Historique de l'INSEP en quelques dates

 

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(Extraits de "L'I.N.S.E.P. de la gymnastique joinvillaise aux sports contemporains" par Pierre Simonet. - Éditions Gérard Klopp, Parc de Berlange, 57140 Woippy)

1852 L'ÉCOLE NORMALE DE GYMNASTIQUE DE JOINVILLE-LE-PONT s'installe à la Redoute de la Faisanderie avec pour objet la préparation du soldat. Très rapidement, l'École s'agrandit en s'installant dans la fortification jumelle, la redoute de Gravelle.
1872 L'École devient ÉCOLE NORMALE DE GYMNASTIQUE ET D'ESCRIME DE JOINVILLE-LE-PONT après création d'une division d'escrime installée dans les baraquements du camp de Saint-Maur.

Escrimeurs de la division d'escrime photographiés en juin 1890 par la Société d'excursion des amateurs de photographie. Escrimeurs de la division d'escrime photographiés en juin 1890 par la Société d'excursion des amateurs de photographie.

1902 En août 1902, Georges Demenÿ, ancien préparateur d'Étienne-Jules Marey à la station physiologique du Parc des Princes, est nommé à la direction du laboratoire de Physiologie de l'École.

L'entrée du Camp de saint-Maur vers 1900, à l'emplacement de l'actuel établissement. L'entrée du Camp de Saint-Maur vers 1900, à l'emplacement de l'actuel établissement.

L'entrée du Camp de saint-Maur vers 1910, à l'emplacement de l'actuel établissement.L'entrée du Camp de Saint-Maur vers 1910, à l'emplacement de l'actuel établissement.

Georges Demenÿ. L'ancien préparateur d'Etienne-Jules Marey à la station physiologique du Parc des Princes assure la direction de la chaire de physiologie à l'Ecole de Joinville de 1902 à 1907. Georges Demenÿ. L'ancien préparateur d'Etienne-Jules Marey à la station physiologique du Parc des Princes assure la direction de la chaire de physiologie à l'Ecole de Joinville de 1902 à 1907.

Chronophotographie sur plaque de verre réalisée par Georges Demenÿ montrant un saut à la perche (vers 1905). Chronophotographie sur plaque de verre réalisée par Georges Demenÿ montrant un saut à la perche (vers 1905).

Exercices à la barre suédoise (1900-1910) photo 1. Exercices à la barre suédoise (1900-1910) photo 1.

Exercices à la barre suédoise (1900-1910) photo 2. Exercices à la barre suédoise (1900-1910) photo 2.

Exercices à la barre suédoise (1900-1910) photo 3. Exercices à la barre suédoise (1900-1910) photo 3.

Exercices à la barre suédoise (1900-1910) photo 4. Exercices à la barre suédoise (1900-1910) photo 4.

1914 Fermeture pour faits de guerre
1916 l'École de Joinville reprend son fonctionnement sous le nom de Centre d'Instruction Physique.

Position de garde en escrime à la baïonnette. A la réouverture de l'Ecole en 1916, cette discipline est officiellement enseignée à Joinville Position de garde en escrime à la baïonnette. A la réouverture de l'Ecole en 1916, cette discipline est officiellement enseignée à Joinville.

1920 L'ancien hôpital cédé par la Croix-Rouge canadienne à la France, contigu à la redoute de Gravelle, est mis à la disposition de l'École.

Le camp des Canadiens Le camp des canadiens. En 1922, l'Ecole de Joinville s'agrandit et s'installe dans les locaux de l'ancien hôpital construit pendant la guerre de 1914-1918 par la Croix Rouge canadienne et cédé à la France après le conflit.

1925 L'École de Joinville se voit confirmée dans sa vocation nationale en devenant ÉCOLE SUPERIEURE d'ÉDUCATION PHYSIQUE de JOINVILLE-le-PONT.
1934 Ouverture d'un concours d'architecture pour l'édification d'un Centre national d'Éducation Physique, à la fois civil et militaire.

Maquette du Centre National d'Education Physique et de Sports (fin des années 30). Maquette du Centre National d'Education Physique et de Sports (fin des années 30).

1936 Le jury du concours couronne une équipe de trois architectes : MM. Bovet, Berthelot et Cuzols.
1937 Pose de la première pierre du Centre national d'Éducation Physique par Léo Lagrange.

