂ©finit Ă©galement par la proximitĂ© dâun grand nombre de
polarités à fort rayonnement.
Hors des Territoires Economiques Majeurs (TEM), les polarités
ambitionneront dâirriguer le CĆur de MĂ©tropole et de constituer des points
dâappui privilĂ©giĂ©s pour lâaccueil des fonctions Ă©conomiques, urbaines et
métropolitaines.
Ces espaces ne doivent pas ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des territoires
intermĂ©diaires. Ils participent pleinement Ă la structuration du cĆur de
métropole. Ils assurent en effet les fonctions suivantes :
-
ils constituent les portes dâentrĂ©e du cĆur de mĂ©tropole,
- ils permettent lâarticulation avec les autres espaces
métropolitains,
- ils assurent la cohĂ©sion entre les polaritĂ©s du cĆur de
métropole,
- ils offrent un environnement différencié et valorisant pour
lâensemble des fonctions citĂ©es ci-dessus.
Recommandations :
F
Assurer la densification des activitĂ©s Ă©conomiques, de lâhabitat et
des Ă©quipements sur certains territoires du CĆur de MĂ©tropole.
F
Et, parallÚlement, permettre une extension limitée de
lâurbanisation dans dâautres territoires du cĆur de mĂ©tropole, qui
soit en capacité de répondre aux besoins futurs de
développement économique.
F
Mailler les polaritĂ©s du CĆur de MĂ©tropole par des infrastructures
de transport performantes
7
(par exemple, la réalisation des
7 Ces infrastructures sont dĂ©taillĂ©es dans le paragraphe suivant pour les espaces centraux du CĆur de MĂ©tropole
ou dans lâaxe stratĂ©gique consacrĂ© aux Territoires Economiques Majeurs.
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tangentielles Nord, Sud, Ouest et Est reliera les TEM et permettra
de desservir les principales polaritĂ©s situĂ©es aux marges du CĆur
de MĂ©tropole).
Cependant, ce cĆur de mĂ©tropole prĂ©sente aussi un certain nombre de
«
territoires en retrait
» qui doivent bĂ©nĂ©ficier dâun dĂ©veloppement
économique et territorial en phase avec le développement de la région.
LâunitĂ© rĂ©gionale est en enjeu essentiel de dynamique et dâĂ©quilibre de
lâIle-de-France. Elle doit concerner tous les territoires. Aussi, un
développement fort pour les territoires fragilisés ou en retrait doit pouvoir
ĂȘtre engagĂ©, en complĂ©ment des dispositifs de politique de la ville. Ce
dĂ©veloppement Ă©conomique, social et environnemental devra sâinscrire
dans une logique de dynamique durable, les politiques de rattrapage et de
réparation ayant montré leurs limites.
Recommandations :
F
Conforter des dynamiques Ă©conomiques et urbaines dĂ©jĂ
engagées et les ancrer encore davantage sur certains territoires ;
F
Mettre en Ćuvre une politique dâinvestissements publics
importants, en matiĂšre dâĂ©quipements et dâinfrastructures de
transports ;
F
Assurer lâaccompagnement Ă©conomique pour des territoires en
retrait qui aujourdâhui ne connaissent pas de dĂ©veloppement.
Prescription pour le cĆur de mĂ©tropole :
F
Appliquer les principes de subsidiarité et de compatibilité des
documents de planification (SDRIF/ SCOT/ PLU) pour traduire ces
objectifs et préciser la vocation du foncier.
Certains exemples permettent dâillustrer les actions Ă engager :
En Seine-Saint-Denis :
- Cas de la Plaine Saint-Denis et plus largement de Plaine
Commune
: la CommunautĂ© dâAgglomĂ©ration de Plaine
Commune Ă©tant parmi lâune des plus pauvres de France, il est
essentiel de conforter les développements économiques en
cours. Par ailleurs, des politiques en matiĂšre de formation, de
diversification de lâhabitat et de renouvellement urbain sont
également impératives pour permettre au développement
Ă©conomique de profiter Ă la population et Ă©galement pour
rendre ce territoire plus attractif sur le plan rĂ©sidentiel Ă
lâĂ©chelle rĂ©gionale ;
- Pour le cĆur du dĂ©partement, autour de la prĂ©fecture
Bobigny, un soutien politique mais aussi financier de la
puissance publique (collectivités territoriales que sont le
DĂ©partement et la RĂ©gion mais aussi lâĂtat) est nĂ©cessaire
pour permettre la réalisation de projets en gestation (Eco-cité
par exemple) et la mise en place de systĂšmes de
gouvernance nécessaires à la bonne conduite de ces projets ;
- Clichy-sous-Bois/Montfermeil connaĂźt pour sa part une
situation économique et sociale particuliÚrement dégradée ; il
convient pour ce fait dâengager de façon urgente des
investissements lourds (transport notamment). Son
désenclavement constitue un élément essentiel pour amorcer
le démarrage de ce territoire ;
Dans la communautĂ© dâagglomĂ©ration de Val de France :
- La CommunautĂ© dâAgglomĂ©ration Val de France est
Ă©galement parmi lâune des plus pauvres de France. Elle ne
profite que trĂšs peu du dĂ©veloppement de lâaĂ©roport de
Roissy, tout en supportant largement les nuisances. Son
relatif enclavement exige de développer son accessibilité vers
lâaĂ©roport au-delĂ du soutien Ă apporter au renouvellement de
son tissu urbain et de son tissu dâentreprises. Par ailleurs, un
schéma cohérent de développement, notamment des ZAE
dans le secteur, serait nécessaire pour ne pas compromettre
les efforts engagés par les pouvoirs publics sur ce territoire
fragile ;
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Dans les onze sites parisiens du Grand Projet de
Renouvellement Urbain (GPRU) de la Ville de Paris :
- Lâanalyse des caractĂ©ristiques sociologiques de ces quartiers
parisiens situés en périphérie (population présentant des
difficultés sociales avec notamment un taux de chÎmage
Ă©levĂ©, des revenus bas, des niveaux de formation faibles,âŠ)
met en évidence que la capitale, tout en bénéficiant de
nombreux atouts, concentre aussi des situations urbaines et
sociales difficiles. La prise en compte de leurs besoins, en
complémentarité avec les communes avoisinantes de la petite
couronne, sera un facteur dĂ©terminant de lâĂ©quilibre rĂ©gional
dans son ensemble et de son attractivité ;
Dans le Val dâOise et les Yvelines :
- Trappes connaĂźt une situation urbaine et sociale trĂšs
dégradée. La ville est actuellement traversée par la N 10 qui
ne permet pas rĂ©ellement une reconquĂȘte urbaine. Celle-ci
passe nécessairement par la réalisation du prolongement de
lâautoroute A 12 ;
- Les communes de Sarcelles et de Garges-les-Gonesse sont
affectées par la déqualification de leurs ZAE et par un relatif
enclavement. Des efforts sont entrepris depuis quelques
années pour revitaliser ces ZAE. Néanmoins, le prolongement
de lâautoroute A 16 jusquâau BIP et la rĂ©alisation du tramway
Saint Denis - Sarcelles pourraient renforcer leur attractivité.
Une attention particuliĂšre devrait Ă©galement ĂȘtre accordĂ©e au
développement des surfaces commerciales dans les environs,
qui annihile les investissements effectués sur leurs centres-
villes ;
En Seine-et-Marne :
- Les quartiers des communes de Chelles, Dammarie-Les-Lys,
Ămerainville, Le MĂ©e-sur-Seine et Melun connaissent des
dĂ©sĂ©quilibres importants en termes dâemplois et dâhabitat.
Etant sont intégrés comme des Zones Urbaines sensibles,
ces quartiers doivent bĂ©nĂ©ficier dâune attention toute
particuliĂšre, pour faciliter la mise en Ćuvre des polaritĂ©s dans
lesquelles ils sâinscrivent.
OBJECTIF 3.1.3 :
AmĂ©liorer lâorganisation des « Espaces
centraux du cĆur de mĂ©tropole »
Les espaces centraux du cĆur de mĂ©tropole constituent pour les CCI de
Paris - Ile-de-France un périmÚtre centré sur Paris, mais à géométrie
variable suivant la thématique abordée. Cette délimitation pragmatique
évite de se focaliser sur des limites administratives (départements de
premiÚre couronne) ou sur des images pouvant se révéler simplificatrices
(« zone dense »).
Face aux dĂ©fis de dĂ©veloppement qui attendent lâIle-de-France en termes
de développement économique, de construction de logements ou
dâamĂ©lioration des transports, les CCI de Paris - Ile-de-France souhaitent
que Paris et lâensemble des communes qui lâenvironnent puissent aborder
ensemble certaines problématiques et porter des projets de
développement territorial.
Comme dans les schémas directeurs précédents, le thÚme de la
densification du cĆur dâagglomĂ©ration est dâactualitĂ©. Au-delĂ des
processus normaux de reconstruction du tissu urbain sur lui-mĂȘme, qui
conduisent inévitablement à une hausse progressive de la densité bùtie,
la réaffirmation de cette orientation à long terme apparaßt comme une
nécessité pour garantir une meilleure qualité de vie sociale, à condition de
permettre une plus grande qualité architecturale et urbaine, en phase
avec les aspirations actuelles (qualitĂ© de lâespace et du paysage,
prĂ©sence dâĂ©lĂ©ments de natureâŠ).
Cependant, cette densification ne pourra pas se faire de maniĂšre
uniforme. LâidĂ©e dâarmature urbaine affinĂ©e dĂ©fendue par les CCI
franciliennes intÚgre la nécessité de renforcer certaines polarités du Coeur
de MĂ©tropole qui soient susceptibles dâentraĂźner les territoires alentour. La
commune de Paris elle-mĂȘme nâest pas uniforme dans son tissu urbain et
comprend des points de centralité affirmés ou émergents, qui tissent des
liens avec dâautres polaritĂ©s par-delĂ le boulevard pĂ©riphĂ©rique.
Les CCI de Paris - Ile-de-France attirent nĂ©anmoins lâattention sur la
nécessité impérative de pouvoir conserver dans ces espaces
centraux du cĆur de mĂ©tropole une trĂšs bonne fluiditĂ© de circulation
des personnes et des marchandises.
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
105
Câest pourquoi le dĂ©veloppement territorial des espaces centraux
passe par le dĂ©veloppement dâun certain nombre dâinfrastructures de
transport.
Recommandations pour le réseau de transport en commun :
F
Les CCI de Paris-Ile-de-France soutiennent lâessentiel des projets
en cours concernant les extensions de métros, tramways et
TCSP, mais plus particuliĂšrement :
-
le prolongement de la ligne de métro n° 7 pour desservir
lâaĂ©roport et le Parc des expositions du Bourget, mais
aussi, plus loin, le triangle de Gonesse (rĂ©serve fonciĂšre Ă
vocation dâactivitĂ©s Ă©conomiques) ;
-
le prolongement de la ligne de mĂ©tro n°13 jusquâĂ
Gennevilliers-Le Luth, qui nécessitera cependant une
attention particuliĂšre pour Ă©viter une possible mutation
des emprises dâactivitĂ©s Ă©conomiques qui entourent le
port de Gennevilliers et risquent de remettre en question
sa pérennité ;
-
le prolongement de la ligne de mĂ©tro n°13 jusquâĂ Stains,
de maniÚre à rendre plus accessible aux salariés
certaines zones dâactivitĂ©s ;
-
le prolongement de la ligne de mĂ©tro n°14 jusquâĂ la
Fourche puis son raccordement Ă lâune des deux
branches de la ligne n°13 permettant de répondre à la
saturation de celle-ci ;
-
le prolongement de la ligne de métro n°12 pour faciliter
lâaccĂšs Ă la Plaine-Saint-Denis et au secteur des EMGP,
et permettre le redéveloppement urbain en cours ;
-
le prolongement de la ligne de mĂ©tro n°11 jusquâĂ Rosny-
sous-Bois, pour amĂ©liorer lâaccessibilitĂ© Ă cette partie de
la Seine-Saint-Denis ;
-
le prolongement de la ligne de mĂ©tro n°4 jusquâĂ Bagneux
oĂč travaillent plusieurs milliers de salariĂ©s ;
-
le prolongement de la ligne de mĂ©tro n° 8 jusquâĂ CrĂ©teil-
Sud, permettant de desservir notamment la ZAE
Europarc ;
-
les prolongements du Grand tram : T1 de Saint-Denis
jusquâĂ Gennevilliers-Le Luth et de Noisy-le-Sec Ă
Fontenay-sous-Bois, T2 de La DĂ©fense jusquâĂ Pont de
Bezons et de Issy-les-Moulineaux Ă la Porte de Versailles.
-
Le prolongement du Tramway T3 vers lâest et le nord,
jusquâĂ Porte de la Chapelle, qui nĂ©cessitera cependant
une attention particuliĂšre quant Ă la gestion de ses effets
sur la circulation routiĂšre ;
-
les prolongements du Trans-Val-de-Marne
(TVM) :
jusquâĂ Noisy-le-Grand et Ă lâest, et jusquâĂ Croix de
Berny (Antony) Ă lâouest ;
-
le TCSP prévu depuis Créteil-Pompadour
(correspondance TVM) jusquâĂ Sucy-Bonneuil ;
-
le TCSP ChĂątillon / VĂ©lizy / Viroflay desservant les pĂŽles
dâemploi de Clamart, VĂ©lizy II et Villacoublay ;
-
le TCSP St-Denis / Sarcelles ;
-
le TCSP St-Denis (Porte de Paris) â Epinay /
Villetaneuse.
F
Concernant le projet de métro rapide en rocade
8
, Ă quelques
kilomÚtres du boulevard périphérique parisien, les CCI
franciliennes souhaitent que des Ă©tudes approfondies soient
menées dans le cadre du prochain CPER, selon une vision
globale permettant de juger de la pertinence dâun projet complet et
de connaĂźtre les possibilitĂ©s dâoptimisation de son tracĂ©.
Il convient dâapprĂ©cier ce projet au regard des alternatives
proposées, notamment celle de RFF consistant en un projet de
« métro régional » utilisant dans sa partie Est des emprises
ferrées existantes. En outre, ce nouveau projet « Orbitale » ne
saurait constituer un doublon du tramway parisien des
Maréchaux.
Câest pourquoi, concernant le tracĂ© du projet, les CCI de Paris â
Ile-de-France expriment trois enjeux dâordre gĂ©nĂ©ral
: quâil
desserve un maximum de pĂŽles dâemplois, quâil contribue
fortement Ă une requalification urbaine de la premiĂšre couronne et
quâil permette des dĂ©placements transversaux entre pĂŽles
importants, en complémentarité avec ceux permis par le maillage
en rocade déjà en partie existant ou en projet (rappel : Tramway
des MarĂ©chaux, Grand tram, Tangentielle ferrĂ©e NordâŠ).
8
PortĂ© par la RATP, connu sous le nom dâORBITALE depuis le dĂ©but des annĂ©es 1990.
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
106
Recommandations pour le réseau routier :
Les CCI de Paris-Ile-de-France souhaitent :
F
Prioritairement, que soit apportée une solution techniquement et
financiÚrement viable pour « faire sauter le bouchon » A4/A86, en
dissociant les trafics régionaux et nationaux à ce niveau.
Lâutilisation de la bande dâarrĂȘt dâurgence aux heures de pointe ou
la mise en place dâun systĂšme dâaccĂšs rĂ©gulateur sur les bretelles
dâautoroutes ne pouvant constituer quâune solution provisoire, la
rĂ©alisation dâune infrastructure adĂ©quate au niveau de Joinville-le-
Pont et le réaménagement du Pont de Nogent demeurent des
projets essentiels Ă faire aboutir.
F
ParallĂšlement Ă la mise en service du premier tunnel de lâA86 est
(Rueil-Malmaison-Vaucresson (A13), puis Versailles (A86/
RN286), il conviendrait :
-
dâĂ©largir la section de lâA86 entre le Pont de Gennevilliers
et Nanterre vers La DĂ©fense,
-
de réaliser des accÚs supplémentaires pour mieux
desservir certaines zones dâactivitĂ©s (notamment au sud,
les ZAE dâAntony et de Plessis-Clamart),
-
de construire le deuxiĂšme tunnel ouest de lâA86 entre
Rocquencourt et Rueil-Malmaison, prĂ©vu pour ĂȘtre
accessible aux poids lourds,
-
dâĂ©largir lâautoroute A 86 entre Gennevilliers et Rueil
Malmaison ;
F
Pour amĂ©liorer la circulation routiĂšre dans le sud-est du cĆur de
mĂ©tropole, il est nĂ©cessaire dâachever la dĂ©viation de Boissy-
Saint-LĂ©ger jusquâĂ la Francilienne, de dĂ©vier la RN6 au niveau de
Villeneuve-Saint-Georges et de créer des franchissements
nouveaux de la Seine. Il convient Ă©galement dâamĂ©liorer les
liaisons au sud de la plateforme aĂ©roportuaire dâOrly, entre Chilly-
Mazarin, Paray-Vieille-Poste, Athis-Mons, Villeneuve-Saint-
Georges. Enfin, il est nĂ©cessaire dâamĂ©liorer la desserte du port
de Bonneuil-sur-Marne.
F
Le dĂ©veloppement du nord du cĆur de mĂ©tropole nĂ©cessite la
réalisation complÚte du Boulevard Intercommunal du Parisis pour
assurer la jonction entre lâintersection A1/A104 Ă lâest et lâA15 Ă
hauteur de Sannois, mais aussi pour accueillir lâA16 en Ile-de-
France.
F
Le bouclage de la francilienne
9
.
9 Cf
. Objectif 3.2.4 : assurer le bon fonctionnement du systĂšme francilien en rendant performantes les liaisons entre les TEM.
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
107
ORIENTATION STRATEGIQUE 3.2
Le développement de polarités à forte visibilité
internationale : les Territoires Ă©conomiques majeurs
(TEM)
Afin de répondre aux enjeux de positionnement de la région dans la
compétition mondiale, qui conditionneront ses capacités de
développement pour les décennies qui viennent, les CCI de Paris-Ile-de-
France proposent, dans le cadre du futur SDRIF, de distinguer des
espaces géographiques ayant, par les caractéristiques de leur tissu
économique et leurs caractéristiques proprement territoriales, des atouts
affirmés - soit déjà bien reconnus et à confirmer, soit encore potentiels et
à accompagner - permettant de porter une part du développement de la
rĂ©gion Ă lâhorizon 2030 : les Territoires Ă©conomiques majeurs (TEM).
La spécialisation des TEM sur certains secteurs économiques porteurs
dans le cadre de la mondialisation doit permettre à la région de rester
compétitive en affirmant ses atouts et en affichant une image lisible pour
les investisseurs Ă©trangers.
