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Les hérétiques


Les Eglises orientales
Les nestoriens essaiment jusqu'en Inde

Au Ve siècle, Nestorius, évêque de Constantinople, est accusé d'affirmer que le Christ est constitué de deux personnes - l'une divine, l'autre humaine - et de considérer Marie comme la mère de l'homme Jésus. Une réflexion irrecevable pour Cyrille, l'évêque d'Alexandrie. S'ensuit un conflit théologico-politique qui n'empêchera pas la doctrine de s'exporter.

Par Jacques-Noël Pérès

Moi, je ne puis donner le nom de Dieu à quelqu'un âgé de deux ou trois mois ! » Qui donc s'exprime ainsi, semblant réfuter sans autre forme de procès le mystère de Noël ? C'est l'évêque de Constantinople, Nestorius. Un personnage des plus importants dans l'Eglise de cette première moitié du Ve siècle, et même dans l'Empire byzantin, lui qui a la charge pastorale de la capitale impériale. Une telle affirmation ne peut passer inaperçue et ses ennemis ne se font pas faute ni de colporter ses propos, ni de les expliquer à leur manière. En particulier, ils veulent y voir soit un refus de la réalité de l'incarnation de Dieu en l'homme Jésus né à Bethléem, soit un relent de cette hérésie du siècle précédent, l'adoptianisme, qui enseigne, comme son nom le suggère, que Jésus a été adopté comme Fils par Dieu au moment de son baptême, par exemple, lorsqu'une voix se faisant entendre du ciel proclamait : « Tu es mon Fils bien-aimé » (Mc 1, 11). Nestorius se défendra plus tard, après sa condamnation, de telles accusations. Ce qu'il prêche, explique-t-il, ce n'est pas comme on le prétend alors, que Jésus-Christ, âgé de deux ou trois mois, n'est pas Dieu, mais en revanche que le Christ qui est Dieu, ne peut pas être né ! Au fond, il veut défendre la majesté divine et non pas décrier la divinité de celui que les Mages sont venus d'Orient adorer. Mais ses opposants ne l'entendent pas de cette oreille. Pourquoi ?

C'est qu'en ne se résignant pas à prêcher que Dieu ait été un bébé, Nestorius conteste cette autre affirmation qui en est le corollaire : la Vierge Marie est la mère de Dieu. Or, c'est là toucher à la piété et à l'expression de la foi populaire et s'aliéner un grand nombre de gens. En vérité, Nestorius ne nie pas que Marie puisse d'une certaine manière être appelée mère de Dieu, puisqu'en Jésus Dieu s'est incarné. Mais justement, Jésus-Christ est Dieu fait homme. En conséquence, pense Nestorius, dire seulement que Marie est mère de Dieu, c'est passer sous silence le fait qu'elle soit aussi et simultanément la mère de l'homme. Pour cette raison, il préfère plus simplement dire qu'elle est la mère du Christ, celui-ci étant dans le mystère de Noël à la fois Dieu et homme !

Cette doctrine, qui insiste sur la réalité présente des deux natures - divine et humaine - en Jésus-Christ est appelée dyophysisme, ou improprement nestorianisme. Improprement, car Nestorius n'en est pas le principal théologien, quoiqu'il ait été, parce qu'évêque de Constantinople, le plus en vue. Cette doctrine est issue de la réflexion théologique de ce qu'il est convenu d'appeler l'école d'Antioche. Dans le premier tiers du IVe siècle, l'évêque Eustathe d'Antioche (  vers 337), s'est élevé contre une lecture trop littérale d'un verset de l'Evangile selon Jean, qui affirme que « le Verbe fut chair » (Jn 1, 14), qui induirait l'idée que dans l'incarnation la nature divine ne serait unie, non à une personne humaine complète, formée d'une chair et d'une âme conformément à l'anthropologie d'alors, mais à un corps sans âme. Eustathe soutient que c'est un homme complet que le Verbe, le Logos , a « assumé » ; « il s'est bâti un temple », écrit-il encore, ce temple étant l'homme Jésus, né à Bethléem avec un corps et une âme, dans lequel réside le Verbe, c'est-à-dire le Christ préexistant. Dans la seconde moitié du siècle, un autre théologien d'Antioche devenu évêque de Tarse, Diodore (  392), reprend cette idée et la développe, mais il est, à propos du Christ, conduit à parler « d'un seul qui est composé » et on lui reprochera dès lors d'enseigner deux fils, celui engendré du Père de toute éternité et celui né de Marie dans le temps, ce dont il se défendra non sans véhémence. Venant après Diodore, l'évêque Théodore de Mopsueste (  428) est le grand théologien de l'école d'Antioche. On lui donnera d'ailleurs le surnom de l'Interprète, celui qui, dans sa doctrine, interprète aux mieux les données de l'Ecriture Sainte. Ses Homélies catéchétiques ont été conservées en syriaque et sont une source inestimable pour comprendre le dyophysisme. Théodore sait quelles sont les critiques adressées aux Antiochiens, en particulier celle de diviser le Christ. Aussi non seulement est-il sur ses gardes, mais encore il contre-attaque : « Ce n'est pas, en effet, parce que nous disons deux natures que nous sommes contraints de dire deux maîtres ou deux fils, ce qui serait d'une naïveté extrême : car tous ceux qui en quelque chose sont deux et un en quelque chose, leur conjonction, qui les fait un, n'anéantit pas la distinction des natures. » Et Théodore alors de prendre l'exemple de l'époux et de son épouse, qui sont distincts, homme et femme, et pourtant dans leur couple unique ne sont plus deux, mais un ! Surtout, Théodore de Mopsueste souligne combien il est important que Jésus, qui pour nous sauver doit être semblable à nous, ait exprimé une volonté humaine, qu'il ait accompli des opérations humaines et qu'il ait été soumis aux passions humaines ; en ce sens, Théodore est bien le théologien de l'âme du Christ.