Léo Lagrange (1900-1940) Léo Lagrange (1900-1940). Sous-secrétaire d'Etat à l'Education Physique, Sports et Loisirs dans le gouvernement du Front Populaire, mort au champ d'honneur en juin 1940. Le 1er septembre 1937, il avait posé la première pierre de l'actuel établissement.

1939 Avec la guerre, l'École de Joinville ferme ses portes. C'est la fin d'une époque qui fit d'elle, à travers la fameuse "Méthode Française" élaborée entre 1925 et 1930, l'unique école de formation des cadres sportifs de la Nation.
1940 Sous le régime de Vichy un Institut National d'Éducation Générale est créé. Destiné à diffuser la doctrine dite d'Éducation Générale et Sportive, il coiffe :

l'École Normale d'Éducation Physique, installée à Paris ;

Un groupe d'élèves et de personnels entoure le directeur Ernest Loisel Un groupe d'élèves et de personnels entoure le directeur Ernest Loisel (au deuxième rang à partir du bas) encadré par deux militaires. On reconnait également Maurice baquet, directeur technique.

le Collège national de Moniteurs et d'Athlètes (CNMA), implanté à Antibes.

Leçon d'éducation physique sur le stade du Fort Carré à Antibes Leçon d'éducation physique sur le stade du Fort Carré à Antibes où le CNMA, créé sous le régime de Vichy, s'installe de janvier 1942 à mars 1943.

1943 Le C.N.M.A. est transféré d'Antibes à la Redoute de la Faisanderie.
1945 Tous les établissements antérieurs sont dissous. Ils font place à :

l'INSTITUT NATIONAL DES SPORTS, créé en 1945 sur l'emplacement du Camp de Saint-Maur. Élie Mercier en est le premier Directeur;

Leçon d'éducation physique sur le stade du Fort Carré à Antibes La construction de l'INS à la fin des années 40. les bâtiments G, H et I.

Elie Mercier, ancien capitaine instructeur à l'Ecole de Joinville, sera le premier directeur de l'INS (1945-1948). Elie Mercier, ancien capitaine instructeur à l'Ecole de Joinville, sera le premier directeur de l'INS (1945-1948).

Elie Mercier, ancien capitaine instructeur à l'Ecole de Joinville, sera le premier directeur de l'INS (1945-1948). La première photographie de l'INS (janvier 1945). Elie Mercier, entouré de son équipe, reçoit le grand champion suisse, le Dr Paul Martin, médaille d'argent du 800 mètres aux JO de paris en 1924.

deux ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES D'ÉDUCATION PHYSIQUE chargées de former des professeurs d'éducation physique pour les Lycées, l'une à Gravelle pour les hommes, l'autre à Châtenay-Malabry pour les femmes);

L'ENSEP jeunes gens à la Redoute de Gravelle L'ENSEP jeunes gens à la Redoute de Gravelle. Des classes d'application en cours d'éducation physique (vers 1950).

Leçon à l'Ecole Normale d'Education Physique jeunes filles de Châtenay-Malabry (vers 1950). Leçon à l'Ecole Normale d'Education Physique jeunes filles de Châtenay-Malabry (vers 1950).

deux ÉCOLES de MAÎTRES et MAÎTRESSES d'ÉDUCATION PHYSIQUE.

1952 Inauguration de l'INS par Vincent Auriol, Président de la République.

Photographie noir et blanc : Inauguration de l'INS, le 6 juin 1952. Accompagné par Gaston Roux, André Marie, René Pléven et Jean Masson, Vincent Auriol, président de la République, est accueilli sur l'actuelle esplanade d'entrée. Inauguration de l'INS, le 6 juin 1952. Accompagné par Gaston Roux, André Marie, René Pléven et Jean Masson, Vincent Auriol, président de la République, est accueilli sur l'actuelle esplanade d'entrée.

Photographie noir et blanc : durant l'inauguration de l'INS, le 6 juin 1952, Vincent Auriol signe le livre d'or. Durant l'inauguration de l'INS, le 6 juin 152, Vincent Auriol signe le livre d'or.

1953 Le CREPS de l'Académie de Paris est intégré à l'INS par Décret et s'installe à la Redoute de la Faisanderie (jusqu'en 1966).
1955 L'École Normale Supérieure d'Éducation Physique de garçons s'implante sur le site de l'INS.
Création du Groupement sportif interarmées de Joinville (GSIJ), qui est installé dans la Redoute de Gravelle
1956 La statue Héraklès archer, d'Auguste Bourdelle, est installée sur l'esplanade d'entrée de l'établissement, pour une exposition temporaire !