La fameuse
Silicon Valley
(Californie) relÚve autant du développement
patient dâun tissu Ă©conomique et dâun rĂ©seau dâentreprises favorisant les
Ă©changes et lâĂ©mulation (au point de leur permettre de franchir avec
succÚs différents tournants technologiques et économiques depuis les
annĂ©es 1950), que dâun territoire portant des valeurs et des images
connues mondialement.
Si la politique des pĂŽles de compĂ©titivitĂ© dĂ©veloppĂ©e depuis 2005 vise Ă
favoriser le dĂ©veloppement de tels rĂ©seaux dâentreprises spĂ©cialisĂ©s, les
politiques dâamĂ©nagement doivent parallĂšlement permettre dâorganiser les
territoires infra-régionaux pour favoriser leur visibilité internationale, mais
aussi leur dĂ©veloppement diffĂ©renciĂ©. En effet, la complĂ©mentaritĂ© Ă
lâĂ©chelle rĂ©gionale entre lâensemble des territoires demeurera un gage de
lisibilitĂ©, facteur dâattractivitĂ©.
OBJECTIF 3.2.1 :
Renforcer la compétitivité régionale par le
soutien aux TEM ayant une identité économique affirmée
(spécialisation)
Dâores et dĂ©jĂ , certains secteurs gĂ©ographiques de lâIle-de-France
associant plusieurs pÎles économiques présentent une identité
Ă©conomique affirmĂ©e ou en voie dâaffirmation.
Il sâagit en particulier des secteurs :
Â
de Paris La DĂ©fense et Paris QCA âOpĂ©ra (Quartier central des
affaires, couvrant le 8
e
arrondissement et une partie des 1
er
, 2
e
, 9
e
et 17
e
arrondissements), Ă©largi Ă Val-de-Seine, aux 15
e
et 16
e
arrondissements parisiens et Ă une partie du nord-ouest parisien
(Levallois, Plaine Saint-Denis) ;
Â
du nord de Paris jusquâaux limites de la rĂ©gion, correspondant au
secteur géographique de la Plaine de France et regroupant les
pÎles de Roissy-aéroport, Le Bourget, Villepinte ;
Â
du sud-est de Paris, autour du pĂŽle Orly-Rungis, y compris le
secteur Seine-Amont et la Vallée scientifique de la BiÚvre ;
Â
de Marne-la-VallĂ©e et de lâest parisien ;
Â
du secteur sud-ouest regroupant les pĂŽles de Versailles, Saint-
Quentin-en-Yvelines, Massy-Saclay, Nozay, CourtabĆuf⊠;
Â
le vaste secteur du Mantois, dit "Seine-Aval".
Les fiches qui suivent visent à présenter les différents Territoires
Ă©conomiques majeurs dans leurs composantes Ă©conomiques et
territoriales.
Pour chacune de celles-ci, le paragraphe intitulé « Projets relayés et
propositions portées par les CCI franciliennes » récapitule les
recommandations des CCI Paris Ile-de-France pour le territoire
concerné.
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
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109
TEM Paris â La DĂ©fense â QCA
CĆur :
La DĂ©fense â Quartier central des Affaires de
Paris (8
e
arrondissement et une partie des 1
er
, 2
e
, 9
e
, 16
e
et 17
e
)
Aire dâinfluence :
de Val-de-Seine jusquâĂ Argenteuil
dâune part et la Plaine-Saint-Denis dâautre part, en
passant par Levallois-Perret
C
ARTE DE SITUATION
:
I
DENTITE ECONOMIQUE
:
Â
Emploi : premier pĂŽle dâemploi rĂ©gional (420 000 emplois dans le
Quartier Central des Affaires (QCA) de Paris, 160 000 Ă la
DĂ©fense)
10
.
Â
Implantations dâentreprises : 84 000 sociĂ©tĂ©s dont 80% de siĂšges
sociaux sur Paris QCA/ La DĂ©fense (80 400 dans le Quartier
Central des Affaires (QCA) de Paris, 3 600 Ă la DĂ©fense)
11
.
Â
Fonctions de commandement : « Paris - La Défense-QCA »
concentre la majorité des centres de décision implantés en Ile de
France, 11 des 20 premiĂšres entreprises nationales en termes de
chiffres dâaffaires sont implantĂ©es sur ce pĂŽle
12
.
Â
Forte notoriété internationale offrant des adresses prestigieuses
(triangle dâor, OpĂ©ra, boulevard Haussmann, La DĂ©fenseâŠ).
S
PECIALISATIONS A VISIBILITE INTERNATIONALE
:
SpĂ©cialisations sectorielles : activitĂ©s financiĂšres, activitĂ©s de service Ă
haute valeur ajoutĂ©e (conseil et gestion dâentreprises, recherche &
développement, télécommunications), activités immobiliÚres, publicité,
mode â haute couture â orientation vers lâinternational.
Â
Secteur « Finance-assurance » : La Défense et les cinq
arrondissements parisiens accueillent plus de 50 % des effectifs
salariés franciliens de ce secteur et la quasi-totalité des siÚges
sociaux des banques françaises et étrangÚres implantées en
France. Emergence de Paris comme place financiĂšre mondiale
(Euronext : coopérations boursiÚres européennes, fusion avec
NYSEâŠ). Labellisation en cours dâun pĂŽle de compĂ©titivitĂ©
mondial "Industrie financiĂšre, technologies et innovation" qui aura
10
Source : GARP au 31 décembre 2005
11
Source : INSEE â SIRENE au 1
er
janvier 2006
12
Source : palmarĂšs de lâExpansion, Ă©dition 2006
TEM Paris
- La
DĂ©
fe
nse
- QCA
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
110
pour objectif de renforcer la position de Paris et de sa région
comme pĂŽle europĂ©en dâexpertise financiĂšre.
Â
Secteur du service aux entreprises : conseil et gestion
dâentreprises; informatique, immobilier.
Â
Secteur « Communication-Médias » : grandes chaßnes de
télévision, entreprises de production, presse, radio⊠situées du
cÎté de Val-de-Seine (Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux,
Paris 15
e
et 16
e
arrondissementsâŠ).
C
OMPOSANTES TERRITORIALES
:
Â
Nombreuses infrastructures de transport (métros, RER,
TramwayâŠ), prĂ©sence dâĂ©quipements de premier ordre.
Â
Parc de bureaux : 8,5 millions de mÂČ de bureaux dans le Quartier
Central des Affaires (QCA) de Paris et 3,35 millions de mÂČ de
bureaux Ă La DĂ©fense, 6,5 millions de mÂČ de Levallois Ă Issy-les-
Moulineaux.
Â
Parc de bureaux de qualitĂ©, compĂ©titif Ă lâĂ©chelle internationale
pour lâaccueil des fonctions de commandement. Son attractivitĂ©
devrait ĂȘtre renforcĂ©e par le plan de renouveau de la DĂ©fense,
permettant la rĂ©alisation dâopĂ©rations de dĂ©molition â
restructuration des tours obsolĂštes, et par la poursuite des
restructurations dans le Quartier Central des Affaires (QCA) de
Paris.
E
NJEUX
DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE
:
Â
Reconnaissance de la nĂ©cessitĂ© dâune concentration des
fonctions stratĂ©giques de « Paris â La DĂ©fense â QCA », pour
renforcer lâattractivitĂ© de la rĂ©gion et de la France face Ă la
concurrence des autres métropoles de rayonnement international.
Â
PrĂ©servation des capacitĂ©s dâaccueil de nouvelles implantations
par un accroissement des surfaces de bureau Ă La DĂ©fense.
Â
Maintien dâactivitĂ©s Ă©conomiques stratĂ©giques au cĆur de Paris
en remettant à niveau le parc immobilier, en complémentarité
avec le développement de La Défense.
Â
Effet dâentraĂźnement sur les autres territoires de la rĂ©gion,
découlant du renforcement de Paris QCA / La Défense et de sa
capacité à accueillir les fonctions de commandement.
ParticuliĂšrement sur lâarc allant dâIssy-les-Moulineaux Ă Saint-
Denis et le territoire parisien, mais aussi sur des territoires plus
lointains (Val de Fontenay, Roissy, Seine AvalâŠ).
Â
DĂ©veloppement dâactivitĂ©s tertiaires dans le secteur dâArgenteuil
Bezons en relation avec le pĂŽle dâemploi de la DĂ©fense.
Â
AmĂ©lioration de lâaccessibilitĂ© aux aĂ©roports et au rĂ©seau
ferroviaire grande vitesse, renforcement des infrastructures de
transports en commun depuis les secteurs résidentiels.
Â
Mise en place d'un mode de gouvernance adapté à la situation
particuliĂšre du pĂŽle de la DĂ©fense : crĂ©ation dâune structure qui
permette dâen faire une rĂ©elle promotion Ă©conomique et de
répondre précisément aux besoins des entreprises.
Â
Développement d'une offre de logements adaptés aux besoins
des actuels et futurs salariés et situés sur des axes faciles d'accÚs
depuis les quartiers d'affaires. NĂ©cessitĂ© dâune amĂ©lioration du
cadre de vie pour le rendre attractif et développer la vie socio-
culturelle sur le quartier dâaffaires.
Le pÎle de « Paris-La Défense-QCA » joue un rÎle stratégique dans
lâattractivitĂ© de la rĂ©gion Ile-de-France. Pour continuer Ă constituer
une place dâaffaires de premier ordre, il doit faire face Ă
lâobsolescence de son parc immobilier, se rĂ©gĂ©nĂ©rer et prĂ©server ses
capacitĂ©s dâaccueil de nouvelles implantations par un accroissement
des surfaces construites. Lâenjeu est de permettre une bonne
accessibilitĂ© Ă ce pĂŽle depuis lâensemble de la rĂ©gion, du pays et Ă
lâinternational et dâamĂ©liorer le cadre de vie, particuliĂšrement en
développant une offre de logements adaptés aux besoins de ses
salariés.
TEM Paris
- La
DĂ©
fe
nse
- QCA
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
111
P
ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS
PORTEES PAR LES
CCI
FRANCILIENNES
PROJETS ECONOMIQUES
Â
Poursuite des restructurations de bureaux dans le Quartier
Central des Affaires (QCA) de Paris devant générer une part
croissante dâoffre de bureaux neufs ou rĂ©novĂ©s.
Â
Projets de développement de La Défense :
-
Projets EPAD validĂ©s par le MinistĂšre de lâEquipement en
juillet 2006 : 450.000 mÂČ de bureaux supplĂ©mentaires
(dont 300.000 neufs et 150.000 en reconstruction de
locaux devenus obsolĂštes), et 100.000 mÂČ de nouveaux
logements
13
.
-
Projets EPASA : programmation de 640.000 mÂČ de SHON
sur la ZAC Nanterre-Seine-Arche, soit 3 500 logements,
10 000 habitants et 10 000 emplois.
Â
Conforter la position de Paris comme pĂŽle europĂ©en dâexpertise
financiĂšre notamment face Ă Londres avec le projet dâun nouveau
pÎle de compétitivité intitulé « industrie financiÚre : technologie et
innovation ».
Â
Finalisation des travaux d'aménagement intérieur du Grand Palais
et choix du statut et des acteurs de sa future exploitation.
PROJETS EN MATIERE DâINFRASTRUCTURES
Â
Desserte du pĂŽle de La DĂ©fense par un prolongement du RER E
(EOLE) Ă lâOuest pour rĂ©pondre Ă la saturation des liaisons sur
lâaxe Est-Ouest. Plusieurs tracĂ©s sont proposĂ©s et doivent ĂȘtre
étudiés en envisageant un partage de voies avec le projet de
prolongement de CDG EXPRESS.
13
Le projet initial de lâEPAD prĂ©voyait 850 000 mÂČ de bureaux supplĂ©mentaires (500 000 neufs et
350 000 en reconstruction)
Â
Prolongement de CDG Express jusquâĂ Haussmann Saint-
Lazare et La DĂ©fense pour permettre la liaison La DĂ©fense
/Roissy
, indispensable pour lâattractivitĂ© du premier pĂŽle dâemploi
rĂ©gional. Des Ă©tudes doivent ĂȘtre engagĂ©es pour valider le choix
de tracé le plus pertinent.
Â
Projet de gare TGV Ă La DĂ©fense
. Son principe a été retenu par
lâEtat qui va engager une phase dâĂ©tudes
14
. Inscrit au précédent
SDRIF, le projet dâune gare TGV sur le site de La DĂ©fense-La
Folie permettrait de crĂ©er un vrai pĂŽle dâĂ©change accueillant la
liaison directe avec lâaĂ©roport de Roissy (via
CDG Express
) et de
connecter les bassins Ă©conomiques normand et parisien grĂące Ă
la mise en place dâune liaison rapide Normandie/La DĂ©fense. Ce
site aurait en outre lâavantage de permettre une interconnexion
rapide avec la ligne de métro n°1 prolongée, EOLE, le RER A et le
tramway T2. Il sâinscrit en liaison avec la constitution dâune rocade
TGV autour de Paris.
Â
Desserte
du
Quartier
centrale des Affaires : étude sur la possibilité
dâun raccordement dâune branche de lâactuelle ligne RER E avec
la gare Montparnasse, ayant une station intermédiaire sur les
Champs Elysées (projet ESOLE) ;
Â
Poursuite de la construction de la rocade « Grand tram » :
prolongement du T1 en provenance de Saint-Denis jusquâĂ
Colombes, puis jusquâĂ Nanterre et Ă©ventuellement jusquâĂ Rueil-
Malmaison, prolongement du T2 jusquâĂ Pont de Bezons.
Â
Amélioration des connexions entre La Défense et les autres TEM
franciliens, en particulier vers Massy-Saclay et Orly-Rungis.
Â
Dans le cadre des Ă©tudes du projet connu sous le nom
dâ« ORBITALE » : quelle que soit la configuration du tracĂ©
finalement adoptĂ©e, La DĂ©fense devra ĂȘtre un point dâarrĂȘt
essentiel de ce projet de métro en rocade autour de Paris.
14
Source : allocution du Préfet Landrieu, 10 mars 2006, forum SDRIF de Villejuif
TEM Paris
- La
DĂ©
fe
nse
- QCA
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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
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113
TEM Orly â Rungis
CĆur :
aĂ©roport dâOrly, MIN de Rungis
Aire dâinfluence :
Seine-Amont, Vallée scientifique de la
BiĂšvre, Paris Rive-Gauche
Ce territoire participe pleinement de la dynamique du CĂŽne Sud de
lâInnovation
qui se distingue par lâexceptionnelle concentration des
activités de haute technologie et de R&D
15
.
C
ARTE DE SITUATION
:
15
Cf lâobjectif 3.2.3 : Structurer le « CĂŽne Sud de lâInnovation ».
I
DENTITE ECONOMIQUE
:
Â
Emploi : 100 000 salariés sur le pÎle Orly-Rungis
16
;
Â
Implantation dâentreprises
: 4900 entreprises (6500
Ă©tablissements) sur le pĂŽle Orly-Rungis.
S
PECIALISATIONS A VISIBILITE INTERNATIONALE
:
Â
Secteurs des transports et de la logistique
, qui se sont
dĂ©veloppĂ©s autour de lâaĂ©roport dâOrly et de lâinterconnexion des
autoroutes A6 et A86 ;
Â
Secteurs «
Agro-alimentaire
»
et «
Commerce de gros
»
(en Val-de-Marne, 42 200 salariés, soit 13 % de l'effectif salarié
total du département travaillent dans la filiÚre agroalimentaire au
sens large, incluant les industries agroalimentaires, le commerce
de dĂ©tail, le commerce de gros alimentaire, âŠ). En plus du MIN
de Rungis, présence de grands groupes du secteur : Danone, Bio
Springer, Pernod, PomonaâŠ
Â
Secteur « Biosciences »
: spécialisation historique du Val-de-
Marne (Seine-Amont, VSB) dans lâindustrie pharmaceutique
(Sanofi), les biosciences et le médical (Villejuif, Henri-Mondor),
pÎle de compétitivité Médicen.
C
OMPOSANTES TERRITORIALES
:
Â
Plateforme aĂ©roportuaire dâOrly
, 2
Ăšme
aéroport international de
France, 5
Ăšme
en Europe : 25 millions de passagers par an,
210 000 mouvements aériens, 121 000 tonnes de fret et 27 000
emplois ;
Â
MarchĂ© dâIntĂ©rĂȘt National (MIN) de Rungis
, le plus important
marché international au monde de produits alimentaires frais en
gros (232 ha, dont 73 ha couverts) : 1 300 entreprises, 12 300
emplois. Il traite 1,6 million de tonnes de fret par an, qui
desservent 18 millions de consommateurs européens pour un
chiffre d'affaires de 7,1 milliards d'euros ;
16
Sur les 14 communes composant le pÎle Orly-Rungis sur les départements du Val-de-Marne et de
lâEssonne.
TEM Orly - Rungis
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
114
Â
Parc dâaffaires de la SILIC
: 350 000 mÂČ de bureaux et de locaux
mixtes, 350 entreprises et 12 000 emplois environ. Le
gestionnaire envisage de doubler ce parc dans les dix annĂ©es Ă
venir ;
Â
Zone dâactivitĂ©s du SENIA : 118 ha, 230 entreprises et 7 000
emplois ;
Â
Zones logistiques : plateforme SOGARIS (200 000 mÂČ dâentrepĂŽts,
quais et bureaux, 100 entreprises, 3 millions de tonnes de fret
traités par an) et zone EURODELTA liée au MIN ;
Â
Vallée scientifique de la BiÚvre
: 5 facultés et 8 grandes écoles,
prĂšs de 25 000 Ă©tudiants, 230 laboratoires de recherche
(Thomson, Sanofi-Aventis, Institut Gustave-RoussyâŠ) ;
Â
Seine-Amont
: OpĂ©ration dâIntĂ©rĂȘt National, dĂ©veloppement
tertiaire important (220.000 mÂČ de bureaux Ă Ivry-sur-Seine),
recomposition urbaine, construction de logements.
E
NJEUX
DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE
:
Â
RedĂ©veloppement de la plate-forme aĂ©roportuaire dâOrly
en
lui redonnant une véritable vocation internationale ;
Â
Nécessité du retour des vols intercontinentaux pour en faire la
véritable
porte dâentrĂ©e mondiale du Sud francilien
pour
répondre aux besoins des entreprises du CÎne Sud de
lâinnovation et plus largement du Bassin parisien
17
;
Â
Ouverture sur le sud de lâEurope (particuliĂšrement pour le MIN et
les activitĂ©s logistiquesâŠ) ;
Â
Mutation du tissu économique vers des activités à haute
valeur ajoutée
notamment dans le cadre de la structuration du
CĂŽne Sud de lâinnovation
et du développement des pÎles de
compétitivité System@tic et MédiCen.