On vient d'entendre Théodore de Mopsueste parler de « conjonction ». Appliqué aux deux natures du Christ, humaine et divine, ce terme est l'objet de la plus vive réprobation de ceux qui estiment qu'il faut s'exprimer en terme d'« union », la conjonction risquant de n'être qu'un collage, au mieux une association, sans réalité essentielle. A la tête des opposants, l'évêque d'Alexandrie, Cyrille, qui succède à son oncle Théophile dans des conditions qui restent douteuses. On peut penser qu'aux contestations théologiques s'ajoutent chez lui des mobiles de politique ecclésiastique. Trop heureux d'en découdre avec Nestorius, qui occupe le siège épiscopal de la capitale et lui fait de l'ombre, Cyrille le dénonce comme le continuateur de Théodore. Il écrit à l'empereur Théodose II, à l'impératrice Eudoxie, ainsi qu'aux soeurs de l'empereur, sans oublier le pape Célestin. Il adresse à ce dernier un recueil d'homélies de Nestorius, traduites par ses soins de grec en latin pour être sûr qu'il comprenne ce dont il s'agit ! Il ameute le monde romain tout entier. Et il décrète : « Si quelqu'un, au sujet de l'unique Christ, divise les hypostases après l'union, les conjuguant selon la seule conjonction de la dignité, de la souveraineté ou de la puissance, et non plutôt par la rencontre selon une union physique, qu'il soit anathème. » Au fond, j'aurais pour ma part tendance à dire que Cyrille, à propos du Christ, envisage d'abord sa personne, tandis que Nestorius et les Antiochiens envisagent d'abord les deux natures.

En 430, un concile romain condamne Nestorius, bientôt suivi par un autre concile régional, tenu cette fois à Alexandrie. Mais le 19 novembre 430, Théodose II en accord avec son collègue d'Occident, Valentinien III, convoque un concile à Ephèse pour la Pentecôte 431 qui, dans le but de rétablir la concorde dans l'Eglise, devra réunir tous les évêques : « La chose nous tenant fort à coeur, nous ne tolérerons pas que quiconque s'abstienne sans autorisation. Ni devant Dieu ni devant moi-même, les absents ne trouveront d'excuse. » Pour bien manifester l'auguste volonté, le commandant de la garde, Candidien, comte des Dévots Domestiques, y représentera l'autorité impériale. A vrai dire, les choses se passent bien différemment de ce que Théodose escompte. Si Cyrille, accompagné d'une suite nombreuse d'évêques et de moines égyptiens, arrive assez rapidement par bateau, les Antiochiens venant par voie terrestre rencontrent plus de difficultés pour rallier Ephèse. Aussi, en leur absence, c'est-à-dire celle de ceux susceptibles de défendre la conception de Nestorius, Cyrille décide d'ouvrir le concile, le 21 juin. Nestorius, qui craint les moines égyptiens prêts à faire le coup de poing, n'y paraît pas. Cela n'empêche pas qu'il soit déclaré déchu de l'épiscopat et condamné. Amer, il écrira plus tard, laissant entendre quelle fut la triste réalité, la triste iniquité de ce conciliabule cyrillien : « [Cyrille] constituait tout le tribunal, car tout ce qu'il disait, tous le disaient en même temps et, sans aucun doute, sa personne leur tenait lieu de tribunal. [...] Il a réuni ceux qui lui plaisaient, les éloignés et les proches, et s'est constitué tribunal. Je fus convoqué par Cyrille qui a réuni le concile ; par Cyrille qui était le chef. Qui était juge ? Cyrille. Quel était l'accusateur ? Cyrille. Qui était évêque de Rome ? Cyrille. Cyrille était tout. »

