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le 17 mai 1993
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Sous le masque : Eric Schmitt

SOUS la cagoule qu’il n’a jamais quittée, Eric Schmitt. Le preneur d’otages était inscrit au chômage depuis un an environ, à l’ANPE de Béziers. Employé par une société d’informatique en région parisienne, où il a vécu la plupart du temps dans les années soixante-dix, il était revenu à Béziers ouvrir une société d’informatique qui avait été mise en faillite au bout de quatre ans.

Sans emploi, âgé de quarante-deux ans, il s’était domicilié à Cers, chez ses parents, pour s’inscrire à l’ANPE de Béziers où vit sa soeur, coiffeuse, dont il était très proche. Il était venu passer un week-end chez ses parents le mois dernier. Selon le voisinage, sur la petite place du village de Cers où les Schmitt sont arrivés d’Algérie en 1963 avec leurs trois enfants - dont Eric, le cadet -, il rapportait parfois à ses amis du poisson, résultat de ses longues journées consacrées à la pêche, occupation principale de ses brefs séjours.

« Il n’habitait pas là en permanence depuis son départ à Paris, début 1970 », précise une voisine, pour expliquer le peu de renseignements fournis sur cet « enfant du pays, grand, brun, aux cheveux coupés courts », « discret ». On plaint aujourd’hui les parents « si courtois ». Ces derniers ont été informés du rôle de leur fils dans la nuit de vendredi à samedi et la mère aurait fait un léger malaise cardiaque.

Depuis le dénouement du drame, on s’attache à cerner la personnalité d’Eric Schmitt. Pour le médecin psychiatre, Gilles Nakab, qui se trouvait avec les hommes du RAID, le ravisseur « se sentait investi d’une mission, et l’argent ne semblait pas être sa motivation principale ». « C’est un personnage froid, déterminé, mais qui était très calme. Il n’a jamais été nerveux et n’a jamais dit un mot de trop. » Cette pathologie correspondrait à celle d’un homme « qui cherche à mener à bien une mission, c’est évident », poursuit le Dr Nakab. « Dans tous les cas, il était très gentil avec les enfants, ne les a en aucun cas menacés et il a même joué avec eux ». Point de vue corroboré par le témoignage d’Evelyne Lambert, le médecin-capitaine des sapeurs-pompiers de Paris : « Il était déterminé, très structuré, sa parole était cohérente, son vocabulaire correct. Il était poli, voire obséquieux. Parfois, il était atteint de bouffées délirantes. » Les experts parlent à son propos de délire paranoïaque.

B. D. (avec l’AFP).

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