17
cf. Ă©tude des 6 CCI de lâArc Sud francilien
Â
Le fort potentiel de dĂ©veloppement en matiĂšre dâinnovation dans
la filiĂšre agroalimentaire, notamment sur le pĂŽle OrlyâRungis, doit
permettre de favoriser lâĂ©mergence dâun projet dâenvergure autour
dâun pĂŽle agroalimentaire qui bĂ©nĂ©ficierait de la prĂ©sence
dâĂ©quipements structurants et dâacteurs centraux de la filiĂšre, dans
la dynamique de recherche et dâinnovation du CĂŽne Sud de
lâInnovation.
Â
Affirmation du pĂŽle comme quartier dâaffaires majeur du Sud
francilien ;
Â
Renforcement de l'attractivité résidentielle (logement, conditions
de transportâŠ) ;
Â
DĂ©senclavement du pĂŽle et
renforcement de l'accessibilité du
TEM
par la route et les transports en commun.
Le pĂŽle dâOrly-Rungis est un pĂŽle dâemploi majeur de lâIle-de-France.
Il doit conforter ses atouts économiques liés à la logistique, au
commerce de gros et Ă lâagroalimentaire, tout en rĂ©ussissant son
positionnement dans les activités à haute valeur ajoutée, notamment
en valorisant le potentiel dâinnovation de la filiĂšre agroalimentaire et
en se positionnant comme premier quartier dâaffaires du sud
francilien. Une prioritĂ© doit ĂȘtre donnĂ©e au dĂ©senclavement du pĂŽle
et au redĂ©veloppement international de la plateforme dâOrly, avec un
retour des destinations intercontinentales. Les potentialités des
différentes composantes du TEM lui permettront de participer
pleinement Ă la structuration du
CĂŽne Sud de lâInnovation
.
TEM Orly - Rungis
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
115
P
ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS
PORTEES PAR LES
CCI
FRANCILIENNES
PROJETS ECONOMIQUES
Â
Projets
dâ
ADP
de valoriser 120 ha de réserves fonciÚres en créant
cinq quartiers à vocations économiques différentes ;
Â
Projet de Centre de congrÚs sur la plateforme aéroportuaire
dâOrly
Ă Ă©tudier dans le cadre de la constitution dâun rĂ©seau de
centres répartis au sein des polarités franciliennes principales (Cf
axe 1), le projet dâOrly offrant un potentiel notable du fait de la
prĂ©sence de lâaĂ©roport ;
Â
Projet de dĂ©veloppement de la SILIC comme parc dâactivitĂ©
tertiaire haut de gamme : capacitĂ© du parc immobilier portĂ©e Ă
1 million de mÂČ avec diffĂ©rents projets destinĂ©s Ă offrir des
services en adéquation avec les attentes de ses clients, dont le
projet de Centre dâaffaires franco-espagnol ;
Â
Préservation du périmÚtre de protection du MIN de Rungis et
poursuite de la modernisation des bĂątiments et Ă©quipements du
MIN ;
Â
Accompagnement de la requalification des ZAE. Amélioration de
lâaccessibilitĂ©, particuliĂšrement pour les zones SILIC et SENIA.
Attention particuliĂšre Ă la requalification de la zone dâactivitĂ©s du
SENIA (sécurisation de la zone, actions sur la voirie, réseau de
tĂ©lĂ©communications, âŠ) ;
Â
Projet de développements tertiaires : Air Park à Wissous ;
Â
FĂ©dĂ©ration des acteurs pour lâĂ©mergence dâun projet dâenvergure
autour dâun pĂŽle agroalimentaire avec une forte composante
Innovation Recherche et DĂ©veloppement ;
âą
Développement et renforcement des pépiniÚres et autres
structures d'accueil pour les entreprises.
PROJETS EN MATIERE DâINFRASTRUCTURES
Â
Création
de
lâinterconnexion Sud des TGV (Massy-Valenton)
avec crĂ©ation dâune gare TGV Ă Orly ;
Â
RĂ©sorption du point noir de
congestion routiĂšre A4/A86
;
Â
Réalisation du Tramway depuis le terminus de la ligne de métro
n°7 à Villejuif à poursuivre
jusquâĂ Juvisy-sur-Orge
(prĂ©vu dâici
2011 pour lâinstant jusquâĂ Athis-Mons) ;
Â
DĂ©veloppement des liaisons entre Evry et Orly-Rungis
(selon
mode à définir) ;
Â
AmĂ©lioration de la desserte des ZAE de lâOuest du pĂŽle, et en
particulier :
-
AmĂ©lioration de la desserte des zones dâactivitĂ©s par lâA6
(raccordement A6 / RD65 au niveau de la rue Charles-
Lindberg Ă Rungis) ;
- ArrĂȘt(s)
supplémentaire(s)
dâORLYVAL Ă Wissous et/ou Ă
La Fraternelle ;
Â
RĂ©alisation de la partie Ouest du
TCSP Saint-Quentin-en-
Yvelines/Saclay/Massy
permettant de créer un lien entre
lâEssonne et Orly ;
Â
CrĂ©ation dâune interconnexion entre les lignes B et C du RER
(notamment pour faciliter les liaisons avec Massy-Saclay) ;
Â
CrĂ©ation dâune rocade routiĂšre autour de lâaĂ©roport (reliant
Ă©ventuellement la RD 125 Ă la RN 7) ;
Â
Requalification de la RN7 ;
Â
Création de franchissements nouveaux sur la Seine :
-
Vitry-sur-Seine/Alfortville, Choisy-le-Roi ;
-
DĂ©veloppement dâune liaison routiĂšre vers le Val-dâYerres
/ Val de Seine ;
Â
Amélioration du RER C.
TEM Orly - Rungis
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
116
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
117
TEM Roissy â Plaine-de-France
CĆurs :
aéroport de Paris - Charles-de-Gaulle, Le
Bourget, Villepinte
Aire dâinfluence :
Plaine-de-France (Val-dâOise, Seine-et-
Marne et Seine-Saint-Denis) et Boucle Nord des Hauts-de-
Seine.
C
ARTE DE SITUATION
:
I
DENTITE ECONOMIQUE
(
TERRITOIRE ELARGI A
69
COMMUNES DE LA
S
EINE
-
ET
-
M
ARNE
,
DU
V
AL
-
D
âO
ISE ET DE LA
S
EINE
-S
AINT
-D
ENIS
)
:
Â
Emploi : 237 000 salariés
Â
Tissu Ă©conomique : 20 000 entreprises
DĂ©tails :
Â
Plateforme de Roissy : 70.000 salariés, 700 entreprises ;
Â
Le Bourget : 4400 salariés et pÎle de compétitivité ASTEC
(aéronautique) en cours ;
Â
Plaine Saint-Denis
: plus de 2700 entreprises, avec un
dĂ©veloppement dâactivitĂ©s tertiaires en cours.
S
PECIALISATIONS A VISIBILITE INTERNATIONALE
:
Â
Secteur « Aéronautique/Transport aérien » :
Air France (30 000
emplois), ADP (4 400)
Â
Secteur/fonction « Logistique » : 350 entreprises sur la plateforme
logistique GARONOR (Aulnay-sous-Bois), 100 entreprises sur la
plateforme logistique SOGARIS (Roissy-en-France dans le Val
dâOise).
C
OMPOSANTES TERRITORIALES
:
Â
AĂ©roport de Roissy-CDG
: élément-clé du systÚme aéroportuaire
francilien, 1
er
de France, 2
Ăšme
européen aprÚs Londres, 6
Ăšme
mondial. Le trafic de voyageurs sâest Ă©levĂ© Ă 51,3 millions de
passagers en 2004 (en forte augmentation de 6,6 % par rapport Ă
2003). La fonction de
hub
intermodal est parfaitement remplie
grĂące Ă la gare TGV ouverte en 1994, qui accueille maintenant
1,5 million de voyageurs/an. Roissy est aussi une plateforme fret
multimodale de premier ordre: 2
Ăšme
en Europe, 11
Ăšme
mondiale ;
Â
AĂ©roport du Bourget
: 1
er
aĂ©roport dâaffaires en Europe avec
130 000 passagers annuels. En progression lente mais constante
depuis 1998 ;
TEM Roissy - Plaine-de-France
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
118
Â
Parc international dâexpositions de Paris-Nord-Villepinte
(PIEPNV) : 206 000 mÂČ de surfaces dâexposition (7 halls),
2
Ăšme
parc dâexposition en France par la taille, 1
er
pour lâaccueil des
salons professionnels, atout majeur dans le positionnement
mondial de la France sur le secteur des congrĂšs et salons ;
Â
Parc des expositions de Paris-Le Bourget, 3
Ăšme
centre
dâexpositions en Ile-de-France, qui accueille tous les deux ans le
premier salon mondial de lâaĂ©ronautique civile et militaire
(78 000 mÂČ de surfaces dâexposition) ;
Â
OIN sur Roissy et EPA sur Plaine de France ;
Â
Zone dâactivitĂ©s Paris-Nord II : 16 000 salariĂ©s, 500 entreprises
dont des siĂšges sociaux (Yoplait, EmbraerâŠ) ;
Â
Zone dâactivitĂ©s Garonor : 85 ha, 4500 salariĂ©s, 300 entreprises ;
Â
Usine PSA dâAulnay.
E
NJEUX
DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE
:
Â
Captation des flux européens et mondiaux de voyageurs et de
fret ;
Â
Préservation de la place de Paris - Ile-de-France dans les congrÚs
et salons ;
Â
Développement de la diversité du tissu économique sur la base
de la spécialisation existante (logistique/aéronautique) ;
Â
Enjeu pour la visibilitĂ© et lâattractivitĂ© internationale de la rĂ©gion de
lâamĂ©lioration de la desserte du 1
er
aéroport national ;
Â
Capacité et offre de desserte des infrastructures de transport
desservant les pĂŽles ;
Â
AccĂšs Ă lâemploi du pĂŽle pour les rĂ©sidents proches
(desserte/formation) ;
Â
En matiĂšre de gouvernance du territoire Ă©largi autour de la
plateforme aéroportuaire
: assurer une cohérence entre le
territoire couvert par lâEPA Plaine de France et le reste du
territoire Ă©conomique majeur ;
Â
Développement équilibré du territoire dans les domaines du
commerce et de la logistique, en liaison avec le développement
des ZAE ;
Â
Préservation / réservation des emprises fonciÚres nécessaires au
bon fonctionnement du systĂšme logistique francilien (Port de
Gennevilliers, projet de gare fret Ă Roissy par exemple) ;
Â
Définition de périmÚtres cohérents pour les Schémas de
Cohérence Territoriaux.
La plateforme aéroportuaire de Roissy est un atout majeur pour
lâattractivitĂ© internationale de la rĂ©gion. Porte dâentrĂ©e mondiale de
lâIle-de-France, elle doit amĂ©liorer son accessibilitĂ© vers la capitale et
les grands pĂŽles dâemploi et tirer profit de la captation des flux pour
le développement de son territoire. Elle présente un dynamisme
économique important, avec prÚs de 5000 emplois créés
annuellement depuis 1997.
Cette expansion doit pouvoir bĂ©nĂ©ficier Ă lâensemble des territoires
environnant Roissy, notamment Le Bourget, lâEst du Val dâOise et le
Nord-Ouest de la Seine-et-Marne. Ce développement doit
sâaccompagner dâune diversification Ă©conomique progressive,
permettant une moindre dĂ©pendance Ă lâĂ©gard des secteurs de
lâaĂ©ronautique et de la logistique. A cet Ă©gard, le territoire offre un
fort potentiel pour le développement de nouvelles ZAE. Il accueille le
parc dâexposition Paris-Nord-Villepinte dont lâextension a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e
pour en faire le grand parc de dimension internationale dont la
France doit se doter.
TEM Roissy - Plaine-de-France
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
119
P
ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS
PORTEES PAR LES
CCI
FRANCILIENNES
PROJETS ECONOMIQUES
Â
Projet dâagrandissement du Parc international dâexpositions
de Paris-Nord-Villepinte
avec la crĂ©ation dâune zone dâactivitĂ©s
sur Tremblay-en-France et le dĂ©veloppement dâune « CitĂ© de
lâexposition et de la communication » ;
Â
Réservation des espaces disponibles pour la création de
zones dâactivitĂ©s au nord et Ă lâouest de lâaĂ©roport
Paris -
Charles de Gaulle ;
Â
Requalification de ZAE, reconversion des friches et
création/extension de ZAE, notamment
:
- A Mitry-Mory/Compans (180 ha (430 ha Ă terme), le long
de la D212 et à proximité de la N2 et de la Francilienne),
-
A Dammartin-en-GoĂ«le/Rouvres (45 ha, le long de la N2 Ă
2x2 voies),
- A St-Mard (60 ha, N2, prolongement RER B) pour une
plate-forme logistique majeure,
-
A Le Mesnil-Amelot (60 ha, Ă lâouest de la commune),
- A Moussy-le-Neuf (30 ha, Ă lâest de la commune, le long
de la LGV Nord),
- Poursuite des aménagements du triangle de Gonesse,
Sarcelles-Garges les Gonesse et plus au nord de Fosses-
St Witz-Louvres-VĂ©mars ;
Â
Valorisation de lâimportant potentiel foncier prĂ©sent dans ce
secteur
:
- 170 ha sur Tremblay-en-France (extension du Parc des
Expositions et Zone dâActivitĂ©s Internationales de
Tremblay (parc dĂ©diĂ© Ă lâaccueil dâentreprises innovantes,
de haute technologie et de structures de formation en
liaison avec des activités de R&D) ;
-
Triangle de Gonesse : 1100 ha de réserves fonciÚres dont
450 destinés aux activités (classées en zone urbanisable
dans lâancien SDRIF). La partie sud (100 ha) recouvre
aujourdâhui deux ZAC opĂ©rationnelles (ZAC du Pont-
Yblon et ZAC des Tulipes) ;
-
1000 ha mutables annoncés sur Plaine-Commune.
Â
Augmentation des capacitĂ©s dâaccueil des centres de recherche ;
Â
Projet de crĂ©ation dâun
centre de congrĂšs
Ă Roissy-en-France.
PROJETS TOURISTIQUES, CULTURELS ET NATURELS
Â
Projet de rĂ©habilitation et de valorisation du MusĂ©e de lâAir et de
lâEspace.
PROJETS EN MATIERE DâHABITAT
Â
Renforcement de lâoffre de logements (en tenant compte des
besoins des différentes catégories de salariés) ;
PROJETS EN MATIERE DâINFRASTRUCTURES
Â
Liaison Charles-de-Gaulle Express
(validation par lâEtat en
CIACT, coĂ»t estimĂ© de 630 millions dâeuros pour aller jusquâĂ la
gare de lâEst). Lâappel Ă concession sera lancĂ© en janvier 2007.
La mise en service est attendue pour 2012. Cette liaison devrait
permettre de désengorger en partie les autoroutes A1 et A3 et de
rendre plus fiable le temps de parcours. Il paraĂźt indispensable
dâenvisager dĂšs aujourdâhui un prolongement ultĂ©rieur jusquâĂ La
DĂ©fense ;
Â
Amélioration du RER B (projet RER B +)
:
nécessaire pour
répondre aux besoins des usagers, indispensable avant la mise
en service du Charles-de-Gaulle Express et pour lâamĂ©lioration de
lâaccessibilitĂ© du parc des expositions de Paris Nord
Villepinte
;
Â
Création de nouvelles dessertes du Parc des Expositions de
Villepinte
: raccordement RER B / RER D («
barreau de
Gonesse ») et raccordement Ă lâinfrastructure de Charles-de-
Gaulle Express (« barreau de Tremblay ») ;
TEM Roissy - Plaine-de-France
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
120
Â
CrĂ©ation dâune rocade TGV
permettant de relier les aéroports
dâOrly et de Roissy, de les connecter aux autres plateformes de
province et européennes et de leur assurer une fonction
complémentaire de hub ferroviaire ;
Â
Extension de la ligne de mĂ©tro n° 7 jusquâĂ lâaĂ©roport du Bourget
(ainsi que du MusĂ©e de lâAir et de lâEspace et du parc des
expositions) et au triangle de Gonesse et amĂ©lioration de lâaccĂšs
routier du Bourget ;
Â
Investissements routiers
: amĂ©nagement dâun Ă©changeur
A1/RD88, bouclage de la Francilienne autour de la plateforme
aéroportuaire, prolongement du Boulevard Interurbain du Parisis ;
Â
Amélioration globale des transports ferrés permettant de
rejoindre la plateforme aéroportuaire, notamment pour les
salariés y travaillant :
crĂ©ation dâune liaison ferroviaire Roissy-
Creil (Picardie), réalisation de la
Tangentielle ferrée nord
(Sartrouville-Noisy-le-Sec), prolongation du RER B en Seine-et-
Marne (jusquâĂ Dammartin-en-GoĂ«le) ;
Â
RĂ©alisation dâune gare TGV fret Ă envisager.
TEM Roissy - Plaine-de-France
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
121
TEM Marne-la-VallĂ©e â Est parisien
CĆurs :
Bagnolet-Montreuil, Fontenay-sous-Bois, Noisy-
le-Grand, CitĂ© Descartes, Val dâEurope
Aire dâinfluence :
territoire correspondant au périmÚtre de
lâACTEP, Marne-la-VallĂ©e (4 secteurs)
C
ARTE DE SITUATION
:
I
DENTITE ECONOMIQUE
(
TERRITOIRE DE L
âACTEP
+
V
ILLE NOUVELLE DE
M
ARNE
-
LA
-V
ALLEE
)
:
Â
Emploi : 335 000 salariés
Â
Tissu Ă©conomique : 40 000 entreprises
S
PECIALISATIONS A VISIBILITE INTERNATIONALE
:
FiliÚre « Image/audiovisuel/multimédia », avec un pÎle de formation sur
lâimage Ă Bry-sur-Marne et Noisy-le-Grand, et un pĂŽle de PME Ă Montreuil
et Bagnolet (3400 salariés dans ce secteur à Montreuil, soit 10% de
lâemploi local, et 2000 emplois Ă Bagnolet) ; Participation du TEM au PĂŽle
de compĂ©titivitĂ© « Cap Digital â Image, multimĂ©dia, vie numĂ©rique » ;
Â
Secteur « Tourisme-loisirs » autour des parcs Eurodisney ;
Â
Secteur de recherche « Environnement â transports » : Ecole
Nationale des Ponts-et-Chaussées, Université de Marne-la-
VallĂ©e, Centre scientifique et technique du BĂątiment, ESIEEâŠ
Implantation du PÎle de compétitivité «
Ville et Mobilité
durables » ;
Â
Secteur de la « logistique » ;
C
OMPOSANTES TERRITORIALES
:
Â
Une
structure
associative : lâACTEP (Association des CollectivitĂ©s
Territoriales de lâEst Parisien) et une ville nouvelle, Ă©galement
OIN : Marne-la-Vallée (décomposée en 4 secteurs) ;
Â
PĂŽle dâĂ©changes de Val-dâEurope : gare TGV et terminus RER A ;
Â
PĂŽle touristique et de loisirs : Eurodisney (12,4 millions de
visiteurs en 2004), ChĂąteau et Bois de Vincennes, Boucles de la
Marne, Canal de lâOurcq ;
Â
PÎle universitaire (formation supérieure-recherche) de la Cité
Descartes, Université de Marne-la-Vallée (Champs-sur-Marne/Val
dâEurope), pĂŽle de formation de lâimage sur Bry-sur-Marne et
Noisy-le-Grand (Ecole Louis LumiĂšre, ESIEE âŠ) ;
TEM Marne-l
a V
allée - E
st p
arisi
en
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
122
Â
PÎles tertiaires à Fontenay-sous-Bois, autour du périphérique
parisien Ă Bagnolet et Montreuil, Ă Charenton-le-Pont, dans le
secteur 1 de Marne-la-Vallée (Noisy-le-Grand-Noisiel). Noisy-le-
Grand, 3
Ăšme
pÎle tertiaire de la région, possÚde encore une
capacitĂ© de dĂ©veloppement de 400.000 mÂČ de bureaux ; toutefois
il est marqué par une certaine obsolescence de son parc
immobilier.