La sculpture d'Héraklès archer, d'Antoine Bourdelle est, depuis 1956, le symbole de l'établissement. La sculpture d'Héraklès archer, d'Antoine Bourdelle est, depuis 1956, le symbole de l'établissement.

1960 Les "Établissements de Joinville" sont créés par Décret 60.292 du 28/3/1960. Ils regroupent sur le plan de la gestion administrative l'INS, l'École normale supérieure d'Éducation physique et sportive et le CREPS.
1962 C'est la période des grands travaux : Mise en service de deux gymnases gonflables. Ouverture du bloc nautique en novembre 1962.

Premières structures gonflables à l'INS en 1962 : les fameux Bessonneaux dont l'un abrita un vélodrome. Premières structures gonflables à l'INS en 1962 : les fameux Bessonneaux dont l'un abrita un vélodrome.

La construction du bloc nautique. Etat des travaux à la mi-1962. La construction du bloc nautique. Etat des travaux à la mi-1962.

1963 Le stade couvert est réalisé. Cette cathédrale de l'athlétisme, composée de 23 arcs de bois lamellé-collé d'une portée de 140m, abrite une piste en U d'une longueur de 350m, ainsi qu'une piste complète de 250m. L'ensemble sera mis en service en janvier 1964.

La construction du stade : pose de la charpente en octobre 1962. La construction du stade : pose de la charpente en octobre 1962.

Contruction du stade couvert : un élément de la charpente (ostobre 1962). Contruction du stade couvert : un élément de la charpente (octobre 1962).

1965 Le CREPS de Paris est transféré à Montry.
1970 L'ENSEP jeunes gens rejoint Châtenay-Malabry, où elle fusionne avec l'ENSEP Jeunes filles par arrêté du 8/7/1970, avec la mission de former des enseignants de niveau supérieur et de promouvoir la recherche en EPS. L'INS récupère l'ensemble des installations du site.
1974 En mars, la Faisanderie ayant été rasée pour permettre le passage de l'autoroute A4, la porte de la Redoute est reconstruite près du Stade d'Honneur. Le 2 juillet 1974, le ministre Pierre Mazeau inaugure le complexe de 3 salles de sports collectifs.
1975 Transfert du Centre Régional d'Éducation Populaire à Châtenay-Malabry et retour de l'ENSEPS.
1977 En application de la loi de 1975, L'INSEP naît de la fusion, le 1er janvier 1977, de l'INS et de l'ENSEP.
  Portraits d'athlètes emblématiques.

Micheline Ostermeyer, la double championne olympique (et triple médaillée) aux Jeux de Londres (1948) est d'abord une pianiste virtuose. Dans sa chambre à l'INS en 1950, elle prépare une tournée de concerts entre deux entraînements. Micheline Ostermeyer, la double championne olympique (et triple médaillée) aux Jeux de Londres (1948) est d'abord une pianiste virtuose. Dans sa chambre à l'INS en 1950, elle prépare une tournée de concerts entre deux entraînements.

Raphael Pujazon franchit un obstacle à l'occasion d'un 3000 m steeple (fin des années 40). Raphael Pujazon franchit un obstacle à l'occasion d'un 3000 m steeple (fin des années 40).

Alain Mimoun au départ d'une course (vers 1950). Alain Mimoun au départ d'une course (vers 1950).

Le très charismatique entraîneur d'athlétisme Joseph Maigrot. Joseph Maigrot : le très charismatique entraîneur d'athlétisme.

Michel Jazy, "l'homme aux 12 records", photographié à l'INS en juin 1965. Michel Jazy, "l'homme aux 12 records", photographié à l'INS en juin 1965.

Daniel Morelon à l'entraînement (vers 1970). Daniel Morelon à l'entraînement (vers 1970).

Guy Drut, alors étudiant, à l'entraînement sur les haies à l'INS juste avant les Jeux de Montréal (1976) où il décrocha la médaille d'or. Guy Drut, alors étudiant, à l'entraînement sur les haies à l'INS juste avant les Jeux de Montréal (1976) où il décrocha la médaille d'or.



Suggestions, remarques : unite.iconotheque@insep.fr- Page révisée le 05-avr.-2002