Parvenant enfin à Ephèse à la fin du mois de juin, l'évêque Jean d'Antioche réunit ses partisans avec le comte Candidien, dans un autre conciliabule, qui évidemment réprouve ce que les cyrilliens ont fait... et qui condamne ceux-ci ! S'ensuivent des rixes jusque dans les rues d'Ephèse. L'empereur se fâche, annule tout ce qui a été décidé et interdit aux évêques de quitter Ephèse dans ces conditions. Début juillet, les légats romains étant maintenant présents, Cyrille réunit à nouveau les gens de son parti, qui excommunient Jean, tandis qu'en août Jean d'Antioche, réunit les Antiochiens, qui excommunient Cyrille ! Envoyé à Ephèse pour y rétablir l'ordre, un très haut fonctionnaire, Jean, comte des Largesses Sacrées, y arrive porteur d'une lettre impériale qui annonce que Cyrille et Nestorius, ainsi que l'évêque d'Ephèse, Memnon, sont déposés. Le lendemain, tous trois sont mis en état d'arrestation et placés sous bonne garde. Seul des trois, Nestorius demeurera en exil jusqu'à la fin de ses jours, vers 451.

Si on en était resté là, ce concile d'Ephèse mériterait-il d'être compté le troisième parmi les conciles oecuméniques ? Certainement pas. Fort heureusement, peu de temps après, en 433, Jean d'Antioche reprend dans une lettre qu'il adresse à Cyrille une confession de foi rédigée selon toutes vraisemblances par l'évêque Théodoret de Cyr, l'un des grands théologiens du parti antiochien. En recevant cette lettre, Cyrille s'exclame avec le Psalmiste « Que les cieux se réjouissent et que la terre exulte » (Ps 96, 11), et accepte finalement cette confession de foi, qui sera par la suite regardée comme la décision dogmatique issue du concile d'Ephèse : « Des deux natures, l'union s'est faite. » Comme à Alexandrie, on précise qu'il s'agit d'une union, dans laquelle les propriétés de chacune des natures humaine et divine s'applique réciproquement à l'homme et à Dieu dans l'incarnation (c'est ce qu'il est convenu d'appeler la communication des idiomes), de manière à ce qu'il n'y ait qu'un seul Fils, ce qui permet de dire que Marie est mère de Dieu. Comme à Antioche, on insiste sur le fait que Jésus, s'il est certes Dieu parfait, est homme parfait et que son incarnation, qui maintient la dualité des natures, est la condition du salut du genre humain, et que ce n'est que parce que le Verbe de Dieu s'est fait homme, que l'on peut dire que Marie est mère de Dieu.

Dans chaque parti, les plus intransigeants crient à la trahison. Jean d'Antioche meurt en 442, Cyrille d'Alexandrie en 444, Nestorius est relégué dans la Grande Oasis (en Egypte). C'est alors qu'un archimandrite de Constantinople, Eutychès, parrain de l'eunuque Chrisaphe, le conseiller écouté de l'empereur, sous prétexte de défendre la pensée de Cyrille, prêche que dans l'union en Jésus-Christ, la nature divine absorbe en quelque sorte la nature humaine, à telle enseigne que si le Christ est bien de deux natures, dans son incarnation il n'est plus qu'en une seule nature ; c'est ce que l'on appelle le monophysisme. Déposé et excommunié fin 448, Eutychès enrage.

Un nouveau concile est convoqué à Ephèse et s'ouvre le 8 août 449. Présidé par le très cyrillien Dioscore d'Alexandrie, il n'est, aux dires du pape Léon le Grand, qu'un brigandage - c'est d'ailleurs sous ce nom qu'il est connu : le brigandage d'Ephèse. Pour y porter remède, un concile oecuménique est réuni à Chalcédoine du 8 au 25 octobre 451, convoqué par le nouvel empereur, Marcien, sur lequel Eutychès ne peut plus compter. En réhabilitant Théodoret de Cyr et d'autres, le concile semble faire la part belle aux « nestoriens », ce qui est inadmissible aux tenants de la pensée de Cyrille. Surtout, le concile de Chalcédoine promulgue une très importante définition de foi, qui tranche la question des natures du Christ, en affirmant que le Christ est reconnu « en deux natures sans confusion, sans mutation, sans division et sans séparation, la différence des natures n'étant nullement supprimée à cause de l'union ».