E
NJEUX
DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE
:
Â
Affirmation de la vocation et de lâimage internationale de ce
territoire (pÎles de compétitivité, pÎles de formation et de
recherche, pĂŽle image, pĂŽle touristique dâEurodisney) ;
Â
RĂ©duction des disparitĂ©s des taux dâemploi en favorisant une
densification Ă©conomique (amĂ©lioration de lâimmobiliser
dâentreprise, requalification et extension des ZAE) et
dĂ©veloppement dâune politique ambitieuse de lâhabitat assurant la
cohésion sociale du territoire ;
Â
AmĂ©lioration de lâaccessibilitĂ© ;
Â
Organisation dâune gouvernance pour ce territoire tenant compte
de la sortie prochaine du dispositif de ville nouvelle des secteurs
1 et 2 en 2008, dâune meilleure structuration des
intercommunalités (3 sur Marne-la-Vallée) et définissant des
territoires cohérents pour les SCoT
Â
PĂŽles Ă dĂ©velopper : Axe N3-Canal de lâOurcq et Projet Eco-citĂ©
au bord du canal de lâOurcq, Bagnolet/Montreuil, Axe Noisy-le-
Grand Mont dâEst/Bry-sur-Marne/Villiers-sur-Marne/Champigny-
sur-Marne, Axe Noisy-le-Grand/Champs-sur-Marne, Secteur 4 de
Marne-la-Vallée
Â
Centralités à développer
: Charenton-le-Pont (liaison avec
lâOpĂ©ration dâIntĂ©rĂȘt National Seine amont), Val de Fontenay
Le TEM Marne-la-VallĂ©e â Est parisien sâorganise autour de deux
entitĂ©s importantes : lâACTEP et la ville nouvelle de Marne-la-VallĂ©e.
Il est marquĂ© par dâimportantes disparitĂ©s territoriales, Ă©conomiques
et sociales. La structuration Ă lâhorizon 2030 dâun territoire sur lâaxe
de lâEst parisien depuis les portes de Bagnolet et de Charenton
jusquâĂ Val dâEurope Ă Marne-la-VallĂ©e est par consĂ©quent un enjeu
primordial.
Aussi convient-il dâassurer la cohĂ©sion, lâorganisation et le
renforcement des fonctions urbaines stratégiques dont il bénéficie
(pĂŽle dâĂ©change, pĂŽles Ă©conomiques, pĂŽles tertiaires, pĂŽles
touristiques, pÎles urbains, pÎles de formation supérieure). Dans ce
cadre, la valorisation de la desserte est/ouest est essentielle. La
crĂ©ation de rocades ferrĂ©es et lâamĂ©lioration des rocades routiĂšres
desservant ces différentes polarités sont nécessaires pour renforcer
lâattractivitĂ© Ă©conomique et urbaine du TEM.
TEM Marne-l
a V
allée - E
st p
arisi
en
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
123
P
ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS
PORTEES PAR LES
CCI
FRANCILIENNES
PROJETS ECONOMIQUES
Â
Confortement des pĂŽles tertiaires (Val dâEurope, Montreuil,
Bagnolet, Val-de-Fontenay, Noisy-le-Grand et secteur 1) ;
Â
Articuler le pĂŽle tertiaire de Charenton-le-Pont avec lâOpĂ©ration
dâIntĂ©rĂȘt National Seine-Amont ;
Â
DĂ©veloppement de la fonction dâun Centre de congrĂšs sur
Val-dâEurope Ă Ă©tudier dans le cadre de la constitution dâun
réseau de centres répartis au sein des polarités franciliennes
principales (Cf axe 1) ;
Â
Assurer la reconversion industrielle et sâappuyer sur des projets
forts comme le Projet Eco-citĂ© au bord du canal de lâOurcq ;
Â
Faire de Marne-la-VallĂ©e un des points dâappuis du systĂšme
logistique francilien, pour répondre aux besoins de massification
des flux de ce secteur en le positionnant sur du service aprĂšs-
vente et en le faisant évoluer vers des activités tertiaires (pilotage
des flux, siĂšges logistiquesâŠ) ;
PROJETS TOURISTIQUES, CULTURELS ET NATURELS
Â
Formaliser un axe touristique depuis le Canal de LâOurcq et le
bois et le chĂąteau de Vincennes jusquâau Val dâEurope et
Disneyland Paris en valorisant les bords de Marne et les vallées
de la Brosse et de la Gondoire ;
Â
Assurer le développement à long terme du pÎle touristique de
Disneyland Paris (principalement en matiĂšre dâaffectation du
foncier pour le développement de futurs projets) ;
PROJETS DE FORMATION
Â
Développement de la « fonction » campus sur la Cité Descartes
(installation de commerces, de services publics, Ă©quipements,
offre de logementsâŠ) ;
Â
Implantation dâun lycĂ©e international Ă Noisy-le-Grand,
équipement pouvant créer une dynamique urbaine.
PROJETS EN MATIERE DâINFRASTRUCTURES
Â
Amélioration globale de la circulation autoroutiÚre : résorption du
bouchon A4-A86 par la solution la plus efficiente (coût/efficacité)
et suppression de la baĂŻonnette A4-A104/Francilienne au niveau
dâEmerainville ;
Â
Améliorer le RER A et le RER E :
-
Prolongement du RER E jusquâĂ Meaux ;
-
Prolongement du RER A jusquâau niveau dâEsbly.
Â
Améliorer les liaisons entre le RER A et le RER E :
- Nouvelles interconnexions entre le RER A et le RER E Ă
Champigny-sur-Marne et au niveau dâEsbly.
Â
Intégration du territoire dans le projet de rocade de métro
« Orbitale » permettant de rejoindre le cĆur de la Seine-Saint-
Denis et lâest du Val-de-Marne ;
Â
Maillage en TCSP : prolongement du T1 jusquâĂ Val-de-Fontenay,
prolongement du TVM jusquâĂ Noisy-le-Grand, liaison nouvelle
entre le cĆur de la Seine-Saint-Denis et le nord de Boissy-St-
Léger en passant par Marne-la-Vallée ;
Â
Tangentielle Est ferrée (Roissy - Sénart via Marne-la-Vallée et
liaison vers Evry et Melun via un TCSP).
TEM Marne-l
a V
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st p
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Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
124
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
125
TEM Massy-Saclay - Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines
CĆurs :
Massy, Saclay, Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines
Aire dâinfluence :
PĂ©rimĂštre comprenant la partie nord de la
vallĂ©e de Chevreuse, une partie des vallĂ©es de lâYvette de la
BiĂšvre et de lâOrge, le plateau dâOrly, Roquencourt, Meudon
Ce territoire participe pleinement de la dynamique du CĂŽne Sud de
lâInnovation
qui se distingue par lâexceptionnelle concentration des
activités de haute technologie et de R&D
18
.
C
ARTE DE SITUATION
:
18
Cf lâobjectif 3.2.3 : Structurer le « CĂŽne Sud de lâInnovation »
I
DENTITE ECONOMIQUE
:
Â
Emploi : 280 000 salariés du secteur marchand et 80.000 emplois
publics ;
Â
Entreprises : 22 100 entreprises ;
Â
Tissu
Ă©conomique : Ă©lectronique,
(Dassault-SystĂšmes),
informatique, aéronautique et spatial (EADS), défense (Nexter
- ex GIAT Industries - ThalĂšs), automobile (Renault, PSA), siĂšges
sociaux de grandes entreprises, notamment BTP (Bouygues,
Eiffage) ;
S
PECIALISATIONS A VISIBILITE INTERNATIONALE
:
Â
Secteur « Hautes technologies - systÚmes complexes » avec le
pĂŽle de compĂ©titivitĂ© System@tic et lâimplantation dâun centre de
recherche Alcatel Ă Nozay/Marcoussis ;
Â
Secteur « Automobile » : Technocentre Renault, Centre de
recherche Peugeot SA, PÎle de compétitivité Moveo (dont la
composante Vestapolis sera implantĂ©e sur le plateau de Satory Ă
Versailles) ;
Â
Secteur « bio-technologies / bio-sciences » avec notamment le
pÎle de compétitivité MediCen ;
Â
Fonctions « Recherche & Développement » et « Enseignement »
trÚs présentes.
C
OMPOSANTES TERRITORIALES
:
Â
Institutions
dâenseignement
supérieur et centres de recherche
publics et privés prestigieux : Universités Paris XI-Orsay et
Versailles-Saint-Quentin, HEC, Ecole Polytechnique, Institut
dâOptique, SupĂ©lec, Synchrotron Soleil, ⊠;
Â
Deux parcs dâactivitĂ©s majeurs : VĂ©lizy (28 000 emplois et 1 000
entreprises sur 290 ha) et CourtabĆuf (24 000 salariĂ©s, 1 000
entreprises sur 400 ha) ;
TEM Massy-Saclay - Versailles
- Saint-Quentin-en-Yvelines
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
126
Â
Saint-Quentin-en-Yvelines : 93 000 salariés, forte concentration
de centres de décision et de grands établissements ;
Â
PÎle de Massy : 22 000 salariés, gare TGV et interconnexion RER
B et C, grands projets dâamĂ©nagement (Massy-Atlantis : 450.000
mÂČ de bureaux, commerces et activitĂ©s / 2 000 logements). PĂŽle
en développement : création de 3000 emplois privés entre 2003 et
2005 ;
Â
Site de Nozay/Marcoussis : regroupement des centres de R&D
dâAlcatel (3 000 chercheurs) ;
E
NJEUX
DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE
:
Â
Inscription de ce territoire dans la dynamique du « CÎne Sud
de lâInnovation » et dans lâOpĂ©ration dâIntĂ©rĂȘt National Massy-
Saclay-Versailles-St Quentin
;
Â
DĂ©veloppement
dâune
image
lui permettant de sâinscrire dans la
compétition mondiale ;
Â
DĂ©veloppement
dâun
effet « campus »
(entreprises, centres de
recherche publique et privée, université, dans un cadre de vie
attractif basé sur la proximité) ;
Â
Création des conditions nécessaires au développement et au
rayonnement des pĂŽles de compĂ©titivitĂ© (projets dâAgence de
dĂ©veloppementâŠ) ;
Â
Réalisation de la convergence « NBIC » (Nanotechnologies,
Biologie, Informatique et Communication) ;
Â
AmĂ©nagement/urbanisation prĂ©vue dans le cadre de lâOIN
Massy-Saclay-Versailles, qui vise le dĂ©veloppement de lâactivitĂ©
Ă©conomique et du logement ;
Â
Renforcement de lâ
accessibilité
du secteur et des liens avec les
autres pĂŽles du CĂŽne Sud de lâInnovation ;
Â
Gouvernance
permettant de mettre en Ćuvre les projets prĂ©vus.
Le TEM Massy-Saclay â Versailles â Saint-Quentin-en-Yvelines
participe pleinement de la dynamique de lâinnovation du CĂŽne Sud,
dont il est lâune des composantes majeures. Le SDRIF doit lui donner
tous les moyens nĂ©cessaires pour transformer lâessai et se hisser au
plus haut niveau de la compétition actuelle en en faisant un véritable
campus dâĂ©chelle internationale (au mĂȘme titre que la Silicon Valley).
Il sâagit donc dâancrer les pĂŽles de compĂ©titivitĂ© System@tic et
Moveo, et plus largement lâensemble des compĂ©tences locales de
haute technologie, sur le territoire en renforçant lâaccessibilitĂ© des
diffĂ©rents pĂŽles, et en programment les Ă©quipements nĂ©cessaires Ă
leur développement et à leur rayonnement.
TEM Massy-Saclay - Versailles
- Saint-Quentin-en-Yvelines
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
127
P
ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS
PORTEES PAR LES
CCI
FRANCILIENNES
PROJETS ECONOMIQUES
Â
Ouverture Ă lâurbanisation de 2 000 hectares sur lâensemble de
lâOIN pour accueillir de nouvelles activitĂ©s et des logements
19
;
Â
Relance de la plate-forme aĂ©roportuaire dâOrly avec des liaisons
intercontinentales ;
Â
Requalification et amĂ©lioration des accĂšs du parc dâactivitĂ©s de
CourtabĆuf et de lâimmobilier dâentreprise des ZAE de
St-Quentin-en-Yvelines et de VĂ©lizy-Villacoublay ;
Â
Aménagement du quartier Ouest de Polytechnique, du secteur du
Moulon sur le plateau et du quartier Massy-Atlantis ;
Â
Développement des infrastructures numériques (accÚs au trÚs
haut-débit pour toutes les entreprises et les centres de
recherche) ;
Â
Etude du rĂŽle de lâaĂ©rodrome de Toussus-le-Noble (potentiel
annuel de 50 000 mouvements â trafic affaires actuel de 7 000
mouvements environ) ;
Â
CrĂ©ation dâun centre de congrĂšs Ă Massy.
PROJETS DE FORMATION
Â
DĂ©veloppement et modernisation des Ă©quipements de
lâenseignement supĂ©rieur en phase avec les pĂŽles de compĂ©titivitĂ©
(par exemple : rĂ©novation de lâUniversitĂ© Paris-XI, 2
Ăšme
phase de
lâInstitut dâOptique Graduate School ;
Â
AmĂ©lioration des conditions dâaccueil des Ă©tudiants et des
chercheurs (logement, offre de services
: construction dâun
Faculty Club
) ;
19
Cf. Rapport dâĂ©tape du PrĂ©fet LANDRIEU.
Â
Conforter le dĂ©veloppement Ă lâinternational dâHEC Ă Jouy-en-
Josas avec la mis Ă niveau des bĂątiments dâenseignement aux
standards internationaux ;
PROJETS EN MATIERE DâHABITAT
Â
Production de 5 000 logements par an (au lieu de 2 000
actuellement) permettant de rapprocher le logement et lâemploi et
dâamĂ©liorer lâattractivitĂ© rĂ©sidentielle du secteur. Viser la mixitĂ©
sociale ;
PROJETS EN MATIERE DâINFRASTRUCTURES
Â
Prolongement de la Francilienne (A 104)
dâOrgeval aux Ulis ;
Â
Prolongement
de
lâA12
dans les Yvelines ;
Â
Liaison A 10 - RD 36, avec amĂ©nagement de lâĂ©changeur de la
Croix de Palaiseau ;
Â
Structuration du pĂŽle multimodal de la gare de Massy (TGV +
RER B et C + TCSP + A10) et réalisation du raccordement en
gare de Massy entre la ligne Normandie - Massy via Versailles et
le réseau TGV Atlantique ;
Â
Amélioration du RER C ;
Â
Liaison structurante
St-Quentin-en-Yvelines â Versailles / Massy
/ Evry-Corbeil par la
Tangentielle Sud
;
Â
TCSP ChĂątillon / VĂ©lizy / Viroflay ;
Â
TCSP Saint-Quentin-en-Yvelines / Saclay / Massy / Orly ;
Â
TCSP Evry / Marcoussis / Nozay / CourtabĆuf / Massy ;
Â
Principe dâune liaison directe entre le plateau de Saclay et Paris ;
Â
Doublement de la D36 en Essonne (et réaménagement du
carrefour du Christ de Saclay) ;
Â
Liaison structurante en lien avec le TEM de Cergy par
lâachĂšvement de la Tangentielle Ouest
entre lâOIN Saint-
Quentin â Versailles-Massy- Saclay et Cergy-Pontoise.
TEM Massy-Saclay - Versailles
- Saint-Quentin-en-Yvelines
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
128
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
129
TEM Mantois Seine Aval
CĆurs :
Mantes-la-Jolie, Aubergenville/EpĂŽne/Flins, Les
Mureaux / Meulan, Poissy
Aire dâinfluence :
Ensemble de la vallée de la Seine
depuis les limites rĂ©gionales jusquâĂ Poissy
C
ARTE DE SITUATION
:
I
DENTITE ECONOMIQUE
:
Â
Emploi : 60 000 salariés (secteur marchand), 80 000 au total ;
Â
Tissu Ă©conomique : 7 000 entreprises dans des secteurs trĂšs
diversifiés ;
S
PECIALISATIONS A VISIBILITE INTERNATIONALE
:
Â
Secteurs industries extractives, métallurgie, aéronautique et
spatial (EADS), construction automobile (PSA, Renault et sous-
traitance), chimie pharmacie, Ă©co-industries ;
Â
Le secteur du Mantois-Seine Aval est encore aujourdâhui un des
principaux secteurs industriels dâIle de France ;
Â
LâagglomĂ©ration mantaise est le premier centre mondial de
production dâinstruments de musique Ă vent (bois et cuivres) ;
C
OMPOSANTES TERRITORIALES
:
Â
Gouvernance locale : structuration par lâOIN ;
Â
Infrastructures Est/Ouest (A13, A14, Seine) et foncier disponible ;
Â
Outils dâune dĂ©marche dâinnovation (MOVâEO, UniversitĂ©, plate-
forme technologique) ;
Â
Liaisons transversales (Cergy-Pontoise, St-Quentin-en-Yvelines) ;
E
NJEUX
DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE
:
Â
Etant encore un des principaux secteurs industriels dâIle-de-
France, le Mantois - Seine Aval contribue Ă lâĂ©quilibre Ă©conomique
de la région ;
Â
Une Ă©conomie locale insuffisamment dynamique ;
TEM Mantois - Sein
e-Aval
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
130
Â
Reconversion et anticipation dâĂ©ventuelles autres mutations
Ă©conomiques ;
Â
Attirer des emplois et les actifs correspondants et résorber les
zones de difficulté sociale (2 ZFU) :
-
constituer lâentrĂ©e « Ouest » de la rĂ©gion,
- assurer le relais entre lâIle-de-France et la Normandie, et
notamment la Basse Seine (Rouen et Le Havre),
-
assurer lâaccueil dâactivitĂ©s ayant besoin dâespace.
