TOKYO EYES (1998)

Genre : Drame / Romance / Thriller
Cat : -
De : Jean-Pierre Limosin
Avec : Takeda Shinji, Yoshikawa Hinano, Mizushima Kaori, Sugimoto Tetta, Osugi Ren, Morooka Moro, Kitano Takeshi
Vidéo 1.85:1 - 16/9 anamorphique
Audio Japonais – Dolby Digital 4.0
Français – Dolby Digital 4.0
Sous-Titres Français amovibles
Bonus - Bande annonce
- Les origines du manga
- Voyages, voyages : documentaire de J.P. Limosin
Présentation Menus animés musicaux
Chapitrage
Edition Tf1 Vidéo
Format PAL
Zone 2
Prix Conseillé 25 €
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SCENARIO :

Un étrange trouble habite la capitale nippone depuis plusieurs jours : un jeune homme, surnommé « le bigleux » en raison de ses épaisses lunettes, défraie la chronique en tirant sur des gens à bout portant, sans raison apparente.
La jeune Hinano, dont le frère est policier, a entraperçu le portrait robot de l’intéressé, et acquière bientôt la certitude d’avoir déjà vu ce « bigleux » sur la ligne de métro qu’elle emprunte chaque matin. Elle se met en tête de retrouver toute seule l’énigmatique personnage…


COMMENTAIRES :

DARTH-OLI : Tokyo Eyes est une co-production franco-japonaise, chose assez réjouissante pour que je le souligne dès à présent. Jean-Pierre Limosin, le réalisateur, est en effet français, et il aime le Japon. Il a ainsi réalisé un documentaire très riche sur Tokyo (proposé sur le dvd), ainsi qu’un portrait de Kitano Takeshi intitulé « Takeshi Kitano, l’imprévisible ». J.P. Limosin aime donc le Japon, c’est un fait, mais la manière dont il en parle est (parfois) un peu maladroite, en tous les cas caricaturale, en plusieurs occasions. La jolie Hinano (l’actrice principale) est ainsi un pur produit du phénomène « idole », Takeda Shinji incarne un jeune homme qui ressemble plus ou moins à un « otaku » (mais on n’atteint jamais, fort heureusement, la consternation du pauvre reportage qu’avait réalisé J.J. Beinex sur le sujet), les salary men s’endorment dans les métros, un videur de boite de nuit est surpris en train de jouer avec une Gameboy, etc. Quelques portes ouvertes sont ainsi enfoncées, mais tout cela semble fait avec un soupçon de naïveté qui laisse finalement une bonne impression, malgré ce petit goût d’inachevé qui survit à la fin du film.
Malgré ces quelques défauts (et un ou deux autres), j’ai aimé Tokyo Eyes. J’ai accroché à cette jolie ballade dans Tokyo et dans les cœurs de sa jeunesse idéaliste, j’ai aimé le jeu totalement en roue libre de la jeune Hinano (difficile de faire plus naturel) ainsi que les apparitions courtes mais savoureuses de poids lourds du genre (Kitano, Osugi Ren, Morooka Moro). Plus curieusement, j’ai également apprécié la musique techno présente tout au long du film (alors que j’accroche moyennement à ce style en règle générale), j’ai trouvé qu’elle s’adaptait parfaitement aux situations et à l’ambiance, ce qui m’a fait d’autant plus regretter que la scène de la boite de nuit (absolument pas originale) soit à ce point manquée.
Un bon film malgré tout. 8/10