Plusieurs Eglises, pour diverses raisons, parfois davantage dues aux circonstances politiques qu'à une véritable affirmation théologique, n'accepteront pas la définition de Chalcédoine et seront par la suite réputées monophysites (voir p. 60). Les dyophysites approuvent ce qui a été fait à Chalcédoine mais ils rejetteront le cinquième concile oecuménique, réuni par l'empereur Justinien en 553 à Constantinople. Ce concile condamne injustement selon eux trois docteurs antiochiens, Théodore de Mopsueste Théodoret de Cyr et Ibas d'Edesse, tous trois morts depuis longtemps. Il faut noter que si les écrits seuls de Théodoret et d'Ibas sont condamnés, ce sont les écrits et la personne de Théodore de Mopsueste qui le sont. Ce dernier eut ainsi le triste privilège d'être le premier mort dans la paix de l'Eglise à avoir été ensuite réprouvé, ce dont nul n'a à être fier. Quoi qu'il en soit, la christologie dyophysite a continué d'être enseignée et professée dans l'Eglise de l'Orient, dont le patriarche ou catholicos, le primat et chef spirituel, était l'évêque de Séleucie-Ctésiphon.

Cette Eglise a été étonnamment missionnaire, établissant des communautés toujours plus loin vers l'Extrême-Orient. Ainsi, entre 520 et 525, le voyageur nestorien Cosmas Indikopleustès rencontre des chrétiens à Ceylan et sur la côte de Malabar en relation avec l'Eglise de Perse. Au milieu du VIIe s., le catholicos Isho'yahb III charge le métropolite Syméon de Rewardashir, proche du golfe Persique, d'avoir souci des communautés indiennes, lesquelles auront leur propre métropolite au siècle suivant. Les Huns blancs ou Hephtalites, établis en Bactriane, quant à eux, demandent un évêque en 549. Samarkand deviendra évêché peut-être dès le VIe siècle, en tout cas au VIIe siècle. On signale la construction d'une église par des chrétiens nestoriens en 635, à Tch'ang-ngan en Chine, année où l'empereur T'ai-tsong promulgue en leur faveur un édit tout de tolérance. En 781, les nestoriens élèvent une stèle haute de 2,36 m à Si-ngan-fou (capitale de l'empire des Tang), portant une inscription en chinois et en syriaque, preuve de l'existence d'une Eglise à cette date dans l'Empire du Milieu - le Musée Guimet à Paris en possède une copie. Le catholicos entretient une volumineuse correspondance avec ces communautés éloignées, qui célèbrent la liturgie en syriaque, afin de maintenir l'unité de foi. A la fin du XIIIe siècle, le Mongol Yahballaha III est élu catholicos. Il est chargé d'une mission diplomatique auprès des rois d'Angleterre, Edouard Ier, et de France, Philippe le Bel, pour traiter une alliance destinée à vaincre la puissance islamique en Orient, mais il est éconduit. Est-ce l'échec de son ambassade, qui conduit le jeune ilkhan Ghâzan à se convertir à l'islam ?

Les fidèles de l'Eglise de l'Orient sont aujourd'hui appelés chaldéens et Mar Denkha IV, leur patriarche, est une haute figure très oecuménique.

Il existe, à Trichur, en Inde, une Eglise syro-chaldéenne indépendante. Contraints par les événements politiques et par le contexte économique à quitter leur berceau irakien, nombreux sont ceux du Proche-Orient à avoir gagné l'Amérique et l'Europe, surtout la France. Savons-nous leur prêter attention ?


Repères
431
Concile d'Ephèse pour rétablir la concorde dans l'Eglise.
433
Confession de foi de Jean d'Antioche : « Des deux natures l'union s'est faite. »
451
Concile oecuménique de Chalcédoine.


Comprendre
Hypostases
Chacune des trois personnes de la Trinité en tant que substantiellement distincte des deux autres.
Dyophysisme
Doctrine théologique de l'école d'Antioche qui insiste sur la réalité présente des deux natures de Jésus-Christ, divine et humaine.
Monophysisme
Doctrine qui ne reconnaît qu'une seule nature dans le Christ, la nature divine absorbant la nature humaine. Condamnée par le concile de Chalcédoine en 451.



© Historia Thématique - 01/03/2003 - 082 - Rubrique Les hérétiques - P 56 - 2692 mots - Dossier : Jacques-Noël Pérès

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