Â
Développement des formations scientifiques professionnalisées
supérieures dans le Mantois (IUT, centre de mécatronique du
Mantois,âŠ) ;
Â
Toutes les filiÚres industrielles présentes dans le Mantois sont
aujourdâhui confrontĂ©es Ă de graves difficultĂ©s de logement de
leurs salariés, notamment pour les catégories intermédiaires : une
politique de logement sâadressant tout particuliĂšrement Ă ce public
est nécessaire ;
Â
MaĂźtriser la gestion de lâespace (carriĂšres, PPRI, risques
technologiques) ;
Â
Une image positive Ă construire.
Le TEM du Mantois Seine-Aval a un triple objectif :
- dĂ©velopper une centralitĂ© autour de lâagglomĂ©ration mantaise en
sâappuyant au sein de lâOIN Seine-Aval sur des projets structurants
(pĂŽle tertiaire et dâinnovation Innovaparc, requalification des zones
dâactivitĂ© existantes, pĂŽle mĂ©catronique du Mantois, centre de
confĂ©rences et de congrĂšs,âŠ) ;
- maintenir une industrie de transformation puissante et nécessaire
aux besoins Ă©conomiques de lâensemble de lâagglomĂ©ration ;
- accompagner la mutation du tissu Ă©conomique ou faciliter
lâĂ©mergence dâactivitĂ©s nouvelles notamment industrielles, telles les
Ă©co-industries.
P
ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS
PORTEES PAR LES
CCI
FRANCILIENNES
PROJETS ECONOMIQUES
Â
Appui à la réalisation des grands projets structurants : pÎle
universitaire, pÎle mécatronique, Palais des CongrÚs (à étudier
dans le cadre de la constitution dâun rĂ©seau de centres rĂ©partis au
sein des polarités franciliennes principales (Cf axe 1) ;
Â
Requalification des zones dâactivitĂ©s existantes, mutation vers de
nouvelles activités (centrale électrique de Porcheville), mise en
place de structures dâaccueil pour activitĂ©s nouvelles, notamment
celles ayant besoin dâespaces ;
Â
Projet dâEco-parc du Mantois ;
PROJETS EN MATIERE DâHABITAT :
Â
Réserver les espaces nécessaires à la réalisation des
programmes immobiliers intermédiaires, en locatif et en accession
à la propriété (Mantes Université par exemple) ;
PROJETS EN MATIERE DâINFRASTRUCTURES
Â
RĂ©alisation de la liaison MĂ©ry sur Oise Orgeval (A104) permettant
de relier la vallĂ©e de la Seine Ă lâaĂ©roport de Roissy-CDG ;
Â
Réalisation de la liaison entre le Mantois- Vallée de Seine et Saint
Quentin en Yvelines (déviation de la Vallée de la Mauldre,
aménagement de la RD 30) ;
Â
RĂ©alisation de la liaison Mantes Pontoise (C 13) et raccordement
Ă lâautoroute A13.
TEM Mantois - Sein
e-Aval
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
131
Â
Amélioration des liaisons par TC entre le Mantois et
lâagglomĂ©ration dense par :
- Le prolongement du RER A de Poissy Ă Mantes-la-Jolie
(rive gauche de la Seine),
- Le prolongement dâEOLE (RER E) sur la rive droite de la
Seine Ă Mantes-la-Jolie et sur la rive gauche Ă Poissy
(liaison Mantes-Versailles, via les RER A et E) ;
Â
RĂ©alisation de la liaison rapide ĂLĂONOR Normandie - La
DĂ©fense - Paris avec le contournement rapide nord de
lâagglomĂ©ration francilienne.
TEM Mantois - Sein
e-Aval
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
132
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
133
OBJECTIF 3.2.2 :
Encourager lâĂ©mergence Ă lâhorizon 2030 de
TEM supplémentaires portant des spécialisations
Ă©conomiques dâavenir
Certains secteurs gĂ©ographiques de lâIle-de-France, bien que possĂ©dant
un tissu Ă©conomique indĂ©niable, nâont pour lâinstant pas rĂ©ussi Ă se forger
une identité économique forte et porteuse de visibilité internationale.
Parce quâils sâorganisent autour dâun pĂŽle reconnu ou bien parce que les
acteurs locaux pressentent un potentiel de développement, ces secteurs
en devenir sont prĂ©sentĂ©s ici. Il sâagit :
Â
de lâagglomĂ©ration de Cergy-Pontoise associĂ©e Ă la VallĂ©e de
Montmorency et au secteur de Saint-Ouen-lâAumĂŽne ;
Â
de lâagglomĂ©ration dâEvry Centre Essonne et des secteurs voisins
de Corbeil-Essonnes et du centre Essonne ;
Â
du secteur comprenant la ville nouvelle de Sénart, la préfecture
Melun et Villaroche ;
Â
de huit communes du cĆur de la Seine-Saint-Denis et de trois
arrondissements parisiens (18
e
, 19
e
, 20
e
) composant le TEM en
devenir « Paris â Nord-est ».
Les fiches qui suivent visent à présenter les différents Territoires
Ă©conomiques majeurs dans leurs composantes Ă©conomiques et
territoriales.
Pour chacune de celles-ci, le paragraphe intitulé « Projets relayés et
propositions portées par les CCI franciliennes » récapitule les
recommandations des CCI Paris Ile-De-France pour chacun des
territoires.
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
134
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
135
TEM Cergy-Pontoise
CĆurs : Cergy, Pontoise,
Aire dâinfluence :
Vallée de Montmorency - Vexin
C
ARTE DE SITUATION
:
I
DENTITE ECONOMIQUE
(C
ERGY
-P
ONTOISE
)
:
Â
Emploi : 66 000 salariés (secteur marchand) ;
Â
Tissu économique : 4 500 entreprises principalement implantées
en ZAE ;
Â
Immobilier dâentreprise : 750 000 mÂČ de bureaux Ă Cergy-Pontoise
et 2 millions de mÂČ dâentrepĂŽts et ateliers.
Â
Spécialisations à visibilité internationale :
â
Secteur « Pharmacie, parfumerie» ;
â
Secteur « Chimie-plasturgie » avec 3M-France (siÚge
administratif Ă Cergy-Pontoise) ;
â
Secteur «
Automobile
» avec Renault (centre de
distribution Ă Eragny), Peugeot-SA (direction des piĂšces
de rechange Ă Cergy) ;
â
Secteur « Composants électriques et électroniques » :
Sagem (Osny, Cergy et Eragny) ;
â
Trois filiÚres : pÎle « Santé-beauté-nature », éco-activités,
technologies de lâinformation et de la communication ;
â
Présence à Cergy-Pontoise de quatre pÎles de
compétitivité : System@tic, MédiCen, Moveo, Cap
Digital/IMVN.
C
OMPOSANTES TERRITORIALES
:
Â
PĂŽle majeur dâenseignement supĂ©rieur
: 22 Ă©tablissements
dâenseignement supĂ©rieur dont 16 privĂ©s (ESSEC, EISTI,
ENSEAMâŠ), 13 CFA (1/3 des places du dĂ©partement) ;
Â
PĂŽle de recherche : 20 000 Ă©tudiants et chercheurs, avec les 2/3
des laboratoires du Val dâOise (soit 5 % des laboratoires
franciliens).
TEM Cergy
-Pontoise
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
136
E
NJEUX DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE
:
Â
Cergy-Pontoise : un positionnement Ă©conomique Ă trouver ;
Â
Elargissement du bassin dâactivitĂ©s de Cergy-Pontoise ;
Â
Restauration dâune image attractive pour contrer la concurrence
accrue des Yvelines, de Roissy et de Marne-la-Vallée pour
lâaccueil de siĂšges sociaux ;
Â
DĂ©veloppement de lâoffre tertiaire (absence de crĂ©ation de
bureaux depuis 1999) ;
Â
Amélioration de la desserte routiÚre et la desserte en transports
en commun ;
Â
Valorisation des pĂŽles de formation.
Le pĂŽle de Cergy-Pontoise se trouve aujourdâhui « Ă la croisĂ©e des
chemins ». MalgrĂ© une augmentation de lâemploi de 22 % entre 1993
et 2002, il ne parvient pas Ă tenir la comparaison avec le pĂŽle de
Roissy. Dans les années à venir, ce territoire doit pouvoir affirmer
davantage une identité économique originale en visant à la fois des
secteurs à forte valeur ajoutée, mais en offrant aussi des emplois
adaptés à sa population. Les collectivités publiques devront
conduire une politique de redynamisation du contexte urbain trĂšs
marqué par les débuts de la ville nouvelle. Enfin, ce pÎle devra
accroĂźtre son influence sur son environnement proche pour gagner
en autonomie vis-à -vis de Paris, en développant en particulier les
dĂ©placements Ă lâintĂ©rieur de son bassin de vie.
P
ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS
PORTEES PAR LES
CCI
FRANCILIENNES
PROJETS ECONOMIQUES
Â
Promouvoir des synergies entre entreprises et enseignement
supĂ©rieur, en renforçant le pĂŽle de formation autour de lâUniversitĂ©
et de lâESSEC (au bĂ©nĂ©fice de la population du Val dâOise, dont
les étudiants sont en majorité originaires) et en consolidant les
dispositifs de partenariat de recherche université/entreprises ;
Â
DĂ©finition de filiĂšres et de nouveaux pĂŽles dâexcellence ;
Â
Requalification des ZAE (exemple : mise en Ćuvre de Qualiparc 2
sur lâensemble des ZAE) ;
Â
CrĂ©ation dâun centre de congrĂšs et de confĂ©rence, en appui Ă
lâanimation Ă©conomique locale (Ă Ă©tudier dans le cadre de la
constitution dâun rĂ©seau de centres rĂ©partis au sein des polaritĂ©s
franciliennes principales (Cf axe 1) ;
Â
Aménagement de la caserne Bossut comme opportunité de
redĂ©finir la centralitĂ© de lâagglomĂ©ration.
PROJETS EN MATIERE DâHABITAT
Â
DĂ©veloppement Ă Cergy-Pontoise dâune politique en matiĂšre
dâhabitat moyen et haut de gamme, de maniĂšre Ă attirer les
populations qualifiées et à requalifier les tissus urbains existants
et dégradés ;
Â
Redynamisation urbaine du centre de Cergy-Pontoise (commerce,
liaison de transport en commun entre les deux gares RERâŠ) ;
Â
Ouverture Ă lâurbanisation des emprises de lâancien parc
dâattraction Mirapolis ;
TEM Cergy
-Pontoise
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
137
PROJETS DE FORMATION
DĂ©veloppement Ă lâinternational de lâESSEC Ă Cergy et dĂ©veloppement
dâun pĂŽle universitaire tournĂ© autour des sciences de lâenvironnement
(universitĂ© de Cergy-Pontoise, Institut de lâenvironnement urbain de Jouy-
le-Moutier,âŠ) ;
PROJETS EN MATIERE DâINFRASTRUCTURES
Â
Liaison routiĂšre rapide Mantes-Cergy (C13 F13) ;
Â
Prolongement Bouclage de la Francilienne (A104) jusquâĂ Orgeval
puis jusquâaux Ulis ;
Â
TCSP entre Cergy et Pontoise ;
Â
CrĂ©ation dâune plateforme multimodale Ă Saint-Ouen-lâAumĂŽne,
en concordance avec la rĂ©alisation du canal Seine â Nord-
Europe ;
Â
Raccordement TGV par une rocade ouest passant par Cergy-
Pontoise ;
Â
Renforcement de la fréquence du RER A vers Cergy-Pontoise ;
Â
RĂ©alisation de la rocade de Cergy-Pontoise V88 ;
Â
Raccordement à la tangentielle ferrée ouest et nord.
TEM Cergy
-Pontoise
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
138
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
139
TEM Evry â Corbeil-Essonnes
CĆurs : Evry, Corbeil-Essonnes
Aire dâinfluence :
territoire Essonne Seine Orge
Ce territoire participe pleinement de la dynamique du CĂŽne Sud de
lâInnovation
qui se distingue par lâexceptionnelle concentration des
activités de haute technologie et de R&D
20
.
C
ARTE DE SITUATION
:
20
Cf lâobjectif 3.2.3 : Structurer le « CĂŽne Sud de lâInnovation »
I
DENTITE ECONOMIQUE
:
Â
PĂŽle dâemplois structurant : 80 000
emplois ; taux dâemploi Ă©levĂ©s
(1,26 Ă Evry ; 1,09 Ă Corbeil) ;
Â
Tissu Ă©conomique : biotechnologies, recherche, administration
(16500 emplois publics Ă Evry), industrie, distribution/logistique,
etc.
C
OMPOSANTES TERRITORIALES
:
Â
Evry, ville prĂ©fecture de lâEssonne, toutes les fonctions
administratives y sont représentées ;
Â
PÎle universitaire et de formation supérieure : Université Evry Val
dâEssonne (13 500 Ă©tudiants, dont 70 % dâEssonniens) ; grandes
écoles : Institut National des Télécommunications, Institut
d'Informatique d'Entreprise, le centre des matĂ©riaux de lâEcole des
Mines de Paris ;
Â
PĂŽles de recherche : le GĂ©nopole (77 Ă©tablissements, 1 850
emplois) impliqué dans le PÎle de compétitivité MediCen et
Essonne Nanopole impliqué dans le PÎle de compétitivité
System@tic ;
Â
Centre Commercial RĂ©gional dâEvry II ;
Â
Présence de grandes entreprises et/ou siÚges : Accor France
Carrefour France, Altis, Snecma â Groupe Safran, Arianespace,
etcâŠ
TEM Evry - Corbeil-Essonnes
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
140
E
NJEUX DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE
:
Â
DĂ©velopper les synergies/complĂ©mentaritĂ©s entre lâest et
lâouest du Nord Essonne
: maintenir une Ă©conomie plus
« classique » quâĂ lâouest mais raccrocher ce territoire Ă la
dynamique de lâinnovation ;
Â
Le
TEM Evry-Corbeil
a, et doit, conserver une
base industrielle
forte
;
Â
Transformer la recherche liée au
GĂ©nopole
en moteur du
développement industriel ;
Â
Réduire les difficultés sociales (quartiers dits sensibles,
notamment les Pyramides et les TarterĂȘts) et les pertes
dĂ©mographiques (si la ville nouvelle dâEvry a vu sa population
dĂ©cupler en 30 ans, le territoire dâEvry-Corbeil connaĂźt aujourdâhui
un solde migratoire négatif).
Le GĂ©nopole ne fait pas encore aujourdâhui partie des moteurs du
dĂ©veloppement du territoire dâEvry Centre-Essonne. Pour autant, il
est un facteur dâimage et est porteur de nombreux projets
structurants. Les CCI de Paris Ile-de-France souhaitent donc voir
appuyer les thĂ©matiques portĂ©es par le GĂ©nopole afin dâancrer Evry
Centre-Essonne au sein de la dynamique du CĂŽne Sud de
lâInnovation.
ParallĂšlement, il est important dâoffrir Ă la population locale des
perspectives dâavenir. En ce sens, les CCI franciliennes militent pour
un appui aux activités plus traditionnelles qui doivent continuer de
se développer sur ce territoire.
P
ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS
PORTEES PAR LES
CCI
FRANCILIENNES
PROJETS ECONOMIQUES
Â
Structurer le site dâAltis-Essonne-Nanopole-Les Haies blanches
Â
Reconversion des sites Ă©conomiques et urbains (site Lu, HĂŽpitaux
dâEvry et de Corbeil, terrains de la Papeterie Ă Corbeil, Docks des
Alcools Ă Ris-Orangis) ;
Â
Centre Hospitalier Sud Francilien (et son plateau spécialisé en
gĂ©nĂ©tique), Ă lâhorizon 2010-2011.
PROJETS TOURISTIQUES, CULTURELS ET NATURELS
Â
Projet de MusĂ©e dâagglomĂ©ration (sur le site de la Ferme du bois
Briard) ;
Â
Reconversion de lâancien hippodrome (80 ha).
PROJETS DE FORMATION
Â
Renforcement de lâUniversitĂ© dâEvry Val dâEssonne sur les
thématiques liées aux pÎles de compétitivité (projet notamment
dâun Ă©quipement universitaire de recherche en biologie) ;
Â
Projet MITTIC (Maison de lâInnovation, des Transferts de
Technologie, de lâInformation et de la Communication) de lâINT ;
Â
Extension de lâIEE (Institut dâInformatique dâEntreprise).
TEM Evry - Corbeil-Essonnes
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
141
PROJETS EN MATIERE DâINFRASTRUCTURES
DĂ©velopper les liens entre Evry-Corbeil et les autres pĂŽles du CĂŽne
Sud de lâInnovation
:
Â
Etudier la possibilitĂ© dâun site portuaire multimodal Ă Corbeil-
Essonnes ;
Â
Favoriser les liens par les transports en commun :
- Liaison Evry <> Massy (Tangentielle Sud),
- Liaison Evry <> Orly (selon mode à définir),
- Amélioration du service sur le RER D ;
Â
Adapter le réseau routier :
- Requalification de la RN7,
- Elargissement de la Francilienne Ă lâest et Ă lâouest de
lâagglomĂ©ration dâEvry ;
- DĂ©veloppement de points dâaccĂšs Ă lâA6 Ă Viry-ChĂątillon (vers la
province) et au Coudray-Monceaux (aménagement de
lâĂ©changeur vers Paris).
TEM Evry - Corbeil-Essonnes
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
142
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
143
TEM SĂ©nart â Melun â Villaroche
CĆurs : SĂ©nart, Melun, Villaroche
Aire dâinfluence :
Communauté de communes Melun Val
de Seine, polarités du Sud seine et marnais
(Fontainebleau Avon, Montereau-Fault-Yonne, Nemours),
axe de la RN.19
C
ARTE DE SITUATION
:
I
DENTITE ECONOMIQUE
:
Â
Emploi : 75 400 salariés (Garp) - 27.000 emplois publics.
Â
Tissu Ă©conomique : 10 300 entreprises
S
PECIALISATIONS A VISIBILITE INTERNATIONALE
:
Â
Secteur « Aéronautique » : groupe Safran (parmi les leaders
mondiaux de la motorisation aéronautique, 4 000 emplois),
aĂ©rodrome de Villaroche avec musĂ©e de lâaĂ©ronautique
(Snecma) ;
Â
Secteur/fonction « Logistique » ;
C
OMPOSANTES TERRITORIALES
:
Â
PÎle administratif de Melun (Cité administrative, Préfecture,
Conseil gĂ©nĂ©ralâŠ) ;
Â
PĂŽle aĂ©ronautique de Villaroche (aĂ©rodrome, ZAE dĂ©diĂ©e Ă
lâaĂ©ronautique,âŠ) ;
Â
PĂŽle logistique de SĂ©nart ;
Â
PÎles de formation supérieure : Centre universitaire de Melun
(antenne de droit et dâĂ©conomie de lâuniversitĂ© Paris I PanthĂ©on-
Assas, IUFM, Ă©cole de gendarmerie des sous-officiers), Centre
Universitaire de Technologie de SĂ©nart ;
Â
PÎles commerciaux : Centre commercial régional du Carré Sénart
I et II, Centre commercial dĂ©diĂ© Ă la thĂ©matique de lâĂ©quipement
de la maison autour de Boissénart, Centre commercial de Villiers-
en-BiĂšre, Centre-ville de Melun ;
Â
PĂŽles touristiques majeurs
: Vaux-le-Vicomte, proximité de
FontainebleauâŠ
Â
Ville nouvelle et OIN de SĂ©nart ;
TEM SĂ©nart - Melun - Villaroche
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
144
E
NJEUX
DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE
:
Â
Structuration
du
TEM
et renforcement des liens Ă©conomiques et
fonctionnels avec les autres pĂŽles de lâaxe sud-est de la Seine
(Evry â Corbeil-Essonnes, Fontainebleau, Montereau-Fault-
Yonne) ;
Â
Diversification Ă©conomique en dĂ©veloppant un pĂŽle dâexcellence
sur lâaĂ©ronautique et des ZAE de qualitĂ© dĂ©diĂ©es Ă certaines
activitĂ©s comme lâEcopole
21
;
Â
Renforcement des fonctions urbaines stratégiques dans le
domaine des activités tertiaires et de la formation et maßtrise de
lâĂ©quilibre commercial ;
Â
Participation aux besoins de logements de la région en assurant
le dĂ©veloppement de lâhabitat tout en recherchant une
augmentation du taux dâemploi ;
Â
Amélioration des conditions de déplacements ;
Â
DĂ©veloppement sur le long terme dâune stratĂ©gie de sĂ©duction
touristique ;
Â
Optimisation de la consommation des importantes disponibilités
fonciĂšres existantes.
21
ZAE dĂ©diĂ©e aux Ă©co-industries : Ă©nergies renouvelables et maĂźtrise des Ă©nergies, accueil dâĂ©co-filiĂšres
plus particuliĂšrement appliquĂ©es Ă la logistique, aux filiĂšres agricoles (bio-carburants, bio-matĂ©riaux), Ă
lâhabitat et Ă lâimmobilier dâentreprise.
Le TEM SĂ©nart â Melun â Villaroche sâorganise autour de la ville
nouvelle de SĂ©nart et de lâagglomĂ©ration de Melun, ville prĂ©fecture,
site urbain historique.
Le territoire bĂ©nĂ©ficie dâimportantes rĂ©serves fonciĂšres et sâappuie
sur des spécialisations économiques déjà marquées.
Lâobjectif primordial est la structuration de ce TEM en assurant la
cohésion et la synergie interne entre ces deux pÎles urbains et en
sâappuyant sur des secteurs Ă©conomiques clefs comme
lâaĂ©ronautique, la logistique, la fonction administrative, le tourisme et
le commerce. Cette structuration passera Ă©galement par le
renforcement de fonctions urbaines stratégiques avec des ambitions
régionales, pour donner une stature à ce TEM.
Enfin, un autre défi sera de donner un cadre et une ambition à un
dĂ©veloppement concertĂ© et organisĂ© du faisceau Sud Est de lâIle-de-
France autour des TEM dâOrly-Rungis, dâEvry-Corbeil, de SĂ©nart-
Melun-Villaroche, ainsi que des polarités et des bassins de vie
(Fontainebleau-Avon, Montereau-Fault-Yonne, Nemours).
TEM SĂ©nart - Melun - Villaroche
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
145
P
ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS
PORTEES PAR LES
CCI
FRANCILIENNES
PROJETS ECONOMIQUES
Â
Rapprochement souhaitĂ© entre lâEcopĂŽle de SĂ©nart et le pĂŽle de
compétitivité « Villes et Mobilité Durables » dont il pourrait devenir
une vitrine ;
Â
Développement du pÎle aéronautique de Villaroche (activités de
propulsions et équipement, maintenance aéronautique, formation,
aviation dâaffaires, participation Ă un pĂŽle de compĂ©titivitĂ©) avec la
crĂ©ation de nouvelles ZAE le long de lâA5b et de lâA5 ;
Â
Nouvelles ZAE sur :
-
le site stratégique de Réau entre A5b, A5a et le TGV,
- les communes de Fouju et Crisenoy (possibilité
dâouverture Ă lâurbanisation de 230 ha le long de lâA5 avec
un diffuseur, de la N36 et de lâinterconnexion des TGV),
- lâextension des ZAE de lâagglomĂ©ration melunaise (Vaux-
le-PĂ©nil, au sud-Ouest de lâagglomĂ©rations projet des
portes du Gùtinais ») ;
Â
Gestion de la plateforme aéroportuaire de Villaroche par les
collectivités locales ;
Â
DĂ©veloppement de lâimmobilier tertiaire sur SĂ©nart ;
Â
Projet de centre de congrĂšs sur SĂ©nart dâenviron 12000mÂČ en
liaison avec le développement de la fonction hÎteliÚre (200
chambres associées à ce projet) à étudier dans le cadre de la
constitution dâun rĂ©seau de centres rĂ©partis au sein des polaritĂ©s
franciliennes principales (Cf. axe 1).
PROJETS TOURISTIQUES, CULTURELS ET NATURELS
Â
Implanter et valoriser les Ă©quipements sportifs et culturels Ă
rayonnement régional,
Â
Structurer lâoffre touristique du pĂŽle prioritaire.
PROJETS DE FORMATION
Â
Développement de la formation supérieure sur Sénart (formation
liée aux métiers de la logistique).
PROJETS EN MATIERE DâHABITAT
Â
Politique de lâhabitat (rĂ©habilitation, densification, diversification de
lâoffre) (SĂ©nart, agglomĂ©ration de Melun) ;
Â
Ouverture Ă lâurbanisation de nouvelles zones fonciĂšres et
participer ainsi aux besoins de logements des franciliens (SĂ©nart,
agglomération de Melun) ;
Â
Développement de logements pour étudiants à proximité des lieux
de formations sur SĂ©nart et sur lâagglomĂ©ration melunaise ;
Â
Implantation dâun nouvel Ă©quipement hospitalier dans le Nord de
Melun.
PROJETS DâINFRASTRUCTURES DE TRANSPORT
Â
Contournement routier de Melun ;
Â
Mise à 2x2 voies de la N36 pour décongestionner la N104 et
desservir la future plate-forme logistique de Fouju-Crisenoy ;
Â
Implantation dâune gare TGV sur SĂ©nart voyageurs et fret ;
Â
Renforcement de la multimodalité fer (systématiser
lâembranchement ferrĂ© sur les zones existantes) et eau
(amĂ©lioration dâune plate-forme) ;
Â
Positionnement dâun port multimodal entre Melun et Evry ;
Â
Amélioration de service du RER D ;
Â
Tangentielle ferrée Est (Roissy - Evry via Marne-la-Vallée et
SĂ©nart) et Ouest (Versailles-St Quentin-Evry-SĂ©nart) ;
Â
TCSP
Evry/SĂ©nart/Melun.
TEM SĂ©nart - Melun - Villaroche
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
146
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
147
TEM Paris â Nord-Est
CĆurs : Plaine-Saint-Denis, Quartiers Nord-Est de Paris,
Bagnolet, Montreuil
Aire dâinfluence :
secteurs de lâaxe RN3 et du canal de
lâOurcq, autres arrondissements de Paris et communes
situées le long du boulevard périphérique
C
ARTE DE SITUATION
:
I
DENTITE ECONOMIQUE
:
Â
Emploi : 352 400 salariés
Â
Tissu Ă©conomique : 76 500 entreprises
S
PECIALISATIONS A VISIBILITE INTERNATIONALE
:
Â
FiliÚre Image-multimédia-technologies numériques :
-
PÎle de PME Multimédia et secteur image à Montreuil : de
105 entreprises en 1992 à 640 en 2004 ; 3 400 salariés
(10% de lâemploi local). A noter aussi Bagnolet qui
compte 80 entreprises et 2000 emplois dans ce secteur ;
- PĂŽle audiovisuel sur la Plaine Saint-Denis : plus de 200
entreprises qui emploient 3 500 salariés (permanents et
intermittents) appartenant au pĂŽle audiovisuel Nord
Parisien (Plaine Commune + Saint-Ouen) bien structuré +
projets Besson (9 plateaux de tournage sur 13 000 mÂČ ;
30 000 mÂČ de bureaux ; restaurantsâŠ) et TV CitĂ©
(Aubervilliers) Ă venir ;
-
4000 établissements et 12.000 salariés dans le secteur de
lâimage-multimĂ©dia dans les 18
Ăšme
, 19
Ăšme
et 20
Ăšme
arrondissements de Paris (Paris
intra-muros
regroupe
54% des établissements du secteur de la région Ile-de-
France et 36% des salariés) ;
- Deux pĂ©piniĂšres dâentreprises numĂ©riques « Paris Cyber
Village » situĂ©es dâune part bd Mac Donald et dâautre part
rue de Crimée dans le 19
Ăšme
avec la proximité de sociétés
spécialisées dans les technologies numériques
(télécommunications, jeux vidéos, logiciels et services
informatiques).
Â
Mutation dâun territoire industriel en un territoire tertiaire. Au
départ, ce sont surtout installées les activités de back-office, mais
aujourdâhui ce sont les grands siĂšges sociaux qui sâimplantent sur
Saint-Ouen (Nokia, Danone), la Plaine Saint-Denis (Generali,
Siemens, ArcelorâŠ), Montreuil (Nouvelles FrontiĂšres, Groupama
banqueâŠ), Pantin (BNP Paribas). Sur Paris, le parc « Pont de
Flandres », anciens entrepÎts réhabilités en bureaux et locaux
dâactivitĂ©, est occupĂ© par de grandes entreprises du secteur du
TEM Paris - Nord Est
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
148
tourisme et de lâimmobilier (Club MĂ©diterranĂ©e, Pierre et
Vacances, Center Parc France, SociĂ©tĂ© dâInvestissement
Touristique et Immobilier, ICADE EMVP, SEMAVIPâŠ) ;
Â
Industrie de la mode ;
Â
Logistique ;
C
OMPOSANTES TERRITORIALES
:
Â
Le pĂŽle dâĂ©changes composĂ© de la Gare du Nord (180 millions de
voyageurs par an, lignes desservies Ă lâinternational avec Eurostar
et Thalys) et de la gare de lâEst (TGV Est Ă partir de 2007, CDG
express Ă partir de 2012) ;
Â
Des équipements culturels à forte identité: La Villette (Cité des
sciences et de lâindustrie, Grande halle, CitĂ© de la Musique), le
Stade de France, les marchés aux puces de Montreuil et Saint-
OuenâŠ
Â
PĂŽles tertiaires en Seine-Saint-Denis : Montreuil (1
Ăšre
plate-forme
PME/PMI avec 5 300 Ă©tablissements dans les services,
notamment Image, Arts graphiques et multimédia), Bagnolet (2
Ăšme
pĂŽle hĂŽtelier de Seine-Saint-Denis avec 2000 chambres), Saint-
Ouen (Ă©mergence dâun pĂŽle immobilier dâimportance en synergie
avec Clichy-la-Garenne), Plaine-Saint-Denis (projet urbain sur 700
hectares avec dĂ©veloppement dâimmobilier tertiaire et implantation
de siĂšges sociaux, 60.000 emplois) ;
Â
Le site des EMGP (EntrepÎts et magasins généraux de Paris) :
exemple rĂ©ussi de restructuration dâun site dâactivitĂ© (concept de
« campus dâentreprises ») tournĂ© vers lâimage et lâaudiovisuel ;
Â
Implantation Ă Saint-Denis de lâUniversitĂ© de Paris VIII ;
Â
Eléments paysagers et patrimoniaux remarquables : Bassin de la
Villette, canal de lâOurcq, canal Saint-Denis, parc des Buttes-
Chaumont, parc de La Villette, cimetiĂšre du PĂšre Lachaise ;
Â
Foncier disponible ou mutable :
-
Vaste zone de renouvellement urbain de 200 ha Ă Paris entre
le Canal de lâOurcq et la gare du Nord ; 30 000 emplois
prévus ;
-
Projet sur la Plaine Saint-Denis : 700 ha ;
-
Les Docks Ă Saint-Ouen : 100 ha.
E
NJEUX
DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET ECONOMIQUE
Â
Organiser lâespace situĂ© entre la capitale et la principale porte
dâentrĂ©e de la RĂ©gion que constitue la plate-forme aĂ©roportuaire
de Roissy ;
Â
Conforter le dĂ©veloppement dâun pĂŽle dâactivitĂ© spĂ©cialisĂ© dans
les activitĂ©s liĂ©es Ă lâimage, au multimĂ©dia et aux technologies
numériques ;
Â
Utiliser les Ă©quipements et lâimage de la CitĂ© des Sciences et de
lâIndustrie de Paris la Villette pour la mise en Ćuvre des synergies
nécessaires au bon fonctionnement du pÎle de compétitivité Cap
Digital Paris RĂ©gion (IMVN) ;
Â
Conforter les développements tertiaires en cours : de nombreux
projets immobiliers sont en cours de réalisation. Assurer une
viabilité des opérations (problÚme des coûts de dépollution,
utilisation de lâEPFR pour gĂ©rer le foncier) et une bonne insertion
urbaine des projets ;
Â
Permettre nĂ©anmoins le maintien dâune diversitĂ© Ă©conomique :
maintien de zones dĂ©diĂ©es Ă lâactivitĂ©, notamment logistique,
Ă©largissement de lâoffre immobiliĂšre tertiaire et maintien dâactivitĂ©s
dans le diffus face à la pression résidentielle ;
Â
Réduire la déconnexion entre développement économique et
développement social en permettant un meilleur accÚs des
habitants Ă lâemploi : politique de formation, accĂšs physique aux
autres pĂŽles dâemplois rĂ©gionaux, maintien dâune diversitĂ©
dâactivitĂ©s et dĂ©veloppement de lâĂ©conomie rĂ©sidentielle ;
TEM Paris - Nord Est
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
149
Â
Renforcer la connexion de ce territoire aux autres pĂŽles de
banlieue en dehors des liaisons radiales en fluidifiant les
transports de personnes et de marchandises (réduction de la
congestion routiĂšre aux portes de Paris, renforcement de la
connexion des communes limitrophes de Paris Ă la capitale avec
notamment le prolongement des lignes de métro) ;
Â
Favoriser les liens des quartiers nord-est vers Paris, vers les
communes riveraines notamment par les travaux de couverture du
périphérique ;
Â
Favoriser une élaboration et une gestion concertée des projets
dâamĂ©nagements entre Paris et les villes limitrophes (politique de
convention de la ville de Paris, projet de conférence
métropolitaine) et des villes de Seine-Saint-Denis avec les pÎles
environnants (gestion intercommunale des projets) ;
Â
AmĂ©liorer lâimage du territoire en menant une politique de
valorisation environnementale et en sâappuyant sur des outils de
marketing territorial ;
Â
Encourager la mixité des fonctions entre habitat, activités,
services, Ă©quipements dans le cadre de montage de projets,
notamment sur les nouveaux quartiers
conquis sur dâimportantes
friches industrielles ou de tissus urbains en mutations ;
Â
Se doter dâoutils de rĂ©gulation du coĂ»t du foncier (pression
fonciÚre et coût de dépollution des sols) et de gestion du foncier ;
Â
DĂ©velopper une offre scolaire renforçant lâattractivitĂ© rĂ©sidentielle
et favoriser lâaccĂšs Ă la propriĂ©tĂ© ;
Â
Améliorer la qualité de vie des habitants notamment en leur
permettant dâaccĂ©der aux nouveaux emplois crĂ©Ă©s, en favorisant
la mixité sociale et urbaine et en améliorant la desserte.
Le territoire de Paris Nord-Est offre des opportunités uniques de
dĂ©veloppement Ă©conomique et urbain en plein centre du cĆur de
mĂ©tropole. Il est Ă©vident que câest ce territoire qui accueillera les
dĂ©veloppements les plus importants dans la zone dense (quâils
soient Ă©conomiques, urbains ou rĂ©sidentiels) dans les 15 annĂ©es Ă
venir. Il représente donc des enjeux forts de développement pour
Paris et sa périphérie.
TEM Paris - Nord Est
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
150
P
ROJETS RELAYES ET PROPOSITIONS
PORTEES PAR LES
CCI
FRANCILIENNES
AmĂ©liorer lâaccessibilitĂ© entre Paris et les communes limitrophes (et de
façon générale de la premiÚre couronne) :
Â
Prolongement de lignes de mĂ©tro (ligne n°12 jusquâĂ la Mairie
dâAubervilliers, ligne n°11 jusquâĂ Romainville, ligne n°4 Ă Saint-
Ouen, dédoublement de la ligne n°13 et amélioration de son
fonctionnement).
Â
Couverture partielle du périphérique entre la porte de la Chapelle
et la porte dâAubervilliers avec une grande halle de 20.000 m2
accueillant notamment la marché des 5 continents sur 4000 m
2
.
Â
Reconstruction de lâĂ©changeur de la porte de la Chapelle reliant
lâautoroute A1 Ă Paris avec crĂ©ation dâune avenue en dessous
reliant Saint-Denis et couverture des voies ferrées
Â
RĂ©novation des portes dâAubervilliers et de la Villette.
Améliorer la connexion du Nord-Est parisien avec les pÎles de
développement de la premiÚre couronne, dans une logique de rocade
Â
Projet dâextension du tramway des MarĂ©chaux T3 jusquâĂ la porte
de la Chapelle
Â
RĂ©alisation de la gare Evangile du RER E avec correspondance
avec le tramway des Maréchaux T3 prolongé et le tramway Saint-
Denis-Epinay-Villetaneuse (SDEV)
Â
Prolongement du T1 Ă Montreuil
Â
Prolongement du T2 jusquâĂ Colombes
Conforter les développements économiques en cours
Â
Paris Nord Est : vaste zone de renouvellement urbain de 200 ha
sâĂ©tendant dâest en ouest, du canal de lâOurcq dans le 19
Ăšme
arrondissement au faisceau ferré de la gare du Nord dans le 18
Ăšme
arrondissement. Il est prĂ©vu dây crĂ©er environ 30.000 emplois, au
sein dâun programme urbain de 1.095.000 mÂČ prĂ©vus dont 325.000
mÂČ de logements, 140.000 m2 dâĂ©quipements et 630.000mÂČ
dâactivitĂ©s. Cette zone comprend notamment la ZAC Claude
Bernard (créée en 2005) ainsi que la future gare Eole/Evangile.
- RĂ©alisation prĂ©vue pour 2012 de deux hĂŽtels, dâun espace
commercial de 9600 m
2
et dâun parking de 300 places Ă lâest de la
Porte de la Villette (ZAC).
- Le « Lab » : quatriÚme travée de la Cité des Sciences et de
lâIndustrie dâune surface de 25.000 m2 : rĂ©alisation prĂ©vue pour
2009 dâun espace culturel dâavant-garde autour du numĂ©rique
(important complexe de cinéma numérique de 12 à 15 salles,
espace dédié aux jeux vidéo du futur, offre commerciale tournée
vers lâimage sur environ 10.000 mÂČ).
-
Immobilier de bureaux : 453.000 mÂČ de bureaux en projet Ă Saint-
Denis, 200.000 mÂČ Ă Aubervilliers, 50.000 mÂČ sur la ZAC de la
porte des Lilas, entre 11 000 et 15 000 emplois tertiaires attendus
Ă Montreuil, reconversion des Grands Moulins Ă Pantin avec
arrivĂ©e de BNP-Paribas, 15.000 mÂČ de bureaux prĂ©vus sur la ZAC
du centre-ville des Lilas.
Â
Porte des Lilas : construction en cours dâun nouveau quartier (et
de 50.000 mÂČ de bureaux Ă terme) autour de l'avenue de la porte
des Lilas avec la couverture en cours du périphérique (17 000
m
2
).
Â
ZAC Canal - Porte dâAubervilliers : zone dâamĂ©nagement de 17
ha. Le programme comprend 165.000 mÂČ de SHON de bureaux,
29 000 mÂČ de logements, un centre commercial de 42.000 mÂČ et
3,7 ha dâespaces publics nouveaux ou requalifiĂ©s (travaux en
cours).
Â
Projet ESTREL : situĂ© Ă lâintersection des autoroutes A86 et A1,
sur la commune de Saint-Denis, le projet de complexe ESTREL
comprendrait 1 248 unitĂ©s dâhĂ©bergement 4 Ă©toiles Ă©quipĂ©es pour
la clientĂšle dâaffaires, un centre de confĂ©rence et dâexposition
dâenviron 16 000 mÂČ, une salle de spectacles modulable dâune
capacité de 1 000 personnes, et des services et commerces.
Â
Parc du Millénaire : ensemble de quatre immeubles de bureaux
dâune surface totale de 110.000 mÂČ, situĂ© le long du pĂ©riphĂ©rique
entre la porte dâAubervilliers et le canal Saint-Denis (en cours
dâachĂšvement) devant gĂ©nĂ©rer 5000 emplois. CĂŽtĂ© Aubervilliers,
la ZAC Canal Porte dâAubervilliers va voir le dĂ©veloppement dâun
vaste programme mixte (bureaux/habitat/centre commercial).
Mener une politique de rĂ©novation urbaine et de reconquĂȘte des friches
dans un souci de mixité activités/habitat
Â
Réalisation prévue pour 2009, dans la ZAC Claude Bernard (14
ha, créée en 2005), de 25 000m
2
de logements, de 40 000 m
2
de
bureaux, de 18 000 m
2
pour les locaux dâactivitĂ© et commerciaux
et dâune passerelle commerciale au dessus du pĂ©riphĂ©rique entre
la ZAC et la commune dâAubervilliers.
Â
Opération de restructuration urbaine du quartier Chùteau Rouge
dans le 18
Ăšme
arrondissement sur une superficie de 11,5 ha.
Â
ZAC de la porte des Lilas (12,5 ha, créée en 2003 avec un
programme mixte dont 50 000 m2 de bureaux).
TEM Paris - Nord Est
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
151
Â
AmĂ©nagement de lâancienne gare des Mines situĂ©e Ă lâest de la
porte de la Chapelle (300 000 m
2
) conçu en commun avec Paris,
Saint-Denis et Aubervilliers.
Â
AmĂ©nagement dâun nouveau quartier mixte sur la zone des Docks
Ă Saint-Ouen (100 hectares).
Â
Nouveaux quartiers mixtes sur la Plaine Saint-Denis (quartiers
Pleyel, Landy France, Cristino Garcia, la Montjoie,
Nozal/Chaudron, Proudhon-Gardinoux).
Â
AmĂ©nagement du centre-ville de Montreuil : la ZAC du CĆur de
Ville (approuvée en 2005) prévoit des logements, des bureaux,
des activitĂ©s et des commerces sur 32 000 mÂČ de SHON hors
surfaces existantes. 16 500 mÂČ de commerces sont prĂ©vus, avec
une spécialisation dans le domaine « culture/loisirs ».
Â
Projets dâentrĂ©es de villes : ZAC de la Porte de Saint-Ouen, ZAC
de la porte de la Chapelle avec projet de couverture du
périphérique, ZAC de la Porte des Lilas.
Â
RĂ©novation des centres-villes de Saint-Denis, Pantin, Montreuil et
des Lilas.
Â
Une convention ANRU en cours, 5 Ă venir et 11 autres quartiers
Ă©ligibles.
TEM Paris - Nord Est
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
152
OBJECTIF 3.2.3 :
Structurer le « CĂŽne Sud de lâInnovation »
La logique en couronnes, distinguant centre et périphéries est devenue
inopérante. Les fonctions «
centrales
» ne sont plus aujourdâhui
uniquement concentrées dans Paris et la premiÚre couronne. Il en est
ainsi de la recherche-innovation qui trouve une terre dâĂ©lection dans le
Sud francilien et replace celui-ci au cĆur des problĂ©matiques rĂ©gionales.
Le
« CĂŽne Sud de lâInnovation »
se distingue par
lâexceptionnelle
concentration des activités de haute technologie et de recherche
:
- plus de 60% des établissements de formation supérieure
franciliens (UniversitĂ©s, Grandes Ă©coles, Ă©coles dâingĂ©nieurs,
etc.) ;
- plus de 50% des établissements de recherche publics et privés
(CEA, CNRS, CHU, etc.) ;
-
prÚs de la moitié des établissements industriels privés de plus de
700 salariés effectuant de la recherche (Alcatel, Thales, Sagem,
Safran, Danone Vitapole, Altis, etc.) ;
- présence marquée des pÎles de compétitivité (System@tic,
MediCen, Cap Digital).
Parce quâil nâa jamais Ă©tĂ© considĂ©rĂ© dans une perspective dâensemble et
que les grands acteurs qui sây trouvent ont un ancrage avec le territoire
encore insuffisant, le CĂŽne Sud pĂątit
aujourdâhui dâun dĂ©ficit en termes
dâimage, dâinfrastructures et dâĂ©quipements
qui ne lui permet pas de
rivaliser pleinement avec les autres grands territoires mondiaux de la
recherche et de lâinnovation.
Les CCI de Paris - Ile-de-France doivent se saisir de cet enjeu afin de
doter la mĂ©tropole francilienne dâun territoire visible Ă lâĂ©chelle
internationale
, qui soit Ă mĂȘme de se positionner dans le jeu mondial de
la recherche (face Ă la
Silicon Valley
, Ă Boston,âŠ). Il faut faire fructifier ce
potentiel.
Les acteurs économiques et politiques (Conseil général,
intercommunalitĂ©s,âŠ) appuient donc les ambitions dâamĂ©nagement et de
structuration de ce territoire :
- qui accueille plusieurs pÎles de compétitivité et la plus forte
concentration de chercheurs et dâentreprises innovantes du pays,
-
dont la mise en synergie des dynamiques intrinsÚques bénéficiera
- par capillaritĂ©/diffusion de lâinnovation - aux territoires adjacents.
Fort de cet enjeu, lâEtat a dĂ©cidĂ© la mise en place, sur une partie de cet
ensemble, dâune
OIN
sur le secteur de Massy â Saclay â Versailles/Saint-
Quentin en Yvelines - 50 communes au total.
ParallĂšlement, les acteurs locaux se mobilisent afin de se positionner sur
une scĂšne internationale de plus en plus concurrentielle en matiĂšre de
recherche et dâinnovation :
-
les entreprises et les centres de recherche ont vu leurs projets de
pÎles de compétitivité labellisés (System@tic et MediCen comme
pĂŽles mondiaux, et Cap Digital comme pĂŽle Ă vocation mondiale) ;
- les universitĂ©s et grandes Ă©coles du territoire sâassocient afin de
mutualiser leurs moyens et de compter au niveau mondial (PRES
Universud, ParisTech, Paris Pole Sud, etc.).
Les composantes du CĂŽne Sud :
-
Rive Gauche
de Paris,
qui comprend de nombreuses universités
parisiennes (Paris I Ă Paris VI) et grandes Ă©coles (chimie,
physique, agronomie, sciences sociales, lâEcole des Mines,
lâEcole Normale SupĂ©rieure, lâInstitut dâEtudes Politiques,âŠ) et
des Ă©tablissements hospitaliers (La PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre, Cochin, Val-
de-GrĂące, Necker, Pompidou...) ;
-
Vallée scientifique de la BiÚvre
(diversitĂ© dâactivitĂ©s de
recherche privées/publiques => la filiÚre biosciences : 5 CHU,
prÚs de 500 entreprises, 46 000 salariés, 10 % de la recherche
scientifique française dans ce domaine) ;
-
Massy
(1
er
marchĂ© immobilier tertiaire de lâEssonne) -
Saclay
(4 000 entreprises dont un millier dans les secteurs de la haute
technologie, 12 000 chercheurs, 23 000 Ă©tudiants) -
Courtaboeuf
(400 ha, 1 000 entreprises, 24 000 salariés) ;
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
153
-
PĂŽle Orly-Rungis
=> 2Ăšme bassin dâemplois et dâactivitĂ©s dâIle-
de-France aprĂšs le quartier de la DĂ©fense (environ 5000
entreprises), 240 000 hab. ; porte dâentrĂ©e Ă lâinternational du
CĂŽne sud ; point dâappui essentiel pour le dĂ©veloppement
économique et la réussite des pÎles de compétitivité ;
-
Evry-GĂ©nopole / Corbeil Essonnes
(spécialisation bio-tech et
accueil de siĂšges sociaux de grandes entreprises : ACCOR,
Carrefour, SOFINCO, ArianespaceâŠ) ;
-
Versailles â VĂ©lizy â Saint Quentin-en-Yvelines
(double
spécialisation : recherche privée et automobile / aéronautique /
défense).
Chacune de ces entités se nourrit et se renforce des synergies
développées avec les autres. Le CÎne sud participe du rayonnement, de
lâattractivitĂ©, de la compĂ©titivitĂ© de la mĂ©tropole francilienne, et au-delĂ , du
pays.
Recommandations
Il sâagit donc de :
F
Donner au CĂŽne Sud de lâInnovation une
visibilité
internationale
;
F
Structurer le CÎne Sud pour développer des synergies entre ses
différentes composantes ;
F
Le doter des Ă©quipements Ă la hauteur de ses ambitions pour
renforcer son attractivité.
OBJECTIF 3.2.4 :
Assurer le bon fonctionnement du systĂšme
francilien en rendant performantes les liaisons entre les TEM
De maniÚre générale, tous les freins aux échanges et aux déplacements
minorent la performance Ă©conomique des territoires
22
. La qualité des
infrastructures de transport et de logistique est le premier critĂšre de
sélection pris en compte par les dirigeants internationaux dans le choix
dâimplantation de leurs activitĂ©s en Europe
23
. Par ailleurs le critĂšre des
transports, et notamment la fluidité des déplacements urbains, est perçu
comme le plus dĂ©terminant pour amĂ©liorer la qualitĂ© de lâenvironnement
des entreprises
24
.
Aujourdâhui, le constat est que le niveau actuel des investissements en
transport Ă lâĂ©chelle rĂ©gionale devrait ĂȘtre au moins doublĂ© pour devenir
comparable Ă celui dâautres mĂ©tropoles europĂ©ennes.
Pour structurer une armature urbaine efficace, il est indispensable,
au delà des améliorations sur les transports en commun, de
sâintĂ©resser Ă©galement Ă lâamĂ©lioration du rĂ©seau routier. Les CCI de
Paris
-
Ile-de-France mettent particuliĂšrement en garde les
collectivités publiques contre les risques de paralysie de la
circulation routiĂšre si dâimportants investissements ne sont pas
réalisés sur les infrastructures en rocade.
LâA86 et la Francilienne (A104) constituent les 2
e
et 3
e
périphériques
autour de Paris. Leur achÚvement est attendu depuis des décennies et
avait Ă©tĂ© prĂ©vu dans le SDRIF de 1994. Si lâIle-de-France est reconnue
pour la qualitĂ© globale de ses infrastructures de transport, lâinexistence
dâune rocade complĂšte autour de Paris autre que le Boulevard
périphérique est tout à fait anormale.
Par ailleurs, lâexistence de troncs communs entre voies en rocades et
voies radiales est Ă lâorigine de congestions continuelles, la plus grave
étant celle du tronc commun A4/A86. Ce qui constitue certainement « le
plus grand bouchon dâEurope », paralyse une bonne partie du sud et de
lâest de Paris, faisant perdre des millions dâheures de travail aux salariĂ©s,
transporteurs, livreurs, clients⊠des entreprises franciliennes.
22
Citons en particulier les travaux de Jean Poulit, MinistĂšre de lâEquipement
23
BaromĂštre Ernst & Young de lâAttractivitĂ© europĂ©enne 2006
24
Etude annuelle de Paris-Ile-de-France Capitale Ă©conomique â European Cities Monitor, menĂ©e auprĂšs
des dirigeants de 500 entreprises européennes.
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
154
Evolution du nombre de déplacements en Ile-de-France tous modes
confondus entre 1991 et 2001
Source : derniĂšre EnquĂȘte GĂ©nĂ©rale Transports - 2001
Le bon fonctionnement du systÚme régional nécessite le développement
de liaisons entre les différents pÎles. Ces liaisons tangentielles contribuent
Ă amĂ©liorer lâaccessibilitĂ© des diffĂ©rents pĂŽles et lâattractivitĂ© globale de la
région.
Le desserrement des activités et des emplois conduit à une augmentation
de la part des déplacements de périphérie à périphérie. La saturation des
axes radiaux (transports collectifs et rĂ©seau routier) est en partie due Ă
lâabsence dâinfrastructures tangentielles, notamment en transports en
commun.
« Faciliter les déplacements de banlieues à banlieues » constitue une des
prioritĂ©s de lâEtat pour la rĂ©vision du SDRIF.
Recommandations pour le réseau routier :
F
Le bouclage de lâA 86 est une prioritĂ©
25
;
F
Le bouclage complet Ă lâouest de la Francilienne doit ĂȘtre Ă©tudiĂ© et
réalisé rapidement. Pour le prolongement de la rocade entre
MĂ©ry-sur-Oise et Orgeval (jonction A13/A15), les CCI de Paris -
Ile-de-France ont pris fortement position pour la réalisation de ce
projet suivant le tracé dit « historique », dans les meilleurs délais
et à moindre coût ;
F
Mais ce tronçon ne sera pas suffisant pour garantir une continuité
routiĂšre complĂšte. Il est aussi impĂ©ratif dâenvisager rapidement le
tronçon Orgeval/Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines - Les Ulis,
sous peine de voir se reproduire au niveau de lâA13 le conflit de
circulation qui se produit au niveau de lâA4/A86. Au-delĂ , le
tronçon manquant entre Versailles et Saint-Jean-de-Beauregard
(jonction A10/A12) et la déviation Est de Roissy sont également
indispensables ;
F
Le dĂ©veloppement de lâouest du cĆur de mĂ©tropole nĂ©cessite une
liaison entre Mantes-la-Jolie et Pontoise (C13) et un raccordement
Ă lâA13 amĂ©liorant le maillage entre ces deux TEM. Pour faciliter
les dĂ©placements Nord/Sud, il convient de prolonger lâA12 avec
raccordement entre lâA10 et lâA11 et enfin par la liaison Nord-Sud
dans les Yvelines entre le Mantois-Vallée de Seine et Saint-
Quentin-en-Yvelines (déviation de la Vallée de la Mauldre,
amĂ©nagement de la RD 30). Par ailleurs, il convient dâassurer une
liaison entre Saint-Quentin-en-Yvelines et Saclay lâA104 et lâA126
afin dâassurer une meilleure fluiditĂ© du trafic est-ouest au sein du
TEM ;
F
LâachĂšvement du BIP et son raccordement par lâA 16 Ă la
Francilienne sâavĂšrent indispensables pour dynamiser le centre du
Val dâOise ;
25
Cf. les recommandations pour les espaces centraux du cĆur de mĂ©tropole.
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
155
F
Concernant les emprises existantes, il sera nécessaire de faire
passer la Francilienne Ă 2x3 voies au niveau oĂč elle est dĂ©jĂ le
plus frĂ©quentĂ©e : ouest de lâagglomĂ©ration dâEvry/Val dâOrge,
entre SĂ©nart et lâA4, au nord de Marne-la-VallĂ©e jusquâĂ Roissy,
notamment ;
F
Il conviendra également de programmer et de réaliser rapidement
la suppression de la baĂŻonnette A4 / Francilienne au niveau
dâEmerainville et le contournement au nord de Roissy ;
F
Le prolongement de lâautoroute A 15 jusqu'au pĂ©riphĂ©rique est
également une nécessité.
Du point de vue des transports en commun pour les salariĂ©s, lâenjeu
consiste Ă prĂ©server un bassin dâemploi de taille maximale, afin de
faciliter lâaccĂšs des habitants Ă lâensemble du marchĂ© du travail
francilien. Or lâabsence de vĂ©ritables liaisons ferrĂ©es tangentielles en
moyenne et grande couronnes met en exergue le problĂšme de la
constitution dâun rĂ©seau rĂ©gional assurant une continuitĂ© globale,
pas seulement vers et depuis Paris, mais aussi
autour
de Paris.
Ces tangentielles ferrĂ©es doivent accompagner dâici 2030 le
dĂ©veloppement du cĆur de mĂ©tropole. La demande pour des
déplacements entre deux points de la grande couronne est en croissance
soutenue : + 12 % entre 1991 et 2001
26
Si le mode routier est appelĂ© Ă
constituer une part prépondérante des déplacements dans les zones de
moindre densité urbaine, la nécessité de pouvoir relier par le rail les pÎles
importants du cĆur de mĂ©tropole apparaĂźt Ă©vidente pour favoriser leur
dĂ©veloppement et leur mise en rĂ©seau au sein dâun mĂȘme bassin
dâemploi.
26
DâaprĂšs rapport du groupe dâexperts Iaurif, EnquĂȘte Globale Transports.
Recommandations pour les rocades ferrées :
F
La Tangentielle ferrée
Nord
est le projet dont les Ă©tudes sont les
plus avancĂ©es pour pouvoir ĂȘtre rĂ©alisĂ© dans les prochaines
années. De Sartrouville à Noisy-le-Sec, cette ligne desservira trois
dĂ©partements et un grand nombre de pĂŽles dâemploi ;
F
La Tangentielle
Sud
entre Versailles et Melun, passant par Evry
et Massy, permettra de renforcer la cohésion du CÎne Sud de
lâInnovation en assurant la liaison entre les deux principaux pĂŽles
dâemploi de lâEssonne ;
F
La Tangentielle ferrée
Est
entre Roissy-CDG et SĂ©nart, via
Marne-la-Vallée, permettra de relier entre eux des pÎles de
développement importants. Plusieurs solutions sont
envisageables, depuis lâutilisation dâemprises existantes
27
jusquâĂ
la crĂ©ation dâune voie nouvelle (projet LUTECE inscrit au SDRIF
de 1994) ;
F
La Tangentielle ferrée
Ouest
utilisera des emprises existantes
entre AchĂšres et Versailles-Chantiers. Elle est la seule qui
comprenne une courte section réalisée entre Noisy-le-Roi et
Saint-Germain-en-Laye - Grande Ceinture. Mais il est urgent de la
prolonger, afin de lui donner une vĂ©ritable rentabilitĂ©. Câest en
effet la continuité des réseaux qui fait la valeur ajoutée des
infrastructures de rocade et leur attractivité pour les voyageurs.
Recommandations pour les radiales ferrées :
Le réseau RER et Transilien centré sur la capitale devrait pouvoir
desservir des polarités assez éloignées, de maniÚre à leur permettre de
retisser des liens avec les secteurs trÚs polarisés par Paris :
F
Amélioration des RER B (projet «
RER B+
») et D, et
interconnexion (barreau de Gonesse) ;
F
Création du réseau lié au RER E qui permettra de relier 7 des 10
TEM : Le Mantois - Seine Aval, Cergy, QCA- La DĂ©fense, Roissy-
27
Projet de « Métro régional en rocade » présenté par RFF dans le cadre de sa contribution au SDRIF.
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
156
Plaine de France, Massy-Saclay-St-Quentin, Marne-la-Vallée,
lâEst Parisien ;
F
Etude du raccordement de la ligne E du RER entre Saint-Lazare
et la gare Montparnasse pouvant se prolonger Ă l'ouest (projet
ESOLE) avec un arrĂȘt sur les Champs-ElysĂ©es, permettant ainsi
de relier les pÎles en développement de l'Est et du Sud-Ouest de
la rĂ©gion au quartier d'affaires parisien par la crĂ©ation dâune
nouvelle transversale nord-est/sud-ouest ;
F
RĂ©duction des ruptures de charges entre les terminus des RER et
les réseaux (Transilien ou grandes lignes) qui desservent les
centralités de grande couronne ;
F
Amélioration de la fréquence du RER A sur le barreau de Cergy-
Pontoise ;
F
Prolongement du RER B jusquâĂ Dammartin-en-GoĂ«le ;
F
Renforcement de la qualité de service des liaisons ferroviaires
SNCF dans le Val dâOise, desservant Luzarches, Persan et
Gisors. Ces lignes connaissent actuellement des qualités de
service parmi les plus mauvaises de la région.
Recommandation pour le réseau des transports en commun en site
propre :
F
Parmi les projets envisagés, les CCI de Paris Ile-de-France
soutiennent plus particuliĂšrement un certain nombre de projets
structurants de TCSP qui permettent dâamĂ©liorer lâaccĂšs aux
zones dâemplois mal desservies :
-
la réalisation du TCSP RN 1 / RN 16 Saint-Denis/
Sarcelles,
-
le tramway Saint-Denis (Porte de Paris) / Ăpinay /
Villetaneuse,
-
une liaison Saint-Quentin-en-Yvelines / Saclay / Massy /
Orly,
-
une liaison Evry / Marcoussis / Nozay / CourtabĆuf /
Massy,
-
le prolongement du futur tramway Villejuif / Athis-Mons
jusquâĂ Juvisy-sur-Orge,
-
une liaison Evry / SĂ©nart / Melun
28
.
Recommandations en matiÚre de qualité de service des transports en
commun et dâintermodalitĂ© :
F
Au-delĂ de la rĂ©alisation dâinfrastructures nouvelles, les CCI de
Paris â Ile-de-France soulignent la nĂ©cessitĂ© dâamĂ©liorer la qualitĂ©
de service globale des transports en commun en Ile-de-France
par une augmentation constante du niveau de fiabilité, de
sécurité, de performance, de fréquence, et par une bonne
articulation entre les modes (intermodalitĂ©). Lâabsence de fiabilitĂ©
de certaines lignes de transport (RER C et D notammentâŠ)
amĂšne des salariĂ©s Ă ĂȘtre dĂ©favorisĂ©s au moment de lâembauche,
voire totalement exclus de certains emplois par manque total de
transports adaptés à leurs besoins.
F
Cette dĂ©pendance de certaines catĂ©gories sociales (liĂ©es Ă
certaines catĂ©gories dâemplois) Ă lâĂ©gard des transports en
commun peut ĂȘtre illustrĂ©e par le cas du plateau de Clichy-
Montfermeil : 52.000 habitants, dont 42% de moins de 25 ans,
mettent 90 minutes pour rejoindre la capitale alors quâils se
trouvent Ă moins de 15 kilomĂštres Ă vol dâoiseau de la place de la
République à Paris⊠Ce secteur, comme une bonne partie de la
Seine-Saint-Denis, est également trÚs mal relié au pÎle de Roissy
en plein dĂ©veloppement et pourvoyeur dâemplois de toutes
catĂ©gories. Ainsi, il sâagit dâassurer les liaisons en horaires
décalés entre les zones à fortes populations peu qualifiées du Val
dâOise et les emplois situĂ©s sur la plate-forme de Roissy-CDG ou
Ă proximitĂ©. Ce mĂȘme impĂ©ratif concerne Ă©galement lâaccĂšs aux
emplois de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise ainsi que du pĂŽle
28
Les autres projets sont dĂ©taillĂ©s lâOrientation stratĂ©gique 3.1 « Le renforcement de lâarmature urbaine
par la diversitĂ© des polaritĂ©s et lâamĂ©lioration de leur mise en rĂ©seau » et les objectifs consacrĂ©s aux
bassins de vie, au cĆur de mĂ©tropole et aux espaces centraux du cĆur de mĂ©tropole.
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
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157
Orly-Rungis. Au-delĂ de ces cas prĂ©cis, les CCI de Paris â Ile-de-
France attirent lâattention sur le fait quâil sâagit-lĂ dâune
problématique plus générale, commune à la plupart des pÎles
dâemploi franciliens.
F
Lâobjectif du maillage des TEM par des infrastructures de
transport performantes nécessite également le développement de
lâintermodalitĂ© entre les transports individuels et collectifs.
LâintermodalitĂ© entre les diffĂ©rents rĂ©seaux passe par la mise en
Ćuvre dâune politique de pĂŽles dâĂ©changes, comportant
notamment des parcs de stationnement gardiennés mais
Ă©galement la valorisation ou la crĂ©ation de pĂŽles dâĂ©changes
intermodaux, afin dâamĂ©liorer lâaccĂšs aux pĂŽles et aux centralitĂ©s
Ă©conomiques.
Prescription pour lâensemble des infrastructures de dĂ©placement :
A ce titre,
la future carte de destination générale des sols
doit faire
figurer :
F
les éventuels tracés de principe des infrastructures routiÚres et
ferroviaires qui permettront dâamĂ©liorer la desserte des polaritĂ©s
majeures (cf. objectif suivant).
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
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ORIENTATION STRATEGIQUE 3.3
Les moyens donnĂ©s Ă la mise en Ćuvre du futur
Schéma Directeur
OBJECTIF 3.3.1 :
Mettre en adĂ©quation lâensemble des
politiques rĂ©gionales et nationales dâamĂ©nagement
Le levier des Ă©quipements structurants
Le renforcement des pÎles et des centralités, en particulier dans les
territoires en retrait, peut ĂȘtre fortement soutenu par lâimplantation
dâĂ©quipements structurants. Ceux-ci constituent le levier social, politique et
urbanistique pour impulser une dynamique territoriale permettant de
susciter le dĂ©veloppement Ă©conomique, lâimplantation dâentreprises et la
crĂ©ation dâemplois.
Le cas de figure du Stade de France implanté de maniÚre volontariste sur
la Plaine Saint-Denis est un exemple dâimpulsion (associant
investissements publics et privés) nécessaire à certains territoires pour
Ă©merger.
F
Lâimplantation dâun lycĂ©e international sur Noisy-le-Grand dâici
2012
29
suscite une attente trĂšs forte dans lâest parisien. Une
revalorisation de lâimage de ce secteur pouvant favoriser
lâimplantation dâentreprises, y compris Ă©trangĂšres, en est
attendue.
F
Les CCI de Paris-Ile-de-France demandent que puisse ĂȘtre
engagĂ© lâĂ©tude de projets Ă©quivalents :
o
dans le Sud francilien, de maniĂšre Ă accompagner la
structuration du CĂŽne Sud de lâInnovation et Ă renforcer
son attractivité ;
o
dans lâEst du Val dâOise, afin de renforcer lâattractivitĂ© de
ce secteur.
F
A lâimage de la collaboration fructueuse entre lâEtat, la RĂ©gion, la
Société Disney, le SAN et les acteurs locaux à travers notamment
une convention dâamĂ©nagement
30
, des partenariats locaux entre
le secteur privé et le secteur public doivent pouvoir se nouer au
bĂ©nĂ©fice du dĂ©veloppement territorial (Val dâOise, Seine-et-
MarneâŠ).
29
La localisation a été annoncée par le Président du Conseil régional le 1
er
mars dernier aux Rencontres
de lâACTEP.
30
Cf. rapport du CESR consacrĂ© au pĂŽle urbain de Disney Val dâEurope.
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
164
Lâimplantation des lieux de formation
La cohĂ©sion sociale et la rĂ©duction dâinĂ©galitĂ©s territoriales peuvent ĂȘtre
favorisĂ©es par lâimplantation judicieuse de lieux de formation, notamment
dans les parties de lâIle-de-France mal desservies par les transports, que
ce soit en grande couronne comme en premiĂšre couronne.
LâinadĂ©quation entre la qualification des personnes Ă la recherche dâun
emploi et les emplois proposés sur un territoire donné contribue fortement
Ă la fragilisation et Ă lâexclusion sociales. En parallĂšle, les CCI
franciliennes attirent lâattention sur le fait quâun grand nombre
dâentreprises manquent de salariĂ©s ayant les qualifications quâelles
recherchent.
Inversement, certains lieux de formation sont difficilement accessibles,
mĂȘme depuis des territoires proches qui correspondent Ă leur bassin de
recrutement, alors mĂȘme quâils rĂ©pondent aux besoins locaux et/ou
régionaux des entreprises.
F
Câest en particulier le cas du site de lâUniversitĂ© de Villetaneuse
Paris-13-Nord qui accueille 14 000 Ă©tudiants dont 34 %
dâĂ©tudiants originaires de Seine-Saint-Denis et 27 % dâĂ©tudiants
du Val-dâOise. Or, lâaccessibilitĂ© en transport en commun nâest
pas à la hauteur de la fréquentation du site. Les projets de
tramway Saint-Denis â Epinay â Villetaneuse et de Tangentielle
ferrée Nord permettront de faciliter les déplacements des
Ă©tudiants et personnels de lâuniversitĂ© et dâĂ©largir son bassin de
recrutement.
Le futur schéma régional des formations devra :
- répondre aux besoins en qualification des entreprises
franciliennes en intégrant des préoccupations territoriales
(renforcement de polarités, logiques de bassins de vie,
localisation des formations courtesâŠ) ;
-
permettre la mise en Ćuvre des orientations du SDRIF.
La densification autour des pĂŽles dâĂ©changes
La politique qui consiste à appuyer les développements urbains futurs sur
les nĆuds des systĂšmes de transport urbain est mise en Ćuvre dans de
nombreuses métropoles à travers le monde. Les gares et autres espaces
dâĂ©changes sont les leviers qui permettent Ă un pĂŽle de se dĂ©velopper,
entraĂźnant avec lui un territoire plus large, et cela grĂące aux flux
engendrĂ©s par ces Ă©quipements, Ă la facilitĂ© dâaccĂšs aux Ă©quipements
proches des gares, mais aussi grĂące au repĂ©rage quâoffre, au sein dâune
agglomĂ©ration, la dĂ©nomination dâun secteur par un nom de station.
F
Parmi de multiples exemples possibles, citons lâopportunitĂ© de
développer un pÎle urbain nouveau sur Champigny-sur-Marne
(Val-de-Marne) au niveau de la gare des Boullereaux, qui se situe
en entrĂ©e de ville, Ă proximitĂ© de lâA4, en interconnexion avec la
ligne RER E et lâarrivĂ©e prĂ©vue du Trans-Val-de-Marne : autant
dâatouts Ă valoriser.
Ce principe qui devrait constituer lâun des fondements du nouveau SDRIF
nécessitera également de trouver sa déclinaison dans les prochains
PDUIF et dans le futur schéma régional des infrastructures et des
transports.
Mise en cohérence des différents schémas régionaux
La mise en cohérence des priorités mises en avant dans les divers
schémas régionaux avec les priorités du développement social et
économique affichées en amont dans le SDRIF est une nécessité. De
mĂȘme, lâensemble des dispositifs publics dâorganisation et
dâamĂ©nagement du territoire doit ĂȘtre mis en compatibilitĂ© afin de
demeurer lisible et de permettre la mise en Ćuvre de synergies locales.
F
Câest en particulier le cas pour le SchĂ©ma rĂ©gional touristique, le
SchĂ©ma rĂ©gional dâĂ©quipement hospitalier et le SchĂ©ma rĂ©gional
dâĂ©quipement commercial.
F
Dans le cadre des outils nĂ©cessaires Ă la mise en Ćuvre du
SDRIF, les CCI de Paris Ile-de-France rappellent la nécessité
dâĂ©laborer deux nouveaux schĂ©mas rĂ©gionaux : lâun concernant la
logistique, le second les ZAE.
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
Septembre 2006
165
OBJECTIF 3.3.2 :
Garantir la prise en compte de lâactivitĂ©
Ă©conomique
31
dans la future carte de destination générale des
sols
Les CCI de Paris â Ile-de-France demandent que la question Ă©conomique
soit abordée à travers la carte de destination générale des sols.
Ceci suppose préalablement que cette carte existe bien dans le futur
SDRIF. Elle paraĂźt dâautant plus nĂ©cessaire que les SchĂ©mas de
COhĂ©rence Territoriale (SCOT) ne sont plus soumis Ă lâobligation de
comporter une carte de destination générale des sols.
Contrairement Ă lâactuelle carte rĂ©gionale de destination gĂ©nĂ©rale des
sols, qui ne précise aucun zonage à dominante économique (excepté
celui pour lâactivitĂ© agricole), les CCI franciliennes prĂ©conisent que dans
certains cas, lâaffectation des espaces urbanisables soit prĂ©vue
32
. Ceci
doit permettre :
Â
dâĂ©viter des conflits dâusage du sol,
Â
de
pouvoir répondre aux nouveaux besoins des entreprises
,
Â
dâorganiser les filiĂšres ou des secteurs Ă©conomiques (logistique,
industrie, etcâŠ),
Â
de garantir lâaffectation de territoires stratĂ©giques pour lâactivitĂ©
Ă©conomique.
Au titre de « lâespace urbanisable » classĂ© actuellement dans le SDRIF,
les CCI de Paris â Ile-de-France proposent de pouvoir le destiner Ă :
Â
de lâespace urbanisable Ă dominante Ă©conomique
;
Â
de lâespace urbanisable sans destination spĂ©cifique
(au sens
dâespace
totalement
urbanisable, en faisant disparaĂźtre la
catĂ©gorie actuelle dâespace « partiellement urbanisable »). Ceci
31 Cf. le
schéma des propositions pour la future carte de destination générale des sols.
32 « Urbanisables » ne signifiant pas forcĂ©ment Ă terme quâils seront urbanisĂ©s. De plus, il est possible de
maintenir la distinction entre « partiellement urbanisable » et « urbanisable ».
permettrait, dans une logique de subsidiarité, de laisser aux
SCOT - qui sâinscrivent sur une Ă©chelle de territoire plus locale - le
choix de lâaffectation du sol ;
Â
de lâespace urbanisĂ©,
Â
de lâespace paysager ou espace vert,
Â
de lâespace Ă©conomique Ă vocation agricole.
Lâobjectif est Ă©galement de mieux rĂ©pondre aux nouvelles exigences et
aux nouveaux besoins pour le développement économique. Cela
nécessite de pouvoir urbaniser de nouveaux espaces. A ce titre,
« lâespace paysager ou espace vert » et « lâespace agricole » du SDRIF
pourraient ĂȘtre destinĂ©s Ă :
Â
de lâespace urbanisable Ă dominante Ă©conomique
;
Â
de lâespace urbanisable sans destination spĂ©cifique
(au sens
dâespace
totalement
urbanisable, en faisant disparaĂźtre la
catĂ©gorie actuelle dâespace « partiellement urbanisable »), afin de
permettre aux SCOT de mettre en Ćuvre les solutions les plus
adaptées ;
Â
de lâespace paysager ou espace vert ;
Â
de lâespace Ă©conomique Ă vocation agricole.
Enfin, lâenjeu pour le prochain SDRIF est Ă©galement de pouvoir rĂ©pondre
aux besoins de souplesse et de flexibilitĂ© nĂ©cessaires Ă lâimplantation des
activitĂ©s Ă©conomiques. Dans ce cadre, les CCI de Paris â Ile-de-France
souhaitent conserver lâaffectation actuelle dâ« espace urbanisĂ© » qui ne
contraint pas la localisation de lâactivitĂ© Ă©conomique dans le territoire mais
la laisse sâimplanter dans le tissu urbain existant - ou futur. Lâobjectif du
SDRIF devient dans ce cas un simple enjeu quantitatif de foncier
économique. Au nom du principe de subsidiarité, les enjeux de
localisation de lâactivitĂ© Ă©conomique reviennent logiquement aux autres
documents locaux de planification (SCOT, PLU,âŠ) qui sont plus aptes Ă
répondre aux fluctuations des besoins.
A ce titre, les CCI franciliennes préconisent que la catégorie actuelle de
destination des sols « espace urbanisé » puisse demeurer.
Contribution des CCI de Paris - Ile-de-France à la révision du SDRIF
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